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Revue belge de philologie et

d'histoire

Grégoire (Henri), avec la collaboration de R. Goossens et de M.


Mathieu. Asklèpios, Apollon Smintheus et Rudra, Études sur le dieu
à la taupe et le dieu au rat dans la Grèce et dans l'Inde
V. Basanoff

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Basanoff V. Grégoire (Henri), avec la collaboration de R. Goossens et de M. Mathieu. Asklèpios, Apollon Smintheus et Rudra,
Études sur le dieu à la taupe et le dieu au rat dans la Grèce et dans l'Inde. In: Revue belge de philologie et d'histoire, tome 29,
fasc. 1, 1951. pp. 263-268;

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COMPTES RENDUS 263

même de l'ouvrage analysé : l'auteur lui-même ne dit-il pas


qu « étant le premier en date », son livre « a les inévitables
défauts de tout essai » (p. x)?
On aurait ainsi pu souhaiter que la partie constructive, la
synthèse personnelle, fût plus importante. Assez souvent le
lecteur se trouve devant une longue série d'exposés analytiques,
largement justifiés par leur intérêt intrinsèque. Mais les
rapprochements, tant entre les diverses tendances de la doctrine
qu'entre les divers aspects de la jurisprudence, sont trop brèves ;
parfois même ils sont inexistants. La comparaison entre les
droits belge et néerlandais, aux stades successifs de leur
évolution, n'est parfois qu'ébauchée. Il est vrai que la doctrine
et la jurisprudence des deux pays ont vécu côte à côte sans
se connaître et sans s'apprécier ! On peut aussi regretter que
M. Van Dievoet n'ait pas cherché davantage à expliquer
l'évolution du droit civil. En bon juriste, il expose et constate, sans
rechercher en historien les causes et les effets des faits
historiques.
Sans aucun doute nous réserve-t-il l'exposé de ses conclusions
sur les causes de l'évolution juridique pour le second volume
qu'il nous promet. Les historiens seront certes heureux d'y
voir préciser l'influence que les aspirations de la Révolution
française, les idées démocratiques, les mouvements sociaux
et économiques, les faits politiques ont exercée sur l'évolution
du droit civil. Espérons aussi que d'autres chercheurs, surtout
parmi les juristes, se sentent attirés par la voie ouverte par
M. Van Dievoet et enrichissent notre connaissance de l'histoire
du droit belge moderne. — J. Gilissen.

Grégoire (Henri), avec la collaboration de R. Goossens et


de M. Mathieu. Asklèpios, Apollon Smintheus et Rudra,
Études sur le dieu à la taupe et le dieu au rat dans la Grèce
et dans l'Inde. Bruxelles, 1950 ; un vol. in-8° de 204 pp.,
avec 11 ill. et 2 cartes. (Extrait des Mémoires de
l'Académie de Belgique, t. XLV, fasc. 1 = Travaux publiés par
« Théonoé », Société d'Études mythologiques, I).
D'emblée, dès la préface (pp. 5-8) de ce livre très savant qui
constitue une contribution de tout premier ordre à l'histoire
de la religion grecque, l'auteur nous introduit au cœur du sujet,
dont il donne un bref historique. La taupe s'appelle en attique
άσπάλαξ, en béotien σκάλοψ. L'existence d'une forme *άσκάλοψ
est probable, mais non attestée ; et* σκαλοπιά, « taupinière »,
ne se lit qu'une fois, chez Théophraste. « Presque tout
l'hellénisme ignorait sans doute la forme thessalienne, probablement
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authentique, du nom du dieu, Askalapios, que des inscriptions


