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2021

Droit de la sécurité sociale


PROFESSEUR : F. DEHAES
VAN HEES MÉLINA
Van Hees Mélina

Table des matières


Cours 1 teams 19/11/2020 : .............................................................................. 2
Cours 2 teams 26/11/2020 : .............................................................................. 6
Cours 3 teams 03/12/2020 : .............................................................................. 9
Cours 4 teams 10/12/2020 : ............................................................................ 12
Cours 5 teams 17/12/2020 : ............................................................................ 15

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Van Hees Mélina

Droit de la sécurité sociale


Cours 1 teams 19/11/2020 :
Comment va se passer l’examen ?

• Triche interdite.
• Savoir répondre aux questions, savoir trouver la réponse au bon endroit.
• Rigueur dans la réponse.

Droit individuel du travail = tout ce qui concerne le contrat de travail, ce que l’on signe
nous-même avec un employeur.
Droit collectif du travail = tout ce qu’on peut signer par groupe, soit un groupe d’employeur
qui signe avec un groupe de travailleur, soit un seul employeur qui signe avec un groupe de
travailleur.
Droit de la sécurité sociale = le droit du travail et du droit social.
Ces matières vont dépendre des cours et des tribunaux -> les cours et tribunaux du travail.
Les décisions des cours d’appel sont des arrêts et les décisions des tribunaux sont des
jugements.
Les tribunaux de première instance = tribunaux du travail qui se trouvent à un niveau
intermédiaire. On s’y retrouve lorsque c’est la première fois que l’on a affaire à un tribunal.
En haut de la pyramide, on a la cour de cassation. Elle “casse” tout ce que les cours, en
dessous d’elle, ont décidé.
La cour de cassation intervient et casse les arrêts si la procédure n’a pas été respecté ou
alors si la loi n’a pas été respecté. Lorsqu’elle casse un arrêt, elle nous renvoie vers une
autre cour d’appel, une autre cour du travail.
Exemple : j’ai une décision de la cour du travail à Bruxelles (en fr), la cour de cassation casse
l’arrêt de la cour d’appel / du travail de Bruxelles, elle va me renvoyer vers une autre cour
du travail à Liège ou encore à Namur (pas en Flandre car pris en français).
Cour d’assise : on n'en parle pas.
Les décisions des tribunaux du travail, juste en dessous de la cour d’appel, peuvent être
prise en appel devant la cour d’appel, devant la cour du travail précisément.
J’ai un procès devant le tribunal du travail, si le tribunal rend une décision qui ne me plait
pas, je peux aller à la cour du travail pour essayer d’avoir une autre décision, un autre arrêt.
Donc si un jour, j’ai des décisions à prendre (on peut faire ceci ? Ou cela ?), je peux aller voir
les décisions des tribunaux et des cours du travail. Je dois plutôt prendre les décisions de la
cour que celles du tribunal peu importe les régions dans lesquelles elles ont été prise.

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Van Hees Mélina

Les cours et tribunaux du travail sont des juridictions compétentes en matière social et du
travail mais ce qui est important, en matière sociale, c’est la composition des chambres et
des tribunaux.
Qu’est-ce qu’il y a dans une cour et dans un tribunal du travail ?
Il y a 3 magistrats :

• 1 magistrat professionnel (donc un juge nommé par la justice)


• 2 assesseurs (qui sont donc, des juges sociaux quand ils sont au tribunal / conseillers
sociaux quand ils sont dans une cour).
Dans les tribunaux où il y a des affaires “pénales”,
Quand on a une amende et qu’on ne la paie pas, on se retrouve au tribunal de police (pour
des infractions minimes) et le procureur du roi qui nous cite en justice lorsqu’on a fait une
infraction.
Au niveau du tribunal du travail, on a la même personne mais on l’appelle “l’auditeur du
travail” (il fait un audit de toute l’affaire, il va donner son avis sur la décision du juge, il ne
prend pas parti) -> il nous cite en justice lorsqu’on a fait une infraction pénale en droit du
travail.
Qu’est-ce qu’une infraction pénale en droit du travail ?
Si on a mal calculé le préavis, c’est un souci, ça va aller devant le tribunal du travail mais ce
n’est pas pénal !
Cependant si on ne paie pas la rémunération, la loi décide que c’est une infraction pénale.
Donc il y a des inspecteurs qui vont établir un procès-verbal et qui vont peut-être nous faire
citer devant le tribunal du travail du côté pénal.
Pourquoi ce sont des juges sociaux / conseillers sociaux ?
Tout simplement parce que ce ne sont pas des juges ! Ils sont nommés par le ministère de
l’emploi et du travail (= SPF emploi et concertation social). Pourquoi ? Parce que le syndicat
présente des candidats qui vont épauler le juge. L’un va représenter le syndicat, le
travailleur et l’autre va représenter l’employeur donc se mettre du côté des organisations
patronales.
Le tribunal du travail est compétent, pour quoi ?
Pour tous les litiges d’ordre individuel entre employeur et travailleur. Pour tous les
problèmes qui sont posés dans l’application ou la non-application d’un contrat de travail, en
matière de sécurité sociale (y compris les accidents de travail et les maladies
professionnelles) et aussi en matière d’aide sociale.
La cour de cassation ne se prononce que sur la légalité des décisions : Est-ce qu’on a
appliqué la loi ? Et est-ce qu’on a respecté la procédure ? Elle fait ça pour toutes les
décisions qui sont prises en dernier ressort (= on ne peut plus la modifier) -> on ne peut aller
qu’une seule fois en appel pour la même cause.
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Van Hees Mélina

