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III: Les Jurisprudences

a) Résumé du jugement d’une affaire de consommation au tribunal


de l’Etat de Californie

POUR PUBLICATION :

Arrêt de la Cour d’Appel des Etats-Unis par le neuvième Circuit PULASKI &
MIDDLEMAN, LLC; JIT PACKAGING, INC .; RK WEST, INC .; RICHARD
OESTERLING, Demandeurs-Appelants, c. GOOGLE, INC., Société du Delaware,
défendeur-intimé. No. 12-16752 D.C. No. 5: 08-cv-03369- OPINION EJD Appel de
la Cour de district des États-Unis pour le district nord de la Californie.

1.Edward J. Davila, juge du district présidant la plaidoirie et mémoire soumis le 9


décembre 2014 - San Francisco, Californie Déposé le 21 septembre 2015 devant: A.
Wallace Tashima et Richard A. Paez, juges de circuit et Gordon J. Quist *, juge de
district principal. Opinion du juge Paez * L’honorable Gordon J. Quist, juge de
district principal du tribunal de district américain du district occidental du Michigan,
siégeant par désignation.

2.PULASKI & MIDDLEMAN V. SOMMAIRE DE GOOGLE ** Recours collectif /


Restitution. Le tribunal a infirmé le refus du tribunal de statuer sur le recours collectif
dans une action intentée par un groupe présumé d'annonceurs sur Internet au titre du
droit californien de la concurrence déloyale et du droit de la publicité équitable,
alléguant que Google, Inc. les induit en erreur; et renvoyé pour une procédure
ultérieure. Le plaignant a allégué que Google avait induit les annonceurs en erreur en
omettant de divulguer l'emplacement des annonces AdWorks sur des domaines et des
pages d'erreur en attente. Et a demandé, au nom des mandants, la restitution de
sommes que Google avait obtenues à tort de leur part.

Le tribunal a jugé que le tribunal de district avait commis une erreur en refusant la
certification du groupe, après avoir conclu que le groupe supposé ne respectait pas
l'exigence de prédominance imposée par la Fed. R. Civ. P. 23 (b) (3). Le tribunal a
jugé que le tribunal de district avait commis une erreur en associant le calcul de la
restitution à l'enquête en matière de responsabilité pour les actions en droit de la
concurrence déloyale et en publicité équitable, et en ne respectant pas la règle énoncée
dans Yokoyama c. Midland, compagnie d'assurance-vie nationale, 594 F.3d 1087,
1094 (9th Cir. 2010) (affirmant que le calcul du préjudice seul ne peut pas faire échec
à la certification de classe).

Le tribunal a également conclu que la méthode proposée par la demanderesse pour


calculer la restitution n’était pas «arbitraire» dans Comcast Corp. v. Behrend, 133 S.
Ct. 1426 (2013). ** Ce résumé ne fait pas partie de l'opinion de la cour. Il a été
préparé par le personnel de la cour pour la commodité du lecteur. PULASKI &
MIDDLEMAN V. CONSEIL GOOGLE 3 Miranda P. Kolbe (plaidée), Robert C.
Schubert et Willem F. Jonckheer, Schubert Jonckheer & Kolbe LLP, San Francisco,
Californie, pour les demandeurs-appelants. Michael G. Rhodes (argumenté), Whitty
Somvichian et Kyle C. Wong, Cooley LLP, San Francisco, Californie; Heather
Meservy, CooleyLLP, San Diego, Californie, pour l’appelé-défendeur.

L’opinion du Juge PAEZ, juge de circuit: Entre 2004 et 2008, de nombreux


annonceurs sur Internet ont utilisé le programme AdWords de Google, un programme
de vente aux enchères permettant aux annonceurs d’offrir à Google de placer leurs
annonces sur des sites Web. Pulaski & Middleman, LLC et plusieurs autres plaignants
nommés («Pulaski») ont intenté ce recours collectif présumé en vertu des lois
californiennes sur la concurrence déloyale et la publicité loyale, alléguant que Google
les avait induits en erreur quant aux types de sites Web sur lesquels leurs publicités
pourraient apparaître. Les mandants ont d'abord cherché un redressement par voie
d'injonction et de restitution. Après le changement de certaines fonctionnalités du
programme AdWords par Google. Pulaski, après avoir déposé une troisième plainte
globale en recours collectif modifiée, a abandonné la demande. Par la suite, «Pulaski»
désigne collectivement Pulaski & Middleman, LLC et les autres plaignants nommés,
JIT Packaging Inc. ., RK West, Inc., et Richard Oesterling. 4 PULASKI &
MIDDLEMAN V. Relief de Google. Le seul recours que le collectif des mandants
cherche maintenant un recours en équité fondé sur la restitution.

