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DE BAMBEY
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Année académique 2018 / 2019
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ETUDE DE MARCHE ET STRATEGIE DE COMMERCIALISATION
Chapitre 3 : La demande
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ETUDE DE MARCHE
Introduction
L’analyse de marché consiste à reconnaître les besoins à satisfaire pour déterminer les débouchés de
la future unité.
Il est nécessaire pour certains types d’investissement (produire quelque chose), de mettre en place
d’une part, des circuits d’approvisionnement (en intrants) et d’autre part des circuits de distribution
(clients) afin de pallier au problème de l’écoulement de la production.
Exemples :
le secteur agricole (parce que beaucoup de produits agricoles sont généralement périssables) ;
le secteur industriel (parce que c’est un secteur où les produits finis font déjà l’objet de
commercialisation dans un circuit bien organisé et que, les investissements sont lourds).
Connaître le marché dans le cadre d’une étude consiste à se poser les questions suivantes :
la population,
le pouvoir d’achat,
la demande,
la production,
les importations,
les exportations….
- Quelle est la production à écouler sur le marché au cours des prochaines années et à quel prix
compte tenu des paramètres suivants ?
de nouveaux concurrents
- Sur quels marchés géographiques ou sectoriels l’entreprise compte-t-elle s’établir en s’appuyant sur
quelle politique de distribution et d’actions commerciales ?
Pour chercher la consommation d’un produit, il, faut comparer : l’offre et la demande.
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Si l’offre est supérieure à la demande, le marché est saturé en termes de quantité, mais le problème
peut se poser du point de vue qualité, ou prix, publicité ou management, c’est-à-dire qu’il faut
considérer les cinq (5) terrains de concurrence :
* Qualité (à améliorer)
* Publicité
1- Définition du produit ou du Service selon l’utilisation sociale : Le produit tel, que le veut la clientèle
visée, pourvu qu’il remplisse sa fonction d’utilité sociale dans le marché.
2- Définition selon l’utilisation spécifique ou détournée à d’autres fins : Spécificités du Produit, tel qu’il
est utilisé autrement par les consommateurs, en non-conformité avec les instructions issues des
caractéristiques techniques.
3- Définition selon les caractéristiques techniques originales du Produit : Le produit tel qu’il est, et tel
qu’il se présente dans sa conception technique ou dans son processus de fabrication.
4- Définition selon la Nomenclature douanière du Produit : C’est une définition relative à l’identification
du produit telle que le conçoivent les Autorités douanières. Le numéro est affecté par ces autorités, et la
racine est conforme à la classification de la Nomenclature définie par le Centre de Commerce
International (CCI) de Genève. Confère «Nomenclature douanière du Sénégal» et «Tarifs douaniers
du Sénégal».
5- Définition historique du produit : C’est le produit tel qu’il est connu et utilisé dans l’espace et dans le
temps.
- Identification des intrants et Définition sociale, spécifique, technique et historique (biens et services
servant de matières premières et de consommables)
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– par une production locale des intrants : celle-ci peut relever du secteur formel ou du
secteur informel. Le secteur informel est difficilement évaluable alors que le secteur
formel qui est structuré présente des statistiques chiffrées.
– par des importations des intrants : auquel cas, il faut se référer aux statistiques
officielles d’importation et on est obligé de se référer aux aléas de la conjoncture
internationale.
Simultanément par une production locale et les importations : Il faudra évaluer la production locale en
termes de quantité et de produits, les importations et les exportations.
Soit : Prix FOB = 22 000 f (HT et hors TVA) c'est-à-dire sans l’application des droits de douane et des
taxes telle que la TVA.
Elle est constituée par la capacité de l’économie à produire ou à mettre des biens et services à la
disposition des consommateurs. Le produit peut être fabriqué localement, importé ou exporté.
- Elle doit se faire en quantité et en valeur sur une période pratiquement longue pour justifier la
tendance. On n’a pas besoin d’enregistrement en valeur CAF du fait de la production locale.
- Cependant on doit analyser l’évolution des quantités de faible valeur. Il est aussi important
d’analyser l’ensemble des paramètres qui sous -tendent la production (étude du milieu).
* Exemple : dans le cas des fruits et légumes, on peut avoir une production locale mais on ne peut
ne pas tenir compte des paramètres aléatoires comme les conditions climatiques.
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* Il faut prendre cette analyse sur plusieurs années pour cerner la réalité du phénomène. Les
statistiques doivent être saisies sur au moins six (6) ans. La moyenne de la production nationale en
quantité et en valeur sera ainsi retenue.
– et sont analysées sur une période aussi longue (au moins 6 ans) et par la même occasion, on
peut identifier l’origine de ces importations.
