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Contribution Du Contrôle Interne À La Gestion Des Risques Opérationnels D'une Banque
Contribution Du Contrôle Interne À La Gestion Des Risques Opérationnels D'une Banque
SOMMAIRE..............................................................................................I
DEDICACE..............................................................................................II
REMERCIEMENTS....................................................................................III
RESUME.................................................................................................IV
Introduction générale..................................................................................1
et cadre réglementaire.............................................................................13
et suggestions.......................................................................31
de la C.B.C..........................................................................................34
CONCLUSION GENERALE.....................................................................38
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................40
ANNEXES................................................................................................42
DEDICACE
A mes parents
A mon tuteur
« Ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage s'ils
suivent le droit chemin que ne font ceux qui courent et qui s'en éloignent »
REMERCIEMENTS
Si ce travail mérite quelques reconnaissantes, elles sont dues principalement au très
éloquent Docteur Etgard MANGA mon encadreur académique qui n'a ménagé aucun
effort, en dépit de ses multiples occupations, pour me conduire de jour comme de nuit
sur le chemin de la science.
RESUME
La réforme des normes de régulation bancaire au début des années 2000 a abouti à la
prescription du contrôle interne aux établissements bancaires comme gage de sécurité
face aux risques dont ils sont sujets. Cette évolution n'a pas épargné le système
bancaire camerounais qui dans la même lancée au travers de la réglementation
COBAC, a recommandé la mise en place au sein des Banques d'un tel dispositif de
sécurité. Notre travail consiste à analyser la contribution du contrôle interne dans la
gestion des risques bancaires précisément les risques opérationnels présentés comme
menaces permanentes des activités des établissements bancaires à l'instar de la C.B.C,
établissement d'accueil dans le cadre de notre stage académique.
Introduction générale
En vue de faciliter l'insertion socioprofessionnelle des étudiants des cycles terminaux à
l'instar du MASTER II PROFESSIONNEL (DESS), les autorités en charge de
l'enseignement supérieur au Cameroun et les chefs d'entreprise ont unanimement
convenu de la nécessité d'un rapprochement entre les universités et les entreprises. Ce
rapprochement s'inscrit dans le droit fil de la professionnalisation systématique des
enseignements afin de permettre aux étudiants de s'insérer facilement dans l'univers
professionnel, mais surtout d'appréhender le plus tôt possible la réalité du monde
professionnel au travers des stages académiques.
C'est dans ce sillage qu'intervient la convention de stage passée d'une part entre la
Commercial Bank of Cameroon (CBC) en qualité d'entreprise représentée par son
Administrateur Provisoire et d'autre part la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion Appliquée (FSEGA) représentée par son doyen. Celle-ci nous a amenés à
effectuer un stage académique de deux (02) mois à la Direction Générale de la
Commercial Bank of Cameroon (CBC), précisément au Département du Contrôle de
Premier Niveau, dans l'optique de rédiger le présent rapport indispensable à notre
évaluation de sortie du cycle de Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées de Gestion
Financière et Bancaire (DESS GESFIBA).
L'intérêt de notre thème se justifie concomitamment par le fait que d'une part, le
contrôle interne fait l'objet d'unanimité comme dernier rempart contre les risques
bancaires en général et les risques opérationnels en particulier et, d'autre part,
l'importance des risques opérationnels présentés par les autorités de régulation bancaire
(Bale 2) comme deuxième sources de difficultés entre le risque de crédit en première
position et le risque de marché en troisième.
Pour répondre à notre question, nous avons organisé notre travail en deux parties. Si
d'entrée de jeu, la première est consacrée à la présentation de notre établissement
d'accueil (CBC) dans le système bancaire camerounais avec une mise en relief du
dispositif de surveillance des risques opérationnels dont il est sujet, la seconde quant à
elle s'intéresse à une analyse critique dudit dispositif a l'aune des principes
fondamentaux et de la réglementation du contrôle interne. Nous sortirons par quelques
suggestions nécessaires au perfectionnement du dispositif tantôt passé en revue.
