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Réalisation des modèles

Arcades de travail
Modèle monobloc avec des moignons fixes
Technique de réalisation
1.Préparation de l’empreinte(lavage, désinfection, séchage)
2.Préparation de plâ tre dur ou extra dur selon les instructions du fabricant
3.L'introduction de la pâ te dans l’empreinte en vibrant

4. On attend la prise du gypse pendant 20-30 minutes.


5. Effectuer des rétentions dans la base de modèle.

6. On prépare une autre quantité de plâ tre (du même type ou plâ tre blanc normal)
7. On dépose la pâ te dans un conformateur et une petite quantité sur la base des modèles déjà coulés et
on renverse l’empreinte sur le conformateur

8. Apres 30 minutes on enlève l’empreinte.


9. Séchage du modele
10. Façonnage du modele
Modèles sectionnés avec des pins Dowell
Les pins sont centrés dans les impressions des moignons dans
l’empreinte. Si vous avez plusieurs piliers les pins doivent être
parallèles uns aux autres ; Ce parallélisme peut être réalisé en
utilisant un dispositif spécial

Modèles faits par déposition galvanique


sont les plus précis et ont les avantages suivants:
- Fidélité exceptionnelle; grande dureté;
- Stabilité volumétrique (coef de contraction=0,2-0,3mm.)
- Absence des phénomènes de¨vieillissement˝.
Montage en Articulateur
Un articulateur est un dispositif capable de reproduire plus ou moins précisément les mouvements
mandibulaires et les rapports dentaires. Il se compose de deux branches s’articulant l’une à l’autre. Ils
permettent le montage des modelés maxillaire et mandibulaire d’un sujet dans une position similaire a
celle qu’occupent les arcades du sujet par rapport au plan de référence crâ nien, soit le plan axio-
orbitaire (centre du condyle mandibulaire point sous-orbitaire). Un articulateur peut donc se définir
comme l’équivalent mécanique de l’étage inférieur du crâ ne.

Un articulateur n’égale jamais la physiologie de l’individu:


•les trajectoires condyliennes sont toujours approches,
•il y a une absence de contrôle neuromusculaire
•les modèles en plâ tre ne rendent pas compte de la depressibilite desmodontale qui permet
l’engrènement serre lors des phases toniques de la mastication

Cependant l’utilisation de l’articulateur a des avantages par rapport a l’observation en bouche:


•acces a la vision palatine et linguale des rapports cuspidiens
•absence d’interférence neuromusculaire dans les mouvements
•se prête a la réflexion sur modele au laboratoire et a la simulation de traitements
•outil pédagogique pour les explications au patient
•en cas de situation conflictuelle avec le patient une pratique prothétique qui ignore l’utilisation des
articulateurs peut se voir opposer la notion juridique d’obligation de moyens.

Le choix d’un type d’articulateur va dépendre:


•de la complexité du cas clinique et de l’objectif thérapeutique
•de la facilite de manipulation au laboratoire
•du cout des articulateurs 60-2000 euros la pièce.

Classification :
-Simulatoires fixe -Simulatoires réglables
a. L’Occluseur a. Articulatoires partial programmables
b. Articulatoires aux valeurs moyennes b. Articulatoires total programmables

Simulatoires fixe
Ils ne présentent pas de possibilité de réglage des boitiers condyliens, leurs boitiers condyliens sont
usines de telle sorte qu’ils répondent a des moyennes statistiques
Indications:
•analyse occlusale preprothetique rapide
•réalisation de protheses fixes ne necessitant pas la programmation de l’articulateur
•couronne unitaire ou petit bridge encastre d’un secteur latéral avec un guidage antérieur efficace

a.L’Ocluseur
-mouvements plan vertical!
b. Articulatoires aux valeurs moyennes
-permet mouvements en vertical + protrusion+ latéralité
Ont des valeurs moyennes dans la population
–La pant de tubercule articulaire ( 330 )
–L’angle Bennett (15-180)
–distance intercondiliene de 104 mm.

