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Tassement d'un ouvrage

réalisé en déblai
A. MORBOIS
Ingénieur
Laboratoire régional
de l'Ouest parisien

RÉSUMÉ

L'étude des fondations d'un ouvrage réalisé


en déblai pose le problème de la détermination
de ses tassements. Ceux-ci peuvent être modifiés
par les « gonflements » que le sol a pu subir
à l'ouverture des fouilles.
L'article présente une m é t h o d e de déter-
mination dans le cas d'une fondation de grande
largeur reposant sur des terrains alluvionnaires
d'épaisseur limitée. Pour permettre la réalisation, au droit de Champagne-sur-
Oise (95), de la déviation du CD 4 qui longe les voies SNCF
Les valeurs calculées sont comparées aux
Pontoise-Beaumont, il a été nécessaire de reprendre et d'al-
valeurs mesurées.
longer un ouvrage d'art qui permettra à un c h e m i n c o m m u n a l
Un perfectionnement des mesures tasso-
de franchir les voies ferrées.
métriques a été apporté en opérant à pression
variable. L'extension de l'ouvrage d'art devait être exécutée après ter-
L'expérimentation, bien que sommaire rassement du remblai d'accès sur une hauteur d'environ 8 m.
compte tenu de l'importance de l'ouvrage, a Elle est constituée d'une dalle s'appuyant d'une part sur la
mis en évidence des tassements de plusieurs culée SNCF existante, d'autre part sur une nouvelle culée en
centimètres compatibles avec la réalisation forme de L renversé fondée superficiellement à - 2 m par
de la chaussée.
rapport au terrain fini, par l'intermédiaire d'une semelle car-
MOTS CLÉS : 42 - Déblai - Fondation - rée de 7 m de côté.
Pont - Tassement - Appareil de mesure - L'étude de cette f o n d a t i o n devait montrer qu'il se posait u n
Gonflement (sol) - Pressiomètre - Oedomètre.
problème de tassement pour l'ouvrage lié à s o n mode de
réalisation.

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B u l l . L i a i s o n L a b o . P. et C h . - 97 - s e p t . - o c t . 1978 - Réf. 2171


32,10 NGF

E P|
_ 80 4,7.

. 69 5.3.
Alluvions fines ¿—Terrain naattuurreel l
r- 2 4 , 5 0
1
- 85 7,4-
26,60 (NGF)
NGF
<80,u <2M
(%)
c c e
o if c
. 70 7 .
Cellule 1
1 N a
PPe Cellule 2
Échantillon
intact Q 53 18 17 1,76 0,11 0,5 . 55 8,2.
20 1,68
50 Sable argileux
17 1,80 o,n • 0,48 c (J = 0,95 (bar)
. 83 8,7. Alluvions fines

Nappe rj p = 33° avec l e n t i l l e s p l u s a r g i l e u s e s


50 14 21,4 1,61
c = 0 .119 11.2.

72 19 23,3 1,61
0
f =37°
24,7 1,58 0,10 0,68 c - 0 . 70 9,1 .
Argile sableuse
. 80 10,7.

Alluvions grossières .130 >25. Sable silicocalcaire grossier


Alluvions grossières
avec silex e t g r a v i e r s
.195 16,8.

3
210 18.3. Craie marneuse
p i
.130 1 4,2 .

.110 1 5,3 - Échelle c o m m u n e


avant et après
- 80 17,9- travaux

. 90 13 -

a) a v a n t t r a v a u x 0 ) a p r è s travaux
Caractéristiques
pressiométriques

F i g . 1 - C o u p e s c h é m a t i q u e d e l ' o u v r a g e et c a r a c t é r i s t i q u e s des terrains d e f o n d a t i o n .

