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Pharmacologie appliquée
Enseignant :
A. BOUNIHI
MCB à l’ESSAIA
Chapitre 3
Pharmacologie générale
Pharmacologie générale
VII- Pharmacocinétique A- Concentration des médicaments dans l'organisme, évolution en fonction du temps
Divers événements comme l'absorption des médicaments et leur élimination suivent une loi exponentielle ;
En ce qui concerne l'absorption, ceci s'explique essentiellement par le fait que la quantité de substance
transportée par unité de temps dépend de la différence de concentration (gradient) entre les deux
compartiments considérés (loi de Fick) ;
Dans le cas d'une absorption, le compartiment où la concentration initiale est la plus élevée est la lumière
intestinale et le compartiment avec la concentration la plus faible est le sang ;
Dans le cas de l'élimination rénale, l'excrétion dépend à la fois de la filtration glomérulaire et de la quantité de
substance présente dans l'urine primaire ;
Pharmacologie générale
VII- Pharmacocinétique A- Concentration des médicaments dans l'organisme, évolution en fonction du temps
VII- Pharmacocinétique A- Concentration des médicaments dans l'organisme, évolution en fonction du temps
VII- Pharmacocinétique A- Concentration des médicaments dans l'organisme, évolution en fonction du temps
VII- Pharmacocinétique A- Concentration des médicaments dans l'organisme, évolution en fonction du temps
VII- Pharmacocinétique A- Concentration des médicaments dans l'organisme, évolution en fonction du temps
VII- Pharmacocinétique A- Concentration des médicaments dans l'organisme, évolution en fonction du temps
VII- Pharmacocinétique A- Concentration des médicaments dans l'organisme, évolution en fonction du temps
VII- Pharmacocinétique C- Cinétique plasmatique d'un médicament durant une administration régulière
VII- Pharmacocinétique C- Cinétique plasmatique d'un médicament durant une administration régulière
VII- Pharmacocinétique C- Cinétique plasmatique d'un médicament durant une administration régulière
VII- Pharmacocinétique C- Cinétique plasmatique d'un médicament durant une administration régulière
VII- Pharmacocinétique C- Cinétique plasmatique d'un médicament durant une administration régulière
VII- Pharmacocinétique C- Cinétique plasmatique d'un médicament durant une administration irrégulière
VII- Pharmacocinétique C- Cinétique plasmatique d'un médicament durant une administration irrégulière
VII- Pharmacocinétique D- Accumulation : doses, intervalles entre deux doses et contrôle des concentrations
VII- Pharmacocinétique D- Accumulation : doses, intervalles entre deux doses et contrôle des concentrations
VII- Pharmacocinétique D- Accumulation : doses, intervalles entre deux doses et contrôle des concentrations
VII- Pharmacocinétique D- Accumulation : doses, intervalles entre deux doses et contrôle des concentrations
VII- Pharmacocinétique D- Accumulation : doses, intervalles entre deux doses et contrôle des concentrations
VII- Pharmacocinétique D- Accumulation : doses, intervalles entre deux doses et contrôle des concentrations
VII- Pharmacocinétique D- Accumulation : doses, intervalles entre deux doses et contrôle des concentrations
VII- Pharmacocinétique D- Accumulation : doses, intervalles entre deux doses et contrôle des concentrations
Si l'on choisit une dose inférieure au seuil où se manifeste l'effet, le médicament n'aura aucune action ;
Selon la nature de l'effet attendu, on observera, chez un individu donné, que des doses croissantes produisent
des effets de plus en plus nets, on peut alors déterminer une relation dose-effet (l'action d'un
médicament destiné à faire baisser la fièvre ou à diminuer la pression artérielle est ainsi visible, car on
peut mesurer la diminution de la température ou de la pression artérielle) ;
La relation dose-effet peut cependant varier d'un individu à l'autre. Chez des sujets différents, il faudra des
doses différentes pour obtenir le même effet. Ceci est particulièrement net dans le cas de réactions qui
suivent une loi de tout ou rien ;
Pharmacologie générale
Avec morphine
• Pour des doses faibles, seuls réagissent les animaux les plus
sensibles, pour des doses croissantes une proportion de
plus en plus importante d'animaux montre une élévation
de la queue tandis que pour des doses élevées tous les
animaux du groupe réagissent ;
• Pour une réaction graduelle, l'évaluation de la relation dose-effet chez un groupe de patients sera rendue plus
difficile par la variabilité de sensibilité entre individus. Les mesures seront réalisées sur un échantillon pris
