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La Gestion de la Trésorerie
C’est avec un grand plaisir que je consacre ces lignes pour remercier les
personnes qui m’ont aidées à élaborer ce travail.
Je crois sans doute qu’un tel résultat ne serait obtenu et qu’un travail
fructueux serait loin d’être réalisé sans la sympathie et l’assistance du
personnel de la direction d’exploitation au port de Casablanca.
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Introduction
L’adage dit « l’ouverture pour l’autarcie », ceci dit, que n’importe quel pays, pour
assurer le bien être de sa population, a intérêt à s’ouvrir au commerce extérieur pour exporter
le produit dont il dispose en abondance et importer ceux dont il a besoin.
Dans ce cadre, le Maroc a entrepris ces dernières années une série d’actions visant la
mise à niveau de l’entreprise marocaine dans le but d’instaurer un management par la valeur
qui vise la création de la richesse pour toutes les parties prenantes au sein de l’organisation,
ainsi qu’une gestion par les compétences pour pouvoir se situer au niveau des leader sur le
marché international.
Pour ce faire, fournir des prestations de qualité était l’un des choix stratégique du pays
et ceci par le biais d’une société d’une renommée international à savoir la société
d’exploitation des ports.
Pour approfondir nos connaissances sur cette société, mon rapport sera divisé en trois
parties à savoir :
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Table des matières
Prélude………………………………………………………….………………. Page 6
Généralités sur le Port………………………………………………….………...Page 6
La réforme portuaire………………………………………...…………………....Page 7
Chapitre I :
La Société d’Exploitation Des Ports « Marsa Maroc »
1. Fiche signalétique…………………………………………………...…..Page 9
2. Création de « Marsa Maroc » …………………………….....Page 10
3. Missions et rôles de « Marsa Maroc »……………….…..…..Page 10
4. L’organigramme de « Marsa Maroc »…………………….…Page 12
5. Les orientations stratégiques de « Marsa Maroc »……….…Page 13
6. Marsa Maroc en chiffres…………………………………………….…...Page 15
Chapitre II :
La Direction d’Exploitation au Port de Casablanca « DEPC »
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3. La Division Gestion Financière ……………………………………...…Page 22
les missions et l’organisation de la DGCBA……………….…Page 22
4. La division gestion comptable budgétaire et analytique …………..….Page 27
Les missions et l’organisation de la DGCBA………………Page 27
Chapitre III :
Gestion de la trésorerie
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Prélude
Grâce à sa double façade maritime, le Maroc occupe une situation géographique très
importante. Ses échanges avec l’extérieur représentent un des piliers essentiels de son
économie.
Aussi l’histoire du pays a était fortement marquée par une tradition maritime, des ports
comme Essaouira (Mogador), Safi, El Jadida (Mazagan), Rabat-Mahdia…etc.
Casablanca la capitale économique du royaume, s’est construite et développée grâce à son
port, d’autres pôles de développement ne sont constitués autour des villes une fois qu’elles
sont dotées d’un port (Nador - Jorf lasfar - Agadir - Tantan, …)
La gestion portuaire marocaine peut être définie comme l’ensemble des pratiques
servies par la réflexion destinées à optimiser les moyens mis à la disposition du port pour
remplir sa mission et satisfaire l’attente de l’environnement.
Généralement, le port signifie le lieu de qu’on aménage sur la cote pour permettre aux
navires d’effectuer leurs opérations commerciales à l’abri de la mer du large.
On peut définir le port comme étant un organisme chargé d’assurer et de coordonner
l’aménagement, l’entretien, la police et l’exploitation d’ouvrage maritimes ou fluviaux
destinés à recevoir des navires…
Dans le domaine portuaire, le choix de régime de gestion est un choix qui balance
entre la centralisation et la décentralisation. Cette dernière s’apprécie par rapport à l’étendue
des pouvoirs de décisions accordés par l’Etat ou autre collectivité aux organismes portuaires.
Ainsi nous pouvons distinguer deux grandes catégories de ports : les ports autonomes et des
ports non autonomes.
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Les grands axes directeurs de la politique portuaire actuelle, les orientations, les
principes et schéma d’organisation et de fonctionnement adoptés dans les ports présentent un
intérêt certain, ils sont inspirés par le double souci de gérer le port comme une entreprise
moderne et dynamique et de lui faire jouer un rôle clef et novateur dans le développement du
pays et son commerce extérieur et aussi intérieur en s’efforçant d’être un point de passage
rapide, efficace et sûr du trafic.