L e s i t e g é o t e c h n i q u e (fig. 1)

Au droit de l'ouvrage, les terrains sont constitués par


des alluvions argilo-sableuses sur environ 8,00 m
d'épaisseur, devenant grossières (sables et graviers)
entre 8 et 9,50 m. Le substratum est représenté par la
craie à silex dont le toit est altéré sur 1 à 2 m environ.
Les terrains sont baignés par la nappe alluviale de
l'Oise dont le niveau fluctue entre les cotes 23,20 et
23,50 NGF, soit entre 3,10 et 3,40 m de p r o f o n d e u r par
Notations utilisées — — — rapport au terrain naturel.
Les caractéristiques des sols mettent en évidence, pour
C indice de compression
ce qui concerne la couche supérieure des alluvions
c

c cohésion apparente
intéressée par la f o n d a t i o n , des sols fins (50 à 70 % <
u

eo indice des vides du sol (état initial)


Yd densité sèche du sol 80 n, 15 à 20 % < 2 u), moyennement c o m p a c t s
Pi pression limite pressiométrique
(yd = 1,60 à 1,80, C = 0,95 bar) et légèrement c o m -
u
E module pressiométrique
i . i . i . 2 , A 3 coefficients de forme
pressibles (C de l'ordre de 0 , 1 0 à 0 , 1 2 ; eo = 0 , 5 à 0 , 7 ) .
c

a coefficient du sol Les caractéristiques pressiométriques sont m o y e n -


w teneur en eau
nes :
W tassement
p surpression moyenne (bar) due à la fondation par rapport à l'état • pression limite p/ c o m p r i s e entre 5 et 11 bar,
naturel avant terrassement, calculée sous les charges permanentes • module pressiométrique £ variant de 50 à 120 bar,
• rapport Elpi c o m p r i s entre 7 et 12.
seules

| * ^J. modules pressiométriques équivalents


R demi-largeur ou rayon de la fondation
Ro dimension de référence = 30 cm Calcul des tassements
on contrainte effective initiale
of contrainte effective finale moyenne Les tassements de la culée de l'ouvrage ont été estimés
Y poids spécifique apparent du sol
successivement à partir des essais pressiométriques et
Yw poids spécifique de l'eau
I facteur d'influence = 1 au niveau de la fondation
des essais cedométriques.
Ah| tassement élémentaire de la couche i
mo lecture sur le manomètre à mercure correspondant à la pression pn
Méthode pressiométrique
to lecture du niveau d'eau sur le panneau de mesure L'application de la f o r m u l e :
<f angle de frottement interne du sol
W = a
.p M .R + 4 I - .p 3
.Ro(k£-F
4,5 . E A 3EB Rq

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Phase initiale Après terrassement Phase finale

Niveau de
fondation

z (profondeur)

"o = 7 (h + z ) = 7 - H
point M point M point M a\ = o[ + àa = o' 0 - 7 . h + A a '

avec Acr = I q

Ig rj
q est la contrainte apportée par
la f o n d a t i o n ,
1 le facteur d'influence, est égal
à 1 au niveau de la fondation.

Fig. 2 - Evolution de l'indice des vides


en fonction des contraintes dans le sol.

qu'initialement. En réalité le déchargement provoqué


par l'exécution de la fouille entraînera, dans le cas d'un
déblaiement relativement important, un g o n f l e m e n t
Diagramme œdométrique
des sols, dit «élastique» pour le distinguer d u gonfle-
ment des argiles qui constitue un phénomène différent.

Les tassements subis par l'ouvrage p o u r r o n t alors être


supérieurs à ceux calculés habituellement. Une prise
donnant dans la théorie pressiométrique le tassement en c o m p t e de ce p h é n o m è n e et une nouvelle estima-
W d'une f o n d a t i o n de demi-largeur R conduit, dans tion des tassements sera effectuée à partir des essais
notre cas, à l'expression : œdométriques.
W = 0,57 p + 1,41 p = 0,98 p
On considérera (fig. 2) que le gonflement de la c o u c h e
avec les hypothèses suivantes : de sol élémentaire ;' entre l'état initial et la phase de
• modules pressiométriques équivalents : terrassements sera dû à une augmentation de l'indice
E = 75 bar, £ = 116 bar
A B des vides de e' à e[, ces valeurs étant déterminées à
Q

