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Objectif de l’enseignement :
Donc au total 21 h
Modalités d’évaluation :
2 notes de contrôle continu par QCM :
o 1er QCM : 30 mns
o 2nd QCM : 60 mns (ensemble du programme)
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Programme
Introduction générale :
C’est l’objet de notre cours qu’appréhender ces principaux risques en se focalisant sur les
risques de marché et présenter les outils qui permettent de les réduire voire de les annihiler.
Comment les gérer c’est-à-dire les limiter, les supprimer ou en tirer profit
C’est l’objet de notre troisième partie.
Programme
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Première partie : Une approche des risques de marché
• Le risque de taux
Généralités
Les marchés financiers internationaux
Les marchés internationaux de produits
dérivés
L’évaluation des actifs financiers
Intro :
Il existe de multitudes de risques auxquels sont confrontés une entreprise.
• Risque politique.
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• Risque de taux d'intérêt : le risque que les taux d'intérêt augmentent ou baissent,
modifiant ainsi la valeur marchande du titre en question (les obligations en
particulier).
• Risque des actions : le risque que la valeur marchande d'une action augmente ou
baisse.
3 risques :
De liquidité
De règlement
De crédit
1 1 Le risque de liquidité
C’est le risque de ne pas pouvoir effectuer une transaction sur le marché des changes ou en
subissant une Moins-value.
Risque guère important sauf si crise politique ou mise en place de contrôles administratifs.
Plus présent sur le marché à terme : baisse du volume de transactions, hausse anormale du
report ou déport.
Risque qui se matérialise également par un écart important entre le cours acheteur et le
cours vendeur.
1 2 Le risque de règlement
L’une des parties de l’opération de change livre la devise qu’elle a vendue sans recevoir la
devise qu’elle a achetée. (« risque Herstatt = banque allemande en juin 1974 DM/USD).
Difficultés financières de cette banque, les autorités allemandes ont suspendue l’activité de
cette banque. Pb si les contreparties américaines d’Herstatt avait donné au système de
paiement allemand l’instruction irrévocable de régler « la jambe deutsche mark » les
correspondants d’Herstatt aux US suite à la défaillance de la banque allemande ont
suspendu le règlement de la « jambe dollar » faisant subir des pertes considérables aux
banques américaines.
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Chapitre 2 – Les risques de marché
Tous les investisseurs doivent se confronter au concept de risque de marché et à la
volonté d’y faire face. Il est déterminé par des éléments divers allant des taux d’intérêt
aux taux de change.
Le risque de marché est le risque engendré par des événements imprévus affectant la
valeur des avoirs. Autrement dit, il s’agit de la possibilité que le rendement soit plus
faible que prévu. Les facteurs qui le déterminent sont divers, ils peuvent se combiner et
avoir un impact différent selon le type d’opération effectuée.
Le risque de marché est le risque de perte qui peut résulter des fluctuations des prix des
instruments financiers qui composent un portefeuille. Le risque peut porter sur le cours des
actions, les taux d'intérêt, les taux de change, les cours de matières premières, etc.
2 1 Le risque de taux
Le risque lié aux variations des taux d’intérêt survient dans le cas d’actifs dont la valeur
est sensible aux fluctuations des taux d’intérêt. Plus un investissement porte sur le long
terme, plus il s’expose à ce type de risque.
2 2 Le risque de change
Le risque de change est lié aux fluctuations du rapport de force entre deux devises. La
valeur d’un bien est déterminée par la devise dans laquelle il est exprimé. Le risque
apparaît si les flux de trésorerie liés à ce bien doivent être convertis en devises
étrangères. C'est le cas notamment si la devise de l'investisseur diffère de la devise dans
laquelle les transactions sont libellées.
Il s’agit du risque découlant de la variabilité des actions et des indices, dont les cours
fluctuent continuellement. Il ne s’agit donc pas seulement d’une hausse inférieure aux
attentes, mais, plus généralement, d’un écart entre la variation attendue (même à la
baisse, dans le cas de la vente à découvert, short selling en anglais) et la variation réelle.
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Risque de volatilité
La volatilité est la mesure de la variation du prix d’un actif au cours d’une période donnée.