Pulaski fait appel du refus de la certification de classe par le tribunal de district. Le


tribunal de district a statué que, dans la demande de restitution, les questions
communes ne prévalaient pas sur les questions concernant des membres individuels
du groupe. En refusant l'accréditation, le tribunal a estimé qu'il n'était pas lié par notre
décision dans Yokoyama c. Midland, compagnie d'assurance-vie nationale, 594 F.3d
1087, 1094 (9th Cir. 2010). Il a ensuite expliqué que déterminer quels membres du
groupe avaient droit à la restitution et quel montant chacun devrait recevoir exigerait
des enquêtes individuelles qui «imprègnent les revendications du groupe». Pulaski
affirme que le tribunal de district a commis une erreur en ne suivant pas Yokoyama.
Comme expliqué ci-dessous, nous sommes d’accord. Nous inversons donc le refus de
la certification de classe et le renvoi pour une procédure ultérieure.

(Traduction libre)

TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS:

FOR PUBLICATION UNITED STATES COURT OF APPEALS FOR THE


NINTH CIRCUIT PULASKI & MIDDLEMAN, LLC; JIT PACKAGING, INC.;
RK WEST, INC.; RICHARD OESTERLING, Plaintiffs-Appellants, v.
GOOGLE, INC., a Delaware corporation, Defendant-Appellee. No. 12-16752
D.C. No. 5:08-cv-03369- EJD OPINION Appeal from the United States District
Court for the Northern District of California
Edward J. Davila, District Judge, Presiding Argued and Submitted December 9, 2014
—San Francisco, California Filed September 21, 2015 Before: A. Wallace Tashima
and Richard A. Paez Circuit Judges and Gordon J. Quist,* Senior District Judge.
Opinion by Judge Paez * The Honorable Gordon J. Quist, Senior District Judge for
the U.S. District Court for the Western District of Michigan, sitting by designation. 2
PULASKI & MIDDLEMAN V. GOOGLE SUMMARY** Class Action / Restitution
The panel reversed the district court’s denial of class certification in an action brought
by a putative class of internet advertisers under California’s Unfair Competition Law
and Fair Advertising Law, alleging that Google, Inc. misled them; and remanded for
further proceedings. The plaintiff alleged that Google misled advertisers by failing to
disclose the placement of AdWorks ads on parked domains and error pages; and
sought, on behalf of the putative class, restitution of moneys Google wrongfully
obtained from the putative class. The panel held that the district court erred in denying
class certification based on its finding that the putative class did not meet the
predominance requirement under Fed. R. Civ. P. 23(b)(3). The panel held that the
district court erred by conflating restitution calculation with the liability inquiry for
Unfair Competition Law and Fair Advertising Law claims, and by failing to follow
the rule in Yokoyama v. Midland National Life Insurance Co., 594 F.3d 1087, 1094
(9th Cir. 2010) (holding that damages calculations alone cannot defeat class
certification). The panel further held that the plaintiff’s proposed method for
calculating restitution was not “arbitrary” under Comcast Corp. v. Behrend, 133 S. Ct.
1426 (2013). ** This summary constitutes no part of the opinion of the court. It has
been prepared by court staff for the convenience of the reader. PULASKI &
MIDDLEMAN V. GOOGLE 3 COUNSEL Miranda P. Kolbe (argued), Robert C.
Schubert, and Willem F. Jonckheer, Schubert Jonckheer & Kolbe LLP, San Francisco,
California, for Plaintiffs-Appellants. Michael G. Rhodes (argued), Whitty
Somvichian, and Kyle C. Wong, Cooley LLP, San Francisco, California; Heather
Meservy, CooleyLLP, San Diego, California, for DefendantAppellee. OPINION
PAEZ, Circuit Judge: Between 2004 and 2008, many online internet advertisers used
Google, Inc.’s (“Google”) AdWords program, an auction-based program through
which advertisers would bid for Google to place their advertisements on websites.
Pulaski & Middleman, LLC and several other named plaintiffs (“Pulaski”)1 brought
this putative class action under California’s Unfair Competition and Fair Advertising
Laws, alleging that Google misled them as to the types of websites on which their
advertisements could appear. The putative class initially sought injunctive and
restitutionary relief. After Google changed certain features of the AdWords program,
Pulaski, upon filing a Third Amended Consolidated Class Action Complaint,
abandoned the claim for injunctive 1 Hereafter, “Pulaski” refers collectively to
Pulaski & Middleman, LLC and the other named plaintiffs, JIT Packaging Inc., RK
West, Inc., and Richard Oesterling. 4 PULASKI & MIDDLEMAN V. GOOGLE
relief. The only relief the putative class now seeks is the equitable remedy of
restitution. Pulaski appeals the district court’s denial of class certification. The district
court held that on the claim for restitution, common questions did not predominate
over questions affecting individual class members. In denying certification, the court
reasoned that it was not bound by our decision in Yokoyama v. Midland National Life
Insurance Co., 594 F.3d 1087, 1094 (9th Cir. 2010). It then explained that
determining which class members are entitled to restitution and what amount each
class member should receive would require individual inquiries that “permeate the
class claims.” Pulaski argues that the district court erred in failing to follow
Yokoyama. As explained below, we agree. We therefore reverse the denial of class
certification and remand for further proceedings.