• coefficient a = 1/2 partir de la courbe de déchargement obtenue lors de


• X.2 = X,3 ~ 1,1 l'essai cedométrique. L'application ultérieure d'une sur-
charge entraînera une diminution de l'indice des vides
La f o n d a t i o n étant encastrée de moins d ' u n d e m i - de à e\ quand la contrainte passera de o\ = o' - yh 0

diamètre, cette valeur doit être majorée de 15 %, soit :


a ol
J, - al
U ( + An,
W final * 1,13 p
Le tassement élémentaire qui en résultera aura pour
p étant la surpression moyenne (bar) due à la fondation
valeur :
par rapport à l'état naturel avant terrassements, calcu-
lée sous les charges permanentes seules. Ah = e t - e f

it
Dans le cas présent la contrainte totale, initiale
et le tassement de la f o n d a t i o n
avant terrassement au niveau de la f o n d a t i o n , était :
orj = 7,6 x 1,9 = 14,4 t / m = 1,44 bar. La contrainte finale
2
2 _?!
W= 2 Ah
moyenne Of appliquée par l'ouvrage est de l'ordre de i i 1+8;
1,4 bar. La surpression p = Of - on est nulle. On ob-
tient donc un tassement théorique nul. L'application de cette méthode conduit avec les hy-
pothèses mentionnées s u r l a f i g u r e 1 à un tassement de
Méthode œdométrique l'ordre de 4 à 5 c m .
La méthode précédente calcule le tassement entre Compte tenu de la différence des deux résultats et des
l'état initial et l'état final sans tenir c o m p t e des phases tassements non négligeables auxquels on pouvait s'at-
intermédiaires et en considérant qu'après terrasse- tendre, le maître d'œuvre d e m a n d a au Laboratoire la
ment les sols de f o n d a t i o n sont dans le même état pose de deux cellules tassométriques sous la f o n d a t i o n

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afin de suivre ses tassements. Ces mesures devaient cathétomètre solidaire d'un vernier au 1/100 m m . Afin
être complétées après coulage de la culée par des me- d'améliorer la précision des résultats une méthode de
sures t o p o g r a p h i q u e s qui n'ont pu malheureusement mesures et de d é p o u i l l e m e n t à pression variable fut
être effectuées. mise au point.
Poste de
mesure

Mesures des tassements


Les crédits alloués à cette opération étant limités, il ne
fut posé que deux cellules, placées sous le béton de
propreté et dans l'axe de l'ouvrage (fig. 1). Les mesures
ont été réalisées à l'aide du panneau LPC, auquel était
adjoint un manomètre à mercure muni d'une lunette Fig. 3 - Dispositif de m e s u r e .

t (niveau de lecturel
(cm)

Décalage du zéro
pour la mesure du
45 - - = f (m) - Cellul
8/4

40--(30)

35-*

30
37,650 37,700 37,800 37,900 38,000 38,100 38,200 38,300
m (cm de mercure)

Fig. 4 - C o u r b e s t = f(m)
p o u r les d e u x cellules.
t (niveau de lecture)
(cm)

40 - -

37,550 37,600 37,700 37,800 37,900 38,000 38,100 38,200


m (cm de mercurel

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La méthode classique (fig. 3) permet d'obtenir le tas- — pour différentes valeurs de A , les droites repré-
0

sement W\ de la cellule par différence de la lecture du sentatives de chaque mesure ont une même pente
niveau (entre deux mesures effectuées à la même pres-
-^2- qui peut être considérée comme constante
sion po puisque : Yw
Po = h 0 -Yw = fo) -Yw = (A + f|) Yw (écart de 4 . 1 0 - entre 0 et 40 °C),
4

soit: Ao + fo = A + i f
— pour une valeur donnée de mo, on a bien :
et IV; = A- A = f -
0 0 t, W; =A - A 0 = f 0 - fi.

