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ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Union – Discipline – Travail
CALCUL DE LA PENSION
DE RETRAITE
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
CHAPITRE I – RAPPEL DE CALCUL DU SALAIRE BRUT SOCIAL
I – CALCUL DU SALAIRE BRUT SOCIAL
1 – Le salaire brut
2 – Le salaire brut social
II – CALCUL DES CHARGES SOCIALES
1 – Calcul de la charge sociale de l’employé
2 – Calcul de la charge sociale de l’employeur
CHAPITRE II – LES PRESTATION DE LA SECURITE SOCIALE EN MATIERE
D’ASSURANCE VIEILLESSE
LEҪON I – LA PENSION DE RETRAITE
I – LES CONDITIONS A REMPLIR POUR L’OBTENTION DE LA PENSION DE
RETRAITE
II – LES FORMALITES A REMPLIR
III – LE MONTANT DE LA PENSION DE RETRAITE ET SA PERIODE DE PAIEMENT
1 – Le montant de la pension de retraite
2 - la période de paiement
IV – LA DATE DE PRISE D’EFFET DE LA PENSION DE RETRAITE
LEҪON II – LA PENSION D’INVALIDITE
I – LA RECONNAISSANCE D’UN TRAVAILLEUR INVALIDE
II – LES CONDITIONS A REMPLIR POUR ETRE INVALIDE
III – LES FORMALITES A REMPLIR POUR BENEFICIER DE LA PENSION
D’INVALIDITE
III – LE MONTANT DE LA PENSION D’INVALIDITE ET SA PERIODE DE PAIEMENT
1 – Le montant de la pension d’invalidité
2 – La période de paiement
CHAPITRE III – L’ALLOCATION UNIQUE
I – LES BENEFICIAIRES DE L’ALLOCATION UNIQUE
II – LES FORMALITES
III – LE MONTANT DE L’ALLOCATION UNIQUE
LEҪON IV – LA PENSION DE CONJOINT SURVIVANT ET PENSION D’ORPHELIN DE
PERE ET DE MERE
I – LES BENEFICIAIRES
II – LES CONDITIONS DE PAIEMENT
1 – La condition de survivance
2 – La condition d’orphelin
III – LES FORMALITES A REMPLIR
IV – LE MONTANT DE CETTE PENSION ET SA PERIODE DE PAIEMENT
1 – Le montant de cette pension
2 – La période de paiement
LEҪON V – LE REMBOURSEMENT DES COTISATIONS A LA CHARGE DU
TRAVAILLEUR SALARIE
I – LES BENEFICIAIRES DE CE REMBOURSEMENT
II – LES CONDITION DE PAIEMENT
III – LES FORMALITES A REMPLIR
IV – LE MONTANT DE CETTE PENSION
CHAPITRE III – IMPOSITION DE LA PENSION DE RETRAITE
I – ASSUJETISSEMENT A L’IMPOSITION
II – LE CALCUL DES IMPOTS
CONCLUSION
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INTRODUCTION
Pour découvrir les origines de la sécurité sociale, il y a lieu de remonter au début du dix-
neuvième (XIXe) siècle, et même au-delà, alors que la révolution française reconnut un
droit à l'assistance à chacun et que ce droit fut conçu comme un substitut du droit du
travail. La révolution industrielle du dix-neuvième (XIXe) siècle engendra de graves
problèmes sociaux, suite à l'apparition de grandes manufactures qui attiraient la
population des campagnes surpeuplées dans les nouvelles villes industrielles où elle
devait constituer bientôt une classe nouvelle, celle de l'ouvrier.
Déracinés et ayant perdu tout soutien de la part de leur famille d'origine, ces ouvriers
vivaient dans des quartiers misérables, dépendant totalement pour leur subsistance des
salaires payés, soit au jour, soit à la semaine. En cas de maladie, d'accident de travail, de
crise économique avec le chômage, en résultant, ils étaient réduits à l'indigence, comme
le furent les survivants en cas de décès du chef de famille.
Les formes les plus précoces de sécurité sociale moderne se situent en Allemagne sous
BISMARCK et en France à la fin du XIXe siècle, notamment dans le milieu des Mines.
En 1945, le monopole de la sécurité sociale a été instauré dans presque toute l'Europe.