viennent de nous révéler. » La forme courante, 'Ασκληπιός, a été
évidemment influencée par ήπιος, « doux, bénin, clément »,
adjectif qui convenait bien aux vertus bénéfiques du dieu.
En voilà assez pour expliquer que l'antiquité gréco-romaine
n'ait jamais songé à la taupe à propos du dieu-taupe...
La première partie du livre, Asklèpios et la taupe, qui compte
dix-neuf chapitres et des Notes Additionnelles (en tout 126 pp.)
nous fournit une démonstration magistrale de l'évidence révélée
dès les premières pages, à savoir les rapports étroits de la
personnalité d'Asklèpios avec un vieux culte de la taupe. Je note
que deux sentiments contradictoires se reflètent à la fois dans
les premières pages. D'une part, M. Grégoire partage (p. 9) la
mélancolie de Pettazzoni qui parlait d'une crise traversée par
l'histoire des religions. En contraste, page 8, note 3, l'auteur se
réjouit de constater que plusieurs de ses conclusions rencontrent,
« malgré la différence des points de vue », celles de Ch. Kerenyi,
Le médecin divin, Bâle, 1948. Et, s'il est difficile de ne pas
partager la mélancolie de Pettazzoni, il est vrai que des rencontres
comme celles-là sont encourageantes et attestent une
renaissance de nos études.
Il faudra lire dans l'original les trois premiers chapitres (l.Les
dieux tardifs. II. Dieux dégradés et héros divinisés. III. Asklèpios
et les Asklépiades chez Homère, Hésiode et Pindare) qui défient
l'analyse, à moins qu'on ne se résigne à défigurer et à appauvrir
ces développements d'une exceptionnelle densité. Le chapitre
IV (Le berceau thessalien du mythe et du culte) est un
commentaire très riche de la carte dressée par Marguerite Mathieu (« la
patrie thessalienne d'Asklèpios ») en face de la p. 19. La patrie
d'Asklèpios, c'est Trikkè, aujourd'hui Trikkala. Voyez
particulièrement la p. 20 : « quant au sens primitif de Trikkè, écrit
M. Grégoire, il se pourrait que le mot fût préhellénique et qu'il
eût le sens de dieu ou de roi. C'est le trqqa qu'on trouve dans
les inscriptions lyciennes notamment, et qu'on a rapproché
de l'étrusque Tarquinius, du cilicien Tarkondas... Cf. Glotta,
XXVIII, 1/2 (1939), P. Kretschmer, Die Stellung der lykischen
Sprache, 112 : «le lycien trqqas, épique trqqiz... avait été reconnu
par Imbert comme un mot de la langue luvienne (luvish) du
sud de l'Asie Mineure, signifiant dieu... » « Est-il possible
d'expliquer par ce trqqas notre ΤρίκκηΊ », se demande M. Grégoire,
qui poursuit : « Je n'ose le décider, d'autant plus que M.
Kretschmer, étudiant, p. 115, le plus ancien nom de Xanthos, "Agva
et celui de la petite ville lycienne Άρνεαί, observe : Der
griechische Ortsnamen "Αρνη und der italische Flussnamen Arnus
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müssen fern bleiben. Toutefois, si nous en croyons M.


Kretschmer parlant des noms à racine Tarq-, le nom était pélasgo-
tyrrhénien, ce qui est prouvé par la famille de mots étrusques
tar/u, Ιατχηα, tarais, tarxntes, Tarquinius, Tarcontius. » En fait,
M. Grégoire a démontré sa thèse d'une manière tout à fait
convaincante, et les réserves de Kretschmer ne me paraissent pas
justifiées ; les toponymes lyciens et italique sont inséparables.
M. Kretschmer raisonne comme si les noms "Αρνα et Arnus étaient
des noms géographiques ordinaires, dont l'étude relève de la
science du langage courant. Mais si ces mots étaient chargés de
représentations religieuses restées vivantes, la perspective ne
peut manquer d'être différente. Cf. mon article : Paludatus,
paludamentum, mots romains.
Je signale encore la note 2 de la page 24, à propos de Νϋσα ;
la note 1 de la page 25, sur le slave νεζερό ; les pages 30 à 34
sur Gyrton-Kyrtonè-Gortys. Les citations de Kretschmer,
p. 30, n. 1 et p. 31, donnent l'impression que le Kretschmer
de 1948 n'aurait plus formulé, concernant "Αρνα et Arnus, les
réserves qu'il a faites dans le tome XXVIII de Glotta.
Forcé de sauter bien des paragraphes, et même tout un
chapitre (IX. Phonétique et sémantique de σκάλοψ, άσπάλαξ, άσκάλα-
φος, άσκάλαβος, άττέλαβος, ratalleph) sur lesquels j'aurais aimé
m'arrêter, je mentionnerai seulement la note 1 de la page 56
(pour Pline, Nat. Hist., XXX, 3, [7], M. Grégoire revient à la
leçon des manuscrits aliis, indûment corrigée en altis). On
voudrait aussi ne pas passer sous silence les chapitres X, XI, XII,
XIII, XIV, relatifs au folklore de la taupe et de la taupinière.
Ils préparent le chapitre XV et la magistrale dissertation sur
la Tholos d'Epidaure (comparez le plan du monument, p. 66,
avec le croquis schématique d'une taupinière, p. 72). Ainsi
la tholos d'Epidaure reproduit le plan d'une taupinière. M.
Grégoire pense même (ch. XVI) qu'il faut reconnaître la
représentation d'une taupinière dans V omphalos de certaines monnaies
à l'effigie d'Apollon ou d'Asklèpios.
Le chapitre XVII, p. 78 ss., est consacré au héros-taupe Phi-
neus. L'auteur présente d'abord les trois personnages de ce
nom, avec les trois groupes de légendes qui s'y rapportent.
Noter que dans les légendes du premier groupe Phineus est un
héros bienfaisant, une sorte de Prométhée (p. 80) « qui a préféré
les hommes aux dieux ». P. 81, M. G. examine diverses légendes
difficiles à classer dans l'un des trois groupes. On constate dans
ces versions une certaine opposition ou rivalité entre Phineus et
Hélios. Je f erai observer que si le thème Phineus-Prométhée
paraît être grec, le thème Phineus-Hélios ferait penser à la
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variante, de «couleur» phrygienne, Marsyas-Apollon. Cela évoque