Lorsque le déplacement de la cellule oblige à changer On améliorera donc la précision du résultat si, au lieu
la pression de prjà pi le tassement a pour expression : d'effectuer une mesure à une pression fixée a priori —
ce qui est parfois délicat c o m p t e tenu des fluctuations
Wj = ( f - t.) + 0 Ah 0

sensibles —, on en effectue plusieurs à différentes


avec A/7o hauteur d'eau correspondant à la différence
pressions. Il suffira de lire le niveau fo pour chaque
de pression pi - po- valeur de mo. On disposera ainsi d'un nombre beau-
coup plus important de mesures et on pourra surtout
En effet : éliminer les valeurs aberrantes puisque les points de-
vront s'aligner sur une droite de pente connue.
Pi = lh -Yw = (ho + A/7 ) 0 .yw = (A + fj) Yw

=> hç, + Ah 0 = A, + fj
Résultats
W = Aj -
j A 0 = (Aï + A h ) - fj - {ho -
0 0 f )0 Des courbes t = f (m) (fig. 4) on déduit les valeurs W des t

tassements, qui sont reportées en f o n c t i o n des diffé-


Wj = f 0 - tj + A h 0
rentes phases de travaux sur la figure 5.

Si on appelle mo la lecture sur le manomètre à mercure Malgré les incidents qui sont survenus sur le chantier
correspondant à la pression po, on a l'expression : (tubulures vraisemblablement coupées sur la cellule
n° 1 et dernière mesure impossible à réaliser sur la
Po = m -YHg = h .Yw = (Ao+ fo) - Yw
cellule n° 2), on constate que :
0 0

soit :
— les tassements ont bien atteint plusieurs centimè-
f 0 = m o ^ - A o tres (6 à 7 cm sur la cellule n° 2, 5 cm environ sur la
Yw
cellule n° 1),
Cette f o r m u l e montre que :
— pour une même valeur de Ao, c'est-à-dire pour une — une déformation verticale négative (gonflement)
position donnée de la cellule donc de la f o n d a t i o n , les s'est produite et semble se poursuivre après la pose des
points représentatifs de la variation de fo en f o n c t i o n de cellules (4 mesures) et d'une manière plus importante
mo sont une même droite, au centre de la fouille.

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Si les tassements mesurés ont été supérieurs aux prévi- uniquement par remaniement des terrains au contact de
sions, ils restent toutefois dans le même ordre de gran- la semelle. Enfin, l'expérience a montré que des tasse-
deur. Il estànoter qu'ici les courbes de gonflement étaient ments de plusieurs centimètres n'étaient pas incompati-
relativement plates, ce qui rendait l'estimation des tasse- bles avec la construction d'un ouvrage fondé superficiel-
ments assez imprécise compte tenu de la plage des lement, à condition qu'ils soient connus dès la phase de
contraintes. On soulignera également la parfaite exécu- reconnaissance. Il est à souligner d'ailleurs qu'une partie
tion des travaux et le soin avec lequel a été exécuté le fond de ceux-ci s'étant produits avant le coulage du tablier,
de fouille, ce qui exclut une explication des tassements cela ne fut pas trop gênant.

