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ISCAE Audit Des Entreprises D Immobilier Au Maroc
ISCAE Audit Des Entreprises D Immobilier Au Maroc
Je voudrais tout d’abord remercier M.Masnaoui Marouane pour son véritable soutien et
encadrement. Sa présence et sa générosité m’ont réellement permis d’avancer et d’assouvir
ma curiosité.
Je voudrais ensuite remercier les différents auditeurs avec qui j’ai travaillé en missions et
particulièrement Mesdemoiselles Maysoun et Ghislane ainsi que Monsieur Redouane.
Enfin, je voudrais remercier Monsieur Hamza sans qui ce mémoire n’aurait pas été évident.
Table des matières
I- Description de la mission
A- Nature de la mission
I- Section ventes/clients
II- Section achats/fournisseurs
III- Stock
IV- Trésorerie
V- Personnel
VI- Immobilisations corporelles
VII- Fiscalité
Conclusion
INTRODUCTION
Evolution du secteur
Le marché immobilier marocain connaît des changements profonds ces dernières années sous
l’effet de plusieurs facteurs. Une première composante de ces facteurs est liée à
l’environnement économique général du pays et à l’évolution démographique et son impact
sur l’évolution urbaine, et une deuxième composante liée au processus d’ouverture de
l’économie nationale sur le reste du Monde, avec l’effet d’entraînement de cette ouverture sur
l’alignement des prix à l’international.
Ainsi, le secteur du bâtiment et des travaux publics est une composante essentielle de
l’économie nationale. Il represente :
- 5% du PIB national
- 45% de la Formation Brute du Capital Fixe
- Plus de 38 milliard de dirhams de chiffre d’affaires annuel ;
- Plus de 310.000 emplois directs dont 20000 cadres ;
- Plus de 53.000 unités dont près de 1500 entreprises structurées et organisées.
L’immobilier connaît ses derniers temps un nouvel élan qui se poursuivra au cours des
prochaines années. Ceci est pour une grande partie du à la place donnée par les Pouvoirs
Publics au problème crucial du logement, confirmé par le lancement des programmes
d’habitat social.
Le poids des entreprises organisées est très important au regard du chiffre d’affaires (2/3 du
CA global), des salaires versés (2/3), de la valeur ajoutée (3/4 de la VA globale) et de
l’emploi global (60%).
La taille moyenne est de 120 emplois par entreprise organisée et 4 emplois avec un maximum
ne dépassant pas une dizaine de postes pour les entreprises non organisées.
Partie O :
Présentation du Cabinet
Masnaoui-
Mazars
I-Historique du cabinet Masnaoui Mazars
Le Cabinet Masnaoui a décidé, dès les années 70, d’accompagner les entreprises et les
grands groupes dans leur développement.
Aujourd’hui, Masnaoui Mazars a pour ambition première : d’être présent de manière
significative dans les zones géographiques essentielles pour apporter les services
demandés par les entreprises avec lesquelles il a établi des relations de confiance
réciproque.
Avant de présenter le Cabinet Masnaoui il convient de parler de son association au
Groupe Mazars, ce qui prouve que la logique du cabinet est une logique d’organisation et
de croissance. Son principe est de concilier la cohérence forte et nécessaire avec la culture
libérale qui marque les professionnels constituant le Groupe Mazars.
Cette culture réunit associés, collaborateurs et partenaires extérieurs. Elle détermine une
communauté de projet derrière les activités, les métiers et les missions. Elle fonde
l’originalité qui est la source de la personnalité du Groupe.
L’organisation du groupe Mazars est dirigée par un conseil de gérance et un conseil de
surveillance qui élaborent la stratégie du Groupe. Le conseil de gérance est l’organe de
direction du groupe. Il est responsable de la stratégie, de l’organisation et des exécutifs.
Et le conseil de surveillance joue un rôle clé en accompagnant le conseil de gérance
dans les décisions d’investissement et de développement et en supervisant les
performances du groupe pour le compte des associés. Mazars est la première organisation
internationale d’origine francophone dans le domaine de l’audit et du conseil, est un
réseau dense et homogène regroupant plus de 5.000 professionnels installés dans 60
bureaux (dans plus de 40 pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Afrique).
C’est dans cet esprit d’internalisation que le réseau Mazars s’implante au Maroc à
travers le Cabinet Masnaoui Mazars.
Masnaoui Mazars est ainsi un cabinet national d’audit et de conseil ayant pour ambition
de renforcer chaque jour sa place d’acteur majeur au service des entreprises et des
administrations marocaines.
Dates clés
En 1973 Mr Abdelkader MASNAOUI crée la Société Fiduciaire SOFI qui ouvre une
succursale à Casablanca en 1976. La succursale de Casablanca devient Société Fiduciaire
Masnaoui en 1980, par abréviation « SOFIMAS ». C’est en 1986 que SOFIMAS crée la
société Systèmes d’Aide au Traitement de l’Information, par abréviation SATINFO en
tant que filiale spécialisée dans la mise en œuvre de solutions informatiques de gestion. En
1990, SOFIMAS change de dénomination sociale et devient Cabinet MASNAOUI.
