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• ENTREPRISE :
A l’extérieur : des clients, des fournisseurs, l’État, les banques, les organismes sociaux, la concurrence
NB :
-‐ les
banques
sont
une
sorte
de
fournisseurs,
puisqu’ils
prêtent
de
l’argent,
mais
peuvent
être
positionnés
«
à
part
»
-‐ Les
syndicats
sont
à
la
fois
présents
à
l’intérieur
(salariés)
et
l’extérieur
(organismes
sociaux)
Définition
applicable
à
des
sociétés
de
type
personne
morale
(et
non
individuelle)
:
«
une
personne
morale
qui
regroupe
des
associés
(des
actionnaires)
qui
mettent
en
commun
des
apports
en
nature
1
ou
en
numéraires
(un
capital
social)
en
vue
de
fabriquer,
produire,
des
biens
et
des
services
dans
la
perspective
de
les
vendre,
de
dégager
des
marges
bénéficiaires,
de
réinvestir,
et
de
les
redistribuer
aux
actionnaires
».
• PERSONNE MORALE :
«
Rassemblement
de
personnes
physiques
et
morales
qui
mettent
en
commun
des
moyens
dans
la
perspective
de
défendre
des
intérêts
collectifs.
La
personne
morale
est
une
abstraction
intellectuelle,
juridique,
qui
a
la
capacité
d’agir
en
justice.
»
NB
:
la
justice
est
la
valeur
suprême,
la
référence
qui
permet
de
vivre
ensemble
et
de
défendre
des
intérêts
communs
–
le
droit,
les
règles,
qui
assurent
la
justice
(en
particulier
la
justice
économique,
régie
notamment
par
la
comptabilité
qui
traduit
les
échanges
de
volonté
et
de
produits)
La
personne
morale
(entreprise)
a
une
dette
à
l’égard
de
ses
actionnaires,
ce
qui
nous
amènera
à
positionner
le
capital
à
un
endroit
très
précis
dans
le
bilan
:
celui
de
la
dette.
De
même,
quand
les
actionnaires
ne
mobilisent
pas
leurs
bénéfices,
ils
ont
une
créance,
la
personne
morale
ayant
une
dette
équivalente
à
leur
égard.
1
Syndicats
professionnels,
associations,
ONU,
Europe,
conseil
de
l’ordre,
ONG,
…
sont
aussi
des
personnes
morales.
• CAPITAL SOCIAL :
«
Il
est
constitué
de
2
types
d’apports
:
l’apport
en
numéraire
(argent)
+
l’apport
en
nature
(moyen
autre
que
de
l’argent
de
développer
l’entreprise)
évalué
par
un
commissaire
aux
apports.
C’est
l’investissement
des
actionnaires
au
départ
de
l’activité
ou
en
cours
d’activité.
»
Exemple
d’apport
en
nature
:
Brevet
(c’est-‐à-‐dire
une
technique,
et
pas
seulement
une
idée,
une
intelligence…),
immeuble,
fonds
de
commerce,
matériel
informatique,
marque,
…
CAPITAL
=
n’est
absolument
pas
déposé
et
bloqué
quelque
part
durant
toute
la
vie
de
l’entreprise.
C’est
la
somme
mise
au
départ,
mais
elle
est
rapidement
utilisée…
• BENEFICE :
«
C’est
une
différence
observée
lorsque
les
revenus
(le
chiffre
d’affaires)
sont
strictement
supérieurs
aux
coûts
sur
une
période
de
12
mois.
»
2
NB
:
un
coût
n’est
pas
forcément
une
dépense
;
des
revenus
ne
sont
pas
forcément
des
recettes
(une
recette
est
encaissée)
Différence
entre
le
montant
des
factures
adressées
aux
clients
et
tous
les
coûts
générés
par
l’activité
(salaires,
fluides,…).
Il
ne
s’agit
pas
d’argent
réellement
en
caisse
:
c’est
un
calcul
d’écart.
L’argent
qui
est
rentré
est
déjà
utilisé.
Le
bénéfice
ne
correspond
donc
pas
à
une
trésorerie.
Une
entreprise
travaille
avec
des
flux
qui
ne
sont
pas
que
des
flux
de
trésorerie,
mais
aussi
des
créances
et
des
dettes.
Il
s’agit
donc
d’une
part
de
spéculation,
une
prise
de
risques.
On
ne
se
préoccupe
pas
des
dates
d’encaissement
/
décaissement
:
il
y
a
décalage
en
permanence
(par
exemple,
avoir
en
dette
les
congés
payés
des
salariés
qui
ne
les
ont
pas
encore
pris
;
obtenir
un
financement
pour
un
projet
à
venir
;
…).
La
spéculation
:
acheter
des
bénéfices
futurs
!
Le
salaire
lui-‐même
est
une
dette
de
la
part
de
l’employeur,
une
créance
pour
l’employé,
qui
ne
sont
soldées
qu’en
fin
de
mois.
On
peut
être
dans
cette
situation
ubuesque
où
l’on
a
1
million
d’euros
de
bénéfices,
mais
seulement
400
euros
en
trésorerie,
ce
qui
nécessite
d’emprunter
pour
payer
les
actionnaires
qui
voudraient
récupérer
leurs
parts
des
bénéfices…
Le
bénéfice
est
directement
corrélé
aux
coûts
:
l’actionnaire
n’a
pas
le
droit
de
fixer
un
seuil
minimal
de
bénéfice,
mais
en
pratique,
il
y
a
un
jeu
de
forces
tel
que
pour
maintenir
un
niveau
minimal
de
bénéfices,
tout
est
fait
pour
diminuer
les
coûts
!
2
NB
:
le
coût
du
produit
est
généralement
très
faible,
ce
qui
coûte
est
la
communication
(ex
:
les
VM
pour
les
médicaments
!).
C’est
le
propre
du
contrôle
de
gestion
que
de
veiller
aux
coûts.
• ACTIONNAIRES :
«
Personnes
physiques
et
morales
qui
effectuent
des
apports
(investisseurs)
:
à
ce
titre,
ils
sont
propriétaires
de
l’entreprise,
proportionnellement
à
leurs
apports.
Ce
droit
de
propriété
leur
confère
2
droits
fondamentaux
:
le
droit
de
décider
de
la
stratégie
de
l’entreprise
+
le
droit
de
toucher
les
dividendes
»
Aujourd’hui,
au-‐delà
de
3
ans,
il
est
difficile
d’avoir
une
stratégie
:
risques
non
prévisibles,
notamment
de
crise
financière,
etc…
En outre, une stratégie ne doit pas être un dogme : elle doit évoluer selon opportunités (SWOT)
«
Chaque
année,
les
actionnaires
se
réunissent
lors
de
l’assemblée
générale
ordinaire,
et
renouvellent
ou
non
leur
confiance
au
PDG.
»
NB
:
TOUS
les
actionnaires
sont
invités
à
l’AG.
Le
conseil
d’administration
est
composé
des
principaux
actionnaires
qui
se
réussissent
au
moins
2
fois
par
an.
Le
PDG
est
président
du
CA.
NB
:
il
n’y
a
pas
de
règle
de
seuil
de
représentation
au
CA,
mais
on
peut
dire
qu’à
partir
de
1
à
3%
du
capital,
l’actionnaire
peut
être
représenté.
«
Les
dividendes
sont
l’unique
rémunération
des
actionnaires.
Ils
rémunèrent
la
prise
de
risque
»
3
NB
:
le
PDG
peut
également
être
actionnaire.
Il
cumule
alors
la
rémunération
sur
les
actions
qu’il
a
investies
et
les
stocks
options.
INVESTISSEMENTS
:
la
part
des
bénéfices
que
l’on
ne
distribue
pas.
On
parle
aussi
de
réserves.
Les
bénéfices
distribués
aux
actionnaires
s’appellent
des
DIVIDENDES
:
c’est
la
seule
rémunération
des
actionnaires.
Les
actionnaires
n’en
sont
pas
redevables,
sauf
s’il
s’avère
qu’ils
n’ont
pas
prêté
attention
à
une
conjoncture
particulière
qui
signalait
un
risque
particulier.
Ils
seront
alors
appelés
à
porter
une
part
du
passif
(sauf
s’ils
sont
dormants,
c’est-‐à-‐dire
non
impliqués
dans
la
gestion)
• RECETTE :
• SALARIE :
«
Personne
physique
exclusivement,
qui
respecte
une
hiérarchie
(=
ce
qui
suppose
un
lien
de
subordination
entre
employeur
et
salarié),
qui
se
caractérise
pour
le
salarié
par
le
respect
de
2
obligations
principales
:
respecter
des
horaires
et
des
lieux
pour
effectuer
sa
mission.
»
Ce principe suppose que le salarié ait un lien exclusif avec un employeur.
3
Calcul
d’un
salaire
:
salaire
brut,
négocié
entre
salarié
et
employeur,
sur
lequel
est
prélevé
des
charges
sociales
salariales,
environ
23%.
Le
coût
salarial
pour
l’employeur
est
supérieur
:
s’ajoutent
au
salaire
brut
les
charges
sociales
patronales,
environ
pour
50%.
Ex : salaire brut de 5000 euros, revient à 3750 euros nets, et 7500 euros coût patronal.
• LES PRODUITS :
«
Ce
sont
des
biens
et
des
services
destinés
à
répondre
à
une
demande,
satisfaire
un
besoin,
des
désirs
connus
ou
inconnus
…
donc
à
donner
du
plaisir
»
Les
besoins
sont
intarissables
et
illimités.
Le
seul
obstacle
fondamental
est
qu’il
y
ait
un
client
et
que
le
prix
soit
tel
qu’il
puisse
percer
le
marché.
Ex
:
Facebook
ne
donne
que
du
plaisir,
le
modèle
économique
repose
sur
la
vente
des
données
personnelles
aux
sociétés
de
marketing….
EX : GOOGLE satisfait des besoins intellectuels (et en tire 30% de marge !)
• LE CHIFFRE D’AFFAIRES :
• LES MOYENS :
Deux catégories, distinguées sur le critère temps : durables et consommables
-‐ Moyen
DURABLE
:
le
bien
résiste
au
temps,
c’est-‐à-‐dire
au
moins
plus
d’un
an
+
sa
valeur
doit
être
supérieure
à
500
euros
HT.
NB
:
l’entreprise
raisonne
HT
car
elle
récupère
la
TVA.
Seul
le
consommateur
final
paye
et
supporte
la
TVA.
Amortir = étaler dans le temps. On étale la consommation du bien dans le temps.
Un
bien
durable
perd
de
la
valeur
dans
le
temps.
L’État
décide
de
la
durée
de
vie
d’un
bien
:
50
ans
pour
un
immeuble,
5
ans
pour
un
camion,
5
à
15
ans
pour
un
brevet,
…
«
L’amortissement
des
biens
durables
sur
le
plan
comptable
consiste
à
déterminer
la
perte
de
valeur
annuellement
qui
est
jugée
irréversible,
définitive.