II. Simulatoires réglables

a. Articulatoires partiel programmable (Hanau2, Protar3)


b. articulatoires total programmable (Protar5, Protar7)
- Valeurs qui peut être réglée individuel
- La pante retro-incisive
- La pante du tubercule articulaire
- distance point inter incisif -axa de rotation
- L’angle Bennett.

Articulateurs partiel programmable

Ils sont caractérises par des boitiers condyliens réglables,


Le praticien peut les programmer, par axiographie, programmation des pentes et angles de Bennet.
Ils sont dits semi-adaptables, car la distance intercondylienne est fixe et les réglages des pentes et des
angles Bennet sont rectilignes ne prenant en compte que la sécante des trajets condyliens.
Indications:
•analyse occlusale preprothetique précise avec
•réalisation de protheses adjointes totales équilibrées
•réalisation de protheses fixes postérieurs en absence de guidage antérieur efficace, dans ce cas, lors
des mouvements mandibulaires, le passage des cuspides postérieures se fait très près l’une des autres
et le risque d’interférence est grand,=>la programmation réduit alors les réglages en bouche.

Articulateurs total programmable


Ils se distinguent des semi-adaptables par le fait qu’ils reproduisent les détails des déplacements
condyliens avec des programmations curvilignes des trajets condyliens et non plus rectilignes selon
leur sécante.
Sur certains articulateurs la distance intercondylienne est réglable. Leur programmation utilise
exclusivement les enregistrements graphiques qui témoignent des détails des trajets condyliens alors
que les mordus interocclusaux ne donnent que le début et la fin du trajet
Indications
•mêmes que les semi-adaptables
•analyses occlusales fines
•réglages des prothèses en l’absence d’un guidage antérieur efficace

Tous les articulateurs sont construits en prenant comme référence le plan axio-orbitaire, plan crâ nien
qui correspond a la branche supérieure de l’articulateur et qui est utilisé dans le relevé par arc facial et
le transfert du modele maxillaire.
Cependant, selon la conception des réglages postérieurs, on distingue deux types:
•ARCON
•Non-ARCON
Type ARCON Type non-ARCON
•Ils reproduisent la réalité anatomique d’une Ils ne reproduisent pas la réalité anatomique
mandibule (branche inf de l’articulateur)
articulée avec la base du crâ ne (branche sup)
•Les sphères condylaires sont solidaires de la •Les sphères condylaires sont solidaires de la
branche inf. branche supérieure
•Les mécanismes métrologiques sont des •Les mécanismes métrologiques dépendent d’un
boitiers sur la branche supérieure. ensemble (anneau/Gouttière) solidaire de la
•Les ARCON semi adaptables utilisent des arcs branche inf
faciaux avec appui nasal et embout •Ils utilisent des arcs faciaux a pointeaux cutanés
auriculaires adoptant un axe charnière pour la localisation de l’axe charnière et pointeau
conventionnel situé à 8mm en avant des CAE. sous-orbitaire.
•Ils se prêtent particulièrement à la •Ils se prêtent particulièrement a la réalisation de
réalisation de prothèses fixes prothèses adjointes partielles et complètes

L’arc facial
•Instrument qui détermine:
-distance bi condylienne -trajectoires condylienne, pente du tub
-triangle BONWILL articulaire
-Mouvement de latéralité.

Pour la fixation :
- Tyge condylienne Fourchette

Stop nasal

Axio graphie Les


données obtenues sont:
•Axe de rotation pure
•Inclinaison de la pente du tubercule articulaire

L’évaluation de l’ongle BENNETT


=l’angle formé entre la trajectoire condylienne et la pente du tubercule articulaire avec le plan sagittal.

L’evaluation du mouvement BENNETT


= dans le mouvement de latéralité le condyle cote travaillant pivote vers ext en réalisant le mouvement
Bennett 0,5 -3 mm;
•L’inclination du plateau retro incisive;
•Triangle Bonwill;
•Le point interincisif.