Commentaire
La prévision des tassements d'un ouvrage réalisé en déblai est un problème délicat, surtout
lorsqu 'il s'agit d'une culée comportant à la fois semelle de fondation et remblai important.
F. BAGUELIN C'est pourquoi, dans le cas de l'ouvrage de Champagne-sur-Oise relaté ici, il a été procédé
Chef d u département des sols et fondations à des constatations. Celles-ci, bien que sommaires et malheureusement arrêtées un peu tôt
Laboratoire central
— compte tenu des avatars de chantier — sont intéressantes et ont montré que les
tassements avaient été correctement prévus par la méthode œdométrique. Un autre résul-
tat intéressant de ces constatations est de mettre en évidence la liaison entre les diverses
phases de construction et le tassement, et de montrer qu'une fraction seulement du
tassement total (2 cm environ sur 6,4 cm) intéresse le tablier.
L'article présente également les prévisions effectuées à l'aide de la méthode pressiomé-
trique telle qu'elle est donnée dans le dossier pilote LCPC-SÉTRA «Fondations courantes
d'ouvrages d'art», dit FOND. 72. La rédaction de celui-ci, un peu schématique, demande
d'appliquer la formule usuelle de tassement de la méthode pressiométrique, en prenant
fil semelle
pour valeur de p « la surpression moyenne due à la fondation par rapport à l'état naturel
{avant terrassements), calculée sous les charges permanentes seules (en bar) », chapitre
5.2, page 15. L'application littérale de cette prescription donne un tassement nul dans le
cas particulier de la culée de l'ouvrage de Champagne-sur-Oise, car les terres enlevées,
d'une hauteur d'environ 7 à 8 m, appliquaient une pression légèrement supérieure à celle
de la semelle.
On comprend bien le sens de cette prescription dans le cas usuel (fig. 6) où le sol est enlevé
localement et est remplacé immédiatement par la fondation. On retrouve à peu de chose
près l'état naturel, si l'on n'a pas laissé le fond de fouille se dégrader sous l'action de l'eau
et des intempéries.
massif
En revanche, dans le cas d'un terrassement général (fig. 7), correspondant par exemple à
Fig. 6 - E x e m p l e s
un passage supérieur sur une autoroute en déblai, la fondation des piles ne se trouve pas
de t e r r a s s e m e n t s l o c a u x
dans une situation fort différente de ce qu'elle serait si le déblai avait été naturel et non de
main d'homme. La contrainte p ne doit donc pas tenir compte de ce terrassement général.
La seule différence peut concerner les caractéristiques pressiométriques mesurées. Les
essais auront généralement été réalisés avant excavation, et celle-ci peut faire chuter les
caractéristiques. Le plus souvent, la réduction ne dépassera pas 20 à 30 %. Si l'on craint
une réduction plus élevée, avec des sols sensibles, il est conseillé de refaire des essais après
excavation.
Le cas traité par M. Morbois relève du même principe, mais est d'application plus com-
plexe que celui évoqué à la figure 7.
La formule générale de tassement, dans laquelle p est la contrainte appliquée pari' ouvrage
Fig. 7 - T e r r a s s e m e n t g é n é r a l (1,4 bar), conduit dans ce cas à une sous-estimation sensible du tassement (1,13 x 1,4 =
pour u n passage supérieur
sur a u t o r o u t e e n d é b l a i . 1,6 cm). Cela peut provenir des particularités suivantes :
— dissymétrie du terrain après terrassement,
— épaisseur de sol compressible à peu près égale à la largeur de la fondation.
Cette deuxième particularité rapproche ce cas du champ d'application de la méthode œdométrique — valable en toute
rigueur pour une couche très mince par rapport à la largeur de la fondation — et de son équivalent dans la méthode
pressiométrique : la formule de la couche molle
H
( a M dz W=
) 0 E(z)
Si l'on prend comme valeur de p en surface la contrainte appliquée pour l'ouvrage, soit 1,4 bar, et non la surpression par
rapport à l'état avant terrassement général, on obtient un tassement du même ordre que celui annoncé par la méthode
œdométrique dans les mêmes conditions. On trouve en effet, en négligeant l'amortissement dep(z) dans la couche molle de
6 m d'épaisseur* :
W =a .= H -Lx-LL x 600
E moy 2 70
W = 6 cm.
* Avec un substratum parfaitement rigide à 7 m(= largeur de la fondation), les formules d'élasticité (Giroud- Tables pour le calcul des fondations - Dunod-
p. 329 et suivantes) donneraient :p(z) = 0,67 pà7 m, d'où une contrainte moyenne p moy = 0,83 p = 1,16 bar dans la couche molle, et un tassement W ~ 5 cm.

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