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CREATION D’UNE UNITE DE PRODUCTION DE MIEL ET DE CIRE DANS LA


LOCALITE DE VIRUNGA (RWANDA).

Thesis · December 2020


DOI: 10.13140/RG.2.2.28499.81447

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1 author:

Nyabinwa Pascal
Rwanda Agriculture and Animal Resources Development Board
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REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple –Un But– Une Foi

MINISTERE DE L’EDUCATION

Ecole des Hautes Etudes de Gestion (HEG)


ETABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AGREE
MEN/des/N°004254 du 24 Septembre 1996
BP: 12698 DAKAR; Tél.: +221 33 8822 51

PROJET DE CREATION D’UNE UNITE DE PRODUCTION DE


MIEL ET DE CIRE DANS LA LOCALITE DE VIRUNGA
(RWANDA).

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES DE MASTER II EN GESTION DE PROJETS

Présenté et soutenu par: Directeur de Mémoire:

M. Pascal NYABINWA M. Mamadou Moustapha DIENG

Professeur à l’ Ecole des HEG.

ANNEE ACADEMIQUE: 2008 - 2009


AVANT- PROPOS

A l’interface de l’enseignement théorique, il y a l’enseignement pratique visant la mise en


pratique du premier. En effet, à l’issue de ces deux sortes d’enseignements, la formation est
sanctionnée par un diplôme équivalent au niveau de formation suivi. Ce diplôme est souvent
déterminé par la présentation d’une étude sous forme de mémoire. Ainsi, ce mémoire est
présenté pour coiffer la formation du niveau Master II en gestion de projets; permettant ainsi
d’obtenir le diplôme équivalent à l’Ecole des Hautes Etudes de Gestion (HEG).

Aujourd’hui l’école assure la formation en Premier, Deuxième, Troisième cycle dans les
domaines suivants

 Finances;
 Gestion des projets;
 Audit et contrôle de gestion;
 Comptabilité gestion;
 Banque Assurance;
 Marketing et Commerce International.
La présente étude qui est la mise en exergue des théories apprises au cours de la formation
permettant ainsi de tester nos acquis; contribuera à l’amélioration de l’apiculture au Rwanda.

DEDICACES

Je dédie ce travail:

A Dieu Tout Pouissant, le Détenteur de tout savoir;


i
A mes parents, Papa Joseph BIGARAGARA et MamanLaurence MUKANKUSI; pour tous
les sacrifices consentis pour mon éducation;

A mes petits frères et à mes sœurs: puisse ce travail, vous servir d’exemple et vous encourager
à aller plus loin;

A tous mes neveux et nièces, vous êtes mes enfants et je vous aime tous;

A ma grand-mère maternelle KAMUREHE, chaque jour je pense à toi. Que Dieu te protège;

A mes grandes sœurs et ses maris: Vous m’avez encouragé et soutenus; ce travail est aussi le
vôtre. Soyez heureux et puisse Dieu bénir vos foyers;

A tous mes oncles, merci pour tout. Que Dieu bénisse vos foyers;

A toutes mes tantes, merci pour votre affection;

A ma cousine Olive MUTETELI, votre admiration et votre prière pour la grande cousine que
vous soyez en moi m’a toujours touché. Sois rassurée de ma profonde reconnaissance;

Aux familles amies du sénégal et du Rwanda;

A tous les membres de l’ACRS,AERS,AEVR;

A ma chère patrie le Rwanda, pays des milles collines et berceau de mes ancêtres, merci de
m’avoir donné l’opportunité de poursuivre mes études au Sénégal;

Au Sénégal, la Teranga, merci pour ton accueil chaleureux et les merveilleuses années
passées. « Boki Sénégal yepp DIEUREDIEUF »;
A tous ceux que je ne saurais citer, mais que je porte dans mon cœur.

REMERCIEMENTS

Nous tenons à exprimer notre immense gratitude à l’endroit de tous ceux qui ont œuvré de
près ou de loin à l’accomplissement de ce travail:

Au gouvernement Rwandais, pour avoir permis de réaliser mon rêve;

A Monsieur Mamadou SARR, Directeur de l’Ecole de HEG;


ii
A notre encadreur, Monsieur Mamadou Moustapha DIENG, pour sa disponibilité et son
apport dans l’élaboration de ce mémoire;

Tous les enseignants de l’école des HEG;

Tous les membres de jury;

Tous ceux que je n’ai pas cités et qui de près ou de loin nous ont soutenus et contribués à
rendre agréable notre passage au Sénégal.

LISTE DES ABREVIATIONS

ARDI: Association Rwandaise pour la Promotion du Développement Intégré

CAPMER: Centre d’Appui aux Petites et Moyennes Entreprises au Rwanda

Frw: Franc Rwandais

Ha: Hectare

Km²: Kilometre carré

PIB: Produit Intérieur Brut

iii
PRODEV: Projet de développement

SUARL: Sociète Unipersonnelle A Responsabilité Limitée

U.K: Unite of Kingdom

USA: Unite State of America (Etats unies d’Amerique)

iv
FICHE SYNOPTIQUE

Titre du projet: Projet de création d’une unité de production de miel et de cire

Localisation: Localité de VIRUNGA au Rwanda

Objectifs: Contribuer à la sécurité alimentaire de la population

Composantes du projet: Le projet porte sur la production et la distribution de miel et de cire

Promoteur: Docteur Pascal NYABINWA

Contact: Dr Pascal NYABINWA, BYUMBA, e-mail: nyabpas@yahoo.fr

Tél: +250788642733/+250783474801

Coût du projet: 4 188 818 Frws

Schémas de financement:

 Apport de promoteur: 1 256 645 Frws

 Emprunt : 2 932 172 Frws

 Durée: 5 ans

 Taux : 9%

 Montant des investissements: 2 215 080 Frws

 Montant des BFR : 1 973 738 Frws

Rentabilité:

- Financière : Les indicateurs financiers présentent une rentabilité du projet


avec un TRI de 50%, IP de 6,015 et un délai de récupération de 1 an et 11
mois.

- Socio-économique : le projet créera 5 emplois.

Avantages sollicités: Financement du projet par le Fonds du Ministère de l’Agriculture et de


l’Elevage à travers les projets: ARDI, CAPMER.

Date de démarrage: Dès l’acquisition du financement

NB: 1 FRW équivaut à environ 0,8 FCFA.

v
LISTE DES FIGURES

Figure 1: Carte du Rwanda....................................................................................................... 14

Figure 2: Circuit de commercialisation du miel sur le marché local........................................ 25

Figure 3: Circuit de commercialisation du miel sur marché d’exportation .............................. 26

Figure 4: Traitement de miel des ruches modernes .................................................................. 31

Figure 5: Schèma organisationnel du projet ............................................................................. 33

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I: Importations du miel en 2006 par le UK................................................................. 17

Tableau II: Estimation du volume de la demande ................................................................ 18

Tableau III: Prix de vente pratiqués par les unités du miel emballé ........................................ 19

Tableau IV: Prix des produits substituables ......................................................................... 20

Tableau V: Chronogramme des activités ................................................................................. 35

Tableau VI: Planning d’évaluation du projet ........................................................................... 35

Tableau VII: Frais d’établissement .......................................................................................... 37

Tableau VIII: Coût du matériel d’exploitation ......................................................................... 37

Tableau IX: Coût du matériel et mobilier de bureau ................................................................ 38

Tableau X: Résume des investissements .................................................................................. 38

Tableau XI: Dépenses des investissements .............................................................................. 39

Tableau XII: Investissements et renouvellements .................................................................... 44

Tableau XIII: Dépenses du projet ............................................................................................ 45

Tableau XIV: Estimation du BFR ............................................................................................ 46

Tableau XV: Recettes d’exploitations...................................................................................... 48

Tableau XVI: Amortissement .................................................................................................. 50

Tableau XVII : Les flux du projet ............................................................................................ 51


vi
Tableau XVIII: Tableau du coût du projet et ressources des fonds ......................................... 52

Tableau XIX:Tableau de remboursement ................................................................................ 52

Tableau XX: Compte de résultat prévisionnel ......................................................................... 53

Tableau XXI: Etude économique ............................................................................................. 59

Tableau XXII: Actualisation des salaires ................................................................................. 59

vii
SOMMAIRE

Introduction .............................................................................................................................. 1

PREMIERE PARTIE …………CADRE THEORIQUE , CADRE


METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION GENERALE DU PROJET...................... 3

CHAPITRE I: CADRE THEORIQUE .................................................................................. 4

CHAPITRE II. Cadre methodologique .................................................................................. 9

CHAPITREIII : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ET DU PROMOTEUR . 10

DEUXIEME PARTIE: ETUDE DE MARCHE, FINANCIERE ET ECONOMIQUE16

CHAPITRE I. ETUDE DE MARCHE ................................................................................. 17

CHAPITRE II: ANALYSE FINANCIERE ......................................................................... 36

CHAPITRE III: ETUDE ECONOMIQUE ET SOCIALE ................................................ 58

CONCLUSION ....................................................................................................................... 63

viii
Introduction

L’élevage est une activité importante dans l’économie des pays d’Afrique. Pour beaucoup de
pays africains, il représente l’une des plus importantes sources d’emplois et de revenus
(LY,2001).

Au Rwanda, le secteur agricole y compris l’élevage et la pêche constituent, un maillon


essentiel de l’économie à travers la promotion des exportations, la création d’emplois et la
satisfaction des besoins alimentaires des populations rurales et urbaines. En effet, le sous
secteur de l’élevage contribue à hauteur de 8% du PIB (Produit Intérieur Brut). Toutefois, le
développement de ce sous secteur connaît un frein majeur qui est la pression démographique.
En effet, sur une superficie totale de 26 340 km², la population rwandaise s’élève à environ 9
millions d’habitants soit une densité de 350 habitants/km² (INSR, 2008).

Néanmoins, le Rwanda est un pays à vocation apicole. Le pays est riche en biotopes (forêts
naturelles, boisements, plantes cultivées) favorables au développement de l’apiculture.
Malheureusement, ce potentiel de production du miel n’est pas suffisamment exploité et
l’offre nationale reste insuffisante (NYILIMANA, 1997).
La satisfaction de la demande demeure ainsi tributaire des importations de miel. Ainsi, les
importations de miel d’après «l’Etude de diagnostic rapide de la filière miel» réalisée par
PRODEV CONSULT SARL pour le compte du CAPMER(Centre d’Appui aux Petites et
Moyennes Entreprises au Rwanda) en Juillet 2005, les importations du miel brut à traiter
peuvent être estimées à 45 tonnes et celles du miel conditionné à 10 tonnes par an
(CAPMER, 2002).

Conscient de l’enjeu du problème, l’Etat Rwandais à travers l’ARDI (Association Rwandaise


pour la Promotion du Développement Intégré) propose de stratégies de développement de la
filière apicole. Ces stratégies doivent aboutir à terme à rendre le miel accessible aux
consommateurs à des prix raisonnables et à supprimer la facture des importations du miel.

1
Ainsi, la contrainte majeure de cette politique est le niveau bas de technicité des apiculteurs
rwandais et de la faible productivité des ruches traditionnelles à rayons fixes (9 kg de
miel/ruche/an) qui sont de loin les plus nombreuses par rapport à la productivité des ruches
modernes (de type Langstroth) à cadre mobile qui donnent 40 kg de miel/ruche/an.
Ainsi, il est important que nous apportons notre pierre à l’édifice. Pour contribuer au
développement de la filière apicole du Rwanda d’une part, initier le système de valorisation
de miel et de ses produits derivés , et d’autre part réduire le chômage, lutter contre la pauvreté
et l’insécurité alimentaire dans la localité de VIRUNGA en particulier et à l’échelle du pays
en général,

C’est pourquoi nous avons choisi d’orienter nos travaux de mémoire vers l’étude d’un projet
qui s’intitule «Projet de création d’une unite de production de miel et de cire dans la
localité de VIRUNGA au Rwanda», afin de contribuer à l’autosuffisance alimentaire qui est
un défi qui s’est posé dans les pays comme le nôtre.

L’objectif général de notre travail est de contribuer à augmenter la production apicole en


proposant un projet de création d’une unité de production de miel et de cire.

De façon spécifique, il s’agit de:

 Proposer un plan de mise en œuvre, celle-ci est déterminant pour l’acceptabilité du


projet.

 Evaluer les aspects socio-économiques, techniques et financiers du projet

Ce travail se présente en deux parties:

Pour la première partie : Chapitre 1 concerne un cadre théorique, chapitre 2 cadres


méthodologiques et chapitre 3 présentations générales du projet. Pour la deuxième partie :
chapitre 1 étude commerciale, chapitre 2 études financière et chapitre 3 études économiques.

2
PREMIERE PARTIE

CADRE THEORIQUE , CADRE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION


GENERALE DU PROJET.

