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Thème n°7 :

Instruments financiers, crypto-


actifs et leurs risques
Riadh BELHAJ
Plan
1. Les risques
2. Actions
3. Obligations
4. Titres de Créances Négociables (TCN)
5. Titres hybrides
6. Autres instruments
7. Produits dérivés
8. Les OPC
9. Bien divers
10. Crypto-actifs

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Paragraphe 1 :
Les risques
Catégorie C - 3 questions
Paragraphe 1 : Les risques
• Risque de défaut versus risque de marché

Risque de défaut de l’émetteur : la perte en raison du défaut de


l’émetteur

Risque de marché : l’exposition d’un investisseur à une évolution


défavorable des taux ou des prix. Il concerne les taux d’intérêt, les taux
de change, les cours des matières premières ou des actions;

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Paragraphe 1 : Les risques
• Risque de liquidité versus risque opérationnel

Risque de liquidité : Risque lié à la difficulté pour un investisseur de


trouver une contrepartie à l'achat ou à la vente

Risque opérationnel : Le risque de pertes résultant d'une inadéquation


ou d'une défaillance des processus, du personnel et systèmes internes,
ou à des événements extérieurs

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Paragraphe 1 : Les risques
• Risque de taux

Risque de taux : risque d’une variation défavorable du prix d’un


instrument financier suite à une variation des taux d’intérêt.

Exemple : le prix d’une obligation à taux fixe baisse en cas de hause des
taux de marché

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Paragraphe 1 : Les risques
• La volatilité

La volatilité est l'ampleur des variations du cours d'un actif financier.


C’est une mesure du risque d’un actif financier. Le risque est plus
important quand la volatilité est élevée.

7
Paragraphe 1 : Les risques
• Profil de risque des FCP et des SICAV

L’information sur le risque des fonds se situe dans un document appelé


le document d’informations clés (DIC).
Un indicateur de risque : construit sur une échelle de 1 (le moins
risqué) à 7 (le plus risqué), il est réalisé en combinant le risque de
marché avec le risque de crédit.

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Paragraphe 1 : Les risques
• Les risques (Questions-Réponses)

Le risque de marché est le risque :

1. Qu'un opérateur de marché ne puisse procéder à la livraison des


titres.
2. D'une évolution défavorable des marchés financiers.
3. D'une envolée des taux d'intérêt court terme.

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Paragraphe 1 : Les risques
• Les risques (Questions-Réponses)

Le risque de marché est le risque :

1. Qu'un opérateur de marché ne puisse procéder à la livraison des


titres.
2. D'une évolution défavorable des marchés financiers.
3. D'une envolée des taux d'intérêt court terme.

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Paragraphe 1 : Les risques
• Les risques (Questions-Réponses)

Le risque de change d'un instrument financier correspond :

1. Au risque de ne pas trouver de contrepartie


2. A la variation des taux d'intérêt
3. A la variation du cours des devises

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Paragraphe 1 : Les risques
• Les risques (Questions-Réponses)

Le risque de change d'un instrument financier correspond :

1. Au risque de ne pas trouver de contrepartie


2. A la variation des taux d'intérêt
3. A la variation du cours des devises

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Paragraphe 1 : Les risques
• Les risques (Questions-Réponses)

Le risque opérationnel correspond pour un PSI (Prestataire de Services


d'Investissement) à un risque de :

1. Moins-value sur une opération financière


2. Perte liée à une défaillance de procédure
3. Perte liée à la faillite d'une contrepartie

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Paragraphe 1 : Les risques
• Les risques (Questions-Réponses)

Le risque opérationnel correspond pour un PSI (Prestataire de Services


d'Investissement) à un risque de :

1. Moins-value sur une opération financière


2. Perte liée à une défaillance de procédure
3. Perte liée à la faillite d'une contrepartie

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Paragraphe 2 :
Actions
Catégorie C - 3 questions
Paragraphe 2 : Actions
• Action ordinaire

Elle confère à son détenteur un droit de vote et un droit au dividende. Le


dividende est une part des bénéfices réalisés que la société distribue à ses
actionnaires

• Action de préférence

Les actions de préférence sont un type particulier d'actions qui se


distinguent des actions ordinaires par les prérogatives qui y sont attachées
(exemple : droit de vote double).
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Paragraphe 2 : Actions
• Capitalisation boursière

Elle correspond au nombre d'actions composant le capital multiplié par


la valeur boursière.

• PER (Price Earning Ratio)

Le PER est mesuré comme : Le cours / le BNPA (Bénéfice Net


Par Action)
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Paragraphe 2 : Actions
• Certificats d’investissement

Des actions sans droit de vote

• Droit d’attribution

Le droit d'attribution est le droit pour l'actionnaire de participer à une


attribution gratuite d'actions ou de vendre ce droit.

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Paragraphe 2 : Actions
• Actions (Questions-Réponses)

Parmi les affirmations suivantes, laquelle est exacte ?

1. Les actions sont des valeurs mobilières représentatives d'une part


de capital de l'entreprise émettrice.
2. Les actions sont des titres de créances.
3. Les actions représentent une dette pour l'entreprise émettrice.

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Paragraphe 2 : Actions
• Actions (Questions-Réponses)

Parmi les affirmations suivantes, laquelle est exacte ?

1. Les actions sont des valeurs mobilières représentatives d'une part


de capital de l'entreprise émettrice.
2. Les actions sont des titres de créances.
3. Les actions représentent une dette pour l'entreprise émettrice.

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Paragraphe 2 : Actions
• Actions (Questions-Réponses)

Le Price Earning Ratio (PER) :

1. Augmente quand la valeur de l'action augmente


2. Augmente quand la valeur de l'action baisse
3. Ne dépend pas de la valeur de l'action

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Paragraphe 2 : Actions
• Actions (Questions-Réponses)

Le Price Earning Ratio (PER) :

1. Augmente quand la valeur de l'action augmente


2. Augmente quand la valeur de l'action baisse
3. Ne dépend pas de la valeur de l'action

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Paragraphe 3 :
Obligation
Catégorie C - 3 questions
Paragraphe 3 : Obligations
• Typologie des obligations

Aujourd'hui le marché est caractérisé par une grande diversité de produits


obligataires. On peut distinguer :

1. Les obligations classiques à taux fixe.


2. Les obligations à taux variable ou révisable.
3. Les obligations à clauses conditionnelles (ou
assorties d'une option).
4. Les obligations indexées.
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Paragraphe 3 : Obligations
• Profils de remboursement

On distingue plusieurs profils de remboursement :

- In fine (le capital est donc remboursé en bloc à la dernière


échéance)
- Zéro coupon (Pas de flux intermédiaire)
- Échéances constantes (les échéances, principal + intérêts, sont constantes)
- Séries égales (la même part du capital est remboursée à chaque échéance)

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Paragraphe 3 : Obligations
• Obligation Assimilable du Trésor (OAT)
Obligations à profil "in fine", émises en plusieurs tranches (à différents
moments et à différents prix d'émission), mais dont les caractéristiques
des titres (nominal, coupon, dates des échéances) sont identiques à
chaque émission. Dès lors les différentes OAT d'une même ligne sont
regroupées dans une ligne de cotation unique d'un volume important
(bonne liquidité).

