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Intitulé de la formation :
Support de Cours
T-COMPETENCES®
Centre de Transfert & de Certification des
Com pétences
Adresse : 09 Rue Mohamed Gharbi, Hussein-Dey. Alger
Tél. : 213 (0) 21 77 53 53 – 54 54 - 55 55
Mob. : 0560 01 09 66 - 0555 06 45 01 - 0555 06 45 02
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Maitre LAKHDARI Octobre 2017 E-mail : contact@tcompetences.com
2 le droit fiscal est :
l’ensemble des règles de droit public qui régissent l’impôt,
en ce qui concerne, aussi bien:
sa mise en œuvre,
sa liquidation,
son recouvrement,
son contrôle, et
son contentieux.
CONDITIONS DE VALIDITE
Le contrat de société doit répondre aux
conditions applicables à tous contrat à savoir :
Le consentement;
la capacité des contractants ;
l’objet licite ;
la cause licite du contrat.
Informations
Informations
brutes COMPTABILITE adaptées
(factures, chèques,
bulletins de paie, ) (bilan, déclarations,
analyse de gestion, ..)
Analyse
financière
Comptabilité
générale Contrôle de
gestion
Fiscalité
33
Composants =
éléments destinés à être remplacés de manière
régulière ;
dépenses de gros entretien ou de grande révision.
Cette dernière catégorie doit relever d’une
obligation ou d’une pratique habituelle et constante
de la part de l’entreprise.
fonction comptable :
corriger l’évaluation des éléments d’actifs et respecter les
principes de sincérité des comptes et d’image fidèle
fonction économique :
répartir le coût d’un investissement sur les différents
exercices qui correspondent à la période d’utilisation de
l’immobilisation
fonction financière :
dégager les ressources nécessaires au renouvellement de
l’immobilisation par l’enregistrement d’une charge non
décaissée (pas de mouvement de trésorerie) qui conduit
à une rétention de bénéfices
Maitre LAKHDARI Octobre 2017
L’amortissement
39
La durée d’utilisation d’une immobilisation doit
tenir compte de :
l’usure physique
l’obsolescence technique
la protection juridique
Montant amortissable :
Valeur brute (entrée) – valeur résiduelle
Valeur résiduelle : P de cession – coûts de sortie
Amortissement : fraction annuelle du montant
amortissable imputée à la valeur brute
Valeur nette comptable (valeur au bilan) :
Valeur d’entrée – amortissements cumulés -
dépréciation
40 Exemple
Matériel acquis le 10/3/N à 35 000
Mise en service le 13/3/N, pour 5 ans
Annuité constante :
35000/5 = 7000
1ere annuité : 7000x287/360 = 5580,56
dernière annuité : 7000x73/360 = 1419,44
31/12/N
6811 Dotation aux amts sur immos 500
2818 Amt matériel bureau 500
Suivant plan d’amortissement
EXERCICE U: KDA
Etablir un bilan d’ouverture d’une entreprise
industrielle avec : terrain pour 80 000 DA, un
emprunt à long terme 60 000 DA, espèces en
caisse 5 000 DA, bâtiments industriels 320 000 DA,
créances clients 27 000 DA, dettes fournisseurs 33
000 DA, stocks matières première 52 000 DA,
matériels et outillages 60 000 DA, matériels de
transport 100 000 DA.
Trouver les capitaux et équilibrer
Maitre LAKHDARI Octobre 2017
51
EXERCICE U:KDA
Calculer le résultat de l’entreprise au 31/12/N
avec des ventes pour 880 000 DA, achats utilisés
pour 700 000 DA, achats services divers 43 000 DA,
salaires 53 000 DA, charges sociales 22 000 DA,
impôts 30 000 DA, intérêts payés 21 000 DA.
Equilibrer le compte de résultat à travers le
bénéfice ou la perte.
EXERCICE U:KDA
Calculer le CR d’une entreprise au 31/12/N avec :
ventes 2 400 000 DA, salaires et charges sociales
863 000 DA, achats de matières et fournitures 1
100 000 DA, impôts 82 000 DA , intérêts payés
63 000 DA ,services divers achetés 293 000 DA ,
transports payés 39 000 DA, intérêt reçus 12 000DA
Calculer le résultat et équilibrer
54
ACTIF
CAPITAUX PROPRES
Capital émis*
Primes et réserves /(Réserves consolidées (1))*
Ecarts de réévaluation
Ecarts d’équivalence (1)
Résultat net / (Résultat net part du groupe (1)
Autres capitaux propres – Report à nouveau
Part de la société consolidante (1)
Part des minoritaires (1)
TOTAL I
PASSIFS NON-COURANTS
Emprunts et dettes financières*
Impôts différés*
Autres dettes non courantes
Provisions et produits constatés d’avance*
TOTAL PASSIFS NON-COURANTS II
PASSIFS COURANTS
Dettes court terme – partie CT de dettes LT*
Fournisseurs et comptes rattachés*
Provisions et produits constatés d’avance – passifs courants
Autres dettes courantes
Trésorerie Passif
TOTAL PASSIFS COURANTS
TOTAL GENERAL PASSIF 61
Le compte de résultat
62
5) Compte de résultat
Il n’existe pas de modèle standard de CDR, mais des postes
obligatoires sont à faire paraître.