Etapes de montage
•enregistrement de la relation maxillaire/axe charnier terminal en
utilisant un arc facial

•montage du modèle maxillaire a la branche supérieure de


l’articulateur a l’aide de l’arc facial

•enregistrement d’une relation intermaxilaire en bouche

•montage du modelé mandibulaire a la branche


inférieure de l’articulateur

•programmation de l’articulateur
 programmation condylienne
- pentes condyliennes
- angles de Bennett
 programmation d’une table incisive

La réalisation de maquettes
pour les prothèses fixe unidentaires
C’est une étape intermédiaire dans laquelle on obtient la taille et la forme exacte d’une pièce finale. Elle
est faite de cire ou autre matériau, une résine synthétique. Et dans la plupart des cas sur le modèle de
travail par le prothésiste

Matériaux:
1. La Cire
Le plus couramment utilisé "inlay cire" ou "cire de moulage"
RAA :
–Prise rapide, dureté et non déformable (contrairement à la cire)
–brû le sans résidus mais aux températures plus haute que la cire
2. Résine acrylique autopolymerisable
pour le DCR
3. Plastiques préfabriqués

–Pour les faces occlusales des couronnes et onlays


–S’adapte sur le model après avoir mis un bout de cire
–C’est possible de compléter si c’est nécessaire

CONDITIONS :
- Plasticité
- brû ler sans résidus
- stabilité dimensionnelle (pas de réduction/ étendre)
- rigidité (ne se déforme pas lors de la manipulation)

Techniques :
- Directe
- Indirecte
- Mixe

Techniques pour obtenir la maquette en cire

1. Technique positive = par addition de la cire = modelage aditif


2. Technique par immersion = bain du cire + complète la maquette

3. Méthode de chape de polyethylene = Chape + cire

4. Technique négatif = adition en excès, puis sculpté

La mise en revêtement du coulée


L’obtention d’un élément prothétique coulée à partir d’une maquette en cire sous-entend trois étapes :
-a.) Mise en revêtement de la maquette, qui consiste a l’enrober d’un matériau réfractaire permettant la
reproduction précise de sa forme et de ses caractéristique morphologiques
-b.) Chauffage du cylindre provoquant l’élimination de cire, pour laisser un moule qu’occupera l’alliage
-c.) La coulée

Un revêtement doit:
-permettre une reproduction précise des détails morphologiques des maquettes en cire
-pouvoir résister à l’élévation de la température lors du chauffage du cylindre et aux pressions due
à l’arrive de l’alliage fondu dans le moule
-compenser la contraction de solidification de l’alliage => Les alliages fondues utilisés pour les
restaurations dentaires se contractent lors de leur solidification = grande importance dans la mise en
revêtement des maquettes en cire.
Pour des alliages en or, ≅1,5%
Pour des alliages de nickel-chrome, jusqu’à 2,4%.
Si volume du moule lors du coulage n’est pas supérieur à celui de la maquette, la pièce sera d’autant +
petite. L’ampleur de cette contraction est directement dépendante de la masse de l’alliage coulée.
Il est par conséquent nécessaire, de compenser la contraction de solidification de l’alliage utilise en
provoquant l’expansion du moule d’une valeur égale à la contraction du métal.
Quatre mécanismes permettent de provoquer l’expansion du moule réfractaire :

L’expansion de prise du revêtement


C’est le résultat de la croissance normal des cristaux. Elle est majorée par les particules de silice
contenue dans le revêtement qui interfèrent avec la structure cristalline en formation du plâtre,
provoquant son augmentation de volume. Ce type d’expansion, dans l’air, est de 4%, mais elle est
partiellement bridée par les parois métalliques du cylindre de coulée.

2.) L’expansion hygroscopique du revêtement


La prise du revêtement se fait en présence de l’eau, ce qui provoque une expansion importante.
L’expansion hygroscopique est maximale en immergeant le cylindre remplie du revêtement dans une
bain aqueux à 38°C. L’eau dans laquelle le revêtement est immerge remplace l’eau utilisée pour le
processus d’hydratation. L’espace entre les cristaux est maintenu, ce qui permet leur croissance vers
l’extérieur. L’expansion hygroscopique varie entre 1,2 et 2,2%. Son ampleur peut être contrô lée en
ajoutant une quantité d’eau mesurée au revêtement qui durcit.

