Vous êtes sur la page 1sur 25

Découverte de l’univers des média et de l’information 

: exa-
men

Qu’est- ce qui caractérise la communication primitive ? Quelles en sont les forces et


les faiblesses ?

Caractéristiques :

→ MULTISENSORIELLE : on utilise plutôt des gestes et des sons pour communiquer,


on travaille au moyen des sens.

→ OUVERTE : tout le monde peut voir ce que fais l’autre, il y a pas d’intimité entre les
interlocuteurs.

→ LOCALE (se déplacer en groupe = communauté)

→ EPHEMERE/VOLATILE : façon de communiquer qui ne laisse pas de trace, tout ce


passe au moment même, il n’y a pas de moyen d’enregistrement.

→ Pas de FORMAT : spontanée, il n’y a pas de règle pour et durant la communication.

Langage= permet d’incarner les message, de rendre l’information perceptible et transmissible.

Messages= systèmes d’informations créateurs de significations.

Un code = une sorte de convention entre 2 personnes qui dis tel geste signifie ça, tel son, cris
signifie quelque chose. Associe une signification à des sons, gestes, couleurs.
(si on connaît pas le code on ne peut pas communiquer)
Code= BARRAGE (appauvrit)
Code= OUTIL (enrichit)

Forces :
-Le code qu’elle détient qui est celui d’une communication verbale et gestuelle ( fait partis
des premiers codes qui sont apparus)
-Ce mode de communication enrichit car les interlocuteurs parlent avec des sons ce qui rends
la communication plus sophistiquée.

Faiblesses :
- Par rapport au CODE, dès que la communication respecte un code, elle n’’est plus aussi ac-
cessible pour tout le monde car si quelqu’un ne connaît pas le code, il ne peut pas commu-
niquer avec les autres.
- La communication orale n’est pas pratique pour communiquer àn distance.
- Il faut ajouter des outils à ce type de communication sinon elle ne sera pas performante.

Quelles sont les acceptations du terme « média » ?

Un média= un outil intermédiaire de la communication, il va essayer de rendre la commu-


nication plus performante.
Jean CLOUTIER définit le média est une machine à communiquer qui permet de franchir le temps
et l’espace. Cet outil qui permet de gérer des relations humaines. Les médias font circuler l’info, ce
qui organise la communication. Ils sont une forme d’énergie qui permettent de transformer ses in-
teractions.

MUNDSCHAU (journaliste) : les médias ont permis de sortir d’une com locale pour avoir
une com plus large (communiquer avec une masse d’individus qu’on ne connaît pas)->
problème d’accès. Ses outils ne sont pas accessibles pour tout le monde, la communication est
plus fermée que la communication primitive.

LAVIOLETTE : média beaucoup trop vague car on mélange toutes sortes de choses quand on
parle de média, ce sont des techniques, parfois aussi des domaines d’activités. Quand on parle
de média, il faut préciser de quoi l’on parle.

BALLE :
-Média AUTONOME qu’on peut emporter avec soi car on ne dépend d’aucune connexion
exemple : livre, CD.

-Média à SENS UNIQUE exemple : la radio.

-Média INTERACTIF exemple : le téléphone.

-Média de DIFFUSION, l’interlocuteur doit être lié à une connexion pour utiliser ce média
exemple : la radio nécessite des ondes avec l’émetteur. Il faut être connecté ce qui aujourd’hui
devient de pire en pire exemple : musique en streaming (dépendant).

+ Avancée technologique
- On perd de l’autonomie

Média à sens unique → journaliste parle, on l’écoute (négatif)


Média interactif → ça donne la parole à tout le monde-> communication ouverte (positif)

La radio et télé = flot d’information. On est dépendant car on nous « oblige » à être en
connexion mais on peut y accéder quand on veut donc → autonomie.

Qui était Marshall Macluhan (époque) ? Pourquoi dit-il que le média c’est l e
message ? Pourquoi certains chercheurs ne sont pas d’accord avec lui, le cri-
tique ?

Mcluhan est un auteur canadien du 20ème siècle qui a observé l’arrivé de la radio et de la
télé. «Le média c’est le message » car pour lui c’est plus la façon dont on transmet le
message qui affecte le public consommateur et non le contenu lui-même. Donc, le ca-
nal de communication utilisé constitue le véritable message. Par exemple l’imprimé
est un média car il peut transmettre une information depuis un émetteur vers un récep-
teur.
Les médias changent nouvelle technologie (électricité). Il était inquiet par rapport à
l’évolution de la tv, le média n’est pas neutre, il faut se poser la question de l’impact
social des médias dans la société.

Certains chercheurs critiquent l’intérêt de Mcluhan pour la BD car pour eux c’est une
forme de média qui n’est « pas sérieux ». Ils n’aiment pas non plus sa manière de se
comporter en public car il avait tendance à donner des idées provocantes (exemple :
lors d’une interview pour le magazine érotique Playboy).
Macluhan a remis certaines idées en question.

En quoi l’écriture est un progrès dans l’histoire de l’information ? Et pourquoi est-


elle critiquable ?

Ecriture, date de plusieurs millions d’années. Il y a des formes d’écriture différentes,


donc on ne se sait pas toujours les comprendre. Le choix d’un média est un choix so-
cial et politique (jouent un rôle dans la société).

Distance avec le public qui ne savent pas lire -> car on transforme l’oral en écris donc
→ exclusion (négatif), on ne sait pas tous se comprendre, on devrait avoir tous la
même écriture.
Chiffre, eux se rependent mieux grâce au commerce.

L’écriture est 1 élément qui rassemble une société (positif)


Europe → alphabet =1 code → sous-code = différentes langues → peut rassembler ou
séparer.
(Exemple : Europe : alphabet, Asie : pictogramme) Un système d’écriture définit 1 ter-
ritoire.

Rassembler → positif de l’écriture


Séparer → négatif de l’écriture

Le système d’écriture a défini des territoires linguistiques. Il s’agit d’un élément qui
rassemble la société et la différencie. L’alphabet fait partie de l’écriture et contient se-
lon les langues ou moins de lettres, malheureusement celui qui ne connaît pas cet al-
phabet est exclu il y a donc un regroupement de personnes.

Quel outil Johannes Gutenberg à mis au point ? Quelle époque ?


Qu’est-ce qui caractérise cette époque ?
En quoi son invention a eu un impact sur son époque ?

Gutenberg met au point la composition au moyen de caractères mobile donc la presse


à imprimer (déjà inventé par les chinois).
-chimie (encre sur papier)
- métallurgie (système d’impression sur papier-> presse à fruit pour pousser les lettres
sur le papier)
Epoque de la RENAISSANCE → Eglise catho prend du pouvoir (coalition entre sei-
gneurs locaux et église catho) → circulation de l’information très difficile, les curés
prêchent l’info dans les églises.

