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Chapitre1 : revue de la littérature :

Dans ce chapitre , il sera évoquer d’une part , les définitons de concepts de la


gestion des stocks puis des clarifications sur les activités et les objéctifs de la
gestion des stocks ; et d’autre part les fonctions et les differents types de stocks .

Section I : définition et concepts de gestion des stocks :

Paragraphe 1 :définiton de gestion des stocks :

La notion de stock est importante dans l’entreprise. Cette dernière


fabrique et stocke ses produits avant de les vendre. Gérer son stock est au
cœur des préoccupations des chefs d’entreprise pour plusieurs raisons.
Les conditions de stockage peuvent influencer la qualité des produits finis
et entreposer coûte cher. L’entreprise a donc tout intérêt à optimiser sa
gestion de stock. Mais avant toute chose, intéressons-nous à la notion de
stock et à sa gestion.
Vue son importance dans toute entreprise, le stock a ttire l'attention
de bon nombre d'auteurs. Ce qui explique l'existence de plusieurs
définitions du concept « stock », parmi lesquelles nous pouvons souligner :
- Le stock est une provision des produits en instance de consommation ;
- Le stock est l'ensemble des marchandises accumulées en attente d'être
transformées et / ou vendues ;
- Le stock est une quantité de biens accumulés dans l'attente d'une
utilisation, en vue d'harmoniser un flux d'entrée et un flux de sortie dont
les rythmes sont différents ;
- Le stock est la conséquence d'un écart entre un flux d'entrée et un flux de
sortie sur une période de temps;
- Le stock peut être défini comme l'ensemble des articles détenus par
l'entreprise, tout en sachant qu'un article est tout objet manufacturé
clairement identifiable dans l'entreprise ;
- Le stock est une réserve quelconque momentanément inemployée, ayant
une valeur économique et destinée à satisfaire une demande future.
De toutes les définitions évoquées ci-haut, nous résumons la notion de
stock en ce qu'il consiste à l'ensemble des biens consommables entreposés
par l'entreprise, en vue de l'utilisation future , par une gestion des stocks .
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La gestion des stocks se définit comme l'ensemble des activités se
rapportant à la
planification, à la constitution, au dénombrement, à l'entreposage des
stocks et visant à assurer de façon optimale la disponibilité des matières,
des composantes, des articles de façon à satisfaire, dans les conditions les
plus économiques, les besoins de la production et de la vente, elle est
parmi les points nécessaires dans le fonctionnement des grandes sociétés.
Cette gestion peut être la base de succès de l’activité de l’entreprise car le
stock par tout où il se trouve joue un role de régulation de production et de
vente .il permet d ‘assurer une gestion continue de flux physique malgré
le déséquilibre entre les charges et les capacites de plusieures cadences
de production et de vente,entre les variations de délai de livraison et
dotation de produit et enfin entre les écarts , la demande prévue et la
demande réelle.

Les stocks peuvent constituer de 20 % à 60 % des actifs de l'entreprise. Ils


représentent donc une immobilisation de la trésorerie qui pourrait être
consacrée au développement d'autres activités de l'entreprise. À cet
égard,le poids des stocks peut contribuer à fragiliser la situation financière
d’une entreprise. Un stock est par conséquent inutile et coûteux dès lors
que les raisons qui justifient son existence sont non fondées.
Le stock constitue donc une partie considérable du capital d'une
entreprise. Il est d'une importance très capitale il joue une fonction
fondamentale de découplage et de régulation à court terme du systéme
de production et de ditribution , et sa bonne gestion permet à l'entreprise
d'éviter des interruptions dans le processus de production et de répondre
aux demandes des clients .
Une bonne gestion de stock consiste à avoir la quantité nécessaire au bon
moment. Si le stock n’est pas assez important on parle de rupture de
stock, ce qui est mauvais pour la production qui risque d’être interrompue.
Un excédent de stock, par contre, coûte cher sans oublier qu’il y a risque
de dépréciation du stock. De ce fait la bonne gestion des stocks consiste
donc à trouver cet équilibre qui permettra de maximiser le profit en
minimisant les coûts , et permettre à l’entreprise d’avoir les ressources
nécessaires pour produire ,et les produits finis disponibles pour honorer

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toutes ses commandes. Elle doit aussi minimiser les coûts de stockage. En
effet, le stock coûte très cher ! Entre le coût d’acquisition, le coût de
stockage (la location des locaux, les frais d’entreposage..) et le coût de
dévalorisation, il est clair que l’entreprise n’a aucun intérêt à stocker un
surplus dans ses locaux.

Roles et nécessités de la gestion des stocks :

La connaissance de la gestion des stocks est nécessaire au contrôle de la


production car elle permet de lancer sans aléas de matière en fabrication
et déterminer la quantité optimale à commander, de déclencher en temps
opportun le réapprovisionnement, d'assurer la livraison d'une commande
dans le délai prévu, de contrôler le maintien des stocks au niveau
convenable sans pléthore, d'éviter le risque de rupture prévisible, de
contrôler l'automatisation des affectations comptables. Son rôle ne se
résume pas seulement à appliquer avec talent des techniques plus ou
moins élaborées de suivi des entrées et des sorties, il faut au contraire
avoir au préalable une connaissance assez approfondie des activités de
l'entreprise, des cycles d'approvisionnement, de fabrication, de vente ;
l'ensemble de ces différents cycles conditionne le mouvement de stock
dont le gestionnaire doit assurer la gestion optimale. Car le mouvement
des stocks au travers d'un établissement industriel ou commercial
comporte des opérations multiples, génératrices de frais qu'il convient de
bien connaître et organiser dans l'ordre le plus parfait pour éviter des
recherches, des gaspillages, des défauts d'approvisionnement.

