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l'entreprise
Face aux soucis de compétitivité, d’efficacité et de pérennité, toute entreprise est censée de se
développer afin de s’imposer sur le marché.
La grande dimension procure à l’entreprise la réalisation des économies d'échelle grâce à l’effet de
d’expérience, l’apparition d’effets de synergie, l’atteinte de la taille critique qui donne un fort
pouvoir de négociation.
- L'effet d'expérience stipule que, dans une entreprise bien gérée, le coût unitaire de
production d'un produit diminue d'un % constant chaque fois que le volume de production
cumulé de ce produit double. Ce % est variable selon le secteur d'activité : 8 % pour le
textile, 10 % pour l'automobile…
L'effet Plus on fait quelque chose, plus on apprend à le faire, mieux et plus vite
d'apprentissage on le fait. Le même bien sera donc produit en moins de temps.
Les économies Lorsque le volume de la production augmente, les charges fixes
d'échelle (loyer...) sont réparties sur un plus grand nombre de produits.
L'effet de taille En grandissant, l'entreprise va augmenter son pouvoir de négociation
auprès de ses fournisseurs et obtenir des conditions plus favorables
- L’effet de synergie (1+1=3) : l’effet cumulatif de deux composants combinés et qui donnent
un résultat plus important que la somme des effets attendus de chacun des composants pris
séparément.
- La taille critique (ou masse critique) désigne la dimension qu'une entreprise devra atteindre
afin d’augmenter son pouvoir de négociation.
La croissance interne (ou organique) consiste, pour l’entreprise, à développer ses capacités et ses
compétences, en interne, grâce à l'acquisition de nouveaux actifs : machines, ateliers,
laboratoires, brevets… C'est une modalité de développement adaptée aux PME.
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2- La stratégie de croissance externe
La croissance externe consiste, pour l'entreprise, à développer ses capacités et ses compétences en
s’associant à d’autres entreprises.
La croissance externe peut être inaccessible pour des PME ou des entreprises trop endettées
La croissance conjointe consiste pour l'entreprise à coopérer avec une ou plusieurs autres
entreprises, tout en restant juridiquement indépendante. Chacune des entreprises engage une partie
de ses ressources pour réaliser un projet commun. Cette collaboration peut se faire entre entreprises
concurrentes (alliance) ou non concurrentes (partenariat).
- La sous-traitance (faire faire) : Une entreprise (le donneur d'ordres) fait exécuter par une
autre (le sous-traitant) une partie de sa production.
- La cession de licence : Il s'agit pour une entreprise d'autoriser une autre à utiliser un brevet
d'invention en contrepartie de redevances.
- La franchise : C'est un contrat par lequel une entreprise (le franchiseur) met à la disposition
d'une autre (le franchisé) son savoir-faire, sa marque, sa notoriété, son assistance technique
et commerciale en contreparties de redevances. (McDonald’s, Yves Rocher, Lacoste…). Le
franchisé reste indépendant juridiquement et financièrement.
- Le GIE (Groupement d’Intérêt Economique) : Personne morale nouvelle. C’est une structure
juridique souple qui permet la mise en commun de moyens pour développer les activités de
leurs membres (les entreprises). La collaboration porte le plus souvent sur la recherche, la
commercialisation d’un produit, l’étude de marché, les centrales d’achat…
- La filiale commune/ Conjointe : (joint-venture) est association de plusieurs entreprises dans
la même société, est une façon de joindre leurs efforts (de collaborer) dans un domaine
d’intérêt commun (recherche, commercialisation…). On parle dans ce cas de prise de
participation.
Intérêts Limites
- L’exportation : consiste à vendre directement ses produits dans un pays étranger en passant
par un distributeur local. Elle nécessite peu d'investissements (coûts du transport, droits de
douane…)
- Le partenariat avec une entreprise locale : limite les risques liés à la méconnaissance de
l’autre pays. Dans certains cas, c'est une nécessité car les investissements directs ne sont pas
possibles
- L'investissement direct à l'étranger : consiste à créer une filiale ou à racheter une entreprise
à l’étranger. Nécessite d’évaluer précisément le « risque pays » (politique, économique,
climatique…
- La délocalisation : Fermer une unité de production sur le marché national pour la transférer
dans un pays étranger. La délocalisation permet de contourner le protectionnisme douanier,
de se rapprocher des consommateurs et cherche la diminution des coûts (main d’œuvre,
matières premières…)
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Exercice
Questions :
Réponses :