Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L’histoire a connu trois vagues successives qui ont bouleversé l’approche du monde du travail. La
première a pris sa source dans l’agriculture, 90% des activités humaine dépendent d’elle.
La deuxième vague est l’industrialisation, jusque dans les années 1960. On passe des champs aux
villes (exode rural).
La troisième vague est celle de l’information et a commencé dans les années 1970. Les progrès
technologiques ont éliminé peu à peu bon nombres de postes de travail. On quitte les usines pour les
bureaux. C’est l’ère du savoir. On conjugue aussi travail manuel et savoir théorique.
Au cours des 15 dernières années, on commence à voir des entreprises point-com dont l’impact est
sans précédent.
Ces trois vagues sont décrites par Toffler ont considérablement marqué la société et affecté la façon
de faire des affaires.
De là nait le concept de village mondial : concept d’un monde sans frontières de production et de
commercialisation de biens et de services à travers la planète.
A souligner aussi la montée en puissance des pays émergents, les fameux BRIC
Les multinationales sont des entreprises opérant simultanément dans deux pays ou plus, mais
installées dans leur pays d’origine. C’est à la fin des années 1960 que le concept de multinationale
devient monnaie courante. De par cette mondialisation il faut adapter les stratégies marketing aux
cultures locales, les produits à la clientèle par exemple.
Hofstede a proposé une grille d’évaluation des cultures via des valeurs liées au travail de 116'000
employé IBM dans 40 pays. Cinq indicateurs :
Distance hiérarchique
Individualisme/collectivisme
Masculinité/féminité (pas le genre, mais plutôt une manière de travailler, soit plus axé
humain si féminin et plus sur résultats si masculins).
Aversion pour l’incertitude
Orientation temporelle (sur le long terme ou plutôt sur le court terme)
Quant à la pénurie de main d’œuvre : c’est un autre problème grandissant. La génération de baby
boomer des année 46-65 arrivant à la retraite, on constate un sérieux déficit de main d’œuvre
qualifié. La pénurie de main d’œuvre annoncée est due à deux facteurs : le taux de natalité et celui
d’occupation. L’immigration ne semble pas être un facteur suffisant pour endiguer la tendance. Le
fait que les femmes ont déjà un taux de participation élevé ne va pas non plus influencer cette
tendance. Les managers devront donc appliquer des stratégies sophistiquées de recrutement et de
fidélisation ainsi que de comprendre le comportement humain, au risque de ne pas avoir de
candidats.
Comment le client devient-il le centre du processus managérial ?
Plus que jamais le client est au centre de la préoccupation des entreprises. La création d’une culture
orienté client n’est pas rare, ceci est particulièrement vrai pour les entreprises de service. Cela passe
aussi par l’amélioration de la qualité produit/service. L’attitude et la sélection du personnel étant
beaucoup en relation avec la clientèle est fondamental, et cela ne tient plus uniquement au service
marketing, ce concept peut s’allonger sur toute la chaîne de production et à tous les échelons
hiérarchiques. Voici les facteurs clés d’une culture orientée client :
- Comportement civique au sein de l’organisation (et à l’extérieur)
- Capacité d’écoute
- Embauche adéquate
- Liberté d’action
- Empowerement
Empowerement : Refonte des fonctions, des missions et des méthodes de management
permettant d’augmenter la participation et la responsabilisation des employés face aux prises de
décisions les concernant.
En quoi la direction est elle responsable :
La sélection
La formation
L’organisation
L’empowerement
La direction
L’évaluation
Les récompenses
Quant à la gestion de la qualité c’est un autre sujet. Cela va jusqu’à réviser ses processus de
fabrication. On utilise beaucoup les statistiques pour comprendre comment améliorer la qualité.
L’objectif de beaucoup d’entreprises est de créer une organisation en quête de perfectionnement
continue (en japonais : kaizen)
Les coûts réduits ne sont pas les seuls moyens d’augmenter la productivité. Le perfectionnement
continu ou la gestion qualité demeurent des éléments fondamentaux permettant aux entreprises de
réaliser une production efficace et soignée.
La perfection en continu ne doit toutefois pas remettre en question le besoin d’un changement
radical. Parfois lorsqu’un produit obsolète doit être remplacé, une refonte totale peut s’avérer
préférable à une simple amélioration.