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Support de cours Mécanique des fluides L2 S1

GENERALITES SUR LES FLUIDES


Hydraulique  appliqué  en  Génie  Civil  
I- Qu’est-ce qu’un fluide ?
Un GENERALITES
I. fluide SUR LES
est un milieu matériel, FLUIDES
continu, déformable et qui peut s’écouler.
Un1. fluide peut être
Qu’est-ce soit unfluide
qu’un liquide,
? soit un gaz. On les distingue selon leurs propriétés.
Un  fluide  est  un  milieu  matériel,  continu,  déformable  et  qui  peut  s’écouler.  Un  fluide  peut  être  soit  
II- Principales propriétés
un  liquide,  soit  un  gaz.  On  les  distingue  selon  leurs  propriétés.    
1- La compressibilité
2. Principales propriétés
Un fluide peut être compressible ou incompressible.
a) La compressibilité
Si, par un moyen quelconque on arrive à réduire le volume d’une quantité de fluide, on dira que le fluide est
Un  compressible.
fluide  peut  être  
Dans compressible  
le cas contraire, ou  ile
ncompressible.  
fluide est alorsSincompressible.
i,  par  un  moyen  quelconque  on  arrive  à  réduire  
le  vQuelques soit l’action
olume  d’une   mécanique,
quantité   de  fluide,  la masse
on   dira  qd’une
ue  le  quantité decfluide
fluide  est   ne change
ompressible.   pas,le  
Dans   par contre
cas   son volume
contraire,   le  
peut changer.
fluide  est  alors  incompressible.  Quelques  soit  l’action  mécanique,  la  masse  d’une  quantité  de  fluide  
Notons la masse volumique d’un fluide
ne  change  pas,  Massepar  contre  son  volume  peut  changer.  Notons ρ la  masse  volumique  d’un  fluide  
ρ dans le S.I. la masse est en (kg), le volume en (m3) et en (kg/m3)
Volume
-­‐  Le  volume  ne  change  pas ⇒ ρ =  cte  :  cas  des  liquides  (eau,  huile)  Þ  fluide  incompressible  

- Le
-­‐  Le  volume   volume⇒
change neρchange
varie  :pas
 cas  des  g=az  
cte : cas
(air)   Þ  fdes liquides
luide   (eau, huile)
compressible     fluide incompressible
- Le volume change varie : cas des gaz (air) fluide compressible
Remarque  
Remarque :  Dans  
: Dans certains  
certains cas,  
cas, un  un
gaz  
gaz peut  
peutêtre  
êtrecconsidéré
onsidéré  incompressible,
incompressible,  etece t  ce   lorsque  
lorsque la lvariation
a  variation  
de la
de  pression
la  pression  
ou de ou  lade   la  vitesse  
vitesse est  faible.  
est faible. Exemple Exemple  
de l’air de  dans
l’air  un
dans   un  cde
circuit ircuit   de  ventilation.
ventilation.
b) La viscosité
2- La viscosité
La  vLa
iscosité  
viscosité traduit  
traduit la  la
facilité  
facilité ou  
oula  ladifficulté  
difficultéà  àl’écoulement.  
l’écoulement. Considérons  2  récipients  identiques  
contenant  
Considérons 2 récipients identiques contenant une même   quantité de 2 liquides différents.
u ne   m ême   q uantité   d e   2   l iquides   d ifférents.  