On peut tous aller dans les tribunaux sans avocat sauf à la cour de cassation !
D’ailleurs, dans un tribunal du travail, l’avocat peut être remplacé par des délégués
syndicaux mais si le syndicat préfère, il peut payer un avocat.
ATTENTION :
Si un policier dit “on ne va pas faire de PV parce que ça va être classé “sans suite”” -> Il faut
savoir que quand on fait une plainte à la police, ce n’est pas à eux de décider que ça va être
classer sans suite ! C’est le procureur du roi qui le décide !
Donc s’ils disent qu’ils ne vont pas faire de PV parce que ça va être classer sans suite, ça veut
dire que c’est un fainéant ! Il faut insister pour faire ce PV.
Si le policier ne veut toujours pas, alors il faut écrire nous-même au procureur du roi, au
palais de justice. On écrit notre plainte et ils devront nous auditionner, faire le nécessaire.

La hiérarchie des sources du droit :


Elle se trouve dans la loi sur les conventions collectives de travail.
Qu’est-ce que c’est que les conventions collectives du travail ?
C’est un contrat qui est passé entre les employeurs et les travailleurs ou les organisations
syndicales. Ce sont les syndicats qui signent un accord avec les représentants des
employeurs dans beaucoup de domaines.
Les décrets et les ordonnances :
Les lois sont des mesures prises par le fédéral tandis que les décrets (au même niveau que la
loi, sur le même pied d’égalité) sont pris par les communautés et les régions (wallonne et
flamande). Les ordonnances sont l’équivalent des décrets mais pris par la région bruxelloise.
Une ordonnance a plus de force qu’une loi ? NON.
Un décret a plus de force qu’une ordonnance ? NON.
Un décret a plus de force qu’une loi ? NON.
C’est simplement la personne juridique qui la prise qui est différente ainsi que l’endroit où
ça s’applique.
Le contrat de travail écrit : on y trouve notre rémunération, …
Exemple : imaginons qu’on est payé 30€ de l’heure dans l'HoReCa. Si dans une convention
collective de travail, qui est obligatoire, on dit que le minimum c’est 50€ de l’heure -> notre
contrat de travail est en dessous et donc ne s’applique pas et on a droit à 50€ et non pas
30€ comme dit dans le contrat.
Notre contrat est au-dessus du règlement du patron mais il est en dessous des conventions
travail. Si on a un doute, alors se référer à la hiérarchie des sources du droit.

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Comment obtenir un texte juridique ?


Aller sur le site www.belgiquelex.be :

• Aller sur la fenêtre “législation belge consolidée”


• Taper sa recherche dans les onglets adéquats
• Si on a une date (regarder sur promulgation) : on tape la date à l’envers -> ANNEE /
MOIS / JOUR
• Appuyer sur “recherche”.
• Le nombre de résultat vont être affiché s'il y a des résultats, alors cliquer sur “liens”.
Quand on ne comprend pas une loi -> il faut regarder les travaux parlementaires.
Loi promulguée = on parle de sa date. Une loi peut être publiée plus tard que sa date de
“création” donc dans la recherche sur le site il faut préférer l’onglet “promulgation”.
Dans la loi, on sort une loi au parlement et puis, la loi doit être mise en pratique et donc, le
roi (par exemple) fait des arrêtés d’exécution (pléonasme car un arrêté est toujours
d’exécution).
Exemple : la loi du 03 juillet 1978 sur les contrats de travail -> on a un arrêté royal à l’article
37 §11 mais est-ce que le roi l’a appliqué ? NON car on ne trouve pas l’article dans les
recherches d’arrêtés royaux.
Il existe 2 systèmes de sécurité social : les 2 systèmes se valent mais ils sont différents
1) Bismarck (allemand) : il a décidé que les employeurs et les travailleurs paient la sécurité
sociale. Comment ? En prenant sur le salaire de l’employeur et du travailleur qui servent à
intervenir pour certains aspects de la sécurité sociale.
2) Beveridge (anglais) : pour lui, tout le monde doit en profiter et donc c’est l’impôt qui paie
et non les salaires. Donc quand quelqu’un tombe malade alors c’est l’état qui paie. (Crée sur
base de l’impôt).
En Belgique, c’est les deux.
Exemple : les pensions sont payées sur base des cotisations avec la différence que, pour le
moment, nous payons pour nos parents car la pension a été mise en place après la guerre.
Avant, la sécurité sociale c’était au moment de l’avènement des machines, au moment de la
révolution industrielle. A l’époque on n’avait rien si on tombait malade et donc les ouvriers
entre eux ont créé des sociétés d’assistances mutuelles qui sont devenus aujourd’hui les
mutuelles que nous connaissons.
A l’époque chacun mettait un peu d’argent dedans et quand quelqu’un tombait malade
alors la cagnotte était pour lui.
Par la suite, l’assurance contre les accidents de travail est obligatoire (= assurance loi) !!
L’employeur est obligé de s’assurer auprès d’une compagnie d’assurances !!
C’est le secteur privée (= des compagnies d’assurance) qui s’occupe de cette assurance-là.