3
CHAPITRE I: CADRE THEORIQUE

Dans ce chapitre, nous parlerons respectivement de la problématique de la filière apicole, les


objectifs et les intérêts de la recherche, l’analyse conceptuelle d’une part et la méthodologie
d’investigation et les difficultés rencontrées pour mener ce travail d’autre part.

I.1. CADRE THEORIQUE

I.1.1. Problèmatique et justification du projet

Le Rwanda possède une diversité de biotopes favorables au développement de l’apiculture


constitué de forêts naturelles, des reboisements, des cultures industrielles et vivrières et de la
végétation de post récolte (jachère). Cette flore mellifère riche et variée est susceptible d’être
exploitée pour la production de miel abondante et de bonne qualité. Le pays est doté, sur tout
son territoire, d’un climat propice à la promotion de l’élevage des abeilles.

Deux systèmes d’apiculture sont rencontrés actuellement, à savoir: l’apiculture traditionnelle


et l’apiculture moderne. Le métier d’apiculteur est pratiqué par des apiculteurs individuels et
les groupements d’apiculteurs. Les groupements d’apiculteurs se retrouvent presque
exclusivement chez ceux qui pratiquent l’apiculture moderne. Les produits de la ruche
exploités sont le miel principalement, et la cire à petite échelle.

La production nationale de miel est estimée à 748 tonnes en 2000, 760 tonnes en 2001, à 819
tonnes en 2002 et à 982 en 2003 (AKAYEZU, 2008). Cette production est réalisée par les
apiculteurs en groupements ou individuels.

Le miel injecté dans le circuit de commercialisation peut être estimé à 55 % de la production


nationale estimée à 982 tonnes en 2003 soit 540 tonnes.

Malheureusement, ce potentiel de production du miel n’est pas suffisamment exploité et


l’offre nationale reste insuffisante (NYILIMANA, 1997). La satisfaction de la demande
demeure ainsi tributaire des importations de miel.
En plus, la filière apicole est confrontée à d’importantes contraintes, notamment les difficultés
d’ approvisionnement; une qualité des produits à renforcer et à améliorer (bonne pratiques
d’hygiène, emballage, étiquetage); des équipements et techniques de transformations simple,
une manque de formation professionnelle, des débouchés locaux limités, l’absence d’une
véritable politique de la filière apicole et le manque d’une reglementation adaptée.

4
Dans un tel contexte, il conviendrait tout d’abord de penser à minimiser les contraintes ci-haut
citées et de promouvoir ensuite l’accroissement de la filière apicole. Ainsi, le projet de
création d’une unite de production de miel et de cire représente la première voie d’approche
pour accroître la production locale de miel et de cire et pour améliorer l’apiculture en général.

I.1.2. Objectifs de l’étude

I.1.2.1. Objectif général


Etudier les conditions de faisabilité d’une unité de production de miel et de cire.

I.1.2.2. Objectifs specifiques

Les objectifs spécifiques du projet sont:

 Identifier l’équipement nécessaire pour une unité de production de miel et de cire;

 Montrer la rentabilité aussi bien financière qu’économique;


 Montrer rentabilité commerciale.

I.1.3. Cadre conceptuel

Pour une meilleure compréhension des principes et des concepts que nous allons utiliser tout
au long de ce travail, nous jugeons opportun de définir certains termes. Ainsi, notre travail de
recherche sera bâti autour d’un certains nombre de concepts.

I.1.3.1. Produits de la ruche

L’apiculture est principalement pratiquée en vue de la production du miel, de la cire, du


pollen, de la propolis et de la gelée royale. La présentation succincte des différents produits de
la ruche est donnée ci-dessous:

 Le miel
Le miel est fabriqué par les abeilles à partir du nectar:substance sucrée cachée au creux du
calice des fleurs. Les abeilles rapportent à la ruche le nectar prélevé sur les fleurs. Elles
reviennent avec un sac à miel plein (une cavité de l’œsophage), qu’elles vident de son

5
contenu dans la bouche d’une jeune ouvrière, appelée abeille nourricière. Cette dernière
dépose le nectar dans une alvéole et effectue les opérations nécessaires à sa conversion en
miel. Lorsque le miel est bien épais, l’alvéole est scellée avec une fine opercule de cire
imperméable à l’air ( operculation).

Dans le processus de transformation du nectar en miel, la teneur en eau passe de 70 % dans


le nectar à 17 jusqu’à 20 % dans le miel. En apiculture moderne, la récolte des cadres est
effectuée lorsqu’ils sont operculés au moins au ¾ afin que le miel ait une faible teneur en
eau et garantisse ainsi une bonne conservation.

Après la récolte, on procède à l’extraction du miel qui est suivie de la maturation et du


conditionnement. L’extraction peut se faire par égouttage, par pressage ou par
centrifugation. Le miel connaît beaucoup d’utilisations dans l’alimentation, dans l’industrie
et possède des qualités thérapeutiques.

Le miel est composé de fructose (appelé lévulose ou encore sucre des fruits), de glucose,
d'eau, d’enzymes et d’huiles. Dans le miel c’est le lévulose qui est presque toujours
dominant (38 % lévulose contre 32 % de glucose).

 La Cire
La cire est produite par les glandes cirières des abeilles âgées de 13 à 18 jours, elle sert à la
fabrication des alvéoles qui abriteront les larves et les stocks. Pour fabriquer un kilo de cire,
on estime que les abeilles doivent consommer 10 kilos de miel. La cire sert entre autres à la
fabrication des cires gaufrées (utilisées dans les cadres des ruches modernes) et des
encaustiques.

 Le Pollen

Le pollen est rapporté à la ruche sur les pattes postérieures des ouvrières. De retour à la ruche,
elles amassent le pollen dans des cellules préparées à cet effet à proximité du couvain. Les
jeunes abeilles se chargent de le tasser dans les cellules. Elles s'en servent pour préparer une
bouillie avec de l'eau et du miel pour nourrir les larves (couvain) pendant les deux derniers
jours précédant l'operculation.

Pour récupérer le pollen, l'apiculteur place devant l'entrée de la ruche une trappe à pollen
composé d'une grille calibrée, et d'un panier. En passant au travers des trous de la grille, les
pelotes de pollen se décrochent et tombent dans le panier.
6
Le pollen est un super aliment pour l'homme, c’est un rééquilibrant et un désintoxiquant

 La Propolis

La propolis est une substance résineuse récoltée par les abeilles sur les bourgeons, écorces ,
tiges de certains végétaux. Les abeilles en tapissent la ruche, elles s'en servent pour colmater
les issues, consolider tout ce qui leur semble un peu fragile, enduire les alvéoles, "momifier"
tout intrus qui serait mort dans la ruche afin d'éviter sa décomposition. Elle assure la défense
et la protection de la ruche contre les agressions bactériennes : elle est l'antiseptique et
l'antibiotique des abeilles.

On récolte la propolis en grattant la surface des cadres ou des hausses ou bien en plaçant une
grille à propolis que les abeilles s'empressent de colmater d’où on récoltera la propolis. La
propolis possède beaucoup de propriétés thérapeutiques (antibiotiques).

 Gelée royale

La gelée royale est sécrétée par les jeunes abeilles (âgées de 6 à 12 jours). C'est un produit
blanchâtre, laiteux, une gelée acide et légèrement sucrée. C'est l'élément le plus important de
l'alimentation de la reine et des larves des autres catégories pendant les 2 premiers jours.

I.1.3.2. Le marché

Un marché est constitué par l’ensemble des personnes et organisations de toutes sortes, qui
ont, ou peuvent avoir une influence sur la consommation ou l’utilisation, et par conséquent
sur les conséquent sur les ventes des produits ou d’un service considéré.

En d’autres termes, on parle de marché, lorsqu’il y a confrontation entre une offre et une
demande de bien et service. C’est ce qui justifie qu’on a autant de marchés que produits.

I.1.3.3. L’ Offre et la demande

L’offre et la demande sont les déterminants du marché. On appelle offre, les quantités
produites de biens et services pour tout prix possible de ces derniers. En dehors des prix,
l’offre est fonction des coûts des facteurs de production et du progrès technique.

7
La demande exprime quant à elle, les qualités désirées d’un bien ou d’un service. En dehors
des prix, elle est fonction du revenu mais aussi des goûts et préférences des consommateurs et
des prix des autres biens.

I.1.3.4. Politique commerciale

La politique commerciale peut se résumer en quatre points: la politique de produit, la


politique de prix, la politique de communication et la politique de distribution.

 La politique de produit

La politique de produit consiste à déterminer son niveau de qualité et service dont il est

assorti, la marque et le conditionnement qu’il recevra, les marchés qu’il attaquera. Elle

intervient aussi sur son prix et son positionnement.

 La politique de prix

La pratique du prix du marché est assez rependue. Lorsqu’il est difficile de mesurer les coûts,
on considère que le prix du marché traduit la sagesse collective de l’industrie pour dégager
une rentabilité satisfaisante. La détermination du prix est capitale à plus d’un titre, car elle agit
à la fois sur le volume des ventes et le profit du magasin.

Les éléments collecteurs du prix sont fonction de l’évolution du niveau de vie, de la


concurrence de la politique de l’entreprise, de la réputation de la firme sur le marché.

 La politique de communication
La communication vise généralement deux objectifs:

 Un objectif à long terme, on cherche à donner une valeur, une quantité particulière,
une image au point de vente;

 Un objectif à court terme, on cherche à rendre plus grand, plus intense.

 La politique de distribution

La distribution est l’un des moyens d’action qui permet de rapprocher le produit au
consommateur afin de le rendre plus accessible.

8
CHAPITRE II. Cadre methodologique

Dans cette section, nous traiterons des politiques d’investigation mais aussi des difficultés
rencontrées lors de ce travail.

II.1. Techniques d’investigation

La collecte des informations, pour mener à bien notre étude, s’est déroulée en deux phases: La
première phase s’est passée sur le terrain par l’observation des difficultés que rencontrent les
apiculteurs individuels, les associations et coopératives d’apiculteurs. Cette phase a été
couplée avec nos travaux de stage durant la période allant de Septembre 2008 à Novembre
2008.

Ce stage avait pour objectif principal contribuer au développement de l’agriculture orientée


vers le marché par la promotion et la création d’unités industrielles de ces produits agricoles
non traditionnels(lait, miel, banane, épices, manioc, pomme de terre, fleurs, maracuja et ricin).
C’est à l’issue de celui-ci que nous avons recueilli les informations au près des services
officiels à savoir le CAPMER, Ministère de l’agriculture et d’élevage, les services
vétérinaires de la province du Nord , etc. Toutefois, vu le temps qui nous a été accordé, nous
n’avons pas pu recueillir à base d’un questionnaire les informations au près des apiculteurs et
autres acteurs de la filière apicole. En Mai 2009, ces informations ont été complétées et
actualisées par la documentation via l’internet et les rapports annuels des institutions ayant
l’élevage en charge.

II.2. Les difficultés rencontrés

Les difficultés rencontrées dans le cadre de ce travail sont liées principalement à l’accès aux
informations relatives à la filière apicole, et certaines des informations n’étaient pas mises à
jour. Il faudra noter aussi le caractère erratique des statistiques relatives aux concurrents car
beaucoup d’acteurs du marché du miel et de la cire œuvrent surtout dans le secteur informel.

II.3. Hypothèses de recherche

Pour mèner à bien notre étude, les hypothèses suivantes ont été émises:

 Hypothèse 1 (H1): La création d’une unité de production de miel et de cire permettra


d’assurer une insertion économique et sociale des jeunes diplômés et d’apiculteurs;

9
 Hypothèse 2 (H2): Ce projet d’Activités Génératrices de Revenus est perenne, et
constitue une autre façon de rentabiliser la filière apicole;

 Hypothèse 3 (H3): La mise en place du projet est la première étape qui permettra à
l’Etat de developper la filière apicole.

CHAPITREIII : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ET DU PROMOTEUR

III.1. Présentation du promoteur du projet


Docteur Pascal NYABINWA âgé de 28 ans est le promoteur du projet de création d’une unité
de production de miel et de cire dans la localité de VIRUNGA au Rwanda.

Il a fait ses études primaires à l’Ecole Complexe de GATEBE au Rwanda. Après son
Baccalauréat scientifique, option Agri-Vétérinaire obtenu en 2002 à l’Ecole agri-Vétérinaire
de Kabutare au Rwanda, il a poursuivi ses études universitaires à Dakar au Sénégal:

 2003-2004: Certificat Préparatoire aux Etudes Vétérinaires à l’Ecole Inter-Etats des


Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (E.I.S.M.V.);

 2004-2009: Doctorat en Sciences et Médecine Vétérinaires à l’EISMV-Dakar;

 2008-2009: Master II en Gestion de Projets à l’Ecole des Hautes Etudes de Gestion.


