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religieuses
Abstract
Eleventh and twelfth century heretics.
Re-examining the topic of popular heresies in the Late Middle Ages, the writer reviews the manifestations of religious dissidence
in Western Europe after 1000 A.D., which can, temporarily, be grouped together under the headings Pre-Catharism and Pre-
Valdism — from Vilgard in Ravenna in the late 10th century to the Cologne heretics in the mid-twelfth century .
Résumé
Reprenant le sujet des hérésies populaires au Bas Moyen Age, l'Auteur passe en revue les manifestations de la dissidence
religieuse à partir de l'an mille dans l'Europe occidentale, que l'on peut grouper sous les termes tout à fait provisoires de pré-
catharisme et de pré-valdéisme : de Vilgard à Ravenne fin Xe siècle aux hérétiques de Cologne moitié XIIe siècle.
Gonnet Giovanni. Les hérétiques des XIe et XIIe siècles. In: Revue d'histoire et de philosophie religieuses, 72e année n°4,
Octobre-décembre 1992. pp. 445-462;
doi : https://doi.org/10.3406/rhpr.1992.5204
https://www.persee.fr/doc/rhpr_0035-2403_1992_num_72_4_5204
LES HÉRÉTIQUES
DES XIe ET XIIe SIÈCLES
®
Cl\ On remarque un peu partout un ren0l!-veau d'intérêt pour l' hérésie
\l:Iau Moyen Age. Le Centre National d'Etudes Cathares de Villegly
@ près de Carcassonne) a consacré deux Universités d'été (1988 et 1989)
,m à l'examen des diverses dissidences religieuses qui caractérisèrent la
~ société languedocienne des XIIc et XIIIe siècles, tels que le catharisme,
c.. le valdéisme, le bégardisme, le panthéisme populaire etc 1. Or, dans ce
processus de révision à la fois documentaire et historiographique, s'est
dessinée une tendance consistant à ne voir aucune différence fondamen-
tale entre catharisme et christianisme, comme l'exprimait Jean Duver-
noy dans une de ses synthèses sur la religion et l'histoire des Cathares:
le catharisme « est une forme de christianisme, et il utilise, même si
nous jugeons qu'il les déforme, la Parole et les rites dont nous sommes
ataviquement imprégnés» 2. De son côté Anne Brenon, directrice du
Centre susdit, a écrit que le catharisme est « une forme archaïsante de
christianisme », qui interprète « à la lettre les préceptes des Évangiles,
mais dans une vision dualiste» 3. Voyant les choses d'un peu plus loin,
Grado G. Merlo pense que les cathar~, tout en se professant « bons
chrétiens », ne songeaient nullement à renier leurs positions gnostiques
et docétistes : « se trouvant au carrefour de deux formes de pensée et
de vie, à la fois proches et hétérogènes, ils durent tenter une synthèse
1. Cf. « Heresis », n. Il (décembre 1988) : Civilisation médiévale méridionale: mythe ou réalité? :
ibid .. n. 12 Ouillet 1989) : Christianisme médiéval: mouvements dissidents et innovateurs. Programme.
2. Jean Duvernoy, La religion des cathares (Toulouse 1976/1986), p. 7.
3. Anne Brenon. Le vrai visage du catharisme (Porset-sur-Garonne, 1988), p. 10.
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boursouflée bien des choses contraires à la foi, disant qu'il fallait croire
aux dires des poètes ». Ses opinions ne restèrent point isolées, mais se
répandirent bientôt en Sardaigne et en Espagne. Tandis que le maître
était condamné à Ravenne par l'évêque Pierre, ses disciples furent
« exterminés par les catholiques », en périssant « par le feu et le fer» 6.
M.D. Lambert. Medieval heresy: popular movements from BogomiJ to Hus. London - New York.
H. Taviani. Le mariage dans J'hérésie de J'An Mil, dans «Annales, Economies, Sociétés,
Civilisations ».