Le Cabinet MASNAOUI marque un pas décisif en 1992, en se rapprochant à Mazars &
Guérard, premier cabinet français à former son groupe international d’audit et de conseil
de culture européenne
Actuellement l’intégration du Cabinet MASNAOUI dans la nouvelle structure
internationale Mazars a vu le renforcement de son potentiel humain et de son expertise
par l'intégration progressive d'une équipe actuellement forte de plus de 110 auditeurs et
consultants.
Acteur majeur de l'audit et du conseil, Masnaoui Mazars fait partie aujourd’hui des plus
importants cabinets au Maroc.
I : Aspect juridique
Il est nécessaire de s’imprégner de toutes les formes de marchés qui sont déterminantes dans
la stratégie de l’entreprise, car ayant une incidence sur la formation du résultat des chantiers et
pour l’analyse qu’un auditeur pourrait en faire.
La diversité des marchés de travaux et des réglementations spécifiques y afférentes pourrait
obliger les entrepreneurs à contourner certains formalismes ou à s’y adapter.
Il existe une responsabilité biennale pour les menus travaux et une responsabilité décennale
portant sur tout fait mettant en cause la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa
destination.
Le point de départ de la garantie est la réception de l’ouvrage. Cette réception par le maître
d’ouvrage est un acte essentiel de la réalisation du marché. Ses effets sont identiques que le
marché soit public ou privé bien que les procédures soient différentes. La réception a pour
principaux effets :
- de constater que les travaux prévus au marché ont été réalisés ;
- de fixer, limitativement, par les réserves, les réfections ou autres compléments
restant à exécuter ;
- de transférer au maître de l’ouvrage la garde de l’ouvrage ( transfert des risques,
perte partielle ou totale), ces charges incombant à l’entrepreneur jusqu’à la
réception ;
- de mettre en œuvre les procédures de règlement et d’exigibilité du solde des
travaux ;
- enfin, de faire courir les délais de garantie de bon fonctionnement, décennale et
éventuellement contractuelle.
Au titre de la responsabilité biennale, pour les menus travaux, ou de la garantie contractuelle,
il est prévu une garantie de 1 ou 2 ans, selon les marchés, à compter de la date de réception,
matérialisée le plus souvent par une caution ou une retenue de garantie dénommée aussi de
« bonne fin ». Passé ce délai, la responsabilité contractuelle ou biennale de l’entreprise ne
peut être mise en cause.
Par ailleurs, à compter de la réception, l’entreprise est responsable pendant dix ans des vices
de construction pouvant entraîner la perte de l’ouvrage, ou le rendant impropre à son
utilisation, non visibles lors de la réception. A ce titre, il convient de rappeler que la
souscription par l’entrepreneur à une assurance décennale est obligatoire.
II- Aspect économique
Ce caractère spécifique de chaque contrat renforce les aléas portant sur le bénéfice à
atteindre du chantier. Ces aléas sont de deux natures différentes :
- les aléas techniques pouvant découler par exemple des conditions climatiques
(intempéries…) ;
- les aléas portant sur l’exécution des travaux pouvant découler par exemple de la
coordination entre les différents intervenants (bureau d’étude, sous-traitants…).
L’examen par l’auditeur des litiges clients est d’ailleurs révélateur : outre leur nombre
parfois élevé, chaque litige est spécifique et débuche et débouche souvent sur des situations
techniques complexes nécessitant l’intervention d’experts.
Pour se convaincre de l’impact de ces différents aléas sur la rentabilité des chantiers, il
suffit de comparer le taux de marge entre des contrats proches par leur nature.
B. la durée du contrat
Une autre caractéristique du secteur du BTP est la durée des chantiers, souvent
supérieures à 12 mois. En effet, la plupart des marchés sont des contrats à long terme.
Il en découle pour l’auditeur une certaine difficulté à donner une opinion sur la traduction
comptable d’une réalité économique en cours. Plus que dans toute autre activité, il doit
pouvoir analyser le suivi prévisionnel de chaque opération et faire preuve d’une grande
curiosité technique.
Durant ces deux dernières décennies, le Maroc a entrepris des réformes visant à
moderniser l'environnement juridique et économique de l'entreprise et à normaliser ses
pratiques comptables et financières.
Ainsi, sur le plan comptable, un effort considérable a été effectué et s'est traduit par :
Dans le même cadre, et dans un souci de mettre en relief les concepts et conventions
spécifiques à certains secteurs, d'unifier les modes de comptabilisation des opérations et de
produire des informations pertinentes permettant de comparer les performances des
entreprises du secteur, des plans comptables sectoriels ont été adoptés par le Conseil National
de la Comptabilité (CNC).
La mise en place d’un plan comptable spécifique est motivée par les singularités du
secteur. En effet, les opérations de production immobilière se distinguent par les particularités
suivantes :
le cycle de production qui s'étale en général sur plusieurs exercices : les opérations de
lotissement et de constructions sont des opérations particulièrement longues ;
l'importance de leurs stocks étant donné le poids de la charge foncière, les travaux de
viabilisation et de construction ainsi que les charges financières relatives aux
financements mobilisés (l'immobilier étant un secteur très consommateur de fonds) ;
L'adoption du nouveau plan comptable sectoriel a permis de résoudre les problèmes liés
aux pratiques comptables du secteur et a apporté les réponses aux difficultés auxquelles se
trouvaient confrontés les responsables des services comptables dans les entreprises de
promotion immobilière.