Autrement dit, cet indice décrit l’ampleur et la rapidité de l’évolution de la valeur d’un
actif. Dans un marché plus volatil, les risques augmentent. Ou, à tout le moins, la
probabilité qu’un portefeuille subisse des variations importantes augmente.
Il s’agit du risque attaché aux variations du prix des marchandises, en particulier des
matières premières telles que les métaux et les produits énergétiques (risque lié aux
matières premières, commodity risk en anglais). Par ailleurs, la valeur des marchandises
est sujette elle aussi à des fluctuations, tant dans le présent immédiat que dans les
attentes futures.
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1 Le risque de change
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Les régimes de change
Les conditions dans lesquelles se détermine le cours des devises varient profondément selon
le régime de change en vigueur.
Changes flottants = les autorités monétaires s’abstiennent d’intervenir en théorie car en
réalité interviennent.
Changes fixes = les autorités monétaires interviennent pour maintenir le taux de change à
une certaine parité % à un étalon (or, devise étrangère, panier de devises)
Fixité non-absolue = marge de fluctuation autour de la parité.
Marge : Bretton Woods = 1 % puis 6 % (72), SME = 2.25 %
Dans un cadre interventionniste encore faut-il avoir les moyens de le faire ! Si ce n’est plus le
cas dévaluation ou réévaluation du cours officiel de la monnaie.
Reproches faits au FMI = politiques trop dures avec les pays en développement et les pays
émergents.
Contraintes d’équilibre budgétaire et extérieur à ces pays alors que les USA et les pays
développés ne se l’appliquaient pas.
Trop rapide libéralisation du commerce et des flux de capitaux vulnérabilité aux crises
plus élevée pour eux.
BW jusqu’au 15/08/1971
15/08/1971 = Décision de Nixon de ne plus assurer la convertibilité du $ en or (stock d’or
faible % aux $ en circulation)
BW a bien fonctionné jusqu’en 57.
Pb = la balance commerciale US déficitaire et $ détenus par les NR en dehors des USA.
Balance $ > stock d’or US défiance vente d’USD contre or = spéculation « pool de
l’or » (vente d’or) pour rester à 35 $ l’once (1 once = 31.10 grammes d’or).
En contrepartie les USA devaient réduire leur déficit commercial échec de ce pool car pas
de réduction des déficits.
Suite à la décision US les pays développés adoptent le système des changes flottants (en
plusieurs étapes avec marges de fluctuation entre temps)
Pb des changes fixes (exemple crise Asie Sud Est Juin 97 et Argentine 2001) : si effectivement
il y a des avantages, quand effondrement, le choc est brutal avec de fortes perturbations.
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En fait le régime de change doit être compatible avec les politiques monétaire, budgétaire et
structurelle ainsi qu’avec le degré de libéralisation des mouvements de capitaux.
La globalisation une hausse de la volatilité des prix (taux de change, matières premières,
actions...)
Graves crises financières (d’abord dans les pays émergents et en développement
puis dans les pays développés)
Pas de régime idéal valable pour tous les pays ou applicable indéfiniment pour un pays
donné.
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Avantages des changes flottants
Plus de spéculation sans risques
SME = suite arrivée des changes flottants (1973) = flottement contrôlé des monnaies.
Principes du SME en 1979 pour la stabilité économique et monétaire dans CEE.
La création de l’EURO
01/01/1999 = 11 pays
Convergence des politiques économiques et monétaires nationales nécessaire à la mise en
œuvre de l’Euro acquise non sans peine.
B Les intervenants
Les banques
Avec la réduction des profits et des marges, l’effet volume est primordial.
Les Banques Centrales interviennent sur le marché des changes pour 2 raisons :
o Exécuter des ordres de leur clientèle (Administrations, BC étrangères…) =
peu important
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o Faire respecter les engagements pris (traités, réunion G7, Changes fixes de
Bretton Woods, changes flottants.) et ainsi limiter l’appréciation de la
devise nationale (Achat de devises étrangères) ou sa dépréciation (vente
de devises).
Les réserves de change des BC peuvent apparaitre conséquentes mais au regard des volumes
échangés quotidiennement sur le marché des changes c’est fort peu
Attention : les autorités monétaires ne peuvent pas influencer durablement les taux de
change.