LA RÉFORME PORTUAIRE :
Mais au-delà du statut juridique des ports qui n’a pas connu beaucoup de changement,
le projet de loi prévoit la substitution de l’ODEP par deux entités: l’Agence Nationale des
Ports (ANP) et la Société D’Exploitation des Ports . L’ODEP sera, selon les termes de la loi,
dissolue et remplacée par ces deux organismes. Le futur ex-office perdra ainsi son monopole
et devra affronter les exigences du marché concurrentiel.
Office
D’Exploitation des Ports
(ODEP)
Agence Société
Nationale des d’Exploitation
Ports des Ports
(ANP) (SODEP)
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La mission de l’ANP :
Exercer le contrôle de l’application des dispositions de la loi et des textes pris pour
son application
Développer les places portuaires
Assurer la gestion des ports
Réaliser la formation de la communication portuaire via l’IFP
Veiller au respect des règles de sécurité, d’exploitation prévue par la législation et la
réglementation en vigueur.
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Chapitre I : la société d’exploitation des ports « Marsa Maroc »
1. Statut juridique :
Créée par la loi 15-02, la société d’exploitation des ports est une société
anonyme à un directoire et à un conseil de surveillance. Elle est régie par la loi
N°17-95 sur les sociétés anonymes et la loi 15-02 relatives aux ports.
Fiche signalétique
Capital : 733.956.000 DH
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Effectif : 2138 Cadres et Agents
Il est à rappeler que la nouvelle loi, portant réforme du secteur portuaire, est entrée en
vigueur conformément aux délais légaux fixés par le législateur le 5 décembre 2006.
SODEP était crée par la loi 15-02 pour faire face aux changements de l’environnement,
c’est une société à caractère commerciale.
Marsa Maroc (Nom de marque) a été dotée à sa création, le 1 er Décembre 2006, d’un
statut de Société Anonyme. Avec ce nouveau statut, Marsa Maroc bénéficie d’une plus grande
souplesse de gestion lui permettant une meilleure réactivité dans un secteur qui évolue
rapidement.
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Le Directoire constitue l’organe de gestion de la Société. A ce titre, il est investi de
larges pouvoirs pour prendre toute décision d’ordre commercial, technique, financier,
ou social. Le Directoire compte 5 membres et est présidé par M. Mohammed
ABDELJALIL.
Une convention de concession passée entre l’ANP (Agence Nationale des Ports) et Marsa
Maroc porte sur :
La liste des activités portuaires exercées par la société qui englobe l’ensemble des
activités commerciales exercées par Marsa Maroc.
Les infrastructures et superstructures objet de la concession.
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4. L’organigramme de Marsa Maroc : (correction : ajouter la division
communication)
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Les 10 ports gérés par Marsa Maroc :
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Adapter les équipements à l’évolution des caractéristiques des marchandises et des
navires traités.
- Port de Casablanca : 19 chariots cavaliers dont la mise en service est pour 2008 et les 4
autres débuts mai 2008.
- Port d’Agadir : acquisition courant 2008 de 5 nouveaux chariots cavaliers.
Grues pour les terminaux aux ports de Nador, Jorf Lasfar et Laâyoune pour un budget
de 380 MDH
Elévateurs et tracteurs pour conventionnel : 90 MDH.
Chargeuses et sauterelles pour minerais : 32 MDH.
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6. La SODEP « Marsa Maroc » en chiffres :
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Chapitre II : la Direction d’Exploitation du Port de Casablanca
« DEPC »
Le port de Casablanca fut détruit par les Portugais en 1468 puis rebâti par Moulay
Abdallah en 1770.
En 1907, l’importance stratégique de Casablanca se confirme par l’augmentation des
échanges par voie maritime et l’accroissement des exportations vers l’Europe.
L’implication du Maroc dans les grands réseaux grandit à la veille de la colonisation et
poussa l’Etat marocain à moderniser les infrastructures portuaires.
Aujourd’hui, le port de Casablanca draine à lui seule plus de la moitié du trafic maritime
marocain.
En effet, il est considéré comme le principal port de commerce du royaume, sa position
géographique au carrefour des grandes lignes du transport maritimes ; son arrière pays d’une
puissance économique en développement constant ses capacités humaines qui sont les
meilleures garanties offertes à ses partenaires économiques et à ses clients.