Parmi les apports indéniables de ce plan comptable, les réponses apportées aux
particularités comptables dans le traitement des stocks des encours et des produits finis.
L'objectif du présent article étant de mettre en relief ces apports et de les comparer à la
pratique internationale (normes IAS).
Ainsi, nous développerons dans une première partie les principales dispositions du Code
Général de Normalisation Comptable (CGNC) en mettant en lumière les nouvelles
dispositions du plan comptable sectoriel immobilier (PCSI) et les raisons les ayant motivé.
Dans une deuxième partie, nous présenterons une synthèse des normes IAS en matière
d'évaluation des stocks des encours et des produits finis en faisant ressortir essentiellement les
particularités liées au secteur immobilier.
o le second traite des particularités liées à la forme et méthodes de présentation des comptes
(B).
A- Au niveau du fond
Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur d'entrée, il est appliqué à cette dernière une
correction en diminution sous forme d'une ''provision pour dépréciation".
L'essentiel des apports réside dans l'accent mis sur la dépréciation, souvent ignorée par les
responsables de la comptabilité dans les sociétés de promotion immobilière, en montrant les
repères pouvant aider à la détermination des valeurs à comparer.
Les ventes dans le secteur immobilier s'étalent en général sur une longue durée ; c'est
d'ailleurs l'une des caractéristiques du secteur, ce qui génère des stocks importants de produits
finis et il arrive parfois que des difficultés sérieuses dans la commercialisation et la
liquidation des produits apparaissent.
Sur le plan comptable, cette situation laisse entendre la mise en place de politiques de
provisionnement, à même de satisfaire aux exigences et au respect des principes comptables.
Ainsi, les sociétés immobilières se trouvent dans l'obligation de constater des provisions pour
dépréciation des stocks surtout en fin de projets (queues de projets, lots de terrains mal
orientés ou difformes dans le cas des lotissements).
Compte tenu du mode de comptabilisation des coûts de revient, l'évaluation des provisions
pour dépréciation des stocks de produits finis et des encours doit être calculée en respectant,
notamment, le principe de prudence (même lorsqu'elles sont probables, les charges doivent
être inscrites dans les comptes de l'exercice).
A ce titre, il est essentiel de vérifier que le coût des stocks reste constamment inférieur à la
valeur probable de vente, frais de commercialisation déduits. Une comparaison périodique de
ce coût avec les tarifs de vente pratiqués permet une appréciation rapide de la situation du
bien en stock. Pour être pris en considération, ce tarif doit exprimer la situation réelle du
marché, difficilement appréciable en l'absence de données permettant de fiabiliser les
jugements.
La mévente ou encore les annulations des réservations peuvent être un signe révélateur d'une
situation difficile, et inciteraient donc à la comptabilisation de provisions pour dépréciation
Les frais ultérieurs générés par les invendus, du fait de méventes, devraient faire l'objet d'une
provision dès lors que leur montant s'avère supérieur au montant du bénéfice prévisionnel à
dégager sur la cession desdits invendus.
La constatation comptable des provisions devra faire la distinction entre les provisions pour
dépréciation des stocks et celles pour risques et charges.
En pratique, et afin d'estimer les dites provisions d'une manière raisonnable, une réunion avec
les services techniques de la société et les responsables de la commercialisation s’impose et
permettrait en principe d'éclairer les comptables sur l'éventualité de constater de telles
provisions.
A.2- Incorporation des charges financières au coût de production des opérations immobilières
Néanmoins, les charges financières relatives à des dettes contractées pour le financement
spécifique de production dont le cycle normal d'élaboration est supérieur à douze mois
peuvent être incluses dans le coût de production
Les opérations de promotion immobilière sont généralement financées par les apports
personnels des promoteurs, les avances reçues des futurs acquéreurs et les emprunts
bancaires.
Ces dernières ressources génèrent des frais financiers importants, surtout dans les cas où la
réalisation des projets connaît des retards ; ce qui impacterait considérablement les résultats.
Le PCSI part du principe que le cycle de production dans le secteur immobilier est
généralement supérieur à une année et prévoit la possibilité pour les entreprises d'inclure dans
le coût de production les charges financières courues pendant la période de production.
Ces charges financières sont issues d'emprunts spécialement contractés pour la réalisation
d'un projet immobilier : lotissement et/ou construction.
Les emprunts sont spécifiquement affectés à un programme déterminé. Dans le cas où ces
emprunts financent simultanément plusieurs opérations, les charges financières sont affectées,
par répartition entre ces opérations en justifiant, au niveau de l'ETIC, les modalités de
répartition. C'est en fait le cas de toutes les opérations intégrées où le financement englobe
l'ensemble du projet alors que les travaux sont réalisés par tranche et les réceptions techniques
sont prononcées au fur et à mesure des achèvements.
La difficulté qui apparaît à ce stade de l'analyse réside essentiellement dans le choix d'une clé
appropriée de répartition des charges financières par tranche puisque l'éventualité de créer et
d'affecter les financements au démarrage et par phase se trouve très délicate du fait de la
multitude des comptes à gérer surtout dans les opérations intégrées à réaliser par étapes.