Renaissance → venue par pleins d’intellectuels venus de culture différente.


19ème siècle → système industriel d’impression (100 bibles en 3ans/ copiste 1 bible en
3 ans).
L’imprimerie va aider les philosophes de la renaissance.

Son invention a un impact dans le sens où elle bannit peu à peu les pratiques tradition-
nelles de lecture à haute voix et on avait plus besoin d’écrire d’ouvrage à la main.
L’ouvrage le plus connu sorti de son invention est la Bible.

Cela va permettre une circulation plus grande des textes et donc plus de liberté ->
d’abord pour les privilégiés car majorité de la population analphabète.
Pour la population -> plus de connaissances, évolution d’apprendre à lire.

Quels avantages et inconvénient d’une mise en page sobre, serrée, sans intertitre ?

Avantage : avec cette mise en page compacte il y avait une chronologie des faits, les
plus importants étaient au début et les moins importants à la fin. Cette mise en page
obligeait aussi les gens à lire une bonne partie s’ils voulaient être informé. Ils ne pou-
vaient pas se limier aux titres.

Inconvénient : les gens étaient rapidement fatigués de cette lecture qui demandait un
certain effort car les paragraphes étaient compacts et écrit très petits.

Quels sont les moyens utilisés par certains souverains pour freiner la circulation
d’imprimés ?

Interdiction d’imprimer car cela contrarie les politiques, rois etc.


C’est une façon de contrôler les œuvres et de leurs faire passer le cap de la censure
avant de pouvoir les publier. Les imprimeurs de confiance reçoivent des privilèges
donc ils ne publieront rien de contraire aux rois.

- Imprimatur= autorisation d’imprimer (c’est le fonctionnaire qui décidera), si pas


respectée par des avis négatifs dans un texte par exemple, il y avait censure.

- CENSURE : on laisse imprimer, mais il y a un contrôle avant.

- Privilège seulement à certaines personnes privilégiées (de confiance).

- Interdiction totale d’imprimer

- Taxes-> taxer le papier → devient cher (contrainte pour ceux qui n’on pas beau-
coup d’argent) → donc on limite la circulation.

Eglise catho, riche, rois → bloquaient les textes et éliminaient les individus
se pliaient pas à leur règles (torture, peine de mort).
Au début, beaucoup de penseurs, n’osaient pas publier leur livres, au fil du
temps la pression à diminué.

Commerçants → plus de liberté


Intellectuels → plus de liberté grâce aux protestants.

Guerre des religions en Europe → l’église a perdu son pouvoir → PLUS DE


LIBERTE.

Quelle est l’œuvre principale de Denis DIDEROT ? A quelle époque vécut-il ?


Qu’écrivait-il à propos de la société dans son œuvre ?

philosophe, écrivain…(1713-1784)

18ème siècle= siècle des Lumières (trouve ses fondements dans la sciences et les tech-
niques et non dans les croyances)

→ les intellectuels on plus de pouvoir et publient des livres acceptables.

Il a écrit une encyclopédie qui va contribuer à déstabiliser le pouvoir monarchique


(Dictionnaire raisonnée des sciences, des arts et des métiers) qui dit que les citoyens
sont au dessus de tout -> le roi tire son pouvoir des citoyens et que ce n’est pas grâce à
dieu que le Roi règne.

Les philosophes disent que dans un système politique juste, moderne il ne faut pas
donner le pouvoir à une seule personne.

En quoi la presse constitue un 4ème pouvoir ? Définir les 3 autres et expliquer.

Exécutif → gouvernement : dirige la pays, fais en sorte que les lois soient
bien respectées et appliquées de manière concrète.

Judiciaire → juge indépendant : se prononce en matière de litige et contrôle


la légalité des actes du pouvoir exécutif.

Législatif → le parlement : fait les lois et contrôle le pouvoir exécutif.

La presse → permet aux citoyens d’influencer les élus, elle a fait bouger le
pouvoir.

Système pensé aux siècles des lumières par les philosophes : Il ne faut pas donner le
pouvoir législatif à une seule personne, c’est un citoyen élu par le peuple qui doit faire
les lois, d’autres personnes les mettent en pratique et un juge doit être indépendant.

Le siècle des lumières se fini par la REVOLUTION INDUSTRIELLE.


→ fin de la monarchie des églises (éliminés et misent de côté)

REVOLUTION INDUSTRIELLE, 1789= le « romantisme » -> droit de l’homme, mais


c’est aussi fait dans la douleur et la cruauté.

Les révolutionnaires ont utilisé l’imprimerie pour faire connaître leurs idées-> journalisme
est né a la fin du siècle des lumières par des révolutionnaires. Publier n’est pas un privilège
mais un DROIT.

Consécration du 4ème pouvoir : «  La libre communication des pensées et des opinions est
un des droits les plus précieux de l’homme. Tout citoyen peut donc parler, écrire, impri-
mer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminé par la
loi », Article 11 de la constitution de 1789.

Quel était le point de vue des révolutionnaires français de la fin du 18ème siècle à pro-
pose de la presse ?

Pierre Brissot-> révolutionnaire Français a dit « Un journal doit instruire tous les
Français, sans cesse, à peu de frais et sous une forme qui ne les fatigue pas » « C’est
l’unique moyen d’instruction pour une nation nombreuse, qui chercher à sortir de l’igno-
rance ou de l’esclavage. Sans les gazettes, la Révolution de l’Amérique ne serait jamais
faite ».

La presse doit instruire les Français, les textes doivent être bon marché et ne doivent pas
fatiguer, il faut changer la mise en page pour pouvoir lire mieux. La presse est l’unique
moyen d’instruire une masse de personnes. Les caricatures appariassent peu à peu, ce qui
donne encore plus de légèreté à la lecture.

19ème siècle = accélération au niveau des échanges → il faut trouver des moyens pour ac-
célérer le transport et faciliter la communication.
(Adam Smith prônait des échanges ay niveau mondial, chacun produit ce en quoi il est bon
et va chercher des biens ailleurs).

L’invention de l’électricité → un + pour les machines car plus vite, quantité plus impor-
tante. Milieu du 20ème siècle → impression rapide, plus beaucoup d’employés, allège le tra-
vail des ouvriers → AUTOMATISATION

Qui était Emile De Girardin, époque ? Quels futs ces apports à l’univers des médias ? En quoi
était-il un homme moderne ? Quelles critiquent lui fut adressé ?

Emile De Girardin (1806-1881) est homme politique français et journaliste influencé par les
idées révolutionnaires (liberté de la presse).
Il voulait une presse accessible à tous et bon marché.

