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Van Hees Mélina
• Triche interdite.
• Savoir répondre aux questions, savoir trouver la réponse au bon endroit.
• Rigueur dans la réponse.
Droit individuel du travail = tout ce qui concerne le contrat de travail, ce que l’on signe
nous-même avec un employeur.
Droit collectif du travail = tout ce qu’on peut signer par groupe, soit un groupe d’employeur
qui signe avec un groupe de travailleur, soit un seul employeur qui signe avec un groupe de
travailleur.
Droit de la sécurité sociale = le droit du travail et du droit social.
Ces matières vont dépendre des cours et des tribunaux -> les cours et tribunaux du travail.
Les décisions des cours d’appel sont des arrêts et les décisions des tribunaux sont des
jugements.
Les tribunaux de première instance = tribunaux du travail qui se trouvent à un niveau
intermédiaire. On s’y retrouve lorsque c’est la première fois que l’on a affaire à un tribunal.
En haut de la pyramide, on a la cour de cassation. Elle “casse” tout ce que les cours, en
dessous d’elle, ont décidé.
La cour de cassation intervient et casse les arrêts si la procédure n’a pas été respecté ou
alors si la loi n’a pas été respecté. Lorsqu’elle casse un arrêt, elle nous renvoie vers une
autre cour d’appel, une autre cour du travail.
Exemple : j’ai une décision de la cour du travail à Bruxelles (en fr), la cour de cassation casse
l’arrêt de la cour d’appel / du travail de Bruxelles, elle va me renvoyer vers une autre cour
du travail à Liège ou encore à Namur (pas en Flandre car pris en français).
Cour d’assise : on n'en parle pas.
Les décisions des tribunaux du travail, juste en dessous de la cour d’appel, peuvent être
prise en appel devant la cour d’appel, devant la cour du travail précisément.
J’ai un procès devant le tribunal du travail, si le tribunal rend une décision qui ne me plait
pas, je peux aller à la cour du travail pour essayer d’avoir une autre décision, un autre arrêt.
Donc si un jour, j’ai des décisions à prendre (on peut faire ceci ? Ou cela ?), je peux aller voir
les décisions des tribunaux et des cours du travail. Je dois plutôt prendre les décisions de la
cour que celles du tribunal peu importe les régions dans lesquelles elles ont été prise.
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Les cours et tribunaux du travail sont des juridictions compétentes en matière social et du
travail mais ce qui est important, en matière sociale, c’est la composition des chambres et
des tribunaux.
Qu’est-ce qu’il y a dans une cour et dans un tribunal du travail ?
Il y a 3 magistrats :
On peut tous aller dans les tribunaux sans avocat sauf à la cour de cassation !
D’ailleurs, dans un tribunal du travail, l’avocat peut être remplacé par des délégués
syndicaux mais si le syndicat préfère, il peut payer un avocat.
ATTENTION :
Si un policier dit “on ne va pas faire de PV parce que ça va être classé “sans suite”” -> Il faut
savoir que quand on fait une plainte à la police, ce n’est pas à eux de décider que ça va être
classer sans suite ! C’est le procureur du roi qui le décide !
Donc s’ils disent qu’ils ne vont pas faire de PV parce que ça va être classer sans suite, ça veut
dire que c’est un fainéant ! Il faut insister pour faire ce PV.
Si le policier ne veut toujours pas, alors il faut écrire nous-même au procureur du roi, au
palais de justice. On écrit notre plainte et ils devront nous auditionner, faire le nécessaire.
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CONSEIL : prendre une assurance familiale ! Car l’état paiera s’il se passe quelque chose
comme, par exemple, notre maison qui s’écroule sur le voisin ou encore, notre chien qui
traverse la rue et provoque un crash.
ATTENTION : si on a quelqu’un qui vient peindre chez nous, il se casse la figure, il est
handicapé -> on a un accident de travail sur le dos ! Même si on n'a pas fait de contrat écrit !
Si on est chez un employeur et qu’on n’a pas de contrat écrit mais qu’on est déclaré alors on
est considéré comme un temps plein a duré indéterminé.
Le pacte social a été signé après la guerre (en 1944) par les employeurs et les travailleurs.
Dans ce pacte social, on a créé l’idée de solidarité, presque toutes les assurances sociales
sont obligatoires et l’ONSS a été créé aussi. Il prévoit une paix sociale (partenaires sociaux ->
employeurs et syndicats). Le gouvernement, en général, suit les partenaires sociaux et si les
partenaires sociaux ne se mettent pas d’accord alors c’est le gouvernement qui décide.