L’amortissement
comptable
ne
donne
pas
lieu
à
un
décaissement,
et
pourtant
il
s’agit
d’une
charge,
d’un
coût.
»
4
Le
bien
peut
être
conservé
au-‐delà
et
sa
valeur
marchande
n’est
pas
nulle
:
ce
qui
est
annulé
est
le
coût
du
bien
dans
la
comptabilité.
Il
s’agit
donc
de
l’étalement
de
son
coût.
Par
ailleurs,
l’amortissement
n’a
rien
à
voir
avec
le
fait
que
l’on
continue
à
payer
le
bien
:
si
l’on
a
fait
un
emprunt,
on
rembourse
l’emprunt
alors
que
le
bien
est
«
amorti
».
On
cumule
alors
pendant
une
période
l’amortissement
du
bien
et
celui
de
l’emprunt.
Il
existe
des
biens
durables
non
amortissables
:
les
terrains,
une
marque,
un
fonds
de
commerce,
les
titres
(actions
et
obligations
sur
le
marché
financier)
Sur ces biens non amortissables, la perte de valeur peut être provisoire : on fait alors des provisions.
-‐ Bien
PERISSABLE
/
CONSOMMABLE
:
bien
et
services
qui
se
détruisent
instantanément
ou
quasi-‐instantanément.
Ex
:
la
facture
d’électricité,
le
salaire,
les
honoraires
de
l’avocat,
le
loyer,
la
consommation
téléphonique
…
NB
:
la
start
up
n’a
quasiment
pas
de
bien
durable
;
le
commerce
par
internet
a
peu
de
biens
durables,
sauf
des
marques
et
des
brevets
…
• LES CLIENTS :
« Personne physique ou morale à qui l’entreprise vend des biens et des services. Les paiements ne
5
s’effectuent
pas
au
moment
de
la
livraison
dans
les
relations
B
to
B
(+
30j
ou
+
45j
etc…).
Le
mot
client
dans
les
documents
financiers
signifie
que
l’entreprise
a
vendu
à
crédit
(elle
a
accordé
un
délai
de
paiement
à
son
client
–
elle
lui
a
accordé
de
la
confiance)
et
qu’elle
a
donc
une
créance.
»
Ce
n’est
donc
pas
le
chiffre
d’affaires
de
l’année,
c’est
un
état
des
créances
dans
le
bilan
(poste
client).
Accorder
un
délai
est
un
enjeu
de
négociation,
de
rétention
du
client,
mais
il
y
a
risque
sur
la
trésorerie.
Le
crédit
est
du
temps
que
l’on
donne
en
raison
de
la
confiance
que
l’on
accorde.
RISQUES
pris
par
la
créance
:
client
insolvable
(car
on
ne
peut
pas
annuler
une
vente),
qui
ne
paiera
pas
+
non
couverture
des
besoins
de
financement
en
cours
(défaut
de
liquidités
pendant
la
période
du
crédit).
Il faudra donc trouver la trésorerie ailleurs pour pouvoir faire face à ce risque.
NB
:
la
grande
distribution
paie
ses
fournisseurs
avec
des
délais
pouvant
aller
jusqu’à
120
jours,
alors
que
ses
clients
la
paient
tout
de
suite
!
De
même,
le
commerce
par
internet
est
favorable
car
le
client
paie
de
suite,
sans
que
le
vendeur
ait
besoin
de
stocks,
contrairement
à
une
boutique
(le
stock
est
chez
le
fournisseur).
Le modèle économique est celui de la réduction de coûts, les coûts fixes notamment.
5
• LES FOURNISSEURS :
«
Personne
physique
ou
morale
à
qui
l’entreprise
achète
des
biens
et
des
services.
Le
terme
fournisseur
dans
les
documents
financiers
signifie
que
l’entreprise
a
bénéficié
d’un
délai
et
a
donc
acheté
à
crédit.
En
conséquence,
elle
a
une
dette,
elle
dispose
d’un
délai
de
paiement.
»
La
dette
est
normale
(que
ce
soit
pour
l’entreprise
ou
le
particulier)
:
ce
qui
pose
problème
est
le
surendettement,
l’incapacité
de
payer
ses
dettes.
Sans
crédit,
il
ne
se
passe
rien
!
L’un des risques du fournisseur est la non solvabilité de ses clients (voir plus haut)
Le
besoin
en
fonds
de
roulement
est
l’écart
entre
le
crédit
accordé
aux
fournisseurs
et
celui
accordé
aux
clients.
Dans
le
monde
de
l’entreprise,
la
vraie
unité
est
le
temps,
et
non
l’argent.
L’argent
devient
de
plus
en
plus
virtuel
d’ailleurs
(mouvements
de
compte
à
compte).
L’économie
repose
sur
des
fondements
philosophiques.
• L’ETAT :
«
Personne
morale
regroupe
l’ensemble
des
habitants
d’un
même
territoire
(citoyen
ou
non)
qui
décident
d’établir
des
institutions,
mettent
en
commun
des
moyens
(services
publics),
dans
la
perspective
de
défendre
un
intérêt
commun
qui
s’appelle
l’intérêt
général.
Pour
atteindre
cet
6
objectif,
l’État
met
en
place
des
services
publics
qui
sont
financés
par
les
impôts.
Selon
sa
conception
de
la
vie
politique,
l’État
détermine
des
missions
de
service
public.
Pour
financer
ces
missions,
l’État
collecte
des
impôts
et
taxes
auprès,
notamment,
des
entreprises,
et
redistribue
auprès
des
ayants-‐droit
des
prestations
en
nature
ou
en
numéraires
(subventions
ou
crédits
d’impôts
notamment
pour
les
entreprises)
C’est
la
forme
juridique
de
la
nation
(langue
partagée,
valeurs
communes,
culture…),
sachant
qu’une
nation
peut
dépasser
les
frontières
d’un
pays...
L’intérêt général est érigé en principe de droit qui s’impose aux citoyens.
Missions
de
service
public
:
missions
régaliennes
(défense,
police,
justice)
+
autres
missions
comme
l’éducation,
la
culture,
l’aménagement
du
territoire
etc…en
fonction
de
la
philosophie
locale
des
gouvernants.
L’État,
quand
il
donne
des
subventions,
n’attend
pas
de
réciprocité
(cinéma,
agriculture…)
:
c’est
un
don
direct.
En
dehors
de
ces
situations,
il
y
a
réciprocité.
Il
donne
en
effet
indirectement
à
l’entreprise
en
finançant
l’enseignement
des
futurs
salariés,
leur
transport,
leur
santé,
etc…
C’est
la
raison
pour
laquelle
l’entreprise
paye
des
impôts.
L’état
est
donc
un
actionnaire
indirect
de
l’entreprise.
Impôt
sur
les
bénéfices
=
33,33%
des
bénéfices
ou
28%.
NB
:
les
entreprises
du
CAC
40,
qui
peuvent
bénéficier
de
personnes
morales
implantées
à
l’étranger,
ne
payent
des
impôts
que
sur
les
bénéfices
générés
en
France,
ce
qui
les
amène
à
payer
sous
forme
d’impôts
12
à
19%
de
ses
bénéfices.
6
Les
impôts
sont
territorialisés
et
non
liés
à
la
nationalité
(exemple
:
conflit
entre
Google
et
la
France
vis-‐à-‐vis
du
paiement
des
impôts)
Il
est
normal
qu’un
État
ait
un
déficit
budgétaire
:
un
État
perdure,
il
lui
faut
des
moyens
pour
faire
de
la
recherche,
etc…
La
limite
de
3%
du
PIB
est
une
définition
arbitraire
:
un
État
peut
avoir
un
déficit
plus
important
pour
favoriser
sa
croissance
(plus
de
5%
pour
l’Angleterre).
L’endettement
est
donc
normal
(y
compris
pour
les
entreprises)
:
sans
emprunt,
il
est
impossible
d’avoir
une
spéculation
sur
l’avenir.
Naissent
après
la
seconde
guerre
mondiale,
pour
générer
des
conditions
dans
lesquelles
il
ferait
bon
vivre.
Vocation
des
organismes
sociaux
:
pallier
à
tous
les
risques
de
la
vie…
UNEDIC, URSSAF, …
«
Personnes
morales
paritaires
(composées
à
la
fois
de
syndicats
patronaux
et
de
syndicats
salariés)
qui
ont
pour
mission
la
protection
sociale
de
l’individu
à
travers
des
assurances.
Ces
organismes
définissent
des
risques
et
les
financent
à
travers
la
collecte
des
cotisations
sociales
(calculées
principalement
sur
les
salaires),
notamment
auprès
des
entreprises,
et
redistribuent
des
prestations
en
numéraires
ou
en
nature
auprès
des
ayants
droits.
L’individu
cotise
d’une
façon
non
proportionnelle
à
son
risque
:
principe
de
solidarité.
Il
s’agit
d’une
assurance
solidaire
à
la
différence
d’une
assurance
privée.
»
Risques
:
maladie,
maternité,
retraite/vieillesse,
accident
du
travail,
logement,
allocations
familiales
7
(éducation
des
enfants),
allocations
logement,
chômage,
formation
continue,
fond
de
garantie
sociale
(paiement
des
salaires
dans
une
entreprise
ayant
déposé
le
bilan
et
ne
pouvant
plus
payer
les
derniers
salaires
avant
le
dépôt
de
bilan),
veuvage,
…
Ces
organismes
ne
financent
pas
à
100%
ces
risques,
c’est
pourquoi
il
y
a
des
organismes
complémentaires
(mutuelles).
NB
:
en
raison
du
fait
qu’il
s’agisse
d’organismes
paritaires,
l’État
n’a
pas
à
légiférer
en
principe
:
les
2
parties
se
mettent
d’accord.
L’État
n’intervient
que
lorsque
les
2
parties
ne
parviennent
pas
à
s’accorder.
• LES BANQUES :
La
monnaie
:
vraisemblablement,
serait
originaire
des
temples
païens.
Les
offrandes
durables
étaient
en
or.
Le
métal
or
est
devenu
peu
à
peu
un
moyen
de
payer
des
dettes
(à
une
époque
la
monnaie
était
le
sel).
Un
jour,
au
niveau
international,
il
a
été
décidé
que
l’or
était
l’étalon
pour
générer
de
la
monnaie
(ceci
n’est
plus
vrai
depuis
1971
avec
NIXON
aux
US).
7
NB
:
le
premier
qui
a
frappé
la
monnaie
est
CRESUS
(il
y
a
imprimé
sa
tête),
un
prince
qui
amenait
les
marchands
dans
son
hôtel
de
la
monnaie
–
puis
tous
les
États
ont
fait
de
même
-‐
c’est
l’expression
d’un
pouvoir.
Le troc est un échange immédiat, il y a réciprocité immédiate. Il n’a pas de possibilité d’accumuler.