68
53-Caisse
Débit Crédit
Entréesd’espèces Sortiesd’espèces
Maitre LAKHDARI Octobre 2017 71
Les règlements bancaires
72
Le chèque :
C’est un écrit par lequel une personne (le tireur) qui a
des fonds chez un banquier (le tiré) lui donne ordre
de payer une somme d’argent au profit d’une
personne désignée (le bénéficiaire)
Le virement bancaire :
C’est un écrit par lequel une personne (le tireur) qui a
des fonds chez un banquier (le tiré) lui donne ordre
de prélever et transférer une somme d’argent sur le
compte d’une autre personne (le bénéficiaire)
Le prélèvement automatique :
C’est un virement permanent au profit d’une
personne déterminée
Maitre LAKHDARI Octobre 2017
L’état de rapprochement bancaire
73
5-L’ANNEXE
89
Schéma d’ensemble des outils de l’analyse financière :
90 Analyse financière
91
Économiques Bilan
Produire ou
Moyens
vendre
Financiers
Permettent un
niveau d’activité
CPC
ESG
dégage des
résultats
✓ Produire ou vendre requiert des moyens économiques ;
✓ Ces moyens économiques requièrent des moyens financiers ;
✓ Utiliser ces moyens permet d’atteindre un niveau d’activité ;
✓ Ce niveau d’activité permet de dégager des résultats.
92
Elle dépend :
✓ des quantités vendues par ligne de produit ;
✓ de l’évolution de la marge pratiquée sur chaque ligne de produit ;
✓ de la pondération entre lignes de produits dans l’ensemble des produits
vendus.
Taux de marqe
95 Marge commerciale
Ventes de marchandises HT
Taux de marge :
Marge commerciale
Achats de marchandises HT
Personnel
Frais de personnel / VA %
Etat
Impôts et taxes / VA %
Actionnaires
Dividendes / VA %
Entreprise
autofinancement / VA %
Taux de croissance de la valeur ajoutée :
VA n – VA n-1
99
VA n-1
Taux d’intégration :
VA
CA HT ou production de l’exercice
Il mesure le taux d’intégration de l’entreprise dans le processus de
production ainsi que le poids de charges externes.
Gestion de Gestion de
production personnel
Gestion Gestion des
commerciale approvisionnements
Constitution du
résultat
EBE
Mesure de la performance
101
L’EBE c’est un solde indépendant :
✓ de la politique d'investissement (pas de dotations aux
amortissements dans le calcul du solde) ;
C’est donc un bon indicateur qui permet de faire des comparaisons inter-
entreprises, particulièrement au sein du même secteur.
Poids de l’endettement :
Charges d’intérêts
EBE
C’est le solde découlant des produits et des charges relatifs aux décisions
financières de l’entreprise. C’est un résultat qui permet d’apprécier la
performance de l’entreprise quant à sa politique de financement.
Résultat courant = résultat d’exploitation + ou - résultat financier
105
Résultat net = résultat courant +ou – résultat non courant – impôt sur le
résultat
analyse du bilan et de la
structure financière de
L’entreprise
Fonction d’exploitation
Opérations correspondant
Analyse fonctionnelle au « métier de l’entreprise »
Regroupements des
différentes opérations Fonction investissement
Opération permettant de maintenir
Prépondérance de la réalité et de développer l’outil de production
économique et financière
sur la vision patrimoniale et juridique Fonction de financement
Opération consistant à faire face
aux besoins de trésorerie
des deux autres fonctions
La structure du bilan fonctionnel
112
le bilan comptable ne permet pas d’opérer cette lecture fonctionnelle. Il
est donc nécessaire de reclasser et retraiter certaines rubriques du bilan
comptable pour obtenir le bilan fonctionnel. L’analyse fonctionnelle
procède au classement des emplois et des ressources en quatre masses
homogènes.
✓ L’entreprise possède des ressources
Ressources stables Cycle long de financement
Dettes liées au cycle d’exploitation
Passifs circulants
FR = RS – ES
114 Emplois stables
Ressources
durables
FR
Le BF est la partie des besoins d’exploitation qui n’est pas assurée par les
ressources d’exploitation.