Depuis le début des années 90, les filiales financières de grands groupes industriels, les
investisseurs institutionnels, les gérants d’actifs sont très présents sur le marché des
changes.
Cependant le rôle des banques comme teneurs de marchés, la nécessité de détention de FP
importants et la technicité des produits font que les banques restent les acteurs centraux du
marché des changes.
La clientèle privée
Ce sont les particuliers, les entreprises, les institutions financières de petite taille.
Font des A / V de devises.
Les courtiers
Exemple de devises : USD / JPY / CHF / GBP / SEK / NZD / AUD / SGD / NOK / DKK / HKD
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o Les sales = vendeurs = commerciaux vendant à la clientèle différents
produits (comptant, à terme, options, swaps, produits structurés)
o Les ingénieurs financiers = création de nouveaux produits.
Le Middle Office (M/O) = contrôle les transactions, édite les contrats et contrôle les risques
(« lignes de risque »)
Le Back Office (B/O) = Bon déroulement des transactions sur le plan administratif
(comptabilité)
Le Front Office = La SDM
L’USD occupe une place centrale car il sert de pivot aux transactions (les devises cotent
contre l’USD).
90 % des transactions sont des A/V contre USD.
Exemple : un cambiste souhaite vendre des JPY pour acheter des CHF que fait ‘il ?
Soit il achète directement les CHF en vendant les JPY « Currency cross »
Soit il vend des JPY /USD et vend des USD/ CHF
Pour réduire le coût de liquidité qui est élevé sans le USD
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Le numéraire = peu de volume
Tourisme
Taux de change défavorable car coûts (transport, assurance, manipulation guichet) et non
productif d’intérêts.
EUR/USD : 1.1900
Le 2° chiffre après la virgule = LA FIGURE
Les instruments dérivés fermes négociés sur le marché des changes interbancaire
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Le Taux de change FORWARD :
Devise en report = Taux d’intérêt sur devise > Taux d’intérêt sur Mo nationale (Cas de
l’EUR/USD)
Devise en déport = Taux d’intérêt sur devise < Taux d’intérêt sur Mo nationale (Cas de
l’EUR/CHF)
L’entreprise française échange avec l’entreprise allemande les USD contre EUR.
Il y a échange du capital et des intérêts.
A l’échéance restitution des capitaux en devises respectives.
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Une option = c’est un actif qui confère à son détenteur le droit d’A ou de V le support de
l’option (Quantité de devise) à 1 prix fixé d’avance (prix d’exercice)
Ce droit peut être exercé durant toute la vie de l’option (on parle d’option « Américaine »)
ou à son échéance (option « Européenne »).
Le Prix d’Exercice est le cours auquel l’acheteur de l’option peut acquérir (CALL) ou vendre
(PUT) l’actif sous-jacent.
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L’échéance = date à laquelle disparait l’option (valeur = 0) = c’est le dernier jour auquel elle
peut être exercée.
Comme les échéances sont longues, cela évite la chute de leur valeur temps à mesure
qu’approche l’échéance (d’où une meilleure gestion des positions de change) facile
d’accès pour la clientèle Non Bancaire.
Ce sont des produits sur mesure intégrant les anticipations des spéculateurs avec réduction
voire suppression de la prime (d’où une baisse du coût de la couverture)
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Les options à prime zéro :
Inconvénient des options : elles sont coûteuses.
2 à 5 % de la valeur du sous-jacent
Exemple : Acheter 1 CALL USD Strike 1.20 Echéance 3 mois (Spot 1.1840) Nominal 1 MUSD
Coût de l’option = Prime= 3 % 1 MUSD * 3 % = 30 000 USD 30 000/1.1840 = 25 337 €
Les options avec barrières : Options activantes « Knock in » ou désactivantes « Knock out » :
Une option avec barrière permet à celui qui l’achète d’acquérir ou de perdre le droit
d’exercer cette option dès que le cours de la devise atteint un niveau prédéterminé lors de
l’achat de l’option.
Les banques interviennent pour le compte de leur client (couverture, spéculation) = rôle
d’intermédiation
Et pour compte propre (couverture, spéculation et arbitrage)
Spéculation = tirer profit d’une évolution anticipée du taux de change.