La
monnaie
est
un
moyen
de
paiement.
C’est
aussi
un
moyen
qui
permet
d’avoir
un
crédit,
de
thésauriser
/
accumuler.
Avant
tout
cependant,
elle
donne
de
la
valeur.
Or
la
valeur
est
subjective
(et
fonction
de
la
rareté).
C’est
universel
(même
si
la
monnaie
peut
être
très
différente,
comme
des
coquillages).
A
la
différence
du
troc,
la
monnaie
présente
l’intérêt
d’être
divisible.
NB : elle est de plus en plus dématérialisée (la Suède vient de décider de la suppression des espèces)
NB
:
un
chèque
restaurant
est
un
moyen
de
paiement
limité
dans
le
temps,
c’est
pas
une
monnaie
locale
La
monnaie
est
créée
:
l’État
dispose
de
la
souveraineté
monétaire
et
fabrique
le
papier
ou
la
pièce,
mais
ce
qui
donne
la
valeur,
ce
qui
décide
de
la
quantité
de
monnaie
en
circulation
c’est
une
«
croyance
»
(l’arrêt
du
fétichisme
de
l’or
est
1971
–
n’est
plus
l’étalon)
:
création
d’argent
à
hauteur
de
la
création
de
richesse
par
les
entreprises.
C’est
l’État
qui
garantit
cette
convention,
cette
croyance.
Ce
sont
les
banques
privées
qui
génèrent
de
la
valeur
ajoutée
par
les
prêts
qu’elles
consentent.
Il
n’y
a
pas
de
limite
à
cette
spéculation,
à
cet
8
accroissement
de
valeur,
à
la
différence
de
l’époque
où
c’était
l’or
qui
était
l’étalon,
ou
bien
le
sel.
NB
:
la
banque
va
accepter
de
prêter
parce
qu’elle
a
confiance
dans
le
client,
il
y
aura
alors
un
jeu
d’écriture,
qui
fait
passer
xx
euros
de
la
banque
vers
le
compte
du
client.
C’est
le
début
de
la
partie
double….
La
banque
crée
donc
de
la
monnaie
ex-‐nihilo
!
L’argent
économisé
par
les
uns
et
les
autres
est
prêté
à
des
entreprises.
Une
banque
prête
parce
qu’elle
croit
en
des
idées
:
elle
prête
à
la
hauteur
de
leur
croyance.
En
cas
d’urgence,
les
banques
centrales
éditent
de
l’argent
pour
aider
les
banques
privées.
L’argent
créé
doit
avoir
une
contrepartie
en
valeur.
Il
est
dématérialisé,
mais
il
existe
qqch
derrière
(à
la
différence
du
billet
de
Monopoly
!).
Quelle
est
la
limite
?
Aucune,
les
US
créent
du
PIB,
et
entretiennent
la
croyance
dans
le
système,
qui
perdure
alors….
Evidemment
il
y
a
un
danger
potentiel.
Si
toutes
les
entreprises,
et
les
banques,
doivent
payer
leurs
dettes
tout
de
suite,
le
monde
s’arrête….
Tout
est
dans
la
confiance,
on
n’a
pas
besoin
de
son
argent
tout
de
suite.
NB
:
à
partir
du
moment
où
le
système
repose
sur
la
confiance,
il
peut
y
avoir
des
escrocs
(ex
:
MADOFF
qui
collectait
sans
faire
fructifier
–
révélation
quand
les
clients
ont
eu
besoin
de
leur
argent,
car
il
n’avait
pas
de
quoi
rembourser
les
versements
«
crise
des
subprimes
»)
La
banque
collecte
le
fruit
des
revenus
(salaires,
bénéfices,
…)
et
espère
que
cet
argent
ne
sera
pas
consommé
de
suite
:
cela
lui
permet
de
redistribuer
cet
argent
(sous
forme
de
crédit)
pour
en
créer
de
la
valeur.
On
est
donc
dans
un
système
d’équilibre
théorique.
8
NB
:
seule
une
banque
a
le
droit
de
collecter
et
redistribuer.
La
première
banque
centrale
est
hollandaise,
début
17ème
siècle.
Auparavant,
les
banquiers
étaient
les
orfèvres,
ils
transformaient
l’or
que
les
gens
venaient
leur
confier
pour
ne
pas
se
le
faire
voler.
«
La
monnaie
sert
à
épurer
des
dettes.
C’est
un
moyen
d’échange.
Elle
peut
être
thésaurisée.
Elle
permet
de
donner
de
la
valeur
aux
échanges,
aux
idées,
…
C’est
une
convention
qui
donne
de
la
valeur.
La
monnaie
est
divisible
(un
tableau
n’est
pas
fractionnable,
tandis
qu’un
billet
de
100
euros
est
divisible
en
billets
de
10
euros
!)
»
Une
banque
aime
que
l’argent
circule
car
c’est
le
seul
moyen
de
générer
de
l’argent.
Un
client
qui
ne
fait
qu’épargner
sans
s’endetter
n’est
pas
un
bon
client
pour
la
banque.
A
l’inverse,
un
client
qui
est
riche
mais
qui
est
souvent
à
découvert,
est
un
bon
client,
car
la
banque
lui
facture
des
frais
!
1971
:
Nixon
président
des
USA
a
substitué
à
l’or
le
chiffre
d’affaires
des
entreprises
pour
servir
d’étalon
pour
l’émission
de
la
monnaie.
Les
entreprises
deviennent
alors
génératrices
de
la
monnaie
!
Les
USA
étaient
devenus
les
créanciers
du
monde.
Ils
avaient
accumulé
une
grande
partie
de
l’or
du
monde
de
ce
fait.
L’économie
marche
sur
le
business
que
l’on
va
générer,
c’est-‐à-‐dire
sur
l’endettement.
Ce
n’est
pas
la
monnaie
qui
compte,
c’est
la
dette
et
la
créance.
C’est
l’endettement
qui
permet
de
fluidifier
l’activité.
2
types
de
banques
:
la
banque
de
dépôt
+
la
banque
d’investissement
(d’affaires)
9
-‐ La
banque
de
dépôt
collecte
l’épargne
(la
part
du
revenu
non
consacrée
à
la
consommation)
et
redistribue
les
crédits
(de
l’argent
et
du
temps)
-‐ La
banque
d’affaires
collecte
de
manière
plus
sélective
des
épargnes,
des
fonds,
qu’elle
investit
avec
prise
de
risques
dans
des
entreprises
capitalistiques
en
vue
de
dégager
des
bénéfices
pour
elle
et
ses
clients.
Elle
agit
donc
en
conseil.
Toutes
les
banques
de
dépôt
ont
une
filiale
d’affaires.
En
parallèle,
il
existe
des
banques
purement
d’affaires
(…).
Les
banques
d’affaires
sélectionnent
leurs
clients,
à
la
différence
des
banques
de
dépôt.
9
10
• LA CONCURRENCE :
«
Ce
sont
des
entreprises
qui
proposent
des
biens
et
des
services
identiques
ou
quasi
identiques
à
ceux
d’autres
entreprises,
ou
des
biens
et
services
de
substitution
(ex
:
train
versus
avion).
»
Notion fondamentale mais qui n’apparait pas dans les documents financiers.
10
• LA COMPTABILITE GENERALE :
Destinataires
:
Destinée
au
PDG,
au
directeur
financier,
au
comité
d’entreprise,
au
board,
au
Conseil
d’Administration,
aux
actionnaires
(réunis
lors
de
l’AG
ordinaire
pour
approuver
les
comptes),
à
l’État,
au
registre
du
commerce,
aux
juges,
les
banques,
les
clients
et
les
fournisseurs…
;
si
l’entreprise
est
côtée
en
bourse,
publication
tous
les
3
mois
:
à
l’autorité
des
marchés
financiers,
la
presse,
aux
agences
de
notation,
la
bourse
…
«
Il
s’agit
d’un
historique,
d’une
traçabilité
de
l’ensemble
de
l’activité
réalisée
par
l’entreprise
à
partir
de
flux
financiers,
de
flux
de
créances
et
de
dettes,
de
coûts
et
de
revenus,
dans
le
temps.
Elle
s’intéresse
au
passé
pour
prendre
une
décision
au
présent,
en
envisageant
le
futur.
»
Il
y
a
donc
enregistrement
des
dettes
et
des
créances,
des
coûts
et
des
revenus
et
non
uniquement
des
flux
financiers
(à
la
différence
de
l’individu
lambda).
Sert de radiographie de l’entreprise : tout peut être vu au travers de la comptabilité !
C’est le passé, la trace de ce qui s’est passé.
«
Le
plan
comptable
est
la
nomenclature
(incomplète)
qui
permet
de
structurer
l’historique
de
l’activité
de
l’entreprise.
C’est
une
liste
de
7
catégories
de
comptes
(9
au
total),
qui
fait
l’inventaire
de
tous
les
comptes
associés
entre
eux
pour
traduire
chacune
des
opérations.
»
Comptabilité,
chèques,
inventés
par
les
chinois,
nomenclature
comptable
inventée
par
les
vénitiens.
11
Dans
un
échange,
il
y
a
toujours
une
origine
(ce
qui
permet
d’obtenir
ce
que
l’on
veut)
et
une
destination,
ce
que
l’on
veut,
pour
une
même
valeur.
Si je veux me payer un café, j’ai besoin d’argent. Donc l’argent est bien l’origine de l’échange.
Si
je
fais
un
emprunt,
j’ai
besoin
d’avoir
signé
un
contrat
pour
recevoir
l’argent.
Origine
=
emprunt
(contrat),
destination
=
banque
(argent
sur
le
compte)
DESTINATION
ORIGINE
=
café
=
monnaie
1,1
1,1
Si c’est un commercial qui a payé le café et veut se le faire rembourser, le compte sera le suivant :
DESTINATION
ORIGINE
Café
1,1
Monnaie
1,1
Frais
de
déplacement
1,1
Caisse
1,1
Ex
2
:
achat
à
crédit
d’ordinateurs
auprès
d’un
fournisseur
(NB
:
le
fournisseur
est
celui
auprès
duquel
on
a
une
dette)
11
DESTINATION
ORIGINE
Achat
de
marchandises
1000
Fournisseur
1000
Ex
3
:
vente
de
marchandises
pour
5000,
le
client
paye
de
suite
par
chèque
2000
(NB
:
le
client
est
celui
auprès
duquel
on
a
une
créance)
DESTINATION
ORIGINE
Client
3000
Ventes
5000
Banque
2000
Ex
4
:
création
d’une
société
pour
10000
de
capital,
dont
3000
apportés
en
numéraire
et
un
brevet
valorisé
à
7000
DESTINATION
ORIGINE
Banque
3000
Capital
10000
Brevet
7000
L’opération
est
un
échange
qui
se
décompose
en
2
éléments
fondamentaux
:
une
origine
et
une
destination,
de
même
montant.