Il va développer de journaux pour le grand public :

- organiser un système de distribution (pour avoir plus d’exemplaires et qu’ils soient


distribués dans toute la ville)
- c’est le 1er en France à acheter des machines automatiques pour payer moins de salaire->en-
trepreneur moderne.

Il intègre de la publicité dans les journaux comme des annonces publicitaires ou des feuille-
tons pour financer la presse. Pour lui, cela permettait à la presse d’être plus libre et indépen -
dante. Il veut que la presse soit sérieuse, plus facile et accessible à tous.

On lui reproche de donner la parole aux femmes, les intellectuels le méprisent. Un journal ne
doit pas choquer ou déplaire comme la presse de Girardin.

Qu’est-ce qui explique le développement spectaculaire de la presse écrite à la fin du


19ème siècle ?

L’alphabétisation des masse et le temps libre sont un avantage pour les médias. Une partie de
la presse soutient les revendications des ouvriers d’usines qui travaillent dans de mauvaises
conditions.

Vers la fin du 19ème, début du 20ème siècle, l’école devient obligatoire ce qui mène à une majo-
rité de la population alphabétisée. La consommation des médias augmente et le livre de poche
est diffusé en masse.

Dans quels sens la presse s’est-elle diversifiée à la fin de la révolution industrielle ?

La presse commence à se spécialiser afin de mieux répondre aux besoins du public et de le


fidéliser. L’origine de la bande dessinée apparaît aux Etats-Unis. On publie des pages d’hu-
mour plus tard appelés comics.
Qu’entend-on par les 3 piliers de la Belgique à la fin de la révolution industrielle ?
Comment cela se traduit-il dans l’univers des médias ?

Ces piliers créent des journaux pour influencer la politique.

- Pilier catholique → l’église a créé une presse pour garder son pouvoir → jour-
nal le Patriote pour revendiquer les idées de l’église.

- Pilier socialiste → presse pour défendre les ouvriers->le journal le Peuple.

- Pilier libéral → presse pour les patrons-> La DH malgré les rubriques sportives
et politique, c’est un journal avec de l’actualité à sensation.

Quels problèmes apparurent dans l’univers des médias lors de la guerre 14-18 ?

Il n’y a plus d’esthétique dans la presse, on privilégie la presse propagande. La presse


devait faire ce que les occupants demandaient, ceux-ci l’utilisaient pour la propa-
gande. Beaucoup de journaux sont touché par la censure. Ils ne peuvent plus publier ce
qu’ils veulent.

Pourquoi les USA sont-ils devenus dominants dans l’univers des média à partir de la
fin de la révolution industrielle ?
Les USA introduisent la bande dessinée dans l’univers des médias. Les droits de
bande dessinée sont vendus à plusieurs journaux américains. Les ventes aux USA aug-
mentent et le public se fidélise. Les médias européens veulent aussi avoir de la bande
dessinée dont les droits sont détenus par les américains.

Dans la bande dessinée apparut un nouveau langage, autrement dit de nouveaux


codes : expliquez de quoi il s’agit :

Avec la BD apparut un nouveau langage. Le but de ce langage est qu’il doit être com-
pris par tout le monde (un grand nombre). Le code de ce langage est défini via des
images fixes qui définissent des mouvements, du son et des émotions.

Les bases de ce langage posent sur :


• La représentation du mouvement avec une image fixe
• Lettrage comme moyen expressif des émotions
• Idéogramme qui annoncent des émotions (cœur brisé)
• Usage des onomatopées pour « sonoriser » l’image
• Variation des formes et des plans
• Ellipse pour exprimer une action complète`

Qu’entend par autocensure ? Quelle est la différence avec a censure ? Illustrez l’au-
tocensure par un exemple.

L’autocensure est pratiquée par les éditeurs pour rester dans limites du politiquement cor-
rect. C’est une censure que les éditeurs se font eux-mêmes pour éviter la censure.
La censure est imposée par la loi, elle peut empêcher les éditeurs de publier s’ils ne res-
pectent pas les mesures du politiquement correct.

Exemple d’autocensure : Le comics-code, après son instauration, des règles de déontolo-


gie sont mise en place et les attaques contre les comics disparaissent.

Qu’est-ce que le comics code ? Pourquoi ce code apparut-il ? Quelles furent les réac-
tions ?

Le comics code est un ensemble de règles de déontologie mis en place volontairement


entre grands éditeurs. Il a pour but de rendre le contenu des comics politiquement cor-
recte, par exemple sans langage déplacé, drogues…
Les attaques contre les comics disparaissent et les séries horribles n’existent plus. 26 édi-
teurs s’engagent à respecter le code. Plus tard, le comics code va s’alléger.

Qu’entend-on par « self-media » ? Donnez 2 exemples, démontrer que vous compre-


nez en quoi chaque exemple est un self-média.

Un self-média peut-être par exemple, une cassette audio, ma création d’un blog…
Le terme self-média vient de CLOUTIER, il s’agit d’un média que chaque citoyen peut
« contrôler » lui même, tout le monde peut créer de l’information.
Les selfs-média ont mené à l’ère Emerec une ère qui permet aux individus d’être émet-
teur de l’information en plus d’être déjà récepteur.

Au 20ème siècle , le travail des médias peut être réalisé par tout le monde-> public AUTO-
NOME, il prend du pouvoir, il a de plus en plus de liberté ( il est de + en + actif et non
passif).

Exemple :
1950-> magnétoscope va transformer la télé en self-média car les gens pourront enregis-
trer un audio, signal vidéo, ce qui va permettre au public de décider de regarder ce qu’ils
veulent et quand ils veulent. On peut enregistrer avec le magnétoscope et regarder le len-
demain.

On atteint le sommet du self-média au 20ème siècle avec le smartphone, le ¾ de la popula-


tion en possède un. Le public peut filmer, enregistrer un son, faire tout ce qu’il veut
quand il le veut.

Quel outil Samuel MORSE a-t-il mis au point ? A quelle époque a-t-il vécu ? Qu’est-ce-
qui caractérise cette époque ? Qui était le plus intéressé par cet outil ? Quelles sont les
qualités et quelles sont les limites de cet outil ?

Morse a mis au point le télégraphe. Il a vécu après la Révolution Française. Durant cette
époque, la science devient plus importante et le clergé s’affaiblit davantage. L’individu
devient plus important et des inventions voient le jour. Le militaire américain est in-
téressé par ce mode de communication révolutionnaire.
Les armées vont s’intéresser au Morse car ce système est très fermé.

Les qualités :’il s’agit d’un mode de communication qui fonctionne rapidement d’un en-
droit à l’autre (l’info).

Les limites : sont que ce mode détient un code et qu’il n’est donc pas accessible à tout le
monde car il faut maitriser ce code pour l’utiliser. C’est une communication éphémère,
c’est un signal qui disparaît. Le télégraphe n’est pas très pratique (câble, code, …).

