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Rapport de stage

La Gestion de la Trésorerie

Réalisé par : ELARIBI Nizar


Institut   : FSJES ain chock
Filière  : Finance
Niveau  : 1ére année master
Année Universitaire  : 2022 /2023
Encadré par : Mme.Hjiej Siham
Lieu d’affectation : Service Financier
Période de stage : du 01/04/23 au 30/04/23
Remerciement

C’est avec un grand plaisir que je consacre ces lignes pour remercier les
personnes qui m’ont aidées à élaborer ce travail.

Tout d'abord, je tiens à remercier le Directeur du Département Finance


et comptabilité de m’avoir accordé le privilège de passer mon stage au sein de
son département.

Aussi, je remercie vivement Mme Hjiej Siham et Mr Lamrichi Yassine


pour l'acuité de leurs pertinentes remarques et pour les passionnantes
discussions auxquelles ils m’ont permis d’avancer.

Sans oublier l’ensemble des employés de « D.F.C » qui m’ont donnés


toutes les informations disponibles à la réalisation de mon travail.

Je crois sans doute qu’un tel résultat ne serait obtenu et qu’un travail
fructueux serait loin d’être réalisé sans la sympathie et l’assistance du
personnel de la direction d’exploitation au port de Casablanca.

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Introduction

L’adage dit « l’ouverture pour l’autarcie », ceci dit, que n’importe quel pays, pour
assurer le bien être de sa population, a intérêt à s’ouvrir au commerce extérieur pour exporter
le produit dont il dispose en abondance et importer ceux dont il a besoin.

Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, l’entreprise marocaine se trouve


obligée de prendre le défi afin de pouvoir survivre dans un milieu mondialisé caractérisé par
l’innovation et la créativités et aussi pour avoir un avantage compétitif devant les géants de
l’économie mondiale à savoir les multinationales japonaises et américaines.

Dans ce cadre, le Maroc a entrepris ces dernières années une série d’actions visant la
mise à niveau de l’entreprise marocaine dans le but d’instaurer un management par la valeur
qui vise la création de la richesse pour toutes les parties prenantes au sein de l’organisation,
ainsi qu’une gestion par les compétences pour pouvoir se situer au niveau des leader sur le
marché international.

Pour ce faire, fournir des prestations de qualité était l’un des choix stratégique du pays
et ceci par le biais d’une société d’une renommée international à savoir la société
d’exploitation des ports.

Pour approfondir nos connaissances sur cette société, mon rapport sera divisé en trois
parties à savoir :

 Première partie sera consacrée à la présentation générale de Marsa Maroc.


 Deuxième partie sera consacré à la présentation de la Direction d’Exploitation du
Port de Casablanca (DEPC).
 Troisième partie aura lieu à la présentation du thème de mon rapport « la gestion
de la trésorerie ».

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Table des matières
Prélude………………………………………………………….………………. Page 6
Généralités sur le Port………………………………………………….………...Page 6
La réforme portuaire………………………………………...…………………....Page 7

Chapitre I :
La Société d’Exploitation Des Ports « Marsa Maroc »

1. Fiche signalétique…………………………………………………...…..Page 9
2. Création de « Marsa Maroc » …………………………….....Page 10
3. Missions et rôles de « Marsa Maroc »……………….…..…..Page 10
4. L’organigramme de « Marsa Maroc »…………………….…Page 12
5. Les orientations stratégiques de  «  Marsa Maroc »……….…Page 13
6. Marsa Maroc en chiffres…………………………………………….…...Page 15

Chapitre II :
La Direction d’Exploitation au Port de Casablanca « DEPC »

Section 1 : la Direction d’Exploitation du Port de Casablanca


1. Présentation générale DEPC………………….……………Page 18
2. Missions de la DEPC………………………………………….Page 18
3. L’organigramme de DEPC……………………………………Page 19
4. L’organisation de la DEPC……………………………………Page 19
Section 2 : Le Département Finance et Comptabilité « DFC »
1. L’organigramme de la DFC………………………………………...……Page 21
2. Missions de la DFC………………………………………………...……Page 21

4
3. La Division Gestion Financière ……………………………………...…Page 22
 les missions et l’organisation de la DGCBA……………….…Page 22
4. La division gestion comptable budgétaire et analytique …………..….Page 27
 Les missions et l’organisation de la DGCBA………………Page 27

Chapitre III :
Gestion de la trésorerie

1. L’importance de la gestion de la trésorerie dans une entreprise……....Page 30


2. La gestion comptable de la trésorerie du DEPC…………………........Page 33
A) Présentation des principaux instruments financiers……………......Page 33
B) Les prévisions annuelles de la trésorerie ………………………..…Page 35
C) La trésorerie quotidienne………………………………………..….Page 37
D) Rapprochement des opérations bancaires ……………………...….Page 39
Conclusion …………………………………………………………………....Page 41
Annexes ……………………………………………………………………....Page 50

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Prélude
Grâce à sa double façade maritime, le Maroc occupe une situation géographique très
importante. Ses échanges avec l’extérieur représentent un des piliers essentiels de son
économie.
Aussi l’histoire du pays a était fortement marquée par une tradition maritime, des ports
comme Essaouira (Mogador), Safi, El Jadida (Mazagan), Rabat-Mahdia…etc.
Casablanca la capitale économique du royaume, s’est construite et développée grâce à son
port, d’autres pôles de développement ne sont constitués autour des villes une fois qu’elles
sont dotées d’un port (Nador - Jorf lasfar - Agadir - Tantan, …)
La gestion portuaire marocaine peut être définie comme l’ensemble des pratiques
servies par la réflexion destinées à optimiser les moyens mis à la disposition du port pour
remplir sa mission et satisfaire l’attente de l’environnement.

Généralités sur le Port :

Généralement, le port signifie le lieu de qu’on aménage sur la cote pour permettre aux
navires d’effectuer leurs opérations commerciales à l’abri de la mer du large.
On peut définir le port comme étant un organisme chargé d’assurer et de coordonner
l’aménagement, l’entretien, la police et l’exploitation d’ouvrage maritimes ou fluviaux
destinés à recevoir des navires…

Les choix de la gérance des ports

Dans le domaine portuaire, le choix de régime de gestion est un choix qui balance
entre la centralisation et la décentralisation. Cette dernière s’apprécie par rapport à l’étendue
des pouvoirs de décisions accordés par l’Etat ou autre collectivité aux organismes portuaires.
Ainsi nous pouvons distinguer deux grandes catégories de ports : les ports autonomes et des
ports non autonomes.

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Les grands axes directeurs de la politique portuaire actuelle, les orientations, les
principes et schéma d’organisation et de fonctionnement adoptés dans les ports présentent un
intérêt certain, ils sont inspirés par le double souci de gérer le port comme une entreprise
moderne et dynamique et de lui faire jouer un rôle clef et novateur dans le développement du
pays et son commerce extérieur et aussi intérieur en s’efforçant d’être un point de passage
rapide, efficace et sûr du trafic.

LA RÉFORME PORTUAIRE :

En Décembre 2006, le Ministère du Transport et de l’Equipement a réalisé un projet


de loi n° 15-02 définissant la nouvelle organisation des ports. Le texte de loi s’inscrit dans la
nouvelle donne commerciale dominée par la disparition progressive des monopoles. Le
législateur a surtout mis l’accent sur les nouvelles prérogatives qui seront dévolues à l’outil
portuaire pour qu’il puisse mieux répondre aux besoins du commerce extérieur.

