Vous êtes sur la page 1sur 34

LP : Back Office Bancaire

Les risques
non-financiers
Réaliser par :
- Nouali Hajar
- Mesbahi Oumaima
- Khalbi Hajar
- Lazrak Meryem
- Taki Yahya
Encadré par : Mr BELHAJ
Plan :

• Introduction

• Les risques non financiers

• La gestion des risques non


financiers

• Conclusion
Introduction

Ces dernières années, le risque non financier


est devenu l’un des thèmes les plus étudiés dans
le domaine bancaire. Ce risque, longtemps
considéré comme moins fréquent que les autres
types de risques bancaires, n’a pas cessé de
prendre de l’importance, aussi bien pour les
autorités de régulation que pour les banquiers et
les chercheurs académiques.

Un tel intérêt est notamment motivé par la


multiplication des scandales liés aux risques non
financiers , ayant entraîné des pertes financières
substantielles.
Les risques non financiers

• Les risque non financiers pour la comité de Bâle


recouvrent les risques qui ne sont pas
volontairement pris par les banques dans
l’exercice de leur activité (contrairement par
exemple aux risques de crédit et de marché )
mais subits , une fois les transactions réalisées ,
du fait de contraintes externes de nature légale ou
réglementaire ou internes à l’organisation
(processus , systèmes d’information ,ressources
humaines..)
• Ils relèvent aujourd’hui de deux familles risques
opérationnels et risques stratégiques
Allemagne

Suisse Belgique

Suède Canada

Le Comité de Bâle sur le Contrôle


Bancaire, ou simplement Comité de
Bâle, est un forum où sont traités de
manière régulière (quatre fois par an) les
sujets relatifs à la supervision bancaire.
Royaume Il est hébergé par la Banque des
États-Unis
unis Règlements Internationaux (BRI) à Bâle.

Pays-Bas France
Comité
de Bâle

Japon Italie
Les risques opérationnels

• Le risque opérationnel est la grande révolution du nouvel


accord prudentiel sur les fonds propres, ces dernières
années, ce risque est devenu l’un des thèmes les plus
étudiés dans le domaine bancaire.

• Ce risque a était longtemps considéré comme moins


fréquent que les autres types de risques bancaires ,donc on
entend par risques opérationnels ,les risque de pertes
directes et indirectes résultants de l’inadaptation ou de la
défaillance des procédures ,des personnes ,des systèmes
ou découlant d ’évènements extérieurs .
 Quatre principaux évènements
ont été identifiés:
Les risques inhérents aux
personnes et aux relations entre
les personnes

→ Le risque lié aux personnes (absentéisme, fraude, mouvements


sociaux,…)

→ Des erreurs, négligences, retards et fraudes se produisent


inévitablement. Ils engagent, non seulement la responsabilité pécuniaire
de l'établissement, mais également contribuent à détériorer son image de
marque.
→ Risque juridique
→ Le risque lié aux évènements extérieurs (terrorisme, catastrophe
naturelle, environnement réglementaire …)
le niveau de sûreté élevé exigé pour les prêts, qui entrave l’accès
aux financements. Il s’agit entre autres de l’importance des garanties
bancaires exigées pour l’obtention d’un crédit. La Tunisie affiche par
ex le ratio dit "de la valeur des sûretés sur l’engagement de crédit" le
plus élevé de la région.
→ Fraude interne:
Elle peut résulter d’actes impliquant au moins une partie interne
de la banque visant à frauder
→ Fraude externe:
Elle peut résulter d’actes imputables à des tiers visant à frauder
→ Le vol n’est pas un risque à sous-estimer.
Les risques inhérents aux
procédures

• Ce risque concernant :

Les problèmes administratifs


Les exécutions livraison et gestion
Problèmes liés au outils informatiques
Problèmes
administratifs :

Relations de travail

La sécurité de travail


Les exécutions
livraison et gestion :
Pertes issues d’un problème dans le
traitement d’une transaction :

• La saisie et l’exécution et la suivie


• Gestion reporting
• Documentation clientèle
• Gestion de comptes clients
Relation avec les contreparties commerciales/
fournisseurs
Risques
informatiques :

Dommages dues au piratage


d’information
Vol de l’information
Pannes résultant d’une défaillance
technique.
Ils recouvrent les pertes venant d’une interruption de l’activité
ou d’une indisponibilité du système en raison d’un problème
d’infrastructure ou de technique. On retrouve ici les risques du
système tenant au stockage des informations au sein des
bases de données. Celles-ci doivent rester exploitables en
permanence, notamment par les conseillers de clientèle,
contraints de s’appuyer sur ces données pour formuler une
offre.
Les risques systémiques