Quel outil Gugliemo Marconi a-t-il mis au point ? A quelle époque a-t-il vécu ?
Qu’est-ce qui caractérise cette époque ? Quelles sont les qualités et les limites de cet
outil ?

Marconi a réalisé la première expérience de télégraphie sans fil donc la radiophonie. Il a


vécu à l’époque de la Révolution industrielle. A cette époque, on crée des machines pour
faciliter le travail de l’homme. Les créatifs peuvent libérer leurs idées, on crée des entre-
prises.
La notion de propriété revient (ce qui m’appartient n’appartient plus au roi).

Les qualités : sont qu’il est possible de communiquer sans fils et à plus longue distance.

Les limites : sont que tout le monde ne peut pas émettre car sinon les ondes partent dans
tout les sens. C’est une transmission avec antennes donc un système « ouvert ». C’est
pourquoi l’Etat définit qui peut émettre et qui ne le peut pas.
Quel outil Nicéphore NIEPCE a-t-il mis au point ? A quelle époque a-t-il vécu ?
qu’est-ce qui caractérise cette époque ? En quoi son invention a-t-elle eu un im-
pact sur l’univers des médias ?

Il est présenté comme l’inventeur de l’émulsion photographique (l’illustration dans l’im-


primerie). Il a vécu à l’époque de la Révolution industrielle. A cette époque, on crée des
machines pour faciliter le travail de l’homme. Les créatifs peuvent libérer leurs idées, on
crée des entreprises. La notion de propriété revient (ce qui m’appartient n’appartient plus
au roi).
Dans l’univers des médias son invention va influencer le cinéma et avec Daguerre, il arri-
vera à fixer l’image.

Qu’est-ce qu’un brevet ? A quoi sert-il ?

Le brevet est comme une « protection » d’une invention. A chaque fois que quelqu’un
veut l’utiliser, il devra payer une somme à l’inventeur.
C’est une façon de protéger son invention pour que personne ne la « vole » et d’en tirer
profit en même temps.

Quel outil George EASTMAN a-t-il mis au point ? Où et à quelle époque a-t-il vécu ?
Qu’est-ce qui caractérise cette époque ? En quoi son invention a-t-elle eu un im-
pact sur l’univers des médias ?

Eastman met sur le marché la pellicule. Il vit durant la Révolution industrielle.


A cette époque, on crée des machines pour faciliter le travail de l’homme. Les créatifs
peuvent libérer leurs idées, on crée des entreprises.
La notion de propriété revient (ce qui m’appartient n’appartient plus au roi).
Le capitalisme et le self-média apparaissent. Plus tard, la photo numérique est mise au
point sur base de son invention.

Qui était Thomas EDISON ? Où et à quelle époque a-t-il vécu ? Qu’est-ce qui carac-
térise cette époque ? Quels furent ses apports à l’univers des médias ? Comment
s’y prit-il pour innover toujours plus ?

Thomas EDISON était un scientifique et entrepreneur. Il vivait aux Etats-Unis à l’époque


de la Révolution industrielle. A cette époque, on créer des machines pour faciliter le tra-
vail de l’homme. Les créatifs peuvent libérer leurs idées, on crée des entreprises. La no-
tion de propriété revient (ce qui m’appartient n’appartient plus au roi).
Edison à dépose plusieurs brevets (exemple : téléscripteurs qui imprime à haute vitesse)
et il était le premier à avoir tourné des films avec le kinétographe.
Ce qui plus tard à un impact sur le monde du cinéma. Il a ouvert toujours plus d’usines et
de laboratoires à fin d’innover toujours plus.

Qu’est ce que le code HAYS ? A quelle époque fut-il rédigé et pour quelle raison ?
Quelles furent les conséquences de son utilisation ?

Le code Hays vient de William HAYS qui a demande à deux ecclésiastiques de rédiger
un code, pour protéger le temple du cinéma de tout débordement, en 1922 et va continuer
d’exister jusqu’en 1950.
IL a été rédigé durant la Révolution industrielle, il n’y a plus de liberté en matière de
contenu sexuel mais aussi en matière de critique social et politique.

On part d’une liberté exagérée à une sorte de corset moral.


Ce code a permis de mettre des limites, il assure la « bonne tenue morale » des films
hollywoodiens. C’est un cadre d’autocensure qui va amener à un cinéma « politiquement
correcte ».

Qui était WALT DISNEY ? Où et à quelle époque a-t-il vécu ? Qu’est ce qui caracté-
rise cette époque ? Quels furent ses apports à l’univers des médias ? Que peut-on
lui reprocher ?

Walt DISNEY est le fondateur des studios DISNEY. Il a vécu aux Etats-Unis au début
du 20ème siècle. Cette époque se caractérises par différentes guerres (mondiales et la
guerre froide) et est rythmée par des bouleversements politiques.
Les réalisations de Disney ont contribué à l’univers de la bande dessinée. Il dépose un
dossier de marque sur Mickey Mouse. On peut lui reprocher de vouloir tirer profit de
tout quitte à faire travailler ses employés dans de mauvaises conditions (pour le
film « Dumbo »). Durant la « guerre des studios Disney », Walt veut se faire passer
pour un Américain irréprochable.

De quelle manière l’Etat intervient-il dans le domaine de la radio et pourquoi ?

Pour que les ondes émises soient stables, l’Etat doit contrôler car tout le monde ne
peut pas émettre. Le nombre de fréquences est limité donc si 2 émetteurs ont la même
fréquence, les ondes se brouillent, l’Etat doit donc organiser ce système.

Qu’entend-on par « télécommunications » ? Donnez 2 exemples et démontrez qu’on


comprend chaque exemple.

Les télécommunications sont un ensemble de moyens qui permettent de communiquer


à distance.

Exemple :

-Le télégraphe inventé par Morse, qui permet de transmettre des messages à longue
distance d’un endroit à un autre.

-Le téléphone inventé par Bell, qui permet de communiquer des sons à distance en
langage naturel.

·Qui était Paul OTLET ? Où et à quelle époque a-t-il vécu ? Qu’est-ce qui caracté-
rise cette époque ? Quels furent ses apports à l’univers des médias ?

OTLET est juriste Belge. Il a vécu à l’époque de la Révolution Numérique. L’époque se


caractérise par beaucoup d’inventions qui prennent le relais de nos capacités intellec-
tuelles comme la machine à calculer par exemple.
Il crée le système de classification universelle encore utilisé aujourd’hui.
Dans son texte « traité de documentation », il a déjà l’intuition d’internet (décrit comme
ce qui deviendrons les tablettes actuelles).