Dans le cas particulier où le programme se trouve réalisé par phases, faisant l'objet d'une
réception provisoire partielle, toute phase réceptionnée ne doit en aucun cas recevoir des
charges plus particulièrement celles financières. Celle-ci étant considérée comme totalement
achevée, les charges futures y afférentes devraient être provisionnées pour permettre le
déstockage des ventes réalisées sur cette phase. Cette règle s'applique d'ailleurs à l'ensemble
des charges restant à engager et qui doivent faire l'objet d'une estimation pour être intégrées
dans le coût du projet pour des besoins de déstockage (sorties des stocks).
Pour la réserve foncière, l'incorporation des charges financières au coût des terrains est opérée
à partir de la matérialisation de la décision d'acquisition par le versement partiel ou total du
prix d'achat entre les mains d'un notaire, Adoul ou du ou des vendeurs.
Pour les lotissements, l'incorporation des charges financières au coût des stocks est effectuée à
partir de la date de la première autorisation de lotir où la délivrance du plan « NE
VARIETUR » par les services de la commune.
Pour les constructions, le fait générateur de l'incorporation des charges financières est
constitué par la date de délivrance de l'autorisation ou permis de construire.
Sont inscrites dans le poste 613/614 les charges externes autres que les achats directement
consommés par l'entreprise.
Sont comptabilisées dans le compte 6148 toutes les charges concernant les exercices
antérieurs touchant les comptes de ce poste.
Le compte 6149 enregistre à son crédit les rabais, remises et ristournes sur les autres charges
externes, obtenus des fournisseurs et dont le montant, non déduit des factures, n'est connu que
postérieurement à la comptabilisation de ces factures.
Quant aux charges de distribution, elles ne sauraient en aucun cas être portées dans les coûts
de production.
Le plan comptable sectoriel immobilier est venu trancher le problème crucial relatif aux
charges commerciales et frais de publicité en précisant le traitement à réserver à chaque
nature de dépenses afin d'unifier la pratique sectorielle.
constituent un élément du coût du projet. Elles sont ainsi incluses dans les stocks.
Pour ce qui est des ventes proprement dites, la commercialisation est entamée en principe dès
le démarrage du projet. La loi permet désormais la vente en futur état d'achèvement (VEFA)
et les sociétés de promotion immobilière font appel à des agences spécialisées afin de soutenir
leur rythme de ventes. Elles sont donc amenées à leur verser des commissions sur leurs
concrétisations alors même qu'aucun produit (chiffre d'affaires) n'est constaté sur le plan
comptable. Le traitement de ces charges commerciales n'était pas harmonisé dans l'ensemble
des entreprises du secteur et c’est la raison pour laquelle le nouveau plan comptable sectoriel
a décidé d'en unifier le traitement.
Une ancienne pratique des promoteurs publics consistait à calculer le coût d’intervention du
promoteur (c’est à dire l’incorporation des charges de fonctionnement) par l’application d’un
pourcentage fixe aux dépenses engagées pour chaque programme.
Ce taux est de 7 % pour les opérations réalisées en maîtrise d’ouvrage directe par le
promoteur et fonction des conventions établies pour les opérations en maîtrise d’ouvrage
délégué (MOD).
Cette méthode est transitoire en attendant la mise en place d’une comptabilité analytique.
Mais elle constitue une spécificité par rapport aux méthodes prévues par le CGNC et doit
donc être mentionnée en tant que telle dans l’Etat des Informations Complémentaires (ETIC).
Le terme de commission en ce qui concerne les opérations en maîtrise d’ouvrage directe est
remplacé par le terme « transfert de charges de fonctionnement » car il traduit mieux la réalité
de l’opération.
Les mêmes dispositions citées plus haut et relatives aux frais de publicité et charges
commerciales sont applicables aux honoraires et frais.
Le coût de production des biens ou des services en stock est formé de la somme :
Une des particularités du secteur immobilier réside dans le fait que l'ensemble des travaux fait
appel à des prestataires de services dans différents domaines de compétences et les montants
des honoraires versés à ces consultants est d'une importance significative.
Ces honoraires ont trait en fait à des études directement liées à la réalisation du projet et
conditionnent même l'entame des projets. Le caractère direct de ces prestations fait qu'elles
soient incorporées au coût du projet.
Les honoraires et frais hors fonctionnement, pouvant être rattachés à des programmes en
cours de réalisation, sont compris dans le coût de revient. Il s'agit notamment des frais
suivants :
- Assurances propres aux programmes ;
- Honoraires des architectes, architectes paysagers, architectes urbanistes ;
- Honoraires des topographes et géomètres ;
- Honoraires des avocats ;
- Honoraires des notaires ;
- Frais de courtage ;
- Frais d'expertise ;
- Frais juridiques ;
- Frais d'appels d'offres ;
- Annonces et insertions propres aux programmes en cours.
Les autres honoraires de conseil, d'audit, de commissariat aux comptes ainsi que les frais
d'actes et de contentieux sont comptabilisés en charges de l'exercice.
Il arrive souvent que dans des opérations immobilières d'une certaine taille, la réalisation par
tranche s'impose et les entreprises sont amenées à réclamer des réceptions provisoires des
travaux afin de pouvoir céder les biens vendus sur la tranche et encaisser les reliquats restant
dus sur ces ventes pour alléger les besoins de trésorerie.