au hasard et l'on fera la moyenne des résultats ;
• Les doses recommandées pour les traitements sont donc adéquates pour la majorité des patients, mais il
existe des exceptions,
• L'origine de ces différences de sensibilité peut avoir des bases pharmacocinétiques (les mêmes doses ->
niveaux plasmatiques différents) ou pharmacodynamiques (un même niveau plasmatique -> des effets
différents).;
Pharmacologie générale
• Dans le cas d'un effet thérapeutique ou d'une action toxique (ainsi que pour la pharmacodynamie) l'effet se
porte en général, de façon préférentielle, sur un ou quelques organes ;
Pharmacologie générale
3. l'élimination des réactions qui peuvent, chez l'animal entier, compenser en partie l'effet propre de la
substance ; par exemple, l'action de la noradrénaline sur la fréquence cardiaque (accélération) peut être
masquée dans l'organisme entier : l'augmentation de pression artérielle associée déclenche en effet un
mécanisme de rétrocontrôle dont la résultante est une baisse de fréquence cardiaque,
4. la possibilité de tester l'action des substances jusqu'à obtenir un effet maximum. Il serait par exemple
impossible de suivre sur un organisme intact des effets chronotropes négatifs jusqu'à l'arrêt cardiaque.,
Pharmacologie générale
• Ces inconvénients jouent un rôle moins important lorsque l'on cherche à comparer dans un tel système isolé
l'action de différentes substances.
Pharmacologie générale
- A partir de la dose seuil et jusqu’à la dose donnant l’effet maximal, pour toute augmentation de dose, il y a une
augmentation proportionnelle de l’effet pharmacologique. La relation est linéaire, la pente de la droite est une
caractéristique de l’activité de la molécule : plus la pente est forte (raide), plus une faible augmentation de dose
entraîne une forte augmentation de l’effet ce qui confère une plus ou moins bonne maniabilité du médicament,
Pharmacologie générale
- Pour des doses supérieures à la dose qui provoque l’effet maximal : le plateau de l’effet est atteint :
l’augmentation de la dose n’entraîne pas d’augmentation de l’effet pharmacologique. Au delà de la dose qui
donne l’effet maximal, toute augmentation de dose est inutile car l’effet pharmacologique ne sera pas
augmenté, cette augmentation de dose expose à la survenue ou à l’aggravation d’effets indésirables.,
• La courbe dose-effet est utilisée pour décrire un effet pharmacologique. En pharmacologie clinique, elle peut
également servir à établir la relation entre posologie et effet thérapeutique ou entre posologie et effets
indésirables (s’ils sont dose-dépendants).;
Pharmacologie générale
Pour pouvoir exercer un effet les molécules doivent se lier aux cellules de l'organe cible. Cette liaison
s'effectue le plus souvent sur des structures spécialisées ou récepteurs ;
Dans les études de liaison, on détermine l'affinité de la substance pour les sites de liaison, la cinétique et la
localisation cellulaire de cette liaison ;
Les mesures d'affinité et de nombre de sites sont souvent effectuées sur des préparations membranaires
de différents tissus ;
La base de cette approche expérimentale est l'hypothèse que les sites de liaison conservent leurs
propriétés au cours de l'homogénéisation ;
Lorsque les sites de liaison sont accessibles librement, dans le milieu où sont suspendus les fragments de
membrane, la concentration au site d'action correspond à celle du milieu ;
Pharmacologie générale
Les expériences de liaisons permettent de mettre en évidence de façon élégante l'affinité variable de
différents ligands pour un site de liaison ;
Ces expériences de liaisons, faciles à réaliser sur le plan expérimental, présentent cependant des
inconvénients et en particulier la difficulté d'attribuer précisément un effet pharmacologique à des sites
récepteurs caractérisés ou l'identification des sites intéressants lorsqu'il y a plusieurs populations de sites
de liaison ;
C'est pourquoi on ne peut parler d'un récepteur que lorsque les critères suivants ont été démontrés :
2. seules les substances qui possèdent les mêmes propriétés pharmacologiques peuvent se lier (spécificité),
Pharmacologie générale
3. les affinités de différentes substances pour le site de liaison correspondent à leur efficacité
pharmacologique.;
Une expérience de liaison si elle fournit une information sur l'affinité d'un ligand, ne permet pas de
dire si celui-ci est un agoniste ou un antagoniste ;
Les sites de liaison, c'est-à-dire les récepteurs protéiques peuvent être marqués grâce à des molécules
radioactives puis analysés biochimiquement.