Qu’entend-on par « hypertexte » ? Quels sont les points forts et quels sont les points
faibles de cette innovation ?

L’hypertexte est un moyen pour relier des infos ente elles de manière électronique.
C’est un moteur de recherche qui permet de pointer ce qui nous intéresse.

Point fort : il est facile de trouver des infos dont on a besoin (rapidité)
Points faibles :
- ça permet aux lecteurs de zapper, de ne pas tout lire
- il y a une déstructure de l’information au niveau de la presse écrite
- on renforce la culture mosaïque.
En quoi média et pouvoir politique sont-ils interdépendants ?

Le pouvoir politique dépend des médias pour transmettre ses idées au peuple plus ra-
pidement et efficacement. Par exemple en faisant de la propagande pour les cam-
pagnes politiques.

En quoi certains intellectuels critiquent-ils l’usage des chiffres dans la presse ?

Souvent, pour crédibiliser, les journalistes donnent de données chiffrées. Une vague de
sondages a envahi les médias ces dernières années. Il faut toujours se demander s’il a
été réalisé à l’initiative d’un média ou d’un milieu extérieur aux médias. Se demander
aussi :
-Qui a payé le sondage ?
-Quelle est la crédibilité de l’institut de sondages ?
-Quand le sondage a été réalisé, à quel moment ?
- Comment a-t-on interroger les sondés ? Quel type de contrat a eu lieu entre les 2 ?
- Qui a été sondé ? Combien étaient-ils ?

Dans les sondages ce qui est important c’est le nombre de personnes sondées. Atten-
tion, les gens changent de position en fonction des sondages, ils sont devenus indis-
pensables pour mesurer l’opinion politique (critiqué).

4ème pouvoir -> La presse


Mais au fil du temps, une partie de la presse va essayer d’influencer les citoyens de
faire pression sur lui pour qu’il aille dans le sens de certains politiciens (presse libé-
rale, socialiste, chrétienne).
⎝la presse peut émettre des jugements et influencer l’opinion politique.
La loi a donné certains droits à la presse et aux citoyens :
-Tout citoyen a le droit d’être informer, journaliste ou pas.
-Liberté d’expression.
En Belgique il y a des limites, on ne peut pas dire tout ce qu’on veut -> diffama-
tion : on ne peut pas propager des mensonges à propos de quelqu’un.

Droit à l’image : Tout citoyen peut s’opposer à la publication de son image s’il n’y a pas eu
autorisation SAUF si c’est une photo de groupe, ce n’est pas un zoom sur la personne.

Droit d’être informé : Pas de tout et n’importe quoi mais de choses qui peuvent nous rendre
meilleur (exemple : meilleur connaisseur de la politique, de la situation économique). Par la
contre la vie privée de Madame X ou monsieur Y ne concerne pas le citoyen.

Déontologie : Le journaliste s’engage à respecter certaines règles, il garde son INDEPEN-


DANCE. Mais il ne peut pas être journaliste et ministre à la fois il y a une différence de pou -
voir à garder.
⎝si un journaliste veut parler de politique il a besoin d’infos et doit donc aller les
chercher c’est pour ça qu’il est quand même un peu dépendant des politiciens.
⎝Ils ne peuvent pas non plus « agresser » quelqu’un pour publier l’info, exemple :
accident, on photographie la personne alors qu’elle est mal en point.

·Déontologie : citez la déclaration des devoirs et droits des journalistes :

Texte adopté par les représentants des syndicats des journalistes des 6 pays membre s
de la Communauté Européenne à Munich, le 24 et 25 novembre 1971, et adopté en-
suite par la Fédération internationale des Journalistes (FJI) au Congrès d’Istanbul en
1972.
Préambule : Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des
libertés fondamentales e tout être humain. De ce droit du public à connaître les fiats
et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes.
La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité,
en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics.
La mission d’information comporte nécessairement des limites que les journalistes
eux-mêmes s’imposent spontanément. Tel est l’objet de la déclaration des devoirs for-
mulée ici.
Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profes-
sion de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité
professionnelle sont réalisées. Tel est l’objet de la déclaration des droits.

Quelle est la grille LASWELL ?

Canal= par exemple la télévision (avec différentes chaines), la presse écrite (avec dif-
férents quotidiens).
QUI dit : Personnes ou groupe qui décide ou contrôle les communications médiatiques
et sur un plan social (statut, profession, sexe).

QUOI : Le contenu :

A QUI : Destinataire avec caractéristiques sociales.

Par quel CANAL : Caractéristiques techniques.

Avec quel EFFET : Communication auprès des destinataires.

Avec ce schéma, Laswell croyait à une mécanique, si on donne des infos, cela à un
impact sur le citoyen. Aujourd’hui cela a changé, le modèle est simple car on ne se
pose pas la question du POURQUOI, DANS QUEL BUT, DANS QUEL
CONTEXTE.

·Définir le rôle d’AJP et CDJ :

1.La récolte de l’info


2.La sélection de l’info
3.La vérification
4.Le traitement de l’info
5.L’interaction avec public après publication

En 1963, loi qui définit la profession de journaliste :

-Avoir au moins 21 ans pour être journaliste pro.


-Que ce soit l’occupation principale
-Moyennant rémunération
-Au moins 2 ans en tant que stagiaire
-Ne pas être déchu de tous ces droits
-Ne pas avoir exercé de commerce

AJP -> Association des Journalistes Professionnelles :

- C’est eux qui décident qui peut devenir journaliste professionnel et qui ne peut
pas l’être.
- Pourquoi eux ? -> Liberté de la presse dans l’institution : démocratie.

- Des contrôles sont effectués pour vérifier.

- 2ème rôle = défendre les journalistes.

- On se rend compte que certains abusent de leurs droits et de leur protection.


- Organise des formations, permet à des gens sans diplôme de faire journalisme.

- C’est eux qui vont délivrer les cartes de presses aux journalistes.

CDJ -> Conseil de Déontologie Journalistique :

⎝Traite des problèmes de déontologie : Les citoyens qui se sentent victimes des
journalistes peuvent porter plainte au CDJ s’ils estiment qu’ils ont été maltraités.
⎝Suggère des nouvelles possibilités pour le journaliste afin de faire correctement
le métier : rôle de conseil.

La différence entre CDJ et AJP -> Ils ne défendent pas les mêmes intérêts.

Qu’est-ce qu’une agence de presse et son fonctionnement + différence entre agence et


attaché de presse ?

Les agences de presses : regroupent des journalistes pour récolter des infos vérifiées
mais pas encore travaillées.
Elles existent depuis le 19ème siècle car les journaux ne pouvaient pas envoyer des
journalistes partout dans le monde.
Il existe des agences mondiales, une agence dans chaque pays +-, parfois un seul jour-
naliste pour un groupe de pays (car pays plus petits).