Mais au-delà du statut juridique des ports qui n’a pas connu beaucoup de changement,
le projet de loi prévoit la substitution de l’ODEP par deux entités: l’Agence Nationale des
Ports (ANP) et la Société D’Exploitation des Ports . L’ODEP sera, selon les termes de la loi,
dissolue et remplacée par ces deux organismes. Le futur ex-office perdra ainsi son monopole
et devra affronter les exigences du marché concurrentiel.

Office
D’Exploitation des Ports
(ODEP)

Agence Société
Nationale des d’Exploitation
Ports des Ports
(ANP) (SODEP)

Société Anonyme à capital


public
Établissement public Vocation à voir son capital
s’ouvrir au privé

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La mission de l’ANP :

La mission de l’ANP est déclinée selon les axes stratégiques suivantes :

 Exercer le contrôle de l’application des dispositions de la loi et des textes pris pour
son application
 Développer les places portuaires
 Assurer la gestion des ports
 Réaliser la formation de la communication portuaire via l’IFP
 Veiller au respect des règles de sécurité, d’exploitation prévue par la législation et la
réglementation en vigueur.

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Chapitre I : la société d’exploitation des ports « Marsa Maroc »

1. Statut juridique :
Créée par la loi 15-02, la société d’exploitation des ports est une société
anonyme à un directoire et à un conseil de surveillance. Elle est régie par la loi
N°17-95 sur les sociétés anonymes et la loi 15-02 relatives aux ports.

Fiche signalétique

Dénomination sociale  : Marsa Maroc


Objet social  : L’exploitation des activités commerciales
portuaires et la gestion de ports
Date de création  : 1er Décembre 2006
Forme juridique  : Société anonyme
Nombre de ports exploités   : 10 ports
Ports exploités  : Casablanca, Mohammedia, Jorf-Lasfar, Safi,
Agadir, Laâyoune, Dakhla, Tanger, Nador et Al
Hoceima
Effectif : Environ 2000

Capital  : 733.956.000 DH

Chiffre d’Affaires 2007  : 1 617 162 000 DH

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Effectif  : 2138 Cadres et Agents

Trafic global : 43 millions de tonnes


Siège social   : 175, Bd Mohammed Zerktouni, 20 100
Casablanca
Site Web  : www.marsamaroc.co.ma

2. Création de la Marsa Maroc :

Il est à rappeler que la nouvelle loi, portant réforme du secteur portuaire, est entrée en
vigueur conformément aux délais légaux fixés par le législateur le 5 décembre 2006.

L’ODEP a officiellement disparu en donnant naissance à deux nouvelles entités, à


savoir l’Agence national des Ports (ANP), autorité portuaire chargée des prérogatives
régalienne de gestion et de régulation des activités au sein des ports du Royaume et Société
d’Exploitation des Ports, société en charge des activités commerciales concédées dans les dix
ports.

SODEP était crée par la loi 15-02 pour faire face aux changements de l’environnement,
c’est une société à caractère commerciale.

Marsa Maroc (Nom de marque) a été dotée à sa création, le 1 er Décembre 2006, d’un
statut de Société Anonyme. Avec ce nouveau statut, Marsa Maroc bénéficie d’une plus grande
souplesse de gestion lui permettant une meilleure réactivité dans un secteur qui évolue
rapidement.

L’adoption du statut de Société Anonyme s’est accompagnée d’un mode de


gouvernance novateur :

 Le Conseil de Surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la Société


par le Directoire et approuve les grandes orientations stratégiques de la Société. Le
Conseil de Surveillance est présidé par M. Karim GHELLAB, ministre de
l’Equipement et du Transport. Il y siège également 4 autres membres représentant le
ministère des Finances et de la Privatisation, le Fonds Hassan II et le ministère de
l’Equipement et du Transport.

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 Le Directoire constitue l’organe de gestion de la Société. A ce titre, il est investi de
larges pouvoirs pour prendre toute décision d’ordre commercial, technique, financier,
ou social. Le Directoire compte 5 membres et est présidé par M. Mohammed
ABDELJALIL.

3. Mission et rôles de Marsa Maroc :


Marsa Maroc a pour objet d’exercer, concurremment avec d’autres personnes morales de
droit public ou privé, l’exploitation des activités portuaires et le cas échéant la gestion des
ports.

Ainsi Marsa Maroc peut être autoriser notamment à :

 Exploiter des activités portuaires revêtant le caractère de service public industriel et


commercial tel le pilotage, le remorquage, le lamanage, le magasinage et
l’entreposage ;
 Exploiter un terminal portuaire qui est une zone d’un port, composées de quai, de
terre-plein et d’installations affectées au traitement d’un trafic déterminé ;
 Exploiter des quais, des terre-pleins, des hangars ou d’autres installations portuaires ;
 Exercer la manutention portuaire composée de l’ensemble des opérations à bord des
navires et à quais, d’embarquement et de débarquement des marchandises ;
 Exploiter toute autre activité portuaire connexe au service des navires, des
marchandises et /ou des passagers.
 Marsa Maroc peut également se voir confier la gestion d’un ou de plusieurs ports.

Une convention de concession passée entre l’ANP (Agence Nationale des Ports) et Marsa
Maroc porte sur :

 La liste des activités portuaires exercées par la société qui englobe l’ensemble des
activités commerciales exercées par Marsa Maroc.
 Les infrastructures et superstructures objet de la concession.

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4. L’organigramme de Marsa Maroc : (correction : ajouter la division
communication)

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 Les 10 ports gérés par Marsa Maroc :

5. Les orientations stratégiques de la SODEP :

Marsa Maroc prévoit pour la période 2007-2009 d’importants projets d’investissements.


Le budget d’investissement pour cette période s’élève à 2.076 MDH dont 65% dédiés à
l’acquisition d’équipement et à la rénovation du matériel…

Les actions de modernisation et de renforcement des équipements visent à :

 Améliorer la qualité de service rendue aux clients en termes de délais et de sécurité.


 Anticiper la croissance du trafic notamment le conteneurisé aux ports de Casablanca et
d’Agadir ;

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 Adapter les équipements à l’évolution des caractéristiques des marchandises et des
navires traités.

L’investissement en équipements porte principalement sur :

Le renforcement du matériel de manutention du conteneur et du roulier pour un budget


de 512 MDH.

 Acquisition de chariots cavaliers aux ports de Casablanca et d’Agadir pour un budget


de 230 MDH. Le renforcement du parc des chariots cavaliers permettra d’améliorer
les rendements des opérations arrière ainsi que la capacité des aires de stockage grâce
à une hauteur de stockage des conteneurs à 3 niveaux.

- Port de Casablanca : 19 chariots cavaliers dont la mise en service est pour 2008 et les 4
autres débuts mai 2008.
- Port d’Agadir : acquisition courant 2008 de 5 nouveaux chariots cavaliers.

 Acquisition de 2 portiques à conteneurs pour le terminal Est au Port de Casablanca :


120MDH.
 Acquisition d’élévateurs et de tracteurs pour conteneurs aux ports de Casablanca et
d’Agadir pour un budget de 96 MDH.
 Construction d’une rampe aux ports de Casablanca pour renforcer la capacité de
traitement du trafic roulier : 30 MDH.