le problème débattu depuis Wilamowitz : Apollon est-il Grec
ou originaire d'Asie Mineure? Voir à ce sujet P. Nilsson,
Geschichte der Griechischen Religion, p. 527 et η. 3 ; Hrozny, Les
quatre autels hittites hiéroglyphiques d'Envi Ghazi et d'Envi
Kisla, Archiv Orientalni, VIII, 1936, p. 17 L, n. 1) (*).
Le chapitre XVIII, Trophonios, développe avec une brillante
ingéniosité un thème de mythologie animale primitive. L'auteur
a rapproché trois héros souterrains, Amphiaraos, Asklèpios
et Trophonios (p. 96). Il rectifie à ce propos la théorie de Rohde
(p. 97). Cependant, à propos des cultes de Telpousa (Αελφοϋσά)
p. 98, n. 2 et à propos d'Erginos et de la rivière Herkyna (p. 100,
n. 4), on se souviendra de la Demeter hippocéphale ou hippo -
phile et du culte de Poseidon équestre des Consualia. Une
jolie note sur le parallèle de Trophonios et d'Imhotep — qui
sont tous deux tantôt guérisseurs et tantôt architectes, p. 103,
ainsi que les remarques sur νραξ, lat. sorex, musaraigne, et
l'histoire du trésor d'Hyrieus (pp. 106 ss.) donnent toute la mesure
de cette magistrale démonstration. Un dernier chapitre (XIX)
est consacré aux Souris votives aux yeux bandés de la Larissa
d'Argos. Toute cette argumentation est menée de main de
maître. Parmi les Notes additionnelles je me bornerai à dire
un mot des deux notes suivantes :
1. Phlegyas (pp. 113 ss.) réunit des textes romains qu'il est
du plus haut intérêt de confronter directement avec les
inscriptions asianiques, sans passer par les textes grecs, qui sont plus
anciens que les textes latins, mais plus tardifs que les
inscriptions d'Asie Mineure. On se rendra compte alors que, souvent,
attribuer aux textes grecs une influence exclusive sur les textes
romains équivaudrait à se laisser prendre au sophisme : post
hoc, ergo prop ter hoc. Une scholie de la Thébaïde de Stace nous
dit: Phlegyas filius Martis, qui apud Delphos templum Apolli-

(1) A propos de cet article de Hrozny, je crois devoir signaler qu'il y


a dans la préface du livre que j'analyse, p. 51, ligne 15 s., une proposition
à mon sens trop catégorique: «L'Ourse que fut certainement Artémis»
L'hiéroglyphe hittite de la déesse présente un bois de cerf, et les
etymologies de la Diana romaine, ainsi que certains récits étiologiques y affe-
rant (cf. V. Basanoff, Les dieux des Romains, p. 83 ss.), s'accordent avec
le témoignage des hiéroglyphes hittites. Orsouvent les faits romains et
italiques reflètent les faits asianiques plus exactement que ne le font
les faits grecs. Cf. mon Evocatio, passim, surtout ch.VI et L'épisode des
joueurs de fl ûte chez Tite-Live, Mélanges Fernand De Visscher, t. I. ( =
Revue internationale des droits de l'Antiquité, t. II), p. 65-82.
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nis incendit. Si ce texte était d'inspiration grecque, filius Martis