Paragraphe 2 : les activités de la gestion des stocks :

La gestion des stocks soulève trois grandes questions: quoi commander,


quand commander et combien commander. En théorie, ces questions
nous permettent d'identifier les activités quotidiennes des gestionnaires
attitrés à cette fonction.

La première question (quoi commander?) nous ramène au contrôle du


niveau des stocks pour chacun des articles. Les activités du gestionnaire

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s'orientent autour de la recherche, de l'organisation et du traitement
d'information touchant le niveau des stocks et la nature de ceux-ci. Cet
aspect de la gestion des stocks est donc intimement lié au système
d'information de l'entreprise. Cette information doit, en principe, être
d'une grande précision afin d'éviter les situations de rupture de stocks
(pénurie) ou de sur-stockage (entreposage excessif). En somme, deux
types d'inventaires permettent l'obtention de l'information
désirée:l'inventaire périodique (effectué à des intervalles de temps
réguliers) ou permanent (information en temps réel). Le contrôle du niveau
des stocks implique également l'élément d'entreposage, c'est-àdire la
disposition physique et spatiale des stocks dans l'entreprise.

La seconde question (quand commander?) illustre la problématique


décisionnelle entourant la détermination des dates de
réapprovisionnement. À cet effet, certaines méthodes reposent sur
l'utilisation du point de réapprovisionnement (intervalles de
réapprovisionnement variables) pour déterminer le moment opportun de
lancement d'une commande alors que d'autres se rattachent plutôt à des
intervalles de réapprovisionnement fixes. Le calcul du point de
réapprovisionnement tient généralement compte de quatre facteurs: la
durée du délai de livraison, le taux moyen de la demande, la variabilité de
la demande et du délai de livraison et le niveau de service désiré
.L'utilisation de la méthode du réapprovisionnement fixe peut se justifier
par différents facteurs dont la fréquence et les coûts des décomptes
(inventaires), les contraintes de livraison imposées par les fournisseurs,
etc. Par exemple, un fournisseur peut imposer une fréquence précise pour
lui transmettre un bon de commande (à chaque deux semaines, par
exemple).

Finalement, les activités liées à la dernière question entourant la gestion


des stocks (combien commander?) s'articulent autour de la
détermination des quantités à commander et des stocks de sécurité. Pour
ce faire, le gestionnaire détermine, grâce à des méthodes quantitatives ou
qualitatives, les quantités qui feront l'objet de la prochaine commande.

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Elles sont donc fixées sur la base de plusieurs considérations, notamment
la demande moyenne durant le délai de livraison, la quantité optimale
devant être maintenue à l'entrepôt, les coûts de maintien en stocks et les
coûts de commande. Les stocks de sécurité sont, pour leur part,
directement associés au niveau de service que l'entreprise
désire'maintenir et à la variabilité de la demande et du délai de livraison.
La présence des stocks de sécurité est, de plus, nécessaire si l'on tient
compte des différents problèmes d'approvisionnement qui risquent de
survenir suite à

la passation d'une commande (qualité irrégulière des matières premières


reçues, bris du camion de livraison, erreur de quantité, etc.). Les question
fondamentales et les activités liées à la gestion des stocks sont résumées
au tableau suivant :

Tableau 1: Questions fondamentales et activités en gestion des stocks :

Activités
Questions

Quoi commander? (1) Rechercher, organiser et traiter l'infonnation sur les stocks .
(2) Organiser et contrôler l'entreposage.

Quand commander? (3) Déterminer les dates de réapprovisionnement.

Combien en (4) Déterminer les quantités à commander et les stocks de


commander ? sécurité .

Paragraphe 3 : les objectifs de la gestion des stocks:


La gestion des stocks a pour but de maintenir à un seuil acceptable le
niveau de service pour lequel le stock considéré existe.
Blazejeski et Nogaro (1993) affinnent que «[ ... ] l'objectif de la gestion
des stocks est de

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satisfaire une demande, avec un taux de service élevé, et au moindre
coût». On voit donc apparaître les notions de service et d'efficience.
Silver (1981) énonce plutôt une série d'objectifs devant être atteints par
les gestionnaires attitrés à la gestion des stocks: (1) la maximisation des
profits, (2) la maximisation du retour sur investissement, (3) la
minimisation des coûts, (4) la maximisation des chances de survie, (5)
l'assurance de la flexibilité des opérations et (6) la détermination des
solutions possibles.

La gestion des stocks peut aussi répondre aux objectifs suivants: la


minimisation des investissements, la détermination d'un niveau approprié
de service à la clientèle, l'adéquation entre la demande et
l'approvisionnement, la minimisation des coûts de commande, de pénurie et
d'entreposage et le maintien d'un système de contrôle des
stocks précis (Gaedeke et Tootelian, 1991; Gélinas 1996). Nollet et al.
(1994) concluent: «[ ... ] en fait, la gestion des stocks vise à s'assurer que
l'entreprise pourra faire face à la demande à l'intérieur des délais désirés,
compte tenu des contraintes opérationnelles existantes».

À la lumière des nombreux objectifs spécifiés, on remarque que plusieurs


concepts reviennent systématiquement dans l'identification des objectifs
de la gestion des stocks. Pour bien apprécier la contribution de ceux-ci,
nous retiendrons les objectifs saillants et les feront coïncider, dans la
mesure du possible, avec les activités en gestion des stocks
précédemment identifiées (voir tableau 1). L'atteinte des objectifs
nécessite une cohérence et une synergie entre les différentes activités.
Nous attribuons certains objectifs à certaines activités dans le but de
saisir, de manière plus tangible, la pertinence et l'importance de chacune
des activités.