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Van Hees Mélina

CONSEIL : prendre une assurance familiale ! Car l’état paiera s’il se passe quelque chose
comme, par exemple, notre maison qui s’écroule sur le voisin ou encore, notre chien qui
traverse la rue et provoque un crash.
ATTENTION : si on a quelqu’un qui vient peindre chez nous, il se casse la figure, il est
handicapé -> on a un accident de travail sur le dos ! Même si on n'a pas fait de contrat écrit !
Si on est chez un employeur et qu’on n’a pas de contrat écrit mais qu’on est déclaré alors on
est considéré comme un temps plein a duré indéterminé.
Le pacte social a été signé après la guerre (en 1944) par les employeurs et les travailleurs.
Dans ce pacte social, on a créé l’idée de solidarité, presque toutes les assurances sociales
sont obligatoires et l’ONSS a été créé aussi. Il prévoit une paix sociale (partenaires sociaux ->
employeurs et syndicats). Le gouvernement, en général, suit les partenaires sociaux et si les
partenaires sociaux ne se mettent pas d’accord alors c’est le gouvernement qui décide.
ONSS : Office nationale de sécurité sociale (organisme public) : c’est une institution qui
reçoit toutes les sommes de la sécurité sociale les repartage (pension, maladie, chômage,
…). Il est géré paritairement (géré par les employeurs et par les syndicats). Exemple : AFEB
gère l’ONSS.

Cours 2 teams 26/11/2020 :


Les 3 pouvoirs en Belgique :

• Législatif (appartient au parlement) : fait les lois.


• Exécutif (appartient au gouvernement) : exécute les lois.
• Judiciaire : les juges décident si le citoyen est en ordre ou non.
La loi est au-dessus de tout et dans la loi, le Roi peut parfois décider de certains points.
Un arrêté prit par le roi s’appelle « arrêté royale » et un arrêté prit par un ministre s’appelle
« arrêté ministériel ».
Tribunal de police = petites peines -> j’ai une contravention, si je ne suis pas d’accord je vais
au tribunal de police.
Tribunal correctionnel = peine un peu plus grave -> exemple : si je viole ma voisine, si vole
mon voisin, … On y trouve un procureur du roi.
Tribunal du travail = par rapport aux droits du travail. On y trouve un auditeur du travail.
Tribunal de la jeunesse = il s’occupe de tout ce qui est civil et pénal pour les jeunes. Le
tribunal va prendre une décision en essayant de prémunir le jeune pour qu’il ne devienne
pas un grand délinquant dans l’avenir.
La protection de l’enfance s’y passe aussi.
En droit social, nous avons le tribunal du travail et la cour du travail.

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Van Hees Mélina

Il y a un magistrat professionnel, 2 assesseurs et 2 juges sociaux (conseillers sociaux dans la


cour du travail) dans les tribunaux du travail (= syndicalistes ou des membres de
l’association patronale).
En quoi le tribunal du travail est-il compétent ?
Dans tous les litiges d’ordre individuel donc les contrats de travail entre employeur et
travailleur, la sécurité sociale (y compris les accidents de travail et les maladies
professionnelles) ainsi que l’aide sociale.
La cour de cassation ne juge pas, elle casse en cas de vice de procédure.
Les autres cours et les tribunaux, eux, vont pouvoir juger mais si la cour de cassation dit A
alors la cour en dessous, d’où provient l’arrêt, doit dire A aussi.
Il faut toujours faire attention aux arrêts de la cour du travail (en jurisprudence).
Hiérarchie des droits du travail :
Toujours retenir l’idée du contrat en fonction de ce qui est dit dans la hiérarchisation des
droits.
Décrets ? Ils s’appliquent en région wallonne et flamande.
Ordonnances ? Elles s’appliquent à Bruxelles.
Les principes généraux de la sécurité sociale : Loi du 29 juin 1981.
Dans les premiers articles, on retrouve des définitions comme celle d’un travailleur par
exemple.
La mutualité est privée.
Création de l’ONSS (Office nationale de la sécurité sociale) après la guerre. On y trouve les
accidents de travail mais pourquoi est-ce l’employeur qui doit payer lorsqu’on a un accident
sur le chemin du travail ?
Cela remonte à la guerre : les travailleurs, qui se rendaient sur leur lieu de travail, pouvaient
à tout moment se retrouver blessé par un bombardement.
Qui est soumis à l’ONSS ? Les employeurs et les travailleurs. Les indépendants sont soumis
à l’INAMI.
L’ONSS est un grand organisme qui est géré de manière paritaire entre les travailleurs, les
employeurs et le syndicat.
Il perçoit les cotisations sociales des travailleurs salariés et il réparti toutes les sommes dans
les différents secteurs.
Qu’est-ce qu’une maladie professionnelle ? c’est une maladie qui a été reconnu comme
professionnelle (exemple : la silicose que les mineurs ont contractée en allant dans des
mines). Soit elle se trouve sur la liste des maladies professionnelles soit on doit le démontrer
par nous-même.