En plus de ce cursus, le promoteur est titulaire d’un Master II en Economie et
Politiques d’Elevage.

Le promoteur, est un passionné de productions animales et développement durable, et de la


Sécurité Alimentaire. Il aime travailler, surtout sur le côté des populations démunies les plus
menacées par l’exclusion sociale et la précarité. En plus de ces qualités, le promoteur est un
naturaliste et est très attaché à la valorisation des potentialités de la nature et en particulier
celle des abeilles. En effet, ces dernières offrent à partir de leurs produits (miel, cire, etc.) des
vertus nutritionnelles, thérapeutiques, esthétiques, etc.

Au terme de ses études de Master II, il entend à contribuer au développement socio-


économique de son pays en s’inscrivant dans le dynamique d’une part de réduction de la
pauvreté, d’assurer la sécurité alimentaire des consommateurs et de créer des emplois, d’autre
part de jouer un rôle d’interface entre la production en zones rurales et le marché

10
essentiellement urbain en servant de débouchés aux producteurs, par la création d’une unité
de production de miel dans la localité de VIRUNGA au Rwanda.

L’objectif du projet est de contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural par la


production de miel et de cire, ce qui va en droite ligne avec la politique de réduction de la
pauvreté en milieu rural par l’Etat.

III.2. DESCRIPTION GENERALE DU PROJET

III.2.1. L’idée de création du projet

L’idée de création d’une unité de production de miel et de cire dans la localité de Virunga a
vu le jour suite aux observations que le promoteur a eu à faire auprès des apiculteurs, des
coopératives et associations de la dite localité. Il s’agit notamment des observations relatives
aux techniques de récolte et de transformations de miel, manque de formation professionnelle
et enfin le manque de bon savoir et le matériel requis pour exécuter certaines tâches de
l’apiculture etc…

Ainsi, l’apiculture est une spéculation très ancienne au Rwanda mais telle qu’elle est menée
actuellement, elle n’arrive pas à générer suffisamment de revenus à ceux qui la pratiquent.
Parmi les six produits de la ruche seuls, le miel et la cire sont exploités à l’heure actuelle. Les
quantités obtenues de ces deux produits sont importants mais n’arrivent pas à couvrir la
demande locale.

A la lumière de ces constats, Il y a lieu d’accroître les productions apicoles obtenues


actuellement en agissant essentiellement au niveau du renforcement des capacités techniques
et organisationnelles des apiculteurs et de leur structure d’encadrement, de la disponibilisation
et de la diffusion du matériel apicole, de l’organisation, de la commercialisation, de la
production des apiculteurs, de l’augmentation et de la préservation d’un bon environnement
mellifère.

Cependant, le projet de création d’une unité de production de miel et de cire sise dans la
localité de Virunga au Rwanda servira à satisfaire une partie de la demande locale en miel et
cire.

11
Ce projet s’inscrit non seulement dans la dynamique de l’autosuffisance en produits apicoles,
de la réduction de la pauvreté et aide au développement du milieu rural mais également dans
la dynamique du développement de l’apiculture.

III.2.2. Orientation stratégique du projet


 Objectif général du projet

L’objectif général de ce projet est de contribuer à l’autosuffisance alimentaire, grâce à


l’exploitation de l’apiculture.

 Objectifs spécifiques du projet

De façon spécifique il s’agit de:

 Développer une activité de production de miel et de cire efficace;

 contribuer à l’accroissement sensible de revenus des apiculteurs;

 Et enfin, faire émerger la filière apicole.

 Résultats attendus

 Une unité de production de miel et de cire qui créera 5 emplois;

 Pour la première année , une production de 1500kg de miel et 150 Kg de cire est
attendue.

III.2.3. Intérêts et opportunités du projet


Les raisons suivantes font ressortir tout l’intérêt de ce projet et les opportunités qu’il offre:

 Une raison d’ordre économique: la nécessité de saisir une opportunité de marché dans
une zone insuffisamment couverte par l’offre et la volonté de se procurer des revenus
supplémentaires;

 La volonté de mettre en commun et de rentabiliser des compétences capitalisées en


matière de gestion d’une unité de production de miel;

 La volonté d’exploiter au maximum les potentialités de la nature envue de créer les


conditionsd’un meilleur épanouissement personnel tout en participant à l’effort de
développement national.

12
 La possibilité de fabrication des produits dérivés notamment des vins et bières à base
de miel.

III.2.4. Les activités prévues par le projet


Les activités prévues par le projet au cours de la première année sont les suivantes:

o Installation du rucher;
o Aménagement des locaux pour le projet;
o Production du miel et de cire;
o Commercialisation.du miel et de cire.
III.2.5. Site d’implantation du projet

Notre exploitation sera située dans la zone Nord du Rwanda (Carte 1), plus précisément dans
la localité de Virunga. C’est une zone à forte activité touristique et commerciale. Le projet
comportera deux sites:

 Un site de production en brousse: il s’agira d’un terrain de 1,25ha(hectare) d’une


valeur de 625 000 Frws qui est une propriété personnelle.
 Un site de transformation, de stockage et de commercialisation en ville: ce sera un
appartement à trois pièces; la 1ère servira de bureau, la seconde tiendra lieu de
laboratoire pour l’extraction et la maturation du miel et la 3ème de pièce de stockage.
Cette localité a été choisie pour deux raisons:

 sur le plan technique: la localité regorge d’atouts naturels favorables à la


production du miel: végétation dense caractérisée par la présence de
nombreux arbres fruitiers à intérêt mellifère surtout au niveau des parcs
nationaux, une hydrographie adéquate (supérieure à la moyenne nationale);
 sur le plan économique: c’est une région d’attrait touristique. Les touristes et
les grossistes sont les clients potentiels.

13
OUGANDA

RDC
TANZANIA

BURUNDI

Figure 1: Carte du Rwanda. (Source: MINALOC, 2009)

III.2.6. Structure juridique

Le projet sera organisé en SUARL(Sociète Unipersonnelle A Responsabilité Limitée). Ce


statut donne une autonomie d’administration au promoteur.

III.2.7. Forces et faiblesses du projet et du promoteur

III.2.7.1. Conditions naturelles

La localisation du projet au Virunga, lui donne un accès facile, un approvisionnement en


intrant et une proximité de la métropole économique pour un bon écoulement des produits.
Les activités sont essentillement la gestion de l’exploitation apicole et la production de miel et
de cire.

III.2.7.2. Forces et faiblesses du projet et du promoteur


14
L’administration du projet, la gestion de rucher et la production de miel sont assurées par le
Dr Pascal NYABINWA qui, en plus de ses compétences en sciences et Médecines
Vétérinaires, dispose d’un diplôme de master II en Gestion de Projets.

Afin de permettre une meilleure exécution de la politique commerciale du projet, le


promoteur compte être accompagné par Monsieur BENIJAMBO alias KAYUKI, commerçant
de profession qui dispose une solide expérience dans la vente du miel depuis une décennie.Le
dynamisme, l’expérience de Monsieur BENIJAMBO alias KAYUKI, sont autant d’élements
qui jouent en faveur de la réussite du projet.

Signalons cependant l’experience professionnelle insuffisante du promoteur, manquement qui


peut être comblé par la mise en application d’outils techniques en sciences et médecine
vétérinaires et d’outils de management des projets.
D’autres points de faiblesse du projet sont:
 Lorsqu'elle butine, l'abeille visite des milieux variés et peut entrer en contact avec les
polluants présents dans son environnement. L'impact des produits agrochimiques sur
la diminution du cheptel apicole est un problème pouvant compromettre notre projet.
 D'autres facteurs peuvent également être à l'origine du phénomène d'affaiblissement
des colonies, parmi lesquels la raréfaction des plantes mellifères pendant la saison
sèche.

15
DEUXIEME PARTIE

ETUDE DE MARCHE, FINANCIERE ET ECONOMIQUE

16
CHAPITRE I. ETUDE DE MARCHE

L’étude commerciale consiste à analyser l’offre, les circuits de commercialisation et la


demande pour déboucher sur le choix des stratégies optimales de commercialisation.Cette
étude concerne respectivement l’étude de marché et l’étude technique.

I.1. ETUDE DE MARCHE


I.1.1. LE MIEL
I.1.1.1. Analyse de la demande
I.1.1.1.1. Demande régionale et internationale
Internationalement, il est connu que l’Union Européenne est le plus grand importateur du miel
suivi des USA. Il est rapporté qu’en 2006, les importations de l’U.K.(Tableau I).

Tableau I: Importations du miel en 2006 par le UK

Pays Qté en Tonnes Valeur CIF en £ £/Tonne £/Kg Frw/kg


Chine 0,03 623,00 24.920,00 24,92 17.942,40
Israël 4,00 10.222,00 2.763,00 2,76 1.989,36
Jamaïque 10,00 13.100,00 1.365,00 1,37 982,80
Ukraine 21,00 26.162,00 1.271,00 1,27 915,12
Croatie 44,00 90.931,00 2.090,00 2,09 1.504,80
Canada 91,00 177.444,00 1.940,00 1,94 1.396,80
Tanzanie 118,00 111.125,00 943,00 0,94 678,96
USA 128,00 180.253,00 1.411,00 1,41 1.015,92
Chili 163,00 313.991,00 1.923,00 1,92 1.384,56
Zambie 174,00 228.080,00 1.311,00 1,31 943,92
Turquie 278,00 540.494,00 1.943,00 1,94 1.398,96
Uruguay 376,00 504.839,00 1.343,00 1,34 966,96
Inde 548,00 188.522,00 344,00 0,34 247,68
Bulgarie 651,00 975.143,00 1.497,00 1,50 1.077,84
Total 23.676,03 27.005.970,00

Source: AKAYEZU, 2007

17
En posant que la demande de ce pays représente 10 % de la demande européenne, celle-ci
peut être estimée à 23.676,03 Tonnes/10 % x 100 % soit 236.760,3 Tonnes. Cette quantité
étant estimée représenter 30 % de la demande mondiale ce qui fait le demande mondiale peut
être estimée à 789.200 Tonnes.

I.1.1.1.2. Demande nationale


Toujours est – il qu’il n’est pas facile de déterminer les chiffres sur la quantité de la demande
nationale, mais il faut retenir que la demande est de loin supérieure à l’offre.

La demande du miel traité est composée:

 des unités de fabrication moderne de boissons alcoolisées qui utilisent le miel dans
leur procédé;
 des laiteries pour la fabrication de yaourt;
 des alimentations et magasins;
 des ménages ordinaires;
 des ménages collectifs: hôtels et restaurants;
 des personnes qui suivent un régime alimentaire.
Selon AKAYEZU(2007), le volume de la demande s’éleve à 1,327 tonnes (Tableau II).

Tableau II: Estimation du volume de la demande


Designation Base Quantité

Unité ,000 Taux (%) Qté/Unité ,000

Miel brut auto – consommé 442

Les unités de fabrication moderne


de boissons alcoolisées

 Bière de banane Litres 1,081 10.00 108

 Bière de sorgho Litres 403 2.00 8

Les laiteries pour la fabrication de Litres 13,880 0.10 14


yaourt

Les alimentations et magasins Kgs 23 100.00 23

Les ménages ordinaires Effectif 94,408 0.012 1,133

Les ménages collectifs: hôtels et Effectif 150 0.240 36


restaurants

Les personnes qui suivent un régime Effectif 5,665 0.001 6


alimentaire.

TOTAL 1,327

Source: CAPMER, 2002 18


Il faut toujours noter que cette demande estimée est supérieure à l’offre nationale estimée
982,0 Tonnes.

I.1.1.1.3. Les prix du miel sur le marché rwandais

I.1.1.1.3.1. Prix aux apiculteurs


Les prix d’achat du miel dépendent de sa qualité et de son origine. Les apiculteurs reçoivent
en général les prix compris entre 400 Frws et 800 Frws par kilo.

I.1.1.1.3.2. Prix de Vente du miel traité


Les prix de vente pratiqués par les unités de ventes du miel emballé sont rapportés dans le
tableau III.

Tableau III: Prix de vente pratiqués par les unités du miel emballé

N° Unité de traitement de miel Prix par kilo

1 CESAPI 2 400

2 IBYIWACU 2 400

3 Est SINA Gerard-Urwibutso 2 300

4 SHEMA FRUIT 2 300

5 FAV 2 200

6 RULINDO 2 200

7 SOVU 2 300

8 BAIR 2 200

Source: CAPMER, 2002

19
I.1.1.3.3. Les prix des produits substituables

Les produits substituables au miel sont les sucres, la confiture et la margarine. Les prix
accordés à ces produits sont résumés dans le tableau IV:

Tableau IV: Prix des produits substituables

N° Produit Prix (Frw) par Kg


1 Sucre 800

2 Confiture 1.000

3 Margarine 1 800
Source: CAPMER, 2002

I.1.1.4. Exigences du marché


Le marché demande un produit de qualité. Les normes sur le miel ne sont pas encore définies
par l’Office Rwandais de Normalisation. Les consommateurs se contentent de la qualité
physique: apparence et la texture. Les unités de traitement et de conditionnement de miel
disposent du matériel leur permettant de mesurer la teneur en eau: réfractomètre. Le miel avec
une teneur supérieure à 19 % devrait être rejeté car il se détériore facilement (fermentation).

