Vous êtes sur la page 1sur 11

‫اﻟﺠﻤﮭﻮرﯾــــــــــــــــــــــﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾـــــــــــﺔ اﻟﺪﯾﻤﻘﺮاطﯿـــــــــﺔ اﻟﺸﻌﺒﯿـــــــﺔ‬

‫وزارة اﻟﺘﻌﻠﯿـــــــــــﻢ اﻟﻌـــــــــــﺎﻟﻲ واﻟﺒﺤـــــــــﺚ اﻟﻌﻠـــــــﻤﻲ‬


‫ﺟﺎﻣﻌﺔ وھﺮان ﻟﻠﻌﻠﻮم واﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﯿﺎ ﻣﺤﻤﺪ ﺑﻮﺿﯿﺎف‬
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche Scientifique
Université des Sciences et de la Technologie d’Oran Mohamed BOUDIAF

Faculté de Génie Mécanique


Département de Génie Mécanique
Option Installation Énergétique et Turbomachines
Master2

Monographie de module CFD

Démonstration des équations


de Navier-Stocks

Réalisé par :

CHOULI Nabila

Année universitaire :
2022/2023
:
La mécanique des fluides est la science des lois de I ‘écoulement des fluides. Elle est la base
du dimensionnement des conduites de fluides et des mécanismes de transfert des fluides.
C’est une branche de la physique qui étudie les écoulements de fluides c'est-à-dire des
liquides et des gaz lorsque ceux-ci subissent des forces ou des contraintes. Elle comprend
deux grandes sous branches :
La statique des fluides, ou hydrostatique qui étudie les fluides au repos. C'est
historiquement le début de la mécanique des fluides, avec la poussée d'Archimède et l’étude
de la pression.
La dynamique des fluides qui étudie les fluides en mouvement. Comme autres branches de
la mécanique des fluides.
On distingue également d’autres disciplines liées à la mécanique des fluides : l'hydraulique,
l'hydrodynamique, l'aérodynamique, …Une nouvelle approche a vu le jour depuis quelques
décennies : la mécanique des fluides numérique (CFD ou Computational Fluid Dynamics en
anglais), qui simule l'écoulement des fluides en résolvant les équations qui les régissent à
l'aide d'ordinateurs très puissants : les supercalculateurs.
La mécanique des fluides a de nombreuses applications dans divers domaines comme
l'ingénierie navale, l'aéronautique, mais aussi la météorologie, la climatologie ou encore
l'océanographie.
La CFD est principalement basé sur la résolution des équations de Navier-Stokes
numériquement à l’aide d’un ordinateur
La CFD, en pratique, est utilisée pour :
•Études de conception et optimisation de (nouveaux) produits ;
•Études des performances de systèmes/installations ;
•Fournir des données complémentaires aux données théoriques et expérimentales
▪Quelques exemples d’applications :
•Aérodynamique ;
•Hydrodynamique ;
•Energies renouvelables ;
•Turbomachines ;
•Électroniques ;
•Génie des procédés chimiques ;
•Génie maritime ;
En mécanique des fluides, les équations de Navier-Stokes sont des équations aux dérivées
partielles non-linéaires qui décrivent le mouvement des fluides dans l'approximation des
milieux continus. Elles gouvernent par exemple les mouvements de l'air de l'atmosphère, les
courants océaniques, l'écoulement de l'eau dans un tuyau, et de nombreux autres
phénomènes d'écoulement de fluides. Elles sont nommées d'après deux physiciens du XIXe
siècle, Claude Navier et George Stokes. Notons qu'il est possible de démontrer les équations
de Navier-Stokes à partir de l'équation de Boltzmann

Claude Louis Marie Henri Navier, né à Dijon le 10 février 1785 et mort à Paris le 21 août
1836 est un ingénieur, mathématicien et économiste français du XIXe siècle.
Comme ingénieur, inspecteur divisionnaire des ponts et chaussées, c'est un bâtisseur de
ponts, expert français des ponts suspendus.
Comme mathématicien, spécialiste de mécanique newtonienne, il établit en 1821 et 1822 les
équations décrivant le mouvement des fluides, que nous connaissons sous une forme
élaborée avec le double nom de Navier-Stokes, déterminante pour la mécanique des fluides.