Au terme de l'article premier de ses statuts, La Banque des États de l'Afrique Centrale
est un établissement public international africain régi par la Convention de l'Union
Monétaire de l'Afrique Centrale (UMAC), la Convention de Coopération Monétaire
passée entre la France et les États membres de cette Union et les ses Statuts. La Banque
Centrale émet la monnaie de l'Union Monétaire et en garantit la stabilité. Sans
préjudice de cet objectif, elle apporte son soutien aux politiques économiques générales
élaborées dans l'Union.
Ses missions telles que définies à l'article 23 de la convention du 25 juin 2008 régissant
l'Union Monétaire de l'Afrique Centrale consistent notamment à :
- émettre les billets de banque et les monnaies métalliques qui ont cours légal et
pouvoir libératoire dans l'Union Monétaire ;
La Commission Bancaire de l'Afrique Centrale est souvent désignée par son sigle : la
COBAC. Elle est issue de la convention du 16 octobre 1990 et mise en place en janvier
1993. Son but au terme de l'article premier de l'annexe de cette convention est de
« veiller au respect par les établissements de crédit, des dispositions législatives et
réglementaire édictées par les autorités nationales, par la Banque Centrale des Etats de
l'Afrique Centrale (BEAC) ou par elle-même, et qui leur sont applicables et de
sanctionner les manquements constatés ». C'est en vertu de ces pouvoirs que la
COBAC définit et contrôle la mise en place de des règlements dont le plus important
dans le cadre du présent travail est le règlement COBAC R2001/07 relatif à la mise
place par les établissements de crédit d'un dispositif de contrôle interne.
1- Définition de la banque
Le vocable banque quoique galvaudé dans l'imagerie populaire n'est pas une sinécure,
pas plus qu'elle n'est une lapalissade. Une approche selon les disciplines (droit et
économie) dont elle relève permettra de mieux la cerner.
a- Définition juridique
b- Définition économique
Elles sont les plus nombreuses et les plus anciennes. si les unes viennent à peine de
s'installer (UBA, Banque Atlantique, Océanic Bank, Ecobank) au Cameroun, d'autres
en revanche y sont installées depuis les indépendances et ont connu des mues au gré
des restructurations (SGBC-BICEC-SCBC-CITI Goup-SCB CA).
La CBC est la deuxième banque camerounaise créée par les investisseurs privés
camerounais avec la participation minoritaire des étrangers. Elles jouit du privilège de
réaliser toutes les opérations de banque compte tenu de son statut.
Elle met également a la disposition de ses clients des produits d'épargne : Compte sur
Livret, Bon de Caisse ; des produits de gestion de trésorerie : Dépôt a terme (DAT),
Cheque de Banque et des services divers a savoir : le cheque certifié, le Gold Cheque,
le Ramassage de Fonds, la location de Coffre fort clientèle, la Mise a Disposition
(MAD) et bientôt le e-banking. La CBC compte a ce jour six agences régionales et
deux guichets WU répartis dans les principales villes du Cameroun a sa voir : Douala
inaugurée en Novembre 1997, Yaoundé en Janvier 1998, Bafoussam en Février1998,
Garoua en Octobre 1998, Maroua en Décembre 1998, Akwa en septembre 2003 et
Bonabéri en novembre 2005 pour les agences et de Yaoundé et Nlongkak pour les
guichets WU.
A vocation internationale, la Commercial Bank of Cameroon étend son réseau bancaire
dans la sous région d'Afrique centrale a travers des banques associées : la Commercial
Bank-Tchad (CBT) au Tchad; la Commercial Bank-Centrafrique (CBCA) en
République Centrafricaine; Commercial Bank-Sao Tomé e Principé a Sao Tomé et
Principé.
Le réseau bancaire CBC est également étendu dans le monde à travers ses
correspondants. Nous pouvons noter en France : le Crédit Commercial de France
(CCF), la BNP Paribas Paris, la Banque Belgolaise Paris ; en Allemagne : l'American
Express-Bank Francfort ; aux Etats Unis : l'American Express-Bank New York ; au
Bénin : l'EcoBank Bénin Cotonou ; au Mali : la Banque de l'Habitat Bamako ; au
Tchad : Financial Bank N'djamena ; en Centrafrique : la Banque Internationale pour la
Centrafrique (BICA) ; et au Gabon : la Banque Internationale pour le Commerce et
l'Industrie du Gabon (BICIG), BGFI Bank. Pour sa clientèle d'entreprise, elle propose
des financements a court terme (durée maximale 1an), a moyen terme d'une durée
maximale de 5 ans. Les secteurs d'activités les plus souvent rencontrés sont : le
transport, le commerce, les services, et l'élevage. A cause des manquements relevés
dans la gestion de l'établissement, par décision COBAC D-2009/204/, la CBC mise
sous administration provisoire depuis le 02 novembre 2009. Cette situation sera
prolongé le 25 octobre 2010 par décision COBAC D-2010/149.