• OAT démembrée : Une obligation dont les flux de coupons et de


remboursement ont été séparés. Le principal et les coupons peuvent
être négociés séparément.
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Paragraphe 3 : Obligations
• OAT indexée sur l’inflation (OATi)

Emise par le trésor français. Les coupons et le capital suivent


l’évolution de l’indice des prix à la consommation.
Le coupon payé est un coupon annuel postdéterminé, calculé
selon la formule suivante :

Coupon fixe x Nominal x Coefficient d'indexation.

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Paragraphe 3 : Obligations
• Caractéristiques financières

Un emprunt obligataire à taux fixe est caractérisé par :


- n : le nombre d’obligations émises
- k : taux facial ou nominal, utilisé pour le calcul du coupon
- Ve : Valeur d’émission, prix payé par les souscripteurs
- Vn : Valeur nominale, sert de base au calcul du coupon
- Vr : Valeur de remboursement, prix payé par l’émetteur
==> Coupon = k  Vn
Montant encaissé par l’émetteur = n  Ve
Prime de remboursement = Vr - Vn ; Prime d’émission = Vn – Ve
Ve = Vn = Vr ==> l’emprunt est émis et remboursé au pair

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Paragraphe 3 : Obligations
• Cotation des obligations

Les obligations sont cotées en pourcentage de la valeur nominale avec deux décimales. On distingue :

• Le cours plein coupon, C’ : le prix qui serait payé par l'acheteur si le nominal de
l’obligation était égal à 100 €.
• Le cours pied de coupon, C (cotation), est le cours plein coupon diminué du coupon
couru (ramené à une valeur nominale de 100 €).
• Le coupon couru est calculé « pro rata temporis » par la formule :
Coupon couru = 100kJ/365(ou 366) où
k dénote le taux nominal,
J le nombre de jours ayant couru depuis le détachement du dernier coupon

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Paragraphe 3 : Obligations
• Taux de rendement : Le taux de rendement actuariel d'une obligation
à taux fixe est Le taux d'actualisation qui permet d'égaliser le prix de
marché avec la somme actuelle des flux futurs

• Risque de taux : La valeur d’une obligation baisse quand les taux


montent.

• Sensibilité : Elle s’interprète comme la variation en pourcentage de la


valeur d’une obligation induite par une variation de 1% de r. C’est une
mesure du risque de taux d’une obligation.

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Paragraphe 3 : Obligations
• Obligations (Questions-Réponses)

Une obligation ayant un profil de remboursement in fine est :

1. Une obligation dont le capital est remboursé à la fin de chaque


période
2. Une obligation dont le capital est remboursé en une seule fois à
l'échéance
3. Une obligation dont le capital est remboursé selon un tirage au sort
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Paragraphe 3 : Obligations
• Obligations (Questions-Réponses)

Une obligation ayant un profil de remboursement in fine est :

1. Une obligation dont le capital est remboursé à la fin de chaque


période
2. Une obligation dont le capital est remboursé en une seule fois à
l'échéance
3. Une obligation dont le capital est remboursé selon un tirage au sort
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Paragraphe 3 : Obligations
• Obligations (Questions-Réponses)

Pour obtenir le prix à payer pour acheter une obligation, il faut :

1. Multiplier le prix pied de coupon par le montant nominal de


l'obligation
2. Diviser le prix pied de coupon par le coupon couru, puis le
multiplier par le nominal de l'obligation
3. Ajouter au prix pied de coupon le montant du coupon couru, puis le
multiplier par le nominal de l'obligation
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Paragraphe 3 : Obligations
• Obligations (Questions-Réponses)

Pour obtenir le prix à payer pour acheter une obligation, il faut :

1. Multiplier le prix pied de coupon par le montant nominal de


l'obligation
2. Diviser le prix pied de coupon par le coupon couru, puis le
multiplier par le nominal de l'obligation
3. Ajouter au prix pied de coupon le montant du coupon couru, puis le
multiplier par le nominal de l'obligation
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Paragraphe 3 : Obligations
• Obligations (Questions-Réponses)

Lorsque le remboursement d'un emprunt obligataire est dit "in fine" :

1. Un nombre constant d'obligations est remboursé chaque année


durant toute la durée de vie de l'emprunt obligataire
2. Toutes les obligations d'une même émission sont remboursées en
même temps à la date d'échéance
3. L'émetteur a systématiquement la possibilité de rembourser par
anticipation
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Paragraphe 3 : Obligations
• Obligations (Questions-Réponses)

Lorsque le remboursement d'un emprunt obligataire est dit "in fine" :

1. Un nombre constant d'obligations est remboursé chaque année


durant toute la durée de vie de l'emprunt obligataire
2. Toutes les obligations d'une même émission sont remboursées en
même temps à la date d'échéance
3. L'émetteur a systématiquement la possibilité de rembourser par
anticipation
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Paragraphe 4 :
Titres de Créances Négociables
Catégorie C - 2 questions
Paragraphe 4 : Titres de Créances Négociables
• Caractéristiques communes aux TCN

 Existence d’un marché secondaire.

  1 jour; profil « in fine » ou zéro-coupon.

 Visa Banque Centrale ( + AMF si absence de rating) pour les


émetteurs autre que l’état.

 Négociation sur le taux et non sur le prix.

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Paragraphe 4 : Titres de Créances Négociables
• Certificats de Dépôts (CD)
- Émetteur : Établissements de crédit ; CDC.
- Durée : de 1 jour à 1 an
- Montant minimal : 150 000 €.

• Billets de Trésorerie (BT)


- Émetteur : Entreprises
- Durée : de 1 jour à 1 an
- Montant minimal : 150 000 €.

• Bons du Trésor à taux fixe (BTF)


- Émetteur : Trésor (adjudications hebdomadaires)
- Durée : non réglementée (13, 24 à 29, 40 à 52 semaines).
- Valeur nominale : 1 €.
- Taux fixe in fine, intérêts pré-comptés.