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Van Hees Mélina

Qu’est-ce qu’un statut ? Un travailleur salarié est un travailleur qui travaille sous contrat de
travail. Un travailleur indépendant a un contrat de service quand il vient travailler chez
nous.
Le travailleur salarié a une autorité au-dessus de lui.
L’indépendant n’a personne au-dessus de lui.
Les fonctionnaires ont soit un contrat de travail soit ils sont nommés et donc a un statut (=
arrêté qui prévoit tous leurs droits et tous leurs obligations -> c’est l’état qui impose aux
fonctionnaires ce qu’ils doivent faire).
3 régimes :

• Un régime pour les travailleurs salariés (contrat de travail)


• Un régime pour les travailleurs indépendants (pas de contrat de travail)
• Un régime pour les fonctionnaires (travaille à l’état)
7 branches :

• Les pensions de retraite et de survie


• Le chômage
• L’assurance contre les accidents du travail
• L’assurance contre les maladies professionnelles
• Les prestations familiales
• L’assurance maladie-invalidité
• Les vacances annuelles.
Article 22 de la loi du 29 juin 1981 (vu plus haut) : « les moyens financiers de la sécurité
sociale proviennent :

• De la solidarité des travailleurs et des employeurs sous forme de cotisations.


• De la solidarité nationale sous forme de subvention de l’Etat.
• …»
ONSS reçoit les cotisations des employeurs et des travailleurs + de l’aide de l’Etat. Ensuite,
elle redistribue l’argent aux 7 branches (au-dessus) :

• SPF = Service public fédéral : ce sont des gens qui contrôlent, on y trouve
l’inspection du travail par exemple.
• ONEM = Office national de l’emploi : il s’occupe du chômage. Il paie au syndicat et
c’est le syndicat qui paie ensuite le chômeur. Mais si on n’a pas de syndicat, on peut
aller à la CAPAC = caisse auxiliaire de paiement des allocations de chômage.
• INAMI = Institut nationale assurance maladie invalidité : c’est tout ce qui concerne
la maladie. Elle paie via les mutuels. Si on ne veut pas prendre de mutuel, on a la
CAAMI = caisse auxiliaire assurance maladie invalidité.
• FAMIFED = Agence fédérale pour les allocations familiales : elle paie via les caisses
d’allocation familiale.
• ONVA = Office nationale des vacances annuelles : paie pour nos vacances.

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Van Hees Mélina

• FEDRIS = Agence fédérale des risques professionnelles : maladies et accidents de


travail. Tous les employeurs doivent prendre l’assurance accident de travail, s’il ne le
fait pas et qu’il y a un accident de travail, FEDRIS mènera une enquête et le fond des
accidents de travail paiera à la place de l’employeur et va se retourner contre lui.
• BCSS = Banque carrefour de sécurité sociale : quand on nait, on reçoit un numéro
nationale basé à partir de notre date de naissance et à partir de là, tous nos droits
sont créés.

Cours 3 teams 03/12/2020 :


Chapitre 3 article 21 de la loi du 29 juin 1981 -> les 7 branches de la sécurité sociale (vu au-
dessus).
Loi de 1978 : loi sur les contrats de travail
ONSS reçoit les cotisations des employeurs, des travailleurs et des subsides de l’état.
La cotisation des employeurs est de 40% donc si on est payé 100€, notre employeur doit
payer 140€.
Et nous pour les 100€ on nous retire 13,07% de cotisation ONSS donc on ne reçoit que 96,
…€
Sur notre fiche de paie, on doit voir 2 choses :

• Les retenus ONSS / sécurité sociale (expliqué juste au-dessus).


• Le précompte professionnel : c’est l’impôt que l’on va payer en fin d’année, on nous
le retire déjà (entre 30 et 35% de notre salaire).
Les indépendants :
INASTI est l’équivalent de l’ONSS pour les travailleurs indépendants mais ce n’est pas un
organe de paiement.
Les indépendants ont normalement 5 branches de sécurité sociale :

• Les soins de santé.