Source:https://www.consumer-voice.org/consumer-right-laws/consumer-rights/

b) Jurisprudences Européennes
Conclusion de l’ARRÊT DU 17. 4. 2008 — AFFAIRE C-404/06 *

Par ces motifs, la Cour (première chambre) dit pour droit: L'article 3 de
la directive 1999/44/CE du Parlement européen et du Conseil, du 25
mai 1999, sur certains aspects de la vente et des garanties des biens de
consommation, doit être interprété en ce sens qu'il s'oppose à une
réglementation nationale qui permet au vendeur, dans l'hypothèse où il
a vendu un bien de consommation affecté d'un défaut de conformité,
d'exiger du consommateur une indemnité pour l'usage du bien non
conforme jusqu'à son remplacement par un nouveau bien

Françaises

Nota : certaines jurisprudences, bien que faisant application de textes antérieurs, sont
citées car les exemples sont toujours pertinents.

Disponibilité : proposer à la location des appartements qui en réalité sont déjà


occupés (CA Paris, 29 octobre 1998) ; faire la publicité de produits ou services à un
prix très bas alors qu’ils ne sont pas en stock ou sont en nombre insuffisant (Cass.
crim., 4 décembre 2012, n° 12-81223).

Qualités substantielles : prétendre qu’un produit a des vertus amaigrissantes alors


qu’il s’agit d’un simple complément alimentaire (CA Paris, 5 décembre 1997), que
des chatons proposés à la vente ont atteint l’âge du sevrage alors que ce n’est pas le
cas (Cass. crim., 2 février 2016, n° 14-88541), qu’un désherbant est biodégradable et
sans effet nocif sur l’environnement alors qu’il s’agit d’un pesticide (CA Lyon, 29
octobre 2008), annoncer une vente d’appartement de 18 m² dans le XIème
arrondissement de Paris alors qu’il ne mesurait que 14,1 m² et était situé dans le
XXème (Cass. crim. 27 mars 1996, n° 94-86039).

Composition : prétendre qu’un jus de fruits est « pur » alors qu’il est additionné
d’eau (Cass. crim., 4 mars 1976, n° 75-91924) ; représenter des crèmes dessert
accompagnées de gousses de vanille et carrés de chocolat alors que ces produits sont
élaborés à partir d’un parfum purement synthétique (CA Riom 25 juin 1998) ; inscrire
sur un pot de glace « garanti sans colorant et sans produit chimique » alors qu’il s’agit
de deux composants (CA Paris, 7 janvier 1998).

