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Droit individuel du
travail.
PROFESSEUR : F. DEHAES
VAN HEES MÉLINA
Van Hees Mélina
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Le statut est décider unilatéralement par l’autorité : ! un statut est un arrêté parce que
c’est le roi qui le prend pour « son personnel de l’état » !
• Pour les fonctionnaires fédéraux : c’est par un arrêté royale, c’est le roi qui fixe le
statut.
• Pour les fonctionnaires régionaux : c’est la gouvernement de la région.
• Pour les fonctionnaires communautaires : c’est le gouvernement de la communauté.
Les droits et les obligations des agents, qui se trouvent dans un statut, ne dépendent que de
l’autorité.
Le statut contractuel est enfaite un arrêté qui énonce les droits et les obligations des
contractuels (ne sert pas à grand-chose car en cas de conflits c’est la loi que l’on suit).
Les éléments essentiels dans le contrats de travail :
• Le consensualisme
• La convention-loi
• L’exécution de bonne foi
Le consensualisme
On a un consensus, on échange nos consentements. Le contrat se forme lorsque l’on a un
consentement.
Par exemple : si l’on veut acheter une maison, il faut limiter dans le temps et aussi préciser
« sous réserve d’obtention d’un prêt ». Comme cela on est protégé et on ne se fera pas
avoir si l’on ne sait pas payer ou si le vendeur n’attend pas autant de temps qu’il veut pour
vous répondre.
Toujours avoir la preuve par écrit ! Même à l’oral, on fait un contrat mais si on se retrouve
dans un problème on n’a pas la preuve de l’affirmation de la personne en face.
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• Les emplois à durée déterminée (CDD) sinon c’est un CDI. (Max 2ans)
• Pour un travail nettement défini (meilleure moyen d’engager quelqu’un à durée
déterminée sans définir la durée : j’engage quelqu’un pour transformer ma maison
en un palais, je ne sais pas combien de temps ça va prendre mais on connait le
résultat -> la personne travaille jusqu’au moment où on a notre palais) sinon c’est un
CDI.
• Pour un remplacement sinon c’est un CDI. (Max 2ans)
S’il y a un oubli de signature ou si ce n’est pas signé au plus tard au moment de l’entrée en
fonction du travailleur alors on tombe dans le contrat de base -> Le CDI à temps plein !
S’il y a un contrat écrit, le contenu ne peut pas être contredit par un témoignage (c’est écrit
dans l’article 1347 du code civil).
Dans l’écrit, on est obligé de mettre :
• La date de début (et de fin éventuellement) -> Comment prouver la date de début
dans un contrat oral ? Via la DIMONA.
• Le lieu de travail.
• L’horaire de travail.
• La rémunération.
• Le travail à exécuter.
L’écrit doit être fait en 2 exemplaires au moins ! L’un pour le travailleur et l’autre pour
l’employeur et ils doivent être les mêmes.
Il doit être signé au plus tard au moment de l’entrée en service du travailleur sinon on
retombe dans un contrat de base -> CDI à temps plein.
La convention-loi
Article 1134 du Code civil : « les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux
qui les ont faites ». Cela veut dire que le contrat que l’on a fait est, enfaite, une loi pour les
parties. Exemple : si l’on signe un contrat de mariage, c’est une loi pour nous.
Tout ce que le contrat à prévu doit être exécuté de bonne foi.
On est dans l’obligation d’appliquer le contrat. Le juge ne peut pas refuser d’appliquer une
clause et il ne peut pas ajouter des clauses.
On ne peut pas résiliées un contrat unilatéralement, cela doit être fait en accord avec tous
les partis sauf certaines exceptions notamment en droit du travail.
Qu’est-ce qu’un élément essentiel du contrat ?
On peut modifier de manière temporaire des éléments du contrat si tous les partis
l’acceptent.
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• La fonction.
• La rémunération.
• Le lieu de travail.
Le travailleur doit être d’accord et signer l’avenant. S’il n’est pas d’accord, alors il y a
modification d’un élément essentiel.
Différence entre un avenant et un contrat de travail ?
Juridiquement il n’y a pas de différence mais pour modifier un contrat de 500 articles où il
faut modifier un point alors on fait un avenant expliquant la modification et on le joint au
contrat. Cet avenant doit être signé par les 2 partis !
! Ce qui se trouve dans les conventions collectives de travail sont toujours au-dessus du
contrat de travail !
En fonction des barèmes dans les CCT, si nous n’avons pas été payé au bon barème alors
dans les 3 ans nous pouvons demander à être payé au bon barème. (Inspection contrôle des
lois sociales du ministère de l’emploi et du secrétariat sociale -> ce qu’il nous communique
c’est le minimum des revenus).
Le principe de Peter : tant qu’un individu est compétent, on lui donne une promotion. Il
continue à être compétent et donc à avoir des promotions mais à un moment, il arrive à son
niveau d’incompétence et donc il ne reçoit plus de promotion.
