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Introduction Historique au Droit Semestre 1

1) L’apport Franc

Dans cette période franque on trouve deux grandes dynasties

Les méroviingiens ont connu une période faste avec Clovis. Il se fait baptisé catholique et s’assure
alors alors le soutiens de l’eglise. Puis la dynastie Carolingienne va lui succéder, car sa dynastie
s’essouffle peu à peu. Pépin le Bref (751-768 = règne) se fait sacré, il est le premier. Son fils
charlemagne est grand conquérant. En 800 devient Empereur. Louis le Pieux le succède en 840
redécouvre le concept d’Etat. Les deux dynasties connaissent l’échec politique, cependant cet échec
est capital. Elles vont bcp léguer aux capétiens.

a) Francs et pouvoir.

Les carolingiens vont léguer une certaine idée du pouvoir. On parle théocratie royale. Cad
gouvernement de la cité par Dieu. Le roi franc dirige la chrétienté, il est assimilé à un chef religieux.
SA mission est de défendre la chrétienté. L’Eglise véhiculera tjr cette doctrine du pouvoir, ce même
corps de doctrine servira de tremplin idéologique à l’ascension de la dynastie capétienne. La royauté
aura toujours une légitimité grâce à ce corps de doctrine. Cette dynastie Carolingienne va apporter
l’image du prince qui gouverne avec un conseil. Il faut ajouter aussi que le déclin carrolingien va
léguer qqc à la société, de prfondes traces dans le monde féodal des 10 e et 11e siècles. Le moyen-âge
va héritié d’un système de lien personnel. Les carolingiens vont devoir recouvrir au système
vassalique. La vassalité  le plus fort à une obligation de protection. CE schéma va être retrouvé peu
à peu à différents échelon de la société. On assiste ainsi a la naissance de contre pouvoirs qui
affaiblissent peu à peu l’Etat. Avec la disparition de l’Etat, il se produit qqc d’inévitable  l’espace
territorial se fragmente de plus en plus.

b) Francs et droit

Ils ont utilisé le droit pour s’imposer. Ce droit est mis dans des textes  les capitulaires. La volonté
de droit unité ne fit qu’une breve parenthèse dans l’histoire. Une autre source va contribuer à
l’application d’un droit identique à tous : le droit canonique. Il ne va pas cesser de se perfeectionner.
Ce désir d’hériter du droit représente bien peu de choses dans le monde franc. Ce désir d’unité
représente peu de chose face a cet amalgame sur le territoire franc. L’applicatoin du droit se fait
selon un principe.Aujourd’hui le droit s’applique selon la territorialité cad que le droit Fra s’applique
à tous ceux qui habitent en France. A l’époque fraque, on pplique le principe de la personnalité des
lois. Chaque peuple a son propre système juridique. Par définition la loi perosnnelle de chaque
individu est sa loi d’origine. Ce principe va être appliqué pendant 4 siècles d’application. Après cela
c’est devenue inapplicable, car c’est un principe qui ne peu resister à l’usure du temps cad qu’avec le
temps des peuples qui vivent sur un même territoire finissent par fusionner par mariage. La loi
devient alors la même pour tous dans un territoire donné. Un droit territorial coutumier représente
alors l’essentiel du droit au temps féodal.