C’est
le
principe
de
la
partie
double
(un
débit
et
un
crédit
de
même
valeur).
12
Ce
principe
d’égalité
est
constant
:
il
devra
y
avoir
équilibre
des
comptes.
La
comptabilité
des
banques
est
inverse
de
la
compta
générale
des
entreprises
(car
elle
travaille
avec
l’argent
des
autres,
donc
établit
une
compta
pour
autrui)
:
CREDIT
est
pour
soi
un
acquis,
alors
que
dans
la
compta
entreprise,
c’est
l’inverse.
Pour résumer :
L’argent
est
souvent
appelé
LIQUIDITE
:
quand
on
ouvre
le
robinet,
au
moment
de
payer,
il
s’agit
de
savoir
si
«
l’eau
va
couler
»
!
Un coût n’est pas une dépense : il ne deviendra dépense qu’après avoir été payé.
Partie
double
:
la
base
de
la
comptabilité.
1
opération
est
toujours
décrite
en
2
parties
:
une
opération
est
une
transaction
qui
permet
à
l’origine
d’avoir
une
destination.
Ces
2
éléments
ont
toujours
le
même
montant.
L’outil
permettant
de
décrire
ces
transactions
est
le
plan
comptable.
12
Le
plan
comptable
est
un
document
officiel
qui
rassemble
les
comptes
qui
vont
s’associer
pour
traduire
de
manière
simple
les
différentes
opérations
à
enregistrer.
C’est
l’association
de
différents
comptes
qui
traduit
l’échange.
Le
principe
de
base
est
la
partie
double.
Il
y
a
forcément
équilibre.
Il
y
a
7
classes
(catégories
de
comptes)
qui
intéressent
la
comptabilité
générale.
Les
entreprises
ont
la
liberté
de
créer
autant
de
comptes
qu’elles
le
veulent
en
créant
des
sous
catégories
(1.XXXXX)
:
déclinaison
à
l’infini.
Le
plan
comptable
trouvé
dans
le
commerce
n’est
qu’un
extrait.
Il
s’agit
de
dettes
dont
l’échéance
est
supérieure
à
1
an.
Il
n’y
a
donc
pas
d’argent
«
réel
»
puisque
c’est
une
dette
!
Ce
qui
constitue
le
bien,
c’est
la
contrepartie
du
capital.
Exemples :
Le
capital
social,
fourni
par
les
actionnaires,
est
une
dette
à
l’égard
des
actionnaires
(la
contrepartie
de
ce
qu’ils
ont
fourni
en
capital
se
fera
en
dividendes
qui
leur
seront
reversés
–
si
bénéfice
!).
L’entreprise
n’a
aucune
obligation
de
rendre
le
capital
à
ses
actionnaires
:
l’actionnaire
ne
récupère
son
capital
que
lorsqu’il
vend
ses
parts.
NB
:
l’actionnaire
peut
vendre
ses
parts
beaucoup
plus
chères
que
le
prix
auquel
il
les
a
achetées
au
départ.
Néanmoins,
le
capital
inscrit
dans
le
bilan
ne
sera
pas
13
modifié
(une
part
achetée
à
20
peut
être
vendue
120,
mais
restera
inscrite
à
20
dans
le
bilan).
La
comptabilité
ne
note
pas
les
noms
des
titulaires,
donc
n’inscrit
pas
les
changements
d’actionnaires
(n’inscrit
que
les
volumes
et
ses
variations).
A
la
différence
des
actionnaires,
qui
ne
sont
pas
sûrs
de
récupérer
une
contrepartie
(puisque
cet
argent
a
été
utilisé
pour
investir
etc…
et
que
l’entreprise
n’a
pas
l’obligation
de
rendre
ce
capital),
une
banque
oblige
l’entreprise
à
rembourser
le
prêt
qu’elle
consent
à
une
entreprise.
Souscription
de
capital
:
on
souscrit
à
une
somme
donnée
mais
on
n’a
pas
forcément
l’obligation
de
donner
tout
ce
capital
en
une
fois.
On
donne
une
partie
correspondant
à
la
somme
dont
l’entreprise
a
besoin,
et
l’on
s’engage
à
donner
le
reste
dans
un
délai
fixé.
C’est
un
faux
ami.
En
particulier,
le
sens
ne
peut
pas
être
le
sens
commun
puisqu’il
s’agit
d’une
dette,
donc
ne
représente
pas
d’argent
réel
!
Ce
sont
les
bénéfices
des
années
antérieures
qui
n’ont
pas
encore
été
distribués
aux
actionnaires
:
les
bénéfices
sont
en
effet
répartis
en
dividendes
(distribués)
et
réserves.
Il
s’agit
donc
d’une
dette
à
l’égard
des
actionnaires.
Les
réserves
ne
génèrent
pas
d’intérêt
:
la
rémunération
du
capital
est
le
bénéfice,
donc
le
risque
d’avoir
un
bénéfice
ou
non.
13
NB
:
les
actionnaires
peuvent
par
contre
prêter
de
l’argent
à
l’entreprise
:
compte
courant
d’associé.
Il
s’agit
alors
d’une
véritable
créance,
sur
laquelle
il
y
aura
des
intérêts.
C’est
le
cas
quand
les
actionnaires
ne
veulent
pas
prendre
de
risque
sur
un
projet
par
exemple
:
dans
ce
cas,
ils
récupèreront
les
intérêts
du
prêt.
Pour
que
l’économie
fonctionne,
il
faut
que
l’argent
circule
(soit
réinvesti).
KEYNES
considérait
qu’il
fallait
euthanasier
les
rentiers
!
Actuellement,
1%
de
la
population
mondiale
détient
80%
des
richesses
:
s’ils
n’en
font
rien,
cela
n’apporte
rien
à
l’économie.
16 = emprunts
Somme
d’argent
mise
à
la
disposition
de
l’entreprise,
exclusivement
destinée
à
financer
un
bien
durable
(c’est-‐à-‐dire
un
investissement).
Obtenus
auprès
d’une
banque,
d’un
marché
financier,
ou
de
crowdfunding.
A
la
particularité
de
financer
des
biens
durables.
NB
:
l’argent
emprunté
pour
financer
des
charges
est
un
crédit,
un
découvert,
etc…
Il
doit
être
rendu
dans
un
délai
court.
Dans
le
cas
d’un
emprunt,
le
banquier
sait
qu’il
peut
faire
une
hypothèque
ou
gager
le
bien
durable
et
qu’il
pourra
récupérer
son
argent
même
si
l’entreprise
ne
rembourse
pas
son
prêt.
Ce
n’est
évidemment
pas
possible
quand
l’entreprise
demande
de
l’argent
pour
boucler
son
budget
à
court
terme
(payer
ses
charges
courantes)
!
14
Le
taux
d’emprunt
est
plus
faible
que
le
taux
de
remboursement
d’un
crédit
à
court
terme.
NB
:
plus
la
masse
d’argent
qui
circule
est
importante
et
moins
elle
trouve
preneur,
plus
le
taux
d’emprunt
est
faible.
Ce sont les biens durables (> 500 euros H.T. et qui résiste au temps).
Ex
:
parc
immobilier,
matériel
de
transport,
droits
incorporels
(marque,
brevet,
fonds
de
commerce…),
participations
/
actions
de
sociétés
(dans
la
classe
2
si
elles
sont
durables,
c’est-‐à-‐dire
si
l’on
a
l’intention
de
les
conserver
longtemps)
Bien
durables
amortissables
:
ce
sont
les
biens
qui
vont
perdre
de
façon
définitive
dans
le
temps
leur
valeur
(officiellement,
et
non
par
rapport
à
un
marché).
Chaque
bien
a
une
durée
de
vie
déterminée.
C’est
l’État
qui
détermine
cette
durée
de
vie,
bien
que
dans
certains
cas,
l’entreprise
a
la
capacité
de
fixer
cette
durée
de
vie.
Ex
:
Immobilier
15
à
50
ans,
Matériel
de
transport
4
à
5
ans,
Mobilier
10
ans,
Informatique
2
à
3
ans
(Logiciel
plus
long),
brevet
5
à
15
ans…
De
façon
irréversible,
chaque
année,
on
constate
une
perte
de
la
valeur
du
bien
:
il
y
aura
donc
alimentation
d’un
compte
de
consommation
en
parallèle.
14
NB
:
le
bien
peut
être
amorti
à
condition
d’en
être
propriétaire
(ne
concerne
pas
le
crédit-‐bail)
;
l’amortissement
ne
correspond
pas
à
un
mouvement
d’argent,
mais
il
doit
être
constaté
dans
les
comptes
(c’est
une
charge
et
non
un
chèque
versé
à
quiconque
!)
:
cela
a
donc
un
impact
sur
le
résultat.
Il
correspond
à
l’enregistrement
de
l’usure
et
de
l’obsolescence
(dépassement
de
la
technologie
présente
par
une
nouvelle
plus
performante).
C’est
l’achat
qui
est
amorti,
mais
pas
la
valeur
de
revente
:
le
bien
peut
être
revendu
cher
alors
qu’il
a
été
totalement
amorti.
NB
:
quand
un
bien
durable,
en
fin
de
durée
d’amortissement,
est
rénové
(moteur
changé,
etc…),
l’amortissement
redémarre.
Les
biens
non
amortissables
:
ce
sont
ceux
qui
ne
perdent
pas
de
la
valeur
de
façon
irréversible
et
définitive.
Ex
:
la
marque,
les
actions,
le
fonds
de
commerce,
les
terrains
(hormis
les
carrières,
qui
s’épuisent)…,
c’est-‐à-‐dire
des
biens
dont
la
valeur
fluctue
dans
le
temps.
Pour
constater
la
perte
de
valeur
de
ces
biens,
on
fait
une
PROVISION
:
une
appréciation
intellectuelle
légitime
d’une
baisse
de
valeur.
On
sait
que
cette
baisse
n’est
pas
définitive.
Quand
le
bien
n’existe
plus,
la
provision
disparait.
La
provision
ne
génère
pas
de
flux
financier
:
c’est
un
jeu
d’écritures.
La
provision
ne
sert
qu’à
payer
moins
d’impôts.
15
-‐ Classe
3
:
les
stocks
Ne concerne que le secteur de l’agriculture, du négoce, de l’industrie (et pas du service).
37 La marchandise : elle est achetée et revendue en l’état (négoce).
31 Les matières premières : elles sont destinées à être transformées, donc détruites.
355
Les
produits
finis
:
destinés
à
être
vendus.
Leur
prix
est
défini
à
partir
du
prix
de
revient
(sur
la
base
de
factures
–
addition
de
coûts
/
relève
du
contrôle
de
gestion,
de
la
comptabilité
analytique)
[HORS
PROGRAMME]
Les stocks sont donc destinés à quitter l’entreprise, soit en étant transformés, soit en étant vendus.