Tableau 2: Les activités et les objectifs en gestion des stocks :

Objectifs
activités
Maintenir un système de contrôle des
(1) Rechercher, organiser et traiter stocks precis

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l'information sur les stocks Minimiser les coûts liés à la gestion
des
stocks.
(2) Organiser et contrôler Minimiser les coûts de stockage
l'entreposage
Assurer la disponibilité des
3) Déterminer les dates ressources
réapprovisionnement Minimiser les coûts de commande

(4) Déterminer les quantités à Maintenir un niveau de service à la


commander et clientèle
les stocks de sécurité et approprié
Maximiser le retour sur
investissement

Pour être efficient, le gestionnaire doit éviter les distractions causées par
les détails insignifiants pour se concentrer sur les choses importantes. Les
procédures de contrôle doivent donc isoler les articles nécessitant un
contrôle plus précis des autres articles n'ayant pas besoin d'autant de
précision. L'organisation et le contrôle de l'entreposage doit tendre vers la
minimisation des coûts de stockage. Certes, cet objectif peut également
être attribué à la détermination des quantités à commander puisque
l'utilisation de la formule de la quantité économique à commander (QEC)
est initialement fondée sur l'arbitrage entre les coûts de stockage et les
coûts de commande. Néanmoins, l'utilisation optimale de l'espace
d'entreposage peut fortement contribuer à diminuer les coûts. Les coûts
de stockage(chauffage, électricité, assurance, etc.) étant généralement
calculés et répartis en fonction de l'espace physique occupé par les
articles (en mètres carrés, par exemple), il devient crucial d'organiser et
de contrôler la disposition des stocks.La détermination des dates de
réapprovisionnement, fondée sur les prévisions, doit assurer la
disponibilité des ressources nécessaires à la fabrication des produits.
Malgré le fait que les conséquences néfastes d'une rupture de stock
soient difficilement mesurables pour l'entreprise, il n'en demeure pas
moins que les
pénuries sont indésirables. La fréquence du processus de réapprovisionne
ment est évaluée en regard des coûts associés à la passation d'une

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commande. La solution retenue doit favoriser la minimisation de la
sommation de ces coûts.
Finalement, la détermination des quantités à commander et des stocks de
sécurité a pour objectif de maintenir un niveau de service à la clientèle
approprié et ce, au moindre coût. l'emploi de stocks de sécurité constitue
un moyen fort coûteux pour contrer les variations de la demande et des
délais de fabrication ou de livraison. En ce qui a trait à la détermination
des quantités à commander, il convient de mentionner que les escomptes
de quantité doivent être pris en considération. Toutefois, l'achat d'une
quantité importante de matériel, permettant la diminution du prix unitaire,
conduit évidemment à unentreposage accru et, par conséquent, au
support financier d'une plus imposante quantité de stocks. En somme, le
gestionnaire doit analyser l'ensemble des options possibles afin de
maximiser le retour sur l'investissement.
Paragraphe 4 : les interrelation avec les autres fonctions de l’entreprise :
La gestion des stocks touche généralement à trois fonctions de l’entreprise
qui poursuivent des objectifs différents;
1. La fonction marketing cherche à obtenir le maximum de produits finis
en stock pour servir rapidement la clientèle.
2. la fonction finance vise à réduire au minimum le niveau de tous les
stocks et en accélérer la rotation.
3. La fonction production cette dérniére cherche à produire en grande
série afin de profiter des économies d’échelle.
Une saine gestion des stocks implique avant tout une intégration des
décisions relatives à la fonction production et aux autres fonctions. À la
lueur de ces propos, on remarque que la gestion des stocks est
immédiatement mise en relation avec la fonction production.
La contribution de la dimension interactive de la gestion des stocks nous
pousse à élargir la défInition donnée à cette dérniére. Toutefois, malgré le
fait qu'il soit très pertinent de visualiser la gestion des stocks comme une
fonction interagissant avec les autres fonctions de l'entreprise, nous
devons concentrer notre attention sur les fonctions situées directement en
amont et en aval de celle-ci afin de bien saisir la dynamique quotidienne
des gestionnaires. Dès lors, nous considérons que «[ ... ] la gestion des
stocks est un ensemble

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d'activités qui soutiennent celles des fonctions production et
approvisionnement» (Gélinas, 1996).

Sur la base des prévisions de la demande pour les produits finis et des
commandes fermes des clients, l'entreprise effectue sa planillcation de la
production. La planification de la production englobe les différents types
de produits flnis devant être fabriqués de même que les quantités requises
pour répondre à la demande. Les besoins en ressources matérielles sont,
par la suite, communiqués au module de gestion des stocks qui
transmet successivement les informations relatives à la disponibilité de
ces ressources. Lorsque nécessaire, le module de la gestion des stocks
déterminera et communiquera au module d'approvisionnement les
quantités à commander et les dates de réapprovisionnement. En retour,
les commandes passées et reçues seront enregistrées de façon à
organiser l'information sur le niveau des stocks.

Chapitre2 : modéles et méthodes de la gestion des stocks ,


les couts liés à la gestion des stocks :

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La gestion économique des stocks consiste à satisfaire dans les délais
requis la demande des services utilisateurs ou des clients externes à
l'entreprise en minimisant les coûts liés au stockage ; par des modéles et
méthodes de la gestion des stocks .

Dans ce chapitre , il sera évoquer d’abord dans la prémiére section les


méthodes et modéles de la gestion des stocks ; ensuite dans la deuxiéme
section on va s’intéresser aux differents couts liées a la gestion des stocks
.