• Le risque systémique correspond à la probabilité


d'occurrence d’un dysfonctionnement paralysant
l'ensemble du système financier dans une vaste zone ou
dans le monde entier, par le biais des engagements
croisés, première étape avant des faillites en chaîne.
• Lorsque cela se produit, les entreprises et les investisseurs
particuliers, à court de fonds, cessent d'investir ou de dépenser,
et il s'ensuit un ralentissement de l’activité économique voire
même une récession.
• Ces enchaînements ont fait l’objet de nombreux travaux
théoriques et empiriques ce qui a considérablement amélioré
nos connaissances sur le sujet. Mais des zones d’ombre
subsistent.
• Le risque systémique au sens étroit correspondant à la
probabilité d’un choc idiosyncrasique publication de «
mauvaises nouvelles » sur une institution financière, voire
même l’annonce de sa faillite.
• Le risque systémique au sens large correspondant à la
probabilité d’un choc macro-économique publication
d’informations déclenchant un effet sur l’ensemble de
l’économie ayant des effets sur un nombre important
d’institutions financières et de marchés.
Cette définition est stricte. Deux conditions doivent être vérifiées
pour que le risque ait un aspect systémique. Il faut que :
 les effets de contagion viennent perturber le fonctionnement
du secteur réel.
 la probabilité qu’il en soit ainsi soit forte.
Par conséquent, analyser le risque systémique conduit à
s’intéresser successivement :
 aux événements systémiques
 leur propagation à une partie importante du secteur
financier
 leur transmission au secteur réel de l’économie.
Systèmes

• Obsolescence
• Pannes ou défaillances
• Sécurité
• Erreur de programmation
Les risques liés aux tiers :

Ils correspondent aux pertes dues aux actions


d’éléments extérieurs, notamment la fraude externe,
ou causant des dommages aux actifs meubles et
immeubles. Les changements réglementaires affectant
négativement l’activité de l’entreprise relèvent aussi de
cette catégorie.
On retrouve ici les risques environnementaux pouvant
entraîner l’arrêt voire la disparition de l’outil de travail.
Les risques stratégiques

Définition des risques stratégiques

Les risques stratégiques, comme la propre désignation l'indique,


regroupent les divers risques auxquels doit s'exposer une banque ainsi que
les stratégies qu'elle doit avoir à sa disposition pour anticiper à ces derniers.
Ces anticipations se présentent généralement sous forme de coûts financiers
que la banque devrait avoir dans le cas où ces problèmes venaient à se
réaliser. Elles peuvent être également des points stratégiques étudiés par les
services désignés à cet effet.
Bien évidemment, toute activité bancaire ne se fait pas sans risque, il s'agit
donc de toute l'essence et de toute l'existence de la banque.
De quoi dépendent les risques
stratégiques?

Les risques stratégiques dépendent principalement du type de banque

et des services qu'elle peut offrir à sa clientèle. Si d'autres se

focalisent sur des opérations bancaires assez limitées, certaines sont

convoitées à l'échelle internationale. L'exposition aux risques peut

alors varier selon la taille et les objectifs de la banque.


La gestion des risques
non-financiers

Si le suivi des risques est inefficace, notamment sur


les marchés où la situation évolue très vite, des
positions significatives peuvent rester ignorées et
entraîner des pertes très importantes. Si la
documentation sur les transactions, sur leurs clauses
contractuelles, sur les garanties associées, n'est pas
bien enregistrée ou connue, les mesures des risques
sont erronées. Si le «back office» ne fonctionne pas
correctement, la fiabilité des opérations, les délais, la
comptabilité, en subissent directement les
conséquences.
Pour la mesure du risque opérationnel, 3 options existent
avec des exigences en fonds propres décroissantes en
fonction de la sophistication de l'approche :

 l'approche indicateur de base (BIA) :


KBIA = produit net bancaire total × 15 %
 l'approche standard (TSA) :
pour chaque ligne de métiers de la banque en un calcul
forfaitaire des exigences (KTSA) sur la base du produit net
bancaire moyen enregistré sur cette ligne sur les trois
derniers exercices
 l'approche mesure avancée
(AMA) :

où la mesure du risque résulte du modèle interne de


l'établissement (différentes approches et modèles
possibles). L'utilisation de cette approche nécessite
l'approbation préalable du superviseur.
Le modèle doit utiliser des :
- données internes (historique de 5 ans - 3 ans au
moment de la mise en œuvre) ou des données externes
corrigées pour les rendre comparables à des données
internes ;
- analyses par scénario avec une évaluation des
risques d'intensité (faible probabilité => fort impact) ;
- évaluations de l'environnement et du système de
contrôle interne.
Comment les banques
gèrent-elles les risques
stratégiques?

Afin de bien maitriser les risques stratégiques auxquels s’affrontent


les banques, il est nécessaire pour une banque d'élaborer des
stratégies afin de limiter les dommages causés par ces derniers.

Dans le cas de certaines banques, elles visent surtout la réduction


de l'exposition aux risques, ce qui en occurrence n'est pas toujours
assez évident. D'autres préfèrent évoquer la notion de gestion de
risques à tous les niveaux de la hiérarchie : de la plus grande
direction au plus petit service, chacun à sa façon s'engage dans la
recherche de la stratégie idéale.
Conclusion

Le risque de crédit est le principal risque traditionnel


auquel sont exposées les banques eu égard a leur
activité d’intermédiation.
Cependant d’autres types de risques notamment non
financiers sont de plus en présents et ont été intégré par
les banques dans leur portefeuille de risque. Face a de
tels risques, et pour les anticiper ou gérer optimalement
le comité de bale a prévu une série de mesures
prudentielles et de réglementations pour permettre aux
banques de mieux les contrôler.

Vous aimerez peut-être aussi