Totalité de l’Arrêt sur :


*http://curia.europa.eu/juris/
showPdf.jsf;jsessionid=F1F4DCB0E1FFC18283EA7F472DB74757?
text=&docid=71604&pageIndex=0&doclang=FR&mode=lst&dir=&occ=first&part=1&cid=546
407
Origine : qualifier de «Limoges France» de la porcelaine décorée dans le Cher (Cass.
crim., 28 novembre 1983, n° 82-94185) ; prétendre qu’un vin provient d’une seule et
même propriété alors qu’il a des origines diverses (Cass. crim., 4 décembre 1978, n°
77-92400) ; nommer un produit cosmétique « savon tradition Alep » alors qu’il a été
fabriqué en Tunisie (Cass. com., 1er mars 2017, n° 15-15448) ; commercialiser un
fromage sous le nom d’emmental alors qu’il ne présente pas les caractéristiques de
cette dénomination réglementée (Cass. crim, 12 octobre 1999, n° 98-83307) ;
présenter des asperges comme d’origine française alors qu’elles proviennent
d’Espagne (CA Paris 24 novembre 1998).

Mode de fabrication : prétendre qu’une compote est un produit frais alors qu’elle est
pasteurisée (Cass. crim., 12 janvier 1999, n° 97-13801) ; que le pain est cuit dans un
four chauffé au bois alors qu’il s’agit d’un four traditionnel (Cass. crim, 2 juin 1982).

Prix : afficher un prix qui ne correspond pas à celui du produit présenté (Cass. crim.,
28 novembre 1991, n° 90-86624) ; gonfler artificiellement le prix pour faire croire au
consommateur qu’il a bénéficié d’une réduction importante (Cass. crim., 18
septembre 1996), vendre un produit à un prix supérieur à celui figurant dans un
catalogue publicitaire (Cass. crim., 28 juill. 1981, n° 80-94778), laisser croire que les
remises pratiquées sont limitées dans le temps et revêtent un caractère exceptionnel
alors qu’elles sont systématiquement renouvelées jusqu’à les rendre permanentes
(Cass. crim., 24 avril 1997, n° 95-82400), annoncer une réduction de prix sans
pouvoir justifier ni du mode de fixation du prix de base servant de calcul de la
réduction offerte, ni de la pratique habituelle de ce prix de référence (Cass. crim., 20
mars 2001, n° 00-82179), ou encore, laisser croire au consommateur qu’il bénéficie
d’une prestation de service gratuite alors qu’en réalité le prix global des produits
proposés englobe celui des prestations prétendument offertes (CA Paris, 2 mai 2000),
annoncer sur internet des prix promotionnels alors que les prix de référence n’ont
jamais été appliqués et ce même si le client potentiel est connaisseur des prix
pratiqués et peut instantanément les comparer en ligne (Cass. crim., 11 juillet 2017, n°
16-84902).

Conditions de vente : prétendre que la vente est directe alors des intermédiaires sont
intervenus (Cass. crim., 8 octobre 1985, n° 83-91420) ; présenter comme solde une
vente bien qu’il n‘y ait aucun rabais sur les prix (CA Paris 21 octobre 1992).

Propriétés et résultats attendus de l’utilisation du produit ou du service :


prétendre qu’une bague proposée à la vente porte bonheur (Cass. crim., 8 mars 1990,
n° 87-81049), qu’un médicament soigne le SIDA (CA Paris, 1er mars 1993).

Identité du professionnel : se présenter faussement comme un « expert » (Cass.


crim, 15 février 1982, n° 81-92520).

N.B : Seules ces jurisprudences ont pu être trouvées sur internet. Elles sont
toutes des décisions judiciaires émanant des juridictions de droit commun,
étant donné que les juridictions spécialisées dans la protection du
consommateur sont inexistantes en France comme pour le reste de la
Communauté Européenne.
c) Analyses sur les Jurisprudences Malaisiennes* :

…Basically, there are four types of remedies provided under section 42(1) of the CPA
1999, namely, repairing the goods, curing any defect in title, replacing the goods and
refunding of any money or other consideration to the consumer. However, in spite of
this, there are exceptions to this right of redress provided under section 40 of the Act
which provides that:

…there shall be no right of redress against the supplier of goods under this Act in respect of the failure
of the goods to comply with the implied guarantee as to acceptable quality where –
(a) the manufacturer makes a representation in respect of the goods otherwise then by a statement on
any packaging or label; and
(b) the goods would have complied with the implied guarantee as to acceptable quality if that
representation had not been made. These exceptions were unfair to the consumers because there is
much room for the suppliers to escape their liabilities.

