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CLASSIFICATION DES ARV

4 Classe

1. Les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI)

2. Les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI)

3. Les inhibiteurs de la protéase (IP)

4. Les autres ARV et Les inhibiteurs de l’intégrase (INI)

Les Inhibiteurs de la reverse transcriptase du VIH


•Sont des molécules actives sur le VIH
•Bloquent la synthèse de l’ADN pro-viral à partir de l’ARN viral
•Ils agissent sur un phase précoce de la replicationvirale
•Regroupent des molécules appartenant à des familles pharmacologiques différentes
•Les analogues nucléosidiques(inhibiteurs nucléosidiquesde la reverse transcriptase, NRTI
(apparus en 1987: premiers ARVs)
•Les inhibiteurs non nucléosidiquesde la reverse transcriptase, NNRTI) (apparus dix années
plus tard (1997)

Pour rappel

•Les analogues nucléosidiquesde la RT: agissent par compétition avec les nucléosides naturels
en bloquant l’élongation de la chaîne d’ADN viral

•Deux types des molécules sont à signaler: nucléosidiqueset non

Les nucléosidiques: prodroguesnécessitant une phosphorylation intracellulaire (zidovudine


(AZT), Zalcitabine(DDC), Didanosine, Lamivudine, abacavir);

Les nucléotidiques: pas besoin de la phosphorylation (Ténofovir):VIH-1

Les inhibiteurs non nucléosidiquesde la RT: ils agissent sur la RT en se fixant sur le site
catalytique de l’enzyme(Névirapine, Efavirenz)

Les inhibiteurs de la protéase (IP)

•Ont une activité variable sur VIH-1 et 2 en fonction de la molécule

•Se lient sur le site actif de la protéase du VIH conduisant ainsi à la formation de particules
virales immatures donc non infectieuses
•Ils ont conduit au développement des HAART qui permet une réduction spectaculaire de la
morbidité et de la mortalité de l’infection par le VIH

•Garder à l’esprit que l’infection reste potentiellement létale et nécessite un long traitement

Les médicaments existant sont


Le ritonavir, premier IP (1996), n’est plus utilisé comme antirétroviral
Il demeure par contre très souvent associé à un autre IP comme potentialisateur du fait de
son action inhibitrice sur la PgPintestet sur le système oxydatif hépatique du CYP3A (effet
boost)
Le saquinavir existe sous deux formes galéniques : gélules et capsules molles
Les capsules: meilleure biodisponibilité (absorption x 4 +gélules) mais ne peuvent être
associées au ritonavir pour des raisons d’intolérance digestive ; on leur préfère donc la forme
gélule

Le nelfinavirest la seule molécule de la classe dont l’association au ritonavirn’est pas


béénfique

Le lopinaviret le ritonavirsont associés dans la forme galénique commercialisée

•Les autres IP sont: Indinavir, Lopinavir, Amprénavir, Fosamprénavir, Atazanavir,


Tipranavir, Darunavir

Les autres ARV

•En dehors des NRTI/NNRTI et les IP, il existe pour le moment 3 molécules aux mécanismes
originaux!

•Deux s’opposent à la pénétration du virus dans les cellules (T20 et le maraviroc),

•Le troisième empêche l’intégration de l’ADN pro-viral dans la cellule qui l’héberge

Médicaments existant et mécanismes d’action

L’enfuvirtideou T20 inhibe l’entrée du virus dans la cellule hôte, en se liant sur la gp41,
agit comme un inhibiteur compétitif de la fusion virus/cellule

Sa structure peptidique analogue avec le domaine HR2 de la gp41 et se lie au domaine voisin
(HR1) de cette protéine virale dans le milieu extracellulaire, bloquant ainsi la fusion entre la
membrane virale et la membrane de la cellule cible

Lemaraviroc: empêche la liaison de la gp120 du VIH aux co-récepteursCCR5 des


chimiokineshumaines

Inhibition de l’intégrase

•Le raltégravirest un inhibiteur de l’activité catalytique de l’intégrasedu VIH.


•L’inhibition de cette dernière étape conduit à la dégradation de l’ADN viral non intégré et
bloque ainsi la réplication virale et l’infection de nouvelles cellules

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