Deux (02) systèmes sont, donc, à la base du droit de la sécurité sociale dans le monde. Le
premier concerne le système de BISMARCK et le second celui de BEVERIDGE. À ces
deux systèmes, on pourrait ajouter l'épargne, qui est une technique individuelle, la
responsabilité de l’employeur et les mutualités.
Nous aborderons dans ce cours, un chapitre se rapportant au rappel des calculs des
éléments variables et les salaires soumis à l’imposition et à la cotisation. Ensuite, un
chapitre relatif aux prestations de la sécurité sociale en matière d’assurance vieillesse.
Enfin, nous aborderons un dernier chapitre sur le calcul des impôts appliqué à la pension
de retraite.
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Au terme du cours, l’étudiant doit être capable d’effectuer avec aisance les différents
calculs.
CHAPITRE I – RAPPEL DE CALCULS DU SALAIRE BRUT SOCIAL ET
DES CHARGES SOCIALES
1 – Le salaire brut
Nous avons d’une part les cotisations sociales à la charge de l’employé et d’autre part
les cotisations sociale à la charge de l’employeur :
Elles sont assises sur toutes les sommes versées aux travailleurs en contrepartie ou à
l’occasion du travail. Notons que la base des cotisations sociales est différente de la
base des impôts salariaux. La base des cotisations sociales comprend :
- Le salaire catégoriel,
- Le sursalaire,
- Les heures supplémentaires,
- La prime d’ancienneté,
- La prime d’assiduité,
- L’indemnité de nettoyage
- La prime de gratification
- L’indemnité compensatrice de congé payé
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- L’allocation de congé payé
- La prime d’entretien
- Les avantages en nature
- L’indemnité de responsabilité
- La prime d’exploitation
- La prime exceptionnelle
- La prime de dépannage
- La prime de risque
- La prime de non accident
- La prime de caisse
- L’indemnité de fonction
- La prime de bilan,
D’autre part, sont exclus de l’assiette des cotisations sociales, selon l’arrêté
n°MAS/CAB du 11 mai 1983 les primes ci-dessous :
- Prime de voiture,
- Prime de rappel ;
- Prestations familiales :
- Prime de nourriture ;
- Prime de lait ;
- Prime de blanchissage ;
- Prime kilométrique ;
Sont exclus aussi de cette assiette mais dans une certaine limite les primes suivantes :
La prime de panier (CCI, article 54)
L’article 54 de la CCI prévoit que le travailleur bénéficie d’une indemnité dénommée
prime panier dont le montant est égal à trois (3) fois le SMIG horaire.
Prime de salissure
Elle est versée lorsque le travailleur est occupé à des travaux salissants. La prime
mensuelle de salissure est destinée à couvrir les dépenses engagées par le travailleur
pour le nettoyage des vêtements que de sa propre personne physique. Son montant
est égal à 13 fois le SMIG horaire.
Prime d’outillage
Le travailleur perçoit une prime d’outillage dont le montant mensuel est égal 10 fois
le SMIG horaire lorsqu’il fournit l’outillage complet et en bon état nécessaire à
l’exécution de son contrat de travail.
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Prime de rendement
La prime de rendement est prévue par l’article 50 de la loi du 5 novembre 1970 fixant
le régime des sociétés d’économie mixte à participation publique majoritaire. Son
montant ne peut dépasser 50% du salaire catégoriel et parfois au salaire mensuel.
Indemnité de transport
Cette indemnité représente la participation de l’employeur aux frais engagés par le
travailleur pour ses déplacements de son domicile au lieu d’emploi et vice-versa. Elle
n’est pas due aux travailleurs habitant à proximité de leur lieu de travail ou qui sont
transportés par l’entreprise. Le montant de cette prime est aujourd’hui de 30 000 F
CFA dans la pratique et est non imposable. Mais au-delà de 30 000 F, la différence
est imposable.
Cotisation pour la retraite : le taux est de 7,7 % appliqué sur la même base et dans les
mêmes conditions que pour le salarié dans le privé et 16,67% pour l’Etat l’employeur;
Cotisation patronale aux prestations familiales : taux 5,75% dont 0,75% pour
l’assurance et 5% pour les prestations familiales proprement dites. La base de
prélèvement dans ce cas est plafonnée à 70 000F par employé.
Ces charges font l’objet d’une déclaration à la CNPS chaque mois. Le paiement doit
intervenir au plus tard le 15 du mois suivant.
