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Sujet 

: dans quelle mesure le travail est-il facteur d’intégration sociale ?


--- Termes à définir dans l’introduction
Problématique : (c’est un sujet débat)
Le travail est une instance primordiale dans l’intégration sociale des adultes car il génère
un revenu d’autonomie, transmet à l’individu des valeurs telle que la solidarité ou le goût
de l’effort. Cependant, le travail a lui aussi connu des évolutions qui fragilise sa capacité
intégratrice. D’autres instances, comme la famille ou l’Etat qui assurent, eux aussi la
transmission de normes et valeurs.
A) Le travail, un facteur d’intégration essentiel

1) Car il est source de revenus stables et est associé à des droits sociaux
Plus de 80% des emplois sont en CDI en 2017 (doc 1)(100 – 12.2)
L’emploi permet d’accéder à la consommation, mais aussi à la protection sociale
2) Il implique des règles sociales et procure une identité sociale
Le travail assure l’intégration sociale par le sentiment de reconnaissance qu’il
procure.
Le travail renvoie à l’image de soi, et permet alors de se forger une identité
sociale.
3) Il est également source d’interactions sociales dans et hors travail
De nombreuses personnes trouvent leur conjoint sur leur lieu de travail…

B) Mais le travail présente aussi des limites : ses évolutions fragilisent sa capacité à
intégrer et d’autres instances ont un rôle à jouer.
Il s’agit de montrer en quoi cette évolution fragilise les trois aspects travaillés dans
la première partie (les 4 doc sont utilisables). Mais aussi que d’autres instances
peuvent jouer un rôle.

1) La montée du chômage et celle des emplois précaires fragilisent son rôle


intégrateur
Le chômage peut entrainer la pauvreté, mais les emplois précaires également.
La montée des emplois précaires laisse apparaître des insiders et des outsiders.
L’intégration économique et sociale varie alors en fonction du type d’emploi et
de la place qu’on occupe dans l’entreprise
Sur certains emplois, (les moins qualifiés), le salarié se désintéresse de son
travail. (Analyse de Paugam)
2) La famille peut parfois prendre le relais
La hausse du chômage en temps de crise renforce le rôle de la famille dans
l’intégration sociale. En effet, quand le nombre de chômeurs s’accroit, la famille
apparaît comme un des derniers remparts et piliers de la solidarité, valeur
essentielle dans l’intégration sociale des individus, d’autant plus si l’Etat n’assure
pas assez son rôle d’amortisseur de la crise, la famille se retrouve vitale.
3) L’Etat providence joue également un rôle
l’Etat-providence est un filet de sécurité pour l’intégration sociale des plus
pauvres [mais pas seulement eux], d’autant que les prestation sans cotisations
préalables se sont développées.(RSA, …).

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