1979 J. Duvernoy, L'histoire des cathares. Toulouse (réimpr. 1986).
Les cathares en Occitanie. Paris (contributions de P. Labal, J. Duvernoy, M. Roquebert, R. Lafont
et Ph. Martel).
1984 F. DaI Pino, Il /aicato italiano tra ercsia c propos ta pauperistico-evangelica nei secoli XII-XIII.
Padova.
1988 A. Brenon, Le vrai visage du catharisme. Porset-sur-Garonne.
G. Gonnet, Catari e va/desi in sena al/a chiesa dei medioevo, dans« Concilium », 1988, p. 996-1001
(voir aussi les éditions allemande, anglaise, française, espagnole et hollandaise).
1989 G.G. Merlo, Eretici ed eresie medievali. Bologna.
6. sur Vilgard : le chroniqueur est Raoul le Glabre (Radulphus Glaber), Les cinq livres de ses histoi-
res (900-1044) par M. Prou (Paris 1886), p. 49-50. Cf. Cracco 1971, p. 416-417 ; Gonnet-Molnar 1974,
p. 31 ; Gonnet 1976 T ; p. 7 ; Taviani 1977.
7. sur Leutard : Glaber, p. 49-50. Cf. Manselli 1963, p. 123-124 ; Thouzellier 1968, p. 107 ; Violante
1968, p. 176 ; Violante 1974, p. 360-361 : Cracco 1971, p. 416-417 : Gonnet-Molnar 1974, p. 31 ; Gonnet
1976, p. 7 ; Duvernoy 1979, p. 94-96.
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12. sur les hérétiques d'Arras et de Liège: Manselli 1963, p. 129-133 ; Thouzellier 1968, p. 108 ; Vio-
lante 1974, p. 348-358 ; Gonnet-Molnar, p. 32 ; Duvernoy 1979, p. 90-93.
13. sur le « martyrium» à Moissac: Manselli 1963, p. 165-168 ; sur 1'« endura» : Manselli 1963,
p. 238-240 et 1975, p. 183-188.
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ringie au milieu du XIIe siècle, dans« Le Moyen Age »,59. 1963. p. 271-280 ; Manselli 1963. p. 141-142 :
Thouzellier 1968. p. 108-109 ; Violante 1974, p. 361-363 ; Gonnet-Molnar 1974, p. 33 ; Duvernoy 1979,
p. 100-101.
17. sur les hérétiques de Goslar: Manselli 1963. p. 142 ; Violante 1974, p. 362 ; Gonnet-Molnar
1974, p. 33 ; Duvernoy 1979, p. 101.
18. Thouzellier 1968, p. Ill. A vrai dire, ce « vide» serait rempli en partie par une hérésie, cette fois-
ci savante, telle que la propageait Bérenger de Tours vers 1050, en niant la transsubstantiation et le pédo-
baptisme. Cette hérésie particulière sera découverte plus tard, en 1112, à Ivoy dans les Ardennes (cf.
Duvernoy 1979, p. 103-104 et 108-109).
19. Thouzellier 1968, p. 106-107 et 110.
20. DaI Pino 1984, p. 8.
21. Cf. Giovanni Gonnet, II Valdismo medioevale. Prolegomeni (Torre Pellice 1942), p. 35-38. Ce
fut aussi l'attitude de François d'Assise. Dans ses Admonitiones, il écrit, au chap. XXVI, qu'il faut « ho-
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nouvelle parvint jusqu'au pape Grégoire VII, qui s'en plaignit amère-
ment à l'évêque de Paris et plaça Cambrai sous interdit: preuve que la
papauté était et restait encore l'inspiratrice et le support de la réfor-
me 28.
VII. Le donatisme était destiné à glisser dans le schisme et
rhérésie. On le voit non seulement aux mesures prises en 1049 et 1053
par les conciles locaux de Reims et de Toulouse 29, mais aussi aux
épisodes qui se déroulèrent entre 1114 et 1115 à Soissons et à Anvers,
suivis bientôt après par la propagande active et inquiétante des pétro-
brusiens, des henriciens et des arnaldistes, qui remplirent de tumultes
et d'anathèmes toute la première moitié du XIIe siècle.