L’EH se produit dans un cylindre de coulée souple ou extensible. Cependant, dans un cylindre de
coulée métallique, rigide, l’expansion attribuée à l’EH est probablement due a l’expansion de la
maquette en cire, causée par l’élévation de la température de l’eau dans laquelle elle a été immergée.

3.) L’expansion de la maquette en cire


Elle se produit lorsque le revêtement est fluide et que la cire est chauffée à T°C > T°C élaboration.
La chaleur peut venir de la réaction de prise du revêtement ou de l’eau chaude dans laquelle le cylindre
de coulée est place. Si le revêtement contenant les maquettes encire est laissé durcir sous l’eau à
température ambiante, l’expansion du moule est légèrement moindre que si la prise se fait à l’air, à la
même température.

4.) L’expansion thermique


L’ET du moule se produit lorsque le revêtement est chauffé dans le four. La ↑ T°C du moule sert
également a l’élimination de la cire et a éviter la solidification des alliages avant qu’il ne
remplissent complètement le moule. La technique de la coulée a haute température est fondée sur l’ET
du moule. Le revêtement entourant la maquette en cire durcit a l’air a la température ambiante, est
chauffe jusqu’a 650°C => l’expansion du revêtement et du cylindre métallique est suffisante pour
compenser la contraction des alliages d’or.

On utilise deux sortes de revêtement pour l’élaboration des éléments prothétique coulés:
-revêtement a liant de plâtre : utilisé pour des alliages fondant a moins de 1080°C.
-revêtement a liants phosphates : utilisé pour des alliages a haute fusion.
Les deux matériaux sont incompatibles. Les bols en caoutchouc utilises pour la préparation des
matériaux doivent être distinct. Les consignes du fabricant doivent être suivies scrupuleusement
Cylindres a couler
Cô nes en caoutchouc
1.) Fixation de la tige de coulee

De calibre 10-12 mm, est en cire ou en métal. Une extrémité de la tige est fixée
à la maquette et l’autre au cône en caoutchouc qui sera séparé du cylindre
lorsque le revêtement sera pris. L’ouverture laisse par la tige de coulée sert a
l’admission de l’alliage dans le moule. Le diamètre de la tige de coulée doit
être maximal (2-4 mm.) pour une maquette de grand volume.
Si elle trop long ou très fine, l’alliage se solidifiera a l’intérieur (sur le trajet)
avant d’atteindre le moule laissé libre par l’élimination de la cire de la
maquette. L’alliage fondu ne peut quitter le réservoir (le “bouton”) et des
porosités dues a la contraction se forment au sein de la coulée.
Application de Tige fixée
la tige de coulée au cô ne
La tige de coulée est fixée a la maquette au
sommet, en évitant les futures points de contact
occlusaux ou interdentaires, selon un angle
permettant l’arrive direct du métal jusqu’a toutes
les parties (touts les détails) du moule.

La tige de coulée doit être d’une telle longueur que


la partie la plus haute de la maquette en cire soit a
6mm du sommet du cylindre. Si la maquette est trop proche de l’extrémité supérieure du cylindre,
l’alliage fondu traversera cette couche trop mince de revêtement tout en la détruisant lors du
remplissage du moule. La partie inférieure de la maquette doit se trouver a 10-15mm de la partie
inférieure du cylindre pour augmenter ainsi la résistance mécanique de cette partie du moule qui doit
supporter le choc provoqué par l’alliage fluide qui remplit le moule.