• L’incapacité de travail.
• L’assurance maternité -> les prestations familiales.
• Les pensions.
• Les systèmes de faillite -> espèce de « chômage » quand il est en état de faillite.
L’indépendant est obligé de s’affilier à une caisse d’assurance sociale.
S’il ne l’est pas, il faudra savoir pourquoi et quel est son statut.
L’INASTI = Institut national d’assurance sociale pour les travailleurs indépendants :
organisme de contrôle qui contrôle les caisses sociales.
Pensions inconditionnelles = pension où il n’y a pas de conditions, c’est avec le minimum
vitale.
Les fonctionnaires :

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Van Hees Mélina

C’est une personne qui est soumis à un statut (« il est nommé »). Le statut implique que
c’est l’état qui lui donne ses droits et ses obligations
Ils n’ont pas droit au chômage, en théorie.
Les salariés :
Ils sont sous contrat de travail.
Au sein du secteur public, il y a aussi des contractuels, il y a 2 types de personnes :

• Des personnes soumises à un statut (l’autorité dit A ou ce n’est rien du tout, on ne


peut pas discuter).
• Des personnes soumises à un contrat (ils peuvent discuter de leur contrat).
A l’état, c’est une sorte de contrat d’adhésion et on ne peut pas non plus discuter des
termes du contrat. L’état qui engage des contractuelles le fait dans les mêmes conditions de
salaire et de travail que les statutaires.
Cependant les contractuels sont soumis à l’ONSS comme s’ils travaillaient dans le secteur
privé avec quelques petites nuances : il y a des choses que l’état prend lui-même en charge.
Par exemple : l’état va lui payer ses vacances annuelles.
Pour les naissances, les « papas » doivent se rendre à l’administration communale afin de
déclarer son enfant. A partir de ce moment-là, la sécurité sociale va s’appliquer à ce bébé et
commence à se mettre en place.
Cela se fait parce qu’on a mis en place le « e-government » grâce à la « SMALS », qui est
devenue le « bras technologique » de l’ONSS et de la sécurité sociale en général.
Elle a inventé la banque carrefour de sécurité sociale qui est enfaite l’endroit où sont
stockés des milliards d’informations qui transits dans tout le système de sécurité sociale en
Belgique et même en Europe.
Donc dans le nœud centrale, on a une grosse banque de données informatique dont il y a
plus de 2 milles administrations qui sont connectées à elle.
A quoi sert-elle cette banque carrefour ?
Elle réduit le nombre de formulaire à introduire, elle diminue toute les demandes que l’on
doit faire à toutes les institutions de sécurité sociale et donc elle simplifie toutes les
déclarations qui sont indispensables.
C’est sur base de ces données que nos droits vont être assuré.
L’ONSS est considéré comme la base incontestable des données des travailleurs.
Au sein de la banque carrefour de la sécurité sociale, on retrouve :

• SPF s soc. = Service publique fédéral de sécurité sociale c’est eux qui font les
inspections.
• SPP IS = Service publique de programmation d’intégration sociale ceux qui gèrent
l’aide sociale.
• CSPM = Caisse de secours et des prévoyances des marins.

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Van Hees Mélina

• ONAFTS (n’existe plus).


• SdPSP = Service des pensions des services publiques.
• FAT = Fond des accidents de travail.
• OSSOM = Office des sécurité sociale Outre-mer.
• ONP = Office nationale des pensions.
• AIS = Assurance des immobilières sociales : HLM (habitation à loyer modéré) sont
des habitations sociales.
• …
DIMONA = Déclaration Immédiate de l’emploi : tout employeur, qui engage quelqu‘un, doit
faire une déclaration DIMONA ainsi que quand le travailleur part définitivement de
l’entreprise.
L’employeur doit aussi déclarer son travailleur à l’ONSS et donc faire la DMFA tous les
trimestres.
LIMOSA : des employeurs ont des travailleurs qui partent à l’étranger (ceux-ci doivent être
soumis à la sécurité sociale belge) et l’employeur doit faire une déclaration LIMOSA. Les
indépendants venant de l’étranger en Belgique doivent faire la même déclaration.
Si un travailleur étranger (de l’UE) vient travailler en Belgique, il suit la sécurité sociale de
son pays.
Si un travailleur belge part travailler dans un autre pays (de l’UE), il suit la sécurité sociale de
la Belgique.
Mais si c’est hors Europe, il y a 2 possibilités :

