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A) Définition
Définition du consommateur
« Une personne qui cherche à satisfaire des besoins variés par l’acquisition de biens et qui,
pendant le processus d’autosatisfaction, détruit ou diminue l’utilité de ces biens » Kotler
Définition du comportement du consommateur
« L’étude de l’ensemble des actes des individus, directement reliés à l’achat et à l’utilisation
de biens économiques et de services, englobant le processus de décision qui précède et
détermine ces actes »
« Le résultat d’une interaction entre un organisme vivant et un objet situé dans un contexte
donné » Kotler
En Marketing
Les différentes étapes à observer en marketing pour intégrer l'étude du comportement du
consommateur (ECC), sont les suivantes :
Connaître les besoins, les goûts et les habitudes du consommateur
Parvenir à communiquer, attirer, séduire
Stimuler la demande
Vendre
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leurs produits et la mise en œuvre de leurs
plans marketing à l’étranger.
La classe sociale Ce sont des groupes relativement homogènes
et permanents ordonnés les uns par rapport
aux autres, et dont les membres partagent le
système de valeurs, les modes de vie, des
intérêts et un comportement. La classe sociale
peut être identifiée par la profession, le
revenu, le patrimoine, l’habitat, le niveau
d’instruction, les ascendants familiaux.
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6- Les facteurs psychologiques
Qu’est-ce que le consommateur perçoit ?
La perception est le processus par lequel un individu choisit, organise et interprète des
éléments d’information externe pour se construire une image cohérente du monde qui
l’entoure.
AGIR sur la perception du consommateur à travers les actions marketing
Un marketing sensoriel
Une créativité pour se distinguer
Une analyse sémiotique
Trois mécanismes permettent d'expliquer pourquoi le même stimulus peut être interprété de
multiples façons :
L’attention sélective : on estime qu’une personne est exposé à un nombre très élevé de
stimuli à chaque instant de sa vie, on peut dire que vous été exposé chaque jour à 1500
message de communication lié au marque, comme ne pouvons pas les traiter tous, nous
écartons inconsciemment la plupart d’entre eux sans leur accorder la moindre attention,
c’est ce qu’on appelle l’attention sélective. Un individu remarque un stimulus que son
intensité est forte par rapport au normale. Ainsi, on fera plus attention à un rabais de 1000
dirhams sur le prix d’un ordinateur qu’à un rabis de 100 dirhams.
La distorsion sélective : ce n’est pas parce qu’un stimulu a été remarqué qu'il sera
correctement, on appel la distorsion sélective le mécanisme qui pousse l’individu à
déformer l’information reçu afin de la rendre plus conforme à ses croyances, le
consommateur à déjà une préférence à une marque il risque de déformer l’information dans
un sens favorable à cette marque.
La rétention sélective : l’individu oublie la grande partie de ce qu’il apprend. Il a tendance
à mieux mémoriser une information qui renforce sa conviction, on se souvient des points
positifs relatifs aux produit que l’on aime et l’on oublie ceux qui concernent les marques
moins appréciées.
L’attitude : L’attitude est une tendance psychologique qui s’exprime lorsque le
consommateur évalue de manière plus ou moins favorable un produit, une marque, une
annonce publicitaire, un service, une enseigne… Elle influence en partie le comportement de
l’acheteur : plus une attitude est favorable, plus la probabilité d’achat est forte.
3 composantes :
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Une composante affective : « ce que je ressens »
L’objectif du marketing est de renforcer les attitudes positives par rapport à la marque et de
réduire les attitudes négatives. Cependant, les attitudes ont un grand caractère de stabilité et
il est toujours difficile de les modifier radicalement. Seules des actions menées à long terme
peuvent s’avérer efficaces en la matière.
La motivation et freins
Les motivations poussent l’individu à l’achat (exemples de motivations : satisfaire un besoin,
désir de se faire plaisir, désir de faire plaisir à d’autres, désir de s’exprimer par rapport à soi et
à son entourage…).
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-Les besoins de sécurité consistent à se protéger contre les différents dangers qui nous
menacent. Ces dangers peuvent être physiques ou psychologiques (besoin d’avoir un toit,
besoin de se sentir en sécurité physique…).
-Le besoin d’appartenance ou social révèle la dimension sociale de l’individu qui a besoin
de se sentir accepté par les groupes dans lesquels il vit (famille, travail, association, ...).
-Le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance. C’est-à-dire que l’individu souhaite
être reconnu en tant que personne au sein des groupes auxquels il appartient. L'être humain a
aussi besoin d'avoir confiance en soi. Il a besoin d’être respecté, d’un regard chaleureux,
d’être entendu, de vivre des réussites, de s’estimer et d’être fier de soi.
-Le besoin de s’accomplir est selon MASLOW le sommet des aspirations humaines. Il vise à
sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement. Nous le
considérons donc comme antagoniste aux besoins physiologiques.
Classification des motivations selon Joannis
- Une motivation d'achat hédoniste correspond à la volonté de se faire plaisir.
- Une motivation d'achat oblative correspond à la volonté de faire plaisir à autrui. Il
peut s'agir d'un achat cadeau ou d'un achat partagé (équipement, voyage,).
L'identification de motivations oblatives influence les décisions marketing et le
discours publicitaire.
- Des motivations d’auto-expression
Motivations positives : celles qui poussent à l’achat
Motivations négatives : c’est à dire les freins et qui évitent d’arriver à l’achat
Les freins sont des forces négatives qui empêchent ou retardent l’achat. C’est l’inverse des
motivations.
Les inhibitions : difficultés à agir en contradiction avec ses valeurs morales ;
Les peurs : éventualité d’événements défavorables liés à l’achat : risque social
(opinion des autres), risque physique (santé), risque financier (perte d’argent), etc.
C) Le processus d’achat
Reconnaissance du problème
Toute solution sera évaluée à partir des critères de décision que s’est fixés l’acheteur, avant ou
au cours de sa recherche d’informations.
Un consommateur ne cherche pas seulement à savoir si un produit est « bon » ou « mauvais »,
mais comment il se compare à d’autres sur certaines caractéristiques. A titre d’exemple, il
considérera les attributs (ce sont les avantages recherchés par le consommateur).
Décision d’achat
Parmi les différentes options retenues par l’acheteur comme étant compatibles avec son
besoin, ses attentes et ses contraintes, l’une d’entre elles sera choisie : c’est la décision
d’achat. Normalement, le consommateur achètera la marque qu’il préfère ; mais, plusieurs
autres facteurs (par exemple l’entourage) peuvent affecter sa décision finale. Acheter, c’est
choisir, mais c’est aussi renoncer à toutes les autres possibilités.
Le comportement post-achat
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vente. Au contraire, s’il est déçu, le consommateur renonce au produit, en s’en débarrassant,
en le retournant contre remboursement ; soit il recherche à renforcer sa supériorité, à l’aide,
par exemple, de nouvelles informations.
L’initiateur : Celui qui, pour la première fois, suggère l’idée d’acheter le produit.
L’utilisateur : Celui qui consomme ou utilise le produit ou le service.
L’influenceur : Toute personne qui directement ou indirectement a un impact sur la décision
finale. Ils sont les préconisateurs, les prescripteurs et les leader d’opinion.
Le décideur : La personne qui détermine l’une ou l’autre des différentes dimensions de
l’achat (faut-il acheter ? où ? quand ? quoi ? comment ?)
L’acheteur : Celui qui procède à la transaction.