C'est en vue de maîtriser ces opérations au quotidien dans ses relations avec sa
clientèle, son personnel, ses confrères, ses correspondants et les autorités de tutelle tant
sur le plan de la conformité que sur celui de la rentabilité et par delà la sauvegarde du
patrimoine que les organes sociaux d'administration et de gestion ont convenu de la
mise en place du système de contrôle interne qui fera l'objet du chapitre suivant.
Débuté le 26 juin pour s'achever deux mois plutard, notre séjour à la CBC aura été un
parcours très instructif et formateur dans le domaine de la banque. Après une prise de
connaissance de la Direction Générale dans son ensemble et de l'agence siège, un
programme d'imprégnation à deux volets est soigneusement élaboré par le chef de
département de contrôle interne. Ce programme est entièrement calqué sur le modèle
de contrôle de la banque et comprend :
- le Bilan qualité
2- le bilan qualité
Nous avons participé à des séances de formation concernant l'identification des risques
et les méthodes de contrôle basée sur 3 échelons :
1- Historique et définitions
Selon le référentiel COSO, "Le contrôle interne est un processus mis en oeuvre par
l'organe de direction (c'est-à-dire le Conseil d'Administration), les dirigeants et le
personnel d'une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la
réalisation des objectifs suivants :
- Principe d'organisation ;
- Principe d'intégration ;
- Principe d'indépendance ;
- Principe d'harmonie ;
- Principe d'universalité ;
- Principe d'indépendance et
- Principe de permanence,
Il est indispensable de séparer les fonctions dans la grande entreprise laquelle du fait de
sa taille fonctionne sur un régime de délégation de pouvoir dont la signature sociale.
Des lors, il est nécessaire afin d'éviter la fraude de séparer clairement les grandes
fonctions suivantes :
c. Principe d'intégration
Selon ce principe, l'information qui chemine dans les circuits du contrôle interne doit
être pertinente, objective, communicable, vérifiable et utile. En d'autres termes,
l'information distillée par le contrôle interne doit être impartiale, chronologique,
adaptée à son objet et aux besoins des destinataires.
f. Principe d'harmonie
g. Principe d'universalité
h. Principe d'indépendance
Les objectifs du contrôle interne doivent être atteints indépendamment des méthodes,
procédés et moyens de l'entreprise. Diverses méthodes d'organisation du travail
peuvent être adoptées, pourvu qu'elles garantissent la sauvegarde du patrimoine et
l'amélioration des performances
i. Principe de permanence
Ce règlement qui invite les banques à s'autocontrôler restent cependant limité et muet
quant aux rôles et responsabilités des dirigeants et personnel de l'entreprise, quant à la
définition du contrôle interne. C'est autour de ces remarques non exhaustives que se
bâtira le nouveau règlement.
-vérifier que les opérations réalisées par l'établissement, ainsi que l'organisation et les
procédures internes sont conformes aux dispositions législatives et réglementaire en
vigueur ; aux normes et usages professionnels et déontologiques et aux orientations des
organes délibérant et exécutifs ;
- vérifier que les procédures de décision, de prise de risques, quelle que soit leur nature,
et les normes de gestion fixées par l'organe exécutif en application des décisions de
l'organe délibérant, notamment sous forme de limites sont strictement respectées ;
· mettre des limites acceptables pour ces risques et s'assurer que la direction générale
prend les mesures nécessaires pour identifier, mesurer, suivre et contrôler ces risques
Il doit :
- mettre en oeuvre les stratégies et les politiques définies par l'organe délibérant
d- Responsabilité du personnel
Chaque agent de la banque doit comprendre son rôle dans le dispositif du contrôle
interne et y être totalement impliqué.