Comme économiste, il fait progresser concrètement la rationalité de l'action de l'État en


formalisant l'un des premiers modes de calcul de l'utilité d'un équipement public, ainsi que
les premiers éléments en vue d'une comptabilité analytique.

George Gabriel Stokes (13 août 1819 – 1er février 1903), 1er baronnet, est un
mathématicien et physicien britannique né en Irlande. Ses contributions majeures
concernent la mécanique des fluides, l'optique et la géodésie.
En 1841, il reçoit son baccalauréat avec mention d'honneur de l'université de Cambridge et
entame une carrière de chercheur. Influencé par son ancien professeur William Hopkins, il se
consacre à l'étude des fluides visqueux. Il publie, en 1845, le résultat de ses travaux sur les
mouvements des fluides dans sa thèse On the théories of the internal friction of fluids in
motion. Son approche mathématique décrivant l'écoulement d'un fluide newtonien
incompressible dans un espace tridimensionnel, en ajoutant une force de viscosité à partir
des équations d'Euler (Principes généraux du mouvement des fluides, 1755), est à l'origine
des équations de Navier-Stokes. L'ensemble de ses recherches est synthétisé par son traité
Report on recent research in Hydrodynamics, paru en 1846, texte fondateur de
l'hydrodynamique.
Il exploite ses expériences sur le mouvement d'un pendule dans un fluide pour étudier les
variations de la gravitation à la surface de la terre et publie On the variation of gravity at the
surface of the earth en 18491, ce qui fait de lui « l'un des initiateurs de la géodésie2 ».
Il devient dès 1849 professeur à la chaire de mathématiques de cette même université. Élu
en 1851 à la Royal Society, il en sera secrétaire pendant trente ans et président de 1885 à
1890. Seul Isaac Newton avant lui avait cumulé ces trois postes2.
En 1852, dans On the change of refrangibility of light3, il explique le phénomène de la
fluorescence en constatant que certains matériaux, tels que le fluorine (CaF2) et l'ouraline,
émettent la lumière visible lorsqu'ils sont exposés au rayonnement ultraviolet, qui possède
une longueur d'onde inférieure. L'augmentation de la longueur d'onde est dite le
déplacement de Stokes.
Il est lauréat du prix Smith en 1841, de la médaille Rumford en 1852 et de la médaille Copley
en 1893.

George Gabriel Stokes Claude Navier


Les équations de navires stokes :
L’équation de Navier-Stokes est l’une des plus importantes de toute la physique. Si elle n’a
pas la chance d’être aussi connue que E=mc2, elle nous sert pourtant à prédire la météo,
simuler les océans, optimiser les ailes des avions et même améliorer le réalisme des jeux
vidéos.

Comment décrire le mouvement des fluides :


Le principal objectif de cette équation, c’est de décrire le mouvement des fluides. Puisqu’un
fluide, ça peut être un liquide ou un gaz, on comprend que l’équation de Navier-Stokes
concerne tout un tas de choses qui nous entourent. On peut l’utiliser par exemple pour
comprendre les mouvements des courants dans les océans, ainsi que ceux des grandes
masses d’air dans l’atmosphère. On s’en sert également pour étudier la circulation du sang
dans nos artères, et simuler la trajectoire de l’air autour d’une aile d’avion ou d’une
carrosserie de voiture. Cette équation est même utilisée dans les jeux vidéo pour améliorer
le réalisme de certaines scènes. L’équation de Navier-Stokes est donc un must pour les
ingénieurs de tous domaines
Pour décrire correctement un fluide en mouvement, il faut connaître sa vitesse en tout point
de l’espace. C’est ce qu’on appelle son champ de vitesse. L’image ci-dessous montre un
exemple de champ de vitesse dans un fluide autour d’une aile d’avion, champ que l’on
représente traditionnellement avec des petites flèches plus ou moins longues,
proportionnelles à la vitesse et orientées dans le sens de l’écoulement (ici dans le référentiel
du sol)
Pourquoi l’équation est-elle si compliquée ?
Il y a deux manières de comprendre pourquoi l’équation de Navier-Stokes est compliquée :
la vision mathématique et la vision physique. Pour le mathématicien, l’équation est
compliquée parce que c’est une équation différentielle non-linéaire. Si vous la comparez à
l’équation qui décrit le mouvement d’un ressort (ou même, pour ceux qui connaissent, à
l’équation de Maxwell ou à celle de la chaleur) la complication vient du terme v⋅∇v. Ce terme
varie comme le carré du champ de vitesse, et c’est lui qui rend l’équation
mathématiquement inextricable. En maths, la non-linéarité complique les choses, mais en
physique aussi ! Car ce terme non-linéaire a sa traduction dans la complexité des
phénomènes physiques décrits.