2/ Droit et Pouvoir

Double préoccupation  se doter d’un droit  et se doter d’un pouvoir. Il n’existe pas de société
sans droit, donc comment le droit apparait-il ? Les sources du droit sont très variables selon les
époques et selon la forme donnée au pouvoir. Il peut être créer par le temps  la coutume. Elle
vient toujours en marge du pouvoir. Le droit peut aussi résulter de l’influence de certains perso. Mais
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il peut émaner de l’autorité  de l’Etat. Il faut remarquer que le pouvoir quel qu’il soit, veut faire le
droit. Mais un pouvoir faible parvient difficilement à faire respecter le droit tandis qu’un pouvoir fort
parvient à donner ordre et cohésion à la société. Quand le pouvoir et le droit se rencontrent-ils  ? Ils
se rencontrent lorsque le pouvoir revet sa forme la plus elaborer  l’Etat. C’est l’Etat qui parvient le
mieux à mettre en place un ordre juridique. L’Etat n’a pas toujours exister, En France il n’existe que
depuis le 15e siècle. C’est la Dysnastie capétienne qui va conduire une politique résolue de
construction de l’Etat. Elle va s’efforcer de rassembler sur un territoire lentement réunifié des
populations qui étaient très diverses. LA population, le gouvernement et le territoire sont
indispensable pour faire un Etat. Enréalité cette période de 8 siècle a connut trois phases

 Milieu du 10e siècle au milieu 12 e  on constatera que le pouvoir et le droit sont morcelés
qui s’expriment dans un cadre local.
 Du 12e au 15e  l’institution monarchique s’affermie peu à peu et redevient créatrice de doit
 Fin du 15e jusqu’à la révolution  Etat restoré l’autorité royale tente de tout absorber et
affirme de plus en plus son pouvoir législatif.

1er Partie : Le morcèlement du pouvoir du droit à l’époque Féodale, Fin 10 e siècle milieu 12e siècle.

On sort d’une longue période d’insécurité, c’est le début d’une air nouvelle. La longue période
déplacement des peuples est achevée. Les pays ne connaissent plus vraiment d’invasions. Le pouvoir
protecteur s’est rapproché de l’individu. Le royaume s’est divisé en seigneuries. Morcelé en territoire
de tailles variables les prérogatives régaliennes, sont exercées par ces chefs locaux. En 987, le dernier
prétendant carolingien est écarté et les grands du royaume élisent Hugues Capet en 987, cette date
signe la fin de la dynastie carolingienne. C’est une dynastie qui va durer 8 siècles, mais le domaine
royal représente bien peu de choses. Après Capet, c’est Robert le Pieu qui a régné longtemps, il peu
connu comme son suivant, Henri 1 er puis vient Philippes 1 er et le redressement capétien va s’amorcer
avec le successeur de Philippe premier : Louis VI (1108-1137). Il met de l’ordre sur ses terres. Son fils
Louis VII (1137-1180) est moins habile mais a la chance d’avoir un très bon conseillé  : l’abbé de St
Denis, Suger. Suger meurt en 1151 et à ce moment-là, Louis VII met la dynastie capétienne en
danger. En1137 le future louis VII avait épousé Aliénor d’Aquitaine. Elle apportait bcp de régions. En
1151 Louis VII se sépare d’Aliénor et de ses régions. Elle épouse alors Henri Plantagenet future Roi
d’angletterre. Mais ce roi possède déjà des terres en France. Aliénor en l’épousant lui donne encore
plus de terres de France. Le Future Roi d’angletterre est alors maître de presque toute la France
maritme cad 35 de nos départements actuels. Et le territoire qu’il domine représente 10 fois de
domain royal. En 1154 Henry Plantagenet devient Henry II et Roi d’angleterre. C’est alors le début
d’une longue guerre, pour l’Aquitaine. 1154-1259. Louis VII meurt en 1180. La situation du Roi de
France n’a pas changé. Mais ce Roi a progréssé sur le plan politique, il commence à être reconnus. Le
premier grand Roi Capétien est Philipe Auguste. Le processus de dislocation s’accélère. Les finances
sont inexistantes, l’économie est rurale et fermée … Les Rois considère à l’époque que le domain est
transmissible à leurs enfants. L’admistration est très insufisante. Les particularisme régionnaux
peuvent s’exprimer. Au cour de la période féodale, le droit est devenu teritorial, il se forge dans un
cadre étroit. Dans le cadre de chaque Seigneurie. Le ;orcelle;ent du droit est donc très important.

