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Objectifs du cours
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I. DEFINITION DU MEDICAMENT
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Essais réalisés sur les animaux :
- Etudes pharmacologiques : pharmacocinétique, pharmacodynamique
Etudes toxicologiques : on distingue les études de toxicité aiguë (dose unique) et les études
de toxicité subaiguë (doses répétées sur plusieurs semaines ou mois).
II.4. Pharmacovigilance :
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Cycle de vie du médicament.
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III. ORIGINE DES MATIERES PREMIERES UTILISEES DANS LA
PREPARATION DES MEDICAMENTS
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IV. CLASSIFICATION DES MATIERES PREMIERES
Les matières premières entrant dans la composition d’un médicament peuvent être classées
de diverses façons.
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V. CATHEGORIES DE MEDICAMENTS SELON LE MODE DE
PRODUCTION
1/ Préparation magistrale
Une préparation magistrale est tout médicament préparé extemporanément selon une
prescription destinée à un malade déterminé dans une pharmacie.
Il peut s’agir soit de la pharmacie dispensatrice, soit dans les conditions définies par
décret, d’une pharmacie a laquelle la pharmacie dispensatrice confie l’exécution de la
préparation par un contrat écrit et qui est soumise pour l’exercice de cette activité de sous-
traitance à une autorisation préalable délivrée par les autorités compétentes.
2/ Préparation officinale
Une préparation officinale se définit comme tout médicament préparé en pharmacie,
inscrit à la pharmacopée ou au formulaire national et destiné à être dispensé directement aux
patients approvisionnés par cette pharmacie.
4/ Spécialités pharmaceutiques
On entend par spécialité pharmaceutique, out médicament préparé à l’avance, présenté
sous un conditionnement particulier et caractérisé par une dénomination spéciale.
Est définie comme spécialité générique d’une spécialité de référence celle qui a la
même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme
pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par des
études de biodisponibilité appropriés. Une spécialité ne peut être qualifiée de spécialité de
référence que si son autorisation de mise sur le marché a été délivrée au vu d’un dossier
comportant, dans les conditions fixées par voie règlementaire, l’ensemble des données
nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation.
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La dénomination d’un médicament peut être :
• Soit un nom de fantaisie, commercial déposé par le fabricant
Ex : DOLIPRANE ®
• Soit une dénomination commune internationale
Ex : PARACETAMOL (acétaminophène)
Le nom de fantaisie, nom commercial ou de marque doit être choisi pour éviter toute
confusion avec d’autres médicaments et ne pas induire en erreur sur la qualité ou les propriétés
de la spécialité.
Lorsqu’un médicament est présenté sous plusieurs formes pharmaceutiques ou plusieurs
dosages, ces dosages et les mentions « nourrisson, enfant ou adultes » doivent figurer dans la
dénomination
Le nom « paracétamol » vient de la contraction de para-acétyl-amino-
phénol. Acétaminophène quant à lui provient de N-acétyl-para-aminophénol. Le
nom acétaminophène est utilisé aux États-Unis, au Canada, au Japon, en Corée du Sud, à Hong
Kong et en Iran. Dans les autres pays, on emploie le nom « paracétamol ».
Le nom « paracétamol » représente la dénomination commune internationale (DCI).
Décernée par l’OMS, par l’organisation mondiale de la santé, à Genève la DCI remplace la
dénomination chimique, souvent trop longue
Exemple :
Nom chimique : 5-methoxy-2-[[(4-methoxy-3,5dimethyl-2- pyridinyl) methyl]sulfinyl]-1H-
benzimidazole. DCI : omeprazole. Spécialités de référence : MOPRAL ®.