Le champ de risques opérationnels est très large et couvre par exemple les événements
naturels, la fraude interne, externe, le vol, le sabotage, la responsabilité civile, la
sécurité du travail, les défaillances des systèmes, la divulgation d'informations
confidentielles, la détérioration de l'outil industriel, les risques technologiques, les
risques environnementaux, etc....
Le comité de Bâle II adopte une classification assez précise des différents types de
risques opérationnels et des lignes d'activités qui peuvent le générer. Ces événements
constituent la catégorisation centrale des causes de pertes opérationnelles. Les sept
catégories principales d'événements sont les suivants :
1- Les Fraudes internes : pertes dues à des actes visant à frauder, détourner des biens
ou des règlements, la législation ou la politique de l'entreprise impliquant au moins une
partie interne à l'entreprise.
2- Les Fraudes externes : pertes dues à des actes visant à frauder, détourner des biens
ou à tourner des règlements, la législation de la part d'un tiers.
A- L'inspection
Le Contrôle Général (CG) est chargé des missions d'audit et de contrôle interne auprès
des entités de la banque. Il réalise l'examen périodique des unités opérationnelles au
siège et dans les agences sous tous les aspects (comptabilité, gestion, organisation,
administration). Il rédige des rapports pour recenser les constats et émet des
recommandations.
Concrètement, le CG est investi des prérogatives qui lui permettent d'intervenir dans
n'importe quelle entité de la banque. Son activité s'organise en deux temps :
· Sur les sites à inspecter, sa mission consiste à vérifier la régularité et l'efficacité des
pratiques en matière d'action commerciale, d'engagements et d'administration. Il
analyse l'ensemble des risques pris et s'assure du respect des règles de reporting.
Il n'y a pas de séparation claire entre le contrôle interne et l'audit interne et le personnel
est affecté selon la mission du moment qui peut naturellement être une mission de
contrôle opérationnel ou d'audit. La fonction d'audit depuis cette cohabitation a pris le
pas sur le contrôle interne de sorte que celui-ci est devenu tout à fait résiduel par
carence de visibilité. En décembre 2001, la réglementation du contrôle interne sera
raffinée et les missions de l'un et l'autre précisées avec une séparation claire des rôles.
C'est avec l'Administration Provisoire que sera consacré le divorce des deux fonctions ;
donnant par là une autonomie et une visibilité au contrôle interne.
B- Le système de contrôle interne (SCI)
Elle est exercée au plus haut niveau par la direction Générale et à notre passage par
l'Administration provisoire (AP).
· La pratique de la délégation.
Ce principe se matérialise surtout entre les services qui sont à l'origine des opérations t
les services d'exécution qui les mettent en oeuvre.
Quant à ce qui est de la démarche du contrôle, les 5 étapes des PPRS sont les
suivantes :
- la périodicité de contrôle
- la matérialisation du contrôle
- la méthodologie du contrôle
La démarche ainsi déclinée s'appuie sur les différents risques déjà mis en évidence
dans la banque et en rapport avec toutes les activités opérationnelles tant du back que
du front office.
L'identification des risques opérationnels, de même que les procédures de contrôle sont
encore en implémentation à la CBC. Ce qui semble justifier le faible éventail de
risques rencontré et les procédures simplifiées de contrôle.
Les risques opérationnels ont été identifiés par Bale 2 comme deuxième menace des
activités d'une banque derrière le risque de crédit. A la CBC, ils ont fait l'objet d'une
classification notamment dans le cadre des PPRS et sont les suivants : le risque
administratif, le risque comptable, le risque de ressources humaines, le risque
informatique et le risque juridique et fiscal.
1- Le risque administratif
2- Le risque comptable
4- Le risque informatique
Les informations reçues des entités sont traitées suivant les objectifs du contrôle sur
des fichiers préparés à l'avance.
3- La communication
Les résultats issus du traitement des informations sont communiqués aussi bien aux
entités concernées qu'à la direction générale pour appréciation et réorientation des
activités.