Le cycle d’exploitation est constitué par les opérations d’achat, de
fabrication et de ventes. Il crée des :
Besoins Ressources
TN = FR - BFR
TN = TA - TP
Deux situations de trésorerie sont possibles :
121
Il a pour rôle de :
présenter le patrimoine réel de l’entreprise : les postes du
bilan sont évalués à leur valeur vénale
déterminer équilibre financier, en comparant les différentes
masses du bilan classées par ordre de liquidité ou
d’exigibilité et en observant le degré de couverture du passif
exigible par les actifs liquides
évaluer la capacité de l’entreprise à faire face à ses dettes
à moins d’un an
estimer la solvabilité de l’entreprise : l’actif est-il suffisant pour
couvrir toutes les dettes.
123
124
Bilan comptable
Bilan financier
La structure du bilan
125
Biens
Actif à plus d’un an
et
Actif à moins d’un an créances
Ces actifs servent à faire face aux passifs plus ou moins exigibles
Capitaux propres
Passif à plus d’un an
et
passif à moins d’un an dettes
126 ▪Les postes du bilan comptable selon leur liquidité et leur
exigibilité
Reclasser ▪Actif immobilisé en valeur nette
▪ Immobilisations en non valeurs sont soustraites de l’actif
immobilisé et des capitaux propres
La capacité d’autofinancement
130 La capacité d’autofinancement
La capacité d’autofinancement est la différence
entre les produits encaissables et les charges
décaissables.
Elle peut se déterminer, soit à partir de l’excédent
brut d’exploitation, soit à partir du résultat net. Elle
est parfois appelée dans le monde financier
« marge brute d’autofinancement » ou « cash flow ».
131 La capacité d’autofinancement
Capacité d’autofinancement = résultat net de
l’exercice + dotations aux amortissements,
dépréciations et provisions (d’exploitation,
financières, exceptionnelles) – reprises sur
amortissements, dépréciations et provisions
(d’exploitation, financières, exceptionnelles) +
valeur nette comptable des immobilisations
cédées – produits des cessions d’immobilisations –
quote-part des subventions d’investissement virées
au compte de résultat de l’exercice.
132 La capacité d’autofinancement
L’autofinancement est la différence entre la
capacité d’autofinancement et les dividendes
versés aux associés.
133 Définition de la CAF :
Entreprise CAF
Internes
Ressources de
l’entreprise Associés Apport en capital
Etat Subvention
d’investissement
A quoi sert la CAF ?
135
Remboursement L’emprunt est une
des emprunts anticipation de la CAF
Financement des
investissements Financement total ou partiel
Capacité
d’autofinancement
= CAF
138
analyse de la rentabilité
et du risque
Économiques Bilan
Produire ou
Moyens
139 vendre
Financiers
Permettent un
niveau d’activité
CR
ESG
dégage des
résultats
ΔR/R CA
e= e=
ΔCA/CA CA - SR
ACTIF ÉCONOMIQUE
141
Elle intéresse l’actionnaire qui peut apprécier ce qui résulte de ses apports
soit directement sous forme de dividendes, soit indirectement sous forme
de plus value potentielle pour la part mise en réserve.
Résultat Net
RCP =
CP
Effet de levier
144
Effet de levier (suite)
145
Capitaux propres
Actifs économiques CP = 120 000
A = 300 000 Dettes financières
D = 180 000
H1 H2 H1 H2 H1 H2
A 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
CP 120 000 200 000 60 000 120 000 120 000 120 000 120 000
D 180 000 100 000 240 000 180 000 180 000 180 000 180 000
i 6% 6% 6% 8% 12% 6% 6%
Rex 30 000 30 000 30 000 30 000 30 000 20 000 10 000
Rc =
25% 15% 50% 25% 25% 17% 8%
Résultat/CP
148 Les délais de règlement des
fournisseurs
La négociation des délais est difficilement
compatible avec les techniques de « stock zéro ».
La négociation de délais implique des efforts
financiers.
Difficulté en cas de forte dépendance.
149
La gestion du crédit client
Raccourcir les délais :
Proposer des remises pour paiement comptant
Accepter des commandes de plus petit format pour
réduire les encours de stock du client
La mobilisation de créances
Escompte commercial
Crédit Dailly
L’affacturage
Quelles créances
La garantie sur marchés étrangers COFACE
⚫ FDRN
⚫ Capitaux permanents / Actif immobilisé net
⚫ Si il est supérieur à 1 ce ration indique que le FRN est
positif. Il permet de mesurer les marges de manœuvre
pour les investissements futurs.
⚫ B.F.R.
⚫ Dettes à – 1 an / Actif circulant
⚫ Mesure le besoin ou l’excédent de fond de roulement
par rapport aux besoins du cycle d’exploitation.