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Paragraphe 4 : Titres de Créances Négociables
• Bons à Moyen Terme Négociables (BMTN)
- Émetteur : Tous les émetteurs des CD et des billets de trésorerie.
- Durée : > à 1 an
- Montant minimal : 150 000 €.
- Taux fixe ou variable.

• Bons de Trésor à intérêts annuels (BTAN)


- Émetteur : Trésor (par adjudications).
- Durée : non réglementée (2 ans et 5 ans).
- Valeur nominale : 1 €.
- Taux fixe.

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Paragraphe 4 : Titres de Créances Négociables
• Principaux indices monétaires

EONIA (Euro Overnight Index Average)


TEMPE (Taux Européen Moyen Pondéré au jour le jour en Euros) : c’est la
moyenne pondérée des taux d’intérêt des prêts en blanc au jour le jour
déclarés par un panel d’établissements de crédit de la zone euro.

TMM ou T4M (Taux Moyen Mensuel du Marché Monétaire) : c’est


la moyenne arithmétique des EONIA du mois précédent. Publié au début de
chaque mois.

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Paragraphe 4 : Titres de Créances Négociables
• Principaux indices monétaires

EURIBOR (European Interbank Offered Rate)


TIBEUR (Taux Interbancaire offert en Euros) : c’est la moyenne pondérée
des taux d’intérêt des prêts pour différentes échéances mensuelles ; publié
chaque jour.
==> Euribor 1 mois, 2 mois, ….12 mois

TAM (Taux Annuel Moyen) : c’est la moyenne géométrique des 12


derniers TMM connus. Le TAM ayant prévalu sur les 12 mois (notés 1 à 12)

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Paragraphe 4 : TCN
• TCN (Questions-Réponses)

Parmi les TCN, les titres négociables à court terme sont émis pour une
durée maximale de :

1. 1 an
2. 2 ans
3. 5 ans

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Paragraphe 4 : TCN
• TCN (Questions-Réponses)

Parmi les TCN, les titres négociables à court terme sont émis pour une
durée maximale de :

1. 1 an
2. 2 ans
3. 5 ans

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Paragraphe 4 : TCN
• TCN (Questions-Réponses)

L'Euribor 6 mois est un taux de référence du marché monétaire :

1. Calculé chaque jour ouvré


2. Calculé tous les 6 mois
3. Calculé tous les mois

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Paragraphe 4 : TCN
• TCN (Questions-Réponses)

L'Euribor 6 mois est un taux de référence du marché monétaire :

1. Calculé chaque jour ouvré


2. Calculé tous les 6 mois
3. Calculé tous les mois

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Paragraphe 5 :
Titres hybrides
Catégorie C - 1 question
Paragraphe 5 : Titres hybrides
• Obligations à clause conditionnelle
a) Obligations convertibles en actions (OCA)
Convertibles, au gré du porteur, à tout moment ou à partir d'une date
déterminée, en un nombre prédéterminé d'actions.

b) Obligations à bons de souscription, en actions (OBSA), ou en


obligations (OBSO).
Il s'agit d'une obligation classique à laquelle est attachée une option
d'achat (ou warrant-call), appelée bon de souscription.

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Paragraphe 5 : Titres hybrides
• Obligations à clause conditionnelle
c) OSCAR (obligation spéciale à coupon à réinvestir) et OROC
(obligation à réinvestissement optionnel de coupons) Il s'agit
d'obligations assorties d'une option de réinvestissement des coupons
en nouvelles obligations à caractéristiques identiques.

d) Obligations "callables" ou "putables"


L'obligation callable est assortie, pour l'émetteur d’une option de
rachat (à un prix prédéterminé, à partir d'une certaine date) alors que
l'obligation putable donne une option de vente au porteur.

49
Paragraphe 5 : Titres hybrides
• Obligations subordonnées

Sont des titres représentatifs d'une dette dont le remboursement est


subordonné au remboursement des autres créanciers. Ainsi, ils
peuvent être assimilés à des fonds propres.

50
Paragraphe 5 : Titres hybrides
• Titres hybrides (Questions-Réponses)

Que permet une obligation convertible ?

1. Choisir sa devise de remboursement


2. Passer d'un taux fixe à un taux variable à certaines périodes de la
vie de l'obligation
3. Convertir sa créance en actions de la société émettrice

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Paragraphe 5 : Titres hybrides
• Titres hybrides (Questions-Réponses)

Que permet une obligation convertible ?

1. Choisir sa devise de remboursement


2. Passer d'un taux fixe à un taux variable à certaines périodes de la
vie de l'obligation
3. Convertir sa créance en actions de la société émettrice

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Paragraphe 5 : Titres hybrides
• Titres hybrides (Questions-Réponses)

Parmi les affirmations suivantes relatives au bon de souscription, laquelle est


correcte ?

1. C'est un titre financier permettant de souscrire pendant une période illimitée,


dans une proportion et à un prix fixés à l'avance, un autre titre financier
2. Il permet de réaliser une augmentation de capital en organisant une dilution
immédiate
3. Il peut être attaché à l'émission d'une action (action à bon de souscription
d'action ou ABSA) ou d'une obligation (obligation à bon de souscription
d'action ou OBSA) ou être distribué gratuitement

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Paragraphe 5 : Titres hybrides
• Titres hybrides (Questions-Réponses)

Parmi les affirmations suivantes relatives au bon de souscription, laquelle est


correcte ?

1. C'est un titre financier permettant de souscrire pendant une période illimitée,


dans une proportion et à un prix fixés à l'avance, un autre titre financier
2. Il permet de réaliser une augmentation de capital en organisant une dilution
immédiate
3. Il peut être attaché à l'émission d'une action (action à bon de souscription
d'action ou ABSA) ou d'une obligation (obligation à bon de souscription
d'action ou OBSA) ou être distribué gratuitement

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Paragraphe 6 :
Autres instruments
Catégorie C - 2 questions
Paragraphe 6 : Autres instruments
Livret A

Le livret A est un livret d'épargne dont la rémunération est un taux fixe révisable
par le Ministre de l 'Economie en fonction d 'une formule de calcul basée sur les
taux à court terme et l 'inflation. Il est plafonnés à 22 950 euros.

Compte à terme (CAT)

Le compte à terme (CAT) est un contrat d'épargne dans lequel la somme épargnée
est bloquée pendant toute la durée du contrat et le taux d'intérêt garanti peut être
fixe ou progressif. La durée minimale de blocage des sommes déposées sur un
compte à terme est de 1 mois.