On ouvre les robinets


1 2 de vidange et après 1 2
un certain temps

 
On  constate  que  le  liquide  1  se  vide  plus  rapidement  que  le  liquide  2.  On  dit  que  :  la  viscosité  dliquide
On constate que le liquide 1 se vide plus rapidement que le liquide 2. On dit que : la viscosité du u   1
est plus faible que celle du liquide 2, ou le liquide 1 est moins visqueux que le liquide 2.
liquide  1  est  plus  faible  que  celle  du  liquide  2,  ou  le  liquide  1  est  moins  visqueux  que  le  liquide  2.    
La  vLa
iscosité  
viscosité est  est
caractérisée  
caractériséeppar
ar  :  :  
a/ la viscosité cinématique : notée
la viscosité cinématique : notée v
Son unité dans le S.I. est le (m2/s).
Son  unité  On
dans   le  S.I.  
utilise est  le  (lem2/s).  
souvent StokesO(St), n  utilise  
ou lesouvent  
centiStokesle  Stokes  
(cSt). (St).  1  St  =  10-­‐4  m2/s    
-4 2
la viscosité 1 Stdynamique
= 10 m /s : notée μ
1 cSt = 10-6 m2/s : il correspondant approximativement à la viscosité cinématique de l’eau à 20°C.
Son  unité  b/ la viscosité
dans   dynamique
le  S.I.  est   le  Pa.s.  et  : onotée
n  a  :  µ = ρ.ν  
Son unité dans le S.I. est le Poiseuille (Pl) ou (Pa.s).
Influence de la température
La  viscosité  Ondtrouve
épend  comme autre unité leLPoise
de  la  température.   orsque   (Po), 10 Po = 1 Pl.
la  température   augmente  la  viscosité  des  liquides  
c/ Influence de la température
diminue  et  celle  de  gaz  augmente.    
La viscosité dépend de la température.
3. Notion de pression
Lorsque la température augmente la viscosité cinématique des liquides diminue et celle de gaz augmente.
à 20°C eau 1 cSt et air 15 cSt
La  pression  p  est  le  rapport   d’une  force  F  par  une  surface  S. P=F/S dans  le  S.I.  F  est  en  (N),  S  en  (m2)  
à 40°C eau 0.66 cSt et air 16 cSt
et  P  en  (N/m2  ou  en  Pa)    
Département Génie mécanique 1 ISET NABEUL
 
Support de cours Mécanique des fluides
STATIQUE DES F
Support de cours Mécanique des fluides L2 S1
I-: Equation de la statique des fluides i
SupportII.de cours
LA STATIQUE
Mécanique DES FLUIDES
des fluides INCOMPRESSIBLES
STATIQUE DES FLUIDES INCOMPRESSIBLE L2 S1
1) Equation de la statique des fluides incompressibles Considérons 2 points A et B appartenant à un l
II- Liquides superposésI-non miscibles et non réactifs chimiquement
Equation de la statique des fluides incompressibles
Considérons  2  points  A  et  B  appartenant  à  un  fluide  
Les liquides
incompressible   au repos au  se superposent
repos.   L'équation  
Considérons dans
2de   ll’ordre A et décroissant
a  statique  
points s'écrit  :     àdes
B appartenant un liquidemasses auzvolumiques
repos. L'équation de la statique s'écrit : pA + gzA