Chapitre 1 L’Etat démembré aux temps féodaux.


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Au cour de cette période féodale, les dimensions des Seigneuries sont variables, et leurs limites sont
tjr incertaines. Il existe tjr un Roi mais il est faible. Cependant, au cour de cette période on
commence à percevoir des signes du renouveau de l’Etat.

Section 1 Le pouvoir aux mains des Seigneurs.

LE système foédal est une forme d’organisation de l’Etat politique et sociale. L’Etat semble
condamné.

1/ Un nouveau pouvoir aux antipodes de l’Etat : Le système féodal

C’est un système qui s’inscrit dans un monde décomposé. Ce système remplace l’Etat disparu.

A/ LE Lien foédal..

Les rapports politiques ont une base contractuelle, cad un homme appelé le vassal étant dans la
d »pendance d’un auter homme appelé le Seigneur. Ce contrat entre les deux hommes destabilise
l’Etat. Ce phénomène se répette à tous les niveau de la hiérarchie sociale. On se rattache à des chefs
locaux pas au Roi. Ces contrats représentent la société politique et combatante, une société que le
Roi ne maîtrise plus, alors que chque Seigneur au niveau local se constitue des clientelles, des
formatiosn de combat… On voit de plus en plus de contres pouvoirs< Le vassal a des obligations vis-à-
vis de son Seigneur il n’en à pas envers l’Etat, cad qu’il se produit un transfert qui abouti à écarter le
Roi du Jeu politique. Comme le Vassal rend des services il faut les rétribuer. Le Seigneur va prendre
l’habitude de concéder qqc à son vassal, un Fief, à charge de service. Es concessions ont pour effets
de compromettre d’affaiblir l’assise territoriale et politique de l’Etat par leur nombre.

B/ La hiérarchie féodale.

Ce contrat fait naîter des relations de nature politique et militaire, mais qui s’inscrivent dans un cadre
géographique étroit. Un cadre relativement exigu. Il existe une surabondance de groupes politiques
locaux. Peu à peu tout cet ensemble va s’organiser, on va voir se créer un ordre féodal, cad une
hiérarchie. Chaque groupe n’est pas pleinement indépendant, chacun s’intègre dans une hiérrchie,
chaque groupe constitue un maillon d’une vate chaine. Chaque Seigneur est le vassal d’un autre
Seigneur. A lA tete devrai se trouver le Roi, mais l’Etat est remplacé par une organisation politique
hiérarchisée. Elle donne le pouvoir à des chefs de groupes.

Si cette hiérarchie avait pour sommet le Roi cela pourrait compenser le morcellement territorial,
mais les conditions nécessaires ne sont pas réunies. Pour cela il faudrait aue l’autorité soit assurée au
sommet, que la fidélité des vassaux à la base existe véritablement. La hiérarchie féodale constitue un
véritable danger pour l’Etat.

C/ Le morcellement territorial.

A la fin de l’empire carrolingien le precessus de morcèlement s’accélère. Cela concerne toute


l’europe. Plusieurs étapes : à la fin du 9e siècle on voit apparaitre de grandes principautées.
D’immenses territoires apparaissent. Certaines régions deviennetn autonomes. A la fin du 10 e, les
populations lacales constamment en danger pensent que le Roi ne peut pas protéger le peuple. Il
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faut alors un plus petit chef mais qui protège. Ces chefs sont des anciens subalternes administratifs,
des anciens gros propriétaires, et souvent des aventuriers qui n’ont rien et qui tentent leur chances
en s’emparant du pouvoir. Petit à petit ils construisent des châteaux, ils ont une autorité sur les
populations… Ils constituent leur Seignerie et à l’intérieur ils vont exercer le pouvoir. On vq voit qlors
apparaitre la dynastie des Chatelains. Il existe une nouvelle répartition géographique du pouvoir, un
ordre politique nouveau qui délaisse le sommet qui s’organise à la base au tour du château. Il existe
dans la Seignerie une forme de production agricole. C’est aussi le cadre d’une orga politique
administrative où le Seigneur exerce son pouvoir.