Les
comptes
de
stocks
en
comptabilité
générale
ne
sont
mouvementés
qu’une
fois
par
an,
à
la
fin
de
l’année,
au
moment
de
l’INVENTAIRE.
A
cette
occasion,
on
va
comparer
les
stocks
de
départ
avec
les
stocks
de
fin
d’année
(inventoriés).
On
observe
alors
une
variation
de
stocks.
NB
:
en
cours
d’année,
ce
que
l’on
achète
est
classé
dans
les
achats,
le
stock
n’étant
constaté
qu’à
la
fin
de
l’année.
A la fois des comptes de dette et de créance, à court terme : l’échéance est à moins d’un an.
15
Ex
:
les
clients,
les
fournisseurs,
l’État
(pour
les
impôts),
les
actionnaires
(pour
les
dividendes),
les
organismes
sociaux…
Pas de mouvement d’argent, ces comptes constatent des dettes et des créances.
51
Banque
=
compte
courant
de
l’entreprise,
retrace
tous
les
encaissements
et
décaissements
à
partir
de
documents
bancaires
(chèque,
virement,
prélèvement,
carte
bleue,
…)
NB : on n’a pas le droit de payer en espèces au-‐delà de 1000 euros.
NB
:
les
mouvements
d’espèces
sont
traqués
car
des
volumes
anormaux
sont
suspects
et
la
banque
est
dans
l’obligation
de
prévenir
TRACFIN
(si
mouvements
anormaux
:
les
seuils
à
partir
desquels
ces
informations
sont
requises
sont
fixés
à
:
1.000
euros
par
opération
;
2.000
euros
cumulés
par
client
sur
un
mois
calendaire).
50
Titres
de
placements
=
actions
ou
obligations
acquises
à
titre
spéculatif
=
Valeurs
mobilières
de
placement.
Facilement
convertibles
en
liquidités.
16
C’est
un
petit
excédent
de
trésorerie
que
l’entreprise
va
placer
pour
une
courte
période,
et
qui
va
générer
des
intérêts.
Ex : cet excédent de trésorerie est généré par exemple par les acomptes sur les ventes.
Les
charges
d’exploitation,
concernent
l’activité
récurrente
de
l’entreprise.
Ex
:
achats
de
matières,
services
extérieurs
(sous-‐traitants,
EDF,
télécom,
publicité,
loyers…),
charges
de
personnel
(y
compris
charges
sociales),
impôts
et
taxes
(locative,
foncière,
d’apprentissage…),
amortissement
de
l’année
(=
dotation
aux
amortissements),
honoraires,
publicité,
études
diverses….
NB
:
on
retrouve
ces
charges
dans
la
classe
4,
sous
la
forme
de
leur
équivalent
«
dette
»
au
moment
où
ces
charges
ne
sont
pas
encore
payées.
Les
charges
financières
:
intérêts
des
emprunts,
services
bancaires,
commissions
de
mouvements,
abonnements,
virements,
prélèvements…
Cela
correspond
à
la
facturation
du
temps,
temps
qui
a
été
consenti
pour
le
paiement
différé
des
dettes.
NB
:
au
moment
où
l’on
rembourse
un
emprunt,
dans
les
écritures
l’origine
est
la
BANQUE
(classe
5)
et
la
destination
l’EMPRUNT
(classe
1)
+
les
intérêts
de
l’emprunt
(charge
financière
classe
6).
ATTENTION
:
la
valeur
de
la
banque
est
alors
à
hauteur
de
la
somme
emprunt
+
intérêts
pour
avoir
l’équilibre.
DESTINATION ORIGINE
16
Les
charges
exceptionnelles
:
pénalités,
indemnités
de
procès,
PV,
amortissements
non
passés
quand
le
bien
est
vendu
avant
la
fin
de
sa
durée
d’amortissement.
Revenus qui ont pour origine l’activité en propre de l’entreprise : ce sont les fruits de l’activité.
3 catégories :
Les
classes
6
et
7
permettent
de
construire
le
compte
de
résultat.
Chaque
année,
on
remet
les
comptes
à
zéro.
Les
montants
sont
enregistrés
HT,
car
la
TVA
ne
rentre
pas
dans
le
chiffre
d’affaires
(elle
appartient
à
la
classe
4
:
dette
à
court
terme
vis-‐à-‐vis
de
l’État).
NB
:
la
TVA
est
supportée
par
le
17
consommateur
final,
celui
qui
détruit
le
bien.
Elle
n’est
donc
pas
supportée
par
l’entreprise.
NB : la TVA correspond à près de 50% des ressources de l’État.
Le
compte
de
résultat
est
un
document
qui
permet
de
déterminer
si
l’entreprise
est
bénéficiaire
ou
en
perte,
donc
la
performance
de
l’entreprise
sur
une
période
de
12
mois.
• BENEFICE
Produits
–
charges
=
bénéfice
brut
(somme
des
produits
strictement
supérieure
à
la
somme
des
charges)
NB
:
inversement,
perte
quand
la
somme
des
charges
strictement
supérieure
à
la
somme
des
produits
(une
perte
n’est
pas
imposable)
Bénéfice brut – pertes des années antérieures (déduction facultative) = bénéfice brut imposable
L’impôt sur les sociétés est de 33,33% pour les sociétés du CAC 40 et 28% pour les autres.
Bénéfice net à répartir = bénéfice brut imposable – Impôt sur le bénéfice
Le
bénéfice
net
sera
réparti
en
dividendes
et
réserves
(investissements
futurs),
si
les
actionnaires
sont
d’accord
pour
ne
pas
toucher
la
totalité
en
dividendes
(cela
signifie
qu’ils
auront
«
confiance
»).
Décision
prise
lors
de
l’AG
ordinaire
convoquée
dans
les
6
mois
qui
suivent
la
clôture
de
l’exercice
comptable.
17
Il
faut
pouvoir
justifier
que
les
transactions
ont
été
faites
dans
l’intérêt
de
l’entreprise.
Suppose
l’existence
et
la
saisie
des
justificatifs
comptables.
Etapes :
1. Justificatifs
2. Ecriture
du
journal
3. Enregistrement
au
grand
livre
4. Etablissement
de
la
balance
5. Construction
du
compte
de
résultat
6. Construction
du
bilan
Etape 1 : Justificatifs =
-‐ facture,
-‐ contrats,
-‐ documents
bancaires
(relevés
bancaires
doivent
être
conservés
10
ans),
-‐ courriers
d’engagement,
-‐ fiches
de
paie/bulletins
de
salaires
(sans
limite
de
temps)
Le
document
doit
présenter
certaines
mentions
obligatoires
pour
tenir
lieu
de
justificatif.
18
NB
:
un
ticket
de
carte
bleu
n’est
pas
un
justificatif
(juste
une
preuve
que
vous
avez
payé,
mais
on
ne
sait
pas
quoi)
FACTURE : la facture n’est éditée qu’une fois la prestation soldée. Elle doit comporter :
-‐ la
date,
-‐ le
numéro
de
facture
(les
numéros
se
suivent,
donc
cela
permet
de
repérer
des
fausses
factures…),
-‐ le
nom
et
l’adresse
du
client
(celui
qui
paie),
-‐ le
nom
et
l’adresse
du
fournisseur
(qui
émet
la
facture),
-‐ le
numéro
de
RCS
(registre
du
commerce
et
des
sociétés)
(=
K
bis,
siret/siren
qui
représente
le
numéro
RCS
+
d’autres
chiffres
derrière),
-‐ sa
forme
juridique
(SA,
SAS,
SARL,…),
-‐ son
capital
social
(valeur
des
apports
des
actionnaires),
-‐ montant
de
la
transaction,
-‐ prix
HT,
TTC,
taux
TVA
appliquée,
-‐ nature
de
la
transaction
(désignation
des
articles),
-‐ indications
bancaires,
-‐ délai
de
règlement,
-‐ numéro
intracommunautaire
de
TVA.
La
facture
peut
également
mentionner
les
éventuelles
ristournes
accordées
au
client,
ou
l’escompte
pour
paiement
au
comptant.
18
NB
:
une
loi
autorise
aujourd’hui
une
entreprise
à
facturer
des
pénalités
de
retard
dès
lors
que
le
délai
de
règlement
consenti
mutuellement
n’est
pas
respecté.
Pb
:
le
fournisseur
risque
de
perdre
son
client
s’il
lui
facture
trop
vite
ses
pénalités
de
retard
!
Impôt
indolore
qui
rapporte
le
plus
à
l’état
(45
à
50%
des
recettes
de
l’état).
Il
s’agit
d’un
impôt
sur
la
consommation
:
celui
qui
supporte
la
TVA
est
celui
qui
consomme,
c’est-‐à-‐dire
qui
détruit.
L’entreprise
est
assujettie
à
la
TVA
:
elle
a
l’obligation
de
collecter
(donc
facturer)
de
la
TVA
sur
leurs
ventes
è
tenir
une
comptabilité
faisant
ressortir
la
TVA.
L’entreprise
facture
la
TVA.
L’entreprise
a
donc
le
droit
de
déduire
la
TVA
de
ses
ventes
(donc
non
imposable).
De
son
point
de
vue,
la
TVA
est
neutre,
car
collectée
et
rendue
à
l’état
telle
quelle.
Qui
est
assujetti
à
la
TVA
?
«
Toute
personne
physique
ou
morale
qui
effectue
de
façon
indépendante
et
régulière
des
actes
de
commerce
».
Apprécier
la
régularité
:
un
individu
qui
renouvelle
sa
voiture
4
fois
dans
l’année
sera
considéré
comme
un
revendeur
donc
soumis
à
la
TVA.
Le
vide
grenier
est
exonéré
de
TVA
mais
l’individu
qui
vend
des
tableaux
par
exemple
plusieurs
fois
dans
l’année
sera
considéré
comme
revendeur.
La
question
est
de
définir
ce
qu’est
la
régularité
pour
le
FISC,
pour
ce
qui
concerne
l’acte
de
commerce
dont
il
est
question
:
donc
à
vérifier
au
préalable
en
contactant
l’administration
!
Ex
:
à
19
partir
de
quand
les
ventes
sur
le
bon
coin
sont
taxables
?
L’assujetti à la TVA collecte la TVA et doit la déclarer dans sa comptabilité.
Finalement,
on
peut
dire
que
l’entreprise
est
un
collecteur
d’impôt
!
NB
:
c’est
obligatoire
et
gratuit
(sauf
que
l’état
dit
que
le
montant
de
la
TVA
est
resté
sur
le
compte
de
l’entreprise
et
a
pu
être
valorisé…)
Une
entreprise,
lorsqu’elle
fait
des
achats,
va
payer
de
la
TVA
sur
ces
biens
achetés
(consommation)
:
dans
ce
cas,
elle
peut
déduire
la
TVA
payée.