PA + ρgz A = P + ρgz
Az B * 1B< 2 < p3A + gzA = pB + gzB et ce quelques A
soit la position de A et B.
p pression
Et  ce  quelques  soit  hl1a  position  de  A  et  B.
1 * La quantité de liquide
p pression statique en (Pa) n’a pas d’influence (h 1 , h 2 , h 3 ) masse v
A
Avec  :     B * Les surfaces de masse séparation
volumiquesont horizontales
du liquide en (kg/m3) h g accéléra
P  :  la  pression  
2 en  Pha   * La h relation fondamentale
g accélération de la depesanteur
l’hydrostatiqueenz(m/s2) ne s’écrit B qu’entre
z la cote e
2 C z B z la cote en (m) suivant l’axe A
vertical par rapport à un plan de référence
Z  :  la  cote  en  (m)  suivant  l’axe  vertical  par  2rapport  
A pts appartenant
à  un  plan  dàe  un même liquide horizontal
F horizontal quelconque, elle positive vers le haut zB et négative vers le bas.
référence  horizontal  
3 h3 quelconque,   elle  positive  vzers  
B le  haut  et  
négative  vers  le  bas.     z=0 pF = pA + gPlan h1 +de référence zg =h20+ horizontal g h3 Plan
PB = PA + ρg (zA - zB) , on  pose  zA  -­‐  zB  =  hp  B   = pA + g (zA - zB)
Exemple zA - zB = h pB = pA + g (zA - zB)
Dans un tube en U à moitié rempli d’eau, on verse dans l’une des branches une hauteur d’huile h2 = 24 cm.
L’équation  
A partir de la surface de  la  statique  
de séparation, s’écrit :on
L’équation Pde la statique
=
Bmesure PA + dans ρghs’écrit :
(Attention   le  pt  Bune
 doit  hauteur
être  en  dd’eau
essous  
h1du  
= p20 t  Acm.
.  )  
pB = pAl’autre
+ g h branche L’équation de la statique s’écritOn : donne
Cette   d ernière  
la masse volumique de l’eau Attentioné quation   e st   a ppelée  
3
= 10 lekg/m r elation  
pt B doit
3 f ondamentale  
, calculer
être en dessous la masse
du pt A. d e   l ’hydrostatique.    
volumique 2 de l'huile pB = pA + g h
Conséquence  :     Cette dernière équation est appelée relation fondamentale de l’hydrostatique.
Conséquence :
Attention le pt B doit être en dessous du pt A.
- si le pt A et le pt B appartiennent au même liquide et que zA= zB alors pA = pB
Si  le  pt  A  est  un  pt  de  la  surface  libre  alors  :  P- A=Patm,  
si pA = pBeett  d Aans   e  cas  Cette
et Bcappartiennent dernière
la  RFH  
au s’écrit   équation
même: liquide,
PB = Palors
atm +
est zAρghappelée
= zB, on dit relation
que A et Bfo
appartiennent à un même plan Conséquencehorizontal. : - si le pt A et le pt B app
pA = patm - si pA = pB et A et B ap
Air à patm Surface libre pB = patm + g h
appartiennent à un mêm
A E
D’autre part pA = pE = patm zA = zE alors
Air
la surface libre est une surface à patm
horizontale. Surface libre
Air à patm Liquide h
B A EL2 S1
Support de cours Mécanique des fluides D’autre p
Air à patm
III- Notion de pression la surface
PlanS.de référence horizontal
La pression p est le rapport d’une force F par une surface h
Air à patm Liquide
p FExemple
dans le S.I. F est en (N), S en (m ) et p en (N/m ) 2 2 B
SCalculer
2) Transmission de la la
pression (principe
pression au depiscine
fond d’une Pascal)de profondeur 5m remplie d’eau. Air à patm
2
III- Transmission En mécanique des fluides
de la pression On donneon(principe
utilise
: patm le1Pascal
de(Pa)
bar, 103àkg/m
la place
=Pascal) 3
et tgde
= (N/m
10 m/s ).2 1 Pa = 1 N/m2
Les  liquides  au  repos  transmettent   intégralement   la  pression   dans   outes   les  .directions  de  l’espace.  
Le Pascal est une quantité très faible, alors dans la pratique, on utilise souvent le bar.
Les liquides au repos Plan
que  dtransmettent Paintégralement PBla=pression dans
(B  etoutes les directions
A)  Si  par  un  de l’espace.
5 2
Nous  savons   1bar
ans   = l10
un   iquide et
ρ 1bar = 1daN/cm
au  repos P. + ρgh n  dessous   moyen  
1- Pression d’un fluide A
Nous savons que dans un liquide au sur
repos unepparoi
B = psolide + g h (B en dessous A)
quelconque  pA  devient  PA+  Δp,  alors  pB  devient   PAB+  Δp.    
Si par un moyen quelconque
Soit un liquidepqui A devient
s’écoulepsurA+unep, alors
paroi solide. devient pBExemple
pB Considérons un élément
+ p. de surface dS de cette paroi :
Calculer la pression au fond d’une piscine de p
F
A On donne : patm 1 bar, = 103 kg/m3
piston
pB = pA + g h dT
pB = pA + g h
h A pA = patm + F/S
pA = patm dF dS h
B B pB = patm + g h + F/S
pB = patm + g h
dN avec S section du piston
liquide
et son poids négligé
 