Ainsi, le calcul du prix de revient devant servir de base aux déstockages doit inclure tous les
coûts relatifs à cette tranche en tenant compte même des dépenses à venir dont la réalisation
immédiate est décalée dans le temps et la quote-part de la tranche dans les équipements
communs.
Afin donc d'éviter de constater ces montants futurs en charges d’impacter les résultats des
exercices à venir, la société devra procéder au provisionnement des travaux restant à réaliser,
calculer le prix de revient en tenant compte de ces éléments prévisionnels et maintenir ce
dernier identique jusqu'aux dernières sorties.
Ces dépenses, connues dans leur principe, ne peuvent pas être chiffrées avec précision au
moment de l'achèvement des opérations. Il s'agit notamment :
- des révisions de prix basées sur des indices non encore arrêtés ;
- de travaux de finition ou de parachèvement des ouvrages dont la nécessité est apparue
à la fin du chantier ;
- de la réparation de malfaçons ou autres, dont le montant ne peut être répercuté aux
entreprises, architectes ou assureurs ;
- des travaux d'aménagement des abords qui peuvent s'étaler sur une durée assez longue
après la vente du programme concerné ou encore de travaux dont la réalisation
immédiate ne peut être effectuée étant donné l'état d'avancement du projet pour ne pas
les détériorer telle que la porte d'entrée, les plantations sur les voies d'accès, les
revêtements des voies intérieures, ...
Les provisions doivent également comprendre des dotations pour acquisition de terrain
permettant de couvrir un éventuel litige sur la fixation des prix des terrains déjà aménagés ou
construits par l'entreprise, et dont la propriété n'est pas encore transférée (apurement de
l'assiette foncière).
Les travaux qui restent à effectuer doivent faire l'objet de notes détaillées permettant
d'apprécier la réalité et le montant de la provision constituée. La détermination du montant de
la provision pourrait être basée sur les données statistiques fondées sur les dépenses engagées
dans le passé et rapportées au coût définitif des projets achevés ou estimations faites par le
bureau d'études, consultants ou encore devis établis par les entreprises.
Il convient de mentionner dans l'ETIC les méthodes utilisées pour le calcul des provisions et
leurs montants par catégories de projet.
B- Au niveau de la forme
Adaptations relatives aux règles de fonctionnement des comptes prévues par le CGNC et
harmonisation des écritures comptables et des faits générateurs
Cette nouvelle forme des comptes permettra l'application de la règle de tenue des comptes
exposée ci-dessous.
Il y a lieu d'associer à chaque compte, un compte spécial au crédit duquel sont comptabilisées
les sorties. Ce compte est identifié par un 9 en quatrième position de la codification, enregistre
les sorties de stock et permet de conserver dans le compte principal le coût de revient cumulé.
Le nouveau plan comptable a consacré la répartition des comptes de stocks en trois éléments
distincts. Cette manière de procéder utilisée jusqu'à présent dans quelques rares sociétés du
secteur, permet la comptabilisation suivante :
La règle de tenue des comptes en inventaire permanent est complétée par l'obligation de faire
apparaître dans la comptabilité générale le coût historique cumulé de chaque opération jusqu'à
sa complète sortie des stocks.
Les stocks seront, dans la mesure du possible, éclatés par nature de coûts.
Les spécificités comptables relatives au secteur du BTP sont liées principalement aux
composantes suivantes :
- l’évaluation et la comptabilisation du chiffre d’affaires ;
- l’évaluation des stocks des travaux en cours ;
- l’appréciation et la comptabilisation des provisions pour perte à stade et à terminaison
le cas échant ;
- l’évaluation des provisions pour risques et charges.
La méthode de l’avancement permet, quant à elle, de réduire des travaux en cours aux travaux
effectués à la fin d’un exercice mais qui n’ont pas été reconnus de manière contradictoire. Il
s’agit principalement des travaux effectués entre la date de la dernière situation (le 25 du
mois) et la date de l’arrêté ( le 31 décembre par exemple) et sont souvent peu significatifs.
Définition
Les travaux en cours sont constitués des travaux effectués depuis la date des derniers travaux
matérialisés par les deniers attachements ou situations, jusqu’à la date de clôture de l’exercice.
Ces travaux sont évalués au coût de revient. S’il s’avère que ce coût de revient est supérieur
au prix de vente, une provision est constituée.
La constatation des provisions pour perte à stade et à terminaison
Dans le cas de la méthode à l’avancement, la provision pour dépréciation des travaux en cours
n’existe pas. La perte à stade est constatée par une régularisation des produits de manière à ce
que cette perte corresponde à la perte globale multipliée par le pourcentage d’avancement.
L’excédent de la perte globale sur la perte à stade est comptabilisé par voie de provision.
Partie 2 :
La société Bêta est une SA sise a Casablanca dont l’objet social est l’aménagement et
le développement immobilier. Les états de synthèse de la société Beta au titre de l’exercice
2006 ont été certifiés par le cabinet Masnaoui- MAZARS.
Dans ce cas, la mission porte sur le commissariat aux comptes de la société Beta effectue
selon les dispositions de la loi 17-95 sur les sociétés anonymes qui prévoient que le
commissaire aux comptes donne une opinion sur les états de synthèse.
