Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Jurisprudence
Jurisprudence
POUR PUBLICATION :
Arrêt de la Cour d’Appel des Etats-Unis par le neuvième Circuit PULASKI &
MIDDLEMAN, LLC; JIT PACKAGING, INC .; RK WEST, INC .; RICHARD
OESTERLING, Demandeurs-Appelants, c. GOOGLE, INC., Société du Delaware,
défendeur-intimé. No. 12-16752 D.C. No. 5: 08-cv-03369- OPINION EJD Appel de
la Cour de district des États-Unis pour le district nord de la Californie.
Le tribunal a jugé que le tribunal de district avait commis une erreur en refusant la
certification du groupe, après avoir conclu que le groupe supposé ne respectait pas
l'exigence de prédominance imposée par la Fed. R. Civ. P. 23 (b) (3). Le tribunal a
jugé que le tribunal de district avait commis une erreur en associant le calcul de la
restitution à l'enquête en matière de responsabilité pour les actions en droit de la
concurrence déloyale et en publicité équitable, et en ne respectant pas la règle énoncée
dans Yokoyama c. Midland, compagnie d'assurance-vie nationale, 594 F.3d 1087,
1094 (9th Cir. 2010) (affirmant que le calcul du préjudice seul ne peut pas faire échec
à la certification de classe).
(Traduction libre)
Source:https://www.consumer-voice.org/consumer-right-laws/consumer-rights/
b) Jurisprudences Européennes
Conclusion de l’ARRÊT DU 17. 4. 2008 — AFFAIRE C-404/06 *
Par ces motifs, la Cour (première chambre) dit pour droit: L'article 3 de
la directive 1999/44/CE du Parlement européen et du Conseil, du 25
mai 1999, sur certains aspects de la vente et des garanties des biens de
consommation, doit être interprété en ce sens qu'il s'oppose à une
réglementation nationale qui permet au vendeur, dans l'hypothèse où il
a vendu un bien de consommation affecté d'un défaut de conformité,
d'exiger du consommateur une indemnité pour l'usage du bien non
conforme jusqu'à son remplacement par un nouveau bien
Françaises
Nota : certaines jurisprudences, bien que faisant application de textes antérieurs, sont
citées car les exemples sont toujours pertinents.
Composition : prétendre qu’un jus de fruits est « pur » alors qu’il est additionné
d’eau (Cass. crim., 4 mars 1976, n° 75-91924) ; représenter des crèmes dessert
accompagnées de gousses de vanille et carrés de chocolat alors que ces produits sont
élaborés à partir d’un parfum purement synthétique (CA Riom 25 juin 1998) ; inscrire
sur un pot de glace « garanti sans colorant et sans produit chimique » alors qu’il s’agit
de deux composants (CA Paris, 7 janvier 1998).
Mode de fabrication : prétendre qu’une compote est un produit frais alors qu’elle est
pasteurisée (Cass. crim., 12 janvier 1999, n° 97-13801) ; que le pain est cuit dans un
four chauffé au bois alors qu’il s’agit d’un four traditionnel (Cass. crim, 2 juin 1982).
Prix : afficher un prix qui ne correspond pas à celui du produit présenté (Cass. crim.,
28 novembre 1991, n° 90-86624) ; gonfler artificiellement le prix pour faire croire au
consommateur qu’il a bénéficié d’une réduction importante (Cass. crim., 18
septembre 1996), vendre un produit à un prix supérieur à celui figurant dans un
catalogue publicitaire (Cass. crim., 28 juill. 1981, n° 80-94778), laisser croire que les
remises pratiquées sont limitées dans le temps et revêtent un caractère exceptionnel
alors qu’elles sont systématiquement renouvelées jusqu’à les rendre permanentes
(Cass. crim., 24 avril 1997, n° 95-82400), annoncer une réduction de prix sans
pouvoir justifier ni du mode de fixation du prix de base servant de calcul de la
réduction offerte, ni de la pratique habituelle de ce prix de référence (Cass. crim., 20
mars 2001, n° 00-82179), ou encore, laisser croire au consommateur qu’il bénéficie
d’une prestation de service gratuite alors qu’en réalité le prix global des produits
proposés englobe celui des prestations prétendument offertes (CA Paris, 2 mai 2000),
annoncer sur internet des prix promotionnels alors que les prix de référence n’ont
jamais été appliqués et ce même si le client potentiel est connaisseur des prix
pratiqués et peut instantanément les comparer en ligne (Cass. crim., 11 juillet 2017, n°
16-84902).
Conditions de vente : prétendre que la vente est directe alors des intermédiaires sont
intervenus (Cass. crim., 8 octobre 1985, n° 83-91420) ; présenter comme solde une
vente bien qu’il n‘y ait aucun rabais sur les prix (CA Paris 21 octobre 1992).
N.B : Seules ces jurisprudences ont pu être trouvées sur internet. Elles sont
toutes des décisions judiciaires émanant des juridictions de droit commun,
étant donné que les juridictions spécialisées dans la protection du
consommateur sont inexistantes en France comme pour le reste de la
Communauté Européenne.
c) Analyses sur les Jurisprudences Malaisiennes* :
…Basically, there are four types of remedies provided under section 42(1) of the CPA
1999, namely, repairing the goods, curing any defect in title, replacing the goods and
refunding of any money or other consideration to the consumer. However, in spite of
this, there are exceptions to this right of redress provided under section 40 of the Act
which provides that:
…there shall be no right of redress against the supplier of goods under this Act in respect of the failure
of the goods to comply with the implied guarantee as to acceptable quality where –
(a) the manufacturer makes a representation in respect of the goods otherwise then by a statement on
any packaging or label; and
(b) the goods would have complied with the implied guarantee as to acceptable quality if that
representation had not been made. These exceptions were unfair to the consumers because there is
much room for the suppliers to escape their liabilities.