Le renforcement du matériel de manutention du divers et du vrac à travers l’acquisition


de:

 Grues pour les terminaux aux ports de Nador, Jorf Lasfar et Laâyoune pour un budget
de 380 MDH
 Elévateurs et tracteurs pour conventionnel : 90 MDH.
 Chargeuses et sauterelles pour minerais : 32 MDH.

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6. La SODEP « Marsa Maroc » en chiffres :

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Chapitre II : la Direction d’Exploitation du Port de Casablanca
« DEPC »

Section 1 : la Direction d’Exploitation au Port de Casablanca


« DEPC »

Port de Casablanca : Premier Port du royaume 

Le port de Casablanca fut détruit par les Portugais en 1468 puis rebâti par Moulay
Abdallah en 1770.
En 1907, l’importance stratégique de Casablanca se confirme par l’augmentation des
échanges par voie maritime et l’accroissement des exportations vers l’Europe.
L’implication du Maroc dans les grands réseaux grandit à la veille de la colonisation et
poussa l’Etat marocain à moderniser les infrastructures portuaires.
Aujourd’hui, le port de Casablanca draine à lui seule plus de la moitié du trafic maritime
marocain.
En effet, il est considéré comme le principal port de commerce du royaume, sa position
géographique au carrefour des grandes lignes du transport maritimes ; son arrière pays d’une
puissance économique en développement constant ses capacités humaines qui sont les
meilleures garanties offertes à ses partenaires économiques et à ses clients.

Premier port du royaume, et l’un des plus important ports d’Afrique le port de Casablanca
traite un trafic de 21. Millions de tonnes par an, soit 38% du trafic national, et réalise un
chiffre d’affaires de plus de 894 Millions de Dhs.

De par sa position au carrefour des grandes lignes maritimes, sa situation


géographique au cœur des centres de production et de consommation et ses liaisons routières
et ferroviaires ; le port de Casablanca joue un rôle majeur dans le développement des
échanges extérieurs du pays et contribue à la compétitivité de l’économie nationale.

Avec un étendu de 605 hectares et plus de 8 kilomètres de linéaires de quais


permettant d’accueillir et de traiter plus de 35 navires a la fois, le port de Casablanca,
principal port du commerce international du royaume, est un véritable complexe portuaire

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organisé en terminaux spécialisés qui assurent le transit des différentes marchandises dans les
meilleures conditions de sécurité, de célérité et de coût.

En plus des terminaux spécialisés, il dispose d’un port de pêche assurant le transit des
produits de la mer, et des installations spécifiques mises à la disposition des opérateurs pour la
réparation navale.

Poumon de l’économie nationale, la ville de Casablanca imprime son port d’un


rythme effréné d’activité. Ainsi, plus de 35.000 personnes se rendent quotidiennement au port
et c’est plus de 10.000 emplois de qualifications diverses qui sont offerts directement par
l’activité portuaire.

a. Trafic du port de Casablanca

 Trafic global

Le trafic global du port de Casablanca réalisé en 2005 est de 24.6 millions de tonnes,
ce qui représente 38% du trafic national.

Sa répartition entre l’import et l’export est la suivante :

1 Importation  : 12,6 millions de tonnes

2 Exportations  : 12 millions de tonnes

Par mode de conditionnement le trafic global du port se présente comme suit :

1 Vracs solides  : 16,7 millions de tonnes

2 Vracs liquides  : 290 millions de tonnes

3 Marchandises diverses  : 2,4 millions de tonnes

4 Trafic Unitarisé  : 5,2 millions de tonnes

Les principales marchandises transitant par le port sont :

1 Les phosphates : 9,82 millions de tonnes

2 Les conteneurs : 4,77 millions de tonnes

3 Les céréales : 4 millions de tonnes

4 Le bois et fer : 1,7 millions de tonnes

5 Les remorques TIR : 445 mille tonnes

6 Les agrumes et primeurs : 115 milles tonnes

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 Trafic Unitarisé

Au terme de l’année 2055, le trafic Unitarisé ayant transité par le port de Casablanca s’est
élevé à 4,3 millions de tonnes, soit 21% du trafic global. Ce dernier est ventilé comme suit :

 Conteneurs  : 4,71 millions de tonnes, soit 534.000 (EVP = équivalent vingt


pied) ;

 Remorques TIR : 446.000 tonnes.

1. Présentation générale de DEPC :


La DEPC est dotée d’une organisation financière et comptable rigoureuse axée sur un
système comptable qui permet d’élaborer des informations fiables.
Le système financier et comptable de la DEPC est conçu de manière à lui permettre le
traitement des informations depuis la saisie jusqu’à l’élaboration des états financiers et permet
aussi le suivi des réalisations et analyse des écarts.

2. Mission de la DEPC :

Le port de Casablanca est considéré à juste titre comme le principal port du commerce
international du Royaume, il jouit davantage déterminant pour son expansion :

 Sa position géographique au carrefour des grandes lignes du transport maritime, son


arrières pays d’une puissance économique en développement constant, ses capacités
d’adaptation aux techniques modernes du transport maritime et de la manutention,
enfin des compétences humaines qui sont les meilleures garanties offertes à des
partenaires économiques et à ses clients.
 Avec une étendue de 605 hectares et plus de 7 km linéaire de quai et un important
soutient logistique, le port de Casablanca n’a jamais cessé de se développer en vue de
répondre à la diversité de la demande des trafics conventionnels et spécifiques. Aussi
a-t-il mis en oeuvre un programme d’investissement qui va permettre d’améliorer
davantage la productivité du port en concentrant les trafics sur des terminaux dotés
d’un outillage de haute performance.
 Le port de Casablanca, avec un trafic de près de 20 millions de tonnes soit 40% du
trafic portuaire national, conserve la 1ère place des ports du royaume.

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Le port de Casablanca est au centre de la côte Marocaine Atlantique (Océan
Atlantique 33°36’ Nord-7°37’ West), est situé au fond d’une rade très peu abrité entre la
pointe rocheuse d’EL HANK à l’Ouest, et la pointe d’OUKACHA à l’Est.

3. L’organigramme de DEPC :

SODEP/DEPC
Direction d'Exploitation du Port de
Casa.

Département Marketing et Prévisions Divisions Centrales (DC)


(DMP)
Département Financier et Comptable (DFC) Division Juridique (DJ)

Département Système Information (DSI)


Division Zone de Chantiers Navals
Département Terminaux Roulier et
Conteneurs (DTRC)
Département des ressources humaines
(DRH)
Département Technique (DT)

Département terminal polyvalent de


manutention
(DTPM)

4. Organisation de la DEPC :

Dans le cadre d’une politique de décentralisation menée pour une plus grande
responsabilité, la
(
structure de la Direction du Port de Casablanca repose sur deux
entités différentes à citer : Entités Opérationnelles et Entités Fonctionnelles.

a) Entités Opérationnelles :
dtp,

D’après la structure de la DEPC il y a 12 Entités Opérationnelles à savoir :

 Département trafic polyvalent ;


 Département trafic à conteneurs;
 Département technique ;

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Les missions principales de ces Entités sont les suivantes :

 Département Techniques: Chargé de mettre à la disposition du Personnel un parc


d’engins et d’accessoires et manutention nécessaires à l’exploitation.
 Département trafic à conteneurs : Sa mission consiste à assurer le passage et le
traitement des navires affectés à ce terminal ainsi que la gestion des conteneurs et des
moyens humains et matériels de la division.

b) Entités Fonctionnelles :

Elles sont en au nombre de 6, à savoir :


 Le Département commercial ;
 Le Département Finance et Comptabilité ;
 Le Département système d’information;
 Le Département des Ressources Humaines ;

Ces différentes Entités Fonctionnelles ont pour missions :

 Le Département Commercial : Veille à la satisfaction des clients de la DEPC et à la


bonne réception du trafic ainsi que la facturation et l’accueil.