Section I : méthodes et modéles de la gestion des stocks :

Par méthodes de gestion de stock on entend une méthode consistant


reconstituer systématiquement un stock aprés consommation, soit que
celui-ci passe en dessous d’un certain seuil, soit à fréquence détérminée.
Ces méthodes ne s’appuient que sur la connaissance du stock instantané
et des approvisionnement en cours, à l’exclusion de toute donnée
(certaine où prévisionnelle) sur besions futurs.
Elles sont particuliérement adaptées à des produits faisant l’objet d’une
consommation réguliére,continue.
Elles peuvent s’appliquer qu’elles que soient l’origine où la destination du
produit (achat ou fabricaiotn , usage interne ou produit vendu).
Ce sont des méthodes qui ressortent d’une logique de gestion sur
consommation,c’est à dire que l’évenement est une consommation.cette
logique conduit à une reconstitution systématique du stock.
La mise en place d’une méthode de gestion des stocks aura pour objectif
soit d’optimiser, pour un niveau de service donné la somme des ;
-cout d’achat des produits achetés
-cout de possession du stock induit
-Cout lié au déclenchement des approvisionnement
induit

Soit d’optimiser un cout global incluant outre ces trois couts un cout lié
aux réptures résultant de la politique choisie.

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la gestion des stocks constitue un dilemme pour la plupart des entreprises
quelle que soit leur taille ou leur secteur d'activité, et la plupart des
problèmes de gestion des stocks peuvent alors être convenablement
résolus par l'application des modèles mathématiques qui consiste à
calculer la quantité économique à commander.

Un modèle est une présentation d'un phénomène qui permet de traduire


sous une forme généralement quantitative, et sous certaines hypothèses,
les relations qui lient entre elles les variables caractéristiques de ce
phénomène.

La valorisation du stock et le type de méthode employé ont un impact


direct sur le résultat de l’entreprise, notamment pour les entreprises qui
ont des stocks importants. Ainsi, le choix et la permanence des méthodes
d’une année sur l’autre sont très importants et le changement de méthode
doit être justifié dans les annexes.

Paragraphe1 : le modéle de Wilson :

Le modèle de Wilson indique que la quantité à commander est celle pour


laquelle la somme des coûts de lancement des commandes et des coûts
de possession des stocks est minimale.

Tenant compte des coûts fixes d'envoi et de réception par commande, et


du coût d'immobilisation unitaire des stocks, le modèle de Wilson a pour
but de déterminer la quantité optimale pour chacune des commandes,
c'est-à-dire, déterminer la cadence optimale de réapprovisionnement en
recherchant un arbitrage entre le coût de passassions des commandes et
le coût de stockage.

Hypothèses du modèle :

· La demande est supposée connue, elle est exprimée en volume ;

· La demande est considérée comme une variable continue ;

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· Le délai de livraison est inexistant (l = 0) ;

· Le cycle n'est pas imposé ;

· L'entrée en stock s'effectue en un seul lot unique (stock immédiat) ;

· Le coût de stockage sera fonction du stock moyen, cela suppose que la


demande est

importante .

· Il n'y a pas de rupture de stock ;

· Le coût d'achat est constant

Calcul de la quantité de commande par la formule de Wilson:

+ Quelques symboles utilisés

Q : Quantité produite ou à commander ; Da : Demande annuelle ;

N : Nombre de fois à commander ;

T : Cycle (période de réapprovisionnement) ; ka : Coût


d'approvisionnement ;

Ka : Coût total annuel d'approvisionnement ; ks : Coût de stockage par


cycle ;

Ks : Coût total annuel de stockage ;

Kp : Coût total de pénurie ;

KT : Coût total d'approvisionnement ; o Ku : Coût unitaire ;

K(Q) : Coût total de gestion ;

Qe : Quantité économique à commander ; o è : La durée.


Formules :

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Coût de stockage annuel : Ks = ks x x Q/2 ;

Coût d'approvisionnement annuel : Ka = ka x Da/Q ;

Coût total de gestion : K(Q) = ka x Da ks x x Q + Q 2 + ku x Da ;

oOu K(Q) = Ka + Ks + ku x Da.

Paragraph 2 : méthode ABC :

La méthode ABC signifie Activity Based Coasting. C'est un outil d'analyse


des coûts par activité. Ce modèle de travail permet de diviser les
différentes activités d'une entreprise commerciale pour en analyser les
coûts et dégager la rentabilité de chaque référence. Dans la méthode ABC,
on réfléchit ainsi : chaque produit ou client consomme des activités qui
sont elles-mêmes génératrices de coûts. On va répartir les différentes
références en groupes A, B et C. Il s'agit ensuite de faire le lien entre
chaque activité et

ses charges, puis de dégager un inducteur de coût. Un inducteur de coût


est un indice regroupant tous les produits et activités induits par une
référence donnée.cette méthode a l’avantage de permettre une analyse
pas activité d’un entreprise et de faire ressortir ses points forts et ses
points faibles.

L'une des méthodes quantitatives fréquement mentionnée et


recommander est la méthode ABC.

Les entreprises possèdent souvent un nombre élevé d’articles en stock.


Une amélioration de la gestion des stocks passe par une classification de
ces articles en fonction de leur importance relative. De la sorte, une plus
grande attention peut être accordée particulièrement aux articles dont la
valeur est plus importante.

Le système de classification ABC des stocks permet ainsi de déterminer


l’importance relative de chacun des articles stockés.