56
Paragraphe 6 : Autres instruments
• Livret d’Epargne Populaire (LEP)

Le livret d’épargne populaire est un placement réservé aux personnes


disposant de revenus modeste. Il offre un taux d’intérêt garanti et revenu
exonéré d’impôt et de prélèvements sociaux. Il a un plafond de 7 700 €.
Livret jeune
Le livret jeune est un produit d’épargne réservé aux jeunes de 12 à 25 ans
résidant en France. Le plafond est de 1 600 € et le taux d’intérêt annuel est
librement fixé par les banques, mais ne peut être inférieur à 0,75%.

57
Paragraphe 6 : Autres instruments
• Assurance vie

C’est une assurance en cas de vie et/ou une assurance en cas de décès. Les
deux types d’assurance-vie garantissent le versement d’un capital ou d’une
rente au bénéficiaire désigné dans le contrat, au terme du contrat dans le
premier cas, au décès de l’assuré dans le second.

Les risques encourus par l’assuré varient selon le support choisi : les contrats
souscrits en euros bénéficient d’un capital garanti, alors que le capital des
contrats en unité de compte ou en action varie en fonction des marchés.

58
Paragraphe 6 : Autres instruments
• Assurance-vie (Questions-Réponses)

De quelle règlementation le contrat d'assurance-vie relève-t-il ?

1. De le réglementation des Instruments financiers


2. De la réglementation des Assurances
3. De la réglementation des placements bancaires

59
Paragraphe 6 : Autres instruments
• Assurance-vie (Questions-Réponses)

De quelle règlementation le contrat d'assurance-vie relève-t-il ?

1. De le réglementation des Instruments financiers


2. De la réglementation des Assurances
3. De la réglementation des placements bancaires

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Paragraphe 6 : Autres instruments
• Assurance-vie (Questions-Réponses)

Dans le cadre d'un contrat d'assurance-vie investi dans un support en


fonds euros, le fonds en euros est investi sur des placements :

1. Risqués
2. Très risqués
3. Peu risqués

61
Paragraphe 6 : Autres instruments
• Assurance-vie (Questions-Réponses)

Dans le cadre d'un contrat d'assurance-vie investi dans un support en


fonds euros, le fonds en euros est investi sur des placements :

1. Risqués
2. Très risqués
3. Peu risqués

62
Paragraphe 6 : Autres instruments
• Livret jeune (Questions-Réponses)

Le taux du livret jeune est :

1. Librement fixé par chaque établissement bancaire mais ne peut


être inférieur à 0,75 %
2. Librement fixé par chaque établissement bancaire mais ne peut
être supérieur à 0,75 %
3. Est fixé à 0,75% par arrêté
63
Paragraphe 6 : Autres instruments
• Livret jeune (Questions-Réponses)

Le taux du livret jeune est :

1. Librement fixé par chaque établissement bancaire mais ne peut


être inférieur à 0,75 %
2. Librement fixé par chaque établissement bancaire mais ne peut
être supérieur à 0,75 %
3. Est fixé à 0,75% par arrêté
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Paragraphe 7 :
Produits dérivés
Catégorie C - 1 question
Paragraphe 7 : Produits dérivés
Produits dérivés : Les produits dérivés sont des produits dont la valeur
fluctue en fonction d'un actif appelé sous-jacent.
Les options : Un call est une option d’achat et un put est une option de
vente.
Les contrats à termes – futures : engagement ferme de livrer un actif sous-
jacent à une date future à un prix fixé à l’avance.
Les Contracts For Differences (CFD) : Un produit dérivé hautement spéculatif
permettant de parier sur la hausse ou la baisse d'un actif sous-jacent.
Swap : Un contrat d’échange de flux entre deux contreparties selon un
échéancier bien déterminé.

66
Paragraphe 7 : Produits dérivés
• (Questions-Réponses)

Les produits dérivés :

1. Sont des produits financiers négociés sur les marchés de pays


émergents.
2. Sont des produits dont la valeur fluctue en fonction d'un actif
appelé sous-jacent.
3. Sont des produits uniquement négociés sur des marchés
réglementés.
67
Paragraphe 7 : Produits dérivés
• (Questions-Réponses)

Les produits dérivés :

1. Sont des produits financiers négociés sur les marchés de pays émergents.
2. Sont des produits dont la valeur fluctue en fonction d'un actif appelé
sous-jacent.
3. Sont des produits uniquement négociés sur des marchés réglementés.

68
Paragraphe 7 : Produits dérivés
• (Questions-Réponses)

Les cours des produits dérivés sont influencés par les cours d'un autre
actif appelé :

1. Option.
2. Prime.
3. Sous-jacent.

69
Paragraphe 7 : Produits dérivés
• (Questions-Réponses)

Les cours des produits dérivés sont influencés par les cours d'un autre
actif appelé :

1. Option.
2. Prime.
3. Sous-jacent.

70
Paragraphe 7 : Produits dérivés
• (Questions-Réponses)

Quel niveau de risque fait prendre la position vendeur d'option ?

1. Un risque limité au prix de vente de l'option


2. Un risque illimité
3. Un risque limité à l'écart entre le prix d'exercice et le prix de marché
du sous-jacent

71
Paragraphe 7 : Produits dérivés
• (Questions-Réponses)

Quel niveau de risque fait prendre la position vendeur d'option ?

1. Un risque limité au prix de vente de l'option


2. Un risque illimité
3. Un risque limité à l'écart entre le prix d'exercice et le prix de marché
du sous-jacent

72
Paragraphe 8 : Les organismes
de placement collectif (OPC)
Catégorie C - 3 questions
Paragraphe 8 : Les OPC
Les OPC font partie des placement
collectifs et sont sous surveillance
des autorités et règlementés par
le CMF et le RG de l’AMF.
Un OPC est soit un OPCVM, soit un
Fonds d’investissement alternatifs
(FIA).
Les souscriptions et les rachats
d’OPC sont effectués sur la base
de la valeur liquidative,
augmentés des frais d’entrée ou
diminués des frais de sortie.
Source : AMF
74
Paragraphe 8 : Les OPC
Le passeport européen

Les OPCVM de droit français, peuvent être commercialisés sur le territoire des autres Etats
membres de l’Union européenne ou parties à l’accord sur l’Espace économique européen
(EEE) selon une procédure de passeport définie par une directive. De la même manière, les
OPCVM de droit étranger (Union européenne ou EEE) conformes à cette même directive
peuvent également être commercialisés en France sous les mêmes conditions.