2/ L’organisation politique de la Seigneurie, cadre de l’exercice du pouvoir.

A/ Le pouvoir militaire du Seigneur.

LA procédure d’appel n’existe pas dans cette société car il existe un système de preuve irrationnelle,
qui fait appel à Dieu par conséquent on ne peut faire appel d’une décision rendue par Dieu. Le
seigneur détient donc tous les droits de la puissance publique. On assiste au triomphe de la primauté
seigneuriale, cependant, dans le monde féodal, l’institution royale n’a pas disparue le Roi existe tjr.

Section 2 Le faible poids de l’autorité royale.

La monarchie capétienne à ses début au 10 siècle subit la contamination du système féodal. Le


pouvoir royal a bcp de mal à s’arracher de la féodalité. Hugues Capet est un seigneur. Le Roi n’est
donc pas à la tête d’un Etat. Quel est l’étendue réelle du pouvoir du Roi ? Parvient-il à dominer le
monde féodal ?

1/ La faible assise du pouvoir royal

Le Roi est celui qui est installé sur un petit domaine qu’il apprend à maîtriser. L’emprise du Roi sur le
Royaume de France à cette époque n’a pas vraiment d’existance.

A/ Le Roi et son domaine

Les Rois du 9e n’ont pas cessés de diviser le Royaume, il reste donc bien peu de chose au premier Roi
capétien, et son domaine est tout simplement une principauté territoriale. Ce petit do  maine
présente d’autres faiblesses. La principauté est morcelée. Ce domaine est serré par des seigneuries
très importantes. Le grand-duché de Normandie possède la plus grande partie. LE Roi exerce une
autorité sur les terres de son domaine.

B/ Le Roi et le royaume de France


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Peut-il étendre son emprise hors de son domaine ? Peut-il exercé son pouvoir de Banc. L4qction
royale n’a cessé de recule depuis 987 jusqu’au 12 e siècle. De là, certaines région comme la Gascogne
ignorent complètement le Roi, il ne peut donc pas dépasser le domaine royale. On parle alors de
déclin de l’autorité royal. Le Roi va donc mettre de l’ordre dans son domaine. En théorie le Roi
conserve ses prérogatives traditionnelles, mais la réalité est que ses pouvoirs sont inexistants. La
souveraineté n’existe pas. Le roi ne peut pas s’imposer à des seigneurs qui sont indépendants de lui.
Dans quelle mesure le Roi peut-il jouer de sa situation de seigneur féodal pour s’imoser et soumettre
la hiérarchie féodale.

2/ Le roi et la hiérarchie féodale

Le roi est un seigneur comme les autres, il possède des vasseaux.

A/ La puissance féodale du Roi en France mineur

Plus le Roi est proche géographiquement plus les liens vassaliques sont nombreux et respectés. Il y
bcp de vassaux dans le nombreux du roi, il a une emprise direct sur eux car passe des contrats
vassaliques jusque dans la petite aristocratie. Le roi parvient donc à s’attacher des vassaux. Et même
en marge de son domaine, grâce au contrat féodal il parvient à petit à petit étendre son pouvoir.

B/ Des rapports juridiques lâches entre le Roi et les princes territoriaux

Le Roi est théoriquement au sommet de la hiérarchie féodale. Le Roi développe une politique visant
à multiplier les contrats vassaliques. Si les structures étatiques ont disparues, il faut savoir que le Roi
devenu très faible n’est pas un seigneur comme les autres. L’institution royale demeure avec un Roi
qui est le continuateur de la tradition carolingienne.L’institution demeure par des éléments de forces
aussi. Quels sont-ils ? LE Roi a l’église comme alié. C’ets une force organisée, ses structuresoffriront
au Roi des inspirations. Le Roi saura tirer partie des querelles existantes chez les grandes dynasties
féodales. Le domaine royale occupe une situation exceotionnelle. Il est à la rencontre des deux
grands fleuves qui proccurent la richesse. Au 12 e siècle Paris devient le centre administratif du
royaume. Jusqu’alors les rois se déplacaient avec leurs cours. Louis VI fixe donc sa résidence à paris.
L4institution royale repose sur des bases solides, sur des éléments de droit. Si les premiers capétiens
possèdes des avantages, ils seront en tirer profit.