A Soissons, en 1114, deux paysans illettrés, du village de Bucy-Ie-
Long, protégés - semble-t-il - par le comte de l'endroit, avaient
groupé autour d'eux un certain nombre de personnes qui ajoutaient aux
refus donatistes habituels de l'ordre, de l'eucharistie et du baptême des
enfants, ceux des cimetières, du mariage et des aliments à base de
viande. Vu qu'ils se réunissaient en des assemblées plus ou moins
secrètes, on les accusa - comme les hérétiques champenois du milieu
du XIe siècle - de se livrer à toutes sortes de débauches. En outre, ils
professaient une forme rudimentaire de docétisme, dans laquelle on a
voulu voir la preuve décisive de leur adhésion aux croyances mani-
chéennes. Mais - comme le remarque à juste titre un historien récent
- le terme savant « phantasma », mis dans la bouche d'illettrés pour
désigner la nature humaine du Christ, doit sûrement être attribué au
chroniqueur bénédictin Guibert de Nogent, qui est le seul à nous parler
de cet épisode, tout en montrant qu'il faut considérer ces nouveautés
comme une réviviscence d'opinions manichéennes déjà combattues par
saint Augustin. De toute façon, l'aspiration de ces hérétiques était
simplement d'imiter l'exemple des apôtres, dont les Actes - par une
tradition sans doute verbale vu qu'ils ne savaient ni lire ni écrire -
constituaient leur seul point de repère biblique. Le sort qu'on leur
réserva ne différa guère des précédents: livrés à l'évêque de Soissons,
interrogés et même soumis au jugement de Dieu par l'épreuve de l'eau
- était jugé innocent celui qui réussissait à ne pas se noyer tout en
étant jeté, ligoté, dans reau - ils finirent par être sasis par la foule qui,
craignant la clémence des autorités ecclésiastiques, les fit brûler hors de
la ville 30
A Anvers un certain T ANQUELIN conseiller du comte de Flan-
28. sur Ramihrd de Schere : Manselli 1963, p. 143-144 ; Duvernoy 1979, p. 102-103.
29. M~mselIi 1963, p. 143.
. 30 .. sur les hérétiques de Soissons: Guibert de Nogent, Histoire de sa vie (1053-1124), par G. Bour-
g!;A (Pans 1907), p. 212-215. Cf. Manselli 1963, p. 145-147 ; Gonnet-Molnar 1974, p. 37 ; Duvernoy 1979,
p. 119-121.
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32. sur Pierre de Bruis et les pétrobrusiens : cf. J .-C. Reagan, Did the Petrobrusians teach salvation
by faith alone ?, dans" Journal of Religion », 7,1927, p. 81-91 ; Manselli 1963. p. 148 ; Gonnet-Molnâr
1974, p. 34 ; Duvernoy 1979, p. 200-201 ; Merlo 1989, p. 21-26.
33. sur le moine Henri et les henriciens : Manselli 1963, p. 148-149. 156-159 et 160 ; Gonnet-Molnâr
1974, p. 34-36 ; Gonnet 1976, p. 150-155 ; Duvernoy 1979, p. 202-205 ; Merlo 1989, p. 27-31.
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t. 189. p. 719-850 ; saint Bernard, EpistoJae 189, 195, 196,241, 242, 243,244 ct 300. ibid., t. 182. Sur les
tisserands de Toulouse: Manselli 1963, p. 157-158 ; Gonnet-Molnâr 1974, p. 36.
37. sur l'hérétique Pons: Herberti monachi epistoJa de hacreticis Petragoricensibus, (Migne, PL.
t. 181), p. 1721-1722 ; Gonnet-Molnâr 1974, p. 38 : Duvernoy 1979, p. 109-1 JO, 121 et 206-208.
