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Philippe d'Iribarne

Philippe d'Iribarne est un sociologue français connu pour ses travaux sur la culture et l'organisation du
travail. Il a développé une perspective intéressante sur la distinction entre "having" (avoir) et "being"
(être) dans le contexte de la masculinité, du matérialisme, du bien-être et de la féminité. Sa théorie
s'inspire en partie de la philosophie existentielle et de la sociologie des organisations.

D'Iribarne soutient que de nombreuses cultures, y compris la culture occidentale, accordent souvent une
importance excessive au "having" (avoir) par rapport au "being" (être). Le "having" se réfère à la
possession de biens matériels, à l'accumulation de richesses, à la recherche du statut social, etc. Il est
souvent associé à des traits de masculinité traditionnelle, tels que la compétitivité, l'individualisme et
l'accent sur la réussite matérielle.

D'autre part, le "being" (être) se concentre sur des valeurs telles que le bien-être, l'épanouissement
personnel, les relations interpersonnelles et la qualité de vie. Ces valeurs sont parfois associées à des
traits de féminité, comme l'empathie, la collaboration et l'importance accordée aux relations humaines.

D'Iribarne suggère que cette distinction entre "having" et "being" a des implications profondes pour les
sociétés et les organisations. Les cultures qui mettent davantage l'accent sur le "having" peuvent être
plus compétitives, mais elles risquent également de favoriser le matérialisme, le stress, l'individualisme et
les inégalités. En revanche, les cultures qui valorisent davantage le "being" peuvent favoriser le bien-être,
la qualité de vie, la coopération et l'égalité, mais elles peuvent être perçues comme moins compétitives
dans un environnement économique mondialisé.

L'approche de d'Iribarne met en lumière les choix culturels qui influencent nos priorités et nos
comportements, et elle souligne l'importance de réfléchir aux valeurs que nous souhaitons promouvoir
dans nos sociétés et nos organisations. Elle invite à trouver un équilibre entre les aspects du "having" et
du "being" pour créer des environnements plus équilibrés et satisfaisants. Cependant, il convient de
noter que cette perspective ne prétend pas que l'un est intrinsèquement meilleur que l'autre, mais plutôt
qu'ils ont des avantages et des inconvénients, et que les sociétés doivent faire des choix conscients en la
matière.

Philippe d'Iribarne is a French sociologist known for his work on culture and work organization. He has
developed an interesting perspective on the distinction between "having" and "being" in the context of
masculinity, materialism, well-being, and femininity. His theory draws partly from existential philosophy
and organizational sociology.
D'Iribarne argues that many cultures, including Western culture, often place excessive importance on
"having" as opposed to "being." "Having" refers to the possession of material goods, the accumulation of
wealth, the pursuit of social status, and so on. It is often associated with traditional masculinity traits
such as competitiveness, individualism, and a focus on material success.

On the other hand, "being" focuses on values such as well-being, personal fulfillment, interpersonal
relationships, and quality of life. These values are sometimes associated with traits of femininity, such as
empathy, collaboration, and the emphasis on human relationships.

D'Iribarne suggests that this distinction between "having" and "being" has profound implications for
societies and organizations. Cultures that emphasize "having" may be more competitive but also risk
promoting materialism, stress, individualism, and inequality. In contrast, cultures that value "being" may
promote well-being, quality of life, cooperation, and equality but may be perceived as less competitive in
a globalized economic environment.

D'Iribarne's approach highlights the cultural choices that influence our priorities and behaviors and
underscores the importance of reflecting on the values we wish to promote in our societies and
organizations. It encourages finding a balance between the aspects of "having" and "being" to create
more balanced and satisfying environments. However, it is important to note that this perspective does
not claim that one is inherently better than the other but rather that they have advantages and
disadvantages, and societies must make conscious choices in this regard.

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