The issue was that if the manufacturer makes a representation but not the supplier, the
consumer would have no right of redress against the supplier. Besides that the issue of
the implied guarantees as to acceptable quality under sections 32, as discuss above,
CPA 1999 is of ‘supplementary’ in nature, the implied guarantees would fall under
the section 16 of SOGA 1957 under the implied condition as to quality or fitness. In
consumer sale of goods contract, where CPA 1999 and SOGA 1957 are both
applicable, the intelligence supplier would definitely use the SOGA 1957 to their
advantage so as to escape liabilities. Thus, no matter in what circumstances if the
CPA 1999 remains ‘supplementary’ in nature, consumers would not be adequately
redress even by providing a right to redress for the consumers. Further, Part VII
of the CPA 1999 provides rights against manufacturers in respect of guarantees in the
supply of goods, and consumer’s right of redress against manufacturers was provided
under section 50 of the Act. Similarly, the exceptions to such right of redress are
provided under section 51 which states that:
…there shall be no right of redress against the manufacturer under this Act in respect of goods which
fail to comply with the implied guarantee under sections 32 or 34 where the failure is due to –
(a) an act, default or omission of, or any representation made by, a person other than the
manufacturer; or (b) a cause independent of human control, occurring after the goods have left the
control of the manufacturer.
These exceptions were not in compliance with the primary objective of consumer
protection which is to adequately redress the consumers. The exceptions in section 51
are to protect the manufacturer rather than provide the right to redress for consumers,
hence open the floodgate for the manufacturer to escape liabilities. Likewise in the
section 52 of the CPA 1999, the remedies available for the consumer are damages,
reduction of price of the goods, repairing the goods and replacing the goods. In law of
contract, damages are intended to put the plaintiffs in the same position, so far as
money is able, that they would have been in had their contracts been performed (L.
Fuller & W. Purdue, 1936). This approach is aim to compensate plaintiffs’
expectation interest and also aim to compensate the promisee’s promissory or
performance interest (Daniel Friedmann, 1995). On the other hand, remedies to repair
and replacing goods are based on the theories of corrective justice. Corrective justice
is concerned with the justice of duties to repair or to rectify harms and in particular,
with duties to repair harms caused by one’s wrongful actions (S. Perry, 2000). Hence,
corrective justice might thus be described as individual or personal justice. The
general idea underlying corrective justice is that individuals have a duty to repair or
correct wrongful losses they caused (Stephen A. Smith, 2004).
Traduction libre
’’… le fournisseur de biens ne peut faire l'objet d'aucun recours en vertu de cette loi en cas de
défaillance des produits. Se conformer à la garantie implicite de qualité acceptable dans les cas
suivants:
(a) les caractéristiques du produit déclarées par le fabricant sur l’emballage ou toute étiquetage; et
b) En cas de conformité implicite des marchandises serait acceptable sans annonce écrite au moyen
d’étiquetage ou autre’’.
Ces exceptions étaient injustes pour les consommateurs car les fournisseurs avaient
beaucoup de marge pour échapper à leurs responsabilités. Le problème était que si le
fabricant faisait une déclaration mais pas le fournisseur, le consommateur n'aurait
aucun droit de recours contre le fournisseur. Outre la question des garanties implicites
concernant la qualité acceptable en vertu de l’article 32, comme indiqué ci-dessus, la
CPA 1999 (Consumer Protection Act)’ est de nature à supplier, les garanties
impliquées de l’article 16 de la SOGA 1957 (Sales Of Goods Act 1957) qui précise
les conditions implicites de qualité des biens. Dans le contrat de vente de biens à la
consommation, où CPA 1999 et SOGA 1957 sont tous deux applicables, le
fournisseur de services de renseignement utiliserait sans aucun doute la SOGA 1957 à
son avantage, de manière à échapper à ses responsabilités. Ainsi, quelles que soient
les circonstances dans lesquelles le CPA 1999 reste de nature "complémentaire", les
consommateurs ne bénéficieraient pas d’une réparation adéquate, même s’ils y ont un
droit.
En outre, la partie VII de la CPA 1999 prévoit des droits contre les fabricants en ce
qui concerne les garanties relatives à la fourniture de biens, et le droit de recours du
consommateur contre les fabricants est prévu à l’article 50 de la Loi. De même, les
exceptions à ce droit de recours sont énoncées à l’article 51 qui stipule que:
… Aucun recours ne peut être intenté contre le fabricant en vertu de la présente loi à
l’égard des produits qui ne respectent pas la garantie implicite prévue aux articles 32
ou 34 l'échec est dû:
(a) à un acte, à un manquement ou à une omission de, ou à une déclaration faite par
une personne autre que le fabricant; ou
L’arrêt rendu le 12-04-2012 par la cour de cassation attendu que d’après l’article 106
du doc modifié le 17 novembre 1960, l’action en responsabilité pour faute se prescrit
en cinq ans si la partie lésée a eu connaissance du dommage elle peut être prescrit
aussi par vingt ans si le dommage a eu lieu.