C’est
ainsi
que
l’état
peut
avoir
à
verser
un
crédit
d’impôt,
quand
la
TVA
collectée
est
inférieure
à
la
TVA
payée
à
déduire.
Exemple :
NB : si la somme est négative, il s’agit d’un crédit d’impôt (que l’État peut rembourser à la demande)
Ne
sont
pas
assujettis
à
la
TVA
les
banques,
les
produits
financiers,
les
assurances,
les
exportations,
les
services
publics
non
concurrentiels
(La
Poste,
SNCF,
…),
la
santé
humaine
(actes
médicaux
et
chirurgicaux),
l’Éducation
Nationale
(formation
initiale
uniquement,
qu’elle
soit
publique
ou
privée
–
la
formation
continue
facture
la
TVA),
les
musées
nationaux,
location
de
biens
immobiliers
destinés
aux
particuliers
(à
la
différence
des
locations
de
locaux
commerciaux)…
19
NB
:
la
RATP
facture
10%
de
TVA
car
n’a
pas
le
monopole
du
transport
en
bus
;
EDF
n’a
pas
le
monopole
donc
facture
TVA
;
l’entrée
au
musée
est
exemptée
de
TVA,
mais
la
vente
de
livres
au
sein
du
musée
est
taxée
car
le
musée
n’a
pas
le
monopole
de
la
vente
de
livres,
….
Taux
de
TVA
:
taux
de
droit
commun
(20%
en
France,
supérieur
à
25%
dans
les
pays
scandinaves)
;
autres
taux
:
10%
pour
certains
travaux,
7%
et
5,5%
pour
les
produits
de
première
nécessité
(pâtes,
pain,
eau
minérale
en
bouteille
plastique,
…),
et
2.1%
pour
certains
médicaments,
pour
la
presse,
…
Ces
taux
sont
définis
dans
la
loi
de
finance
annuelle,
et
éventuellement
débattu
à
nouveau
à
l’occasion
du
vote
du
collectif
budgétaire
de
juin.
20
Le comptable est assermenté et ne doit pas changer les dates entrées dans le logiciel comptable.
Client (4) / ventes (7) -‐ Ou achats (6) / fournisseurs (4)
Le
journal
est
le
document
qui
enregistre
chronologiquement
(c’est-‐à-‐dire
dans
l’ordre)
chaque
opération.
Il
s’agit
de
l’écriture
comptable.
Dans
le
journal,
il
est
impossible
de
connaitre
l’état
individuel
de
chacun
des
comptes
(les
mouvements)
et
surtout
le
solde
de
ces
comptes.
20
EXO 1
1. Constitution de la société Puntarenas ; apport d’un capital déposé à la banque 200
21
12. Paiement
d’un
client
par
chèque
10
21
DESTINATION
ORIGINE
DATE
1
CLASSE
5
-‐
BANQUE
200
CLASSE
1
–
CAPITAL
200
DATE
2
CLASSE
2
–
Matériel
informatique
45
CLASSE
5
–
BANQUE
45
DATE
3
CLASSE
6
–
Achat
de
marchandises
80
CLASSE
4
–
FOURNISSEUR
80
DATE
4
CLASSE
5
–
CAISSE
10
CLASSE
5
–
BANQUE
10
DATE
5
CLASSE
6
–
LOYER
7
CLASSE
5
–
BANQUE
7
DATE
6
CLASSE
2
–
DEPÔTT
DE
GARANTIE
versé
2
CLASSE
5
–
BANQUE
2
22
DATE
7
CLASSE
5
–
BANQUE
40
CLASSE
7
–
VENTE
40
DATE
8
CLASSE
6
–
CHARGES
DE
PERSONNEL
15
CLASSE
5
–
BANQUE
15
DATE
9
CLASSE
2
–
MATERIEL
DE
TRANSPORT
24
CLASSE
5
–
BANQUE
8
CLASSE
4
–
FOURNISSEUR
16
DATE
10
CLASSE
5
–
BANQUE
14
CLASSE
4
–
CLIENT
14
CLASSE
7
–
VENTE
28
DATE
11
CLASSE
6
–
ASSURANCE
5
CLASSE
5
-‐
BANQUE
5
DATE
12
CLASSE
5
–
BANQUE
10
CLASSE
5
–
CLIENT
10
22
DATE
13
CLASSE
6
–
CHARGES
HONORAIRES
8
CLASSE
5
–
BANQUE
8
DATE
14
CLASSE
6
–
CHARGES
TIMBRES
1
CLASSE
5
–
BANQUE
1
DATE
15
CLASSE
6
–
CHARGE
EXCEPTIONNELLE
amende
3
CLASSE
5
–
BANQUE
3
DATE
16
CLASSE
5
–
BANQUE
10
CLASSE
1
–
EMPRUNT
10
DATE
17
CLASSE
2
–
TITRES
DE
PARTICIPATION
9
CLASSE
5
–
BANQUE
9
DATE
18
CLASSE
6
–
CHARGES
INTERETS
EMPRUNT
2
CLASSE
5
–
BANQUE
2
23
23
EXO 2
24
Le
grand
livre
consiste
à
reporter
les
opérations
inscrites
dans
le
journal.
Il
rassemble
tous
les
comptes
présentés
sous
la
forme
individuelle
d’un
T.
il
permet
de
déterminer
pour
chacun
des
comptes
un
SOLDE.
VENTES
D
O
CLIENTS
D
O
L’intérêt majeur de construire le grand livre réside dans la détermination du solde.
25
SOLDE
=
différence
entre
les
origines
et
les
destinations.
Il
n’y
a
pas
de
signe
en
comptabilité
(pour
éviter
les
fraudes
et
les
erreurs
à
l’origine
de
la
compta
par
les
vénitiens)
:
le
solde
s’inscrit
de
façon
conventionnelle
du
côté
du
montant
le
plus
faible
car
le
total
de
l’origine
doit
toujours
être
identique
à
celui
de
la
destination.
BANQUE
D
O
1000
2400
3500
300
SOLDE
=
1800
4500
4500
Il y a 2 catégories de comptes : les comptes de classes 1, 4*,7 et les comptes de classes 2, 3, 4*, 5, 6
Comptes
1,4*,7
D
O
î
ì
SOLDE
25
Le
grand
livre
n’est
qu’un
report
:
le
journal
doit
donc
être
juste
au
départ
pour
que
le
grand
livre
soit
juste
!
L’intitulé
des
comptes
doit
être
relativement
précis
pour
être
capable
de
suivre
les
dépenses
:
par
exemple,
ne
pas
faire
un
compte
«
charges
»
car
ne
serait
pas
exploitable,
pas
assez
d’infos
pour
prendre
une
décision
sur
ce
qu’il
faut
faire
à
l’avenir
(diminuer
tel
ou
tel
type
de
charge…)
EXO 1 SUITE
CAPITAL
(1)
D
O
200
S
=
200
200
200
EMPRUNT
(1)
D
O
10
S
=
10
10
10
26
CLIENT
(4)
D
O
14
10
S
=
4
14
14
FOURNISSEUR
(4)
D
O
80
16
S
=
96
96
96
CAISSE
(5)
D
O
10
S
=
10
10
10
BANQUE (5)
27
D
O
200
45
40
10
14
7
10
2
15
8
5
8
9
2
1
3
S
=
159
274
274
LOYER
(6)
D
O
7
S
=
7
7
7
27
ASSURANCES
(6)
D
O
5
S
=
5
5
5
VENTES
(7)
D
O
40
28
S
=
68
68
68
28
C’est la liste de tous les comptes ouverts avec leur solde (donc sans les mouvements).
Une entreprise NE PAIE PAS comptant. Donc, il y a en permanence des dettes et créances (du crédit).
NB
:
Il
n’y
a
que
lorsque
le
client
n’est
pas
connu
que
l’on
demande
un
paiement
au
«
cul
du
camion
»
avec
un
paiement
immédiat
ou
un
chèque
de
banque.
Supposons
une
vente
:
s’il
y
a
vente
à
crédit,
c’est
qu’en
face,
il
y
a
un
client
qui
va
disposer
d’un
délai
pour
payer.
C’est-‐à-‐dire
une
promesse
de
paiement.
Cela
signifie
qu’il
y
a
une
créance.
La vente est donc l’ORIGINE de l’opération. La contrepartie est le client en DESTINATION.
C’est
ainsi
que
l’écriture
va
être
faite
dans
le
journal
à
la
date
du
jour
:
10
000
pour
la
vente
en
origine,
et
10000
pour
le
client
en
destination.
Quelques
jours
plus
tard,
le
client
envoie
un
chèque
de
5
000
:
le
client
est
à
l’ORIGINE
de
cet
envoi,
le
chèque
est
déposé
à
la
banque
qui
devient
la
DESTINATION.
29
A
la
date
du
jour
de
réception
du
chèque,
le
journal
portera
le
client
en
origine
et
la
banque
en
destination,
chacun
pour
un
montant
de
5
000.
Il y aura donc un solde client dans le grand livre de 5000.
Le
compte
de
résultat
est
un
document
synthétique
qui
reprend
les
soldes
des
comptes
des
classes
6
et
7
HT.
A
travers
la
comparaison
entre
le
total
des
produits
et
le
total
des
charges,
on
détermine
si
l’entreprise
a
réalisé
un
bénéfice
ou
une
perte
sur
une
période
de
12
mois.
Il
sert
à
apprécier
la
rentabilité
de
l’entreprise.
En réalité, on se réunit tous les mois ou les 3 mois pour faire le point sur le résultat en cours d’année.
Au début de l’année suivante, les comptes des classes 6 et 7 sont remis à zéro.
Hypothèse
1
:
si
la
somme
des
produits
est
strictement
supérieure
à
la
somme
des
charges,
on
réalise
un
bénéfice
qui
sera
soumis
ensuite
à
l’impôt.
En
revanche,
hypothèse
2
:
si
la
somme
des
charges
est
strictement
supérieure
à
la
somme
des
produits,
l’entreprise
supporte
une
perte.
Cette
perte
est
reportable
sans
limite
de
temps,
donc
déduite
des
bénéfices
à
venir,
pour
le
calcul
de
l’impôt
des
années
futures.
29
On
est
dans
le
monde
de
la
facturation
et
non
dans
le
monde
de
la
trésorerie.
Le
seul
endroit
où
il
y
ait
des
liquidités
est
la
banque.
Partout
ailleurs,
ce
sont
des
informations
:
le
poste
client
est
une
créance,
un
actif,
mais
pas
de
l’argent
!
Je
peux
les
montrer,
les
vendre,
mais
ce
n’est
qu’une
information,
un
INDICATEUR.
NB
:
le
bénéfice
est
un
SOLDE,
donc
il
équilibre
le
Compte
de
résultat
dans
la
colonne
charge
(puisqu’il
signifie
qu’il
y
a
un
excédent
de
produits)
X
X
30
EXO 1 (SUITE)
Les comptes doivent être mis dans l’ordre du plan comptable
30
Il
s’agit
de
la
présentation
de
la
situation
patrimoniale
de
l’entreprise
à
une
date
déterminée.