2.) Mise en revêtement


Pour la coulée d’une pièce prothétique on utilise un cylindre de coulée métallique ou en plastique qui
n’offre aucune résistance à l’expansion de prise.
Ce cylindre (en plastique) est retiré avant la mise de la maquette en four.
Si on utilise un cylindre de coulée métallique, celui-ci, doit être tapissé à l’intérieur avec un matériau
élastique qui constitue un tampon souple au contact duquel l’expansion du matériau peut se faire et
entraîner par la suite l’augmentation du volume du moule. Si aucun espace n’est anticipé, les forces
dues à l’expansion s’exercent vers l’intérieure du moule, provoquant des déformations du moule (une
diminution dimensionnelle). Mise en place du papier cellulosique,
ultérieurement humidifié
La couche de matériau souple entre le revêtement et les parois internes du
cylindre facilite l’expansion et la sortie du revêtement et de la coulée du moule.
Pendant des années, le matériau souple utilise a été l’amiante, mais il a été retiré
d’usage en raison de ses propriétés carcinogenèses. Les matériaux de
remplacement sont :
-feuilles de céramique fibreuse
-papier cellulosique
Le cylindre tapisse de cellulose est immerge dans un bol plein d’eau. L’eau
imbibant la cellulose ajoute a l’expansion hygroscopique et à l’expansion
thermique, mais elle réduit le rapport poudre-eau, ce qui, a son tour réduit
l’expansion thermique du revêtement. Le cylindre ainsi prépare doit être encastre
sur le cô ne en caoutchouc.
Cylindre sé lé ctionné

Le matériau du revêtement est préparé dans le vide pour éviter la formation des bulles d’air à
l’intérieur du matériau. Toute bulles d’air dans la matériau de revêtement au contact de la maquette en
cire se traduira par des surplus en forme des billes à la surface de la pièce coulée. La masse du
revêtement ainsi préparées introduite dans le cylindre par l’extrémité libre, ouvert, de celui-ci en
ajoutant des petites quantités de matériau a la fois. Cependant le cylindre est placé sur un appareil à
vibration dans le but d’éviter la formation de toute bulle d’air
Etapes :
Elimination de la cire
•Après la prépa, le revêtement est versé dans le cylindre et est laissé à mettre (1H)
•l'anneau de coulée rempli avec le revêtement est placé dans le four à 250 C. A
cette T°C, la plupart de la cire est fondue et éliminé du moule, en laissant une cavité
avec la forme et les dimensions exactes de la restauration finale, => le moule.
Exigences:
- Une machine de coulée avec une source de chaleur pour faire fondre l'alliage
- Alliage pour la coulée
- Le Moule
La coulée :
Elle se fait avec un chalumeau et à l’aide de machines de coulée comme une centrifugeuse coulée semi-
automatique
Récupération de la coulée :
Après l'alliage fondu a été introduit dans le moule, l'anneau du moule est retirée de la machine de
coulée
•Après la couleur rouge de l'alliage a disparu, l'anneau de coulée est mis sous l'eau froide
•L'anneau est retiré, le revêtement est détruit et la couronne coulée est récupéré
Nettoyage :
La pièce est nettoyée par sablage
Finition :
Polissage final

Les principes des préparations


Le contour d’une préparation destinée à recevoir un élément prothétique répond à 5 principes :
1. L’économie des tissus dentaires 3. La pérennité de l’ensemble dento-prothétique
2. La rétention et la stabilité de la 4. La précision des limites de la préparation
reconstruction 5. Le maintien de la sante parodontale

1. Économie des tissus dentaires


La prothèse doit remplacer la structure dentaire endommage, mais aussi préserver celle qui reste.
Les surfaces intactes qui peuvent être conservées et assurer aussi la rétention et la stabilisation de la
pièce prothétique, doivent être épargnées.

2. Rétention et stabilisation
• Le facteur essentiel de la rétention d’un élément prothétique coulée est la présence, dans le contour
de la préparation, de 2 parois opposées parallèles ou présentant une dépouille minimale.
• On n’a pas toujours ses 2 parois, soit parce que l’une est délabre, soit parce que l’exigence esthétique
nous oblige à en laisser une intacte. Il faut d’autres éléments de rétention : rainures, boites et puits.

L’élément essentiel permettant d’assurer la rétention est la présence dans la


préparation (destinée à recevoir une couronne) de faces parallèles opposées,
externes, comme c’est le cas des faces V et L.
La couronne périphérique est l’exemple type d’élément dont la rétention relève le
principe du manchon. (ci contre)

Les faces opposées peuvent également être internes à la


préparation, telles les parois V et L des boites proximales
d’un inlay. La rétention d’un élément prothétique
intracoronaire est fondée sur sa forme de coin.