Premier port du royaume, et l’un des plus important ports d’Afrique le port de Casablanca
traite un trafic de 21. Millions de tonnes par an, soit 38% du trafic national, et réalise un
chiffre d’affaires de plus de 894 Millions de Dhs.
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organisé en terminaux spécialisés qui assurent le transit des différentes marchandises dans les
meilleures conditions de sécurité, de célérité et de coût.
En plus des terminaux spécialisés, il dispose d’un port de pêche assurant le transit des
produits de la mer, et des installations spécifiques mises à la disposition des opérateurs pour la
réparation navale.
Trafic global
Le trafic global du port de Casablanca réalisé en 2005 est de 24.6 millions de tonnes,
ce qui représente 38% du trafic national.
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Trafic Unitarisé
Au terme de l’année 2055, le trafic Unitarisé ayant transité par le port de Casablanca s’est
élevé à 4,3 millions de tonnes, soit 21% du trafic global. Ce dernier est ventilé comme suit :
2. Mission de la DEPC :
Le port de Casablanca est considéré à juste titre comme le principal port du commerce
international du Royaume, il jouit davantage déterminant pour son expansion :
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Le port de Casablanca est au centre de la côte Marocaine Atlantique (Océan
Atlantique 33°36’ Nord-7°37’ West), est situé au fond d’une rade très peu abrité entre la
pointe rocheuse d’EL HANK à l’Ouest, et la pointe d’OUKACHA à l’Est.
3. L’organigramme de DEPC :
SODEP/DEPC
Direction d'Exploitation du Port de
Casa.
4. Organisation de la DEPC :
Dans le cadre d’une politique de décentralisation menée pour une plus grande
responsabilité, la
(
structure de la Direction du Port de Casablanca repose sur deux
entités différentes à citer : Entités Opérationnelles et Entités Fonctionnelles.
a) Entités Opérationnelles :
dtp,
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Les missions principales de ces Entités sont les suivantes :
b) Entités Fonctionnelles :
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Section 2 : Le département Financier et Comptable
« DFC »
1. L’organigramme de la DFC
Département Financier
et Comptable :
DFC
DFC
2. Missions de la DFC :
Pour pouvoir accomplir ces missions, le DFC est organisé en deux grandes divisions :
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3. La division Gestion Financière :
Mission :
L’organisation de la DGF :
a) Le service recouvrement :
1) les attributions :
Le service recouvrement a pour mission la gestion des clients ainsi que le suivi permanent
des créances de la DEPC.
En effet, il se charge de l’analyse des créances et du suivi des impayés. Ainsi, en cas de
non-paiement, il relance le client pour l’apurement des créances en souffrance ; un délai lui
est accordé pour régulariser ses impayés, à défaut on lui propose l’usage et l ‘arrêt des
prestations qui lui sont fournies.
Pour certaines catégories de clients, il n’y a pas de système de caution, seuls des
engagements moraux sont réalisés.
En outre, ce service assure la gestion des retraités ainsi que la gestion des cautions
(modification, main levée, caution, réalisation…)
Ainsi, on peut résumer les missions de ce service comme suit :
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Gestion des clients ;
Ouverture de crédit.
Résilier : soit a la demande du client, soit sur initiative du service recouvrement en cas
de non –respect de la procédure de paiement
Le client peut être bloquer en cas de non-paiement (blocage soit par système ou par le
service de recouvrement) et il est ajoute a la liste des clients devant certifier leur
chèques, en suite il est relance par téléphone plusieurs fois, puis on lui envoie une
lettre d’information avant la réalisation de la caution bancaire et l’annulation du crédit
(le client devient donc client au comptant), et si la banque refuse de réaliser la caution,
le dossier est transmis a la division juridique
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les administrations :
Leur nombre s’élève a une trentaine et elles représentent 3% du CA de la DEPC et 35%
de la part totale des créances
—Le règlement par vignette qui sont des timbres ayants une certaine valeur
Le règlement des créances se fait par crédits a 30j sous dépôt de la caution
Les transitaires :
Ils bénéficient de prestation diverse telle que l’aconage et le magasinage (voir annexe).
Il constituent 52% du CA et représente 20% des créances du port, ce type de client règle au
comptant
En conclusion on peut dire que les moyens de pression dont dispose la DEPC après
épuisement de toutes les voies de recours amiable pour le recouvrement des créances qui sont
la réalisation de la caution et le blocage; sont des moyens efficaces qui ont fait leur preuve.