Le miel produit au Rwanda se présente sous deux aspects: miel de teinture claire et le miel de
teinture noire. L’appréciation dépend des clients. Il y avait un moment où le miel de teinture
claire coûtait, plus cher que le miel noir foncé. Certains vendeurs de miel trichent en
mélangeant le miel avec le caramel de sucre ce qui affecte la qualité du miel.

En ce qui concerne la texture, le miel peut avoir une viscosité légère ou peut présenter des
cristaux. Dans un cas comme dans un ’autre l’appréciation dépend de l’usage et du goût du
client. L’emballage et l’étiquette jouent aussi un rôle prépondérant dans la présentation du
produit et ainsi peuvent lui rendre plus attrayant
En milieu rural, les producteurs de bières de banane et de sorgho, préfère du miel cru ou brut
mélangé avec de la cire.

20
I.1.1.5. Tendances d’évolution de la demande
La demande du miel devrait connaître une évolution positive si l’on tient compte de ses
vertus, mais sa promotion s’avère nécessaire pour augmenter sa consommation. La promotion
du miel dans les habitudes alimentaires des rwandais doit se baser sur les éléments suivants:

 Le miel n’est pas encore encré dans les habitudes alimentaires des rwandais alors
que par rapport au sucre, il présente beaucoup d’avantages du point de vu santé et
financier;
 Du point de vue financier, le miel est produit dans les conditions les plus simples
en milieu rural avec un minimum d’investissement. Les apiculteurs peuvent eux-
mêmes fabriquer les ruches traditionnelles.
Côté prix, le miel est plus accessible aux paysans que le sucre. Chose étonnante est de
constater que l’apiculteur utilise du sucre dans la bouillie de sorgho/maïs/ blé au lieu du miel
qui est moins cher et beaucoup plus utile sur le plan alimentaire;
 Pour ce qui est de la santé, le miel n’a aucun effet négatif sur l’organisme, alors
que le sucre peut avoir des conséquences catastrophiques. En consommant du miel
à la place du sucre on peut éviter toutes sortes de maladies dont la plupart sont
causées par la consommation excessive de sucre et de graisse;
 Contenant plus de 79% de sucre inverti (directement assimilable), le miel peut
remplacer le sucre dans le thé, café, bouillie et pratiquement dans tout ce qui est
habituellement consommé avec du sucre;
 Le miel peut remplacer la margarine et la confiture sur le pain et ainsi éviter toutes
les maladies liées aux graisses et au sucre;
Utilisé dans les bières de banane et de sorgho, le miel en augmente la qualité et ces bières sont
très appréciées par les consommateurs.

I.1.1.6. Analyse de l’environnement

I.1.1.6.1. Menaces de l’environnement


La demande des produits substituables reste beaucoup plus grande par rapport à celle du miel.
Le sucre est très familier des habitudes alimentaires des population et sa consommation au
niveau des ménages individuel, collectif, dans les industrie et de loin supérieure à celle du

21
miel. De même, la margarine et la confiture sont beaucoup utilisées sur le pain que le miel.
Ces produits ont longtemps connu la campagne de promotion qui les a rendu plus populaire
bien que moins intéressantes du point de vue valeur organoleptique et thérapeutique.

I.1.1.6.2. Opportunités de l’environnement


Le miel présente beaucoup de vertus et les personnes avisées le préfèrent aux produits de
substitution. Dès que les apiculteurs auront maîtrisées les techniques améliorées de production
du miel, ceux-ci pourront accroître le rendement qualitatif et quantitatif. Au niveau du prix, on
remarque que le miel est moins cher chez l’apiculteur, que les autres produits de substitutions.

I.1.2. Analyse de l’offre

I.1.2.1. Production nationale


La production nationale de miel est estimée à 748 Tonnes en 2000, 760 tonnes en 2001, à 819
tonnes en 2002 et à 982 en 2003. Cette production est réalisée par les apiculteurs en
groupements ou individuels (AKAYEZU,2007).

La quantité du miel offert au marché pourrait être fournie par les principales entités de
traitement de miel citées ci - haut mais la collecte des statistiques à leur niveau est pour le
moment très délicate. Certaines d’entre elles ne s’en occupent pas simplement, d’autres ne
sont pas disposées à les fournir.

Le miel injecté dans le circuit de commercialisation peut être estimé à 55 % de la production


nationale estimée à 982 tonnes en 2003 soit 540 tonnes.

I.1.2.2. Importations et leur provenance


D’après l’«Etude de diagnostic rapide de la filière miel» réalisée par PRODEV CONSULT
SARL pour le compte du CAPMER en Juillet 2005, «Les importations du miel brut à traiter
peuvent être estimées à 45 tonnes (soit 80 % du miel traitées par les grandes industries
pendant la période d’absence de récolte d’environ 6 mois) et celles du miel conditionné à 10
tonnes par an (CAPMER, 2002).

Le miel importé à conditionner vient des pays limitrophes: la Tanzanie, l’Ouganda et le


Congo. Le miel conditionné vient des pays européens.

22
I.1.2.3. Offre totale
Ainsi donc, l’offre totale du miel peut être estimée à 595 tonnes de miel. Compte tenu des
quantités de miel conditionnées par les différentes unités de conditionnement, la quantité de la
production nationale de miel conditionnée (CESAPI, Shema fruits, IBYIWACU, Apiculteurs
de Rulindo, Apiculteurs de Sovu, etc.…) peut être estimée à 100 tonnes soit environ 10 % de
la production nationale».

I.1.2.4. Concurrence actuelle et l’évolution des produits substituables

Le miel est essentiellement consommé par les ménages consommateurs de pains. Il est donc
facilement substituable aux différents produits de même usage bien connus tels que la
margarine, la confiture et quelquefois par les buveurs de thé, de café et de bouillie. La plupart
du temps , il est préféré aux produits concurrents du fait qu’il présente plus d’avantages par
rapport à ces produits de substitution.

I.1.2.5. Les produits proposés par le projet et leurs caractéristiques

Les produits proposés par le projet sont composés par le miel et la cire. Ces produits sont
proposés conditionnés respectivement en pots de 500g, 250g et cartons de 20kg. Le respect
des normes de production permettra de mettre sur le marché des produits de qualité.

I.1.3. Stratégies de commercialisation

I.1.3.1. Circuit de distribution et de commercialisation

Le circuit de commercialisation du miel, pour le marché local, passe par plusieurs


voies.Certains circuits sont courts et mettent directement en contact le consommateur final et
le producteur.

Ces derniers cas concernent principalement le miel qui est vendu localement par les
apiculteurs aux consommateurs qui l’utilisent dans les boissons traditionnelles alcoolisées
(bière de banane ou de sorgho) ou comme produits thérapeutiques.

23
Les circuits longs concernent les cas où le miel passe par les unités de traitement et de
conditionnement avant d’arriver au consommateur final. Ces unités sont approvisionnées soit
directement par les apiculteurs, soit par les centres de collecte et d’extraction, soit par les
commerçants locaux qui font la collecte auprès des producteurs. Les consommateurs peuvent
s’approvisionner en miel auprès de ces unités de conditionnement de miel ou auprès des
alimentations et magasins.

Le miel importé des pays limitrophes passe par les unités de traitement et conditionnement
qui le mettent sur le marché via les mêmes voies ci - haut citées. Tandis que le miel traité
importé des pays européens est livré emballé pour être vendu dans certaines alimentations de
Kigali comme la Galette.

Concernant l’exportation du miel, les apiculteurs qui seront formés sur les techniques
améliorées d’apiculture récolteront du miel de qualité. Ce miel sera traité et conditionné par
les unités appropriées. Le miel convenablement conditionné sera exporté et c’est l’importateur
qui se chargera de la vente de ce miel jusqu'au consommateur final.

24
Les schémas ci après illustrent le circuit de commercialisation du miel sur le marché local et
international

Figure 2: Circuit de commercialisation du miel sur le marché local

Source: AKAYEZU, 2007

25
Figure 3: Circuit de commercialisation du miel sur marché d’exportation
Source: AKAYEZU, 2007

I.1.3.2. Stratégie de marketing

Le projet optera pour une stratégie de distribution intensive qui consiste à distribuer le produit
dans le plus grand nombre de points de vente possible de la localité de Virunga donc à tous
les intermédiaires, en vue de rendre disponible le produit et de profiter d’un chiffre d’affaire
important et d’une notoriété renforcée par une publicité intensive.

26
I.1.3.2.1. Politique de produit

Pour une bonne politique de marketing, il est nécessaire de prendre les pouvoirs d’achat et les
prédispositions des consommateurs. Le projet est en face d’une population qui consomme
beaucoup des produits importés.

Le premier objectif sera donc axé sur ce niveau par l’utilisation des meilleures techniques
d’exploitation apicole afin de garantir la qualité du poduit.

Qu’ils soient directement écoulés sur le site de production ou bien acheminées sur les points
de vente, nos produits ne subissent aucune altération après la récolte grâce notamment à un
système de conservation les plus rigoureux. Nos produits conservent ainsi leur goût naturel et
leur propriète nutritionnelle.

Afin de garantir la stabilité des produits, nous réalisons notre propre conditionnement et
étiquetage aux goûts des consommateurs.

I.1.3.2.2. Politique de prix

Concernant la politique des prix, le projet va appliquer la stratégie de pénétration: il faut


appliquer des prix en dessous des prix du marché pendant la première année par mesure de
prudence. Lorsque la clientèle sera fidélisée, le projet va s’aligner aux prix du marché.
Cependant, seuls les prix pratiqués par le projet dès le début d’exploitation seront pris en
compte. En effet, le miel se vend à 2000 Frws le kg. Il est conditionné en pots de 500g et 250g
qui coûtent respectivement 1000 Frws et 500 Frws.

I.1.3.2.3. Politique de distribution

La distribution est l’un des moyens d’action qui permet de rapprocher le produit au
consommateur afin de le rendre plus accessible.

La politique de distribution du projet de création d’une unité de production de miel et de cire


est basée sur la mise en place d’un circuit de distribution: producteur-intermediaire-détaillant-
consommateurs, qui permet de garder un bon contact avec le marché.

Un service de gestion des stocks sera mise en place, ce qui permettra de mieux gérer
l’approvisionnement de produit chez les détaillants afin d’éviter tout rupture de stocks dans

27
les points de vente à travers un système qui prendra en compte leurs besoins et le suivi des
commandes.

I.1.3.2.4. Publicité et promotion

Au cours de la première année, qui sera l’année de lancement du produit, une campagne
publicitaire axée sur une distribution de dépliants sera effectuée. En outre, des affiches
publicitaires sur papier seront posées aux différents endroits de grandes fréquentations de la
localité de virunga et la ville de Ruhengeri.

Des instructions seront données au fabricant de nos pots de conditionnement, afin qu’il
inscrive sur l’étiquette des mentions de publicité de notre miel et cire.

A la première récolte, la publicité consistera à repartir le miel en petites bouteilles de 33g. Ces
différents lots vont alors servir de dégustation dans les différents hôtels et restaurants de
Virunga. Les autres moyens à utiliser seront la télévision avec démonstration et la radio.

I.3.2. LA CIRE

I.3.2.1. Qualité, usages, exigence des utilisateurs en qualité


Normalement la cire possède plusieurs usages (encaustique, cirage, moulage, cosmétique,
bougies, cire gaufrée) mais ceux qui ont été mis en œuvre sur une petite échelle nationale sont
: la transformation de la cire en cire gaufrée et en bougies.
La petite quantité de cire collectée actuellement est principalement utilisée pour la fabrication
de la cire gaufrée. La quantité fabriquée actuellement n’arrive pas à satisfaire les besoins,
d’ou l’idée de notre projet de crée une unité de production de miel et de cire.

I.3.2.2. Concurrence
Il n’y a pas de produits concurrents à la cire dans sa principale utilisation actuelle. En ce qui
concerne les bougies, il existe des bougies importées sur le marché.

I.3.2.3. Circuit de commercialisation


Le circuit de commercialisation de la cire n’existe que dans certaine zone du pays.

28
La quantité collectée est faible car la cire n’est pas valorisée par les apiculteurs. A titre
indicatif, en 2007, l’ARDI a collecté 700 kg dans la coordination régionale de Cyangugu et
500 kg dans celle de Butare/Gikongoro.