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La valeur d’utilisation annuelle est le critère le plus généralement utilisé,
mais d’autres critères peuvent être choisis, comme le volume stocké, le
nombre de mouvements en stock et le volume de ventes.

Les sociétés utilisent aussi la méthode ABC qui leur propose de retenir la
valeur annuelle des ventes pour classer les articles, ce critère permet de
prendre en compte à la fois le prix des articles et la quantité consommée
ou vendue.

La classification ABC consiste à définir trois classes d’articles, notées A, B


et C, en fonction, par exemple, de leur valeur d’utilisation annuelle.

À chacune des classes d’articles ainsi spécifiées, on applique des principes


spécifiques de gestion de stocks.

Les différentes étapes de la classification ABC des articles à partir du


critère de la valeur annuelle d’utilisation sont les suivantes :

1. déterminer la valeur de la consommation annuelle de chaque article du


stock;

2. établir la liste par ordre décroissantdes articles associés à leur valeur


d’utilisation annuelle;

3. calculer le pourcentage cumulé de la valeur de consommation annuelle


et celui du nombre des articles;

4. déterminer la classe des articles (A, B ou C) en fonction des


pourcentages.

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Paragraphe 3: Le modèle de la quantité économique de commande
(QEC) :

La quantité économique à commander (QEC), ou la méthode du lot


économique, fait également partie des méthodes qui émergent de la
littérature en gestion des stocks. Essentiellement, elle «[ ... ] constitue
une façon rapide de calculer la quantité la plus économique à
commander pour minimiser le coût total de commande et de stockage
lorsque certaines hypothèses sont satisfaites ou qu'elles se rapprochent
suffisamment de la situation réelle sous étude» (Nollet et al., 1994 ).

Le modéle de la quantité écinimique de commande est un des modèles le


plus utilisé en pratique , Il repose sur les hypothèses suivantes :

1. Les commandes sont toutes de la même taille.


2. La demande ou les besoins de stocks sont connus avec
certitude.
3. Les prix sont indépendants des quantités achetés.
4. L’utilisation des stocks est régulière et stable.
5. Une commande n’est passée que lorsque le niveau des stocks
est à zéro.

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Le modèle QEC tient compte seulement des coûts de commande et des
coûts de maintien en inventaire. Il ne tient pas compte du coût d’achat car
peu importe la quantité commandée le coût d’achat par unité est le même
(hypothèse 3).

Les fournisseurs n’accordent pas d’escompte de quantité. De plus, le


modèle QEC ne tient pas compte du coût de pénurie car la demande est
connue avec certitude (hypothèse 2).

Le modèle QEC a comme objectif de calculer la quantité commandée qui


minimise le coût total c’est-à-dire le coût total de commande plus le coût
total de maintien en inventaire.il aussi comme objectif de calculer la
quantité commandée qui minimise le coût total c’est-à-dire le coût total de
commande plus le coût total de maintien en inventaire Nous pouvons
adapter le modèle pour tenir compte de l’incertitude de la demande et des
remises en quantité. Il est important pour le gestionnaire de déterminer le
niveau des stocks qui minimise les coûts qui se rattachent à la gestion des
stocks.

Identifions les différents paramètres comme suit :

— QEC : la quantité économique de commande


— Q : la quantité commandée
— D : la demande
— Cc : le coût de commande par commande
— CcT : le coût total de commande
— Cmi : le coût de maintien en inventaire par article
— CmiT : le coût total de maintien en inventaire
— CT : le coût total.
Le coût total de commande peut se calculer de la façon suivante :
CcT = D * Cc
Q
Le coût total de maintien en inventaire peut s’exprimer ainsi :

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CMiT = Q * Cmi
2
Le coût total sera donc égal à :

CT = D * Cc + Q * Cmi
Q 2

Comme le montre la figure ci-dessous ,le coût total de commande diminue


lorsque la quantité commandée augmente.
Tandis que le coût total de maintien en inventaire augmente quand la
quantité commandée augmente.

Paragraphe 4 : la méthode FIFO , LIFO et NIFO :

La méthode du premier entré, premier sorti (PEPS / FIFO), Appelée


méthode de l’épuisement des lots dans le jargon des gestionnaires de
stocks, signifie que les produits entrés en premier sont ceux qui sortent en
premier du stock. Les produits qui sont entrés en dernier sont donc les
produits qui restent dans le stock. Cette méthode est recommandée pour
les produits qui ne peuvent pas faire l’objet d’une longue
conservation.autrement dit la méthode du premier entré premier sortie,
repose sur une consommation séquentielle et chronologique des lots

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entrés dans les aires de stockage. Le lot entré en premier sera consommé
le premier. La méthode FIFO est plus utilisée pour la valorisation des
sorties de produits périssables dont une longue conservation est peu
recommandée à cause de la perte de valeur ou de qualité (produits
laitiers, produits agro alimentaires…). Cependant, son principal
inconvénient est qu'elle répercute avec retard les variations de cours ou
de prix réel des marchandises à l'achat.

La méthode du dernier entré, premier sorti (DEPS / LIFO), Contrairement à


la méthode FIFO, La méthode last in first out signifie que les produits qui
sont entrés en premier dans le stock sont les produits qui sortent en
dernier du stock. Les produits qui restent donc dans le stock sont les
produits entrés en premier ,la méthode du dernier entré, premier sorti
consiste à calculer la valeur des consommations en supposant que les lots
entrés les derniers seront sortis les premiers. En se référant
particulièrement à la fonction technique des stocks, il est évident que
l’utilisation de cette méthode de valorisation n’est pas simplement un
jonglage dans les écritures comptables afin de se mettre à l’abri des
variations des prix. Le stockage de certaines catégories de marchandises
obéit strictement à cette règle. Car plus leur séjour dans les aires de
stockage est long, plus les produits acquièrent de la qualité et de la
valeur , Cette méthode est utilisée pour les produits qui prennent de la
valeur avec le temps. La méthode LIFO a l’avantage de s’arrimer à la
variation des prix. En période d'inflation, elle permet de lisser les pertes en
appliquant le prix actuel du marché.