The issue was that if the manufacturer makes a representation but not the supplier, the
consumer would have no right of redress against the supplier. Besides that the issue of
the implied guarantees as to acceptable quality under sections 32, as discuss above,
CPA 1999 is of ‘supplementary’ in nature, the implied guarantees would fall under
the section 16 of SOGA 1957 under the implied condition as to quality or fitness. In
consumer sale of goods contract, where CPA 1999 and SOGA 1957 are both
applicable, the intelligence supplier would definitely use the SOGA 1957 to their
advantage so as to escape liabilities. Thus, no matter in what circumstances if the
CPA 1999 remains ‘supplementary’ in nature, consumers would not be adequately
redress even by providing a right to redress for the consumers. Further, Part VII
of the CPA 1999 provides rights against manufacturers in respect of guarantees in the
supply of goods, and consumer’s right of redress against manufacturers was provided
under section 50 of the Act. Similarly, the exceptions to such right of redress are
provided under section 51 which states that:

…there shall be no right of redress against the manufacturer under this Act in respect of goods which
fail to comply with the implied guarantee under sections 32 or 34 where the failure is due to –
(a) an act, default or omission of, or any representation made by, a person other than the
manufacturer; or (b) a cause independent of human control, occurring after the goods have left the
control of the manufacturer.

These exceptions were not in compliance with the primary objective of consumer
protection which is to adequately redress the consumers. The exceptions in section 51
are to protect the manufacturer rather than provide the right to redress for consumers,
hence open the floodgate for the manufacturer to escape liabilities. Likewise in the
section 52 of the CPA 1999, the remedies available for the consumer are damages,
reduction of price of the goods, repairing the goods and replacing the goods. In law of
contract, damages are intended to put the plaintiffs in the same position, so far as
money is able, that they would have been in had their contracts been performed (L.
Fuller & W. Purdue, 1936). This approach is aim to compensate plaintiffs’
expectation interest and also aim to compensate the promisee’s promissory or
performance interest (Daniel Friedmann, 1995). On the other hand, remedies to repair
and replacing goods are based on the theories of corrective justice. Corrective justice
is concerned with the justice of duties to repair or to rectify harms and in particular,
with duties to repair harms caused by one’s wrongful actions (S. Perry, 2000). Hence,
corrective justice might thus be described as individual or personal justice. The
general idea underlying corrective justice is that individuals have a duty to repair or
correct wrongful losses they caused (Stephen A. Smith, 2004).

Traduction libre

En vertu de l’article 42 de la CPA, 1999, quatre types de recours sont proposés:


réparation des biens, réparation de tout vice de propriété, remplacement des biens et
remboursement de toute somme ou autre contrepartie au consommateur. Toutefois,
malgré ce fait, il existe des exceptions à ce droit de recours prévu à l'article 40 de la
loi qui prévoit que:

’’… le fournisseur de biens ne peut faire l'objet d'aucun recours en vertu de cette loi en cas de
défaillance des produits. Se conformer à la garantie implicite de qualité acceptable dans les cas
suivants:

(a) les caractéristiques du produit déclarées par le fabricant sur l’emballage ou toute étiquetage; et

b) En cas de conformité implicite des marchandises serait acceptable sans annonce écrite au moyen
d’étiquetage ou autre’’.