Les FIA de droit français, peuvent être commercialisés auprès de clients professionnels
dans d’autres Etats membres selon une procédure de passeport définie par cette directive.
De la même manière, les FIA établis dans un Etat membre, gérés par une société de gestion
agréée conformément à cette même directive, peuvent également être commercialisés en
France auprès de clients professionnels sous les mêmes conditions.

75
Paragraphe 8 : Les OPC
OPCVM: Ces produits sont régis par la directive OPCVM IV, transposée dans le code
monétaire et financier et le règlement général de l’AMF. Ces produits peuvent
prendre la forme de fonds commun de placement (FCP) ou de société
d’investissement à capital variable (SICAV). Ils peuvent être commercialisés dans
l’ensemble de l’Union européenne et les autres Etats parties à l’accord sur l’Espace
économique européen après notification au régulateur du pays d’accueil.
OPCVM de droit français ou de droit étranger : quelle différence ?
Les OPCVM de droit français sont agréés et suivis par l’AMF qui vérifie l’information
délivrée sur les documents réglementaires : le document d'informations clés pour
l’investisseur (DICI) et le prospectus, auquel est annexé le règlement s’il s’agit d’un
FCP ou les statuts s’il s’agit d’une SICAV.
En revanche, les OPCVM de droit étranger ne sont pas agréés par l’AMF. Ils peuvent
néanmoins être commercialisés sur le territoire français en vertu d’un passeport
européen et après notification à l’AMF. Si le régulateur français ne délivre pas
d’agrément dans ce cas, il peut contrôler à tout moment la commercialisation de
ces produits sur le territoire français.
76
Paragraphe 8 : Les OPC
Le document d'information clé pour l’investisseur (« DICI »)
La publication d’un document d’information clé pour l’investisseur
(DICI) est obligatoire pour tous les OPCVM. Clair et synthétique, ce
document présente les informations essentielles que l’investisseur doit
connaître avant de souscrire à un OPCVM.
Lorsque l’OPCVM utilise une classification de l’AMF (actions françaises,
actions de pays de la zone euro, actions internationales,…), celle-ci doit
figurer dans la rubrique « objectifs et politique d’investissement ».

77
Paragraphe 8 : Les OPC
Les FIA lèvent des capitaux auprès d’un certain nombre d’investisseurs en vue de les
investir, dans l’intérêt de ces investisseurs, conformément à une politique d’investissement
que ces FIA ou leurs sociétés de gestion définissent. Ils ne sont pas des OPCVM.
Les fonds ouverts aux investisseurs non professionnels
Parmi les fonds ouverts aux investisseurs non professionnels, le règlement général de l’AMF
fixe la liste de ceux qui doivent adopter, comme les OPCVM, le format du document
d’information clé pour l’investisseur (DICI). Cette mesure doit permettre aux investisseurs
d’avoir accès à une information plus claire et plus synthétique et ainsi faciliter la
comparaison entre les caractéristiques des différents produits.
Les produits concernés sont :
• les fonds d’investissement à vocation générale,
• les fonds de fonds alternatifs,
• les fonds de capital investissement (FCPR, FCPI et FIP),
• les fonds d’épargne salariale (FCPE et SICAVAS),
• les OPCI.
78
Paragraphe 8 : Les OPC
Les fonds ouverts aux investisseurs professionnels
Les fonds professionnels à vocation générale,
les organismes professionnels de placement collectif immobilier,
les fonds professionnels spécialisés, y compris les sociétés de libre partenariat,
les organismes de financement spécialisé,
les fonds professionnels de capital investissement.

Ces fonds peuvent être souscrits par :

- des investisseurs professionnels,


- des investisseurs dont la souscription initiale est supérieure ou égale à 100 000 euros,
- tous autres investisseurs dès lors que la souscription ou l’acquisition est réalisée en leur nom et
pour leur compte par un prestataire de services d’investissement dans le cadre d’un service de
gestion de portefeuille pour le compte de tiers.
79
Paragraphe 8 : Les OPC
• (Questions-Réponses)

Quelle est la condition préalable à la commercialisation d'un OPC de droit


étranger en France ?
1. Ils peuvent être commercialisés sur le territoire français s'ils obtiennent
un agrément de l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de
Résolution).
2. Ils peuvent être commercialisés sur le territoire français s'ils obtiennent
une autorisation de la Banque de France.
3. Ils peuvent être commercialisés sur le territoire français en vertu d'un
passeport européen et après notification à l'AMF.
80
Paragraphe 8 : Les OPC
• (Questions-Réponses)

Quelle est la condition préalable à la commercialisation d'un OPC de droit


étranger en France ?
1. Ils peuvent être commercialisés sur le territoire français s'ils obtiennent
un agrément de l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de
Résolution).
2. Ils peuvent être commercialisés sur le territoire français s'ils obtiennent
une autorisation de la Banque de France.
3. Ils peuvent être commercialisés sur le territoire français en vertu
d'un passeport européen et après notification à l'AMF.
81
Paragraphe 8 : Les OPC
• (Questions-Réponses)

Quel est le statut d'une personne qui investit dans un FCP ?

1. Elle est créancière


2. Elle est copropriétaire
3. Elle est actionnaire

82
Paragraphe 8 : Les OPC
• (Questions-Réponses)

Quel est le statut d'une personne qui investit dans un FCP ?

1. Elle est créancière


2. Elle est copropriétaire
3. Elle est actionnaire

83
Paragraphe 8 : Les OPC
• (Questions-Réponses)

Par qui est publiée la valeur liquidative d'une part d'OPC ?

1. Euronext
2. La Banque de France
3. La société de gestion

84
Paragraphe 8 : Les OPC
• (Questions-Réponses)

Par qui est publiée la valeur liquidative d'une part d'OPC ?

1. Euronext
2. La Banque de France
3. La société de gestion

85
Paragraphe 8 : Les OPC
• (Questions-Réponses)

A quoi correspond le prix d'achat d'une part d'OPC ?

1. A la valeur nominale de l'OPC majorée des frais de garde


2. A la valeur liquidative de l'OPC minorée des frais de sortie
3. A la valeur liquidative de l'OPC majorée des frais d'entrée

86
Paragraphe 8 : Les OPC
• (Questions-Réponses)

A quoi correspond le prix d'achat d'une part d'OPC ?