Arbitrage = tirer profit d’une divergence non justifiée dans l’évolution des taux de change (2
taux sur 2 couples de devises)
Il faut avoir à l’esprit qu’il y a beaucoup plus d’opérations d’arbitrage que d’opérations de
spéculation
Arbitrages spatiaux : tirer profit d’une différence entre les cours au comptant d’une devise
négociée sur 2 places différentes.
Achat sur une place sous-évaluée et revente sur une place sur évaluée.
Les arbitrages tendent à régulariser les prix.
Les arbitrages cessent quand les cours sont identiques.
Comme le marché des changes des grandes devises est très liquide, les arbitrages dans
l’espace ont disparu.
Ils demeurent sur les monnaies de moindre importance mais comme ce sont des marchés où
la profondeur est faible, il y a peu d’opérations.
Arbitrages triangulaires :
Exemple : un exportateur canadien veut vendre ses EUR pour récupérer des CAD.
Soit il vend directement ses EUR contre des CAD
Soit il passe par une devise tierce (USD)
Il vend 1 M€ contre USD
En même temps vend les USD
Dans la réalité les banques n’attendent pas les ordres de leur clientèle pour faire des
arbitrages.
Ils en font pour le compte de la banque dès qu’un gain est détecté.
D’ailleurs, les arbitrages pour compte propre représentent une part significative des
transactions du marché des changes.
Profits unitaires faibles mais sur des sommes importantes, les gains sont significatifs.
Mais comme dit précédemment, les arbitrages tendent à régulariser les cours difficile
d’en faire.
Idem : les opérations d’arbitrages sont plus nombreuses que les opérations de spéculation
mais l’écart est moindre car les contrats forward sont adaptés à la spéculation.
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Les opérations d’arbitrage
Arbitrage entre taux au comptant et taux à terme.
Dans l’absolu si les taux d’intérêt sur 2 devises sont égaux, le taux au comptant doit être égal
au taux à terme sinon arbitrage à faire.
Une limite sur le montant de la position en cours de journée « position intra Day »
Le mécanisme
Achat d’un contrat si anticipation de la hausse de la devise.
Souvent dénouement avant l’échéance (pas de livraison du coup)
Les déterminants
Profits ou pertes fonction de l’effet de levier et amplitude de fluctuation du taux de change.
Pas besoin d’avoir la trésorerie si compensation avant terme.
Chambre de compensation pour éviter le défaut du spéculateur (avec dépôt de garantie +
appels de marge quotidiens)
4 opérations :
L’achat d’une option d’achat
La vente d’une option d’achat
L’achat d’une option de vente
La vente d’une option de vente
Série 1
5
0
1,16 1,18 1,2 1,236 1,28
-5
Série 1
Série 1
5
0
1,16 1,18 1,2 1,236 1,28
-5
Série 1
Série 1
5
0
1,16 1,18 1,196 1,2 1,28
-5
Série 1
20
La vente d’une option de vente
Série 1
4
2
0
1,16 1,18 1,2 1,236 1,28 1,3
-2
-4
Série 1
Milton Friedmann = les opérations des spéculateurs recherchant le profit ont pour
conséquence de stabiliser les cours.
L’argumentation de Friedmann
Les coûts sur le marché des changes sont faibles (infos, transactions) les spéculateurs
peuvent intervenir facilement selon lui.
En achetant la devise, les spéculateurs empêchent une baisse plus importante
Par leurs opérations, les spéculateurs empêchent des variations plus importantes.
Plus ils sont nombreux, plus ils écrêtent les amplitudes.
2 Le risque de taux
A Généralités
Il y a eu un développement spectaculaire depuis le début 60’s car ces marchés ont répondu
parfaitement aux besoins des emprunteurs et des investisseurs.
A noter le rôle central des banques internationales car elles sont à l’origine de dynamisme
de ces marchés et des innovations.
Ces marchés apparaissent assez complexes du fait des nombreux compartiments qui les
composent dûs aux différents actifs qui y sont négociés.
L’origine :
Les banques y jouent un rôle d’intermédiation essentiel.
Euro-crédits = « crédits internationaux » = principaux emplois des banques.
Euro-devises = principales ressources des banques.
Donc le marché bancaire international, c’est le marché des euro-devises et des Euro-crédits.
Mais pas seulement, il y a aussi les crédits étrangers.