NB : L’employeur ne cotise pas à la CNPS pour les personnes agricoles, pour les
prestations familiales, pour la retraite et le personnel non embauché. Ces cotisations
sociales représentent la part du salarié à l’assurance vieillesse ou cotisation à la caisse
de retraite. Le taux est de 6,3 % pour salarié. Par ailleurs, l’assiette de la caisse de
retraite CNPS est plafonnée à 45 fois le SMIG ; soit 75 000 F x 45 = 3 375 000 F.
APPLICATION
Une BTP récemment créée a embauché 10 salariés permanents dont voici les
salaires consignés dans le tableau ci-dessous :
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Prime de tenue = 50 000F
Prime de caisse = 30 000F
Indemnité de fonction = 50 000F
Indemnité de responsabilité = 70 000F
Indemnité de transport = 800 000F
Le directeur technique Salaire catégoriel = 400 000F
Avantage en nature = 150 000F
Prime de tenue = 50 000F
Prime de rendement 50% du salaire catégoriel
Indemnité de fonction = 60 000F
Indemnité de responsabilité = 90 000F
Indemnité de transport = 100 000F
Le responsable commercial Salaire catégoriel = 350 000F
Avantage en nature = 90 000F
Prime de rendement = 50% du salaire catégoriel
Prime de blanchissage = 30 000F
Indemnité de fonction = 60 000F
Indemnité de transport = 75 000F
Le chargé de la logistique et Salaire catégoriel = 300 000F
maintenance Avantage en nature = 90 000F
Prime de rendement = 50% du salaire catégoriel
Prime de blanchissage = 30 000F
Indemnité de fonction = 60 000F
Indemnité de transport = 75 000F
L’assistante de direction Salaire catégoriel = 220 000F
Avantage en nature = 60 000F
Prime de vêtement = 30 000F
Prime d’accueil = 60 000F
Indemnité de transport = 75 000F
2 ingénieurs Salaire catégoriel = 350 000F
Avantage en nature = 120 000F
Prime de rendement 50% du salaire catégoriel
Indemnité de fonction = 60 000F
Indemnité de responsabilité = 70 000F
Indemnité de transport = 80 000F
3 techniciens supérieurs en BTP Salaire catégoriel = 250 000F
Avantage en nature = 70 000F
Prime de rendement 50% du salaire catégoriel
Indemnité de fonction = 60 000F
Indemnité de responsabilité = 70 000F
Indemnité de transport = 50 000F
TRAVAIL A FAIRE
1) Déterminez les salaires bruts mensuels et calculez les salaires bruts sociaux.
2) Calculez les cotisations sociales à la charge de chaque employé.
A partir des charges sociales de chaque employé, calculez les charges sociales de
l’employeur pour chaque salarié.
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CHAPITRE II – LES PRESTATIONS DE LA SECURITE SOCIALE EN
MATIERE D’ASSURANCE VIEILLESSE ET CALCUL
Selon Article 150 (Nouveau) : A droit à une pension de retraite, lorsqu'il a cessé
d'exercer toute activité salariée, tout travailleur salarié :
Affilié à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale ;
Ayant atteint l'âge de 60 ans ;
Avoir accompli au moins 15 ans d’activité salariée ayant donné lieu à des
cotisations chez un ou plusieurs employeurs affiliés à la CNPS ;
Avoir cessé toute activité salariée.
Au terme de l’Article 151 (Nouveau) : L’âge prévu à l’article précédent peut être
abaissé sur demande de l’intéressé à cinquante-cinq ans. Dans ce cas, la pension de
retraite subit, à titre définitif, un abattement de 5% par année d’anticipation, sauf si
l’ancien travailleur salarié est reconnu inapte à tout travail, dans les conditions fixées
par arrêté du Ministre chargé de la Prévoyance Social, ou s’il a atteint son niveau
maximum de cotisation, tel que défini par délibération du Conseil d’Administration
de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale.