• Soit il y a une convention. Le pays, dans lequel il arrive, a fait un accord avec son
pays d’origine. Il doit lire l’accord afin de savoir ce que l’on applique soit les
législations du pays d’accueil soit les législations du pays d’origine. (= convention
bilatérale entre les 2 pays).
• Soit il n’y a pas de convention. Le travailleur applique les législations du pays
d’accueil.
Loi du 27 juin 1969 : les principes généraux.
Loi du 21 juin 1981 : 2 lois principales de l’ONSS (trouver dans la loi, l’article qui dit : « les
employeurs et les travailleurs liés par un contrat de travail / les employeurs et les
travailleurs liés par un contrat d’apprentissage »).
Tous les employeurs et les travailleurs liés par un contrat sont soumis à l’ONSS.
Lorsque les inspecteurs du travail viennent pour un contrôle, ils vont principalement
regarder s’il y a un lien de subordination entre 2 personnes lorsque l’on a un contrat de
travail.
Contrat d’apprentissage = ce n’est pas un stage, c’est une formation et donc c’est par le
biais d’une école. La moitié de la formation se fait sur le terrain avec un salaire.

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Van Hees Mélina

Cours 4 teams 10/12/2020 :


Assujettissement à la sécurité sociale : concerne tous les travailleurs salariés (ils ont un
contrat de travail) -> Contrat de travail = contrat qui se fait à 2 (donc il ne se modifie pas si
l’un des 2 n’est pas d’accord).
Dans le code civil, il est dit que « les conventions/les contrats font la loi des partis » -> ce
que l’on met sous contrat, c’est une loi pour nous, une loi que l’on s’est inventé.
3 éléments essentiels dans le contrat de travail :

• Les prestations de travail.


• La rémunération.
• Le lien d’autorité.
Le plus important pour la sécurité sociale est le lien d’autorité ! Parce que s’il y a un lien
d’autorité alors on est travailleur salarié.
S’il n’y a pas de lien d’autorité, alors, on est indépendant.
Le lien de subordination : c’est le fait que l’on peut donner des ordres à quelqu’un
(employeur et employé par exemple). Ce lien existe n’importe quand et n’importe où !
L’employeur doit s’occuper du bien-être de ses travailleurs : c’est obligatoire !
Le bien-être s’est aussi se sentir écouté et entendu !
L’autorité doit être possible, elle peut même exister en dehors de la sphère professionnelle.
Le lien de subordination ne doit pas être permanent, ininterrompu, constant ni même
étroit. Cela signifie que l’on n’a pas le même lien de subordination entre un directeur et un
sous-directeur qu’entre un contre maître et un ouvrier.
Le contrat d’entreprise par rapport au contrat de travail : c’est une personne qui s’engage à
faire un travail déterminé à un prix déterminé. Cette personne-là a un statut d’indépendant.
A quoi voit-on qu’il est indépendant ? Il ne doit rendre des comptes à personnes.
Pour faire un contrat de travail, il faut qu’il corresponde à l’activité que nous faisons à cause
de la sécurité sociale.
A l’origine, c’étaient les Cours et les Tribunaux qui disaient si oui ou non c’est un contrat de
travail. C’était embêtant.
Loi du 27 décembre 2006 (titre 13) : c’est une loi « fourre-tout » = c’est une loi qui va
modifier pleins de lois.
Cette loi a retenu 4 dispositions importantes :

• Il y a des principes généraux : certains de ces principes permettent de dire si oui ou


non nous sommes indépendants ou si nous sommes des travailleurs salariés. Ils
qualifient donc la relation de travail.
• Il y a des critères généraux, ils sont au nombre de 4.

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Van Hees Mélina

• Il y a des présomptions : « on suppose que c’est comme ça … ».


Il y a des présomptions non-irréfragables et des présomptions irréfragables.
-> non-irréfragable = on peut prouver/dire le contraire.
-> irréfragable = on ne peut pas prouver/dire le contraire.
• Une commission administrative.
On revient sur les 4 critères généraux :

• On regarde d’abord la volonté des parties : dans un contrat, on va regarder ce que


les parties ont voulu faire. Est-ce qu’ils ont voulu faire un contrat d’entreprise ou un
contrat de travail ?
• On regarde ensuite si le travailleur est libre d’organiser son temps de travail : est-ce
qu’il y a un horaire de fixé ? Est-ce qu’il y a des temps de repos qui sont fixés ? … S’il
n’est pas libre d’organiser son temps de travail alors il est travailleur salarié.
• On regarde si le travailleur est libre d’organiser son travail : qu’est-ce que je fais / ne
fais pas ? Est-ce que je vais travailler aujourd’hui ou demain ? …
• Le contrôle hiérarchique : est-que l’employeur peut prendre des sanctions (enlever
des avantages, …) contre un travailleur ?
La loi a rajouté des critères neutres et si l’on a ces critères, cela ne peut pas faire pencher les
personnes soit du côté des travailleurs salariés soit du côté des indépendants :