La méthode de la valeur de remplacement Next-In, First-Out (NIFO),


encore appelé Prix futur Adapté pour la valorisation des stocks de
spéculation, Cette méthode consiste à évaluer les sorties à leurs valeurs
de remplacement. Pour valoriser les sorties et les existants en stocks, la
valeur de référence sera par exemple le prix de la dernière facture, le
cours du jour..
Paragraphe 5 : les méthodes d’approvisionnement :

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Les deux questions fondamentales auxquelles doit répondre un
gestionnaire de stock sont :
 Quand peut on lancer une commande où quand_est ce qui’il faut
lancer une fabrication ?
 Combien doit on commander ?
Les répnses à ces deux questions permettent de définir le systéme
d’approvisionnemnt.
On distingue le systéme :
 Le systéme à point de commande ; où la quantité approvisionnée est
fixe et la période entre les deux commandes est variable.
 Le systéme à recomplétement périodique : où la quantité
approvisionnée est variable et les commandes entre les deux périodes
fixes.
 Le systéme mixte : c’est la combinaison de ces deux précédents
systémes.
Le systéme à point de commande :
Le principe de ce systéme consiste à passer une commande d’une
quantité fixe(Qe) dés que le niveau de stock disponible atteint un niveau
pédétérminé appelé point de commande .
Le point de commande est alors la quantité nécessaire en stock au
moment de lancer la nouvelle commande pour satisfaire la nouvelle
consommation durant le délai de réapprovisionnement .

Le systéme à point de commande requiert un suivi précis et fréquant de


niveau de stock.il sera donc ultilisé de préférence pour les articles à fortes
valeur d’utilisation.il permet une certaine variabilité de la demmande en
déclenchant les demandes d’approvisionnement plutot où plus tard en cas
de hausse où de baisse de ce prix.

Le systéme de recompletement périodique :

Le principe de ce systéme consiste à examiner le niveau de stock à


intervalle fixe et à commander une quantité égale à la quantité à
consommer pendant la dérniére période.

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La quantité réapprovisionée est variable et depend de la demmande
réelle.ce systéme n’rxige pas un suivi fréquant er préis du niveau de
stock.il suffit d’un comptage de stock au moment de la commande .il sera
donc utilisé de préférence pour des articles à faible valeur d’utilisation .
Ex : dans un super marché ; les bonbons ....... les petits articles.
Ce systéme nécessite un systéme de stock de securité plus élevé qui doit
protéger le gestionnaire de stock d’une augmontation important de
demmande pendant le délai de plus une période entre deux commandes.

Le systéme d’approvisionnement mixte :

D’autres sustémes de réapprovisionnement ont été imaginés à partir de


deux systéme de base néanmoins ,il existe deux mixtes fréquements
utilisés .
 Le systéme à re complétement périodique avec seuil de commande .
 Le systéme à re complétement périodique avec point de commande.

Le systéme à re complétement périodique avec seuil de


commande :
Le principe de ce systéme énonce qu’une commande ne peut étre passée
que si deux conditions sont réunies :
 Le niveau de stock est examiné périodiquement avec un intervalle
fixe(chaque semaine vous vérifiez le niveau du stock est inferieur).
 La commande est passée si le niveau du stock est inférieur au point
de commande .
Les pincipes intérets de ce systéme est d’eviter de passer les commandes
de trés faible quantité.

Le systéme à re complétement périodique avec point de


commande :
Dans ce systéme,une commande de quantité fixée est passée de
l’intervalle fixe de commande.
Il permet d’eviter une repture de stock si la demmande augmente
rapidement entre deux periode (commandes) programées.
Couts et gestion des approvisionnements :

20
Paragraphe 6: autres méthodes de la gestion des stocks :

a) Le "Juste à Temps" :

Il existe plusieurs méthodes pour une optimisation de la gestion des


stocks. Parmi les méthodes qui garantissent une réduction des coûts on
retrouve la méthode du juste à temps.
Cette méthode consiste à faire disparaitre tous les aléas qui pourraient
causer du gaspillage tout au long du processus d’exploitation.
Cette régulation du stock permet à l’entreprise de gagner en compétitivité
puisqu’elle revoit toutes les causes d’inefficacité et offre une réponse à
une demande juste au moment T. En d’autres termes, il s’agit de produire
uniquement la quantité qui sera vendue et l’entreprise passe donc par une
élimination du stock ce qu’on appelle « zéro stock »
b) La methode du cout réel :

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La méthode du coût réel La méthode du coût réel, comme son nom
l’indique est une méthode de valorisation des sorties marchandise au coût
réel des entrées. Celle-ci met en exergue la notion de lot pour un article.
Les entrées sont comptabilisées par lot. Chaque lot dans le magasin
possède son prix unitaire. Lors de la sortie du stock, le prélèvement
s’effectue dans un lot selon des règles particulières (FIFO, LIFO, ou lot
spécifique). La valorisation du mouvement de sortie marchandise se fait
alors au prix unitaire du lot prélevé. On parle aussi dans ce cas d'une
valorisation séparée des stocks. Car pour le même article, la valeur
unitaire est différente d'un lot à un autre..

c) La méthode du cout unitaire moyen pondéré :