 Le Département Système d’Information: Ce département a pour mission de mettre en


place des projets informatiques et organisationnels et d’assurer la gestion, le suivi et
l’adaptation du système d’information de la DEPC.

 Le Département des Ressources Humaines : Accomplit toutes les tâches concernant le


personnel, à savoir la satisfaction des besoins en Personnel qualitativement et
quantitativement selon la politique définie par la Direction Générale, la rémunération, la
formation continue, la mise au point des politiques sociales pour le bien être du Personnel de
la DEPC.

 Le Département Finance et Comptabilité : Chargé de mettre en œuvre la politique


définie par la Direction Générale et assurer le bon fonctionnement des systèmes
d’information financière et comptable, que je vais traiter en détail dans ce rapport, afin de
nous rapprocher plus du Système Financier de la DEPC.

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Section 2 : Le département Financier et Comptable
« DFC »
1. L’organigramme de la DFC

Département Financier
et Comptable :
DFC
DFC

Division Gestion Division Gestion


Comptable Budgétaire
Financière : et Analytique :
DGF DGCBA

Service Gestion Service Gestion


Service Recouvrement Service Financier
Comptable et Analytique Budgétaire
SR SF
SGCA SGB

2. Missions de la DFC :

 Mettre en œuvre la politique définie par la Direction Générale (DG) en matière


comptable, financier, fiscale et budgétaire.
 Veiller sur le respect des procédures, des normes et des règles de gestion définies
par la DG dans les domaines précités ;
 Assurer le bon fonctionnement du système d’information financière et comptable
et veiller sur la fiabilité et sincérité des informations produites ;
 Assister le DEPC dans les domaines financiers et budgétaires.
 Au niveau de cette organisation financière on trouve des fonctions centralisées et
d’autres exercées par les ports dont la DEPC.

Pour pouvoir accomplir ces missions, le DFC est organisé en deux grandes divisions :

 Division gestion comptable, budgétaire et analytique (DGCBA)


 Division gestion financière (DGF)

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3. La division Gestion Financière :

Mission :

Cette division a pour principale mission de sauvegarder et de rentabiliser le patrimoine financier


de la DEPC pour cela elle s’occupe du :

 Règlement des dépenses de la DEPC ;


 Recouvrement des créances de la DEPC ;
 Suivi de la situation de la trésorerie ;
 Suivi des mouvements des comptes services.

L’organisation de la DGF :

La DGF est organisée en deux services :


 Service recouvrement ;
 Service financier. 

a) Le service recouvrement :
1) les attributions :
Le service recouvrement a pour mission la gestion des clients ainsi que le suivi permanent
des créances de la DEPC.

En effet, il se charge de l’analyse des créances et du suivi des impayés. Ainsi, en cas de
non-paiement, il relance le client pour l’apurement des créances en souffrance ; un délai lui
est accordé pour régulariser ses impayés, à défaut on lui propose l’usage et l ‘arrêt des
prestations qui lui sont fournies.

 Ce service se charge également de l’ouverture des crédits aux nouveaux clients.


L’attribution des crédits est faite sur la base des renseignements et d’une caution bancaire
équivalente au montant du crédit souhaité.

Pour certaines catégories de clients, il n’y a pas de système de caution, seuls des
engagements moraux sont réalisés.

 En outre, ce service assure la gestion des retraités ainsi que la gestion des cautions
(modification, main levée, caution, réalisation…)
Ainsi, on peut résumer les missions de ce service comme suit :

 Suivi des créances de la DEPC ;

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 Gestion des clients ;

 Gestion des cautions ;

 Suivi des impayés ;

 Ouverture de crédit.

2) les types de client de la DEPC :

On distingue 2 types de clients :

 les clients a crédits :


Pour l’ouverture d’un crédit par la DEPC pour une société, il faut procède a la démarche
suivante

 Etablissement d’une demande par la société pour l’ouverture d’un crédit


 Etablissement d’une fiche technique contenant des informations sur la société(patente,
n°CNSS, n° d’identification fiscale………)
 La détermination du montant de la caution bancaire selon la taille des opérations traitée
par chaque type de client
 La tenue d’un fond de dossier du client et l’affectation d’un n° de crédit
La caution bancaire peut être ;

 Renouveler (augmenter ou diminuer) selon la taille des opérations

 Résilier : soit a la demande du client, soit sur initiative du service recouvrement en cas
de non –respect de la procédure de paiement

 Le client peut être bloquer en cas de non-paiement (blocage soit par système ou par le
service de recouvrement) et il est ajoute a la liste des clients devant certifier leur
chèques, en suite il est relance par téléphone plusieurs fois, puis on lui envoie une
lettre d’information avant la réalisation de la caution bancaire et l’annulation du crédit
(le client devient donc client au comptant), et si la banque refuse de réaliser la caution,
le dossier est transmis a la division juridique

 les clients au comptant.


Ces clients s ‘engage des le départ a régler au comptant les prestations rendues par la DEPC
(espèce ou cheque certifie)

On peut également classer les clients par leur nature.

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 les administrations :
Leur nombre s’élève a une trentaine et elles représentent 3% du CA de la DEPC et 35%
de la part totale des créances

Les plus important sont : l’administration de la Défense Nationale, la marine Royale, le


ministère de l’éducation Nationale, la pharmacie centrale…ces administrations dispose de
plusieurs mode de règlement des créances :

—La réalisation des marches cadre de la DEPC

—Le règlement par vignette qui sont des timbres ayants une certaine valeur

—Le virement sur le compte de la DEPC a la trésorerie générale

 Les organismes publics :


Ils sont au nombre de 15 et enneigement de plusieurs prestations.

Il représentent 6% du CA de la DEPC et détiennent 9% des créances totales. Parmi ces


organisme on distingue : ONTS ONPT ONCF OCP et la régie des tabacs.

Le règlement des créances se fait par crédits a 30j sous dépôt de la caution

 Les transitaires :
Ils bénéficient de prestation diverse telle que l’aconage et le magasinage (voir annexe).

Il constituent 52% du CA et représente 20% des créances du port, ce type de client règle au
comptant

En conclusion on peut dire que les moyens de pression dont dispose la DEPC après
épuisement de toutes les voies de recours amiable pour le recouvrement des créances qui sont
la réalisation de la caution et le blocage; sont des moyens efficaces qui ont fait leur preuve.