Ces exceptions étaient injustes pour les consommateurs car les fournisseurs avaient
beaucoup de marge pour échapper à leurs responsabilités. Le problème était que si le
fabricant faisait une déclaration mais pas le fournisseur, le consommateur n'aurait
aucun droit de recours contre le fournisseur. Outre la question des garanties implicites
concernant la qualité acceptable en vertu de l’article 32, comme indiqué ci-dessus, la
CPA 1999 (Consumer Protection Act)’ est de nature à supplier, les garanties
impliquées de l’article 16 de la SOGA 1957 (Sales Of Goods Act 1957) qui précise
les conditions implicites de qualité des biens. Dans le contrat de vente de biens à la
consommation, où CPA 1999 et SOGA 1957 sont tous deux applicables, le
fournisseur de services de renseignement utiliserait sans aucun doute la SOGA 1957 à
son avantage, de manière à échapper à ses responsabilités. Ainsi, quelles que soient
les circonstances dans lesquelles le CPA 1999 reste de nature "complémentaire", les
consommateurs ne bénéficieraient pas d’une réparation adéquate, même s’ils y ont un
droit.

En outre, la partie VII de la CPA 1999 prévoit des droits contre les fabricants en ce
qui concerne les garanties relatives à la fourniture de biens, et le droit de recours du
consommateur contre les fabricants est prévu à l’article 50 de la Loi. De même, les
exceptions à ce droit de recours sont énoncées à l’article 51 qui stipule que:
… Aucun recours ne peut être intenté contre le fabricant en vertu de la présente loi à
l’égard des produits qui ne respectent pas la garantie implicite prévue aux articles 32
ou 34 l'échec est dû:

(a) à un acte, à un manquement ou à une omission de, ou à une déclaration faite par
une personne autre que le fabricant; ou

b) une cause indépendante du contrôle humain, survenant après que les


marchandises ont quitté le contrôle du fabricant.

Ces exceptions n’étaient pas conformes à l’objectif premier de la protection


des consommateurs, qui est de redresser correctement les consommateurs. Les
exceptions de l’article 51 visent à protéger le fabricant plutôt que de donner le droit à
réparation aux consommateurs, lui permettant d’échapper ainsi à sa responsabilité. De
même, aux termes de l'article 52 de la CPA 1999, les recours à la disposition du
consommateur sont les dommages-intérêts, la réduction du prix des marchandises, la
réparation des marchandises et le remplacement des marchandises. En droit des
contrats, les dommages-intérêts visent à placer les demandeurs dans la même
situation, dans la mesure des moyens financiers, dans lesquels ils se seraient trouvés si
leurs contrats avaient été exécutés (L. Fuller & W. Purdue, 1936). Cette approche vise
à compenser l’intérêt d’attente des demandeurs, mais aussi l’indemnité de l’estoppel
selon le principe du non concedit venire contra factum proprium (Daniel Friedmann,
1995). Par ailleurs, les recours pour réparer et remplacer les biens sont fondés sur les
théories de la justice corrective. La justice corrective concerne la justice des devoirs
de réparer ou de réparer les torts, et en particulier les devoirs de réparer les torts
causés par des actes fautifs (S. Perry, 2000). La justice corrective peut donc être
qualifiée de justice individuelle ou personnelle. L’idée générale qui sous-tend la
justice corrective est que les individus ont le devoir de réparer ou de réparer les
préjudices injustifiés qu’ils ont causées (Stephen A. Smith, 2004).

*Remedy as of Right for Consumer Protection. ’’Mediterranean Journal of Social Sciences


MCSER Publishing, Rome-Italy. Mars 2016’’ by:
Ong Tze Chin1 & Sakina Shaik Ahmad Yusoff2 1PhD
1.Student, Faculty of Law, Universiti Kebangsaan Malaysia;tzechin81@yahoo.com
2.Associate Professor, Faculty of Law, Universiti Kebangsaan Malaysia; kinasay@ukm.m
https://www.researchgate.net/publication/
297676888_Remedy_as_of_Right_for_Consumer_Protection
d. Jurisprudences Marocaines

Cour de cassation (Rabat)

Arrêt du 12 avril 2012

Dossier commercial n° 756/3/1/2011

L’arrêt rendu le 12-04-2012 par la cour de cassation attendu que d’après l’article 106
du doc modifié le 17 novembre 1960, l’action en responsabilité pour faute se prescrit
en cinq ans si la partie lésée a eu connaissance du dommage elle peut être prescrit
aussi par vingt ans si le dommage a eu lieu.

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