ONSS : Office nationale de sécurité sociale (organisme public) : c’est une institution qui
reçoit toutes les sommes de la sécurité sociale les repartage (pension, maladie, chômage,
…). Il est géré paritairement (géré par les employeurs et par les syndicats). Exemple : AFEB
gère l’ONSS.
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Qu’est-ce qu’un statut ? Un travailleur salarié est un travailleur qui travaille sous contrat de
travail. Un travailleur indépendant a un contrat de service quand il vient travailler chez
nous.
Le travailleur salarié a une autorité au-dessus de lui.
L’indépendant n’a personne au-dessus de lui.
Les fonctionnaires ont soit un contrat de travail soit ils sont nommés et donc a un statut (=
arrêté qui prévoit tous leurs droits et tous leurs obligations -> c’est l’état qui impose aux
fonctionnaires ce qu’ils doivent faire).
3 régimes :
• SPF = Service public fédéral : ce sont des gens qui contrôlent, on y trouve
l’inspection du travail par exemple.
• ONEM = Office national de l’emploi : il s’occupe du chômage. Il paie au syndicat et
c’est le syndicat qui paie ensuite le chômeur. Mais si on n’a pas de syndicat, on peut
aller à la CAPAC = caisse auxiliaire de paiement des allocations de chômage.
• INAMI = Institut nationale assurance maladie invalidité : c’est tout ce qui concerne
la maladie. Elle paie via les mutuels. Si on ne veut pas prendre de mutuel, on a la
CAAMI = caisse auxiliaire assurance maladie invalidité.
• FAMIFED = Agence fédérale pour les allocations familiales : elle paie via les caisses
d’allocation familiale.
• ONVA = Office nationale des vacances annuelles : paie pour nos vacances.
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C’est une personne qui est soumis à un statut (« il est nommé »). Le statut implique que
c’est l’état qui lui donne ses droits et ses obligations
Ils n’ont pas droit au chômage, en théorie.
Les salariés :
Ils sont sous contrat de travail.
Au sein du secteur public, il y a aussi des contractuels, il y a 2 types de personnes :
• SPF s soc. = Service publique fédéral de sécurité sociale c’est eux qui font les
inspections.
• SPP IS = Service publique de programmation d’intégration sociale ceux qui gèrent
l’aide sociale.
• CSPM = Caisse de secours et des prévoyances des marins.
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• Soit il y a une convention. Le pays, dans lequel il arrive, a fait un accord avec son
pays d’origine. Il doit lire l’accord afin de savoir ce que l’on applique soit les
législations du pays d’accueil soit les législations du pays d’origine. (= convention
bilatérale entre les 2 pays).
• Soit il n’y a pas de convention. Le travailleur applique les législations du pays
d’accueil.
Loi du 27 juin 1969 : les principes généraux.
Loi du 21 juin 1981 : 2 lois principales de l’ONSS (trouver dans la loi, l’article qui dit : « les
employeurs et les travailleurs liés par un contrat de travail / les employeurs et les
travailleurs liés par un contrat d’apprentissage »).
Tous les employeurs et les travailleurs liés par un contrat sont soumis à l’ONSS.
Lorsque les inspecteurs du travail viennent pour un contrôle, ils vont principalement
regarder s’il y a un lien de subordination entre 2 personnes lorsque l’on a un contrat de
travail.
Contrat d’apprentissage = ce n’est pas un stage, c’est une formation et donc c’est par le
biais d’une école. La moitié de la formation se fait sur le terrain avec un salaire.
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• Les contraintes inerrantes à l’exercice d’une profession qui sont imposées par la loi :
exemple : je veux être courtier en assurance, j’ai besoin d’une formation spéciale et
d’un diplôme spéciale. Ce n’est pas parce que j’ai cette formation et ce diplôme que
je suis un indépendant.
• L’inscription auprès d’un organisme de sécurité sociale : ce n’est pas parce que l’on
s’est inscrit à l’ONSS ou encore à l’INASTI que l’on est indépendant ou travailleur
salarié. Même si l’on paie des cotisations.
• L’inscription à la Banque Carrefour des Entreprises : même chose que le précédent.
La présomption :
Non-irréfragable = on peut apporter la preuve contraire.