Néanmoins face a certaines administration qui opèrent dans des domaines spécifiques,on
a toujours privilégies le contact direct et les relances
b) Le service financier :
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Le service financier se charge du règlement des fournisseurs de la DEPC (fournisseurs
marchés, fournisseurs bon de commande et fournisseurs divers) pour cela, le responsable doit
d’abord effectuer les contrôles suivants :
S’assurer que toutes les pièces sont visées par les responsables autorisés
Les marchés sont définis comme étant des contrats par lesquels une personne privée :
particuliers ou société s’engage envers une personne publique
Cette formule est à envisager si les prestations ont une certaine complexité technique ou
si le prix ne peut absolument être le seul critère déterminant. On distingue deux types
d’appel d’offres :
o L’appel d’offre ouvert : il s’agit de l’appel d’offre qui s’adresse à tout le public et
que tout candidat peut déposes une offre.
o L’appel d’offre restreint : il s’agit de l’achat d’offre qui s’adresse aux candidats
que l’administration décide de consulter (au minimum 3) L’appréciation des offres se base sur
le prix, le coût d’utilisation, la valeur technique et les garanties professionnelles et financières
ainsi que le délai de réalisation des travaux ou des services.
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L’entente directe :
L’administration ne peut passer des marchés par entente directe que dans des
empressements prévus par l’article 47 du décret N° 2.76.479 de chawal 1396 ( 14 octobre
1976) et qui sont les suivants :
En cas des prestations que des nécessités de la sécurité publique dépêche de les
faire exécuter par voie d’adjudication ou d’appel d’offre.
Dans le même ordre d’idée, on doit ajouter que la note 25/DG/91 qui réglemente la
passation des marchés au sein de la SODEP précise que l’entente directe est un marché
négocié puisque le directeur doit procéder préalablement à une consultation même informelle
qui doit être justifiée par un échange de correspondance.
Ce mode concerne les opérations courantes qui peuvent être réglées par lettres de
virement et il y a lieu de signaler que la seule différence qui existe entre un bon de commande
et un marché demeure dans le seuil des prix. De ce fait, toute facture dont le montant est
supérieur à 600.000.00DHS HT est considéré comme étant un marché et dans le cas contraire
il est considéré comme un bon de commande.
Pour le cas de la SODEP, il existe 2 sortes de bons de commandes, qui sont tous fait
par le département technique.
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En outre, elle poursuit les travaux de rapprochement des comptes bancaires de la DEPC,
et relance la banque pour l’apurement des opérations en suspens sur les états de
rapprochement bancaire.
Les prévisions de trésorerie ont pour but de suivre la tendance dans le temps de la
trésorerie. Ces prévisions se font sur la base du budget de fonctionnement et du plan
d’investissement, centralisés par le service contrôle budgétaire.
L’organisation de la DGCBA :
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Il assure également l’analyse des comptes ainsi que la préparation d’un dossier d’analyse
relatant les contrôles et les vérifications effectuées.
La comptabilité générale :
La comptabilité clients :
La comptabilité fournisseurs :
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Etablir et analyser les états de rapprochement.
Déclaration de la TVA :
La DEPC est assujettie au régime des encaissements dans lequel la TVA n’est exigible
qu’à l’encaissement des factures clients.
Imputation comptable des éléments de la paie sur la base des états informatiques.
Déclaration de la CNSS.
En résumé, ce service assure la comptabilité des dettes, des créances, des dépenses et
des recettes c’est à dire toutes les fluctuations du patrimoine et ceci conformément à la
normalisation comptable.
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Chapitre 3 : la gestion de la trésorerie
La trésorerie d’une entreprise à un instant donné est égale à la différence entre ses
emplois de trésorerie et son endettement bancaire et financier à court terme.
Il s’agit donc du cash dont dispose l’entreprise. Enfin, par construction, la trésorerie
est égale à la différence entre le fonds de roulement fonctionnel de l’entreprise et le son
besoin en fonds de roulement.
La trésorerie c’est l’ensemble des techniques permettant au trésorier d’un groupe
d’entreprise d’obtenir la meilleure gestion possible des flux monétaires et financiers.
Une partie importante de la trésorerie est le contenu des comptes de banque et des
comptes de caisse d’épargne de l’entreprise.