Pharmacologie générale
La condition pour qu'un principe actif puisse jouer un rôle sur une fonction de l'organisme est son
interaction avec une structure propre de cet organisme ;
Liaison covalente :
- Deux atomes forment une liaison covalente lorsque chacun d'eux fournit au moins un électron à un nuage
électronique commun,
- Peu de médicaments se lient de façon covalente. En effet, la liaison, et donc éventuellement l'effet,
persistent longtemps après l'arrêt du traitement si bien que l'action thérapeutique est difficile à contrôler.,
Pharmacologie générale
- Dans ce cas, il ne se forme pas de nuage électronique commun, la liaison est réversible et apparaît
caractéristique des interactions avec les produits pharmaceutiques. Un médicament s'associe en général à
plusieurs sites au niveau de la cible, et plusieurs des types de liaison présentés ci-dessous peuvent
participer à cette interaction :
1. Interactions électrostatiques : Une charge positive et une charge négative s'attirent mutuellement
• un ion est une particule comportant une charge positive (cation) ou négative (anion), c'est-à-dire qu'un
atome a dans son nuage électronique un électron manquant ou au contraire un électron excédentaire,
Pharmacologie générale
• L'attraction entre deux ions de charge opposée s'exerce à une distance importante et constitue la première
force d'attraction vers le site de liaison,
• lorsque la probabilité de présence des électrons de liaison n'est pas répartie de façon symétrique autour
des noyaux des deux atomes, l'un des atomes porte une charge négative partielle (δ-), l'autre une charge
positive partielle (δ+),
• Une charge partielle peut former une liaison électrostatique faible avec un ion de signe opposé.,
Pharmacologie générale
• La liaison hydrogène relie un atome d'oxygène porteur d'une charge négative partielle à deux atomes
comportant une charge positive partielle.,
Pharmacologie générale
• Elles se forment entre deux groupements apolaires situés à proximité l'un de l'autre,
• La liaison de Van der Waals est également une forme de liaison électrostatique mais de faible force.,
Pharmacologie générale
3. Interactions hydrophobes
• L'interaction entre les molécules d'eau (dipôles) est si forte qu'un groupement apolaire, c'est-à-dire non
chargé peut à peine se glisser entre elles ou même s'en approcher,
• Les molécules d'eau serrées les unes contre les autres repoussent en quelque sorte les groupements
apolaires hors de leur milieu,
Pharmacologie générale
• Les groupements apolaires ont donc dans l'organisme une forte probabilité de présence dans un
environnement non aqueux (apolaire) par exemple à proximité des chaînes d'acides gras des membranes
cellulaires ou des zones apolaires d'un récepteur.,
Pharmacologie générale
Pour qu'une substance exerce un effet spécifique après interaction avec un site récepteur, il faut qu'elle puisse
non seulement s'y fixer (affinité) mais également posséder la capacité d'agir sur ce récepteur et de
déclencher le changement d'une fonction cellulaire. Cette propriété supplémentaire est baptisée activité
intrinsèque de la substance ;
Il existe des substances en présence desquelles l'action d'un agoniste est diminuée, ce sont des anti-
agonistes, ou antagonistes partiels ;
Les antagonistes compétitifs possèdent également une affinité pour le récepteur, mais leur fixation à ce
récepteur n'entraîne aucune modification des fonctions cellulaires. Les antagonistes compétitifs n'ont
donc aucune activité intrinsèque ;
Pharmacologie générale
Les distances entre atomes sont les mêmes dans le cas des
énantiomères mais pas dans celui des diastéréo-isomères.
C'est pourquoi, les énantiomères possèdent des propriétés
chimiques semblables (par exemple solubilité, point de
fusion) ;
Les récepteurs sont des macromolécules dont la fonction est de lier une molécule signal et de convertir
cette interaction en un effet c'est-à-dire en une modification du fonctionnement cellulaire ;
Il existe des récepteurs de structures différentes, et la façon dont leur occupation sera transformée en un
effet (transduction du signal) peut également être très diverse ;
Pharmacologie générale