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service de la

Logistique

Gestion des stocks :


définition, calcul, méthode
Rédigé par Les experts de SCALLOG | 28 sept. 2020
07:00:00

La gestion des stocks fait partie des


éléments essentiels à optimiser pour
assurer la pérennité d’une entreprise.

Savoir gérer les stocks avec efficacité est


crucial pour générer un bon taux de
rotation et éviter le sur-stockage et les
ruptures.

Découvrez dans cet article tout ce que


vous devez savoir sur la gestion des stocks
: définition, rôle, méthodes, objectifs et
calculs. 

Vous aurez ainsi toutes les clés en main


pour mieux gérer vos stocks.

Qu’est-ce que la gestion des


stocks ?

Gestion des stocks : définition

Les stocks constituent l’ensemble des


biens qui entrent dans le cycle
d’exploitation d’une entreprise. Ils
peuvent être consommés, vendus tels
quel ou transformés en produit qui sera
vendu.

Il existe différents types de stocks, ils


peuvent ainsi être composés de produits
finis, de matières premières, de pièces et
composants destinés à la fabrication de
produits ou encore de produits défectueux
qui devront être réparés.

La bonne gestion des stocks est un


élément essentiel pour la santé financière
d’une entreprise, car la valeur du stock
représente à la fois une charge
financière et une immobilisation de
capitaux.

À ce titre, la méthode de gestion des


stocks retenue, mais aussi tous les outils
de gestion des stocks choisis, ne doivent
rien laisser au hasard. La stabilité
économique et la flexibilité de l’entreprise
en dépendent.

Quel est le rôle de la gestion des


stocks ?

Pour les néophytes, la gestion des stocks


est souvent perçue comme un simple
stockage des produits dans un entrepôt en
attendant de les dispatcher vers des
clients. Cette image est pourtant très
réductrice et éloignée de la réalité.

La gestion des stocks remplit en effet


plusieurs rôles qui dépassent de loin le
stockage dans des rayonnages :

1. Réguler les stocks logistique

Pour assurer une activité continue et éviter


le sur-stockage et les ruptures. Ce point est
déterminant dans la capacité des
entreprises à s’adapter à la demande et
donc, à gérer pleinement leur activité. Le
sur-stockage et la rupture de stock sont
deux situations à éluder à tout prix ;

2. Améliorer la logistique

Grâce à une organisation qui facilite l’accès


aux espaces de stockage : une bonne
gestion des stocks se caractérise aussi par
une organisation adaptée des entrepôts et
rayonnages. Tout doit être pensé et
optimisé dans la supply chain pour assurer
un stockage et un déstockage rapide et
efficace ;

3. Réduire les coûts liés à la logistique 

Une bonne gestion des stocks et des


approvisionnements permet d’éviter les
pertes financières (ex. : produits
périssables), mais aussi de négocier de
meilleurs tarifs avec des fournisseurs (ex. :
acheter de gros volumes de produits).

En veillant à avoir toujours le juste stock de


produits, l’entreprise peut ainsi réduire
ses coûts, mais également augmenter
son chiffre d’affaires ;

4. Anticiper ou spéculer sur les coûts de


votre entreprise 

Les coûts peuvent fluctuer en raison de


nombreux paramètres (difficultés à se
procurer des matières premières, produits
saisonniers…).

Une entreprise qui gère ses stocks de


manière optimale subit moins ces
fluctuations. Elle peut les anticiper et
prévoir son stock de produits en
conséquence, ou se trouver en position de
négocier de meilleurs tarifs, car elle ne
réagit pas dans l’urgence.

Comment se fait la gestion des


stocks ? 

Il existe plusieurs méthodes de gestion des


stocks, comme nous le verrons dans la
suite de cet article. Mais quelle que soit la
méthode choisie, elle repose toujours sur
les mêmes prérequis. Une bonne gestion
des stocks se fait ainsi en plusieurs étapes.

Définir les besoins en stock de l'entrepôt

Cette étape permet de poser les bases


pour la gestion des stocks, elle est donc
déterminante. Il faut d’abord choisir la
méthode de gestion des stocks la plus
adaptée.

Par exemple, selon que l’on souhaite


travailler en flux tendu ou au contraire si
l’on a besoin d’un stock présentant peu de
variations dans les demandes au fil des
mois, on ne sélectionnera pas la même
méthode.

Il faut ensuite prévoir un stock de sécurité,


c’est-à-dire quelle quantité minimale de
produits doit être disponible en
permanence.

Ce stock de sécurité est essentiel pour


éviter les ruptures de stock, mais il faut
bien le calculer afin de ne pas se retrouver
en situation de sur-stockage.

Et enfin, il faut anticiper les problèmes


éventuels. Par exemple, les produits
périssables, saisonniers ou concernés par
l’obsolescence nécessitent une gestion des
stocks adaptée pour éviter de devoir
détruire des produits. Cela se traduirait par
une perte financière considérable.

Gérer l’approvisionnement logistique

La gestion de l’approvisionnement est une


étape tout aussi cruciale. Elle implique de
nombreux paramètres : il faut calculer les
coûts, choisir les fournisseurs, mais
également réfléchir à l’entreposage des
produits et opter pour la meilleure
méthode d’inventaire, afin de savoir quoi
acheter et quand.