La mission comporte également les vérifications spécifiques prévues pour une mission de
commissariat aux comptes (revue du rapport de gestion, rapport spécial sur les conventions
réglementées, vérification de l’égalité entre les actionnaires…).
I- Description de la mission
A- Nature de la mission
La mission porte sur le commissariat aux comptes de la société Béta effectué selon
les dispositions de la loi 17-95 sur les sociétés anonymes qui prévoient que le
commissaire aux comptes donne une opinion sur les états de synthèse (diligences
d’audit).
Notre mission comporte, par ailleurs, les vérifications spécifiques prévues pour une
mission de commissariat aux comptes :
L’existence d’un contrôle interne est un premier élément de sécurité pour se forger un
jugement sur les comptes annuels, compte tenu des opérations répétitives qui, en raison même
de leur nombre, rendent difficiles le recours aux méthodes classiques de révision des comptes.
L’examen des procédures et du contrôle interne est traité ici comme une diligence d’audit
centrée sur la certification des comptes annuels et sur une contribution à l’amélioration de la
gestion ou au fonctionnement de l’entreprise.
Dans le cas de la société Béta, nous avons passé en revue les dossiers du personnel Béta. Nous
y avons trouvé tous les documents et pièces requises dans les dossiers Personnel.
Nous avons aussi passé en revue la procédure d’octroi des terrains aux clients en vérifiant les
fiches client et les PV de la commission de décision.
Par ailleurs, la société assure un suivi technique par projet qui consiste à établir un budget de
charges et leur avancement à la clôture de chaque exercice.
Audit de la comptabilité
L’auditeur externe vérifie que les comptes annuels de Béta sont établis conformément
aux principes comptables en vigueur au Maroc appliqués de manière constante, selon le
principe de continuité de l’exploitation, avec toutefois une spécificité liée au secteur d’activité
qui est d’utiliser le plan comptable spécifique au secteur immobilier, le PCSI.
L’auditeur externe vérifie par sondage, sur la base d’un échantillon représentatif, la
régularité et la correcte comptabilisation des opérations ainsi que la conformité et la
cohérence des soldes comptables. Il procède également à l’examen des mouvements des
comptes et à l’analyse des pièces justificatives.
La mission comporte, par ailleurs, les vérifications spécifiques prévues pour une mission de
commissariat aux comptes :
- Vérification de l’état des informations complémentaires ;
- Revue du rapport de gestion ;
- Rapport sur les conventions réglementées ;
- Etc…
Les principales zones de risques identifiées sont :
Sur le plan comptable, la société doit avoir mis en place une politique de
provisionnement pour dépréciation des stocks surtout en fin de projet. Cette politique
de provisionnement n’est cohérente que dans la mesure où l’opérateur immobilier
dresse un suivi technico-commercial par projet et des business plans s’y rapportant.
A cet effet, il convient d’être vigilant sur le fait que le coût des stocks reste
constamment inférieur à la valeur probable de vente, frais de commercialisation
déduite. Une comparaison périodique de ce coût avec les tarifs de vente pratiqués est
nécessaire afin de se forger une opinion sur la valeur des stocks.
Enfin, il faut porter une attention particulière aux provisions comptabilisées afin de s’enquérir
de la distinction devant être établi entre les provisions pour risques et charges et celles pour
dépréciation.
Le PCSI partant du principe que le cycle de production dans le secteur immobilier est
généralement supérieur à un an prévoit la possibilité pour les entreprises d’inclure
dans le coût de production les charges financières courues pendant la période de
production.
La difficulté qui apparaît à ce stade réside dans le choix d’une clé appropriée de
répartition des charges financières par tranche achevée, étant entendu que la durée
d’incorporation des charges financières au coût de production est subordonnée à la
détermination de la date d’achèvement qu’il convient de retenir.
Pour la réserve foncière, l’incorporation des charges financières au coût des terrains
est opérée à partir de la matérialisation de l’acte d’acquisition par le versement de tout
ou partie du prix d’achat entre les mains d’un notaire, Adoul ou du vendeur.
Quant aux lotissements, l’incorporation des charges financières au coût des stocks est
effectuée à partir de la date de la première autorisation de lotir ou la délivrance du plan
par les services compétents de la commune.
Enfin, s’agissant des constructions, le fait générateur de l’incorporation des charges
financières est constitué par la date de délivrance de l’autorisation ou permis de
construire.
Les provisions doivent également comprendre des dotations pour acquisition de terrain
permettant de couvrir un éventuel litige sur la fixation du prix d’n terrain déjà aménagé par
l’entreprise et dont la propriété n’est pas encore transférée.
Les travaux post- achèvement doivent faire l’objet de notes détaillés permettant d’apprécier la
réalité et le montant de la provision constituée, d’où l’importance pour le CAC de passer en
revue ces estimations post-achèvement afin de valider les soldes comptables y afférent.
D’autres risques seront traités au niveau de l’approche d’audit lors du contrôle interne et de
l’audit des comptes.
- S’assurer que les produits provenant des opérations de vente ont été correctement
et intégralement enregistrés dans les comptes ;
- Pointer la balance avec les comptes individuels ;
- Vérifier le respect de la séparation des exercices ;
- Vérifier la correcte évaluation des créances ;
- Analyser quelques ratios significatifs et leurs variations par rapport aux exercices
antérieurs ;
- Provisions pour dépréciation des créances douteuses ;
- Appliquer la procédure de confirmation directe.