Un vrai journaliste ne peut pas reprendre juste l’information comme ça il doit


investiguer. L’agence de presse ne publie pas au grand public, elle vend son travail
aux journaux, radios, au gouvernement.

Un attaché de presse : est un commerciaux-> parti prenant (il va défendre un parti où


il est engagé).

Qu’est-ce que l’accréditation et les critiques ?

Accréditation= autorisation pour le journaliste de pouvoir entrer en « contact » avec


l’information (exemple: conférence de presse électorale).

Dommage pour la liberté car les entreprises refusent les gens qui ne sont pas d’accord
avec eux -> fort critiqués.
Le journaliste devrait avoir le droit d’interroger qui il veut.

Différence entre ALTER et AFP :

ALTER est une agence régionale, spécialisée (francophone belge) et est thématique.
Elle traite des sujets économiques et sociaux entre les citoyens, l’enseignement chez
les jeunes. Elle se limite à un thème.

AFP (Agence de Presse Fançaise), c’est une agence de presse mondiale, donc elle a
beaucoup de journalistes. Parle plus de problèmes dans le monde entier.

Il y a 2 types de journalistes dans les agences de presses :

-Les locaux qui sont sur le terrain (connaît le terrain, le réseau, comprend mieux).

- Les journalistes étrangers ou envoyés spéciaux (mauvaises infos car ils ne


connaissent pas le terrain).

Une bonne agence mélange les deux types.

Différence entre carte de presse et accréditation :

Accréditation = une autorisation pour le journaliste de pouvoir entrer en « contact » avec


l’info.

Carte de presse =  une carte d’identité professionnelle qui permet au journaliste profes-


sionnel de prouver son activité, d'accéder plus facilement à des lieux qui lui servent à obte-
nir des informations.
Si il y a une faute ou qu’il ne respecte pas le code de déontologie, sa carte peut se voir confis-
quée.
Qu’est-ce qu’une source sûre, mediapart et off-record ?

Off-record= conversation entre un journaliste et une personne.


->manipulation de la part du journaliste (pour eux meilleurs façon de faire).
Exemple : aller déjeuner avec eux etc->gagner leur confiance pour avoir beaucoup
d’informations.

Médiapart= site journalistique français


->décident de ne pas parler de tout, ils vérifient les infos et les replacent dans leurs
contextes.
Prendre le temps pour vérifier l’info, pour que ce soit clair.

Source sûr = application en ligne qui permet aux citoyens de déposer une info+
les preuves (sources de l’info), ils peuvent dire leur identité ou pas.
Ca été crée pour que les infos déposées soit vraies (sécurité).

Qu’est ce que l’ethnocentrisme ? Comment se manifeste-t-il dans la presse ?

C’est le fait d’être centré sur son ethnie.


Exemple : Bruxelles est centré sur la vie des Bruxellois (sa communauté, régionale,
culturelle).

Presse-> Sélection d’informations locale/régionale pour privilégier ce qui est propre à


sa culture.

·L’avis de Patrick Lelay sur le rôle de TF1 :

Il a déclaré sur TF1, que le téléspectateurs doivent être là en sorte d’être prêt à regar-
der les pubs.
-Les mauvaises nouvelles sont placées au début du journal.
-Les choses plus positives sont à la fin du programme pour que public soit
mieux préparé à regarder les publicités.

·Qu’est-ce que la scénarisation de l’information :

Après avoir sélectionné l’information il doit la mettre en forme soit de manière très
brute en étant dans le factuel soit en la scénarisant, beaucoup de lecteurs préfère une
histoire dans l’information.
Beaucoup de journalistes vont scénariser l’information pour leur donner une forme
d’histoire.
Ils peuvent faire un documentaire présenté sous forme de fiction grâce à des acteurs
qui jouent le rôle des personnes qui l’ont vraiment vécu-> cela devient une fiction.
Mais dans un documentaire traditionnel on ne va pas faire ça on va interviewer.

·Pourquoi certains disent que Closer ne fait pas de journalisme ? Et pourquoi lui
prétend le contraire ?
-Closer n’aide pas le citoyen à s’émanciper.
-Il fouille dans la vie privée (pas dans le code de déontologie journalistique)
-MAIS il enquête (investigation), recherche donc -> JOURNALISME

·Analyser 1 dessin humour ou photo :

1.Donner le ressenti personnel


2.Analyse descriptive de l’image (ce que l’on voit)
3.Le contexte, on peut ne pas le comprendre
4.Analyse technique (exemple : plan moyen) Comment est construit le dessin/photo ?
5.Où se situe la publication ? (exemple : 1ère page)
6.Avis ? Est-ce acceptable ou non + donner son avis personnel.
7.Trouver le décalage par rapport à la réalité -> on transgresse la morale et la réalité
physique. (humoristique-> toujours de la transgression)

Méthode d’analyse d’une photo :

8.L’image sera regardée à la lumière d’un double référentiel inévitable : le référen-


tiel personnel de l’analyste et le référentiel image (image en situation : voyez les points 4
et 5). Le référentiel personnel, c’est la position de l’analyste par rapport au thème des pho-
tographies.

9.L’analyse objective ou descriptive d’une image doit permettre de décrire ce qui


est visible et concret dans l’image sans interprétation ni jugement de valeur. Il s’agit ici
des « dénotations » de l’image. Cet inventaire des éléments visibles est effectué plan par
plan. C’est ce qu’on appelle la description morphologique. Nature exacte : photo, dessin ;
dimension, couleur, texture ; forme, objet, personnage. Autre caractéristique objective : la
surface relative de la photo dans la page.

-Les photos s’analysent aussi en terme d’unité de temps, de lieu, et pourrait-on dire d ’ac-
tion.

-Voyez aussi plus haut pour les questions de cadrage, de profondeur et d’éclairage (+ effets
de ces choix= signifiés)

On ne décode pas une photo de la même manière selon qu’elle est publiée dans la Libération
ou dans Vers l’avenir, même, en faisant abstraction de la légende. Le contexte de la publica-
tion ancre le sens. D’abord, par la politique rédactionnelle générale du support (voyez plus as
ce qui concerne la propagation). Ensuite à cause de la perception que nous avons du support :
elle créer des attentes.

On s’intéressera aussi au montage.

→ Taille de la photo par rapport à la page, place dans le journal, couleur…


→ Association de photos (séquence éventuelle), de dessins.
→ Insertion dans telle rubrique plutôt que telle autre.
→ De tiraille et de légendes (voyez plus bas) sont une forme de montage.
→ Trucages éventuels.

Les différents plans :

• Plan d’ensemble : on voit le vaste décor.

• Plan moyen : on se focalise sur les personnages mais on les voit en entier.