1/ Le Roi est l’idéologie royale.

Cette idéologie repose sur un mode transmission du pouvoir, elle aparait comme le premier geste
habile sur ce premier capétien.

A/ une conception du pouvoir hérité des carolingiens.

Le Roi reste dans l’esprit de tous, il est celui dont les prière attire les bénédictions du ciel.

1) Le Roi sacré

Le cérémonial se déroule comme au temps corinlingiens, en présence d’une foule nombreuse, et


notamment de nombreux ecclésiastiques. L’archeveque de Reims va sacré le Roi. Cette cérélmonie
répond à un rituel très important. Le roi promet alors la paix, la défense du roi et le respect de
l’église. L’archeveque répand de l’huile sainte sur le roi. Il devient l’élu de Dieu, il va recevoir des
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mains de l’archeveque, les insignes de sa fonction. Il devient un Roi prêtre. Cela lui confère un grand
prestige au près de son peuple.

2) LA fonction oryale

LA fonc tion du roi se situe dans la tradition carilongienne. Il véhicule la conception théocratique du
pouvoir. On dit que en cas de péril grave, il peut lever une grande armée dans tout le royaume. Il va
faire en sorte que le droit de l’église soit bien appliqué. Il doit agir à la promesse de son sacre. Les
pouvoirs du roi sont difficiles à mettre en œuvre, il existe cependant une conscience collective. Il
existe une conscience royale, il y a en lui une perspective très vive. Cette idéologie prometteuse fera
du roi un chef gardien et prometteur.

B/ une politique dynastique habile

En 987 Hugues capet devient roi. Les gens de 987 n’ont pas donné d’importance particulière à cet
évènement. Il était soutenu par adal berron archevêque de Reims. Cette dynastie découle du fait que
Hugues capet ai modifié de transmission du pouvoir ce sorte que la dynastie perdurera

a) Les écueils de la transmission du pouvoir

Il faut éviter les inconvénients de l’élection. Ce sont les grands qui élisent, ils s’arrangent pour élire
un petit personnage.

b) Le Roi doit éviter les inconvénients de l’hérédité

Le danger réside dans la politique de partage. Cette situation a déjà eut des effets catastrophiques
sur les 2 dynasties précédentes. Comment donc transmettre le pouvoir.

c) Mode de transmission

Le roi fait élire et sacrer son fils quelques mois seulement après sa propre élection. Et tous les
successeurs feront la même chose. Philippe Auguste par contre jugea inutile d’élire son fils par
anticipation, car le principe de l’hérédité était désormais dans les mœurs.

Au temps d’Hugues Capet deux rois règnent en même temps.

d) La règle de primogéniture

A partir d’Hugues Capet les rois associent à leur pouvoir l’aîné. La dynastie capétienne va être
chanceuse, pck pdt des siècles, les capétiens eurent toujours des fils.

2/ Le Roi et ses premiers succès sur la féodalité

LA politique royal des premiers temps capétiens connait deux orientations.

