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© Retz, 2006.
Sommaire
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Chapitre 1 :
Pour en finir avec la fameuse syllabe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Chapitre 2 :
Coup d’œil sur les méthodes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Chapitre 3 :
Comment fonctionne une méthode mixte ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Chapitre 4 :
Que proposent donc les autres méthodes ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Chapitre 5 :
Où est le problème ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Chapitre 6 :
Comment s’y prendre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Chapitre 7 :
Quelques précautions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Chapitre 8 :
On appelait ça des « prérequis » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Chapitre 9 :
Question d’équité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
En guise de conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
3
Globale ou syllabique ?
Introduction
s’effectue, non pas dans des phrases qui racontent que « Pilou fait
des guili-guili à Lalie » mais dans des albums authentiques où le mot
trouve sa place au cœur du bon sens.
Quel enseignant est aujourd’hui assez sot pour ignorer que la
découverte du principe alphabétique se pratique d’abord dans une
analyse de l’oral avant les repérages dans l’écrit ?
Qui oserait prétendre que les enfants ne parlent pas avant de lire
et n’écoutent pas les textes avant de les voir écrits ?
Qui peut encore affirmer que le mot « MAMAN » est uniquement
rempli de lettres, et non de sens et d’affectif ? MAMAN, bonheur
global, dont chaque lettre, jour après jour, copiée, lue et calligra-
phiée, vérifiera, plus tard, l’intérêt de mon alphabet.
Non, la lutte contre l’illettrisme ne doit pas s’engager sur le ter-
rain de la syllabe.
Relisons un peu les textes officiels avant de lancer les enfants
sur le chemin du non-sens : « […] le manuel ne peut, en aucun cas,
être le seul livre rencontré par les élèves […] »
Oui, continuons à apprendre à lire, comme on apprend à nager,
non pas à plat ventre sur un alphabet à marée basse, mais dans un
vrai bain de lecture, bien bleu, bien tiède. Le seul bain qui permette
d’entrer en contact avec le mot, de le comprendre et de le démonter
encore pour mieux le lire, le connaître et l’écrire.
Et pratiquons la vraie lecture, celle qui ne se contente pas
d’ânonner.
Celle, au contraire, qui nourrit dès les premiers instants, celle qui
conduit vers la lettre, la rigueur, bref, la culture découverte en silence
ou communiquée à haute voix, aux autres, pour le plaisir…
Il existe encore, heureusement, de vrais instituteurs qui savent
fort bien apprendre à lire et à écrire.
Il ne faudrait pas les obliger à alpha-bêtiser…
6
Globale ou syllabique ?
12
Globale ou syllabique ?
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Globale ou syllabique ?
Comment fonctionne
une méthode mixte?
21
Globale ou syllabique ?
25
Globale ou syllabique ?
Où est le problème?
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Globale ou syllabique ?
Car ils aiment jouer avec les mots, comme ils joueraient
avec des assemblages de cubes. Ils les démontent, les décor-
tiquent, non pas pour les lire (ils les reconnaissent et les
comprennent déjà), mais pour voir comment ils sont fabri-
qués. Et la boule de neige grossit chaque jour, pour prendre
rapidement des proportions gigantesques. Imaginez un peu :
– Premier jour : découverte du A, qui ne sert qu’à véri-
fier sa présence dans des mots déjà connus.
– Deuxième jour : découverte de la lettre R, dont on
vérifie la présence (sonore ou pas) dans le capital acquis,
38
Globale ou syllabique ?
Quelques précautions
On appelait ça
des «prérequis »
55
Globale ou syllabique ?
Question d’équité
LA MÉTHODE GLOBALE
En guise de conclusion
62
Globale ou syllabique ?
63
Chez
le même
éditeur
Sommaire
Introduction : Pourquoi ce livre ? .
............................. .3
Chapitre 1 : L’enseignement de la
lecture au-delà
des polémiques . . . . . . . . . . . . . . . .
............
............6
◗ Les nouvelles directives de 2006
...........................6
◗ Continuités et ruptures dans
l’enseignement de la lecture . . . .
12
Chapitre 2 : Apprendre à lire et à écrire
des mots . . . . . . . . . . . 19
◗ Identifier un mot écrit . . . . . .
.................... . . . . . . . . . 19
◗ Mémoriser des mots entiers :
le grand malentendu . . . . . . . . . . 25
◗ Un second malentendu : lecture
et devinette . . . . . . . . . . . . . . . 29
◗ Planifier l’étude du code : quels
compromis ? . . . . . . . . . . . . . . . 33
◗ Au-delà des méthodes, la complex
ité et la richesse
des pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Chapitre 3 : Apprendre à comprendre
et à rédiger
des textes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
....
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
◗ Première direction : entraîner
la compréhension
« oralement pour les textes longs et
complexes » . . . . . . . . . . . 49
◗ Deuxième direction : entraîne
r la compréhension
« sur l’écrit pour des textes courts
» . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
◗ Apprendre à produire des textes
écrits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Chapitre 4 : Aider l’enfant à la maison
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
◗ Les devoirs à la maison . . . .
...................... . . . . . . . 68
◗ Comment aider l’enfant à relire
? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
◗ Comment aider l’enfant à mémoris
er l’orthographe
de quelques mots ? . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
◗ Un enfant qui apprend mal ou
qui n’apprend
pas ne le fait pas exprès . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
« Toutes les questions [sur la
lecture abordées dans notre
ouvrage] obligent à reconsidérer
la dichotomie syllabique / globale qui, de toute évidence, occulte
la diversité des réponses apportées au quotidien par les milliers
d’enseignants chargés d’apprendre à lire aux enfants. Et ce n’est
sûrement pas rendre justice à la variété, à la complexité et à la
finesse de leurs pratiques que chercher à les opposer en noir
et blanc : le tableau que nous dressons est un dégradé de
nuances de gris. »
Roland Goigoux et Sylvie Cèbe
N° de projet : 10135919
Dépôt légal : octobre 2006
Achevé d’imprimer en France sur les presses
de l’imprimerie France Quercy, 46090 Mercues