Néanmoins face a certaines administration qui opèrent dans des domaines spécifiques,on
a toujours privilégies le contact direct et les relances

b) Le service financier :

Ce service a pour mission :

 Le règlement des fournisseurs ;


 La gestion de trésorerie ;
 Les prévisions de trésorerie.

b-1) Le règlement des fournisseurs :

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Le service financier se charge du règlement des fournisseurs de la DEPC (fournisseurs
marchés, fournisseurs bon de commande et fournisseurs divers) pour cela, le responsable doit
d’abord effectuer les contrôles suivants :

 S’assurer que le dossier de règlement est complet ;

 S’assurer de la conformité des pièces (bon de commande, bon de livraison, bon de


livraison facture, etc.) ;

 S’assurer de la concordance entre le bon de commande et la facture ou le décompte ;

 Vérifier les montants H.T et les taux de T.V.A.

 S’assurer que toutes les pièces sont visées par les responsables autorisés

Ensuite, il établit les lettres de virement en règlement des dettes de fournisseurs.

1.1) Les types de marchés passés à la DEPC :

1.1.1) Fournisseurs par marchés :

Les marchés sont définis comme étant des contrats par lesquels une personne privée :
particuliers ou société s’engage envers une personne publique

La note n°25/DG/91 fixe la procédure de lancement et de passation des commandes des


marchés. Cette procédure privilégie l’appel d’offre ouvert (AOO).

Pour ce qui est de la procédure de passation des marchés, on peut citer :

 Les appels d’offre :

Cette formule est à envisager si les prestations ont une certaine complexité technique ou
si le prix ne peut absolument être le seul critère déterminant. On distingue deux types
d’appel d’offres :

o L’appel d’offre ouvert : il s’agit de l’appel d’offre qui s’adresse à tout le public et
que tout candidat peut déposes une offre.

o L’appel d’offre restreint : il s’agit de l’achat d’offre qui s’adresse aux candidats
que l’administration décide de consulter (au minimum 3) L’appréciation des offres se base sur
le prix, le coût d’utilisation, la valeur technique et les garanties professionnelles et financières
ainsi que le délai de réalisation des travaux ou des services.

25
 L’entente directe :

L’administration ne peut passer des marchés par entente directe que dans des
empressements prévus par l’article 47 du décret N° 2.76.479 de chawal 1396 ( 14 octobre
1976) et qui sont les suivants :

 Impossibilité de concurrence due à des motifs juridiques (brevet d’invention


propre à un fournisseur, licence ou droits exclusifs).

 En cas de recherches, études, essais expérimentations ou mise au point qui doivent


être en secret.

 En cas de mise à concurrence préalable sans qu’il y ait d’offres acceptables.

 S’il y a urgence motivée que des circonstances imprévisibles.

 En cas des prestations que des nécessités de la sécurité publique dépêche de les
faire exécuter par voie d’adjudication ou d’appel d’offre.

 Pour les transports confiés à l’administration des chemins de fer et à l’offre


national des transports.

Dans le même ordre d’idée, on doit ajouter que la note 25/DG/91 qui réglemente la
passation des marchés au sein de la SODEP précise que l’entente directe est un marché
négocié puisque le directeur doit procéder préalablement à une consultation même informelle
qui doit être justifiée par un échange de correspondance.

1.1.2) Les fournisseurs par bons de commande :

Ce mode concerne les opérations courantes qui peuvent être réglées par lettres de
virement et il y a lieu de signaler que la seule différence qui existe entre un bon de commande
et un marché demeure dans le seuil des prix. De ce fait, toute facture dont le montant est
supérieur à 600.000.00DHS HT est considéré comme étant un marché et dans le cas contraire
il est considéré comme un bon de commande.

Pour le cas de la SODEP, il existe 2 sortes de bons de commandes, qui sont tous fait
par le département technique.

b-2) La gestion de trésorerie :

La section de trésorerie établit quotidiennement la situation de la trésorerie et


communique les réalisations de trésorerie de chaque mois.

26
En outre, elle poursuit les travaux de rapprochement des comptes bancaires de la DEPC,
et relance la banque pour l’apurement des opérations en suspens sur les états de
rapprochement bancaire.

b-3) Les prévisions de trésorerie :

Les prévisions de trésorerie ont pour but de suivre la tendance dans le temps de la
trésorerie. Ces prévisions se font sur la base du budget de fonctionnement et du plan
d’investissement, centralisés par le service contrôle budgétaire.

Le responsable pose des hypothèses d’évolution des différentes rubriques du budget de


fonctionnement puis il cherche si les budgets d’investissement et de fonctionnement peuvent
être épuisés ou par contre il y aura un problème de trésorerie.

4. La division gestion comptable budgétaire et analytique (DGCBA)

Les Missions de la DGCBA :

La DGCBA a pour mission de :


 Assurer la tenue de la comptabilité générale et analytique conformément aux règles en
vigueur ;
 Assurer la production des bilans et états de synthèse dans les délais impartis ;
 Assurer les déclarations fiscales et sociales conformément aux règles en vigueur 
 Superviser le déroulement du processus d’élaboration de suivi et de contrôle
budgétaire ;
 Assurer l’analyse des coûts.
Ainsi, elle est organisée en deux services 

Ce service est chargé de la tenue de l’ensemble des journaux comptables, la saisie et la


mise en jour des différents fichiers comptables. Il assure également l’analyse des comptes
ainsi que la préparation d’un dossier d’analyse relatant les contrôles et les vérifications
effectuées.

L’organisation de la DGCBA :

1) Service gestion comptable et analytique (SGCA) :

Ce service est chargé de la tenue de l’ensemble des journaux comptables, la saisie et la


mise en jour des différents fichiers comptables.

27
Il assure également l’analyse des comptes ainsi que la préparation d’un dossier d’analyse
relatant les contrôles et les vérifications effectuées.

Ce service comprend les sections suivantes :

 La comptabilité générale :

 Contrôler les journaux de paie.

 S’assurer des suivis des comptes avances et prêts au personnel,

 Passer les écritures relatives aux déclarations fiscales, provisions, amortissements et


empreints.

 Analyser et justifier les comptes généraux,

 Editer les journaux comptables analytiques,

 Elaborer les déclarations fiscales et comptables.

 La comptabilité clients :

Elle s’occupe des tâches suivantes :

 Contrôler la centralisation comptable par rapport aux émissions, encaissements

 Annulations et notes d’avoir et ristournes ;

 Analyser le compte client.

 La comptabilité fournisseurs :

Elle s’occupe des taches suivantes :

 Contrôler les factures se rapportant aux bons de commande et aux marchés


conformément aux procédures en vigueur.

 Préparer les imputations comptables ;

 Saisir les journaux fournisseurs.

 Classer les pièces comptables et journaux fournisseurs.

 La comptabilité banque et caisse :

Cette section a pour mission de :

 Contrôler et passer les écritures d’encaissements et de décaissements.

28
 Etablir et analyser les états de rapprochement.

 Classer les journaux et pièces de trésorerie.

 Déclaration de la TVA :

La déclaration de la TVA de la DEPC se fait suivant un système institué par la direction


générale de la SODEP dans le cas que chaque port doit verser suivant la taille de son activité,
le montant de TVA mensuel à payer.

La DEPC est assujettie au régime des encaissements dans lequel la TVA n’est exigible
qu’à l’encaissement des factures clients.

 Gestion de la paie et pensions retraités :

 Imputation comptable des éléments de la paie sur la base des états informatiques.

 Imputation comptable des éléments de la pension (trimestrielle des retraités),

 Déclaration de la CNSS.