4- Le pilotage
Conclusion
Le diagnostic ainsi posé nous permet de comprendre comment la CBC s'organise pour
traquer les risques opérationnels. Quelle appréciation pouvons nous faire de ce
dispositif ?
Le comité de Bâle II a proposé des outils que la banque peut utiliser afin d'identifier et
évaluer le risque opérationnel.
La cartographie des risques permet de définir de manière approfondie les facteurs qui
déclenchent la survenance du risque ainsi que les facteurs qui déterminent l'envergure
du dommage. Cet exercice passe par les phases suivantes :
ü Perte encourue en cas de réalisation : c'est l'impact de la perte qui s'est produite
c'est la dimension de sévérité de la perte.
c) évaluation du risque
a- Identification du risque :
b- L'évaluation du risque :
c- Suivi du risque :
Il s'agit d'une activité inhérente à un suivi dynamique de la gestion des risques. Selon le
comité de Bâle « Les banques devraient mettre en oeuvre un processus de suivi
régulier des profils de risque opérationnel et des expositions importantes à des
pertes. Les informations utiles à une gestion dynamique du risque opérationnel
devraient être régulièrement communiquées à la direction générale et au conseil
d'administration. »
C'est ici que la gestion des risques opérationnels se distancie quelque peu des autres
approches de gestion du risque pour se rapprocher des techniques de performance
opérationnelle.
1- l'intermédiation bancaire
5- l'activité financière.
Cette segmentation ne nous semble ni complète ni fine pour appréhender l'étendu des
risques opérationnels par delà les autres risques bancaires. Quiz par exemple des fonds
propres de la banque ? D'autant plus que l'activité d'une banque dépend entièrement de
ses fonds propres ou encore ce qui revient au même de son aptitude à couvrir ses
risques (ratio de couverture des risques).
Les dépôts de la clientèle sont des fonds que la banque recueille avec le droit d'en
disposer pour le compte de ses activités, à charge pour elle de les restituer à première
demande. Les principales zones de risques opérationnels sont les suivants :
- Les comptes du personnel : ces comptes peuvent être utilisés comme compte de
passage pour des détournements. de même ; une attention particulière doit être porté
sur les comptes d'attente et de régularisation.
- Les comptes de passage et de valeurs non imputées : ceux-ci sont ouverts pour des
opérations spécifiques ne donnant pas lieu à un relevé de compte.
- Les comptes non domiciliés : fonds déposés par des non clients ayant domicilié des
effets ou avis de prélèvement ou comptes de client ne faisant pas l'objet d'envoi de
relevé pour des raisons de confidentialité.
Le crédit est défini par les autorités de régulation comme l'acte par lequel une banque
agissant à titre onéreux met ou promet de mettre des fonds à la disposition d'une
personne ou prend dans l'intérêt de celui-ci un engagement par signature tel un aval, un
cautionnement ou une garantie. Il résulte de là que le crédit peut être par caisse ou par
signature. Les points de vigilance à ce niveau sont : La procédure d'octroi de crédit ; le
suivi administratif (conservation des pièces nécessaire pour le recouvrement).
4- Les moyens de paiement
Cette nouvelle cartographie plus complète et détaillée mais surtout rattachée aux
principaux cycles d'activités de la banque permet un suivi facile et exhaustif des
principaux risques opérationnels, certes, mais susceptible d'être étendue au risque de
crédit et de contre partie et au risque de marché.
Conclusion générale
La Commercial Bank Cameroun (CBC), l'une des plus importantes banques du
système bancaire camerounais nous a fait l'honneur de nous accueillir en stage à son
siège Direction Générale durant deux mois dans le cadre du parachèvement de nos
études en DESS GESFIBA. Nous avons évolué à notre choix au DCPN compte tenu
des enjeux de notre formation que nous avons rappelé plus haut. Notre séjour a été par
les soins du maître de stage scindé en deux (02) parties.
Nous avons constaté au cours de notre odyssée dans ce véritable labyrinthe qu'est le
contrôle interne, que plusieurs points sont soit à parachever soit à parfaire.