Les insuffisances des fonds propres : le trésorier est de plus en plus sollicite
pour pouvoir prévoir et gérer sainement les flux financiers de l’entreprise, à
anticiper et à garantir les risque financiers et surtout a assure la liquidité et la
solvabilité de l’entreprise au moindre coût et ce d’une manière permanente.
La conjoncture de ces facteurs a entraîné des conséquences trop lourdes au niveau des
entreprises, par conséquence la gestion financière est devenue un des axes stratégiques de la
politique générale de l’entreprise.
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En terme systémique, nous pouvons dire que le système financier d’une entreprise
comporte un sous système « gestion de la trésorerie ».Ce dernier est assuré selon la structure
organisationnelle de l’entreprise, soit naturellement par le trésorier dans les entreprises
fortement structurées, soit par le directeur financier si les moyens humains de l’entreprise sont
limités, ou en fin par le chef comptable, au cas où les fonctions de trésorerie et comptabilités
seraient mêlées.
Donc le trésorier doit prévoir, géré les flux de l’entreprise, anticipe et garantir les
risques financiers. Il est le principal responsable de l’utilisation des services bancaires, et tout
naturellement désigné pour la négociation des conditions bancaires. Il doit contrôler les
opérations bancaires, placer les excédents et surtout assurer la liquidité et la solvabilité de
l’entreprise.
Pour ce faire il doit commencer par son besoin total en trésorerie, ensuite affecter ses
flux sur ses banques, puis affiner les positions des virements d’équilibrages qui consiste a
éviter l’existence simultané de solde débiteur dans une banque et créditeur dans l’autre. Ce
qui permet de réduire les charges des intérêts débiteurs dans la première banque.
La majorité des entreprise gèrent leur trésorerie en date d’opération (ou comptable).Cela
signifie que la position de banque est créditée ou débitée le jour de l’enregistrement des
écritures comptables, donc elles détiennent une information « erronée »du point de vue de la
trésorerie.
En effet, si les décisions courante de trésorerie (virement d’équilibrages des comptes,
mobilisation de crédit, d’escompte, de placement de fond……..) sont prise à partir des soldes
inexacts, il y a nécessairement déperdition des frais ou de produit financiers.
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L’enregistrement comptable des flux engendre donc une tenue comptable des soldes
bancaires par banque et c’est a partir de cette situation que le responsable financier prend des
décisions.
Du point de vue trésorerie cette situation comptable présente des inconvénients : elle
ne représente pas la réalité bancaire et peut donc engendrer des décisions erronées et
onéreuses.
La DEPC essaye de remédier à ce problème en demandant chaque jour les soldes réels
aux différentes banques partenaires ce qui n’est pas pratiques.
ENCAISSEMENTS DECAISSEMENTS
ESPECES: ESPECES:
Versement des espèces Retrait d’espèces
CHEQUES : CHEQUES :
Chèque/place (1) Chèques versés
Chèque hors place
Chèque hors place Retour chèques impayés
bancable (2)
Chèque hors place non Virements ordonnés
bancable (3)
EFFETS
Virements reçus
Virements émis rejetés
(1) Chèque remis sur une place qui est la même que celle dans la domiciliation bancaire
du débiteur.
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(2) Chèque tiré sur une place où BANK ALMAGHRIB est installé.
(3) Chèque tiré sur une place où BANK ALMAGHRIB n’est pas installé
a) La procédure d’encaissement :
Pour les clients au comptant, l’originale de la facture accompagnée de deux jeux est
remit aux clients pour lui permettre de retirer sa marchandise après accusé de
réception par la caisse du montant de la facture sur l’originale.
Pour les clients à crédit et notamment les organismes publics, les administrations et les
usagers du port, l’original de la facture plus deux jeux sont transmis par un agent de
recouvrement au client en attendant le règlement de ce dernier.
Dans tous les cas, une copie de la facture est classée à la division facturation dans le
dossier client et une copie est classée au service recouvrement jusqu’à son apurement.
Pour assurer son rôle et mener à bien les différentes tâches qui lui sont attribuées, le
caissier en possession des factures classées par client, procède à l’encaissement chaque fois
qu’un client se présente pour payer ses factures.
A la fin de chaque journée, le caissier édite un journal des chèques à encaisser et un
journal des espèces. Ces journaux énumèrent les chèques ou les espèces reçus, les factures
réglées et les clients concernés.
Chaque jour, le caissier transmet au trésorier deux copies du « journal chèque à
encaisser » et du « journal espèce » avec des bordereaux de versement, une copie pour le
service financier et une autre pour l’agence comptable, accompagnés des chèques à verser à la
banque.