 Rapprochement et analyse du compte charges

En résumé, ce service assure la comptabilité des dettes, des créances, des dépenses et
des recettes c’est à dire toutes les fluctuations du patrimoine et ceci conformément à la
normalisation comptable.

2) Le service contrôle budgétaire :


Ce service est chargé de la centralisation et de préparation du projet du budget de la
DEPC conformément aux modèles élaborés par la DG, ainsi que le suivi et le contrôle
budgétaire.

Ce service a pour mission de :

 Consulter les budgets préparés par les centres (CPAS, centre de production


autonome)
 Tenir à jour le suivi des engagements d’investissement et de fonctionnement ;
 Diffuser l’état d’exécution du budget et du plan d’investissement ;
 Consolider les explications des écarts entre prévisions et réalisations fournies par
les centres budgétaires ;
 Analyser les résultats analytiques par centre, par trafic et par prestation ;
 Proposer des mesures d’ajustement des tarifs en fonction des coûts dégagés.

29
Chapitre 3 : la gestion de la trésorerie

La trésorerie d’une entreprise à un instant donné est égale à la différence entre ses
emplois de trésorerie et son endettement bancaire et financier à court terme.
Il s’agit donc du cash dont dispose l’entreprise. Enfin, par construction, la trésorerie
est égale à la différence entre le fonds de roulement fonctionnel de l’entreprise et le son
besoin en fonds de roulement.
La trésorerie c’est l’ensemble des techniques permettant au trésorier d’un groupe
d’entreprise d’obtenir la meilleure gestion possible des flux monétaires et financiers.
Une partie importante de la trésorerie est le contenu des comptes de banque et des
comptes de caisse d’épargne de l’entreprise.

1. L’importance de la gestion de la trésorerie dans une entreprise

La gestion de trésorerie commence à prendre ses véritables dimensions, ce phénomène


est du a des facteurs aussi endogène qu’exogène à l’entreprise, dont les conséquences n’ont
pas été envisagées de façons quantifiable.

Ces facteurs peuvent être essentiellement dans les points suivants :


 La hausse généralisée des taux d’intérêts : au cours de ces dernières années,
cette hausse se traduit par un gonflement des frais financiers qui rend plus évident
la nécessité d’employer à bon escient les services bancaires.

 Les fluctuations économiques : ressentis par un grand nombre d’entreprises, ont


rendus plus urgent l’amélioration du domaine de la gestion. C’est ainsi qu’ils
jouent un rôle révélateur de l’importance dans la gestion des liquidités.

 Les insuffisances des fonds propres : le trésorier est de plus en plus sollicite
pour pouvoir prévoir et gérer sainement les flux financiers de l’entreprise, à
anticiper et à garantir les risque financiers et surtout a assure la liquidité et la
solvabilité de l’entreprise au moindre coût et ce d’une manière permanente.
La conjoncture de ces facteurs a entraîné des conséquences trop lourdes au niveau des
entreprises, par conséquence la gestion financière est devenue un des axes stratégiques de la
politique générale de l’entreprise.

30
En terme systémique, nous pouvons dire que le système financier d’une entreprise
comporte un sous système « gestion de la trésorerie ».Ce dernier est assuré selon la structure
organisationnelle de l’entreprise, soit naturellement par le trésorier dans les entreprises
fortement structurées, soit par le directeur financier si les moyens humains de l’entreprise sont
limités, ou en fin par le chef comptable, au cas où les fonctions de trésorerie et comptabilités
seraient mêlées.

Donc le trésorier doit prévoir, géré les flux de l’entreprise, anticipe et garantir les
risques financiers. Il est le principal responsable de l’utilisation des services bancaires, et tout
naturellement désigné pour la négociation des conditions bancaires. Il doit contrôler les
opérations bancaires, placer les excédents et surtout assurer la liquidité et la solvabilité de
l’entreprise.

Pour ce faire il doit commencer par son besoin total en trésorerie, ensuite affecter ses
flux sur ses banques, puis affiner les positions des virements d’équilibrages qui consiste a
éviter l’existence simultané de solde débiteur dans une banque et créditeur dans l’autre. Ce
qui permet de réduire les charges des intérêts débiteurs dans la première banque.

2. La gestion comptable de la trésorerie :

La majorité des entreprise gèrent leur trésorerie en date d’opération (ou comptable).Cela
signifie que la position de banque est créditée ou débitée le jour de l’enregistrement des
écritures comptables, donc elles détiennent une information « erronée »du point de vue de la
trésorerie.
En effet, si les décisions courante de trésorerie (virement d’équilibrages des comptes,
mobilisation de crédit, d’escompte, de placement de fond……..) sont prise à partir des soldes
inexacts, il y a nécessairement déperdition des frais ou de produit financiers.

EXEMPLE : un chèque émis en faveur d’un fournisseur est pris en considération


immédiatement même s’il n’est effectivement débité à la banque que quelque jour voire
quelques semaines plus tard.
Un chèque reçu est immédiatement enregistré même s’il n’est remis a la banque que
plusieurs jours après.

31
L’enregistrement comptable des flux engendre donc une tenue comptable des soldes
bancaires par banque et c’est a partir de cette situation que le responsable financier prend des
décisions.
Du point de vue trésorerie cette situation comptable présente des inconvénients : elle
ne représente pas la réalité bancaire et peut donc engendrer des décisions erronées et
onéreuses.
La DEPC essaye de remédier à ce problème en demandant chaque jour les soldes réels
aux différentes banques partenaires ce qui n’est pas pratiques.

A. PRESENTATION DES PRINCIPAUX INSTRUMENT FINANCIER (inventaire


des flux financier)
Le résultat de cet inventaire a permit d’avoir une liste détaillée des différents flux
financiers de la DEPC et qui présente la base d’un système de gestion de trésorerie.
Pour une bonne suivie de la trésorerie en date de valeur, on s’intéresse aux encaissements et
décaissements.

ENCAISSEMENTS DECAISSEMENTS

ESPECES: ESPECES:
Versement des espèces Retrait d’espèces

CHEQUES : CHEQUES :
Chèque/place (1) Chèques versés
Chèque hors place
 Chèque hors place Retour chèques impayés
bancable (2)
 Chèque hors place non Virements ordonnés
bancable (3)
EFFETS 
Virements reçus
Virements émis rejetés

(1) Chèque remis sur une place qui est la même que celle dans la domiciliation bancaire
du débiteur.

32
(2) Chèque tiré sur une place où BANK ALMAGHRIB est installé.
(3) Chèque tiré sur une place où BANK ALMAGHRIB n’est pas installé

Généralement, on peut souligner que la SODEP règle, ses principaux fournisseurs


ainsi que son personnel par virements et l’administration fiscale par des chèques.

Sur le plan des encaissements, on distingue entre le recouvrement en espèce ou par


chèque certifié par des clients considérés comme clients de passage et des clients qui règlent
par chèques normaux sous cautions bancaires (le paiement est dans deux semaines).

D’autres procédures plus importantes dans un système de gestion de trésorerie à savoir


la procédure d’encaissement et de décaissement.

a) La procédure d’encaissement : 
 Pour les clients au comptant, l’originale de la facture accompagnée de deux jeux est
remit aux clients pour lui permettre de retirer sa marchandise après accusé de
réception par la caisse du montant de la facture sur l’originale.
 Pour les clients à crédit et notamment les organismes publics, les administrations et les
usagers du port, l’original de la facture plus deux jeux sont transmis par un agent de
recouvrement au client en attendant le règlement de ce dernier.