• Plan américain : inventé car cela s’arrêtait au klit avant : on voit jusqu’au
dessus des genoux.

• Gros plan : on va prendre un détail du personnage (comme le visage) mai de


manière complète ou très gros plan où on voit que les yeux par exemple.

• Plan horizontale ou plan oblique : quand on joue avec la caméra, format


carré ou vertical = intéressant quand on veut montrer une hauteur par
exemple.

• Plusieurs plans : par exemple dans un salon, les gens, la table et le tableau
encore derrière.

• Plans subjectifs : quand la caméra se met à la position du personnage comme


si on voyait à travers ses yeux, pour amener de l’émotion aux téléspecta-
teurs : coté émotionnel.
• Personne prise face caméra : plus provoquant, côté interpelant : parfois vou-
lu, veut attirer le regard du public, ¾ face (le regarde ne croise pas l’objec-
tif), ¾ dos (de profil mais de dos).

• Profondeur de champ court : tout est flou derrière le personnage, on


s’intéresse à celui qui est devant, on force l’attention à l’avant de l’image ou
champ long (inverse.

Qu’est ce que le CIM ?

CIM-> Centre d’information sur les médias est la principale source de médiamétrie
indépendante en Belgique.
Au service du monde la pub, il recueille des données sur les médias pour que les an-
nonceurs puissent choisir un média qui correspond à leur campagne. Les annonceurs
peuvent donc savoir quels médias sont intéressant pour eux.
Il récolte :
- la diffusion des médias (tirages, placement d’affiche)
- l’audience des médias (qui écoute, qui regarde la télé, radio, presse)

Différence entre authentification et audience :

Authentification : L’authentification est un contrôle de la vérité par une autorité indé-


pendante.

Audience : organise la mesure de l’audience des principaux supports de pub belges : la


presse, le cinéma, l’internet, la radio et la télé.
Dans le cas de l’affichage, l’authentification est le comptage du nombre effectif de
panneaux publicitaires et des emplacements précis.
Alors que l’audience va compter le nombre de personnes qui passent devant les pan-
neaux et va varier en fonction des moments de la journée et de la semaine.
Ce comptage est donc indicatif mais il y a une marge de hasard.

Médiamétrie et médiaplanning ?

Médiamétrie-> mesurer l’audience, c’est ce que fait la CIM entre autre. Elle étudie le
public des médias « ABOVE » : télévision, radio, presse, affichage, cinéma et internet.
Elle essaie de déterminer quels segments de population il touche.

Médiaplanning-> rôle est de choisir les bons supports pour un produit, une marque.
Pour cela, les annonceurs exigent des données fiables, c’est le rôle de la médiamétrie
de leur en donner.

Différence entre audience et tirage :

Audience-> les personnes qui ont eu l’occasion de lire le média.


Tirage-> nombre d’exemplaires imprimés.

Comment calculer le nombre d’audience dans un média ?

• système connecté au téléviseur qui enregistre de manière permanente. Il


existe des outils déterminant le nombre des individus de l’activité présents de-
vant le récepteur. Cette méthode exige une déclaration volontaire, les personnes
volontaires doivent signaler leurs activités et leur présence. Plus simple et plus
objectif.

• l’enquête monomédia conduit à la surestimation des audiences du média car


l’enquêté à l’impression d’avoir un rôle important à prendre au sérieux.
L’enquête multimédia : lien entre GSM et TV quand on utilise les 2 en même
temps, permet de décrire les comportements, elle risque la surestimation des au-
diences cumulées MAIS met en évidence une proportion d’expositions aux dif-
férents médias.

• l’univers hors foyer correspond à la lecture de la presse dans les transports,


écouter la radio sur la route… C’est difficile de calculer cela car beaucoup de
personnes n’achètent pas le journal et le lisent quand même (exemple : un gars
trouve un journal dans le train il va le lire mais il ne l’a pas acheté).

• Enquête : interview est moins objective. Il y a aussi des enquêtes longitudinales


(panels) : le même interviewé est consulté de manière périodique, voire perma-
nente. Un panel est un échantillon qu’on interroge de manière répétitive durant
toute la période de l’étude.

• On peut aussi installer un système d’observation de l’usage de la télé, un truc


qui va enregistrer en continu ce que nous regardons. Mais ce n’est pas le
meilleur outil car si on allume une émission télé et qu’on va faire autre chose
entre temps, le système va enregistrer et crois que non regarde bien l’émission,
alors que non, pareil si il y a une émission, critiquée, l’individu ne pas regarder
car sinon ça sera enregistrer sur le boitier et ça va l’afficher donc ça va changer
son comportement et il ne va pas la regarder alors qu’en temps normal il aurait
peut-être regardé l’émission. Autre problème c’est qu’il faut penser à allumer la
box pour enregistrer, on est très distrait et on peut oublier de l’éteindre aussi.
30% de l’audience est fictive.

• Il y a aussi le système du carnet de bord, c’est un carnet où on va écrire toutes


les émission qu’on regarde mais c’est pareil qu’avec le boitier, certaines émis-
sions qu’on ne pas noter car on « honte » de regarder.

→ Il n’existe pas d’instrument de mesure idéal.

Donner un numéro du magazine AXEL :


-demander comment les infos on été sélectionnées.
-émancipation des femmes
-actualité
-conseils
- + analyser des photos utilisées dans ce magazine.

Le périodique Axel édité par Vie Féminine, association crée dans les années 20, une
association de l’éducation, d’émancipation des femmes adultes. Elle existe toujours et
elle est féministe.

Comment le CIM évalue les média ?

Pour la presse écrite, la CIM évalue :

-Le tirage
-La fréquence de lecture
-La lecture totale ou contraire partielle
-Le mode d’acquisition et de circulation
-La manière de lire le titre

Pour la radio, la CIM évalue :

-La fréquence d’écoute au cours de la période


-L’écoute de la veille
-La durée de l’écoute
-L’audience par station et par tranche horaire

Pour l’internet, la CIM évalue :

-L ‘équipement
-Le lieu de consultation
-La fréquence de consultation des sites internet, des emails…

Le travail de programmation à faire et pour cela le public doit accepter les cookies sur
les sites. Mais le problème est que les gens nettoient régulièrement leur ordi et donc
tout s’efface.

Le GSM :

-Outil personnel (espace privé)


-Possibilité de géo localisé le public
-Les sociétés connaissent de plus en plus leur public et savent prévoir ce qu’ils vont
faire
-La pub sur média class donne son argent aux nouvelles technologies, médias.

Différence entre propagande et propagation :

Les médias de propagandes, utilisent beaucoup la fonction conative.


⎝convaincre pour faire bouger le lecteur, ils travaillent par slogan, raccourcis, avec
des préjugés et jouent sur les craintes du public.
Exemple : La NVA dans ses campagnes va jouer sur les craintes des gens.