Souvent, les rayons de cire sont jetés et constituent dans ces conditions un lieu privilégié de
développement de la fausse teigne alors que la cire semi- purifiée, facile à fabriquer à partir de
ces rayons, n’est pas attaquée par ce parasite et n’est pas non plus périssable.
I.3.2.3. Offre
L’offre est constituée par toute la cire fabriquée car elle entre dans le circuit de
commercialisation. Cette quantité oscille autour de 2 tonnes par an, soit 8% de la production
potentielle estimée à 20 jusqu’à 28 tonnes.
Il n’y a pas de cire importée en provenance des pays limitrophes parce que le prix y est
relativement supérieur à celui pratiqué au Rwanda (coût de 1300 Frw par kilogramme en
Tanzanie). Il semble que la cire qui y est produite est exportée vers les pays du Moyen-Orient.

I.3.2.4. Demande
La demande actuelle est constituée principalement par celle d’ARDI dont les besoins annuels
en cire s’élèvent à 5 tonnes et ne sont jamais satisfaits.
I.3.2.5. Prix
La structure du prix de la cire est la suivante :
Le prix au producteur est 800 Frws par kilo de cire semi-purifiée. La cire semi-purifiée
achetée par ARDI est donnée à l’association UMURAVA pour la fabrication de la cire
gaufrée et des bougies et ARDI paye les frais de main d’œuvre à raison de 400 Frws par kg de
cire gaufrée et de 50 à 300 Frws par bougie (prix variant avec la taille de la bougie). La cire
gaufrée ainsi produite est vendue à 1800 Frws le kilo.

I.2. ETUDE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE

Le but de cette étude est d’analyser la faisabilité et l’organisation du projet.

I.2.1. ETUDE TECHNIQUE


29
I.2.1.1. Ressources materielles

I.2.1.1.1. Locaux du projet

Le projet comportera deux sites: Un site de production en brousse: il s’agira d’un terrain de
1,25ha et un site de transformation, de stockage et de commercialisation en ville: ce sera un
appartement à trois pièces; la 1ère servira de bureau, la seconde tiendra lieu de laboratoire pour
l’extraction et la maturation du miel et la 3ème de pièce de stockage.

I.2.1.1.2. Equipement et matériel du projet

Les équipements et matériels de production ou de traitement de miel sont:

 50 ruches «Langstroth»;
 Des tenues de protection;
 Des enfumoirs; Grille à reine
 Des maturateur;lève cadre
 Des extracteurs (extracteur de 12 cadres et chevalet à désoperculer);
 Une chaudière à cire;
 Des matériels de bureau (table et chaises, ordinateur, imprimante, etc.)
 Des bidons;
 Le petit matériel: balance, seaux, peigne à désoperculer,
 Gants, Couteau, etc.

30
Figure 4: Traitement de miel des ruches modernes

I.2.1.2. Fonctionnement

Le miel récolté dans les ruches traditionnelles et celui des ruches modernes sont traités
différemment. Comme notre projet va utiliser les ruches modernes, l’extraction du miel des
ruches modernes est faite par centrifugation dans un extracteur en vue de ne pas abîmer les
cadres qui sont réutilisés (Figure 4).
1500kg miel et 150 Kg de cire

31
I.2.2. Faisabilité organisationnelle

I.2.2.1. Personnel d’exécution du projet

Notre projet embauchera des personnes de façon permanente et des employés non permanents
seront recrutés au moment de la pose des ruches et de la récolte.

Le personnel permanet comprend:

 Le Dr Vétérinaire, promoteur et administrateur du projet

 Le technicien

 Le gardien

 2 ouvriers

Le personnel temporaire est représenté par Mr BENIJAMBO, commerçant de profession et


Mr GAHIMA, pour la pose des ruches et récolte.

I.2.2.2. Répartition des tâches

Le personnel permanent assure les activités quotidiennes de l’apiculture et de production en


général. De façon spécifique, les tâches assignées à chaque membre du personnel perment
sont les suivants:

 Le Dr Vétérinaire étant en même temps promoteur, administrateur technique et


gestionnaire du projet, il assumera les tâches suivantes:

 Administrer le projet et gérer les relations entre partenaires du projet;

 Planifier et gérer les activites de l’apiculture;

 Organiser les systèmes de production de miel;

 Coordonner et suivre les activités du projet;

 Le technicien

 Il doit avoir au minimum un diplôme de niveau Bac+ 3 en productions animales ou


santé animale

32
 Il sera chargé de suivre toutes les activités en brousse, l’état sanitaire de rucher,
etc…

 Les ouvriers:

 Ils doivent avoir au minimum la formation primaire;

 Ils sont au service du Dr vétérinaire et du technicien. Ainsi, ils accompagneront le


vétérinaire dans la mise en œuvre et exécution des différentes tâches.

 Le gardien

 Il doit avoir au minimum la formation primaire;

 Il sera chargé de veiller sur toute la ferme en général.


Le personnel temporaire, representé d’abord par Mr BENIJAMBO, est vu comme un
conseiller commercial et aidera le promoteur dans l’établissement de la politique
commerciale, dans l’identification et conquête des marchés. La livraison du produit sera quant
à elle, assurée par Mr GAHIMA et Mr BENIJAMBO.

I.2.2.3. Schèma organisationnel

Dr Vétérinaire

Administrer, gérer et
coordonner le projet

Ouvriers
Technicien Conseiller commercial
vétérinaire ou Aider et exécuter
agronome les differentes
tâches du projet

Légende: : relation professionnelle formelle et réciproque

Figure 5: Schèma organisationnel du projet

I.2.2.4. Plan de mise en œuvre du projet


33
La mise en œuvre du projet nécessite le chronogramme d’activités ainsi que la mise en place
d’un cadre de suivi-évaluation.

I.2.2.4.1. Chronogramme des activités

Lors de la première année, la saison sèche (Novembre- Janvier 2009) sera mise à profit pour
installer nos 50 ruches. De Mars à Juillet, nous pourrons procéder à la récolte du miel.

Au cours de la phase d’installation du rucher, une fois par semaine une ronde d’inspection
sera effectuée. La récolte se fera de préférence à la tombée de la nuit ou à défaut, au très grand
matin. Après sa récolte, le miel est mis dans l’extracteur pour être séparé de la cire.Le
matériel complémentaire d’extraction est le chevalet à désoperculer. Le miel extrait sera
ensuite placé dans le maturateur pendant 3 semaines.

Au bout de cette période, il sera conditionné dans des pots de 500 et 250g avant d’être livré
sur le marché.La cire sera conditionnée dans les cartons de 20Kg.

En général, le projet démarrera en novembre 2009 par la phase de la recherche des fonds et
les formalités réglementaires, puis viendra la phase d’installation des locaux et l’acquisition
des investissements et enfin la phase de production(Tableau V).

34
Tableau V: Chronogramme des activités

Activité Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 4 Mois 5

Recherche des fonds et formalités


réglementaires
Aménagement des locaux
Acquisition des investissements
et installation du projet
Phase de production proprement
dite

I.2.2.4.2. Suivi et évaluation


I.2.2.4.2.1. Le cadre de suivi

La régularité des activités sera axée autour des contacts périodiques entre les partenaires du
projet et les bénéficiaires, sur la lecture des documents et rapports d’avancement, les
observations de la partie prenante du projet, sur les suivis de terrain destinés à évaluer
concrètement les réalisations dèjà faites.

I.2.2.4.2.2. Evaluation

Le projet devra subir trois expertises destinées à mesurer l’efficacité et efficience (Tableau
VI).

Tableau VI: Planning d’évaluation du projet

Evaluations Périodes Type d’évaluations


A mi parcours 2ème Année Evaluation indép.interne
Finales 5ème Année Evaluation indép.externe
et/ou interne
Expost 1 ans après la clôture du Evaluation indép.externe
projet

35
CHAPITRE II: ANALYSE FINANCIERE
Dans ce chapitre, une étude financière basée sur les investissements et les dépenses
d’exploitation à réaliser sera détaillée afin d’en déduire la rentabilité du projet.

II.1. Hypothèses du projet

Les hypothèses qui ont été retenues sont les suivants:

 Evaluation menée sur 5 exercices ( année 1 à 5)

 La durée du projet est de 5 ans

 La production commence dès l’année 1

 Le coût du capital est de 9%

 Les investissements sont amortis sur un mode linéaire

 La production annuelle est estimée à 1500kg miel et 150 Kg de cire

 La vente est estimée à 2000 Frws /kg de miel, 1200 Frws /kg de cire.

36
II.2. Les investissements
II.2.1. Détails des investissements
Les détails des investissement à réliser sont presentés dans les tableaux suivants:

Tableau VII: Frais d’établissement

Rubriques Quantité Prix unitaire Valeur (Frw)


Frais de publicité 1 5000 5000
enregistrement au RC 1 30 000 30000
enregistrement du bail 1 25 000 25000
Total 60000
Les frais d’établissement s’éleve à 60 000 Frws

Tableau VIII: Coût du matériel d’exploitation

Rubriques Quantité Prix unitaire Valeur (Frw)


Ruche "langstroth" 50 25 000 1 250 000
Tenue de protection 3 5 000 15 000
Enfumoir 3 10 000 30 000
Spatule pour grattage de propolis 1 1 000 1 000
Brosse à abeille 3 1 000 3 000
Gants 12 2 500 30 000
Entonnoir filtre 2 8 000 16 000
Maturateur en inox 2 100 000 200 000
Bidon de 20 l 31 600 18 600
Lève cadre 1 1 000 1 000
Peigne à désoperculer 1 3 000 3 000
Couteau à désoperculer en inox 1 5 000 5 000
Chevalet à désoperculer 1 70 000 70 000
Extracteur de 12 cadres 1 50 000 50 000
Seau de 5l avec couvercle 6 600 3 600
Seau de 20l 6 1 500 9 000
Chaudière à cire 1 100 000 100 000
Bac à cire 1 1 000 1 000
Hygromètre 1 8 000 8 000
Balance 1 5 000 5 000
Total 1 819 200

37
Tableau IX: Coût du matériel et mobilier de bureau

Rubriques Qté Prix unitaire Valeur (Frw)


Table et chaise de bureau 1 50 000 50 000
Table de travail 1 10 000 10 000
Dateur 1 3 000 3 000
Imprimante 1 50 000 50 000
Calculatrice 1 1 500 1 500
Cachet 1 5 000 5 000
Ordinateur 1 100 000 100 000
Poubelles 3 300 900
Chaise plastique 5 2 000 10 000
Total 230 400
Le coût du matériel et mobilier de bureau s’éleve à 230 400 Frws

II.2.2. Résume des investissements

Tableau X: Résume des investissements

Rubriques Valeur (Frws)


Frais d'établissements 60000
Coût du matériel d'exploitation 1 819 200
Coût du matériel et mobilier de bureau 230400
Sous total 2 109 600
Divers et imprévus (5%) 105 480
Total investissement 2 215 080
Le coût des investissement à réaliser sont estimés à 2 215 080 Frws.

II.2.3. Dépenses des investissements

Notre ferme constitue une entreprise privée au statut de SARL Unipersonnelle. Pour la créer,
on a mené un certain nombre de démarche qui sont consignées dans le tableau suivant:

38
Tableau XI: Dépenses des investissements

Rubriques Quantité P.U Valeur


Frais de dossiers Forfait Forfait 16000
Apport initial mutuel Forfait Forfait 100 000
Achat terrain (ha) 1,25 500 000 625 000
Raccordement électricité + eau 31 250 31 250
Achat de cire gaufrée (kg) 13 500 6500
Raccordement téléphone 18 750 18 750
Total 797 500
Source: Auteur

Le total de nos dépenses d’investissement est de 797 500 Frws. Cette somme provient d’un
apport personnel.

II.2.4. Investissement et renouvellement

La création définitive de la ferme nécessite au démarrage un investissement d’une valeur de 2


215 080 Frws. Cette somme constitue les dépenses à effectuer pour les investissements et
renouvellements.