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- La demande de liquidation de la pension de retraite (formulaire à retirer à la
CNPS) ;
- La fiche de déclaration de cessation (formulaire à retirer à la CNPS) ;
- Le(s) relevé(s) nominatif(s) des salaires (formulaire à retirer à la CNPS) ;
- Le(s) certificat(s) de travail ;
- Trois (3) bulletins de salaires des 3 dernières années d’activité (de préférence
celui du mois de décembre) :
- Les extraits d’acte de naissance du salarié et de son conjoint ;
- L’extrait d’acte de mariage ;
- Trois (3) photos d’identité du même tirage pour le participant et une (1) pour
le conjoint ;
- Le Relevé d’Identité Bancaire (RIB) du salarié ;
- La photocopie de la CNI ou la carte consulaire du salarié.
Soit :
PM : la pension mensuelle ;
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SMM : le salaire moyen mensuel ;
TR : le taux de remplacement
PM = SMM x TR
Le salaire moyen mensuel devant servir de base de calcul, est obtenu par la somme
des salaires (soumis à cotisation) suivant le nombre d’années divisées par le nombre
de mois (1 an étant égal à 12 mois).
Soit :
N : le nombre de mois
Soit :
TR1 = 1,33% x D1
TR2 = 1,70% x D2
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TR = TR1 + TR2
2 - la période de paiement
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Prime de vêtement = 35 000F
Prime de bilan = 75 000F
Indemnité de fonction = 20 000F
Indemnité de transport = 25 000F
Janvier 2000 – 31 mars 2005 Salaire catégoriel = 300 630F
Chef comptable Ancienneté = 25 ans
Prime de rendement = ?
Prime de vêtement = 55 000F
Prime de bilan = 100 000F
Indemnité de fonction = 30 000F
Indemnité de transport = 65 000F
1er avril 2006 – 31 décembre 2013 Salaire catégoriel = 375 850F
Directeur administratif Ancienneté 33 ans
Avantage en nature = 100 000F
Prime de voiture = 80 000F
Prime de nourriture 70 000F
Prime de rendement = ?
Prime de vêtement = 80 000F
Indemnité de fonction = 75 000F
Indemnité de transport = 100 000F
TRAVAIL A FAIRE
Le travailleur salarié reconnu inapte à tout travail quel que soit son âge, perçoit
immédiatement une pension de retraite dite pension d’invalidité, à titre définitif et
sans qu’il ne lui soit appliqué le coefficient de réduction pour anticipation
Article 161 (Nouveau) du code de la prévoyance sociale. Quand le travailleur est-il
reconnu invalide ?
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L’état d’invalidité est constaté, soit par le médecin conseil de la CNPS, soit par le
médecin traitant du travailleur. Dans ce dernier cas, il est obligatoirement confirmé
par le médecin conseil de la CNPS.
L’Article 162 (Nouveau) du code de la prévoyance sociale stipule que pour bénéficier
de la pension d’invalidité, le travailleur salarié reconnu inapte à tout travail, doit
remplir les conditions suivantes :
Etre déclaré à la CNPS ;
Avoir cessé toute activité salariée ;
Avoir accompli au moins quinze (15) ans d’activité salariée soumise à
cotisation chez un ou plusieurs employeurs affiliés à la CNPS ;
Etre reconnu médicalement invalide ou inapte au travail.
Le montant de la pension d’invalidité est calculé selon les mêmes règles que la
pension de retraite normale.
2 – La période de paiement
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APPLICATION
En février 2012, il fait un accident de la circulation où il est déclaré invalide par les
médecins de l’entreprise.
TRAVAIL A FAIRE
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LEҪON III – L’ALLOCATION UNIQUE
Bénéficie de l’allocation unique sous forme d’un capital versé en une seule fois, le
travailleur qui, à 60 ans, totalise une période d’activité salariée soumise à cotisations
à la branche Retraite de la Caisse nationale de Prévoyance sociale, de plus de deux
(2) ans, mais de moins de quinze (15) années.
II – LES FORMALITES
APPLICATION
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Prime d’ancienneté ?
Prime de lait = 20 000F
Prime de rendement ?
Indemnité de fonction = 35 000F
Indemnité de transport = 50 000F
En 2015, son salaire catégoriel connait une revalorisation de 9,5%. L’année de son
départ à la retraite est prévue pour fin décembre 2020.
TRAVAIL A FAIRE
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L’extrait d’acte de naissance ;
L’attestation de départ définitif de la Cote d’ivoire (à retirer auprès de
l’ambassade de son pays).