Les méthodes de valorisation des stocks : le CUMP (coût unitaire moyen


pondéré) La méthode du coût unitaire moyen pondéré s’utilise surtout
pour les matières non périssables.
Cette méthode est la moyenne pondérée par les quantités des coûts
d’entrées en stock. Elle n’est pas utilisable pour les produits financiers
(hors titres de participation). Cette méthode permet de lisser les variations
de prix d’achat. Le calcul se fait de la façon suivante : (valeur des entrées
+ valeur du stock initial) / (quantités entrées + quantités en stock initial).

d) Modéle de gestion de stock avec Remises , Rabais et


Restournes :

Les rabais, remises et ristournes sont traités de la même manière en


comptabilité bien qu’il ne s’agisse pas exactement de la même chose ;
Rabais Il s’agit de réduction exceptionnelle sur le prix de vente initial pour
prendre en compte entre autre un problème de qualité, de non conformité
ou un retard de livraison. . Remise Il s’agit de réduction pratiqué de façon
habituelle sur le prix de vente initial en fonction de l’importance de la
vente ou de la qualité de l’acheteur (trés bon client). Ristourne Il s’agit de
réduction de prix calculé sur une période déterminé sur l’ensemble des
opérations faites avec un même client.

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e) Le controle visuel :
Le contrôle du stock (ou contrôle des stocks) peut être défini comme
l'ensemble des processus qui permettent l'approvisionnement , le
stockage et l'accessibilité des articles , dans le but d'assurer leur
disponibilité tout en minimisant le coût du stock. En pratique, le contrôle
du stock couvre divers aspects, incluant la gestion du stock , le fait de
faire le suivi à la fois de la quantité et de l'emplacement de sarticles ,
mais aussi l'optimisation des stocks.

Le controle visuel est une méthode quantitative , utilisées par les


gestionnaires. Anderson et Dunkelberg (1993) expliquent:

«[ ... ] the visual control is nothing more than a daily visual


check of all inventory, knowledge of the rate usage, and
knowledge of when and where orders should be placed for
replacement inventory. This system works best in a one- to
five-person firms where the owner is either the main
salesperson or actively involved in the manufacturing process».

Section 2 : les coûts et la indicateurs liés a la gestion des stock :

Paragraphe 1 : les indicateurs de la perfermance des stocks :

a) Le taux de rotation de stock :


C’est le nombre de fois que le stock se renouvelle au cours d’une période
de référence (par exemple : le mois, le trimestre ou l’année). Autrement
dit c’est le nombre de fois où l'on doit remplacer le stock au cours d'une
période donnée - en général un an. C’est l'un des ratios les plus utilisés
dans la gestion des stocks, étant donné qu’il reflète l’efficacité globale de
la chaîne logistique, depuis le fournisseur jusqu'au client. Ce ratio peut

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être calculé pour tout type de stock (matériaux et fournitures, travaux en
cours, produits finis, ou le tout combiné), et il peut être utilisé aussi bien
pour la distribution que pour la fabrication.
Pour une entreprise donnée, il est obtenu en faisant le rapport entre les
ventes, la consommation ou tout simplement les sorties d’un article du
stock et le stock physique moyen correspondant.
La gestion des stocks est d’autant plus performante que le taux de
rotation est élevé.

Exemple :
Une entreprise dont le stock moyen annuel est de 500 000 dhs et dont le
chiffre d’affaires annuel est de 5 millions de dirhams a un taux de rotation
global des stocks de 10.
La vitesse de rotation des stocks = (SM/CA)* 360 jrs = 36 jours
( tous les 36 jours on fait la nouvelle commande de , soit 10 fois l’an ).

 Une faible rotation des stocks est fréquemment associée à un sur-stock et


à la présence d’un stock mort (ou stock immobile). Les faibles rotations
entraînent également des problèmes de liquidités et une pression accrue
sur le fonds de roulement.
 Une rotation des stocks élevée est généralement positive, car elle indique
que les marchandises se vendent rapidement. Elle peut découler d’une
bonne gestion des stocks, mais peut également indiquer unstock de
sécurité insuffisant.

Il existe trois leviers principaux pour améliorer la rotation :

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 L’ approvisionnement, en choisissant de nouveaux fournisseurs proposant
des délais de réapprovisionnement plus courts, ou en "négociant" des
délais de réapprovisionnement plus courts avec les fournisseurs existants.
 Le taux de service, en ajustant la fréquence acceptable des ruptures de
stock (NB : zéro ruptures de stock n’est pas une option raisonnable dans la
plupart des secteurs).
 La prévision, en affinant la précision des prévisions de la demande, afin
que le stock de sécurité puisse être réduit sans pour autant augmenter les
ruptures de stock.
b) Le taux de repture :

Il y a différentes façons de mesurer le taux de rupture. La mesure la plus


simple est le pourcentage du nombre de demandes non satisfaites
immédiatement à partir du stock par rapport au nombre de demandes à
satisfaire. Le complément du taux de rupture est le taux de service, qui est
la proportion de la demande qui est satisfaite sans rupture.

Exemple :
Si sur 100 lignes de commandes enregistrées, cinq n’ont pu être livrées à
temps ou ont été livrées incomplètes, le taux de rupture sera de 5 %..