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2. Responsabilité du travailleur :
Il a 2 types de responsabilité du travailleur : soit vis-à-vis de l’employeur soit vis-à-vis de
tiers. -> Je travaille et je peux causer des ennuis à mon employeur mais je peux aussi causer
des ennuis à des tiers, des personnes qui ne sont pas mon employeur.
Vis-à-vis de l’employeur : le travailleur n’est pas responsable de l’usage normal du matériel
ou de la perte accidentelle ou involontaire du matériel qui lui est donné.
Cependant, l’employeur est responsable des mal façons sur tous les outils et matériels qu’il
donne à son travailleur.
Le travailleur est responsable vis-à-vis de l’employeur s’il commet un doll c’est-à-dire une
faute intentionnelle qui cause une volonté de nuire.
• Doll = volonté de nuire. ! Ce n’est pas nécessairement une faute grave mais ça peut
l’être !
• Faute lourde = faute grossière et inexcusable. ! Cela peut devenir une faute grave !
• Faute légère à caractère habituel / répétitif = petite faute ou simple erreur qui se
répète. ! Cela peut devenir une faute lourde qui peut finir en faute grave !
La faute grave est décidé par le tribunal. C’est une faute qui rend la relation de travail
immédiatement et définitivement impossible.
Le travailleur est tenu de réparer son erreur : il doit donc payer.
Si on retient des montants sur la rémunération, on a le droit de retenir que 1/5 de la
rémunération en espèce sur chaque paie, si on paie par mois.
Ce 1/5 on peut le dépasser si le travailleur a agi par dol ou si le travailleur s’en va.
Vis-à-vis des tiers : la responsabilité civile du travailleur est limitée aux cas de dol ou de
faute lourde ou faute légère à caractère habituel / répétitif.
L’employeur est civilement responsable de tout dommage causé à un tier par une faute
quelconque du travailleur (Article 1384 du Code Civil).
(Article 18 de la loi sur les contrats de travail -> responsabilités du travailleur).
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• Les interruptions sont attribuables au travailleur (il s’en va puis il revient, etc). On
voit que l’employeur ne veut pas fauter, il ne veut pas tricher en faisant des contrats
successifs. C’est le travailleur qui met fin à son contrat et puis il revient.
• La nature du travail (exemple : je cultive des fruits).
• 2 ans maximum (article 10 bis § 2 de la loi du 03/07/1978) : il faut maximum 4
contrats de minimum 3 mois et cela après ne peut pas faire plus de 2 ans.
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• Le régime de travail.
• L’horaire de travail.
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Le temps partiel ne peut jamais être inférieur à 1/3 -> la durée max divisée par 3.
Si c’est le cas, alors l’employeur doit quand même payer le 1/3.
Imaginons que le temps plein est 60h, on doit faire minimum 1/3 donc 20h. Si l’employeur
nous met un contrat de travail de 12h, il doit nous payer 20h !
L’horaire de travail peut être fixe ou variable (-> cela doit être communiqué au travailleur
que ce soit affiché dans l’entreprise 5 jours ouvrables avant l’exécution de l’horaire
variable).
• Il doit exécuter son travail avec soin, probité et conscience aux temps et au lieu dans
les conditions convenues.
• Il doit respecter le lien de subordination.
• Pendant et après le contrat, il doit garder les secrets de fabrication, il ne peut pas
faire de la concurrence déloyale.
• Il doit veiller à sa propre sécurité et à celle de ses collègues.
• Il doit restituer à l’employeur, après son travail, les instrument et matériaux qui lui
sont confiés.
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Certains événements font que le contrat est suspendu et que le travailleur a droit à, par
exemple, une rémunération (exemple : la maladie).
Impossibilité de travailler :
Le travailleur s’est rendu sur son lieu de travail mais il ne peut pas travailler à cause d’un
événement indépendant de sa volonté.
La grève :
Lorsqu’il y a une grève interne sur le lieu de travail, que nous ne sommes pas gréviste et que
nous ne pouvons pas travailler alors nous avons droit à notre rémunération (article 27.2 de
la loi du 03/07/1978).
Si c’est une grève externe, nous devons démontrer ce qui est décrit dans la définition de
force majeur (au-dessus).
On se réfère toujours à l’exécution du contrat de bonne foi.
Les vacances :
C’est suspendu pendant les vacances mais il est prévu dans la loi que l’on soit payé, ce sont
les congés payés.
Il arrive que l’on soit appelé à siéger dans des tribunaux en tant que juré et donc il est prévu
d’être rémunéré par la justice et si c’est l’employeur qui nous paie, il est remboursé.
Le mandat politique :
Lorsqu’un travailleur exerce un mandat, le contrat est suspendu. Le travailleur est payé dans
certains cas.
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La maladie :
Le contrat est suspendu durant les périodes d’incapacité soit pour maladie soit pour
accident (accident de la vie privée ou accident du travail).
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l’ouvrier. Elle va payer 60%. L’ouvrier reçoit quand même 85,88% peut m’importe
comment c’est réparti.
