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• L’histoire du calcul des coûts semble être plus ancienne que ses
corollaires (contrôle tout simplement ou contrôle de gestion d’une
façon plus spécifique). En effet, les couts sont sollicités dès qu’il y a
une activité économique.
Historique
• Bien avant la révolution industrielle, les entrepreneurs devaient se
déplacer chez les artisans qui étaient détenteurs d’outils, cherchaient
les matières premières etc. Il revenait ensuite pour chercher son
produit fini d’où l’origine de l’appellation « prix de revient ».
• Plus récemment, l’OST (Organisation scientifique du travail) telle que
théorisée par Taylor aidera à l’instauration d’un système comptable
car il segmente les activités tout en établissant des normes. Les
calculs des écarts par rapport aux standards se fait alors d’une
manière plus « ergonomique ».
Le contrôle
• Le contrôle a connu une évolution dans sa conception mais aussi dans
ses pratiques. Il a muté d’un stade autoritaire et bureaucratique
inséparable des sanctions, vers une composante stratégique orientée
accompagnement et encadrement de la performance.
• Dans le cadre de notre cours, nous retenons le concept du contrôle
comme un anglicisme qui fait allusion à la maitrise de toutes les
facettes afférentes à la gestion d’une organisation dans le but
d’atteindre ses objectifs escomptés.
La performance
• « La performance est une association entre l'efficacité fonctionnelle
et l'efficacité stratégique. L'efficacité fonctionnelle consiste à
améliorer les produits, les achats, les processus de production, la
fonction marketing et les relations humaines au sein de l'entreprise.
L'efficacité stratégique consiste à devancer les concurrents en se
positionnant sur un marché en croissance ou en se retirant d'un
marché en phase de déclin » Chandler
Performance
• L’efficacité (traduction de l’anglais effectiveness) consiste pour une
entreprise à obtenir des résultats dans le cadre des objectifs définis.
• L’efficience (traduction de l’anglais efficiency) correspond à la
meilleure gestion possible des moyens, des capacités en relation avec
les résultats.
• Il est possible de délimiter l’efficience avec les deux notions d’oisiveté
et de gaspillage. L’oisiveté est la non-utilisation des capacités de
production qui engendre des coûts de capacité. Le gaspillage est
l’utilisation dégradée de capacités utiles qui pourraient produire
davantage et qui engendrent des coûts de fonctionnement.
Contrôle de gestion
Définition
• Anthony définit le contrôle de gestion en 1965, de la manière suivante
: « Le contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants
s’assurent que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité
(par rapport aux objectifs) et efficience (par rapport aux moyens
employés) pour réaliser les objectifs de l’organisation. »
• Il est clair qu’une liaison étroite doit être instaurée avec les unités
opérationnelles afin de s’assurer de la fiabilité de toute sorte
d’information recueillie (indicateurs de tableaux de bord)
Contrôle de gestion un organe de pilotage
proactif
• Le contrôle de gestion ne se limite pas au simple fait de donner des
chiffres et d’allumer des voyants dans un tableau de bord.
Analyse des résultats et des écarts, sur les coûts, Amélioration des systèmes d’information et des
les budgets et les tableaux de bord outils
Coordination et liaison avec les autres services Dialogue, communicateur, conseil et formateur,
manager d’équipe et de projet
Niveau de rattachement du contrôle de
gestion
Contrôle Comptabi
Tableaux
de bord de lité de
gestion
gestion
Gestion
budgétair
e
Contrôle de gestion et système d’information
Entrées Traitement Sorties
Éléments de coûts Règles comptables • Coûts
Données financières Procédures budgétaires
Données économiques Démarches spécifiques • Budgets
Données physiques
Données quantitatives et • Indicateurs
qualitatives
Chapitre 1 : Le contrôle de gestion et l’analyse
des coûts
Affectation Charges
directe au coût directes
Charges
analytiques
• Une section est dite homogène car « ses frais doivent pouvoir être
ramenés à une unité commune appelée unité d’œuvre ».
• Une section correspond dans la plupart des cas à une division réelle de
l’entreprise (Atelier, magasin, direction)
Section principale :
• Correspond à une division réelle de l’entreprise qui participe directement à
l’élaboration d’un produit ou d’un service. Les charges contenues dans ces
section sont de ce fait imputées aux différents coûts et au coût de revient.
Section auxiliaire :
• Les sections auxiliaires sont des divisions réelles de l’entreprise qui ne
contribuent pas directement à l’élaboration des produits ou services. Elles
sont cependant très importantes pour l’entreprise car elles permettent
d’assurer le bon fonctionnement des différentes unités qui la composent. La
problématique qui se pose concerne donc la répartition de ces charges entre
les différentes sections principales en vue d’une ventilation des charges sur
les différents produits ou services de l’entreprise.
• Notion de l’unité d’œuvre
Appelée aussi unité commune, l’unité d’œuvre permet de mesurer l’ensemble
des charges qui concernent une section ainsi que la part de ces charges qui
est imputable à chacun des coûts et coût de revient.
Heure Machine
Heure Main d’œuvre directe
Production
Quantité de produit fabriqué
Quantité de matière consommée
• Pour le traitement spécifique des charges dites « indirectes ». Trois étapes sont
repérables :
1re étape : répartition primaire
• Les charges indirectes incorporables sont réparties entre tous les centres
concernés en fonction :
de consommation réelle ce qui nécessite des systèmes de mesure installés dans les
centres
(ex : compteurs divisionnaires pour électricité ou eau) ;
de clés de répartition plus ou moins arbitraire.
• La totalisation des charges affectées ou imputées dans les centres donne la
répartition primaire.
La méthode des centres d’analyse
2e étape : répartition secondaire
• Il s’agit de répartir le total de la répartition primaire des centres auxiliaires
dans le coût des centres principaux au profit de qui ils fonctionnent.
• Cette cession de charges peut s’effectuer selon deux méthodes :
– par une mesure réelle des prestations fournies : on utilise les
consommations de chaque centre principal ;
– par une estimation plus ou moins arbitraire des prestations fournies aux
centres principaux : on utilise alors une clé de répartition.
La méthode des centres d’analyse
3e étape :
• calcul des coûts d’unité d’œuvre de chaque centre le total de la
répartition secondaire de chaque centre d’analyse est fractionné en
un coût
• unitaire en fonction du nombre d’unités d’œuvre de chaque centre.
• Chaque produit recevra une proportion de charges indirectes qui sera
fonction des unités d’œuvre qui auront été nécessaires à sa
production.
La méthode des centres d’analyse
A retenir !!
Pour le calcul des charges incorporables :
• Bien lire l’énoncé, les éléments sont souvent donnés en fin d’énoncé ;
• Attention à la périodicité du calcul des coûts et celle relative aux données des
charges supplétives (calcul sur un mois quand le taux de rémunération des
capitaux est annuel) ;
• Ne pas oublier les prorata temporis dans les calculs des charges d’usage.