Formule générale pour un fluide constitué d'une seule espèce


chimique :
Il existe bien des formes des équations de Navier-Stokes. Nous n'en présenterons que
certaines. Il est à noter que ces formes dépendent aussi des notations utilisées. Ainsi, il
existe plusieurs façons équivalentes d'exprimer les opérateurs différentiels.
La formulation différentielle de ces équations est la suivante

Équation de continuité (ou équation de bilan de la masse) :


𝜕𝜕𝜕𝜕
+ �∇⃗. (𝜌𝜌𝑣𝑣⃗ ) = 0
𝜕𝜕𝜕𝜕
Équation de bilan de la quantité de mouvement :
𝜕𝜕(𝜌𝜌𝑣𝑣⃗ )
�⃗𝑝𝑝 + �∇⃗ . 𝜏𝜏⃗ + 𝜌𝜌𝑓𝑓⃗
�⃗. (𝜌𝜌𝑣𝑣⃗ ⊗ 𝑣𝑣⃗ ) = −∇
+∇
𝜕𝜕𝜕𝜕

Équation de bilan de l'énergie :


𝜕𝜕(𝜌𝜌𝜌𝜌)
+ �∇⃗. [(𝜌𝜌𝜌𝜌 + 𝑝𝑝)𝑣𝑣⃗ ] = �∇⃗ . (𝜏𝜏⃗. 𝑣𝑣⃗ ) + 𝜌𝜌𝑓𝑓⃗ . 𝑣𝑣⃗ − ∇
�⃗. 𝑞𝑞̇ + 𝑟𝑟
𝜕𝜕𝜕𝜕

Dans ces équations ;


t représente le temps (unité SI: s)
𝜌𝜌 Désigne la masse volumique du fluide (unité SI : 𝑘𝑘𝑘𝑘. 𝑚𝑚−3 )
𝑣𝑣⃗ = (𝑣𝑣1 , 𝑣𝑣2 , 𝑣𝑣3 ) Désigne la vitesse eulerienne d'une particule fluide (unité SI : 𝑚𝑚⁄𝑠𝑠)
𝑝𝑝 Désigne la pression (unité SI : Pa),
𝜏𝜏⃗ Est le tenseur des contraintes visqueuses (unité SI : Pa)

𝑓𝑓⃗ Désigne la résultante des forces massiques s'exerçant dans le fluide (unité SI : 𝑁𝑁�𝑘𝑘𝑘𝑘)

e est l'énergie totale par unité de masse (unité SI: 𝐽𝐽�𝑘𝑘𝑘𝑘) ;

𝑞𝑞̇ Est le flux de chaleur perdu par conduction thermique (unité SI: 𝐽𝐽�𝑚𝑚2 . 𝑠𝑠)

r représente la perte de chaleur volumique due au rayonnement (unité SI: 𝐽𝐽�𝑚𝑚3 . 𝑠𝑠)
L'opérateur nabla, en coordonnées cartésiennes, est un opérateur de dérivation spatiale du 1er
ordre. Les opérateurs gradient, divergence et laplaciene peuvent s'écrire à l'aide de cet opérateur :

𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑎𝑎⃗ = �∇⃗. 𝑎𝑎⃗


����������⃗
𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔 𝐴𝐴 = �∇⃗ 𝐴𝐴

∆ 𝐴𝐴 = �∇⃗ . �∇
�⃗ 𝐴𝐴� = ∇2 𝐴𝐴

Expression en coordonnées cartésiennes :