38. sur les hérétiques en Rhénanie (Bonn et Cologne) : Evervin de Steinfeld, Lettre à saint Bernard
(Migne, PL., t. 182), p. 676-680 ; réponse de Bernard (ibid. t. 183, p. 3-66) ; Manselli 1963, p. 150-156 et
161 ; Gonnet-Molnâr 1974, p. 38 ; Duvernoy 1979, p. 110-111 (qui parle justement d'une secte« pré-vau-
doise ») ; Merlo 1989, p. 39-40.
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plus tard par les cathares et les vaudois 39. Liège se présente dès lors
comme une plaque tournante de propagande active, au sud vers Mont-
Aimé, Châlons-sur-Marne et Orléans, et à l'ouest dans les Flandres 40.
Lorsqu'il était à Rouen en mai 1145, le légat pontifical Albéric
d'Ostie avait encouragé l'archevêque Hugues à rédiger un traité contre
les hérétiques qui étaient nombreux en Bretagne. Cette confutation est
aussi importante que la lettre d'Evervin, car elle nous propose un juste
critère d'orientation historiographique à propos de la question, toujours
renaissante, des origines de l'hérésie médiévale. Ces hérétiques - pré-
cise Hugues de Rouen -, tout en étant novi (à savoir nés récemment),
professent par contre des hérésies veteres (c'est-à-dire anciennes). En
l'espèce, ceux de Rouen et des alentours ne se fondaient que sur les
saintes Écritures et, interprétant à la lettre le texte biblique, rejetaient
eux aussi le baptême des enfants. De là, à refuser toute l'organisation
hiérarchique et ritualiste de l'Église, ils n'avaient qu'un pas à faire, bien
que dans le traité d'Hugues il ne soit pas possible de trouver des rensei-
gnements précis sur ce qu'ils pensaient de l'ordre sacré et du mariage,
à part le fait qu'ils se moquaient de la tonsure et qu'ils cohabitaient,
comme ceux de Cologne, avec des femmes exemptes de liens matrimo-
niaux ou de parenté 41.
Parmi ces hérétiques de Bretagne il faut rappeler un tel qui jouit
d'une certaine réputation sous le nom curieux de EON (ou Eude) de
L'ÉTOILE, qui sent la gnose. Né à Loudéac, il était considéré plutôt
comme un sorcier ou un fou que comme un hérétique. Se croyant lui-
même fils de Dieu et, partant, justicier des vivants et des morts, il avait
établi entre ses disciples une hiérarchie d'anges et d'apôtres. Accusé
d'avoir pillé églises et monastères, errant ça et là, peut-être jusqu"en
Champagne et en Gascogne, il fut condamné par le Concile de Reims
en 1148 et mourut peu après en prison, tandis que ses adeptes subirent
la peine du feu 42.
D'autres groupes d'hérétiques furent découverts en plusieurs
endroits de France, d'Allemagne, des Flandres et même en Angleterre,
jusqu'à l'apparition de Vaud ès de Lyon. Pour eux, la qualification de
patarino-évangéliques ou de pré-cathares est désormais normale - et
vaut seulement pour mieux nous orienter dans cet enchevêtrement si
compliqué d'opinions et de comportements hétérodoxes -, mais pour
certains d'entre eux l'attribut de néo-manichéens (ou cathares) ne peut
39. sur les hérétiques de Liège: Gonnet-Molmir 1974, p. 38-39 ; Duvernoy 1979, p. 109.
40. sur les hérétiques de Mont Aimé: Gonnct-Molnar 1974, p. 39 ; Duvemoy 1979, p. 109, 121 et
125.
41. sur les hérétiques en Bretagne: Hugues de Rouen, Contra haereticos sui temporise 1145 (Migne,
PL., t. 192), p. 1255-56 ; ManseIli 1963, p. 161-165 ; Gonnet-Molnar 1974, p. 39.
42. sur Eon de l'Etoile: Gonnet-Molnâr 1974, p. 39 ; Duvernoy 1979, p. 122.
G. GONNET: LES HÉRÉTIQUES DES XIe et XW SIÈCLES 461
leur être attribué qu'à partir de 1144, date de la lettre d'Evervin à saint
Bernard 43.