Ce principe est 3) très
Pression utiliséd’undansfluide la pratique.
sur une paroi plan :
Exemple : - le système de freinage dansparoi une solidevoiture : la force exercée sur la pédale de frein engendre une
Chaque   f luide  
pression et cette dernière i ncompressible  
dF : forceet exercée a
transmise pplique  
par le par liquide u ne  
l’huile force   de  pression  
à travers de des sur  dSles  parois  
conduites et  la  base  
jusqu’au du  récipient  
dispositif qui  
permettant de
Département Génie sur l’élément
mécanique surface 3 ISET NABEUL
occupe.   C ette  
bloquer la rotationdTde: force f orce   e st   d éfinie   p ar   s on   i ntensité,   s on   p oint   d ’application  
tangentielle de frottement due à la viscosité du liquide et s’oppose au mouvement.
la roue
et  sa  d-irection  
dN
la presse     : hydraulique
force normale à: la lesurface.
principe de la presse est décrit ci-dessous
Un grand et un petit cylindre
a) Direction  de  ldF relié
a  force  base
à la par une:  conduite sont remplis de liquide
de  pression  
p lim Liquide
F 0 dS
La  force  de  pression   est  ds
toujours   perpendiculaire   f sur  Ale  etparoi  
B :  
appartiennent au même au repos et même
liquide
Pour un liquide au repos dT = 0, p limplan horizontal dN alors
Piston S Piston s ds 0 dS alors pB = pA, d’autre part
les forces de pression sont perpendiculaires pàAla=paroi. forces /s = patm + f/s + Pp/s
2/BPression atmosphérique : notée A patm Forces de pression
pB = forces /S = patm + F/S + PG/S
C’est la pression de l’air qui nous entoure. d’où F/S + PG/S = f/s + Pp/s
Elle dépend de l’altitude et des conditions climatiques Département Génie mécanique
En choisissant convenablement les poids des
Altitude patm
pistons de sorte que PG/S = Pp/s on obtient
 
b) Intensité  de  la  force  de  pression  :  
La  force  de  pression  est  exprimée  comme  suit  :  F=ρ.g.S.d  avec  :  
ρ  :  la  masse  volumique  du  fluide  
g  :  la  pesanteur    
S  :  la  section  du  paroi  en  contact  avec  le  fluide  
d  :  la  distance  entre  le  centre  de  gravité  de  S  et  entre  la  surface  libre  
c) le  point  d’application  de  la  force  F  :  
la  point  d’application  de  la  force  F,  dit  centre  de  poussée  G0,  est  situé  au  niveau    de  l’axe  vertical  
passant  par  le  centre  de  gravité  de  S.  son  altitude  est  définie  par  la  relation  suivante  :  
2𝜌𝑔𝐼(!,!)
𝑍! =  
𝐹
avec  :  I(G,x)  est  le  moment  d’inertie  de  S  par  rapport  à  l’axe  (G,x)  
pour  un  paroi  vertical  :  I(G,x)=bxh3/12,  h  etant  la  hauteur  du  fluide.  
NB  :  le  centre  de  poussée  de  la  force  de  pression  appliquée  sur  la  bas  est  confondu  avec  son  centre  
de  gravité.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
III. DYNAMIQUE DES FLUIDES INCOMPRESSIBLES EN ECOULEMENT
PERMANENT
1) Le débit
Le  débit  est  la  quantité  de  fluide  écoulé  pendant  un  temps  donné.  La  quantité  peut  être  définie,  
soit  par  son  volume,  soit  par  sa  masse.  Par  conséquent,  le  débit  est  défini  par  :    

!"#$%&
a) Le  débit  volumique :  𝑄! =  ,  il  est  exprimé  en  m3/s  ou  en  l/s  
!"#$%
!"##$
b) Le  débit  massique  :  𝑄! =    ,  il  est  exprimé  en  Kg/s  
!"#$%

Et  on  a  :  𝑄! = 𝜌. 𝑄!  
Autre  définition  du  débit  :  dans  la  pratique,  on  ne  s’intéresse  pas  à  la  vitesse  en  tout  point  de  la  
surface  S,  mais  à  la  vitesse  moyenne,  appelée  aussi   vitesse  
Support de coursdMécanique
ébitante.   des P our  un  fluide  traversant  
fluides L2 S1
une  section  S  avec  une  vitesse  moyenne  V,  le  débit  volumique  
D’où S .V
1 1 = S 2 2 est  :  Qv  =  V
Support
.V de
conservation coursdu .S  
débit  
Mécanique des fluides
III- Conservation A de débit
A’
Avec  :  V  en  (m/s),  S  en  (m2)  et  QV  en  (m3/s)     Le long d’un tube de1courant S V1 (sans dérivation), le débit massique
(liquide ou gaz). p1