Boîte Rainure Rainure Boîte


Liberté detranchée
mouvement
• La rétention est améliorée par la restriction géométrique du nombre de trajets possibles de
désinsertion de la reconstruction. La rétention est maximale si le trajet d’insertion est unique ( faces
axiales hautes, parallèles avec des rainures).
• Une prépa courte, a conicité trop marquée = pas retentive.
B A

La limitation du nombre d’axes d’insertion majore la


rétention (A) Une préparation permettant des nombreux axes
d’insertion est moins retentive (B).

Si les parois d’une rainure font un angle ouvert avec les parois
axiales, la rainure ne s’oppose que peu au déplacement de
l’élément prothétique(A) ; Si elles sont perpendiculaire, elles
résistent aux forces de rotation (B)

Hauteur de la préparation :
• C’est un facteur important de rétention et de stabilisation.
Elle varie dans le même sens que la surface développe et, par conséquence, que la rétention. La hauteur
et l’angulation de ces parois sont des éléments de stabilisation.
• Pour assurer la rétention et la stabilisation d’une prothèse scellée, la hauteur de la préparation doit
être suffisante pour coupée l’arc imaginaire sur lequel elle pourrait pivoter autour d’un point situe
dans la région cervicale du cote oppose.
• La dépouille d‘une préparation courte doit être la plus faible possible pour assurer la rétention et la
stabilisation de l’élément prothétique.
Une préparation de ⏀ inférieur (A) résiste La stabilisation d’une couronne peut être
mieux aux forces qui tendent a faire basculer la améliorée en placent des rainures sur les faces
couronnequ’une préparation d’une hauteur axiales de la préparation
égale sur une dent au ⏀ plus large (B).

L’axe d’insertion
•C’st la ligne imaginaire sur laquelle la prothèse doit être mise en place ou desinsérée. Elle est
détermine avant la préparation, et tous les éléments de la forme de contour sont établis selon cet axe.
• Le respect de l’axe est essentiel pour les préparations destinées aux moyens d’ancrages d’un bridge.
• Deux plans sont concernes par l’axe d’insertion: vestibulo-linguale et mesio-distal.
L’orientation V-L peut interférer sur l’esthétique des couronnes ceramo-métalliques. L’axe d’insertion
est // au grand axe de la dent. Un axe trop vestibulR= surcontour occluso-vestibulR de la restauration
• Dans le plan mesio-distal, l’axe d’insertion doit être tangent aux surfaces de contact proximales.
-L’axe d’insertion d’une CCM doit :
être // au grand axe de la dent (A);
s'il est incline vers la face V, l’angle vestibulo-incisif peut
être a l’origine des problèmes esthétiques : sur contour
ou “lisière opaque” (B).
-Si la préparation est incline vers la face linguale, la
préparation est courte et la vitalité pulpaire est périclitée (C).

3. La pérennité de l’ensemble dentoprothétique


•La forme de contour de la préparation doit être compatible avec une épaisseur de matériau métallique
qui permette a la reconstruction de supporter les forces occlusales.
•La prothèse doit éviter la lésion du parodonte et les déséquilibres occlusaux. La réduction de la
face occlusale. Pour les alliages précieux, au niveau des cuspides d’appui (L des PM et M max, et V des
dents mand), l’espace doit être de 1,5 mm. Au niveau des cuspides guides, 1 mm suffit.
Pour CCM, la réduc des cuspides d’appui recouvert de céramique = 1,5-2 mm (resp. cuspides guides =
1-1,5 mm.
Pour les CCC, la réduction est de 2 mm.
•Une épaisseur insuffisante de la face occlusale rend la restauration fragile Une réduction ne tenant
pas compte du relief des sillons ne permet pas de disposer de l’épaisseur nécessaire a une morphologie
occlusale fonctionnelle => risque de perforation du matériau lors de finition ou scellement.
Le chanfrein du versant externe de la cuspide d’appui fait partie intégrante de la réduction de la face
occlusale. Il permet de disposer, sur les cuspides L des dents max et les cuspides V des dents mand, de
l’espace nécessaire au volume de matériau supportant les contraintes occlusales intenses a ces niveaux.
Le chanfrein du versant externe du L’absence du
cuspide d’appui est une partie de la chanfrein de la
réduction de la face occlusale cuspide d’appui =>
insuffisance de
matériau (risque de
perforation)
La réduction axiale
• De celle-ci dépend aussi l’épaisseur adéquate
du matériau de la restauration. Si la réduction
des faces axiales est insuffisante les parois de la
reconstruction seront trop fines et pourront se
déformer. Souvent les prothésistes essaient de
compenser le manque par des surcontours mais
cette façon de procéder peut avoir des
conséquences néfastes pour le parodonte.