– Il est important d’identifier la part de chaque pays d’origine dans le marché global des
importations. Les fournisseurs doivent alors être identifiés et un protocole d’accord signé avec
différents partenaires.
– Les importations sont enregistrées au prix CAF alors que les exportations sont enregistrées au
prix FOB.
– Ces exportations peuvent concerner les exportations directes comme d’ailleurs les
réexportations vers les pays limitrophes, ou même des marchandises en transit.
– Une partie de ces disponibilités peut être réexportée vers les pays enclavés ou vers d’autres
pays pour d’autres raisons. Les exportations peuvent aussi concerner des marchandises en
transit.
– En retranchant les exportations, de l’existant brut, on peut avoir l’offre globale nette.
– En tout état de cause, il faut analyser les statistiques sur une période relativement longue et
calculer une moyenne annuelle en quantité et en valeur.
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Chapitre 4 : La demande :
Elle est essentiellement constituée de la consommation réelle ou effective. Elle est fonction des
paramètres suivants :
– la population
A partir de la demande potentielle qui tient compte de l’évolution future de la population, bref de la
consommation future, on peut déterminer la demande réelle en se basant sur des critères objectifs.
L’offre globale nette a tendance à s’ajuster à cette demande réelle d’où l’importance de la publicité qui
conditionne ou qui influe sur le comportement du consommateur.
La demande peut être rigide ; dans ce cas il faudra beaucoup de temps au producteur pour modifier les
quantités consommées.
Pour appréhender la demande, il faut procéder souvent à des enquêtes sur le terrain. Pour cela on
dénombre la population puis on évalue la consommation selon le nombre de personnes au sein de
chaque ménage.
Il faut identifier les phénomènes qui conditionnent la consommation (produits complémentaires, produits
substituables).
Elle s’effectue en comparant l’offre et la demande à travers les paramètres quantité, prix, qualité et
marketing.
Si la demande est supérieure à l’offre en termes de quantité, cela traduit l’existence d’un marché
quantitatif auquel cas le marché du projet sera déterminé à partir du marché réel et potentiel.
Au plan qualitatif, le marché peut aussi exister, dans ces conditions, il suffit d’améliorer la qualité pour
marquer la différence.
Lorsque la qualité est la même entre plusieurs concurrents les entreprises peuvent jouer sur le facteur
prix.
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Le quatrième facteur qui permet de caractériser les potentialités d’un marché concerne la publicité qui
doit être loyale.
En tout état de cause, pour déterminer le marché, il faut tenir compte de la suprématie de la demande
sur l’offre. Il est aussi conseillé de fixer un pourcentage modeste de pénétration du marché.
Il faut analyser les différents systèmes de commercialisation existants, déterminer les forces les
faiblesses, les opportunités et les menaces de chacun d’eux puis il faut définir pour le projet le système
le plus adéquat compte tenu de ces paramètres contraignants.
Le circuit à retenir par le projet devra être efficient, alliant ainsi l’efficacité et l’économique de sorte à
avoir une incidence favorable pour la compétitivité du prix du produit.
Une bonne politique de marketing suppose la prise en compte des moyens et des prédispositions des
consommateurs.
Si le projet est en face d’une population qui préfère la consommation locale, toute la politique va être
centrée sur ce créneau.
Il faut alors développer un programme de matraquage publicitaire pour faire accepter le produit. Un
autre moyen de faire accepter le produit concerne la politique de la différenciation des prix. Il faut tenir
compte :
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- la structure du coût de production de chaque type d’articles de différents prix.
Exemple : le marché réel représente 60% du marché potentiel ; le marché du projet représente 50% du
marché réel. Le projet démarre à 60% de sa capacité du projet en année 1, puis à 70% en année 2,
ensuite à 80% en année 3, puis à 90% en année 4, enfin à 95% en année 5 dite année de croisière ou
de maturité du projet où tous les facteurs de production fonctionnent à plein (Capital = machines,
équipements et matériels de production et d’exploitation ; Travail= main d’œuvre apportée par le
personnel, la bonne maîtrise de l’approvisionnement en matières premières et consommables ; la
bonne maîtrise de la technologie et des procédés de fabrication ; et enfin la bonne maîtrise de
l’organisation du travail ; ….)
Ex. : Soit une unité de conditionnement de lessive en poudre dont les détaillants vendent aux habitants
d’un quartier aisé le paquet de 5kg à 10 000 CFA, dans un Supermarché .Ce même produit est vendu
dans un quartier populaire à raison de 20 CFA le sachet de 10 grs. (Idem pour le thé et les autres
produits de commerce de détail).