voudrait dire fils d'Ares, selon l'équivalence adoptée dès 217
avant J.-C. pour les di consentes, et alors Mars serait un dieu
purement destructeur comme l'Arès grec. En fait, Mars, en
Italie, est, comme Minerve (cf. V. Basanoff, L'épisode des
joueurs de flûte, art. cité, n. 2), un dieu guerrier, en tant que
gardien des murs de la ville et défenseur de la société organisée
et civilisée. Il est le dieu des guerres entreprises pro aris et focis...
L'Apollon à l'égide de l'Iliade, XV, 229, paraît ressembler à
l'Apulanas asianique. N'insistons pas, faute de place, sur Ser-
vius, Ad Aen., VI, 618 : Phlegyas habuit Coronidem filiam quam
Apollo vitiavit... Quod pater dolens incendit Apollinis templum
et eius sagittis est ad inferos trusus. Phlegyas paraît être l'épo-
nyme des Phlégyens. Or nous savons (p. 114) que Thèbes fut
menacée par les Phlégyens, et que ses murs passaient pour
avoir été construits pour se garantir d'eux. Apollon apparaît
donc bien ici comme le défenseur des murs abritant la société
organisée. On a l'impression qu'un nouveau thème
mythologique, le thème social de la communauté civilisée se greffe sur
un thème primitif de mythologie animale.
2. Tholos et Labyrinthe contient, entre autres, une critique
magistrale du mythe du Labyrinthe, et à la p. 124, un
rapprochement intéressant entre la danse initiatique appelée geranos,
les détours du labyrinthe et le ludus Troiae (cf. J. Moreau,
A propos de la danse des Saliens, dans Latomus, VI, 1947, p. 85-
89).
Deuxième partie. Esquisse d'une étude comparative, par Roger
Goossens. Ici encore, je regrette que la place me manque pour
suivre de près, comme elle le mériterait, cette remarquable étude.
M. Goossens, élève d'Henri Grégoire, est aujourd'hui lui-même
un maître. La brillante démonstration de mon collègue belge
se déroule sur le terrain comparatif. C'est dire tout l'intérêt
que j'ai pris à la lecture de ces développements savants. Les
pages consacrées à Rudra et Apollon (pp. 131 ss.), quelques
lignes, pp 134, s., sur άσκαλώπας et les mots de la même famille,
enfin le paragraphe intitulé La mythologie indo-européenne
(p. 150), avec sa remarque sur les Asvin et les Dioscures, qui
sont des cavaliers ou des conducteurs de char et, de plus, des
sauveurs des naufragés (c'est là, dit l'auteur, la forme
indoeuropéenne du dioscurisme), donnent la mesure de sa sûre
maîtrise. Grâce à la remarquable objectivité de cette recherche
dont je considère personnellement les conclusions essentielles
comme définitivement acquises, on peut entrevoir à plusieurs
reprises la portée réelle de certaines divergences d'interpréta-
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tion qui n'affaiblissent nullement la thèse générale, mais se


greffent en quelque sorte sur elle et nous éclairent sur certains
aspects de l'évolution de la pensée religieuse. C'est ainsi que
l'interprétation donnée par Bergaigne de vahku, épithète de
Rudra (que ce savant prenait au sens de fougueux, tandis que
M. Goossens le traduit par tortu, tortueux), n'est pas à rejetter,
à mon avis, sans autre forme de procès. Le motif du cheval
fougueux me paraît un thème mythologique indépendant du
thème « taupe », mais qui a pu se superposer à lui. La Πότηα
θηρών (ρ. 142) dont on a fait, sous le nom d'Artémis, la sœur
de cet Apollon Loxias si exactement parallèle à Rudra le vânku
accuserait alors l'existence de deux strates, de deux couches :
le thème social (l'humanité organisée en société) s'est inscrit
sur un thème primitif de mythologie animale. Le tableau
schématique de la p. 148 corrobore plutôt qu'il n'infirme cette
hypothèse de travail. Ainsi, parmi les animaux d'Asklèpios, fils
d'Apollon, apparaît le chien, animal domestique par excellence,
et Ganéça, le fils de Rudra/ Siva est un dieu à tête d'éléphant.
L'éléphant étant aux Indes un animal domestiqué, le motif
de l'éléphant équivaut au motif du cheval. A la même couche
sociale et civilisée du mythe appartiennent les fonctions de dieu
de la poésie attribuées pareillement à Apollon et à Ganéça. Les
pages 161 et 162, consacrées à « Apollon, dieu sédentaire, dieu
des jeunes hommes classés en cités organisées, dieu lumineux »,
nous renseignent, selon moi, sur le stratum, contemporain d'une
humanité déjà civilisée, dont les commencements sont attestés
par la figure de l'Apulunas des autels d'Emri Ghasi, dieu
gardien de la « porte rituelle » et, partant, gardien des murs. —
f V. Basanoff.

Cumont (Franz). Lux perpétua. Paris, Paul Geuthner, 1949 ;


un vol. in-4° de xxxni-524 pp.
Le titre le plus émouvant ; et puis le beau visage calme que
nous aimions tant... Il n'y a point place ici pour la mort, bien
que le livre tout entier soit fonction d'elle ; — mais non point
obsédé par elle. La passion du vrai, la science en sa volonté
de purification progressive, la sérénité d'une pensée qui ne
biaise pas, et la douce inclinaison d'une vie probe vers
l'échéance d'une activité sans relâche soutenue : voilà ce dont sont
nés cette sorte de prodige — ce bonheur aussi — d'un
monument historique empli des échecs des pensées révolues et
pourtant ouvert sur l'espoir. Sur la confiance du moins : si, comme
le disait Franz Cumont lui-même en 1935, en face de la
monstrueuse croissance des esclavagismes totalitaires, « l'expérience

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