La démarche initiale PPRS doit être étendue à l'ensemble des opérations de la banque
notamment celles qui ont une incidence directe sur les fonds propres (amortissements
et provisions). Par ailleurs, certaines activités doivent être scindées pour mieux affiner
la surveillance des risques opérationnels. À cet effet, l'intermédiation se décomposera
en activités de dépôts et activités de crédit et d'engagements. Enfin, une approche du
contrôle interne par cycles caractéristiques de l'activité bancaire permet de mieux
appréhender les risques opérationnels et par ricochet leur impact d'une part sur le
produit net bancaire et d'autre part sur les fonds propres nets de la banque.
CA : Conseil d'Administration
CG : Contrôle Général
DG : Direction Générale
BIBLIOGRAPHIE
1- D. Ogien : Comptabilité et Audit Bancaire, 2è édition, Dunod, Paris 2008
3- Conseil National du Crédit : recueil des textes relatifs à l'exercice de l'activité des
Etablissements de crédit, mis à jour juillet 1997
8- F. TIANI KEOU : Cours d'analyse des risques de crédit bancaire, cycle DESS 2011
11- F.r HAMZA : présentation du nouvel accord de bale sur les fonds propres article
2009
ANNEXES
1- les banques en activité au Cameroun
2- convention de stage
3- l'organigramme de la CBC
BOITE
RAISON SIGL LOCALIT TELEPHO FAX
N° ADRESSE POSTAL
SOCIALE E E NE (+237) (+237)
E
1 22.22.17.8
Place de 22.23.30.68 5
Afriland
l'indépendan 11834 Yaoundé
First Bank
ce 22.22.58.37 22.23.91.5
0
2 33.43.20.4
Avenue de 33.43.20.55 6
Banque
Gaulle(place 2705 Douala
Atlantique
Joss) 33.43.20.49 33.43.20.4
8
3 Banque BICE Avenue du 1925 Douala 33.42.84.31 33.42.12.2
Internationa C Général de 6
le du
Cameroun
pour Gaulle
33.42.26.03
l'Epargne et
le Crédit
4 Citibank 33.42.42.72
96 Rue 33.42.40.7
NA 4571 Douala
Flatters 4
Cameroun 33.42.40.74
5 33.43.38.0
Commercia 0
Rue Joss
l Bank of CBC 4004 Douala 33.42.02.02
Bonanjo
Cameroon 33.42.38.0
2
6 22.22.41.3
Crédit
22.23.40.05 2
Agricole CA 220, Avenue
700 Yaoundé
SCB SCB Mgr Vogt
22.22.88.99 22.22.88.0
Cameroun
5
7 Ecobank 33.43.82.51
Boulevard 33.42.15.1
Cameroun EBC 582 Douala
de la liberté 9
SA 33.42.15.08
8 National Immeuble 22.22.87.80
22.22.87.8
Financial NFC Hajal 6578 Yaoundé
1
Credit Massad 22.22.87.83
9 Standard
33.43.52.00
Chartered 33.42.27.8
Rue Joffre Douala
Bank 9
33.42.52.52
Cameroun
10 Société 33.42.87.7
Générale 33.42.70.10 2
des SGBC Rue jOSS 4042 Douala
Banques du 33.42.80.75 33.42.71.3
Cameroun 2
11 33.42.24.5
Union Bank 33.42.25.08 1
Immeuble
of 15569 Douala
Kassap
Cameroon 33.43.64.03 33.42.93.7
5
12 Boulevard
United
de la 33.43.36.83 33.43.37.0
Bank For UBA 2088 Douala
Liberté- 33.43.36.39 7
Africa
Akwa
Source :minfi
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE..............................................................................................I
DEDICACE..............................................................................................II
REMERCIEMENTS....................................................................................III
RESUME.................................................................................................IV
Introduction générale..................................................................................1
et cadre réglementaire............................................................................13
1- Historique et définitions...............................................................13
A/- L'inspection.....................................................................................25
1- Le risque administratif..................................................................29
2- Le risque comptable......................................................................29
4- Le risque informatique...................................................................29
3- La communication........................................................................30
4- Le pilotage..................................................................................30
et suggestions..........................................................................31
2- La gestion du risque
opérationnel......................................................33
II - analyse critique du système de contrôle interne de la CBC.............................34
de la C.B.C..........................................................................................34
CONCLUSION GENERALE........................................................................38
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................40
ANNEXES................................................................................................42