Les crédits étrangers, ce sont les prêts accordés à un emprunteur Non Résident par une
banque (ou un pool bancaire) d’un pays donné.
Généralement ils sont libellés dans la devise du créancier.
Les crédits étrangers ne représentent pas des montants importants.
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Selon la BRI (Banque des Règlements Internationaux), les opérations sont dites « opérations
internationales » si un des 2 critères suivant est de la partie :
o Utilisation d’une devise
o Lieu de résidence de la contrepartie extérieure au pays.
Les euro-devises = ce sont les capitaux en devises dans les comptes des banques en dehors
du pays d’origine de la devise.
Exemple : des USD d’une entreprise Exportatrice Non Résidente US dans une banque à Paris.
Pourquoi ce cas ? car il peut être plus intéressant d’avoir ces avoirs dans cette banque que
sur les marchés nationaux (placements = taux de rémunération /emprunteur = + de choix et
taux plus bas)
Le développement :
Le début du développement des euro-devises date des 50’s.
Ce développement est dû entre autres à différents évènements (contrôle des mouvements
de capitaux mis en place par les Etats et notamment l’administration US pour remédier au
déficit des paiements et freiner les sorties de capitaux).
En effet, ces évènements ont entrainé une demande d’USD à l’extérieur des USA.
De même, le fort développement de ce marché de 74 à 82 a été dû aux énormes dépôts
auprès des euro-banques des flux financiers issus des pays producteurs de pétrole (« pétro
dollars »).
En effet de peur de représailles financières (gel des avoirs aux USA), les responsables
économiques et politiques de ces pays producteurs de pétrole ne souhaitaient pas déposer
leurs USD dans des banques US.
Ils ont alors placer leurs avoirs dans des banques localisées à Londres et dans des centres
financiers Offshore.
En chiffres, entre 93 et 2007, les avoirs et les engagements sur le marché bancaire
international ont été multipliés par 5.
Les ressources :
Les ressources du marché bancaire international :
Les dépôts effectués par d’autres banques.
Les placements des investisseurs internationaux (Dépôts à terme, certificats de dépôts)
Le marché international des devises = essentiellement alimenté par des dépôts de 1 j à 5
ans.
La majorité des DAT sont d’une durée < 6 mois.
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Leur montant va de 100 KUSD à 1MUSD mais pas de limite de montant.
Flexibilité sur la durée à retenir.
Seul hic, absence de négociabilité attrait pour les certificats de dépôts.
Certificats de dépôt = titre qui certifie qu’un investisseur a fait un dépôt en devises dans une
banque (montant, durée, taux).
Comme les DAT avec la négociabilité en plus.
Emetteurs de CD = les banques
Intérêts des CD :
- Pour les banques, leurs ressources augmentent (et donc leur stabilité) et en plus la
durée de leurs ressources augmentent aussi
- Pour les investisseurs, atout de cette négociabilité achat à LT car il est possible de
revendre avant l’échéance).
Développement des crédits commerciaux avec des prêts à MT dont le nombre et les
montants augmentent recourir à des syndicats bancaires = crédits consortiaux,
« syndication » (50 à 100 banques).
Suite à la crise d’insolvabilité des pays en dvlpt (80’s), les banques sont devenues plus
restrictives dans la distribution de nouveaux crédits développement de dettes à CT = les
« euro billets de trésorerie »
Durée de 1 J à 1 an mais souvent <6 mois
Placements directement par l’émetteur ou plus souvent via des courtiers auprès
d’investisseurs ayant des ressources.
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Grands emprunteurs internationaux : Banques, Etats, entreprises publiques ou privées
multinationales.
Mise en place de ces placements par des banques d’investissement anglo saxonnes.
Les marchés nationaux de titres CT ont aussi une vocation internationale car titres souscrits
par des NR (Bons du Trésor US, titres français...) 65% de la dette de l’Etat français détenue
par des NR.
Idem pour les billets de trésorerie
Cette augmentation de la part détenue par les NR est un signe du processus
d’internationalisation.
« Euro obligations » = car au départ les émissions étaient réalisées (1963) à Londres par des
emprunteurs européens.