Dans tous les cas, une copie de la facture est classée à la division facturation dans le
dossier client et une copie est classée au service recouvrement jusqu’à son apurement.

Pour assurer son rôle et mener à bien les différentes tâches qui lui sont attribuées, le
caissier en possession des factures classées par client, procède à l’encaissement chaque fois
qu’un client se présente pour payer ses factures.
A la fin de chaque journée, le caissier édite un journal des chèques à encaisser et un
journal des espèces. Ces journaux énumèrent les chèques ou les espèces reçus, les factures
réglées et les clients concernés.
Chaque jour, le caissier transmet au trésorier deux copies du « journal chèque à
encaisser » et du « journal espèce » avec des bordereaux de versement, une copie pour le
service financier et une autre pour l’agence comptable, accompagnés des chèques à verser à la
banque. 

33
Autrement, Le trésorier va devoir être rapide en ce qui concerne la transmission du
chèque vers la banque.
Il convient de ce fait de multiplier l’usage du recours à un coursier de la caisse ou de la
banque.
Dans ce cas, la DEPC est amenée à inscrire elle-même la bonne date de valeur sur le
bordereau de remise et donc de prendre ce flux de trésorerie en compte de façon fiable à la
place de la gestion en date comptable.

b) La procédure de décaissements :
Après livraison des factures ou exécution des travaux, le fournisseur dépose au bureau
d’ordre contre accusé de réception :
- La facture en 5 exemplaires ;
- Le bon de commande bleu certifié conforme ;
- Une copie de l’attachement ou du bon de livraison certifié conforme par les entités
concernées.
L’accusé de réception doit être matérialisé par le cachet et la date du bureau d’ordre sur la
copie de la facture originale.

La cellule « saisie » saisit la facture sur système informatique et fait le dispatching entre
les entités concernées (bon de commande ou marché).
Après réception physiquement et par système du dossier règlement, le service financier
contrôle la concordance des montants portés sur BMCE, la facture et l’ordre de paiement, il
s’assure en effet que ces trois pièces portent le même nom ou raison sociale du fournisseur et
précise les comptes bancaires sur lesquelles les paiements seront effectués.
Par la suite, le trésorier établit la lettre de virement et présente le dossier à l’agence
comptable pour visa de l’ordre de paiement après une signature du directeur financier et
comptable.
Après réception des lettres de virement visées par l’agent comptable, et dès que
l’échéance de paiement s’approche, le trésorier présente les lettres de virement pour une
deuxième signature par le directeur financier et comptable.
A l’échéance, le trésorier dépose les lettres de virement en banque contre accusé de
réception sur copie jaune de chaque lettre déposée. Celle-ci est retournée au service
comptable, accompagnée du dossier de règlement. Ce dernier, passe alors les écritures
comptables relatives au règlement sur la base de l’ordre de paiement et classe le dossier.

34
Par conséquent, on peut dire que les décaissements posent problème au trésorier du fait
de leur caractère aléatoire, ils doivent ainsi prendre la forme qui permet à la caisse de
bénéficier au maximum de l’inertie de son partenaire tout en respectant les délais de paiement
bien sûr.

Le respect des dates limite de paiement :


Le trésorier doit toujours vérifier qu’il ne paie pas trop tôt. Ceci est essentiel car les
montants sont en général importants, donc quelque jour de valeur gagnée sur ces postes peut
représenter des économies non négligeables.
De même, les aléas sont tels sur ces dépenses qu’une sur- mobilisation de quelques jours
est toujours possible ;

B. LES PREVISIONS DE LA TRESORERIE :

Avant le début de l’année civile, une prévision de trésorerie mensuelle et trimestrielle est
établie respectivement sur une période d’un an et de cinq ans. Ces prévisions sont établies sur
la base des informations de flux centralisées dans :

a) Le budget de fonctionnement :
C’est une programmation avant validation définitives (projet) du chiffre d’affaire (les
produits d’exploitation) et des dépenses de fonctionnements (les charges d’exploitation). Les
montants de ce budget sont arrêtés hors taxe et certaines dépenses budgétaires ne sont pas
prises telles qu’inscrites au budget, mais comme prise ailleurs exemple : les frais financiers,
les impôt et taxes, ou ne sont pas prises en compte dans les prévisions de trésorerie parce
qu’elles ne donnent pas lieu à des décaissements effectifs (amortissements et provisions).

b) Le plan d’investissement :
C’est la programmation détaillée pour une période de cinq ans des dépenses
prévisionnelles de tous les projets d’investissement (immobilisations) aussi bien pour les
équipements, les infrastructures que pour les études.
Pour certains projets prévus dans le plan d’investissement et présentant généralement
des valeurs importantes, la direction générale (DG) leur établie un plan de financement
externe partiel ou total.

35
Ainsi, la DEPC dans sa prévision des décaissements d’investissement prend en
considération les données du plan de financement qui donne pour chaque projet le
pourcentage de financement externe ainsi que l’autofinancement de la DEPC.

c) les virements de la direction générale ( DG)

La direction générale définit les stratégies et les politiques, consolide les actions et les
résultats. En somme elle assure la coordination des activités entre les différents ports.
Pour le fonctionnement et les investissements de la DG, un budget lui est alloue par
chaque port a hauteur de son activité.
En effet un virement mensuel est effectué en faveur de la DG en deux tranches égales.
Ce virement représente entre autre la participation proportionnelle au chiffre d’affaire de la
DEPC par rapport au chiffre d’affaire global de la SODEP dans les frais d’investissement et
de fonctionnement de la DG et de certains ports déficitaires des ports en construction, ainsi
que le remboursement de certains décaissements revenant à la DEPC mais pris en charge par
la DG tels que :

 Des frais de personnel relatifs aux cadres supérieurs affectés à la DEPC ;


 La TVA à payer par la DEPC et l’IS puisque la SODEP établit ses déclarations
fiscales d’une manière globale ;
 Les remboursements d’emprunts et des frais financiers contractés
 La participation de la DEPC à l’opération de dragage des ports ;
 Les marchés à engagés gérés conjointement par la Direction des Equipements (DE)
et Direction des Infrastructures (DI) qui sont prévus au plan d’investissement
de la DEPC
.
d) Détails des marches investissements en cours

Les marchés d’investissement engagés avant l’année de l’établissement des


prévisions de trésorerie doivent être pris en considération au niveau des décaissements au
même titre que les marchés à engager.
 Des hypothèses d’évolution permettent de fixer le niveau des charges de
fonctionnement au-delà de la première année de prévision.

36
Ces hypothèses sont arrêtées sur la base des évolutions moyennes réalisées au cours des
trois dernières années, elles peuvent tenir compte de faits futurs maîtrisables.