⚫ Trésorerie
⚫ Trésorerie / Dettes à – 1 an
⚫ Ce ratio mesure la liquidité immédiate. Il ne peut bien
sûr pas être calculé si la trésorerie est négative.
161
Les ratios de rotation
⚫ Rotation des stocks
⚫ Stock moyen matière / Achats de matière
⚫ Mesure la part du stock sur les besoins et permet de
déterminer le nombre de jours si on multiplie le résultat
par 360.
⚫ Rotation des créances commerciales
⚫ Encours de créances / Ventes
⚫ Mesure le délai moyen de règlement client si on le
multiplie par 360.
⚫ Délai de règlement fournisseur
⚫ Encours dettes fournisseurs / Achats TTC
⚫ Mesure le délai moyen de règlement des fournisseurs si
on le multiplie par 360.
Les ratios liés au risque de rentabilité
162
• La facturation
• Les délais de règlement
• Le paiement
• Les retards de paiement
• Le traitement des impayés
• La protection des entreprises contre l’impayé
DETECTION :
Les retards de paiement sont détectés lors du
rapprochement des règlements clients avec les
factures correspondantes ou lors de l’analyse des
comptes clients par le service comptable.
CAUSES DE RETARD DE PAIEMENT :
• 40 % concernant des dysfonctionnements
internes à l’entreprise,
• 40 % provenant de la mauvaise volonté du
client,
• 20 % dues à des difficultés financières du client.
Les retards de paiement
174
CONSEQUENCES :
• Augmentation des frais financiers,
• Fragilisation de la trésorerie,
• Augmentation du risque d’impayé,
• Augmentation du besoin en fonds de roulement.
175
200
237
PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES
238 CREANCES CLIENTS
▪ Principe
▪ La dépréciation correspond au montant des créances
que l'on risque de ne pas recouvrir. Une créance est
considérée comme irrécouvrable lors de :
▪ – la clôture de la liquidation du débiteur
▪ – la prescription de la créance
▪ – la disparition du débiteur
▪ Les critères d'évaluation de la perte probable, donc de la
provision sont les suivants :
▪ – Existence d'un réel risque de non recouvrement
▪ – Evaluation de la perte probable mais évaluation
statistique est admise
PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES
239 CREANCES CLIENTS
▪ Le risque ne doit pas avoir pour origine un litige de la
créance. La provision pour dépréciation des créances
correspond aux pertes probables HT, la TVA collectée
lors de la vente étant récupérée en cas d'insolvabilité
du client.
Provisions
Une provision doit être comptabilisée lorsque:
a) une entité a une obligation actuelle (juridique
ou implicite) résultant d'un événement passé;
b) il est probable qu'une sortie de ressources
représentatives d'avantages économiques sera
nécessaire pour
PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES
240 CREANCES CLIENTS
▪ d'avantages économiques sera nécessaire pour
éteindre l'obligation; et
c) le montant de l'obligation peut être estimé de
manière fiable.
Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune
provision ne doit être comptabilisée.
D/681
C/491
PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES
242 CREANCES CLIENTS
❑ Le client était déjà douteux à la clôture
précédente
• Pratiquer une dotation complémentaire ou une reprise
sur dépréciation
D/681
C/491
D/491
C/781
PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES
243 CREANCES CLIENTS
❑ La créance est irrécouvrable :
❑ • Solder la créance et constater la perte •
Reprendre la dépréciation correspondante
D/654
D/4457
C/416
D/491
C/781
Maitre LAKHDARI Octobre 2017
Traitement Fiscal de l’impayé
244
DÉFINITION D' UNE PROVISION
245
▪ La provision est définie par la doctrine comme étant la
fraction de bénéfice que l'entreprise met de côté en
vue de faire face ultérieurement, soit à une
dépréciation d'un élément de l'actif, soit à une perte
ou charge, dont l'objet est, nettement, précisé et qui
n'est pas encore effective à la clôture de l'exercice
mais que des événements en cours rendent probable.
DÉFINITION D' UNE PROVISION
246
▪ Il s'agit donc au plan fiscal d'une déduction grevant le
bénéfice imposable sous certaines conditions.
▪ Au plan fiscal et selon les dispositions de l'article 141
5éme du code des impôts directs et taxes assimilées,
les entreprises ont la latitude de déduire de leur
bénéfice" les provisions constituées en vue de faire
face à des pertes ou charges nettement précisées et
que des événement en cours rendent probables , à
condition qu'elles aient été constatées dans les
écritures de l'exercice et figurent au relevé des
provisions prévu à l'article 152
DÉFINITION D' UNE PROVISION
247
▪ De ce qui précède il résulte que ,la constitution des
provisions est subordonnée à la réunion de certaines
conditions