De façon spécifique les investissements de chaque année sont consignés dans le tableau
suivant:

39
Qté Prix unitaire Valeur (Frw) 1 2 3 4 5
Frais de publicité 1 5000 5000
Enregistrement au RC 1 30 000 30000
Enregistrement du bail 1 25 000 25000
Ruche"langstroth" 50 25 000 1 250 000 1 250 000
Tenue de protection 3 5 000 15000 15 000
Enfumoir 3 10 000 30 000 30 000
Spatule pour grattage depropolis 1 1 000 1 000 1 000
Brosse à abeille 3 1 000 3 000 3 000 2000
Gants 12 2 500 30 000
Entonnoir filtre 2 8 000 16 000
Maturateur en inox 2 100 000 200 000
Bidon de 20 l 31 600 18 600 18 600
Lève cadre 1 1 000 1 000 1000
Peigne à désoperculer 1 3 000 3 000 3 000
Couteau à désoperculer en inox 1 5 000 5 000 5000
Chevalet à désoperculer 1 70 000 70 000
Extracteur de 12 cadres 1 50 000 50 000
Seau de 5l avec couvercle 6 600 3 600 3 600 36000
Seau de 20l 6 1 500 9 000 9 000 9000
Chaudière à cire 1 100 000 100 000 100000
Bac à cire 1 1 000 1 000 1 000
Hygromètre 1 8 000 8 000 8 000
Balance 1 5 000 5 000 5 000
Matériels et mobiliers de bureau
Table et chaise de bureau 1 50 000 50 000 50000
Table de travail 1 10 000 10 000 10000
Dateur 1 3 000 3 000
Imprimante 1 50 000 50 000 50000
Calculatrice 1 1 500 1 500
Cachet 1 5 000 5 000
Ordinateur 1 100 000 100 000 100000
43
Tableau XII: Investissements et renouvellements

Poubelles 3 300 900


Chaise plastique 5 2 000 10 000 10 000
Sous total 2 109 600 12 600 76 000 98 000 1 533 600
Imprévus (5%) 105 480 630 3 800 4 900 76 680
Total 2 215 080 13 230 79 800 102 900 1 610 280

Source: Auteur

44
II.3. Dépenses du projet
Les dépenses constituent les charges courantes de la gestion de la ferme(rucher). Après la pose
des ruches notre ferme requiert des charges d’entretien du rucher, de récolte, de
commercialisation, de personnel et services extérieurs. Ces dépenses ont été estimées à 3 552
885 Frws la première année, 3 855 863 Frws la deuxième et à 3 954 248Frws la troisième
année, 3 927 998 Frws la quatrième année, 3 901 748 Frws la cinquième année.

Tableau XIII: Dépenses du projet

Quanti Prix
Rubriques té unitaire A1 A2 A3 A4 A5
Pose des ruches 50 500 25 000 - - -
Agrandissement des
ruches 50 3 000 150 000 150 000 - -
Entretien du rucher - - -
Désherbage autour du
rucher 1 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000
Désherbage autour des
ruches 5 3 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000
Récolte du miel et de
la cire - - -
Récolte par ruche 50 500 25 000 25 000 30 000 30000 30 000
Frais de transport des
rayons 12 500 25 000 25 000 25000 25 000
Commercialisation
Conditionnement miel
(500g) 1 000 75 75 000 225 000 337 500 337 500 337 500
Cond .miel (250g) 2 000 50 100 000 300 000 450 000 450000 450 000
Cond.de la cire
(cartons) 150 1 200 2 250 3 450 3 450 3 450
Publicité 150 000 100 000 75 000 50000 25 000
Frais du personnel
1 200 1 200 1 200 1 200 1 200
Salaire du promoteur 12 100 000 000 000 000 000 000
Salaire du technicien 12 50 000 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
Salaire du gardien 12 20 000 240 000 240 000 240 000 240 000 240 000
Salaire ouvriers (2) 12 10000 240 000 240 000 240 000 240 000 240 000
Autres charges
Loyer 12 25 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
Frais d'électricité +eau 6 15 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000
Frais de téléphone 6 25 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000
3 383 3 672 3 765 3 740 3 715
700 250 950 950 950
Sous total
Imprévus 169 185 183 613 188 298 187 048 185 798
(5%)
45
3 552 3 855 3 954 3 927 3 901
885 863 248 998 748
TOTAL
Source: Auteur

II.4. Estimation du Besoin en Fond de roulement et du coût du projet (BFR)

Pour le démarrage du projet, le besoin en fonds de roulement à été estimé comme étant les
dépenses nécessaires pour la période de novembre à mai de la première année. Ces dépenses
prennent en compte la pose des ruches, l’entretien du rucher, une première récolte et
commercialisation et la moitié des dépenses en personnel et service extérieur. Ainsi le fonds de
roulement est estimé à 1 973738 Frws.

Tableau XIV: Estimation du BFR

Rubriques Quantité Prix unitaire Coût total


Pose des ruches 50 500 25 000
Entretien du rucher
Désherbage autour du rucher 1 15 000 15 000
Désherbage autour des ruches 2 5 000 10 000
Récolte du miel et de la cire
Récolte par ruche 25 500 12 500
Frais de transport des rayons 7 500
Commercialisation
Conditionnement miel (500g) 750 110 82 500
Conditionnement miel (250g) 500 90 45 000
Conditionnement de la cire (cartons) 15 150 2 250
Publicité 150 000
Frais du personnel
Salaire du promoteur 6 100 000 600 000
Salaire du technicien 6 50 000 300 000
Salaire du gardien 6 20 000 120 000
Salaire d’ouvriers (2) 6 10000 120 000
Autres charges
Loyer 6 25000 150 000
Frais d'électricité + eau 6 15000 90 000
Frais de téléphone 6 25000 150 000

Sous total 1 859 750

Imprévus (5%) 83 988

TOTAL 1 973 738

Source: Auteur

46
COUT DU PROJET= TOTAL INVESTISSEMENT = 2 215 080 + 1 973 738= 4 188 818
Frws

47
II.5. Recettes d’exploitations

Notre projet prévoit cinq (5) niveaux de production de miel et de cire. La première année notre production s’estime à 30 Kg de miel/ruche. Du
fait de l’augmentation de la taille des ruches au mois de novembre de cette même année, nous obtiendrons 60 Kg/ruche à la deuxième année puis
90 Kg/ruche les années suivantes. La production de cire est estimée au 1/10e de celle de miel.

Chaque Kg de miel purifié est vendu au prix de 2000 FCFA et le Kilo de cire est vendu à 1200 FCFA.

Tableau XV: Recettes d’exploitations

A1 A2 A3 A4 A5
Rubriques PU quantité montant quantité montant quantité montant quantité montant quantité montant
Miel 2 000 1 500 3 000 000 3 000 6 000 000 4 500 9000000 4500 9 000 000 4500 9 000 000
Cire 1 200 150 180 000 300 360 000 450 540000 450 540 000 450 540 000
TOTAL 3 180 000 6 360 000 9540000 9 540 000 9 540 000
Source: Auteur

48
II.6. Tableau Financier des Ressources et Emplois (TAFIRE)

Rubriques A0 A1 A2 A3 A4 A5
Recettes totales 4 188 817 -130 700 2 675 750 5 762 050 5 787 050 7 992 237
Apport 1 256 645 0 0 0 0 0
Emprunt 2 932 172 0 0 0 0 0
Valeur résiduelle des
investissements 0 0 0 0 0 206 449
Reprise du FR 0 0 0 0 0 1 973 738
CAF 0 -130 700 2 675 750 5 762 050 5 787 050 5 812 050
Emploi 2 215 080 2 245 182 839 561 916 822 1 001 192 1 093 327
Investissements 2 215 080 0 0 0 0
Dotation en FR 1 973 738 0 0 0 0
Remboursement capital 271 444 839 561 916 822 1 001 192 1 093 327
Solde de la trésorerie 1 973 737 -2 375 882 1 836 189 4 845 228 4 785 858 6 898 910
Solde de la trésorerie
1 973 737 -402 145 1 434 044 6 279 272 11 065 129 17 964 039
Cumulé
Source: Auteur

Ce projet disposera d’une trésorerie cumulée négative pour la première année qui est rapidement compensée par une deuxième année positive.

49
II.7. Amortissement

Tableau XVI: Amortissement

Rubriques Durée Valeur 1 2 3 A4 A5 Val. Rés


Ruche"langstroth" 5 1 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 -
Maturateur en inox 10 200 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 100 000
Bidon de 20 litres 5 18 600 3 720 3 720 3 720 3 720 3 720 -
Couteau à desoperculer en inox 5 5 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 -
Chevalet à désoperculer 7 70 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 20 000
Extracteur des 12 cadres 7 50 000 7 143 7 143 7 143 7 143 7 143 14 286
Chaudière à cire 5 100 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 -
Table et chaise de bureau 5 50 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 -
Table de travail 5 10000 2000 2000 2000 2000 2000 0
Chaise plastique 3 10000 3333 3333 3333 3333 3333 3333
calculatrice 5 2500 500 500 500 500 500 500
Poubelles 5 900 180 180 180 180 180 180
cachet 5 5000 1000 1000 1000 1000 1000 1000
Dateur 5 3000 600 600 600 600 600 600
Ordinateur 5 100000 20000 20000 20000 20000 20000 0
Imprimante 4 50000 12500 12500 12500 12500 12500 37500
Total 1 925 000 361 976 361 976 361 976 361 976 361 976 177 399
Source: Auteur

L’amortissement des matériels d’exploitation se fait par mode linéaire.

La dotation aux amortissements annuels est 390 526 Frws avec une valeur résiduelle de 206 449 Frws.

50
II.8. Les flux financiers
Les flux financiers sont négatifs de l’année 0 à l’année 2; puis ils deviennent positif jusqu’à la
fin du projet.

Tableau XVII : Les flux du projet

Rubriques A0 1 2 3 4 5
Recettes totales 0 3 180 000 6 360 000 9 540 000 9 540 000 11 720 187
Recettes 0 3 180 000 6 360 000 9 540 000 9 540 000 9 540 000
206449,047
Valeur résiduelle 6
Reprise fonds de
roulement 0 1973737,5
4030897,
Dépenses totales 2 215 080 5 526 623 3 869 093 4 034 048 5 5512027,5
Investissements et
renouvellement 2215080 - 13 230 79 800 102900 1610280
Dotation en fonds
de roulement 1 973 738 0 0 0 0
Dépenses
d'exploitation 0 3 552 885 3 855 863 3 954 248 3927998 3901748
Flux financiers
avant financement -2 215 080 -2 346 623 2 490 908 5 505 953 5 509 103 6 208 159

Rubriques A0 1 2 3 4 5
Recettes totales 0 3 180 000 6 360 000 9 540 000 9 540 000 11 720 187
Recettes 0 3 180 000 6 360 000 9 540 000 9 540 000 9 540 000
206449,047
Valeur résiduelle 0 - 6
Reprise fonds de
roulement 0 1973737,5
4030897,
Dépenses totales 2215080 5 526 623 3 869 093 4 034 048 5 5512027,5
Investissements et
renouvellement 2215080 - 13 230 79 800 102900 1610280
Dotation en fonds
de roulement 1 973 738 0 0 0 0
Dépenses 3927997,
d'exploitation 0 3 552 885 3 855 863 3 954 248 5 3901747,5
Financement net 0 519 645 1 060 552 1 060 552 -1060552 -1060552
Flux financiers
après financement -2 215 080 -2 346 623 1 430 355 4 445 400 4 448 550 5 147 607
Flux cumulés -2 215 080 -4 561 703 -3 131 347 1 314 053 5 762 603 10 910 210
Source: Auteur

51
II.9. Le coût du projet et ressources des fonds

Le coût du projet est composé des investissements et du Besoin en fonds de roulement. Quant
aux ressources, elles sont composées à 30% par l’apport des promoteurs et à 70% par
l’emprunt.

Tableau XVIII: Tableau du coût du projet et ressources des fonds

Coût du projet Montant Ressources Montant %


Investissements 2 215 080 Apport 1 256 645 30
1 973 738 Emprunts 2 932 172 70
Fonds de roulement
Total 4 188 818 Total 4 188 818 100
Source: Auteru

Le coût du projet s’éleve à 4 188 818 Frws dont 1 256 645 Frws soit 30% apportés par le
promoteur et 2 932 172 Frws soit 70% de l’emprunt.

II.10. Tableau des emprunts

Le remboursement de l’emprunt de 2 932 172 Frws se fera en semestrialité au taux d’intérêt de


9%. Après un différé de 6 mois sur le capital, la semestrialité calculée s’élève à 403 392,043
Frws.L’intérêt total s’éleve à 655 202,14 Frws.