1. A la valeur nominale de l'OPC majorée des frais de garde


2. A la valeur liquidative de l'OPC minorée des frais de sortie
3. A la valeur liquidative de l'OPC majorée des frais d'entrée

87
Paragraphe 9 : Bien divers
Catégorie C - 2 questions
Paragraphe 9 : Bien divers
Les intermédiaires en biens divers : (Article L551-1 du CMF) Toute personne qui,
directement ou indirectement, par voie de communication à caractère
promotionnel ou de démarchage, propose à titre habituel à un ou plusieurs clients
ou clients potentiels de souscrire des rentes viagères ou d'acquérir des droits sur
des biens mobiliers ou immobiliers lorsque les acquéreurs n'en assurent pas eux-
mêmes la gestion ou lorsque le contrat leur offre une faculté de reprise ou
d'échange et la revalorisation du capital investi.

Les intermédiaires en biens divers doivent fournir les informations utiles sur
l'opération proposée préalablement à toute communication à caractère
promotionnel ou à tout démarchage.

L'AMF contrôle les documents d'information des investissements à priori pour tous
les biens divers. Le document promotionnel doit être déposé auprès de l'AMF qui a
alors 2 mois pour formuler ses recommandations.
89
Paragraphe 9 : Bien divers
Article L551-4 du CMF
Dans le cadre de l'intermédiation de biens divers, le gestionnaire doit
faire parvenir à l'AMF l'inventaire des biens dont il assure la gestion
dans un délais de trois mois.

Article L573-8 du CMF


Le fait de diffuser des documents d'information sur des "biens divers"
sans les avoir soumis au préalable à l'AMF est passible de peines de
prison (5 ans) et d'amendes (18 000 €).

90
Paragraphe 9 : Bien divers
Sanction:

Article L621-15 du CMF


Le montant maximal de sanction pécuniaire que l'AMF peut prononcer
à l'égard d'un intermédiaire en biens divers est de 100 millions d'euros.

91
Paragraphe 9 : Biens divers
• (Questions-Réponses)

Est intermédiaire en biens divers :

1. Toute personne qui propose à un ou plusieurs clients ou clients potentiels d'acquérir


des droits sur un ou plusieurs biens sans que ce droit ne soit nécessairement affecté à
un rendement financier direct ou indirect ou un effet économique similaire.
2. Toute personne qui propose à un ou plusieurs clients ou clients potentiels d'acquérir
des droits sur un ou plusieurs biens en mettant en avant la possibilité d'un rendement
financier direct ou indirect ou ayant un effet économique similaire.
3. Toute personne qui propose à un ou plusieurs clients ou clients potentiels d'acquérir
des droits sur un ou plusieurs biens entrainant un rendement financier direct ou un
effet économique similaire sur ledit bien.

92
Paragraphe 9 : Biens divers
• (Questions-Réponses)

Est intermédiaire en biens divers :

1. Toute personne qui propose à un ou plusieurs clients ou clients potentiels d'acquérir


des droits sur un ou plusieurs biens sans que ce droit ne soit nécessairement affecté à
un rendement financier direct ou indirect ou un effet économique similaire.
2. Toute personne qui propose à un ou plusieurs clients ou clients potentiels d'acquérir
des droits sur un ou plusieurs biens en mettant en avant la possibilité d'un rendement
financier direct ou indirect ou ayant un effet économique similaire.
3. Toute personne qui propose à un ou plusieurs clients ou clients potentiels d'acquérir
des droits sur un ou plusieurs biens entrainant un rendement financier direct ou un
effet économique similaire sur ledit bien.

93
Paragraphe 9 : Biens divers
• (Questions-Réponses)

Dans la liste ci-dessous, quel type de biens entre dans le dispositif de


l'intermédiation en biens divers ?

1. Les parts sociales


2. Les rentes viagères
3. Les opérations de banque

94
Paragraphe 9 : Biens divers
• (Questions-Réponses)

Dans la liste ci-dessous, quel type de biens entre dans le dispositif de


l'intermédiation en biens divers ?

1. Les parts sociales


2. Les rentes viagères
3. Les opérations de banque

95
Paragraphe 9 : Biens divers
• (Questions-Réponses)

Un investissement en biens divers atypiques (diamants, vins, panneaux


solaires, terres rares…) offre une perspective de rendement :

1. Souvent modérée, mais sans risque de perte


2. Qui peut être élevée, mais qui comporte également des risques
importants de perte
3. Toujours liée au rendement des actions sur le marché boursier
96
Paragraphe 9 : Biens divers
• (Questions-Réponses)

Un investissement en biens divers atypiques (diamants, vins, panneaux


solaires, terres rares…) offre une perspective de rendement :

1. Souvent modérée, mais sans risque de perte


2. Qui peut être élevée, mais qui comporte également des risques
importants de perte
3. Toujours liée au rendement des actions sur le marché boursier
97
Paragraphe 10 : Crypto-actifs
Catégorie C - 2 questions
Paragraphe 10 : Crypto-actifs
Qu’est-ce que la crypto-monnaie ?
La crypto-monnaie (ex. le Bitcoin) est souvent considérée comme une
« monnaie » virtuelle. Elle s’échange uniquement en ligne et il n’existe
pas de pièces ou de billets. Le Bitcoin repose sur un protocole
informatique de transactions cryptées et décentralisées, aussi
appelé blockchain. Il s’agit d’un fonctionnement en réseau sans
intermédiaire, à l’inverse des monnaies contrôlées par les banques
centrales ou les gouvernements.

99
Paragraphe 10 : Crypto-actifs
Initial Coin Offering (ICO) est une méthode de levée de fonds qui
repose sur l'émission d'actifs numériques échangeables contre des
cryptomonnaies. Un émetteur qui souhaite lever des fonds grâce à une
ICO peut demander un visa à l'AMF. Ce visa est optionnel et valable
pour une durée de 6 mois.