En coordonnées cartésiennes(𝑥𝑥1 , 𝑥𝑥2 , 𝑥𝑥3 ) , les équations de Navier-Stokes s'écrivent :
Équation de continuité :
3
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕
+ � (𝜌𝜌𝑣𝑣𝑖𝑖 ) = 0
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝑥𝑥𝑖𝑖
𝑖𝑖=1

Équation de bilan de la quantité de mouvement (j = 1,2,3)


3 3
𝜕𝜕(𝜌𝜌𝑣𝑣𝑗𝑗 ) 𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜏𝜏𝑖𝑖,𝑗𝑗
+ � (𝜌𝜌𝑣𝑣𝑖𝑖 𝑣𝑣𝑗𝑗 ) = − + � + 𝜌𝜌𝑓𝑓𝑗𝑗
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝑥𝑥𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑥𝑥𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑥𝑥𝑖𝑖
𝑖𝑖=1 𝑖𝑖=1

Équation de bilan de l'énergie


3 3 3 3 3
𝜕𝜕(𝜌𝜌𝜌𝜌) 𝜕𝜕 𝜕𝜕 𝜕𝜕𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖
+ � [(𝜌𝜌𝜌𝜌 + 𝑝𝑝)𝑣𝑣𝑖𝑖 ] = � � (𝜏𝜏𝑖𝑖,𝑗𝑗 𝑣𝑣𝑗𝑗 ) + � 𝜌𝜌𝑓𝑓𝑖𝑖 𝑣𝑣𝑖𝑖 − � + 𝑟𝑟
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝑥𝑥𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑥𝑥𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑥𝑥𝑖𝑖
𝑖𝑖=1 𝑖𝑖=1 𝑗𝑗=1 𝑖𝑖=1 𝑖𝑖=1

Fluide newtonien, hypothèse de Stokes


En première approximation, pour de nombreux fluides usuels comme l'eau et l'air, le tenseur des
contraintes visqueuses est proportionnel à la partie symétrique du tenseur des taux de déformation
(hypothèse de Newton) et le flux de chaleur est proportionnel au gradient de la température (loi de
Fourier), c'est-à-dire :
𝑡𝑡
�⃗ ⊗ 𝑣𝑣⃗� + �∇
𝜏𝜏⃗ = 𝜇𝜇 ��∇ �⃗ ⊗ 𝑣𝑣⃗� � + ɳ �∇
�⃗. 𝑣𝑣⃗�

𝑞𝑞̇ = −𝜆𝜆 �∇⃗ 𝑇𝑇


Où :

𝜇𝜇 Désigne la viscosité dynamique du fluide (unité SI : Poiseuille)


ɳ Désigne la viscosité de volume du fluide (unité SI : Poiseuille)
𝜆𝜆 Désigne la conductivité thermique du fluide (unité SI : 𝐽𝐽�𝐾𝐾. 𝑚𝑚. 𝑠𝑠)
L'ensemble des fluides pour lesquels cette hypothèse est vérifiée sont appelés fluides newtoniens.
On leur adjoint généralement l'hypothèse de Stokes :

3ɳ + 2𝜇𝜇 = 0

Expression pour les écoulements de fluides compressibles


L'écoulement d'un fluide est dit incompressible lorsque l'on peut négliger ses variations de masse
volumique au cours du temps. Cette hypothèse est vérifiée lorsque le nombre de Mach 𝑀𝑀𝑀𝑀 est faible.
En général, on considère l'écoulement incompressible lorsque 𝑀𝑀𝑀𝑀 < 0,3 Dans le cas contraire, c'est-à-
dire pour un écoulement compressible, on adjoint pour fermer le système une équation d'état du
fluide, de la forme
𝑓𝑓(𝑝𝑝, ρ, ρ)=0
Pour un gaz parfait, cette équation d'état s'écrit