Travaux effectués :
1- Etablir une feuille maîtresse des soldes au 31/12/2006 avec des chiffres comparatifs de
l’exercice précédent
1.1- pointer avec la balance générale
1.2- pointer avec le grand livre
1.3- référencer avec les états financiers
4- Vérifier que le principe de séparation des exercices est respecté (selon l’échéance et la
périodicité des loyers)
II-Section achats/fournisseurs
Les objectifs de cette section sont les suivants :
Travaux effectués :
1. Préparer une feuille de tête des soldes au 31/12/2006 avec les chiffres comparatifs de l’exercice
précédent.
1.1. Pointer les soldes avec le G/L et la balance générale
1.2. Référencer avec les états financiers
1.3. Expliquer les variations importantes
7. s’assurer du bien fondé des avances et acomptes faites au fournisseurs, et s’enquérir de leur
apurement subséquent.
III-Stock
Objectifs :
S’assurer que :
- Les comptes représentent des produits physiquement identifiables et qu’ils
appartiennent à la société ;
- La méthode de valorisation est correcte et son choix est permanent ;
- Les produits dépréciés ont fait l’objet d’une provision suffisante, le cut-off est
respecté ;
- Vérifier que les mouvements de stock de l’exercice suivant ne sont pas
enregistrés sur l’exercice en cours, et même chose pour l’exercice précédent.
- Vérifier les montants de stocks d’ouverture avec les comptes de l’exercice
précédent.
-
Travaux à faire :
1. Préparer une feuille de tête des stocks par nature au 31/12/2005 et au 31/12/2006.
2. S’enquérir du suivi correct des projets quant aux fonds de dossiers juridiques pour chacun d’eux,
vérifier notamment les certificats de conformité, le plan cadastral, le plan du topographe, l’acte
d’acquisition du terrain, le PV de réception provisoire…
3. S’assurer de l’existence de documents techniques recensant l’essentiel des charges à venir et à
incorporer lors du déstockage.
4. Veiller au respect des règles d’incorporation des charges prévues par le PCSI
5. S’appuyer sur le suivi technique par projet avec les PV de réception provisoire délivrés par la
Commune.
6. Rapprocher les en-cours de l’exercice avec les dettes fournisseurs contractées au titre des marchés
engagés durant l’exercice.
7. Valider les déstockages des produits finis au 31/12/2006 en recalculant le coût de revient du mètre
carré vendable.
8. Rapprocher les coûts de déstockage avec le chiffre d’affaires correspondant pour en dégager la
marge réalisée.
9. Valider la provision pour travaux post-achèvement sur la base des notes techniques des projets au
31.12.06
IV- Trésorerie
1. Préparer une feuille maîtresse des soldes et pointer les soldes au 31/12/2005 et au 31/12/2006
avec la balance générale et les états financiers.
2. Obtenir les contrats des principaux emprunts et vérifier leur correcte traduction comptable (au
31/12/2006).
3. Vérifier d’après les pièces comptables les remboursements de 2005.
4. Circulariser les organismes prêteurs et exploiter les réponses reçues.
5. Si l’emprunt est assorti d’obligations particulières, vérifier si elles sont respectées.
6. Vérifier si l’emprunt est garanti par hypothèque ou nantissement, et que ceux-ci figurent dans
les engagements hors bilan.
7. vérifier les remboursements d’emprunt avec l’échéancier et leur bonne comptabilisation
(principal et intérêts).
8. Procéder à la circularisation de toutes les banques
-Exploiter les confirmations reçues ;
-Appliquer la procédure alternative pour les réponses non reçues.
9. Obtenir les états de rapprochement bancaire établis par la société et vérifier que :
-Le solde chez la banque correspond au relevé bancaire ;
-Le solde chez la société correspond à la B/G ;
-Vérifier les calculs arithmétiques ;
-S’assurer que les principales opérations en suspens s’apurent sur les mois ultérieurs.
Pour les suspens anciens non apurés, obtenir les explications nécessaires ;
-Vérifier que tous les états de rapprochement sont visés par la personne qui les a établis et un
responsable hiérarchique ;
10. Procéder à partir du journal de banque à :
-La sélection de 20 opérations d’encaissement et vérifier les pièces justificatives
correspondantes.
-La sélection de 20 opérations de décaissement et vérifier les pièces justificatives
correspondantes.
11. Procéder à un contrôle inopiné de la caisse,
rapprocher le solde existant avec celui figurant sur le journal
de caisse, rédiger une note explicative de l’écart éventuel
entre le solde de la caisse et celui du registre.
12. Passer en revue le registre caisse ou grand livre et :
S’assurer qu’il n’existe pas de mouvements non justifiés ;
S’assurer que la limite est respectée.
13. Sélectionner par sondage aléatoire 15 opérations de caisse et analyser leur justification.
14. Vérifier que les pièces de dépenses sont annulées après paiement, c à d apposition d’un cachet
« PAYE » sur tous les documents justificatifs de la dépense
15. Contrôler le compte « titres et valeurs de placement », valider les rachats et les cessions et
vérifier s’il y a lieu de les provisionner.