C) LA TRESORERIE QUOTIDIENNE :

La situation de trésorerie quotidienne :


Une situation de trésorerie est établie quotidiennement au niveau de la DEPC par le
trésorier, pour cela on suit les étapes suivantes :

 La situation de trésorerie qui comprend:


 Une récapitulation retraçant la situation de tous les comptes bancaires et caisses ;
 La situation de la dette fournisseurs.
Pour cela, on suit les étapes suivantes :
 Une prévision mensuelle arrêtée avec un pas journalier est corrigée quotidiennement
des réalisations de trésorerie poste par poste ;
 Pour chaque compte bancaire, l’ensemble des mouvements débiteurs et créditeurs est
enregistré ;
 Le montant des factures émises signifie le montant du chiffre d’affaire TTC réalisé, lu
dans le journal des ventes ;
 Le montant des règlements clients est le total des chèques, espèces et avis de crédit
relatifs à des virements reçus à la faveur de la DEPC par des clients.
Ainsi, le montant total des créances est égal à :

Solde veille + montant du CA TTC – les règlements clients.

 Pour ce qui est des dettes, le solde de la dette fournisseur est calculé à partir du solde
veille majoré des dossiers fournisseurs comptabilisés le jour minoré du montant des
règlements fournisseurs du même jour à savoir, le montant des lettres de virements
déposées en faveur de fournisseurs ;
 Pour le calcul du solde final, il est calculé par deux méthodes différentes pour
s’assurer de son exactitude ;
1ére méthode :
Solde trésorerie de la veille + encaissements du jour – décaissement du jour

37
2éme méthode :
Total soldes des différentes banques + saisie arrêt

A) L’état des prévisions quotidiennes :

Chaque début du mois, le service financier doit établir un état des prévisions
quotidiennes du mois à venir pour chaque poste et ce à partir des prévisions de trésorerie
mensuelles établies au début de l’année, pour cela, on suit les règles suivantes :

 Les encaissements ordinaires (règlement des clients du port de commerce et de l’ANP


sont très élevés les mercredis et les samedis en raison de l’activité de l’export ;
 Il faut prévoir le virement DG sur deux tranches : le 15 et 28 de chaque mois. Le
montant du virement DG est reproduit sur la situation quotidienne à partir des
prévisions mensuelles ;
 Pour ce qui est de la paie, elle est prévue le 25 du mois, l’IGR est prévu à la fin du
mois.
Il est prévu également des décaissements afférents à la paie des dockers occasionnels du
centre d’embauche ;
 Pour les achats qui comprennent entre autres les dépenses de la LYDEC, MOBIL, les
pièces de rechanges, elles sont programmées en fonction des cadences de leur
décaissement ;
 pour ce qui est des charges externes, le montant de la prévision mensuelle est réparti
sur tout le mois ;
 Concernant les retraités, on distingue entre les retraités titulaires, les cadres payés
mensuellement, et les retraités temporaires payés trimestriellement ;
 Il reste à signaler qu’une enveloppe est prévue chaque mois en couverture des dossiers
assurances groupe décès des retraités en raison de la difficulté de prévoir exactement
ce montant ;
 Pour la rubrique Autre, elle regroupe aussi bien le règlement des notes d’avoirs et
ristournes payées aux clients aussi les rejets des chèques clients impayés ;
 Les impôt et taxes : Cette rubrique comprend aussi bien la taxe d’édilité payée
périodiquement, la taxe régionale sur les services portuaires payée mensuellement.

38
B) L’état des réalisations fin du mois :

Pour l’établissement de cet état, on se base sur l’état des réalisations/prévisions à la fin
du mois précédent.

Ainsi on suit les règles suivantes :

 Les encaissements ordinaires : il s’agit du total de cette rubrique sur l’état des
prévisions quotidiennes à la fin du mois ;
 Les encaissements divers : il s’agit du total de cette rubrique sur l’état des prévisions
quotidiennes à la fin du mois 
 Achat : il s’agit du montant des achats sur l’état des prévisions quotidiennes à la fin du
mois 
 Autres charges externes : il s’agit du montant des achats sur l’état des prévisions
quotidiennes à la fin du mois 
 Impôts : il s’agit du total de cette rubrique sur l’état des prévisions quotidiennes à la
fin du mois 
 Les frais du personnel : on prend le montant des réalisations minoré des retraits
centre d’embauche, majoré des produits financiers ;
 Pensions des retraités : il s’agit du total de cette rubrique sur l’état des prévisions
quotidiennes à la fin du mois 
 Les prêts des cadres supérieurs : ils sont compris dans le virement DG 
 Les décaissements investissement TTC : ce montant est lu sur l’état des prévisions
quotidiennes à la fin du mois.

D) RAPPROCHEMENT DES OPERATIONS BANCAIRES :

Ce moyen consiste à tenir une comptabilité extra comptable, il s’agit d’une méthode de
vérification qui consiste à comparer le ou les comptes « banque » de la comptabilité, avec les
relevés bancaires.

Le rapprochement bancaire est indispensable à une bonne comptabilité. Il permet de


vérifier, par rapport aux relevés que vous envoie votre banque, que vous n'avez pas oublié,
dans votre comptabilité, des opérations bancaires.

39
Il permet par la même occasion de vérifier que votre banque n'a pas commis d'erreur sur
votre compte! L’état de rapprochement consiste donc à analyser l’écart existant entre le solde
comptable et le solde bancaire à un moment déterminé, de ce fait le trésorier doit connaître ou
avoir :

a)-Le dernier solde de l’extrait de compte :

Cette méthode consiste à constituer un solde en valeur à un jour «j » à partir des
relevés bancaires, le principe de cette méthode se présente comme suit.
Au solde issu des relevés du trimestre précédent, il faut :
—Ajouter tous les débit qui figures sur ces relevés antérieurs avec
Une date de valeur supérieure à j ;
—Retrancher tous les crédits qui figurent sur ces relevés et les relevés antérieurs avec une
date de valeur inférieure ou égale à j ;
—Ajouter tous les crédits qui figurent les relevés postérieurs à j avec une date de valeur
inférieure ou égale à j.

b)-Le solde comptable de la DEPC :

Cette méthode consiste à partir d ‘un solde comptable le jour j, et en positionnement


tous les mouvements à venir en date de valeur, à obtenir au bout de six jours (la date de
valeur, c’est celle des chèques encaissés hors place) un solde en valeur tout à fait correct.

Durant cette période, le solde de la DEPC ne sera ni comptable, ni le solde en valeur,


mais un solde hybride qui se rapproche peu à peu du solde en date de valeur. Nous avons
adopté cette méthode parce qu’elle est disponible et la plus simple.

40
Conclusion

Pour conclure, on peut dire que l’entreprise Marocaine doit prendre conscience de
l’importance d’un service de trésorerie qui contrôle et maîtrise les différents flux financiers
dans le but d’éviter l’alourdissement des charges financières et à côté la perte d’argent.

Cela n’est possible qu’avec l’organisation régulière des séminaires, des échanges des
programmes universitaires, des formations professionnelles…

Le stage revêt un intérêt particulier du fait que d’une part, il complète la formation des
stagiaires et d’autre part, il leur permet de conquérir le monde extérieur.

Concernant la période de ce stage effectué à Marsa Maroc elle m’a permis de mettre en
œuvre mes connaissances théoriques acquises auparavant et ceci grâce aux informations qui
m’ont été prodiguées par le personnel de la SODEP.

En général, je peux dire que l’apport de ce stage était très important à tous les niveaux à
savoir :

 Acquérir des connaissances théoriques et pratiques dans plusieurs domaines de Marsa


Maroc.

 Avoir une idée sur le monde du travail pour pouvoir s’intégrer dans la vie active.

 Avoir une idée sur l’activité du port et de son fonctionnement

41
ANNEXES

42

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