Conservation  de  débit     Qm = Qm1 = Qm2


z1 SS
22
B
V2 V1 et V2 les vites
V2
Le  long  d’un  tube  de  courant  ,  le  débit  volumique  se  conserve   Plan de référence z2
p2 2 B’
Pour un fluide in
et  ce  pour  les  fluides  incompressible.     Qm = Qm1 = Qm2
On applique le théorème de l’énergie cinétique à ce fluide entre les instants t et t + dt :
V1 est égale à la somme des travaux des forces extérieures »
S1 cinétique
« La variation d’énergie
Alors,  pour  un  fluide  incompressible  on  a  :    QV1  =QV2    eLors
t  dduonc  
déplacement du fluide, l’énergie cinétique varie de : Q m Q m1 Q
1
V1.S1  =V2.S2     ½ dm.V2 – ½2
dm.V12 = ½ dm.(V2 – 2
V12) = ½ .dV.(V2 –2
V12) ρ ρ
Le travail des forces extérieures ayant agi sur le fluide est la somme :
- Des forces de pression :
Qm
QV Q
2) Conservation de l’énergie : cas du fluide parfait p1.S1.AA’ – p2.S2.BB’ = (p1 – p2).dV ρ
- De la pesanteur :
a) définition   dm.g.(z1 Alors, pour 1un
– z2) = .dV.g.(z – z2fluide
) incompressible, on a la conservation du
Soit : Q V Q V1 Q V2 V1S1 V2 S 2
Fluide  parfait  :  Ne  pas  confondre  fluide  parfait  et  gaz  parfait.  
½ .dV.(VLe  f2luide  
2
– V12) =p(p arfait  
1 – p2).dVest   un  fluide  
+ .dV.g.(z 1 – z2) idéal.  C’est  
On divise toute l’équation par dV, On obtient :
un  fluide  non  visqueux  ou  dont  l’effet  de  la  viscosité  est  négligeable  
– V12) =L(p
½ .(V22Remarque e  1 f–luide   parfait  
p2) + .g.(z 1 – z2)
n’excite  pas  en  
réalité.  C’est  une  hypothèse  simplificatrice  pour  faciliter   la  présolution  
Que l’on peut écrire :
d ’un  
Dans la suite, pour alléger p roblème  
.g.z1 + ½ .V12 = p2 + .g.z2 + 1/2 .V22
et  l’écriture,
qui  dans  on nottera le débit volum
1+
certain  cas  donne  des  résultats  très  proches  de  la  réalité.  
b-  Formes pratiques du Théorème de Bernoulli
Exemple 1
On considère un tube de courant parcouru par un débit Q d’un fluide de masse volumique .
Le temps de remplissage d’un récipient de volume 10 l est t = 20
b)  Théorème  de  Bernoulli diamètre d = 15 mm.
z
Calculer V2
le débit et la vitesse moyenne de l’eau dans la conduite.
Le  long  d’un  tube  de  courant  ou  d’une  ligne  de  courant   g

l’énergie  mécanique  se  conserve  Le  théorème  de  Bernoulli   p2

traduit  la  conservation  de  l’énergie  par  unité  de  volume.  Il   V1
Q

2
s’écrit  :  P+ρgz+1⁄2ρV =Cte   p1
z2

z1
Donc  si  On  considère  une  conduite  parcouru  par  un  débit  QV   Plan de référence horizontal
z=0
d’un  fluide  de  masse  volumique ρ,  le théorème  de   Le théorème de Bernoulli s’écrit :
Bernoulli  s’écrit  : P1 +ρgz1 +1/2ρV12 =P2+ρgz2+1/2ρV
1/
2
2 p 1 ρgz 1 1 2 ρV12 p2 ρgz2 1 2 ρV22
Les termes de cette équation sont des termes de pression ou d’énergie par unité de volume, d’unité (Pa ou
3
J/m ).
3) Conservation de l’énergie : cas du fluide réel p1 V12 p2 V22
2/ z1 z2
ρg
Exemple 2 2g ρg 2g
Lors  d’un  écoulement  de  fluide  réel,  il  se  produit  du  frottement   entre  
Les termes de cette deux  
équation descouches   voisines   ou  entre  
Dans une sont
conduitetermes
dedediamètre
hauteur ou d’énergie
D = 30 par cmunité de poids,
circule und’unité
débit (m ou J/
d’eau
le  fluide  et  la  paroi  de  la  conduite.  Ces  frottements  engendrent   des  
Département Génie pertes  d’énergie.  
mécanique
passe de D à d = D/2.
19   ISET NABEU