• Les contraintes inerrantes à l’exercice d’une profession qui sont imposées par la loi :
exemple : je veux être courtier en assurance, j’ai besoin d’une formation spéciale et
d’un diplôme spéciale. Ce n’est pas parce que j’ai cette formation et ce diplôme que
je suis un indépendant.
• L’inscription auprès d’un organisme de sécurité sociale : ce n’est pas parce que l’on
s’est inscrit à l’ONSS ou encore à l’INASTI que l’on est indépendant ou travailleur
salarié. Même si l’on paie des cotisations.
• L’inscription à la Banque Carrefour des Entreprises : même chose que le précédent.
La présomption :
Non-irréfragable = on peut apporter la preuve contraire.
Irréfragable = on ne peut pas apporter la preuve contraire.
Il y a 4 secteurs pour lesquels la présomption est d’office d’application :

• Les travaux immobiliers : la commission paritaire 124 -> tout ce qui est travail de
chantier.
• Le nettoyage.
• Le gardiennage (la sécurité dans les entreprises et magasins).
• Les transporteurs (de matériaux et de personnes).
Ce sont des secteurs où il y a beaucoup de fraude.
Pour ces secteurs, on considère qu’ils sont d’office travailleur salarié et c’est eux qui
peuvent prouver le contraire.

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Van Hees Mélina

Comment se pratique la présomption ?


Il y a 9 critères pour appliquer la présomption et s’il y a plus de la moitié de ces 9 critères,
alors la présomption s’applique. Cela veut dire qu’il y a une relation de travail. Ces critères
sont :

• « Je suis en défaut d’un risque financier ou économique » = je suis travailleur et je


m’en fiche que l’entreprise fasse des bénéfices ou non. Je serai concerné lorsque
l’entreprise sera en faillite et que je perdrais mon travail.
• « Je n’ai pas de responsabilité en ce qui concerne les moyens financiers de
l’entreprise ».
• « Je n’ai pas de responsabilité en ce qui concerne la politique d’achat de
l’entreprise. »
• « Je n’ai aucun pouvoir sur la politique des prix de l’entreprise » = l’entreprise me
paie selon mon contrat mais ce n’est pas moi qui vais faire la facture pour moi et les
différents travailleurs.
• « Je n’ai pas d’obligation de résultat » = je dois travailler, j’ai une obligation de
moyen. Cependant, l’indépendant a l’obligation de résultat.
• On a une garantie de paiement, une indemnité fixe quel que soit le résultat = on est
payé à la fin du mois qu’il y ait ou non des bénéfices.
• On ne peut pas être employeur nous-même.
• Ne pas apparaitre comme une entreprise = je représente l’entreprise mais je ne suis
pas l’entreprise, je ne prends pas les décisions.
• Je travaille dans des locaux qui ne m’appartiennent pas, je ne suis ni propriétaire ni
locataire.
Il y a aussi certains domaines d’activité pour lesquels on a accordé les présomptions non-
irréfragables :

• Le pharmacien : il est considéré comme une personne sous contrat mais il peut
apporter la preuve du contraire.
• Le sportif rémunéré : il est considéré comme travailleur salarié car il concoure sous
l’autorité de quelqu’un et à partir d’une certaine somme gagné.
• Le représentant de commerce : il doit être déclaré à l’ONSS sauf s’il est démontré
que l’employeur n’a aucun pouvoir d’autorité.
• Les prestations complémentaires similaires : « je travaille dans une société, je suis
juriste, je travaille 8h/jour, je fais mes 40h/semaine et puis pour les heures
supplémentaires, mon patron me dit ‘pour ne pas les payer, fais indépendant donc
tu fais une activité complémentaire’ » -> ce n’est pas possible : si les prestations
sont identiques à celles effectués dans le contrat de travail, ce ne sont pas des
prestations complémentaires, c’est le même employeur.
• Les travailleurs intérimaires : son employeur est la société d’intérimaire donc le
travailleur a son contrat de travail avec cette société. L’autre société, qui « engage »
le travailleur intérimaire, est l’utilisatrice du travailleur.
Il est INTERDIT de mettre à disposition quelqu’un pour quelqu’un d’autre.
Il est INTERDIT de la part d’une société qui a des mouvements de grève, de

14
Van Hees Mélina

demander des travailleurs intérimaires.


Cependant une société utilisatrice peut devenir l’employeur du travailleur
intérimaire lorsque celui-ci signe un contrat avec la société (il est donc engagé).
Le Rulling social c’est la commission qui nous donne une décision écrite contraignante (= elle
s’impose à tout le monde).
Dans cette commission, on va nous donner un avis écrit des personnes qui sont du métier
ainsi que des organismes de contrôle. Ils vont donc répondre à nos questions, dire ce que
l’on peut faire ou non.