La
situation
patrimoniale
est
la
différence
entre
les
actifs
et
le
passif.
Les
actifs
sont
les
biens
[le
patrimoine,
ce
que
j’ai]
(donc
y
compris
les
créances)
:
clients,
immeuble,
etc….
le
passif
ce
sont
les
dettes
[ce
que
je
dois]
:
ce
que
l’entreprise
doit,
à
long
terme
et
à
court
terme.
Tout
bien
génère
des
coûts,
donc
tout
actif
génère
des
dettes,
un
passif
(ex
:
un
ordinateur
génère
des
dettes
vis-‐à-‐vis
d’EDF
car
besoin
d’électricité
!)
Le bilan ne présente que des soldes, ceux des comptes 1 à 5.
On incorpore le résultat dans le bilan, toujours du côté passif.
ACTIFS
(2,
3,
4,
5)
BILAN
(date)
PASSIF
(1,
4,
5
possible
si
découvert)
Brut
Amortissements
/
Net
provisions
31
Terrains
Capital
Brevets
Résultat
année
N
Matériel
Réserves
Stocks
Emprunts
Clients
Fournisseurs
Banques
Etat
/
Impôts
à
payer
Découvert
bancaire
X
X
NB
:
l’ordre
des
éléments
a
de
l’importance
!
CRITERES
=
au
passif,
le
critère
de
construction
est
celui
de
l’exigibilité
de
la
dette
/
plus
on
descend
dans
la
liste,
plus
l’échéance
de
la
dette
est
proche
(ainsi,
le
capital
est
celui
que
l’on
ne
rembourse
quasiment
jamais,
alors
que
le
découvert
est
celui
qui
se
trouve
au
plus
bas
de
la
liste
car
exigible
en
priorité)
;
à
l’actif,
c’est
la
disponibilité,
plus
on
descend,
plus
le
compte
est
rapidement
et
facilement
transformable
en
liquidités
(donc
les
biens
durables
sont
en
haut
de
la
liste,
la
banque
et
la
caisse
en
bas).
NB
:
il
faut
toujours
garder
des
disponibilités
pour
payer
les
dettes
ou
dépenses
exigibles…
Pour
payer
les
dettes
à
plus
long
terme,
il
faut
avoir
du
crédit
(mobilisable
pour
payer
à
l’échéance)
Une
perte
s’écrit
entre
crochets
<
>
(on
ne
met
pas
de
valeur
négative
pour
éviter
les
fraudes
qui
consisteraient
à
transformer
un
moins
en
un
plus…)
31
EXO 1 (SUITE)
L’entreprise
est
solvable
car
dispose
de
169
de
liquidités
alors
que
la
dette
exigible
de
suite
est
de
96
(fournisseurs)
EXO 2 (SUITE)
Enoncé
:
32
Le
bilan
de
la
société
TANGO
MAR
se
présente
ainsi
au
31
–
12
–
01
:
ACTIF
PASSIF
Dépôt
de
garantie
80
Capital
250
Matériel
outillage
100
Réserves
75
Stocks
15
Emprunt
20
Clients
60
Fournisseurs
30
Titres
placement
30
TVA
à
payer
5
Banque
75
Caisse
20
380
380
Ecriture
du
grand
livre,
à
partir
de
l’ensemble
des
données
disponible
(y
compris
journal
précédemment
établi)
:
CAPITAL
(1)
D
O
250
S
=
250
250
250
32
RESERVE
(1)
D
O
75
S
=
75
75
75
EMPRUNT
(1)
D
O
5
20
S
=
15
20
20
33
S
=
100
100
100
STOCK
(3)
D
O
15
S
=
15
15
15
CLIENTS
(4)
D
O
60
10
80
S
=
130
140
140
FOURNISSEURS
(4)
D
O
30
35
S
=
65
65
65
33
BANQUE
(5)
D
O
75
5
100
5
10
25
1
4
3
S
=
137
185
185
CAISSE
(5)
D
O
20
S
=
20
34
20
20
VENTES
(7)
D
O
180
S
=
180
180
180
ACHAT
DE
MARCHANDISES
(6)
D
O
35
S
=
35
HONORAIRES
(6)
D
O
5
S
=
5
34
5
5
TELEPHONE
(6)
D
O
3
S
=
3
3
3
SALAIRES
(6)
D
O
25
S
=
25
25
25
35
INTERETS
(6)
D
O
1
S
=
1
1
1
Nécessité d’établir le compte de résultat pour calculer le bénéfice :
35
ACTIF
PASSIF
Dépôt
de
garantie
80
Capital
250
Matériel
outillage
100
Résultat
107
Stocks
15
Réserves
75
Clients
130
Emprunt
15
Titres
placement
30
Fournisseurs
65
Banque
137
Caisse
20
512
512
• ANALYSE FINANCIERE
A
travers
l’étude
des
bilans
et
des
comptes
de
résultat,
l’analyse
financière
consiste
à
envisager
la
solvabilité
ou
l’insolvabilité
de
l’entreprise,
à
analyser
sa
santé
financière,
sa
capacité
à
investir
et
à
distribuer
des
dividendes.
SOLVABILITE = capacité de toute personne physique ou morale à honorer ses dettes à l’échéance.
Critères
:
pour
effectuer
cette
analyse,
on
vérifie
notamment
les
grands
équilibres
financiers.
36
-‐ Calcul
du
fonds
de
roulement
-‐ Calcul
du
besoin
en
fonds
de
roulement,
ou
de
l’excédent
en
fonds
de
roulement
-‐ Vérification
de
la
trésorerie
En
finance,
le
PASSIF
du
bilan
est
appelé
RESSOURCES
:
c’est
un
paradoxe
car
ce
sont
des
dettes….
En
réalité,
ce
sont
des
ressources
car
il
s’agit
d’argent
que
l’entreprise
pourra
utiliser
pour
fonctionner
(il
s’agit
d’argent
qui
a
été
apporté
à
l’entreprise,
soit
sous
forme
de
capital
ou
d’emprunts,
etc…)
et
c’est
aussi
du
temps
BILAN
ACTIF
PASSIF
=
RESSOURCES
BIENS
DURABLES
CAPITAUX
PERMANENTS
Fonds
de
roulement
Fonds
de
roulement
Cet
excédent
de
ressources
à
long
terme
permet
à
l’entreprise
de
financer
tout
ou
partie
de
ses
besoins,
de
ses
dettes
à
court
terme.
36
Le
besoin
en
fonds
de
roulement
est
l’hypothèse
que
l’actif
circulant
est
plus
grand
que
les
dettes
à
court
terme
Le
stock
n’est
pas
positif
du
point
de
vue
financier
:
Les
entreprises
qui
vendent
sur
internet
n’ont
pas
de
stocks,
ce
qui
permet
de
réduire
leur
BFR.
Idem,
les
grandes
surfaces
n’ont
pas
de
stocks
!
Les
clients
:
idem,
tant
que
le
client
n’a
pas
payé,
il
coûte
à
l’entreprise
car
pendant
ce
temps-‐là,
elle
doit
payer
ses
charges
(notamment
de
personnel
!).
BILAN
ACTIF
PASSIF
=
RESSOURCES
BIENS
DURABLES
CAPITAUX
PERMANENTS
37
Fonds
de
roulement
DETTE
COURT
TERME
ACTIF
CIRCULANT
BFR
TRESORERIE
Les capitaux permanents sont toutes les dettes à long terme de l’entreprise : non exigible de suite.
1/
il
y
a
un
besoin
:
Besoin
en
fonds
de
roulement
(BFR)
quand
l’actif
circulant
est
supérieur
aux
dettes
à
court
terme
;
37
2/
les
dettes
à
court
terme
sont
strictement
supérieures
à
l’actif
circulant
:
excédent
en
fonds
de
roulement
(EFR).
Exemple
d’entreprise
avec
EFR
:
la
grande
distribution
(pas
de
stocks,
pas
de
client
au
sens
financier
–
en
revanche
a
des
fournisseurs
qu’elle
paie
tard)
;
la
banque
de
dépôt.
ATTENTION
:
Une
entreprise
en
B
to
B
qui
a
un
EFR
parce
qu’elle
n’a
pas
d’actif
circulant,
c’est-‐à-‐dire
notamment
pas
de
créances
«
client
»,
court
le
risque
de
faillite
car
si
elle
n’a
plus
de
clients
au
sens
commercial,
elle
ne
vend
plus
rien
!!!
L’EFR
n’est
donc
pas
forcément
signe
de
bonne
santé.
Tout
doit
s’autoréguler
au
niveau
des
actifs
circulants
et
des
dettes
court
terme
:
normalement,
il
ne
faut
pas
faire
appel
aux
capitaux
permanents
(demande
d’accroissement
de
capital)
ni
aux
biens
durables
(ventes
de
ces
biens)
pour
faire
face
aux
besoins.
EXO 3
ACTIFS
(2,
3,
4,
5)
BILAN
(année
N)
PASSIF
(1,
4)
Brut
Amortissements
Net
/
provisions
38
Bâtiments
2
625
000
1
837
500
787
500
Capital
2
720
600
Matériel
outillage
1
259
100
1
141
350
117
750
Perte
<84
700>
Matériel
de
transport
384
000
91
000
293
000
Dettes
orga
sociaux
487
750
Stocks
MP
1
500
000
1
500
000
Fournisseurs
3
104
000
Stocks
PF
2
639
200
2
639
200
Clients
1
430
650
1
430
650
Concours
bancaire*
757
150
État
(credit
de
TVA)
37
400
37
400
Banque
172
050
172
050
Caisse
7
250
7
250
6
984
800
6
984
800
Année N+1
Pour faire le bilan de l’année N+1, il faut commencer par le compte de résultat de l’année N+1
38
BENEFICE
168
450
3
192
800
3
192
800
Lors de l’inventaire, l’entreprise en fin d’année établit la différence entre stock initial et stock final.
Si
SF
>
SI,
il
reste
du
stock,
donc
il
faut
le
retrancher
des
achats,
car
ce
sont
des
stocks
non
consommés.
SI = 1 500 000 et SF = 850 000, donc Δstocks = + 650 000
SI = 2 639 200 et SF = 1 100 000, donc production stockée = -‐ 1 539 200
Pour le bilan, il faut calculer l’impôt sur les sociétés (IS) pour établir le bénéfice net à reporter :
Pour payer moins d’impôt, on peut retrancher les pertes des années antérieures :
Bénéfice brut imposable = bénéfice brut (N+1) – perte (N) = 168 450 – 84 700 = 83 750
IS = bénéficie brut imposable x 25% = 83 750 x 25% = 20 938 (arrondi à l’€ supérieur)
Il
est
spécifié
que
le
résultat
N+1
est
affecté
en
totalité
dans
les
réserves
:
c’est-‐à-‐dire
pas
de
distribution
de
dividendes.