XI. Quelque vingt ans plus tard, le chanoine Ekbert de Bonn,
moine à Schônau en 1155, écrivit vers 1163 une série de Sermones con-
tra Catharos où, conformément à l'exemple de Guibert de Nogent et de
Hugues de Rouen, les hérétiques rhénans, auxquels il se réfère et chez
qui l'on trouve des « doctores » (1152-1156), étaient rapprochés des
anciens manichéens : mais la réfutation de leurs opinions (qualifiées
carrément de cathares), s'inspire moins d'un examen dénué de passion
et confornle à la réalité historique que de leur analogie avec les doctri-
nes contre lesquelles en son temps avait lutté saint Augustin 44. Mais les
choses finirent mal pour eux : les uns (cinq en tout) furent brûlés à
Cologne en 1163, d'autres (une quarantaine) furent chassés de Mayen-
ce 45. A vrai dire, un concile cathare, réuni à Saint Félix de Caraman en
Languedoc en 1167 (ou 1172), nous présente la figure du« pope» Nike-
tas de Constantinople, qui auraient poussé les néo-manichéens à passer
du dualisme mitigé de l'Ordo Bulgarie~ propre aux bogomiles, à celui
absolu de l'Ordo Drugonthie (en Thrace), fidèle aux doctrines des pau-
liciens d'Arménie 46. De toutes façons, les groupes hérétiques tendront
dorénavant à se diversifier toujours plus entre eux, bien qu'ils n'aient
pas toujours eu une vision claire des implications dogmatiques, éthi-
ques, rituelles et ecclésiologiques de leurs dissensions respectives.
XII. En effet, si nous voulions recueillir en une vision d'ensemble
les traits caractéristiques des hérésies des XIe et XIIe siècles que nous
avons examinées jusqu'ici, nous devrions tout d'abord mettre en relief
un fonds commun d'oppositions et de négations qui s'inspirent pour la
plupart du désir de réformer l'Église du dedans. Si cette base commune
n'a rien d'hétérodoxe en elle-même, toutefois se grefferont bientôt sur
elle des tendances plus radicales et moins conformes aux idéaux primi-
tifs de la purification des mœurs du clergé et, malgré leur orthodoxie de
fond, finiront pas être taxées tout d'abord de schismes et puis d'héré-
sies, et partant poursuivies et condamnées par les pouvoirs conjoints de
l'Église et de l'Etat. Partout domine la revendication du recours exclusif
aux Saintes Écritures comme à la norme fondamentale de la foi et de la
conduite des fidèles. Cela signifie qu'on a déjà recours au libre examen,
43. Manselli 1963. p. 149, 150 et 165 ; Duvernoy 1919, p. 114.
44. sur les hérétiques de la Rhénanie: Ekbert von Schônau, Sermones contra Catharos (Migne, PL..
t. 195). pp. 11-102 ; Manselli 1963. pp. 161-165 ; id .• EcbertodiSch6nau e/'eresia ca tara in Gcrmaniaalla
metà deI sccolo XII, dans « Arte e Storia » (Torino 1965), p. 300-338 ; Gonnct-Molnar 1974. p. 39 ; Man-
sclli 1975, p. 191-210.
45. Duvernoy 1979, p. 111-112.
46. sur Saint-Félix de Caraman: A. Dondaine. Les actes du concile albigeois de Saint-Félix de Cara-
man, dans « Miscellanea Giovanni Mercati » (Città dei Vaticano 1946), p. 324-355 ; Manselli 1963.
p. 169-174 ; Y. Dossat, A propos du concile cathare de Saint-Félix: les MiIingues. dans« Cahier de Fan-
jeaux nO 3 (Toulouse 1968), p. 201-214 ; J. Duvernoy, Les actes de Saint-Félix sont-ils faux ? dans« Ca-
hiers d'Études cathares », nO 40 (1969). p. 16-20 ; Gonnet 1976. p. 12 ; Merlo 1989, p. 41.
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