𝑅𝑅
𝑝𝑝 = 𝜌𝜌 𝑇𝑇
𝑀𝑀

Où 𝑅𝑅 désigne la constante des gaz parfaits et 𝑀𝑀 la masse molaire du fluide

Expression pour les écoulements de fluides incompressibles


Pour un fluide visqueux newtonien et lorsque l'écoulement est incompressible, l'équation de
l'énergie est découplée des équations de continuité et de quantité de mouvement, c'est-à-dire qu'on
peut déterminer la vitesse et la pression indépendamment de l'équation de l'énergie. L'expression
des équations de continuité et de quantité de mouvement sont considérablement simplifiées. On
obtient alors

Équation de continuité appelée alors équation d'incompressibilité


�⃗. 𝑣𝑣⃗ = 0
𝛁𝛁
Équation de bilan de la quantité de mouvement
�⃗
𝜕𝜕𝑣𝑣
�⃗)𝑣𝑣⃗ = − 1 ∇
+ (𝑣𝑣⃗ . ∇ �⃗ 𝑝𝑝 +𝜈𝜈 ∇2 𝑣𝑣⃗ + 𝑓𝑓⃗
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜌𝜌


𝜇𝜇
𝜈𝜈 = Désigne la viscosité cinématique du fluide (unité SI :𝑚𝑚2 . 𝑠𝑠 −1 )
𝜌𝜌

Interprétation
L'équation de quantité de mouvement est l'équivalent de la relation fondamentale de la
���⃗ = 𝑚𝑚 𝑎𝑎⃗
dynamique (aussi appelée seconde loi de Newton) :∑ 𝐹𝐹
Dans cette formule, on voit apparaître trois types de forces :
-Les forces de pression, spécifique de la mécanique des fluides.
-Les forces de viscosité. Notez que le second terme contenant la viscosité de volume
disparait si le fluide est incompressible.

-D'autres forces massiques, qui peuvent être des forces de gravité (𝑓𝑓⃗ = 𝑔𝑔⃗) ou
𝑞𝑞
électromagnétiques �𝑓𝑓⃗ = �⃗ )� Pour le cas de la gravité (𝑓𝑓⃗ = 𝑔𝑔⃗)
(𝐸𝐸�⃗ + 𝑣𝑣⃗ ˄ 𝐵𝐵
𝜌𝜌

Ce terme représente le poids d'une particule fluide et représente la poussée d'Archimède.


En effet, lorsque le fluide est au repos, on retrouve immédiatement l'équation de
l'hydrostatique :
�⃗ 𝑝𝑝 = 𝜌𝜌𝑔𝑔⃗

L'expression de l'accélération est plus délicate et s'exprime de deux manières
-L'approche lagrangienne consiste à suivre les particules de fluides. L'accélération est la
�⃗
𝐷𝐷 𝑣𝑣
dérivée particulaire de la vitesse :
𝐷𝐷 𝑡𝑡
-L'approche eulérienne consiste à se placer en une position fixe. L'accélération est alors la
�⃗
𝜕𝜕𝑣𝑣
somme de la dérivée partielle de la vitesse (accélération locale) �𝑣𝑣⃗ �⃗�
. ∇
𝜕𝜕 𝑡𝑡

La résolution de l'équation de Navier-Stokes est extrêmement difficile. À la complexité


inhérente aux équations aux dérivées partielles s'ajoutent celle de la non-linéarité introduite
par le terme d'advection de l'accélération. La plupart du temps, on essaie de résoudre une
version simplifiée de l'équation en éliminant l'un de ces termes. Par exemple, à faible
nombre de Reynolds, on peut négliger le terme advectif (écoulement de Stokes) et à fort
nombre de Reynolds, on s'affranchit de la viscosité (équation d'Euler).
https://scienceetonnante.com/2014/03/03/la-mysterieuse-equation-de-navier-stokes/

https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Gabriel_Stokes

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Navier

https://www.researchgate.net/publication/361403862_Introduction_a_la_CFD_Computational_Fluid
_Dynamics

https://www.techno-science.net/definition/5797.html

Aérodynamique : Théories de la Dynamique des Fluides, A. Bonnet, J. Luneau, Éditions Cépaduès,


septembre 89, 544 p.
https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Gabriel_Stokes

Vous aimerez peut-être aussi