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Autrement, Le trésorier va devoir être rapide en ce qui concerne la transmission du
chèque vers la banque.
Il convient de ce fait de multiplier l’usage du recours à un coursier de la caisse ou de la
banque.
Dans ce cas, la DEPC est amenée à inscrire elle-même la bonne date de valeur sur le
bordereau de remise et donc de prendre ce flux de trésorerie en compte de façon fiable à la
place de la gestion en date comptable.
b) La procédure de décaissements :
Après livraison des factures ou exécution des travaux, le fournisseur dépose au bureau
d’ordre contre accusé de réception :
- La facture en 5 exemplaires ;
- Le bon de commande bleu certifié conforme ;
- Une copie de l’attachement ou du bon de livraison certifié conforme par les entités
concernées.
L’accusé de réception doit être matérialisé par le cachet et la date du bureau d’ordre sur la
copie de la facture originale.
La cellule « saisie » saisit la facture sur système informatique et fait le dispatching entre
les entités concernées (bon de commande ou marché).
Après réception physiquement et par système du dossier règlement, le service financier
contrôle la concordance des montants portés sur BMCE, la facture et l’ordre de paiement, il
s’assure en effet que ces trois pièces portent le même nom ou raison sociale du fournisseur et
précise les comptes bancaires sur lesquelles les paiements seront effectués.
Par la suite, le trésorier établit la lettre de virement et présente le dossier à l’agence
comptable pour visa de l’ordre de paiement après une signature du directeur financier et
comptable.
Après réception des lettres de virement visées par l’agent comptable, et dès que
l’échéance de paiement s’approche, le trésorier présente les lettres de virement pour une
deuxième signature par le directeur financier et comptable.
A l’échéance, le trésorier dépose les lettres de virement en banque contre accusé de
réception sur copie jaune de chaque lettre déposée. Celle-ci est retournée au service
comptable, accompagnée du dossier de règlement. Ce dernier, passe alors les écritures
comptables relatives au règlement sur la base de l’ordre de paiement et classe le dossier.
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Par conséquent, on peut dire que les décaissements posent problème au trésorier du fait
de leur caractère aléatoire, ils doivent ainsi prendre la forme qui permet à la caisse de
bénéficier au maximum de l’inertie de son partenaire tout en respectant les délais de paiement
bien sûr.
Avant le début de l’année civile, une prévision de trésorerie mensuelle et trimestrielle est
établie respectivement sur une période d’un an et de cinq ans. Ces prévisions sont établies sur
la base des informations de flux centralisées dans :
a) Le budget de fonctionnement :
C’est une programmation avant validation définitives (projet) du chiffre d’affaire (les
produits d’exploitation) et des dépenses de fonctionnements (les charges d’exploitation). Les
montants de ce budget sont arrêtés hors taxe et certaines dépenses budgétaires ne sont pas
prises telles qu’inscrites au budget, mais comme prise ailleurs exemple : les frais financiers,
les impôt et taxes, ou ne sont pas prises en compte dans les prévisions de trésorerie parce
qu’elles ne donnent pas lieu à des décaissements effectifs (amortissements et provisions).
b) Le plan d’investissement :
C’est la programmation détaillée pour une période de cinq ans des dépenses
prévisionnelles de tous les projets d’investissement (immobilisations) aussi bien pour les
équipements, les infrastructures que pour les études.
Pour certains projets prévus dans le plan d’investissement et présentant généralement
des valeurs importantes, la direction générale (DG) leur établie un plan de financement
externe partiel ou total.
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Ainsi, la DEPC dans sa prévision des décaissements d’investissement prend en
considération les données du plan de financement qui donne pour chaque projet le
pourcentage de financement externe ainsi que l’autofinancement de la DEPC.
La direction générale définit les stratégies et les politiques, consolide les actions et les
résultats. En somme elle assure la coordination des activités entre les différents ports.
Pour le fonctionnement et les investissements de la DG, un budget lui est alloue par
chaque port a hauteur de son activité.
En effet un virement mensuel est effectué en faveur de la DG en deux tranches égales.