Les spécialités pharmaceutiques doivent contenir une notice écrite en français et anglais
contenant les informations suivantes :
- Nom commercial et sa forme
- La DCI
- Le nom du laboratoire
- La composition
- Les indications thérapeutiques
- Les précautions d’emploi
- Le mode d’emploi et la posologie
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5/ Médicaments immunologiques
- Allergène, défini comme tout produit destiné à identifier ou provoquer une modification
spécifique et acquise de la réponse immunologique à un agent allergisant ;
- Vaccin, toxine ou sérum définis comme tous agents utilisés en vue de provoquer une
immunité active ou passive ou en vue de diagnostiquer l’état d’immunité.
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o Mes médicaments de la liste II : il s’agit des médicaments présentant des risques
moins élevés
De cette classification découle que ces médicaments doivent être dispensés uniquement
prescription médicale, avec règles ± strictes selon le classement.
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3) La dispensation des médicaments
Le pharmacien doit assurer dans son intégralité l’acte de dispensation du médicament, associant
à sa délivrance :
- L’analyse pharmaceutique de l’ordonnance médicale si elle existe ;
- La préparation éventuelle des doses à administrer ;
- La mises à disposition des informations et les conseils nécessaires au bon usage du
médicament.
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CHAPITRE 2 : PHARMACOLOGIE GENERALE
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I.1. RELATION DOSE-EFFET
L'effet pharmacologique varie en fonction de la dose (ou concentration du médicament
dans l’organisme) et du temps. Cette approche aboutit à mettre en évidence une relation dose-
effet indépendante du temps.
Le Med X qui a une grande activité biologique à des doses équivalentes est plus puissant que
le médicament Y ou Z, Y est plus puissant que Z mais son activité max est moindre
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I.3. EFFICACITE D’UN MEDICAMENT
Un médicament A es plus efficace qu’un médicament B dans le cas ou les deux médicaments
sont administrés à dose égale et qu’avec le médicament A on obtient un effet plus important.
I.4. COMPARAISON DE PUISSANCE ET D’EFFICACITE DE PLUSIEURS
MEDICAMENTS
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II. LES VOIES D’ADMINISTRATION DES MEDICAMENS
Les médicaments, pour atteindre leur cible ont besoin d’être administrés à l’organisme, à
travers une voir d’administration. Le choix de la voir d’administration repose sur :
– l’effet pharmacodynamique recherché,
– la pharmacocinétique (le parcours que dois suivre le médicament dans l’organisme,
– la pathologie traitée,
– durée d’utilisation,
– facilité pour le patient….
Critères de choix d’une voie d’administration
a) Propriétés physico-chimiques : il s’agit de la solubilité, la stabilité en milieu biologique, la
capacité de passage des barrières membranaires.
b) Propriétés pharmacocinétiques : il s’agit de
- rapidité d’action recherchée
- durée d’action (demi vie plasmatique)
- taux plasmatique recherché
- métabolisme
- absorption
c) les propriétés pharmacologiques :
- efficacité thérapeutique
- effets secondaires
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II.1. LES VOIES D’ADMINISTRATION SANS EFFRACTION
Les voies d’administration des médicaments sans effraction constituent les voies
d’administration couramment utilisées, car elles ne nécessitent pas de dispositifs et ont moins
d’inconvénients que les voies avec effraction.
Il s’agit de :
- Voies entérales (voie orale, voie sublinguale, voie rectale)
- Voie pulmonaire
- Voie percutanée
- Voies locales (œil, oreille, peau,…)
a) Voie orale
Les médicaments dont déglutis par ma bouche, comme les aliments.
➢ Avantages de la voie orale:
- pratique +++ :
- (ambulatoire, répétable, mise en œuvre simple),
- économique,
- grandes quantités,
➢ Limites:
- intolérance
- instabilité du médicament
- non résorption
- coopération du sujet (coma, enfant)
- physiologie normale (troubles digestifs)
- nécessité de compatibilité avec alimentation,
- latence d'action
- effet de premier passage hépatique,
- cycle entéro-hépatique,
- imprécision de la biodisponibilité
- effet de premier passage entérique,
- effet de premier passage hépatique
- cycle entéro-hépatique
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b) Voie sublinguale
Les médicaments sont administrés par la muqueuse de la cavité buccale, qui est la zone sous
linguale, richement vascularisée.