39
Options à étudier pour améliorer la situation de l’entreprise (qui a un découvert bancaire) :
40
forme
de
biens
durables,
de
capitaux…)
-‐ Mobiliser
des
créances
:
c’est-‐à-‐dire
vendre
les
créances
à
la
banque.
On
peut
vendre
des
«
fragments
»
de
contrats
à
la
banque
:
cela
revient
à
dire
à
la
banque
:
«
regardez,
je
vais
obtenir
XXX
euros
mentionnés
sur
le
contrat,
si
vous
avez
confiance
dans
le
fait
que
je
vais
bien
être
payé,
avancez-‐moi
la
trésorerie
de
suite
».
Disponibilités :
Total disponibilités -‐ Dettes CT = besoin net = -‐ 1 547 680
40
-‐ Augmentation
du
capital
(capital
risque,
nouveaux
actionnaires,
anciens
actionnaires,
…)
NON
-‐ Licenciements
NON
-‐ Réduction
d’achat
de
marchandises
NON
-‐ Demande
de
rallongement
de
délais
aux
fournisseurs
OUI
-‐ Anticipation
des
règlements
OUI
(mais
risqué
car
le
client
va
commencer
à
avoir
des
doutes
sur
la
fiabilité
du
fournisseur,
et
il
risque
de
se
tourner
à
l’avenir
vers
d’autres
fournisseurs…)
-‐ Convertir
le
découvert
en
emprunt
OUI
-‐ Cession
de
biens
durables
NON
-‐ Cession
de
l’entreprise
(aux
salariés,
à
des
actionnaires,
…)
NON,
car
extrême
!
-‐ Mobilisation
des
créances
clients
OUI
Cela reviendrait à :
Besoin net – (vente des créances + conversion du découvert en emprunt)
Même
si
en
réalité
le
découvert
est
juste
transformé,
il
ne
disparait
pas
vraiment
:
d’exigible
à
court
terme,
il
devient
exigible
à
long
terme…Mais
permet
à
l’entreprise
de
poursuivre
ses
paiements
en
relative
aisance
et
donc
d’éviter
la
cessation
des
paiements.
1 547 680 – 1 342 700 = 204 980, ce qui n’est donc pas suffisant puisqu’il reste un besoin net
1
547
680
–
(1
342
700
+
524
300)
:
en
réalité,
il
n’y
a
pas
besoin
de
convertir
la
totalité
du
41
découvert,
d’autant
que
le
banquier
sera
satisfait
de
garder
une
partie
exigible
à
court
terme
è
une
partie
seulement
du
découvert
sera
convertie
en
emprunt
=
300
000
L’intérêt
vient
d’une
part
du
fait
qu’un
découvert
est
remboursé
avec
un
taux
de
15
à
20%,
alors
que
l’emprunt
sera
négocié
avec
un
taux
d’intérêt
beaucoup
plus
faible
et
d’autre
part
étale
la
dette.
Parmi
toutes
les
propositions,
on
suggère
d’en
retenir
2
:
la
société
doit
à
court
terme
1
547
680,
compte
tenu
de
ce
dont
elle
disposait
en
trésorerie.
Pour
honorer
les
dettes,
la
première
hypothèse
va
consister
à
mobiliser
les
créances,
c’est-‐à-‐dire
à
céder
des
créances,
à
concurrence
de
1
342
700.
Le
nouveau
solde
des
dettes
CT
devient
204
980.
La
société
est
encore
dans
le
rouge.
La
seconde
suggestion
est
de
convertir,
à
concurrence
de
300
000
(pour
avoir
un
peu
de
trésorerie)
le
concours
bancaire
en
emprunt,
ce
qui
suppose
un
étalement
dans
le
temps
du
remboursement
et
un
taux
d’intérêt
plus
faible.
Dans
les
2
suggestions,
l’accord
du
banquier
est
indispensable.
Cela
suppose
donc
qu’il
ait
toujours
confiance
dans
l’entreprise.
NB
:
une
entreprise
a
toujours
plusieurs
banques
pour
ne
pas
avoir
de
risque
si
elle
se
fâche
avec
une
banque.
41
Il
existe
3
types
de
mobilisation
des
créances
:
(1)
l’escompte
de
la
lettre
de
change,
(2)
l’affacturage,
(3)
le
recours
à
la
loi
Dailly.
La
mobilisation
consiste
à
vendre
par
anticipation
des
créances
à
court
terme
auprès
des
établissements
financiers.
Cette
opération
suppose
une
rémunération
pour
le
banquier,
donc
un
taux
d’intérêt.
Ce
taux
se
situe
entre
l’emprunt
et
le
découvert
(6
à
10%).
Au
moyen
âge,
dans
les
foires,
pour
éviter
de
transporter
de
l’argent
sur
eux,
les
gens
avaient
inventé
des
chèques
à
échéance
:
le
«
tireur
»
était
celui
qui
demandait
l’argent,
le
«
tiré
»
était
celui
qui
signait.
Cette
reconnaissance
de
dettes
pouvait
servir
à
prouver
à
un
tiers
qu’il
était
solvable
et
elle
était
transmise
:
d’où
le
titre
de
lettre
de
change.
A
l’échéance,
le
tireur
qui
a
récupéré
la
lettre
de
change
vient
voir
le
tiré
pour
récupérer
l’argent.
Si
le
tiré
ne
peut
pas
payer,
le
tireur
final
va
remonter
la
chaine
des
personnes
qui
se
sont
échangé
la
lettre
de
change.
Avant
l’échéance,
si
le
tireur
a
besoin
d’argent,
il
va
aller
voir
un
banquier,
lui
vendre
la
lettre
de
change
(l’escompter),
avec
déduction
de
frais.
A
l’échéance,
le
banquier
ira
voir
le
tiré
et
récupérer
la
somme
totale.
Problème
:
il
faut
avoir
la
qualité
de
commerçant
pour
utiliser
ces
lettres.
C’est
alors
qu’a
été
créé
l’affacturage
:
on
vend
des
factures
aux
banquiers
(pour
obtenir
des
trésoreries).
Problème
:
pour
émettre
une
facture,
il
faut
que
la
prestation
soit
terminée.
Or
pour
terminer
la
prestation,
on
peut
avoir
besoin
d’argent
(exemple
d’un
entrepreneur
qui
a
besoin
d’argent
pour
acheter
les
matériaux
etc…).
C’est
alors
qu’a
été
créée
la
loi
Dailly
(années
80)
:
possibilité
de
vente
de
parties
de
contrats.
42
Même
raisonnement
que
pour
l’affacturage
ou
l’escompte.
FDR
(N+1)
=
capitaux
permanents
–
immobilisations
nettes
=
(2
720
600
+
55
836)
–
(737
500
+
45
400
+
248
000)
=
1
745
536
BFR = actifs circulant – dettes CT = (850 000 + 1 100 000 + 1 342 700) – 1 752 284 = 1 540 416
42
À
partir
de
la
comptabilité
générale,
l’entreprise
peut
se
livrer
à
une
étude
particulière
de
sa
gestion.
Elle
va
évaluer
des
coûts,
c’est-‐à-‐dire
qu’elle
va
regrouper
des
prix
en
les
additionnant
pour
obtenir
des
informations
chiffrées
pour
chaque
étape
du
protocole
de
fabrication
et
distribution
de
ses
produits.
Elle
peut
ainsi
définir
des
gammes
de
produits
en
connaissant
le
coût
de
revient
ou
prix
de
revient
à
chaque
étape
de
la
vie
des
produits.
Cette
branche
de
la
gestion
qui
lui
permet
de
fixer
le
prix
de
vente
(PV
=
CR
+
Marge)
et
de
maîtriser
ses
coûts
s’appelle
la
comptabilité
analytique
et
permet
d’accéder
au
contrôle
de
gestion.
Définition
d’un
coût
:
il
s’agit
d’une
consommation,
un
bien
ou
un
service
qui
se
détruit
instantanément
ou
sur
une
période
≤
1
an.
En
comptabilité
générale,
cette
consommation
se
nomme
une
charge
et
est
enregistrée,
classée
en
classe
6
dans
le
PCG.
La
charge
est
considérée
selon
sa
nature.
Donc
un
coût
=
plusieurs
charges
ou
consommations.
43
La
comptabilité
analytique
se
différencie
de
la
comptabilité
générale
selon
ses
propres
critères
d’appréciation
des
charges.
1)
La
distinction
charge
directe
et
indirecte
permet
de
déterminer
les
différents
coûts
à
chaque
stade
du
développement
du
produit
ou
des
branches
de
produits
pour
aboutir
au
calcul
du
prix
de
revient.
Charge
directe
:
charge
qui
concerne
exclusivement
un
produit
ou
une
gamme
de
produit
43
La
distinction
entre
les
deux
types
de
charge
s’effectue
spécifiquement
pour
chaque
activité.
En
général
il
convient
d’établir
le
protocole,
c’est-‐à-‐dire
une
sorte
d’organigramme
qui
trace
chronologiquement
les
différentes
étapes
de
la
vie
d’un
produit.
Les
charges
indirectes
sont
classées
dans
un
tableau
qui,
à
partir
de
critères
de
clés
de
répartition
(section
auxiliaires
et
sections
principales)
présente
la
ventilation
des
charges
indirectes
dans
les
sections
principales
en
fonction
d’unité
d’œuvre
(critère
subjectif
qui
permet
de
caractériser
au
mieux
une
section).
Calculer
les
coûts
consiste
à
additionner
les
charges
directes
+
les
charges
indirectes
issues
du
tableau
de
répartition
des
charges
indirectes.
Coût
de
production
=
coût
d’achat
+
charges
directes
de
production
+
charges
indirectes
de
production
44
Coût
de
distribution
=
charges
directes
de
distribution
+
charges
indirectes
de
distribution
2)
la
distinction
charges
fixes
et
charges
variables
se
fait
toujours
à
partir
des
charges
par
nature
issues
de
la
comptabilité
générale.
Charges
fixes
:
ce
sont
celles
qui
sont
indépendantes
du
rythme
de
la
production
ou
du
chiffre
d’affaires.
Exemple
le
loyer,
les
salaires
réguliers,
les
amortissements…
Charges
variables
:
ce
sont
celles
qui
sont
proportionnelles
au
rythme
de
la
production
ou
du
chiffre
d’affaires.
Exemple
la
matière
première,
l’énergie,
les
charges
de
transport,
les
intérimaires…
La combinaison de ces charges permet de déterminer le seuil de rentabilité.
C’est
le
chiffre
d’affaires
minimum
à
réaliser
ou
le
nombre
minimum
de
produits
à
vendre
pour
couvrir
l’ensemble
des
charges
fixes
et
variables.
44
N = nombre de produits à vendre pour atteindre le seuil de rentabilité
45
45