Ce virement représente entre autre la participation proportionnelle au chiffre d’affaire de la
DEPC par rapport au chiffre d’affaire global de la SODEP dans les frais d’investissement et
de fonctionnement de la DG et de certains ports déficitaires des ports en construction, ainsi
que le remboursement de certains décaissements revenant à la DEPC mais pris en charge par
la DG tels que :
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Ces hypothèses sont arrêtées sur la base des évolutions moyennes réalisées au cours des
trois dernières années, elles peuvent tenir compte de faits futurs maîtrisables.
C) LA TRESORERIE QUOTIDIENNE :
Pour ce qui est des dettes, le solde de la dette fournisseur est calculé à partir du solde
veille majoré des dossiers fournisseurs comptabilisés le jour minoré du montant des
règlements fournisseurs du même jour à savoir, le montant des lettres de virements
déposées en faveur de fournisseurs ;
Pour le calcul du solde final, il est calculé par deux méthodes différentes pour
s’assurer de son exactitude ;
1ére méthode :
Solde trésorerie de la veille + encaissements du jour – décaissement du jour
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2éme méthode :
Total soldes des différentes banques + saisie arrêt
Chaque début du mois, le service financier doit établir un état des prévisions
quotidiennes du mois à venir pour chaque poste et ce à partir des prévisions de trésorerie
mensuelles établies au début de l’année, pour cela, on suit les règles suivantes :
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B) L’état des réalisations fin du mois :
Pour l’établissement de cet état, on se base sur l’état des réalisations/prévisions à la fin
du mois précédent.
Les encaissements ordinaires : il s’agit du total de cette rubrique sur l’état des
prévisions quotidiennes à la fin du mois ;
Les encaissements divers : il s’agit du total de cette rubrique sur l’état des prévisions
quotidiennes à la fin du mois
Achat : il s’agit du montant des achats sur l’état des prévisions quotidiennes à la fin du
mois
Autres charges externes : il s’agit du montant des achats sur l’état des prévisions
quotidiennes à la fin du mois
Impôts : il s’agit du total de cette rubrique sur l’état des prévisions quotidiennes à la
fin du mois
Les frais du personnel : on prend le montant des réalisations minoré des retraits
centre d’embauche, majoré des produits financiers ;
Pensions des retraités : il s’agit du total de cette rubrique sur l’état des prévisions
quotidiennes à la fin du mois
Les prêts des cadres supérieurs : ils sont compris dans le virement DG
Les décaissements investissement TTC : ce montant est lu sur l’état des prévisions
quotidiennes à la fin du mois.
Ce moyen consiste à tenir une comptabilité extra comptable, il s’agit d’une méthode de
vérification qui consiste à comparer le ou les comptes « banque » de la comptabilité, avec les
relevés bancaires.
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Il permet par la même occasion de vérifier que votre banque n'a pas commis d'erreur sur
votre compte! L’état de rapprochement consiste donc à analyser l’écart existant entre le solde
comptable et le solde bancaire à un moment déterminé, de ce fait le trésorier doit connaître ou
avoir :
Cette méthode consiste à constituer un solde en valeur à un jour «j » à partir des
relevés bancaires, le principe de cette méthode se présente comme suit.
Au solde issu des relevés du trimestre précédent, il faut :
—Ajouter tous les débit qui figures sur ces relevés antérieurs avec
Une date de valeur supérieure à j ;
—Retrancher tous les crédits qui figurent sur ces relevés et les relevés antérieurs avec une
date de valeur inférieure ou égale à j ;
—Ajouter tous les crédits qui figurent les relevés postérieurs à j avec une date de valeur
inférieure ou égale à j.
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Conclusion
Pour conclure, on peut dire que l’entreprise Marocaine doit prendre conscience de
l’importance d’un service de trésorerie qui contrôle et maîtrise les différents flux financiers
dans le but d’éviter l’alourdissement des charges financières et à côté la perte d’argent.
Cela n’est possible qu’avec l’organisation régulière des séminaires, des échanges des
programmes universitaires, des formations professionnelles…
Le stage revêt un intérêt particulier du fait que d’une part, il complète la formation des
stagiaires et d’autre part, il leur permet de conquérir le monde extérieur.
Concernant la période de ce stage effectué à Marsa Maroc elle m’a permis de mettre en
œuvre mes connaissances théoriques acquises auparavant et ceci grâce aux informations qui
m’ont été prodiguées par le personnel de la SODEP.
En général, je peux dire que l’apport de ce stage était très important à tous les niveaux à
savoir :
Avoir une idée sur le monde du travail pour pouvoir s’intégrer dans la vie active.
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ANNEXES
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