 Asseoir la situation territoriale


 Assurer sa position face à la hiérarchie féodale
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Le premier objectif est d’assurer l’autorité à l’intérieur du domaine. En 30 ans, Louis VI met en place
une œuvre de pacification efficace. Louis VII après son père est un Roi incontesté. Au début du 12 e la
monarchie a désormais un noyau de puissance. La monarchie va donc peu à peu reconstruire le
royaume de France. Les capétiens veulent être de vrais suzerains au sein du système féodal. Au
début du 12e, la monarchie fait quelques progrès les efforts entrepris apportent quelques résultats.
En 1151 le Roi henry II, duc de Normandie et roi d’Angleterre, accepte de prêter hommage à louis VII.
Le pouvoir n’est plus en mesure d’assumer ses missions majeures notamment l’élaboration de la
règle de droit. Quelles sont donc les sources du droit ?

Chapitre 2 un ordre juridique diversifié.

Il ne peut y avoir un droit émanant d’une seule autorité faute d’un seul pouvoir fort. Les modes de
formation ont changé. La création du droit résulte essentiellement de pratiques locales et
d’habitudes variables d’une région à une autre. Lq l2gislqtion 2crite est très rare. Dans la première
moitié du 12e apparaissent les premiers signes de renaissance de l’Etat futur.

Section 1 le morcellement coutumier.

Le droit commence à venir de la base, c’est la coutume. La coutume est retrouvée plus tard dans tous
les aspects du droit. Au 11e et 12e siècle la coutume va connaitre ses premières manifestations écrites

1/ Les caractères de la coutume

Elle se définit comme un usage juridique accepté de tout le groupe social concerné.

A/ Un usage non écrit émanant la base

On créer des pratiques et comportements qui vont devenir le cadre juridique, à l’intérieur duquel se
structurent les relations sociales. La coutume naît d’une série d’actes paisibles. Les usages s’imposent
car ils sont voulus par le groupe social, cela nécessite une acceptation générale. Pour qu’il prenne
forme, il doit êter répéter. On parle donc de l’importance du temps.

B/ Le temps créateur de la coutume.

D’une façon générale, le temps est créateur. Le temps créer la coutume. On passe peu à peu du
respect des usages à une autorité de la coutume. Les qctes qui font de la coutume doivent avoir été
répéter depuis si longtemps qu’on n’a pas le souvenir du contraire. C4est donc un usage dont on ne
sait depuis quand il existe. En pratique c’est un peu différent. La coutume peut venir aussi d’une
convention. Dans certaines parties du monde la coutume ne peut naître que de la volonté du
législateur, ils nient toute confiance de la coutume.

C/ Un usage obligatoire.

La coutume a une force obligatoire dans un groupe, qui a acepter de s’y plier. Personne de peut y
déroger. Les membres du groupe sont liés ainsi que les générations futures. LE groupe créateur de la
coutume peut faire évoluer la coutume. Que va-t-il se passer lorsqu’un juge qui constate une affaire
voit une coutume est injuste et mauvaise ?
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2/ Un domaine juridique de la coutume dans un cadre géographique étroit.

La coutume se développe dans une ère géopgrphique, elle régit les questions les plus variées.

A/ La géographie de la coutume.

A l’intérieure d’une seigneurie on trouve diff coutumes, certaines coutumes peuvent s’appliquées à
des régions ou seigneuries entières. On fait donc un dis tinction, il existe des coutumes générales et
des coutumes particulières. Il existe un véritable enchevetrement des coutumes. On est alors face à
une réalité extremement complexe.

B/

La coutume régit les relations de pouvoirs, entre le seigneur et ses hommes. Elle appraît comme un
frein au pouvoir de préscrir du seigneur, elle est un frein à l’arbitraire. Le statut de l’individus est
définit par la coutume. C’est aussi la coutume qui organise les contrats féodaux.

3/ Les premières sources documentaires de la coutume

Par quels moyens peut-on les connaître aujourd’hui ?

Pour la période la plus ancienne, on possède des conventions qualifiées de charge ou actes, qui entre
le 10e et 12e siècle deviennent de plus en plus nombreux. Ils sont copiés sur des registres d’origine
ecclésiastique. Un roi ou seigneur va accorder un privilège à une ville. Ces privilèges sont souvent des
confirmations des régimes antérieurs crées par la coutume. Ce nouveau droit coutumier est une
sorte de relais en période de défaillance du pouvoir.