Calculer les vitesses moyennes dans les deux diamètres.


a) Equation  de  la  conservation  de  l’énergie    
2 2
Elle  s’écrit  :  P1 +ρgz1 +12ρV1 =P2+ρgz2+12ρV2 +J12  
J12  ,  exprimé  en  (Pa),  est  appelée  perte  de  charge.    
b) Détermination  de  la  perte  de  charge    
On  distingue  deux  types  de  perte  de  charge  :    
-­‐    La  perte  de  charge  linéaire  ou  répartie,  c’est  la  perte  d’énergie  due  aux  frottements  dans  une  
 conduite  de  section  constante  et  de  longueur  donnée.      
-­‐    La  perte  de  charge  singulière  ou  locale,  c’est  la  perte  due  aux  accidents  de  parcours  du  fluide  
 (changement  de  direction,  changement  de  section,  vanne...)      
Perte de charge linéaire : JL 
! !
On  a  :  𝐽! = 𝜆. 𝜌. . 𝑉 !  ,  avec  :  
! !
− d  (m)  :  diamètre  de  la  conduite  considérée    
− L  (m)  :  longueur  de  la  conduite  considérée    
− V  (m/s)  :  vitesse  moyenne      
− ρ  (Kg/m3)  :  masse  volumique  du  fluide    
− λ  (sans  dimension)  :  coefficient  de  perte  de  charge  linéaire.  Il  dépend  de  la  nature  de  
l’écoulement  et  de  l’état  de  surface  de  la  conduite.  

On  a  :      
!.!
Ø la  nature  de  l’écoulement  est  déterminée  par  le  nombre  de  Reynolds  :  𝑅! =  ,  avec  v  est  la  
!
viscosité  cinématique.  
Ø L’état  de  surface  est  défini  par  l’épaisseur  moyenne  des  rugosités  : ε   
On  distingue  donc  3  cas  :  
1er  cas  :  Re  <  2000  L’écoulement  est  dit  laminaire  pour  lequel  λ  ne  dépend  que  de  Re  :  
64
𝜆 =  
𝑅!
2eme  cas : Re  >  3000  L’écoulement  est  dit  turbulent,  c’est  un  écoulement  agité.
Pour  3000  <  Re  <  105 : 𝜆 = 0.32/ 𝑅!
!
§
!
§ Pour  Re  >  105  :  𝜆 = 0.79    
!
3éme  cas  :  2000  <  Re  <  3000  ,  c’est  le  régime  transitoire  entre  le  laminaire  organisé  et  le  turbulent.  
Pour  ce  cas,  il  n’y  a  pas  de  loi,  mais  on  peut  utiliser  le  diagramme  de  Moody.  
   Perte de charge singulière : Js
!
on  a  𝐽! = 𝐾. 𝜌. 𝑉 !  
!
Avec  :  K  coefficient  de  perte  de  charge  singulière.  Il  dépend  de  la  nature  de  la  singularité.    
4) Les pompes :
On  suppose  en  plus  qu’une  pompe  est  placée  entre  deux  sections  S1  et  S2.  Cette  pompe  est  
caractérisée  par  une  puissance  nette  Pnet  échangée  avec  le  fluide,  une  puissance  sur  l’arbre  Pa  et  un  
certain  rendement  η.  
!
On  a  :  𝜂 = !"# ×100  (%)  
!!

!! ! !!! ! !! !!! !!"#


a) Bernoulli  pour  un  fluide  parfait  :   + + 𝑔 𝑍! − 𝑍! =  
! ! !!
!! ! !!! ! !! !!! ! !!"#
b) Bernoulli  pour  un  fluide  réel  :   + + 𝑔 𝑍! − 𝑍! + =  
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