Avant, les émissions étaient quasiment toutes faites aux USA mais avec le durcissement des
conditions (taxes US pour freiner les sorties de capitaux), les emprunteurs non américains
ont cherché des sources de financement en dehors des USA.
En effet les émissions par des NR sur le marché US sortie de capitaux et augmentation du
déficit de la balance des paiements
Devises utilisées : principalement l’USD car poids économique et financier de cette devise et
absence de contrôles des autorités US sur l’utilisation faite de leur devise par les NR.
Toutes les devises utilisées sauf le CHF car décision des autorités suisses de refuser que les
emprunteurs utilisent leur monnaie sur les marchés internationaux (émission sur marché
domestique uniquement)
Lorsque l’on intervient sur le marché obligataire, c’est pour emprunter des capitaux à LT
(poids des émissions des sociétés publiques européennes)
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Les investisseurs sur le marché obligataire international = particuliers et institutionnels
Depuis 2000, création de plateformes sur internet par des banques pour faciliter la
souscription, la distribution et le placement.
Ces plateformes permettent d’élargir la base des investisseurs (coût de contact moindre,
faibles montants, diffusion d’infos plus facile...)
Ces plateformes ne remplacent pas le contact direct, elles sont un complément.
Intérêt pour l’émetteur : moindre coût (coupon inférieur) et ne pas avoir à rembourser si
conversion (ce qu’il espère).
Intérêt pour l’investisseur : Revenu + PV en capital si conversion.
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Le marché secondaire des obligations internationales =
Permettre aux investisseurs de revendre dans de bonnes conditions leurs titres ou d’acheter
des titres non pris lors de l’émission. Il permet aussi de liquider les titres non souscrits lors
de l’émission (syndicats).
Liquidité présente sur ces marchés secondaires = bénéfique pour le marché primaire
(émission)
Atout pour le fonctionnement d’un marché de gré à gré non centralisé dans une bourse.
2 sociétés : EUROCLEAR et CLEARSTREAM
Concurrence entre les 2 au départ (70’s) puis elles ont travaillé en harmonie (pour ne pas
mécontenter les clients) même si toujours concurrence sur les prix (fusion un jour ?)
Dans 70’s des sociétés financières spécialisées privées +/- contrôlées par l’Etat fédéral US
refinançaient les banques en leur achetant les prêts hypothécaires de bonne qualité
accordés à des particuliers.
2 grosses agences.
Pour alléger leur propre portefeuille et les financer, elles procèdent à l’émission
d’obligations garanties par les créances qu’elles avaient achetées.
= émission d’obligations titrisées garanties par une agence publique (3° agence)
Ensuite développement en Europe puis sur des prêts destinés à financer l’immobilier
commercial et d’entreprise.
Puis prêts à la consommation (80’s) et prêts aux étudiants.
La titrisation = début 70’s aux USA elle a permis aux banques et Institutions financières de se
financer en transformant en titres négociables des créances ou des actifs dépourvus de
liquidité.
Cela permettait une meilleure gestion de bilans et une réduction du coût de financement.
De plus, en apportant des actifs à un « véhicule » de titrisation, les banques se
débarrassaient en même temps du risque de crédit associé à ces actifs.
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Les SVT = ce sont souvent des filiales de banques étrangères.
Internationalisation aussi au niveau des investisseurs.
15 à 40 % des OAT et BT sont achetés par des NR.
Les marchés de produits dérivés sont des marchés de gestion des risques.
Ce sont aussi des marchés de spéculation
Développement à partir milieu 80’s
Au départ sur les Matières Premières
Internationalisation de ces marchés dérivés progressive car :
- Produits standardisés
- Activité internationale des intervenants (banques, investisseurs institutionnels,
entreprises multinationales)
- Le développement des marchés de gré à gré a contribué à l’internationalisation des
marchés dérivés.
Sur les marchés dérivés sont négociés des actifs financiers dont la valeur dépend du prix d’un
autre actif que l’on appelle un sous-jacent.
Couverture de risques
Au début, ces marchés étaient utilisés pour couvrir des risques sur MP
Puis ils se sont étendus au risque de taux d’intérêt, aux risques liés aux variations des cours
des actions et des indices boursiers.
Pour schématiser, sur les marchés organisés les contrats sont standardisés (industriel) par
différence avec les marchés de gré à gré où on est sur des contrats sur-mesure.