Avec la disarition de l’Etat, le pouvoir normatif du roi ne peut pas s’exprimer réellement. Le droit
romain connait a cette époque une éclipse

1/ Un pouvoir normatif vide de contenu.

Le roi est le continuateur des carolingiens, ilconserve le pouvoir d commandement et en théorie le


pouvoir normatif. En pratique, il n’a pas les moyens d’imposer ses déscisions, puisqu’on a vu qu’il ne
peut pas dépasser les limites du dommaine. Son principal pouvoir est qu’il est gardien de la coutume.

A/ Un royaume sans législateur.

Avec l’émiettement corolingien la loi a disparu. Cependant le souvenir de la loi ancienne demeure.
Surotut coucernant la loi romaine. Quand les germains ont envahis la gaule il y a vait les Wisigoth. Au
5e siècle le Roi des Wisigoths Alaric a ordonné la mise par écrit de la loi des Wisigoths. Mais ces
coutumes mises par écrit, imprégnées du droit romain existent encore. L’empereur Justinien au 6 e
siècle a fait faire une compilation des droits romains, ce gros travail reste dans les mémoires. Il
n’existe plus alors de lois nouvelles, ni de législation royal, seule la coutum existe. Il n’y a même plus
de règle applicables à l’ensemble d’un groupe déterminé. Les princes territoriaux de formulent plus
de règles qui sont de l’essence de la loi cad que leur actes ont une portée réduite. Des chartes qui ne
visent que des intérets particuliers. Les rois et grands seigneurs prennent des mesures de police
applicables dans le cadre de leur seigneurie.

B/ Le roi gardien de la coutume


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LA coutume s’impose à tous, même au roi. On dit que le roi est gardien de la coutume. Souvent, le roi
confirme des coutumes existantes. Il fait rédiger une charte de confirmation des coutumes d’un
groupe. En matière de droit coutumier, il peut avoir un rôle actif, il peut mettre fin à des coutumes
déraisonnables. Il arrive que le roi peut prendre des mesures dérogatoires à la coutume existante. LE
pouvoir normatif du roi va renaitre lorsqu’il constatera que dans un domaine coutumier il existe un
vide juridique. LE roi n’a pas encore la capacité de faire la loi

2/ LE droit romain oublié

Certains intellectuels en Italie on toujours étudié le droit romain. Jusqu’au 11 e siècle, on connait un
texte : droit de l’empereur Théodose. Ce n’est plus le droit romain d’origine. Il a été altéré par de
larges empreints au droit germanique. Partout en Europe le droit coutumier domine. Le doit romain
n’est pas totalement absent car l’église y veille et a intégré dan s son droit canonique des règles du
droit romain. Dans la première moitié du 12 e on perçoit des signes annonciateurs de renouveau.

Section 3 Signe d’un renouveau d’un renouveau législatif

1/ Première apparition d’un pouvoir normatif royal.

Dans deuxième moitié du 11 e siècle Philippe premier a la prétention de faire la loi dans tout le
royaume. Déclaration ambitieuse sans succès. Sous louis VII on commence à trouver quelque
manifestation d’un pouvoir législatif retrouvé. Ce pouvoir renait timidement. Les princes territoriaux
aussi veulent faire la loi. Pour le roi la tache est compliquée. Pour qu’un texte nouveau soit
applicable, le roi à besoin de l’adhésion de ses vassaux. Tout cela passe des négociations parfois
âpres.

2/ Les signes annonciateurs de la renaissances du droit romain.

Au 10e et 11e siècle le droit romain est ignoré. Puis apparaissent les premiers signes du droit romain.
Cela commence en Italie. Au 12e siècle ce mouvement gagnera la FFrance. Cette rennaissance revient
de l’Italie.

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