Chacun de ces éléments a une influence


directe sur l’activité de l’entreprise. Un
entrepôt mal optimisé, des fournisseurs
non fiables ou pas assez réactifs peuvent
entraîner des pertes financières et entraver
le bon fonctionnement de la supply chain.

Améliorer l’organisation en continu de


votre entrepôt

La gestion des stocks n’est pas


une fin en soi, c’est un processus
continu qui doit être sans cesse
optimisé.

Il faut optimiser la chaîne pour s’assurer le


meilleur taux de rotation possible, en
suivant les performances au plus près.

Pour cela on pourra par exemple avoir


recours à un tableau de bord ou à des
outils de gestion des stocks, comme un
logiciel ERP (Entreprise Resource Planning
ou « planification des ressources de
l’entreprise » en français).

Il faut également prendre en compte la


gestion de la trésorerie et les besoins en
fonds de roulement.

Quelles sont les méthodes de


gestion des stocks ?

Il existe différentes méthodes de gestion


des stocks. Le choix de la méthode doit
dépendre des besoins de l’entreprise. Il
n’y a donc pas de bonnes ou de mauvaises
méthodes. Elles sont simplement plus ou
moins adaptées à l’activité spécifique de
l’entreprise.

Méthode 1 : premier entré –


premier sorti

Ce système, aussi appelé par son


acronyme PEPS, consiste à faire sortir
des stocks d’abord les produits les plus
anciens. C’est particulièrement utile
lorsqu’il s’agit de produits périssables : les
entrées et sorties de stock permettent de
s’assurer que les produits ne sont pas
entreposés plus longuement que
nécessaire.

Cette méthode peut en outre être utilisée


pour des produits non périssables, mais
qui pourraient être détériorés par un
stockage prolongé.

Méthode 2 : dernier arrivé –


premier sorti

Cette méthode, plus rarement utilisée,


consiste à sortir des stocks les derniers
produits arrivés. S’il s’agit de stocks qui
ne présentent aucun risque de péremption,
d’obsolescence ou de détérioration, elle
peut être envisagée.

Méthode 3 : le
réapprovisionnement calendaire

Cette méthode nécessite une solide


organisation en amont, puisqu’elle
consiste à commander de manière
régulière la même quantité précise de
produits. Lorsqu’il s’agit de grandes
quantités, cela permet en plus de négocier
les tarifs et donc d’économiser les coûts.

Cette méthode ne pourra cependant pas


convenir à toutes les entreprises,
puisqu’elle implique de pouvoir supporter
financièrement des
réapprovisionnements réguliers. Elle ne
convient pas non plus pour les
réapprovisionnements de produits
aléatoires et irréguliers.

Méthode 4 : le
réapprovisionnement à la
commande

Cette technique consiste à être


réapprovisionné au fur et à mesure des
commandes passées. Les quantités
varient, tout comme les dates de
commande et donc de livraison.

Elle permet de réduire les immobilisations


de capitaux inutiles, mais elle nécessite
une grande connaissance du marché et
beaucoup de vigilance. Avec cette
méthode, il faut être particulièrement
attentif au niveau des stocks : la moindre
erreur peut avoir de lourdes conséquences.

Méthode 5 : la prévision de la
demande

Cette méthode consiste à analyser le


marché et les tendances pour anticiper la
demande. Cela implique d’anticiper le
volume des ventes prévisionnelles, tout
en s’assurant de réduire le stock au
maximum. Et bien sûr, il faut pouvoir
satisfaire la demande, ce qui rend cette
méthode particulièrement complexe.

Méthode 6 : le recomplètement

Les commandes sont passées à chaque


fois que les stocks n’atteignent plus le
montant optimum défini. Les stocks sont
ainsi complétés au fur et à mesure pour
rester stables. Cela permet de limiter les
coûts de stockage inutiles, tout en évitant
la rupture de stock.

Quels sont les objectifs de la


gestion des stocks ?

La gestion des stocks permet de répondre


à différents objectifs :

Répondre à la demande : savoir quoi


acheter, quand et dans quelles
quantités ;
Réaliser des économies : éviter le
sous-stockage, la rupture de stock, le
sur-stockage et les surcoûts liés à
l’entreposage.

Comment calculer la gestion des


stocks ?

Pour calculer le temps d’écoulement des


stocks, il faut diviser le coût du stock
moyen (c’est-à-dire le stock de début
additionné au stock de fin, divisés par 2)
par le coût annuel des achats, puis
multiplier par 365 (le nombre de jours
dans l’année).

Par exemple, si le stock moyen est de 75 


000 € et le coût annuel des achats de 800 
000 €, on obtiendra (75 000 ÷ 800 000) ×
365 = 34,2. Le temps d’écoulement des
stocks sera ainsi de 34 jours en moyenne.

La gestion des stocks est un sujet


complexe et qui implique de nombreux
paramètres. Il faut choisir :

la méthode de gestion des stocks la


mieux adaptée,
utiliser des outils de gestion de stock
performants,
avoir une bonne connaissance du
marché,
et optimiser la gestion en continu.

Mais lorsqu’ils sont bien gérés, les stocks


permettent de réaliser des économies,
d’éviter les ruptures ou le sur-stockage, et
de mieux satisfaire les clients. La bonne
gestion des stocks a donc une incidence
directe sur l’ensemble de la supply chain.

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