Comme la livraison est différée dans le temps, les marchés dérivés se sont développés grâce
aux Chambres de compensation.
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15 sept 2008 faillite de Lehman Brothers = crainte sur la stabilité du système financier
international vaste mouvement de réglementation des dérivés négociés de gré à gré
(recommandations) ==> loi en Europe (EMIR = European Markets Infrastructure Regulation)
et aux USA.
Contrôle plus strict sur les produits dérivés de gré à gré.
Contrats à terme de MP :
Au début les contrats ont porté sur les céréales puis sucre, café, cacao… (Chicago puis NY,
Londres)
Si variations importantes des cours, intérêt de développer les contrats à terme = 70’s 80’s
(NY) pour le pétrole
2 Les options :
Se couvrir par des contrats à terme = bien si on ne se trompe pas dans ses prévisions. (Se
couvrir contre une baisse et qu’il y a une hausse)
Perte d’opportunité = ne pas profiter d’évolution favorable des cours car engagement ferme
et définitif (Actif symétrique = couvrir un risque mais sans bénéficier d’une évolution
favorable)
D’où l’intérêt de réactiver les options = actif asymétrique = protéger contre évolution
défavorable et profiter d’une évolution favorable.
Comme pour les contrats à terme, les options sont compensées avant l’échéance par des
transactions inverses. Cela est possible car présence de Chambre de compensation.
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Succès de ces options sur actions et développement sur d’autres places financières (Canada,
Amsterdam, Londres)
Le plus gros encours actuellement = option sur indice SP100 = l’option la plus négociée aux
USA.
SP100 = indice boursier des 100 plus grandes sociétés cotées sur les bourses américaines de
l’indice SP500.
Ces 2 indices sont 2 indices de référence de la Standard and Poor’s qui est l’une des 3
principales sociétés de notation financière.
3 principales agences de notation : Standard and Poor’s / Moody’s et Fitch Ratings
Bilan :
Options de change = échec
Options sur MP = résultats modestes
Options sur Taux d’intérêts = succès
Options sur actions et indices = gros succès
Options = instrument utile mais activité sur les marchés nettement inférieure à celle des
marchés des contrats à terme entraine pb de liquidité les opérateurs se sont déplacés
des marchés organisés vers les marchés de gré à gré.
Essor mi 80’s car pb des instruments négociés sur les marchés organisés avec une Chambre
de compensation : la standardisation des contrats. (Pour être fongibles et négociables).
D’où développement par les grandes banques en proposant les mêmes produits (contrats
fermes et contrats d’options)
3 instruments :
- Les forward-forward
- Les Forward Rate Agreements (FRA)
- Les SWAPS (le plus important)
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A la différence du Forward, le FRA entraine le versement d’un différentiel monétaire (pas
d’engagements sur les liquidités)
Si le taux d’emprunt en T3 > à celui garanti en T, la banque verse à l’emprunteur la
différence entre les 2 taux.
FRA = instrument de couverture contre le risque de taux d’intérêt.
Acheter un FRA = fixer un taux d’emprunt
Vendre un FRA = fixer un taux de placement
Les Warrants = évitent les inconvénients des options du marché interbancaire qui avaient
une valeur nominale élevée, des durées trop courtes et étaient non négociables.
Warrants = option à LT, nominal réduit, négociables sur marchés boursiers.
Les options de deuxième génération = suite aux innovations et réponse aux besoins et coût
plus faible qu’une option sèche.
Le CAP = protéger contre une hausse des taux et profiter d’une baisse. Série d’options
d’achat
Emprunt à taux variable = taux plafond
Versement d’une prime flat ou lissée.
Le FLOOR = Couvrir contre baisse des taux pour un investisseur. Série d’options de vente
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Le développement des marchés de produits dérivés :
Distinction entre encours et transactions car sur les marchés organisés les transactions sont
nombreuses.
Importance des dérivés de taux (en 2013 ils représentaient 82 % des encours de dérivés sur
les marchés de gré à gré)
Conclusion chapitre :
Fort développement de ces produits dérivés
Prépondérance des contrats ayant comme sous-jacent des taux d’intérêt
Les marchés de gré à gré 10 x supérieur aux marchés organisés (encours)
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