Une réduction des faces axiales mal conduite peut avoir comme
résultat une épaisseur insuffisante du matériau (A) ou des surcontours
de l’élément prothétique (B).

4. La précision des limites


Une prothèse scellée ne peut s’intégrer a la cavité
buccale que si son adaptation aux lignes de finition
de la préparation est précise. Les limites dictent la
forme et le volume des matériaux à leur niveau et
peut affecter la précision d’adaptation des bords.
Les techniques d’élaboration des restaurations
coulées permettent leur adaptation précise sur les
préparations sous-jacentes. Cependant, il existe un
hiatus entre le bord métallique et la ligne de
finition. Les chanfreins ont été évoqué comme
moyen de diminuer l’ampleur de ce hiatus.

Ligne de finition :
Le bord “idéal” d’une coulée devrait être aigu a son extrémité et
soutenu par un volume de métal.
La meilleure limite d’une préparation pour couronne coulée est le
congé . Il a été montre expérimentalement qu’il assure la meilleure
répartition des contraintes.
Le conge large ou profond comporte un angle cavo-superficiel de 90°
et un angle interne arrondi. Le conge large = meilleur support a la céramique qu’un conge normal.

L’épaulement a longtemps été la limite cervicale de choix pour la préparation pour CCC. Le large
méplat favorise la résistance aux contraintes occlusales et réduit celles pouvant provoquer la fracture
du matériau. Mais il sous-entend une mutilation dentaire plus importante que n’importe quelle autre
limite cervicale. L’épaulement n’est pas adaptable pour les préparations pour
reconstructions métalliques coulées.
L’épaulement a angle interne arrondi. L’angle cavo-superficiel est droit
mais la largeur de l’épaulement est réduit par l’arrondi de l’angle interne.

L’epaulement chanfreine est une limite envisagée, au niveau des


boites proximales des cavités pour inlays et onlays, de l’épaulement
vestibulaire des préparations pour onlays et pour les couronnes a
recouvrements partiel sur dents mandibulaires. *Chanfreiner un
épaulement permet d’avoir un bord métallique aigu.
Limite simple correspondent a en bord métallique “en
lame de couteau” sur la face linguale d’une préparation
pour couronne ¾ sur une prémolaire mandibulaire.

Ligne de finition occluso-vestibulaire d’une


préparation pour couronne ¾ maxillaire. Un chanfrein
horizontal (A), un contre-chanfrein (B) ou une finition
simple (C).

5. Maintien de la santé du parodonte


Si le polissage des bords est le plus fin possible et s’ils
sont accessibles au nettoyage, les meilleures résultats
peuvent être espères. Le plus souvent possible, la ligne
de finition doit être placée la ou le bord prothétique
peut être finie par le praticien et nettoyé par le patient.
•Les limites cervicales doivent être placées dans l’émail aussi souvent que possible.
•Les limites prothétiques sous-gingivales sont accuses d’être un des facteurs étiologiques majeures des
parodontopathies. Plus le bord prothétique est enfoui sous la gencive, plus la réponse inflammatoire
est intense. Cependant, pas de lien entre la santé gingivale et la limite cervicale chez des patients a
l’hygiène buccale irréprochable. Ces études ne réfutent pas l’évidence que les bords prothétiques sous
gingivaux sont certainement responsables des inflammations gingivales.
Elle démontrent que le niveau de la limite cervicale n’est pas si essentiel si le dentiste est adroit et que
le patient coopère.
•La limite sous-gingivale est néanmoins envisagée lorsque la situation clinique l’exige. La hauteur de la
préparation étant un facteur déterminant de sa stabilisation et de sa rétention.

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