APPLICATION
I – LES BENEFICIAIRES
En cas de décès d’un retraité ou d’un travailleur salarié susceptible d’avoir droit à la
pension de vieillesse, le conjoint survivant a droit à une pension de réversion égale à
la moitié de la pension dont bénéficiait ou aurait bénéficié le défunt. Pour bénéficier
de cette pension le conjoint survivant doit :
Avoir contracté le mariage deux ans au moins avant le décès du conjoint ;
Etre âgé(e) de 55 ans. Toutefois l’âge peut être ramené à 50 ans ; dans ce cas,
le montant de la pension subit un abattement définitif de 5 %, par année
d’anticipation.
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2 – La condition d’orphelin
Pour bénéficier de la pension de conjoint survivant, les pièces suivantes sont exigées
:
La demande de liquidation de pension de réversion (à demander à la CNPS) ;
L’extrait d’acte de décès du conjoint ;
L’extrait d’acte de mariage ;
Le certificat de non divorce et de non remariage, de non séparation de corps ;
L’extrait d’acte de naissance ou un jugement supplétif pour chacun des
conjoints ;
Le RIB (Relevé d’Identité Bancaire) ;
Le certificat de vie et d’entretien pour chacun des enfants de moins de 21 ans
à charge.
Lorsque le conjoint décède en activité, le conjoint survivant produit en plus des pièces
ci-dessus énumérées, les documents suivants :
Le(s) certificat(s) de travail du conjoint décédé ;
Le(s) relevé(s) de salaire du conjoint décédé.
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IV – LE MONTANT DE CETTE PENSION ET SA PERIODE DE PAIEMENT
Pour l’orphelin
La pension d’orphelin est égale, par enfant, à 20 % de la pension à laquelle avait droit
ou aurait eu droit le retraité ou le travailleur décédé.
2 – La période de paiement
I – ASSUJETISSEMENT A L’IMPOSITION
Sont assujettis aux impôts, tous les retraités titulaires d’une pension de retraite
acquise à titre personnel, déduction faite de la bonification. Sont assujettis aux
impôts, tous les retraités titulaires d’une pension de retraite acquise à titre personnel,
déduction faite de la bonification.
Pour bénéficier du nombre de part pour le calcul de l’impôt général sur le revenu, le
concerné doit fournir les pièces suivantes :
L’extrait d’acte de naissance de l’enfant ;
L’attestation de fréquentation ;
L’extrait d’acte de mariage ;
La lettre d’attribution de part d’IGR délivrée par l’Administration Fiscale ;
L’ordonnance de puissance paternelle ;
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Le certificat médical d’invalidité de 40 % au moins donnant lieu à pension ;
Le certificat de divorce ;
Le certificat de décès du conjoint ou d’un enfant.
Cas d’exclusion
Sont exclus :
Les retraités âgés de 70 ans et plus ;
Les ayants droit qui bénéficient d’une pension de réversion ;
Les retraités ayant établi depuis au moins 183 jours, leur résidence fiscale dans
un Etat signataire de la convention de non double imposition de pension avec
la Côte d’Ivoire, sous réserve de la production au mois de janvier de chaque
année, d’une attestation de résidence fiscale. Il s’agit des retraités originaires
des Etats suivants : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal, dans le
cadre de la convention multilatérale ;
France, Allemagne, Belgique, Canada, Italie, Norvège, Royaume Uni, Irlande
du Nord et Suisse, du fait de convention bilatérale.
Cas d’exonération
Les pensions mensuelles inférieures ou égales à 300 000 FCFA, bénéficient
d’une exonération totale ;
Les pensions mensuelles supérieures à 300 000 FCFA, sont imposées dans la
limite de 25 % de la pension mensuelle.
IMPORTANT :
Travailleurs, conservez soigneusement tous les documents concernant votre carrière
professionnelle. Ils pourront vous servir pour la constitution de votre dossier de
retraite.
IS = 1,2%SBI
2 – La contribution nationale
R = [80% SBI]
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De 0 à 50 000 0%
De 50 000 à 130 000 (R X 1,5%) - 750
De 130 000 à 200 000 (R X 5%) - 5 300
Au-delà de 200 000 (R X 10%) - 15 300
Une fois le quotient familial déterminé, il faut se référer à un barème, dans lequel se
trouve la formule de l’IGR.
CONCLUSION
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BIBLIOGRAPHIE
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