Irréfragable = on ne peut pas apporter la preuve contraire.
Il y a 4 secteurs pour lesquels la présomption est d’office d’application :
• Les travaux immobiliers : la commission paritaire 124 -> tout ce qui est travail de
chantier.
• Le nettoyage.
• Le gardiennage (la sécurité dans les entreprises et magasins).
• Les transporteurs (de matériaux et de personnes).
Ce sont des secteurs où il y a beaucoup de fraude.
Pour ces secteurs, on considère qu’ils sont d’office travailleur salarié et c’est eux qui
peuvent prouver le contraire.
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• Le pharmacien : il est considéré comme une personne sous contrat mais il peut
apporter la preuve du contraire.
• Le sportif rémunéré : il est considéré comme travailleur salarié car il concoure sous
l’autorité de quelqu’un et à partir d’une certaine somme gagné.
• Le représentant de commerce : il doit être déclaré à l’ONSS sauf s’il est démontré
que l’employeur n’a aucun pouvoir d’autorité.
• Les prestations complémentaires similaires : « je travaille dans une société, je suis
juriste, je travaille 8h/jour, je fais mes 40h/semaine et puis pour les heures
supplémentaires, mon patron me dit ‘pour ne pas les payer, fais indépendant donc
tu fais une activité complémentaire’ » -> ce n’est pas possible : si les prestations
sont identiques à celles effectués dans le contrat de travail, ce ne sont pas des
prestations complémentaires, c’est le même employeur.
• Les travailleurs intérimaires : son employeur est la société d’intérimaire donc le
travailleur a son contrat de travail avec cette société. L’autre société, qui « engage »
le travailleur intérimaire, est l’utilisatrice du travailleur.
Il est INTERDIT de mettre à disposition quelqu’un pour quelqu’un d’autre.
Il est INTERDIT de la part d’une société qui a des mouvements de grève, de
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salaire brut)
-> L’ONSS prend au total 13,07% au travailleur et 24,07% à l’employeur. Et après il y
a le précompte professionnel mais ça ne concerne pas la sécurité sociale ! (Le
précompte professionnel est enfaite une avance sur notre impôt).
La cotisation se calcule donc sur le montant brut, avant le fisc : 13,07% sur 100% de la
rémunération pour le travailleur et c’est 24,07% sur 100% de la rémunération brut pour
l’employeur.
Pour les ouvriers, on calcule les retenues sociales sur 108% de la rémunération brut ->
13,07% sur 108% ! Donc on calcule leur ONSS sur plus que ce qu’ils gagnent.
Pourquoi ? Parce qu’ils reçoivent des vacances annuelles par l’ONVA qui lui ne retient pas de
cotisation sociale. (Les caisses de vacances ne retiennent pas de sécurité sociale).
L’indépendant : il travaille sans contrat de travail ni de statut, son activité doit avoir un
caractère professionnel : il essaie de faire de son activité son moyen de subsistance, il essaie
d’en vivre. Il y a donc une absence de lien de subordination dans son activité.
L’aidant : c’est la même chose que l’indépendant mais il n’est pas considéré comme un
indépendant même s’il aide un travailleur indépendant. Il n’a pas de contrat de travail avec
lui.
Il sera assujetti à la sécurité sociale des travailleurs indépendants que s’il a 20ans !
S’il exerce moins de 90 jours/an, alors il n’est pas considéré comme un indépendant et donc
il est soumis à la sécurité sociale.
Le conjoint aidant : il n’est pas assujetti au statut social des travailleurs indépendants mais il
a un statut similaire. (Mariage ou contrat de cohabitation légale). La personne est conjoint
aidant si elle aide au moins 90 jours/an et elle n’a pas de revenu d’une autre activité
(chômage compris).
Lorsque l’on a droit à la pension dans un régime de sécurité sociale (=dans une activité
professionnelle), l’autre activité est complémentaire.
Une activité qui nous donne une pension complète c’est :
• Il doit s’affilier à une caisse d‘assurance sociale au plus tard le premier jour de
l’activité d’indépendant sinon il y a des amendes. (Même chose pour l’activité
d’indépendant complémentaire).
• Il doit informer sa caisse d’assurance, dans les 15 jours, de toutes modifications qui
intervient dans nos données de déclaration.
• Il doit s’affilier à une caisse de mutualité.
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• Il doit payer les cotisations sociales qui sont envoyées par la caisse d’assurance
sociale.
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