Tableau XIX:Tableau de remboursement

Capital restant Semestrialité Capital principal Intérêt


Semestre
2 932 172 0 0 129 015,579
1
2 932 172,250 412 527,548 283 511,969 129 015,579
2
2 648 660,281 530 276,117 413 735,065 116 541,052
3
2 234 925,216 530 276,117 431 939,407 98 336,710
4
1 802 985,808 530 276,117 450 944,741 79 331,376
5
1 352 041,067 530 276,117 470 786,310 59 489,807
6
881 254,757 530 276,117 491 500,908 38 775,209
7
389 753,849 530 276,117 513 126,948 17 149,169
8
3 055 545,35 667 654,481
Total
Source: Auteur

52
II.11. Compte de résultat prévisionnel
Le projet disposera d’une CAF négative pour la première année d’exploitation, qui sera
rapidement compensée à partir de la deuxième année. Le payement d’impôt sur bénéfice de
30% permettra de dégager un résultat net positif durant les quatres (4) dernières années du
projet (Tableau XX).
Tableau XX: Compte de résultat prévisionnel

Compte de résultat
prévisionnel A1 A2 A3 A4 A5
PRODUITS
vente de miel 3000000 6000000 9000000 9000000 9000000
vente de cire 180000 360000 540000 540000 540000
TOTAL DES
PRODUITS 3180000 6360000 9540000 9540000 9540000
CHARGES
-Achat de matières
premières
Achat de cire gaufrée
(kg) 12000 12000 12000 12000 12000
conditionnement miel
(500g) 75000 225000 337500 337500 337500
conditionnement miel
(250g) 100000 300000 450000 450000 450000
conditionnement de la
cire (cartons) 1200 2250 3450 3450 3450
Sous total 188200 539250 802950 802950 802950
Transport
Frais de transport des
rayons 12 500 25 000 25 000 25 000 25 000
Charge de personnel 2 280 000 2 280 000 2 280 000 2 280 000 2 280 000
Salaire du promoteur 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000
Salaire du technicien 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
Salaire ouvrier 240 000 240 000 240 000 240 000 240 000
Salaire du gardien 240 000 240 000 240 000 240 000 240 000
Services extérieurs
Pose des ruches 25000,00 0 0 0 0
Agrandissement des
ruches 0 150000 0 0
Désherbage autour du
rucher 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000
Désherbage autour des
ruches 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000
Récolte des ruches 25 000 25 000 30 000 30000 30000
Loyer 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
Raccordement et frais
d'électricité +eau 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000
53
Source : Auteur
Raccordement et frais
de téléphone 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000
Publicité 150 000 100 000 75 000 50000 25000
Frais de dossier 15000
Assurance crédit 50000 0 0 0 0
Sous total 830 000 840000 670000 645000 620000
Intérêts 0 0 0 0 0
Dotations aux
provisions
d'exploitation (3%) 169185 183612,5 188297,5 187047,5 185797,5
Dotations aux
amortissements 390526,1905 390526,1905 390526,1905 390526,1905 390526,1905
4258389
Total des charges 3870411 4356774 4330524 4304274
VA (MB-Charg
d'expl) 2161800 4980750 8067050 8092050 8117050
Marge brute (ventes -
matières) 2991800 5820750 8737050 8737050 8737050
EBE (VA-charges du
personnel) -118200 2700750 5787050 5812050 5837050
R. Expl (ebe
dotatspvs+reprises) -508726 2310224 5396524 5421524 5446524
Résultat financier -508726 2310224 5396524 5421524 5446524
Résultat net (avant
impôts) -690411 2101611 5183226 5209476 5235726
Impôt sur bénéfice
(30%) 0 0 0 0 0
Résultat net après
impôt -690411 2101611 5183226 5209476 5235726
CAF (RN+dotations) -130700 2675750 5762050 5787050 5812050

II.12. Détérmination des indicateurs de rentabilité du projet

Il s’agit des indicateurs qui déterminent la rentabilité intrinsèque du projet du point de vue de
l’ensemble de l’investissement réalisé quelque soient les modes de financement et d’imposition
des bénéfices. Ces indicateurs sont de deux catégories à savoir :

 Ceux qui nécessitent l’actualisation : valeur actuelle nette (VAN) et le taux de


rentabilité interne (TRI)

 Ceux qui ne nécessitent pas l’actualisation : le délai de récupération (d) et l’indice de


profitabilité (IP)

54
II.12.1. Valeur Actuelle Nette (VAN)
La VAN ou bénéfice total actualisé, est égal à la différence entre la valeur actuelle des
excédents nets d’exploitation attendus et celle du capital investi, à la date 0. En effet, il s’agit
des avantages bruts annuels actualisés diminués de la somme des coûts annuels actualisés.Elle
est donc égale à la somme des avantages nets actualisés.

Elle s’obtient par la formule suivante :

VAN =

Avec: Ip = investissement de l’année p


Rp = Recettes de l’année p
Dp = Dépenses d’exploitation de l’année p
i = taux d’actualisation

Tableau: Actualisation des flux nets annuels (A)

Facteur
Année Flux nets d'actualisation FN actualisés
(i=9%)

0 -2 215 080 (1+0,09)-0 -2215080

1 -2 346 623 (1+0,09)-1 -2152865,14

2 2 504 137 (1+0,09)-2 2107682,01

3 5 585 752 (1+0,09)-3 4313225,42

4 5 612 002 (1+0,09)-4 3975683,7

55
5 7 818 439 (1+0,09)-5 5081448,9

Somme FN actualisés 11 110 094,9

Source:Auteur

La valeur actuelle nette (VAN) du projet est de 11 110 094,9 Frws

Interprétation:

La VAN est positive, le projet est donc acceptable c'est-à-dire que la rentabilité de cet
investissement est supérieure à 9%.

II.12.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI)


Le TRI est le taux d’actualisation qui annule la VAN. Autrement dit, c’est le taux
d’actualisation qu’il faut pour que le total des dépenses soit égal au total des recettes.

Le TRI est le taux tel que:

Avec: Ip = investissement de l’année p


Rp = Recettes de l’année p
Dp = Dépenses d’exploitation de l’année p
i = taux d’actualisation = TRI
Le calcul à l’aide de l’ordinateur donne un TRI égal à 50%. Ainsi, notre projet est rentable car
son TRI est supérieur au taux d’actualisation de 12%.

II.12.3. Indice de profitabilité (IP)


L’IP ou rendement de l’unité monétaire investie correspond au quotient du montant cumulé des
recettes nettes déduction faite des dépenses d’exploitation par le montant des investissements.

Il est déterminé par la formule suivante :

IP =

Avec: Ip = investissement de l’année p


Rp = Recettes de l’année p

56
Dp = Dépenses d’exploitation de l’année p
Cette formule peut s’écrire aussi:

IP =

I = Total des investissements actualisés

IP =

IP = 6,015

Cet indice de profitabilité de 6,015 signifie que 1 Frws investi dans ce projet rapporte 6,015
Frws. Donc notre projet est acceptable car son IP est superieur à 1.

II.12.4. Délai de récupération des investissements (DRCI)

C’est simplement le temps nécessaire pour que l’entreprise récupere l’investissement initial
grâce aux rentrées nettes de trésorerie résultant du projet. C’est également le délai nécessaire
pour que le montant des flux financiers positifs équilibre le montant des flux financiers
négatifs.

Il est calculé à partir de la formule suivante:

Délai de récupération = d, tel que:

Ou bien; Délai de récupération = d, tel que:

Avec: Rp = Recettes ou avantages bruts

Dp = Dépenses ou coût de fonctionnement

Ip = coût de l’investissement

57
Ainsi, en considérant le tableau des flux financiers, le délai de récupération se situe entre
l’année 3 et l’année 4.

3 1 314 053
d 2 215 080
4 5 762 603

d = 3,203 ans c'est-à-dire que le DRCI est égal à 3 ans et 2mois

DRCI= 3 ans et 2 mois

Interprétation:
Les investissements engagés dans ce projet seront récupérés au bout de 3 ans et 2 mois.

CHAPITRE III: ETUDE ECONOMIQUE ET SOCIALE


Une économique et sociale dont l’objectif principal est de montrer l’impact du projet sur les
finances publiques, et sur l’environnement font l’objet de ce chapitre.

III.1. ETUDE ECONOMIQUE


L’effet économique du projet au bout de 5 ans se justifie ainsi par sa contribution sur le PIB du
pays qui s’éleve à 21 391 245,05 Frws (Tableau XXI).

58
Tableau XXI: Etude économique

Année VA Facteurs VA actualisée Cumul VA


d'actualisation actualisée
2161800 (1+0,12)-1 1930178,571 1930178,571
1
4980750 (1+0,12)-2 3970623,406 5900801,977
2
8067050 (1+0,12)-3 5741966,848 11642768,83
3
8092050 (1+0,12)-4 5142644,066 16785412,89
4
8117050 (1+0,12)-5 4605832,159 21391245,05
5

III.2. EFFETS SOCIAUX DU PROJET


Il s’agit ici de voir le nombre d’emplois directs générés par le projet. Nous savons que la
réalisation d’un projet entraîne la création d’emplois qui génèrent des revenus. Ainsi, ces
revenus distribués aux ménages sont propagés au niveau d’autres ménages ou individus.

Tableau XXII: Actualisation des salaires

Année Salaires Facteurs Salaires actualisée Cumul salaires actualisée


d'actualisation
2280000 (1+0,12)-1 2035714,286 2035714,286
1
2280000 (1+0,12)-2 1817602,041 3853316,327
2
2280000 (1+0,12)-3 1622858,965 5476175,292
3
2280000 (1+0,12)-4 1448981,219 6925156,51
4
2280000 (1+0,12)-5 1293733,231 8 218 889,741
5
Source: Auteur

La réalisation de notre projet entraînera la création de 5 emplois correspondant à une masse


salariale de 8 218 889,741 Frws au bout de 5 ans d’exploitation.

En plus, cette création d’emplois contribue à la réduction de chômage dans le pays. De même
l’apiculture est une activité rentable à cause des vertus nutritionnelles et thérapeutiques du miel.
En effet, le miel est recommandé et recherché en alimentation humaine et ce quel que soit

59
l’âge. Il favorise la croissance des jeunes et aide leur mémoire; c’est également un anti-
diarrhéique, un anti-tussif, un cicatrisant très efficace, un adoucissant, un stimulant sexuel.
C’est donc un produit très prisé. Quant à la cire elle sera utilisée dans la fabrication de la
bougie, dans les moulages, dans la cordonnerie, dans la fabrication du cirage, dans les
cosmétiques, en industrie pharmaceutique par les specialistes de chaque domaines concernés.

III.3. IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT


III.3.1 EXTERNALITES POSITIVES
 Importance en agriculture: la pollinisation
En effet, les abeilles et les autres insectes sauvages (abeilles indigènes, bourdons…), qui se
nourrissent du nectar des fleurs, pollinisent les plantes qu'ils visitent. Autrement dit, en
transportant du pollen d'une fleur à l'autre, ces insectes favorisent la fécondation croisée entre
plantes de la même espèce. En plus cette pollinisation entraîne par conséquent une
augmentation des possibilités de reboisement naturel du verger local.
 Importance écologique
Les abeilles entretiennent la biodiversité des plantes sauvages. De plus, elles sont essentielles
pour la production de graines et de fruits. Une bonne pollinisation permet notamment une
amélioration des rendements de certaines cultures et l'obtention de plus beaux fruits, plus
résistants à la chute, et dont les qualités organoleptiques (goût et texture) et de conservation
peuvent être bien meilleures. C'est le cas pour les arbres fruitiers (pommier, cerisier,
amandier…) et les grandes cultures (colza, tournesol).

III.3.2. EXTERNALITES NEGATIVES

Notre projet de création d’une unité de production de miel n’aura pas d’effets négatifs
remarquable sur l’environnement car tout matériel de l’apiculture ou processus de production
pouvant être à l’origine de ce phènomene sera bien maîtrise.

III.4. LES RISQUES DU PROJET

60
Selon Dominique Vincent1 le risque est défini comme étant la menace qu’un événement ou
une action ait un impact défavorable sur la capacité de la structure à réaliser ses objectifs avec
succès.

Ainsi, certaines ménaces peuvent agir sur la rentabilité de notre projet notamment:

III.4.1. Ménaces naturelles

III.4.1.1. L’érosion
Le relief du Rwanda est constitué par de hautes montagnes, de collines à fortes pentes et de bas
fonds. Les zones de haute altitude sont les plus arrosées et le ruissellement sur les fortes pentes
couplées à la fragilité naturelle des sols entraîne les terres vers les vallées et les bas fonds.

Qu’elle soit éolienne ou hydrique, l’ érosion provoque à terme la baisse de la fertilité des sols
par l’enlèvement de la couche arable et par conséquent, participe à la disparition de certaines
formations végétales et à la perte d’habitat pour la faune.

III.4.1.2. Les inondations

Le Rwanda connaît depuis un certain temps des changements climatiques qui provoquent une
augmentation de température et un déficit pluviométrique remarquable, et par conséquent une
baisse de niveau d’eau des lacs ,des cours d’ eau et le tarissement des sources .La sécheresse
prolongée affecte les habitats da la biodiversité et entraîne une diminution drastique des
variétés et des espèces parce qu’ elle ne permet pas à certaines espèces de se régénérer. Ce
phénomène de sécheresse combinée à la forte dégradation des terres favorise une avancée
rapide du processus de désertification dans certaines régions du pays.