V- Personnel
Objectifs
S’assurer que les produits et les charges inscrits dans les comptes de personnel résultent
des transactions de la société avec son personnel.
S’assurer que les comptes de personnel sont correctement évalués et enregistrent
l’intégralité des dettes et des créances du personnel.
Travaux effectués :
1. Rémunérations de personnel :
-Obtenir l’analyse des comptes de rémunérations de personnel ;
-Obtenir l’état 9421 et la rapprocher avec la comptabilité générale.
-Vérifier par sondage les versements subséquents des salaires non versés au 31.12.2005
sinon vérifier avec le journal de paie.
2. Organismes sociaux :
-Faire un récapitulatif de toutes les déclarations sociales : CNSS, CIMR, MUTUELLE,
CENTRALISATION DE LA PAIE
-S’assurer que les déclarations sociales sont déposées dans les délais, sinon,
s’assurer que les intérêts de retard sont provisionnés.
3. Vérifier que la société passe la provision pour congé payé. Sinon proposer le montant à
provisionner en tenant compte de tous les droits acquis.
4. S’informer s’il y a des litiges en cours avec le personnel et vérifier s’ils sont provisionnés
(exploiter les réponses des avocats).
VI-Immobilisations corporelles
Objectifs :
S’assurer que :
Travaux effectués :
1. Pour les principales acquisitions et cessions de l’exercice, demander les pièces justificatives et
vérifier que l’enregistrement comptable a été correctement effectué (nature, montant, critères
d’immobilisation,…).
Vérifier par ailleurs que les procédures de la société en la matière ont été vérifiées.
2. Vérifier la récupération de la TVA pour les acquisitions ouvrant droit à déduction. Dans le cas
contraire qu’elle n’a pas été indûment récupérée
3. Pour les opérations de l’année, vérifier si des dépenses d’exploitation dont l’importance et la
nature leur confèrent le caractère d’immobilisations (exemple : de grosses réparations) ont été
enregistrées en tant que charges d’exploitation et inversement, s’assurer qu’aucune dépense de
nature de charge n’a été immobilisée.
-Vérifier si les bases d’amortissement et les taux utilisés pour l’amortissement sont corrects.
-Vérifier que la charge d’amortissement a été correctement calculée et enregistrée
-Vérifier l’application du prorata temporis sur les acquisitions et cessions de l’exercice.
-Examiner la dotation aux amortissements sur les immobilisations antérieurs et la concordance
entre le montant passé en charge et les mouvements au bilan.
Principes comptables
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées sur la base du cout d’acquisition incluant
le prix d’achat et les frais d’approche.
L’amortissement est calculé sur la durée de vie résiduelle probable pour les immobilisations
d’occasions.
Les immobilisations corporelles sont amorties selon les taux suivants :
Immobilisation Taux d’amortissement
Constructions 10%
Installations techniques 10%
Matériel et outillages 10%
Matériel de transport 20%
Installations et aménagements 10%
Matériel et mobilier de bureau 10%
Matériel informatique 33.33%
Installations téléphoniques 50%
Aménagements de bureau 10%
Autres mobiliers, matériels et aménagements divers 10%
VII-Fiscalité
Objectifs
S’assurer que :
Les montants des impôts et taxes figurant au bilan et au CPC sont correctement calculés et
enregistrés.
Toutes les charges fiscales ont été intégralement traduites dans les comptes
Travaux effectués :
1. IS : vérifier les acomptes avec les déclarations fiscales, et s’assurer de leur calcul
conformément au résultat de l’exercice précédent. Vérifier le calcul de l’impôt dû au
31/12/2005 compte tenu du résultat fiscal.
2. TVA récupérable : vérifier le calcul du prorata de déduction
3. TVA facturée : Faire un rapprochement global avec le compte
client.
4. Vérifier, par sondage, les déclarations fiscales de TVA. Faire un rapprochement entre le
CA comptabilisé et le CA déclaré.
5. Vérifier que la société procède à la déclaration et au versement de la totalité de l’IGR de ses
employés.
6. Vérifier que la société procède à la déclaration et du versement de la totalité de l’IGR de ses
employés.
7. Relever les anomalies éventuelles.
Conclusion
Parler de mon expérience au sein du cabinet est une partie importante quant à la réalisation de
ce rapport. Je tenais absolument à conclure en vous faisant partager cette remarquable
expérience. Le fait d’être responsabilisée m’a donnée réellement confiance en moi et m’a
permise de me projeter dans l’avenir et de sentir que, par conséquent, je n’aurais aucun
problème à mener à bien mon travail et d’assurer ma vie professionnelle avec beaucoup de
rigueur et de persévérance.
L’ambiance qui régnait au sein du cabinet était motivante. Un sentiment de solidarité unissait
tous les auditeurs.
Lorsque un des stagiaires avait du mal à comprendre quelque chose les auditeurs confirmés
étaient toujours prêts à expliquer et à nous accompagner.
Enfin, le secteur de l’audit que je ne connaissais pas auparavant m’a réellement intéressée ; ce
qui confirme mon projet professionnel étant donné que je voudrai en faire un métier.
ANNEXES
PLAN COMPTABLE
DU SECTEUR IMMOBILIER