• Après le 30ème jour, l’assurance maladie et invalidité / la mutuelle prend en charge la
rémunération et ce n’est que 60% de la rémunération totale.
Exemple : Je gagne 3000€.
Du 1er au 7ème, l’employeur me paie 3000€.
Du 8ème au 14ème, il me paie 85,88% de 3000€.
Du 15ème au 30ème, l’assurance maladie et invalidité / la mutuelle dit qu’elle paie un
pourcentage mais pas 3000€, elle décide d’aller que jusque 2000€ pour tout le monde.
L’employeur va payer 25,88% + 85,88% sur 1000€ (montant qui reste pour atteindre les
3000€).
Le régime des employés :
• Il est payé à 100% les 7 premiers jours calendrier sauf les 2 jours de weekend
puisqu’il ne travaille pas d’habitude le weekend.
• Le 8ème jour, il est payé à 85,88%.
• Puis, il se remet à travailler et il retombe malade le mercredi 17.
Entre les 2 maladies, s’il n’y a pas 14 jours alors on continue de compter de la
même manière comme s’il n’y avait pas eu d’interruption.
• Lorsqu’il retombe malade, cela fait le 9ème jour jusqu’au 14ème il est payé à 85,88%
sauf les 2 jours de weekend.
• Pour le 15ème et le 16ème alors il sera payé 25,88% par l’employeur.
!! TOUJOURS compter en JOURS CALENDRIER !!
!! Si c’est le même accident alors le compte continue !!
(Image ci-dessous)
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Le congé de maternité :
(Article 39 à 45 de la loi sur le travail)
Une femme enceinte qui va bientôt accoucher à droit à 15 semaines de congé de maternité
sauf pour les naissances multiples : la femme a droit à 19 semaines.
Grâce au certificat médical, il y a une date présumée de l’accouchement.
Au minimum 7 semaines avant la date présumée, la femme doit rentrer son certificat
médical auprès de son employeur.
Elle a le droit d’aller à ses rendez-vous médicaux et d’être toujours rémunéré.
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6. La fin du contrat :
Pour mettre fin à un contrat, il faut que tous les partis soient d’accord.
D’un commun accord, les partis peuvent fixer les conditions de la rupture du contrat.
La condition résolutoire :
C’est un événement futur et incertain qui en survenant va provoquer la rupture du contrat.
La force majeure :
C’est un événement imprévisible définitif alors elle entraine la rupture définitive du contrat.
La résiliation judiciaire :
Si on trouve qu’il y a un manquement de la part des autres partis, on peut demander au juge
de constater ce manquement.
La résiliation annule le contrat à partir du moment de la demande au juge.
La résolution anéantit le contrat depuis le début de son exécution et le juge replace les
partis dans la situation où l’on se trouvait avant le commencement de l’exécution du
contrat.
Le licenciement ou la démission :
On parle de licenciement lorsque c’est l’employeur qui rompt le contrat et de démission
lorsque c’est le travailleur.
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Le congé est la volonté ou l’acte qui dit « je mets fin au contrat définitivement ».
Si on donne un congé moyennant préavis, je dois avoir un écrit.
Qu’est ce que l’on doit avoir de noté dans la lettre de préavis ?
• Loi du 03/07/1978.
• Chapitre IV article 37/2.
• C’est écrit noir sur blanc pour les préavis.
Pour les contrats signés avant le 01/01/2014, on fait le calcul de l’ancienne loi + on calcule
avec la nouvelle loi.
Donc on va sur Belgiquelex :
• Loi du 26/12/2013 -> « Loi concernant l’introduction d’un statut unique entre
ouvriers et employés en ce qui concerne les délais de préavis et le jour de carence
ainsi que des mesures d’accompagnement ».
• Chapitre 4 « Dispositions transitoires applicables en cas de licenciement ou de
démission et dispositions spéciales ».
Dispositions transitoires = la loi s’applique en partie ou pas du tout pour les
situations précédentes.
• Article 67 / 68 (licenciement) / 69 (démission) dit que l’on doit faire les 2 calculs (à
lire).
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Lorsqu’un employé donne sa démission, la loi prévoit toujours de fixer des maximums dans
la nouvelle loi ainsi que dans l’ancienne !
Lorsque l’on fait le 1er calcul et que l’on atteint le maximum (dernière phrase de l’article 68
loi du 26/12/2013), on s’arrête : on ne fait pas le 2ème.
Si l’on n’atteint pas le maximum, alors on fait le 2ème calcul mais là aussi il y a un maximum
(ici 13 semaines -> dernière phrase de l’article 69 loi du 26/12/2013).
Dans le cas de licenciement, il n’y a pas de maximum.
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renvoyer ce document dans les 15 jours par voie recommandée à la personne qui fait la
saisie.
Si l’employeur ne fait pas ça, il prend la place du travailleur qui doit des sous !!!
La cession c’est lors d’un emprunt, on signe une cession de salaire (= un contrat). Ce contrat
dit que si l’emprunteur ne paie pas alors il cède son salaire à la banque.
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