III.4.2. Les menaces anthropiques

Dans le contexte rwandais, les menaces anthropiques sont nombreuses et sont plus nuisibles
que les menaces naturelles .Les principales sont:

1. La pression démographique;
2. La réinstallation de la population;
3. La surexploitation de ressources biologiques;

1
VINCENT Dominique, Maîtrise des risques dans la Gestion locale, édition Le MONITEUR, p
12.

61
4. Les feux de brousses;
5. Les conflits et les guerres.
Cependant, les feux de brousse representent une forte composante de menaces anthropiques car
ils constituent une menace sérieuse pour la flore et la faune.
Périodiquement, les aires protégées et les aires non protégées sont ravagées par des incendies
volontaires, criminels ou accidentels. Les effets négatifs résultant des feux de brousse sont
notamment:

 La disparition de la microfaune et de la microflore;

 La perturbation et les dégâts à la macrofaune et la macro flore;

 La perturbation du régime hydrique pouvant aller jusqu’au tarissement des sources d’


eau;

 L’accélération de l’érosion et la modification de la composition physico-chimique du


sol;

 La pollution atmosphérique pouvant contribuer aux problèmes de changement


Climatique par l’émission des gaz à effets de serre.

La protection contre ces risques s’établit à deux niveaux :


 une prévention préalable adaptée (équipement spécifique, organisation du
contrôle interne).
 lors de la survenance des dommages par une protection contre les conséquences
financières, au travers d’une assurance.

Pour neutraliser ces risques, la structure doit étudier et maîtriser leurs principales
caractéristiques à savoir :

 les faits générateurs qui les déclenchent;


 leurs manifestations;
 Les conséquences, directes et indirectes, qui les accompagnent ;
 Le coût des moyens de protection;
 leur fréquence ou probabilité d’intervention;

62
Le projet dispose des différents moyens pour se protéger des risques. Il peut s’agir de la mise
en place d’un système de contrôle ou de la souscription d’un contrat d’assurance.

Dans son acceptation idéale, l’assurance serait le moyen de remettre la structure, en cas de
sinistre, dans une position identique à celle qui aurait été la sienne si celui-ci n’avait pas eu
lieu.

L’assurance peut effectivement rétablir la situation matérielle du projet par la prise en charge
du remplacement des matériels détruits, en remboursant les pertes d’exploitation subies.

Elle ne pourra toutefois jamais compenser les conséquences indirectes telles que les pertes de
marché ou les pertes de confiance. Le projet devra, en la matière, compter sur sa propre
compétence à faire face aux risques.

CONCLUSION

Le Rwanda offre des potentialités apicoles non encore pleinement exploitées et la politique
agricole du Pays préconise le développement de l’apiculture par la stratégie d’intervention par
filière dans ce secteur, c’est-à-dire , par le développement des activités allant de la production à
la commercialisation des produits apicoles en passant par leur transformation.

L’apiculture est une spéculation très ancienne au Rwanda mais telle qu’elle est menée
actuellement, elle n’arrive pas à générer suffisamment des revenus à ceux qui la pratiquent.
Parmi les six produits de la ruche seuls le miel et la cire sont exploités à l’heure actuelle . Les

63
quantités obtenues de ces deux produits sont importantes mais n’arrivent pas à couvrir la
demande locale. C’est dans ce cadre que notre projet de création d’une unité de production de
miel et de cire intervient pour satisfaire la demande locale en produits apicole.

Notre projet est un projet rentable est très porteur. L’étude du plan de sa mise en œuvre à
travers l’analyse des aspects techniques, financiers et économiques atteste un succès certain qui
sera conforté par les aptitudes de gestionnaire du promoteur.

Sur le plan financier le projet dégage à travers les principaux critères d’évaluation de rentabilité
financière c'est-à-dire une VAN d’une valeur de 11 110 094,9 Frws, un TRI à 50% qui dépasse
le taux d’emprunt de 9%, l’IP de 6,015 de un DRCI de 1 an et 11 mois.
En plus de la participation à la satisfaction de la demande nationale en produits apicoles, le
projet permet de créer 5 emplois pour réduire le chômage, d’impliquer les specialistes de
l’apiculture dans la filière apicole et de contribuer aussi à la valeur ajoutée de l’économie
nationale.

En définitive, ce projet présente des perspectives innovantes à savoir:

 son extension envers l’unite de traitement de miel et de cire pour le groupement des
apiculteurs des autres zones du Rwanda;
 Formation des apiculteurs en technique de gestion de rucher;
 Faire un bureau d’étude et conseil en gestion agricole.

64
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. AKAYEZU D., 2005: Projet d’extension de l’unite de traitement de miel pour le


groupement des apiculteurs au rwanda
2. BA A.K., 2007. Insertion économiques sportifs sénégalais: création d’une unité de
redistribution d’équipements d’arts martiaux. Mémoire: Gestion de projet, HEG.

3. CAPMER, 2005. Programme de Promotion des PME de l’Agri business orientées vers
la transformation des produits non traditionnels au Rwanda «Diagnostic rapide de la
filière apicole»

4. INSR, 2008: Enquête de la croissance démographique au Rwanda

5. KANE O., 2008: Projet de création d’un élevage de poulet de chair dans la commune
de Sebakha (Mauritanie). Mémoire: Gestion de projet, HEG.

6. LY C., 1994.Les politiques agricoles.-Dakar: Cahier de l’EISMV.-150p


7. NYIRIMANA S., 1997. Politique de développement apicole au Rwanda, ARDI-Kigali

8. RUKUNDO R., 2007. Projet de création d’une ferme laitière. Mémoire: Gestion de
projet, HEG.

i
TABLE DES MATIERES

Introduction .............................................................................................................................. 1

PREMIERE PARTIE: CADRE THEORIQUE , CADRE METHODOLOGIQUE ET


PRESENTATION GENERALE DU PROJET. ..................................................................... 3

CHAPITRE I: CADRE THEORIQUE .................................................................................. 4

I.1. CADRE THEORIQUE .................................................................................................. 4

I.1.1. Problèmatique et justification du projet................................................................ 4

I.1.2. Objectifs de l’étude .................................................................................................. 5

I.1.2.1. Objectif général ................................................................................................. 5

I.1.2.2. Objectifs specifiques ......................................................................................... 5

I.1.3. Cadre conceptuel ..................................................................................................... 5

I.1.3.1. Produits de la ruche .......................................................................................... 5

I.1.3.2. Le marché .......................................................................................................... 7

I.1.3.3. L’ Offre et la demande...................................................................................... 7

I.1.3.4. Politique commerciale ....................................................................................... 8

CHAPITRE II. Cadre methodologique ................................................................................... 9

II.1. Techniques d’investigation ....................................................................................... 9

II.2. Les difficultés rencontrés .......................................................................................... 9

CHAPITREIII : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ET DU PROMOTEUR.. 10

III.1. Présentation du promoteur du projet ............................................................................ 10

III.2. DESCRIPTION GENERALE DU PROJET .......................................................... 11

III.2.1. L’idée de création du projet .............................................................................. 11

III.2.2. Orientation stratégique du projet ........................................................................... 12

III.2.3. Intérêts et opportunités du projet ..................................................................... 12

III.2.4. Les activités prévues par le projet ......................................................................... 13

ii
III.2.5. Site d’implantation du projet ............................................................................ 13

III.2.6. Structure juridique ................................................................................................. 14

III.2.7. Forces et faiblesses du projet et du promoteur ................................................ 14

III.2.7.1. Conditions naturelles ................................................................................... 14

III.2.7.2. Forces et faiblesses du projet et du promoteur ......................................... 14

DEUXIEME PARTIE ............................................................................................................ 16

CHAPITRE I. ETUDE DE MARCHE ............................................................................. 17

I.1.1. LE MIEL .................................................................................................................... 17

I.1.1.1. Analyse de la demande ....................................................................................... 17

I.1.1.1.1. Demande régionale et internationale .............................................................. 17

I.1.1.1.2. Demande nationale ......................................................................................... 18

I.1.1.1.3. Les prix du miel sur le marché rwandais ........................................................ 19

I.1.1.1.3.1. Prix aux apiculteurs .................................................................................... 19

I.1.1.1.3.2. Prix de Vente du miel traité......................................................................... 19

I.1.1.3.3. Les prix des produits substituables................................................................. 20

I.1.1.4. Exigences du marché ......................................................................................... 20

I.1.1.5. Tendances d’évolution de la demande .............................................................. 21

I.1.1.6. Analyse de l’environnement ................................................................................. 21

I.1.1.6.1. Menaces de l’environnement ......................................................................... 21

I.1.1.6.2. Opportunités de l’environnement ................................................................... 22

I.1.2. Analyse de l’offre ................................................................................................... 22

I.1.2.1. Production nationale .......................................................................................... 22

I.1.2.2. Importations et leur provenance ........................................................................ 22

I.1.2.3. Offre totale ........................................................................................................ 23

I.1.2.4. Concurrence actuelle et l’évolution des produits substituables ........................ 23

I.1.2.5. Les produits proposés par le projet et leurs caractéristiques ..................... 23

iii
I.1.3. Stratégies de commercialisation ........................................................................... 23

I.1.3.1. Circuit de distribution et de commercialisation ........................................... 23

I.1.3.2. Stratégie de marketing.................................................................................... 26

I.1.3.2.1. Politique de produit ..................................................................................... 27

I.1.3.2.2. Politique de prix ........................................................................................... 27

I.1.3.2.3. Politique de distribution .............................................................................. 27

I.1.3.2.4. Publicité et promotion ................................................................................. 28

I.3.2. LA CIRE .................................................................................................................... 28

I.3.2.1. Qualité, usages, exigence des utilisateurs en qualité ........................................ 28

I.3.2.2. Concurrence ........................................................................................................ 28

I.3.2.3. Offre ..................................................................................................................... 29

I.3.2.4. Demande .............................................................................................................. 29

I.3.2.5. Prix ....................................................................................................................... 29

I.2. ETUDE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE............................................... 29

I.2.1. ETUDE TECHNIQUE .............................................................................................. 29

I.2.1.1. Ressources materielles ........................................................................................ 30

I.2.1.1.1. Locaux du projet .............................................................................................. 30

I.2.1.1.2. Equipement et matériel du projet .................................................................. 30

I.2.1.2. Fonctionnement ................................................................................................... 31

I.2.2. Faisabilité organisationnelle ................................................................................. 32

I.2.2.1. Personnel d’exécution du projet ........................................................................ 32

I.2.2.2. Répartition des tâches ........................................................................................ 32

I.2.2.3. Schèma organisationnel...................................................................................... 33

I.2.2.4. Plan de mise en œuvre du projet ....................................................................... 33

I.2.2.4.1. Chronogramme des activités ....................................................................... 34

I.2.2.4.2. Suivi et évaluation ............................................................................................ 35

iv
I.2.2.4.2.1. Le cadre de suivi ........................................................................................ 35

I.2.2.4.2.2. Evaluation .................................................................................................. 35

CHAPITRE II: ANALYSE FINANCIERE ......................................................................... 36

II.1. Hypothèses du projet .................................................................................................. 36

II.2. Les investissements ..................................................................................................... 37

II.2.1. Détails des investissements .................................................................................. 37

II.2.2. Résume des investissements ................................................................................ 38

II.2.3. Dépenses des investissements .............................................................................. 38

II.2.4. Investissement et renouvellement ....................................................................... 39

II.3. Dépenses du projet ...................................................................................................... 45

II.4. Estimation du Besoin en Fond de roulement et du coût du projet (BFR) ............. 46

II.5. Recettes d’exploitations .............................................................................................. 48

II.6. Tableau Financier des Ressources et Emplois (TAFIRE) ....................................... 49

II.7. Amortissement ............................................................................................................ 50

II.8. Les flux financiers ....................................................................................................... 51

II.9. Le coût du projet et ressources des fonds ................................................................. 52

II.10. Tableau des emprunts .............................................................................................. 52

II.11. Compte de résultat prévisionnel .............................................................................. 53

Source : Auteur ................................................................................................................... 53

II.12. Détérmination des indicateurs de rentabilité du projet ........................................ 54

II.12.1. Valeur Actuelle Nette (VAN) ............................................................................. 55

II.12.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI) ........................................................................ 56

II.12.3. Indice de profitabilité (IP) .................................................................................... 56

II.12.4. Délai de récupération des investissements (DRCI) .............................................. 57

v
CHAPITRE III: ETUDE ECONOMIQUE ET SOCIALE ................................................ 58

III.1. ETUDE ECONOMIQUE ......................................................................................... 58

III.2. EFFETS SOCIAUX DU PROJET ............................................................................... 59

III.3. IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT .................................................................. 60

III.3.1 EXTERNALITES POSITIVES.......................................................................... 60

III.3.2. EXTERNALITES NEGATIVES ...................................................................... 60

III.4. LES RISQUES DU PROJET ................................................................................... 60

III.4.1. Ménaces naturelles ................................................................................................ 61

III.4.1.1. L’érosion ......................................................................................................... 61

III.4.1.2. Les inondations ............................................................................................... 61

III.4.2. Les menaces anthropiques ..................................................................................... 61

CONCLUSION ....................................................................................................................... 63

vi

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