Cours 5 teams 17/12/2020 :


Faux indépendant ? Ce sont des travailleurs ayant le statut social d’indépendant mais en
réalité ils sont sous l’autorité d’un employeur donc, suivant la définition, ils sont des
travailleurs salariés.
Fraude : soit on évite l’assujettissement soit on évite de respecter des conditions de travail.
A l’origine, les relations de travail étaient soumises à l’appréciation des cours et tribunaux :
ils recherchaient le lien de subordination, s’ils le trouvaient, nous étions dans un contrat de
travail et s’ils ne le trouvaient pas, nous étions indépendants. Il y avait une insécurité
juridique car il y a des cas où l’on réussissait à le prouver et d’autres non.
Les cours et les tribunaux travaillaient cas par cas et finalement on a créé cette loi « fourre-
tout ».
On y trouve 4 dispositions importantes (RAPPEL) :

• Il y a des principes généraux.


• Il y a des critères généraux. (Avec des critères spécifiques pour certains secteurs).
• Il y a une création de présomption. (Irréfragable et non-irréfragable).
• Il y a création d’une commission administrative que l’on peut interroger pour savoir
si nous appartenons à l’une ou l’autre catégorie.
Quelles sont les obligations des employeurs ?

• Il doit s’identifier/s’immatriculer auprès de l’ONSS que ce soit en tant que personne


physique ou moral et dire qu’il engage des travailleurs.
Article 21 de la loi du 27 juin 1969 qui reprend les principes généraux de la sécurité
sociale.
• Signaler les entrées/sorties via la DIMONA.
• Avertir qu’il n’y a plus de personnel. L’employeur qui n’a plus de personnel pendant
tout un trimestre doit en informer l’ONSS (article 21bis de la loi du 27juin 1969). Il
doit le faire au plus tard le dernier jour du mois qui suit le trimestre (c’est
normalement à ce moment-là qu’il rentre ces déclarations).
• Il doit rentrer des déclarations trimestriels à l’ONSS.
• Le calcul des cotisations sociale de base. Il doit se faire avant que les retenues
fiscales soient déduites à la source. L’employeur paie 124% de notre rémunération à
l’ONSS. Et nous ne recevons pas 100%, on reçoit 100% - 13,07%. (Tout ça sur le

15
Van Hees Mélina

salaire brut)
-> L’ONSS prend au total 13,07% au travailleur et 24,07% à l’employeur. Et après il y
a le précompte professionnel mais ça ne concerne pas la sécurité sociale ! (Le
précompte professionnel est enfaite une avance sur notre impôt).
La cotisation se calcule donc sur le montant brut, avant le fisc : 13,07% sur 100% de la
rémunération pour le travailleur et c’est 24,07% sur 100% de la rémunération brut pour
l’employeur.
Pour les ouvriers, on calcule les retenues sociales sur 108% de la rémunération brut ->
13,07% sur 108% ! Donc on calcule leur ONSS sur plus que ce qu’ils gagnent.
Pourquoi ? Parce qu’ils reçoivent des vacances annuelles par l’ONVA qui lui ne retient pas de
cotisation sociale. (Les caisses de vacances ne retiennent pas de sécurité sociale).
L’indépendant : il travaille sans contrat de travail ni de statut, son activité doit avoir un
caractère professionnel : il essaie de faire de son activité son moyen de subsistance, il essaie
d’en vivre. Il y a donc une absence de lien de subordination dans son activité.
L’aidant : c’est la même chose que l’indépendant mais il n’est pas considéré comme un
indépendant même s’il aide un travailleur indépendant. Il n’a pas de contrat de travail avec
lui.
Il sera assujetti à la sécurité sociale des travailleurs indépendants que s’il a 20ans !
S’il exerce moins de 90 jours/an, alors il n’est pas considéré comme un indépendant et donc
il est soumis à la sécurité sociale.
Le conjoint aidant : il n’est pas assujetti au statut social des travailleurs indépendants mais il
a un statut similaire. (Mariage ou contrat de cohabitation légale). La personne est conjoint
aidant si elle aide au moins 90 jours/an et elle n’a pas de revenu d’une autre activité
(chômage compris).
Lorsque l’on a droit à la pension dans un régime de sécurité sociale (=dans une activité
professionnelle), l’autre activité est complémentaire.
Une activité qui nous donne une pension complète c’est :

• Au moins un mi-temps dans une société.


• Au moins 8 mois/an ou 200 jours/an.
• Dans l’enseignement, si on fait 6/10 de l’horaire complet. (Si l’on fait quelque chose
à côté, alors c’est une activité complémentaire).
Les obligations du travailleur indépendant :

• Il doit s’affilier à une caisse d‘assurance sociale au plus tard le premier jour de
l’activité d’indépendant sinon il y a des amendes. (Même chose pour l’activité
d’indépendant complémentaire).
• Il doit informer sa caisse d’assurance, dans les 15 jours, de toutes modifications qui
intervient dans nos données de déclaration.
• Il doit s’affilier à une caisse de mutualité.

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Van Hees Mélina

• Il doit payer les cotisations sociales qui sont envoyées par la caisse d’assurance
sociale.

Syllabus très complet !

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