- Médicament non dégluti,
- résorbé par muqueuse buccale,
- Sous la langue
Le médicament atteint la circulation générale.
➢ avantages:
- pas de destruction digestive,
- rapidité d’ action,
- pas d’ effet de premier passage,
- pas de cycle entéro-hépatique,
➢ inconvénients
- médicaments tolérés uniquement,
- résorbés,
- absence de troubles digestifs,
- coopérativité du patient (enfant),
- quantités limitées,
c) La cavité buccale
Il s’agit de la muqueuse des joues ; elle participe aussi à la résorption des médicaments.
d) Voie rectale
➢ avantages:
- pas de destruction gastrique,
- relative rapidité d’ action,
- effet de premier passage limité,
- pédiatrie: facilité d'emploi
➢ inconvénients:
- médicaments tolérés,
- résorption aléatoire,
- inutile en cas de diarrhée,
- coopérativité du patient,
- effet de premier passage partiel,
- possible cycle entéro-hépatique,
- praticabilité,
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II.2. LES VOIES D’ADMINISTRATION AVEC EFFRACTION
a) La voie intraveineuse
➢ Avantages
- Effet très rapide, voie de l’urgence
- Pas de dégradation des principes actifs dans le système digestif, dans le foie (1er
passage)
- Contrôle précis des quantités
- Contrôle des concentrations injectées (perfusion)
➢ Inconvénients
- difficulté d’administration (matériel, technique, conditions cliniques)
- risques techniques (piqure artère,...),
- risques infectieux
- risques toxiques,
- conditions: stérilité, apyrogènicité,
- Coût
b) La voie musculaire
La voie musculaire utilise la capacité du tissu musculaire à résorber une substance vers la
circulation générale, cette voie est techniquement « moins pointue » que la voie veineuse bien
que nécessitant une technique rigoureuse et un matériel adéquat.
➢ avantages
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➢ Inconvénients
- technique,
- seulement médicaments stériles, apyrogènes,
- risques locaux ( lésions nerveuses),
- troubles de résorption,
- zones utiles (n-né, répétition),
c) voie sous cutanée
La voie sous cutanée : le médicament est déposé « sous la peau, après effraction de la
barrière, de là, il va diffuser vers les capillaires qui vascularisent le secteur ; en générale, ces
injections se font sur la face externe de la cuisse ou sur la face postérieure du bras.
➢ avantages:
- effet rapidité « intermédiaire »
- quantité précise,
- pour solutions non miscibles,
- préparations retard possibles,
➢ Inconvénients :
- résorption tributaire de la vascularisation
d) voie percutanée
Percutanée pour diffusion générale par opposition à « cutanée » qui es une voie locale,
➢ intérêt :
- Simplicité, praticabilité
- Résorption étalée, libération prolongée
➢ Limites:
- effet indésirable de traitements « cutanés » (corticoïdes, camphre)
- nécessité d'une peau saine, non cornée,
- résorption mal dosée,
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e) La voie cutanée
➢ Avantages
Les médicaments sont appliqués, directement à l’endroit où ils doivent agir en cas d’action
locale, ou dans une zone que les principes actifs peuvent traverser facilement, ce qui facilite
leur absorption pour exercer une action générale sans premier passage hépatique.
➢ Inconvénients
La peau saine présente une perméabilité sélective mais, si elle est altérée ou lésée, sa
perméabilité est fortement augmentée et certaines substances incapables de la traverser
normalement sont absorbées et provoquent ainsi des réactions secondaires.
f) Voie pulmonaire
- Il s’agit des produits volatils et gazeux, d’action rapide,
- action à visée locale (bêta-mimétiques bronchodilatateurs), risque général,
- action générale: anesthésiques volatils et gazeux
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e) les voies locale
◼ Cutanée,
◼ oculaire,
◼ digestive ( lumière digestive),
◼ Articulaire,
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