Paragraphe2 : les coûts liés à la gestion des stocks :

. Les coûts principalement utilisés dans les décisions liées à la gestion des
stocks sont :

1) Le coût de possession :

Le coût de possession (le coût de stokage où encore le coût de maintien


en inventaire ) représentent les coûts encourus pour maintenir en
inventaire, pendant une certaine

période, des marchandises. Autrement dit C'est l'ensemble des coûts


issus du maintien d'un article en stock (Le loyer de locaux utilisés ;Les frais
d'éclairage et de chauffage des locaux , Prix de l'énergie dépensée pour
maintenir la qualité des produits en stock ;Coüt de l'entretien des stocks et
du matériel,Le loyer ou amortissement des moyens de manutention,Portes

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éventuelles, par coulage ou détérioration ; Le loyer de l'argent immobilisé
dans le stock ;Les salaires et charges des sections ;De magasinage.)

. Lorsque le stock augmente, ces coûts augmentent proportionnellement.

Les coûts de maintien en inventaire comprennent :

le coût du capital immobilisé sous forme de stocks (en d’autres mots les
frais de financement des stocks) ;

le coût d’utilisation de l’espace d’entreposage (location, électricité,


assurances pour l’entrepôt, frais d’entretien des installations, la
manutention, etc.) ;

le coût de détention des marchandises (les assurances pour les produits,


la désuétude, le vol, le bris, la surveillance, l’emballage, le rangement
spécial, etc. ).

2) Le coût de passation de commande ou de lancement :

C'est l'ensemble de coûts liés à la passation d'une commande


d'approvisionnement ou au lancement d'une fabrication. Les coûts de
commande sont indépendants des quantités commandées.

Chaque fois qu’une commande est passée, un coût fixe est encouru, peu
importe la taille de la commande.

Dans le cas d'un lancement en fabrication, il comprend les coûts liés à la


préparation du lancement, édition de l'ordre de fabrication et de la liste à
servir, ordonnancement détaillé, temps de réglage de la machine,
montage des nouveaux outils, période d'apprentissage du personnel, rebut
éventuel durant le démarrage, etc..

Les coûts de passation de commande comprennent :

- Les frais de déplacement des acheteurs, mais on doit penser également


aux contrôleurs itinérants ;

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- Les frais de timbres et de téléphone ou télex ;

- L'amortissement des matériels et des mobiliers utilisés ;

- Le loyer ou l'amortissement des locaux occupés par ces sections ;

-la préparation du bon de commande ;

-le traitement de l’information pour préparer la commande ;

-les frais de poste, de téléphone, de télécopieur, de courrier électronique ;

-les frais reliés à la réception des marchandises ;

-les frais reliés au suivi des commandes ;

-les frais de transport;

3) Le coût d’acquisition :

C'est l'ensemble des coûts liés à l'acquisition d'un article. Ce coüt est
composé pour un article acheté d'un montant des factures d'achat de
l'article, majoré des frais d'approvisionnement, des frais de transport et
des frais de manutention. Pour un article fabriqué, le coût d'acquisition
comprend la matière, la main d'oeuvre directe et les frais généraux.

4) Le coût de rupture ou de pénurie :

Pour finir, afin d'avoir une vision complète des coûts de stocks, il faut
également ajouter les coûts de rupture (ou coûts de pénurie), c'est-à-
dire, les coûts entraînés par les ruptures de stocks. C'est l'ensemble des
coûts attribués à l'absence de l'article demandé dans les stocks entraînant
le non satisfaction d'une commande, ils représentent la perte des clients,
le remplacement par un article plus cher, l'utilisation de moyens de
livraison urgent, la modification de l'ordonnancement .

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Pour les distributeurs, cela peut inclure des coûts liés aux livraisons
express, au changement de fournisseurs au profit de fournisseurs capables
de livrer plus rapidement, à la substitution d'items par d'autres moins
rentables, etc. Même si ce type de coûts peut être déterminé assez
précisément, d'autres sont moins aisés à isoler.

Les coûts de commande comprennent :

-la main d’oeuvre inoccupée ;

-l’équipement arrêté ;

-les coûts occasionnés par les changements dans le programme de


fabrication ;

-la perte de réputation ;

-la perte de commandes ;

-les coûts des procédures d’urgence pour accélérer les livraisons ;

-les coûts supplémentaires de sous-traitance pour respecter les délais.

-Le coût d’achat représente la valeur monétaire (le prix coûtant) des
produits stockés.

Conclusion :
La notion de stock est importante dans l’entreprise. le poids des stocks
peut contribuer à fragiliser la situation financière d’une entreprise , Un
stock est par conséquent inutile et coûteux dès lors que les raisons qui
justifient son existence sont non fondées.
Les conditions de stockage peuvent influencer la qualité des produits finis
et entreposer coûte cher. L’entreprise a donc tout intérêt à optimiser sa
gestion de stock.

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La gestion des stocks consiste à planifier et à mettre en œuvre une
méthode pour maximiser la rentabilité. Une bonne gestion des stocks doit
permettre à l’entreprise d’avoir les ressources nécessaires pour produire et
les produits finis disponibles pour honorer toutes ses commandes. Elle doit
aussi minimiser les coûts de stockage.

Le contrôle du stock est un vaste domaine, qui peut être séparé en deux zones principales :

 La gestion du stock, qui est presque impossible à dissocier du logiciel de gestion des
stocks dans la plupart des configuration informatisées. Lorsque l'on gère les stocks, le but est
de maintenir une productivité forte pour toutes les opérations sur les stocks.
 L' optimisation du stock, où les coûts, tels que les coûts de posession et les coûts de
rupture de stock doivent être minimisés tout en permettant de faire face à une demande future
incertaine. Lorsque l'onoptimise les stocks, le but est de maximiser le rendement financier du
stock pour l'entreprise.
Bien que, physiquement, il n'y ait qu' "un seul" stock, ces deux zones reflètent des problèmes
radicalement différents et qu'il vaut mieux traiter séparément.

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