La propagande montre beaucoup d’images chocs qui renforcent les craintes du public.
Les messages de propagandes sont simplistes, la dynamique est conflictuelle. Ils vont
aussi choisir un ennemi (exemple : Les juifs pendant la 2ème guerre mondiale)

-Le rapport entre émetteur et récepteur est un rapport de domination.


-Le média porte-paroles d’idéologues.
-Il impose des représentations de la réalité et des conduites.
-Il a une fonction organisatrice.
-La presse de propagande est assez concrète et fournit des repères clairs caricaturaux.

Les journalistes de propagation ont une idéologie MAIS ils font le lien entre leurs
croyances et l’actualité. La fonction référentielle est très présente dans la presse de pro-
pagation CONTRAIREMENT à la presse de propagande.

Que fait le conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) ?


Il est chargé de la régulation de l’audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles. Ses
missions sont principalement de contrôler le respect des obligations :

- Des éditeurs de services (RTBF, télé locales, télé et radio privée, web TV, we-
bradadio…)

- Des distributeurs de services (câblodistribiteurs : Belgacom, VOO, Telenet ; par


voie hertzienne terrestre numérique, par satellite).

- Des opérateurs de réseaux

- Voir l’offre de médias en FWB sur le site « pluralisme » extrait du site csa.be
Avantage : il y a une grande diversité
Inconvénient : l’aide financière va quasiment que à la RTBF

Différence entre la radio et la presse quotidienne :

La radio est gratuite alors que les quotidiens sont payants et qui vont d’ailleurs mourir
faute d’argent. Si plus de lecteurs, il n’y a plus d’argent.
D’autres quotidiens vont être racheté par leur concurrent (qui a plus d’argent). Tout au
long du 20ème siècle, ce mouvement va se poursuivre. A un certain moment, pour em-
pêcher que ces quotidiens meurent, l’état va intervenir et donner des subsides à cer-
tains quotidiens. Ce sont les journaux les plus commerciaux qui ont de l’argent pour
les racheter.

Comment fonctionne le capital d’une entreprise ?

Quand on crée une entreprise, il faut des capitaux et donc on a des personnes qui vont
apporter du capital -> ce sont les actionnaires.
Si j’apporte 1000euros de capital, je reçois un document qui prouve que j’ai apporté
cet argent -> ce sont les actions

Participation = ce sont des actions que l’on a achetées et qui donne du pouvoir.

Donc, le capital est représenté par des actions. Toute personne qui a des actions peut
participer à l’assemblée générale. Une action donne 1 voix.

Le pouvoir de l’assemblée générale est détenu par les actionnaires. Donc, celui qui a
le plus d’action à le plus de pouvoir. L’assemblée générale désigne un conseil d’ad-
ministration.

Le conseil d’administration décide de la direction qui choisit le personnel dont des


journalistes.
Il n’y a pas de lien entre les journalistes et les actionnaires, ça se fait via la direction.
Exemple : On voit apparaitre Métro dans les titres du groupe Rossel, ça veut dire que
Rossel est un actionnaires (détient une parti des actions). Ca ne veut pas dire que Mé-
tro appartient totalement à Rossel. Le conseil d’administration a peut-être décidé que
Rossel serait en Belgique l’opérateur (à la direction effective de métro) pour Métro.

Qu’est-ce qu’une régie publicitaire ?

La manière dont Rossel vend les espaces publicitaires, c’est via une régie.
Dans la vente, il y a la régie, dans ce cas si : la régie Rossel.
La régie= c’est un organe commercial qui s’adresse aux annonceurs en disant «  Qui
voulez-vous atteindre ? »

Régie de média : Est une société qui récolte la publicité pour la RTBF, elle en a 98.
Le conseil d’administration RTB sont des personnes mandatés par les partis politiques.
A chaque élection, la composition du conseil change.

Différence entre presse quotidienne et presse périodique :

La diversité est plus grande en presse périodique, le nombre de titres (articles) est plus
important. Pas de difficulté car -> peu couteuse. L’Etat ne joue aucun rôle dans la
presse périodique.
Mais elle a suivit le même mouvement que la presse quotidienne, on est dans une lo-
gique commerciale.
Elle est beaucoup plus ciblée, spécialisée.

La presse quotidienne, a suivit le même chemin que la presse périodique, elle est plus
en difficulté car -> fort couteuse. Peu de diversité, moins de titre (d’articles) que la
presse périodique. Elle bénéficie d’une aide sans quoi elle risquerait de disparaître en
raison de problème de rentabilité.

Qu’est-ce qu’un journal participatif ?

Participatif = tous les citoyens contribuent au métier du journalisme. Grâce à ce


système, ils apportent de l’information. Ils participent donc à l’univers de l’informa-
tion. On ne peut pas appeler ça du journalisme pour certains auteurs.
Grâce à ca -> tout le monde participe au partage de l’information.

Qu’est-ce qu’un média alternatif ?

Dans la presse périodique il y a la presse alternative est une presse non-commercial,


elle fonctionne selon un autre modèle. Il y a tout un courant qui est la presse
d’éducation permanente.
Différence entre radio, télé et presse écrite :

Dans la presse écrite, l’Etat ne joue aucun rôle (sauf pour la presse quotidienne qui
reçoit de l’aide), or dans la radio et la télé, l’Etat joue un rôle important car il décide
qui diffuse quoi et à quel moment.

Les fonctions du langage :

Dans un article célèbre, un linguistique russe ROMAN JAKOBSON distingue 6 fonc-


tions du langage :

-
lui qui parle va faire part de ses émotions et de ses état d’âmes, il ne cherche pas à
produire un effet sur le public mais plus à dire ce qu’il a sur le cœur.

-
bouger l’interlocuteur. Exemple : VENEZ MANIFESTER DIMANCHE A BXL. Le
journaliste veut faire bouger son public en donnant des « ordres » en essayant de
convaincre les gens.

-
dre le message attirant ou effrayant, faire passer un message de manière parlante au
public. Les publicitaires l’utilisent beaucoup.

- Etablir le contact avec le public.

-
placer le message dans son contexte, un bon journaliste utilise cette fonction. Ils uti-
lisent cette fonction pour que le public comprenne bien le sujet, la problématique.

-
reliée a la fonction référentielle, se ressemble beaucoup, c’est souvent une définition.
Exemple : Dans un article sur le pacte migratoire, on explique d’abord ce qu’est un
pacte. Pour que les gens comprennent bien le sujet. Certains médias l’utilisent plus
que d’autres.

→ Les médias utilisent beaucoup la fonction référentielle et métalinguistiques.

Vous aimerez peut-être aussi