Risques : Lorsqu'une entreprise réalise une ICO (initial coin offering),


elle émet des jetons (token) ou des crypto-monnaies qui comportent
des risques liés aux monnaies virtuelles et au type d'investissement
financé. Il repose sur un marché non régulé, cette monnaie virtuelle n’a
pas de cours officiel.
100
Paragraphe 10 : Crypto-actifs
• (Questions-Réponses)

En cas de défaut de la plateforme sur laquelle un épargnant a stocké


ses crypto-monnaies, le FGDR (fonds de garantie des dépôts et de
résolution) :

1. Couvre les pertes jusqu'à 1000 000 € grâce à la garantie des dépôts
2. Couvre les pertes jusqu'à 70 000 € grâce à la garantie des titres
3. Ne couvre pas les pertes de l'épargnant
101
Paragraphe 10 : Crypto-actifs
• (Questions-Réponses)

En cas de défaut de la plateforme sur laquelle un épargnant a stocké


ses crypto-monnaies, le FGDR (fonds de garantie des dépôts et de
résolution) :

1. Couvre les pertes jusqu'à 1000 000 € grâce à la garantie des dépôts
2. Couvre les pertes jusqu'à 70 000 € grâce à la garantie des titres
3. Ne couvre pas les pertes de l'épargnant
102
Paragraphe 10 : Crypto-actifs
• (Questions-Réponses)

Un émetteur qui souhaite lever des fonds grâce à une Initial Coin
Offering (ICO) doit-il demander un VISA à l'AMF pour ce faire ?
1. Oui, ce VISA est obligatoire
2. Cela dépend du montant de la levée de fonds : oui si celle-ci est
supérieure à 1 million d'euros
3. Non, ce VISA est optionnel

103
Paragraphe 10 : Crypto-actifs
• (Questions-Réponses)

Un émetteur qui souhaite lever des fonds grâce à une Initial Coin
Offering (ICO) doit-il demander un VISA à l'AMF pour ce faire ?
1. Oui, ce VISA est obligatoire
2. Cela dépend du montant de la levée de fonds : oui si celle-ci est
supérieure à 1 million d'euros
3. Non, ce VISA est optionnel

104
Paragraphe 10 : Crypto-actifs
• (Questions-Réponses)

Dans la liste ci-dessous quelle est la meilleure définition d'un crypto-actifs ?

1. Ce sont exclusivement des monnaies virtuelles permettant d'acheter


tous types de biens et services
2. Ce sont des actifs numériques échangés sur des plateformes s'appuyant
sur l'intelligence artificielle
3. Ce sont des actifs numériques se servant d'un réseau informatique et
reposant sur une technologie appelée Blockchain

105
Paragraphe 10 : Crypto-actifs
• (Questions-Réponses)

Dans la liste ci-dessous quelle est la meilleure définition d'un crypto-actifs ?

1. Ce sont exclusivement des monnaies virtuelles permettant d'acheter


tous types de biens et services
2. Ce sont des actifs numériques échangés sur des plateformes s'appuyant
sur l'intelligence artificielle
3. Ce sont des actifs numériques se servant d'un réseau informatique
et reposant sur une technologie appelée Blockchain
106
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Chapitre V- La gestion collective
Les connaissances abordées
Section 3 : La réglementation des OPC
Fiche n°1 : La réglementation française
Fiche n°2 : La réglementation européenne

Section 4 : Les types de gestion


Fiche n°1 : Les types de gestion collective
reproduction réservés
Chapitre V – La gestiopn collective

Section I- Les OPC


Fiche n°1 – La gestion collective au sein de la gestion
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

d’actifs

GESTION
D’ACTIFS

GESTION POUR GESTION POUR


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COMPTE PROPRE COMPTE DE TIERS

GESTION GESTION
SOUS MANDAT COLLECTIVE
Chapitre V – La gestiopn collective

Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de Section I- Les OPC

Fiche n°1 – La gestion collective au sein de la gestion


d’actifs

La gestion collective consiste à mutualiser l’épargne de plusieurs investisseurs pour


l’investir sur les mêmes actifs. Elle a plusieurs avantages :
- La diminution des coûts: la gestion de fonds implique de nombreux frais fixes. En
augmentant le volume géré, les frais diminuent en pourcentage. Le gestionnaire du
fonds peut donc facturer des frais très faibles au client.
reproduction réservés

- Les économies d’échelle : pour intervenir efficacement sur certains marchés, il faut un
minimum de capitaux. En regroupant les fonds de nombreux petits investisseurs, le
gérant peut ainsi mettre en oeuvre des stratégies qui seraient impossible à mettre en
oeuvre, ou non rentables, pour un seul de ses clients.
- La mutualisation des risques : les portefeuilles géré sont de tailles très importantes, ce
qui permet une grande diversification des risques. Aussi, lorsqu’une catégorie
d’instruments dans le portefeuille subit une perte, celle-ci peut être compensé par la
présence d’autres instruments dont les prix évoluent en sens inverse
Chapitre V – La gestiopn collective

Section I- Les OPC


Fiche n°2 – Les types d’OPC
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Article L214-1 du Code Monétaire et Financier

1. Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM)


Les OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières) sont les
fonds agréés par l’AMF conformément à la directive 2009/65/CE du Parlement
européen et du Conseil du 13 juillet 2009 (directive dit OPCVM IV ou UCITS IV).
Ils disposent d’un « passeport européen » leur permettant ainsi d’être
commercialisés dans tout l’Espace économique européen après notification au
régulateur
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2. Les fonds d'investissement alternatifs (FIA)


Les fonds relevant de la directive 2011/61/UE du Parlement européen et du Conseil
du 8 juin 2011 sur les gestionnaires de fonds d'investissement alternatifs
3. Les Autres placements collectifs
Il s’agit de tout fonds n’entrant pas dans les catégories OPCVM ou FIA telle que
définies par le code monétaire et financier
Chapitre V – La gestiopn collective

Section I- Les OPC


Fiche n°2 – Les types d’OPC
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Article L214-1 du Code Monétaire et Financier

Cas particulier: Les Exchange Traded Fund (ETF) ou « Trackers »


Un ETF est un fonds indiciel qui cherche à répliquer le plus fidèlement possible
l’évolution d’un indice boursier, comme le CAC 40 par exemple.
La différence entre les ETF et les autres fonds tient essentiellement liée au fait que,
contrairement aux fonds classiques, les ETFs sont cotés en continu, ce qui donne la
possibilité à tout investisseur de les acheter ou les vendre à chaque instant
directement en bourse.
reproduction réservés

En plus du risque correspondant au marché de l’indice sur lequel il est indexé, un ETF
court le risque de s’écarter de l’indice dans le temps à cause d’une réplication
imparfaite
Chapitre V – La gestiopn collective

Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de Section I- Les OPC


Fiche n°3 – Les OPCVM

Les organismes de placements collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) sont des


instruments financiers mis au point par des sociétés agrées, afin de gérer l’épargne
publique selon une orientation définie à l’avance. Ce sont des portefeuilles de valeurs
mobilières gérés par des professionnels et détenus collectivement par des investisseurs
particuliers ou institutionnels. Ils sont agréés par l’AMF selon la directive 2009/65/CE
dit UCITS IV
Il existe deux formes d’OPCVM: les SICAV et les FCP
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La SICAV est une Société d’Investissement à CApital Variable constituée pour détenir un
portefeuille de valeurs mobilières et qui émet des actions au fur et à mesure que les
demandes de souscription arrivent.
Le FCP (Fonds Commun de Placement) est une copropriété de valeurs mobilières, qui émet
des parts. La gestion du FCP est assurée par une société de gestion de portefeuille,
agréée par l'Autorité des marchés financiers..
Chapitre V – La gestiopn collective

Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de Section I- Les OPC


Fiche n°3 – Les OPCVM

Les fonds collectés par les OPCVM peuvent être investis: dans des instruments financiers
(actions et obligations ou titres assimilés), des titres liquides du marché monétaire, des
contrats financiers (contrats à terme), des dépôts effectués auprès d'établissements de
crédit (français ou non) ou accessoirement dans des liquidités.
Au niveau réglementaire
• Tout OPCVM de droit français qui veut commercialiser ses parts ou actions dans un
autre Etat membre de l'Union européenne, adresse au préalable à l'autorité compétente
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de l'Etat en question, par l'intermédiaire de l'Autorité des marchés financiers, un dossier


de notification précisant les modalités prévues pour la commercialisation
Ainsi,
• Tout OPCVM constitué sur le fondement d'un droit étranger fait l'objet, préalablement à
la commercialisation de ses parts ou actions en France, d'une notification à l'Autorité
des marchés financiers par l'autorité compétente de l'Etat membre d'origine de cet
organisme
Chapitre V – La gestiopn collective

Section I- Les OPC


Fiche n°4 – Les catégories d’OPCVM
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Les OPCVM sont classés en grandes catégories par l’Autorité des marchés
financiers en fonction de l’exposition réelle au risque. On distingue
1 Les OPCVM monétaires (et monétaires de court terme)
Ces fonds prêtent de l’argent sur de courtes durées aux Etats ou entreprises. Ils suivent
un indice du marché monétaire et sont généralement considérés sans risque.

2 Les OPCVM obligataires et autres titres de créance (internationaux ou libellés en euro)


Investis en obligations, ils présentent un risque modéré. Ils évoluent sous l’influence
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des taux d’intérêts pratiqués sur les marchés financier. Ils sont exposés au risque de
taux et au risque de défaut.
3 Les OPCVM actions (françaises, zone euro, union européenne ou internationales)
Avec une exposition d’au moins 60% sur le marché actions, leur niveau de risque est
élévé. Ces fonds sont destinés aux investisseurs à long terme, avec un horizon d’au
moins cinq à dix ans. Les risques de volatilité et de marché sont importants.
Chapitre V – La gestiopn collective

Section I- Les OPC


Fiche n°4 – Les catégories d’OPCVM
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

4 Les OPCVM à formule


Très sophistiqués, ces fonds sont généralement assortis d’une garantie sur le capital, et
le résultat financier dépend de la réalisation de scénarios prédéfinis.

5 Les OPCVM diversifiés


Ils répartissent leurs investissements entre différents marchés, comme les actions ou les
obligations. Le niveau de risque va de modèles moyen car il n’y a pas de règles
d’affectation préétablie sur les différentes classes d’instruments. En fonction de leur
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composition, ils peuvent donc être soumis à tous les risques présents sur les marchés
financiers.
Chapitre V – La gestiopn collective

Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de Section I- Les OPC


Fiche n°5 – Les FIA

I. – Les fonds d'investissement alternatifs sont des organismes de placements collectifs, hors
OPCVM, qui relèvent de la directive 2011/61/UE du Parlement européen et du Conseil
du 8 juin 2011 (directive AIFM). Les FIA lèvent des capitaux auprès d’un certain
nombre d’investisseurs en vue de les investir, dans l’intérêt de ces investisseurs,
conformément à une politique d’investissement que ces FIA ou leurs sociétés de gestion
définissent
.
reproduction réservés

Au niveau réglementaire
• Toute société de gestion, européen ou non, transmet, préalablement à la
commercialisation en France de parts ou actions de FIA établis dans un Etat membre de
l'Union européenne ou dans un pays tiers auprès de clients professionnels, avec ou sans
passeport, une notification à l’AMF pour chaque FIA proposé à la commercialisation.
Chapitre V – La gestiopn collective

Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de Section I- Les OPC


Fiche n°6 – Les catégories de FIA

Les catégories de fonds d'investissement alternatifs


1. Les fonds ouverts à des investisseurs non professionnels
Il s’agit des fonds d’investissement à vocation générale, des fonds capital investissement
(FCPR, FCPI, FIP), des organismes de placement collectif immobilier (OPCI) et des
Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et sociétés d'épargne forestière (SEF),
des Sociétés d'investissement à capital fixe (SICAF), et fonds de fonds alternatifs.
reproduction réservés

Ces fonds doivent fournir un document d’information clé pour l’investisseur (DICI), à
l’exception des SCPI et SEF et qui peuvent se contenter d’un document d’information
lorsqu’ils font une offre au public
Chapitre V – La gestiopn collective

Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de Section I- Les OPC


Fiche n°6 – Les catégories de FIA

2. Les fonds ouverts à des investisseurs professionnels


Il s’agit des fonds professionnels à vocation générale, des organismes professionnels de
placement collectif immobilier, des fonds professionnels spécialisés, des fonds
professionnels de capital investissement
La constitution, la transformation, la fusion, la scission ou la liquidation des deux derniers
fonds (dits fonds déclarés) ne sont pas soumises à l'agrément de AMF (Ces opérations
doivent être déclaré dans le mois qui suit leur réalisation)
reproduction réservés

Ces fonds ne sont pas soumis à l’obligation du DICI. Les seuls documents réglementaires
exigés par le régulateur sont le prospectus et le règlement ou les statuts , à l’exception
des fonds professionnels de capital investissement pour lesquels seul le règlement est
exigé.
Ces fonds peuvent être souscrits par des investisseurs professionnels, des investisseurs dont
la souscription initiale est au moins égale à 100 000 euros, ou tous autres investisseurs
dès lors que la souscription ou l’acquisition est réalisée en leur nom et pour leur compte
par un prestataire de services d’investissement dans le cadre d’un service de gestion de
portefeuille pour le compte de tiers.
Chapitre V – La gestiopn collective

Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de Section I- Les OPC


Fiche n°6 – Les catégories de FIA

3. Les fonds d’épargne salariale


Ce sont les fonds communs de placement d'entreprise (FCPR) et les Sociétés
d'investissement à capital variable d'actionnariat salarié (SICAVAS)
4. Les organismes de titrisation
Les organismes de titrisation ont pour objet d’acquérir des créances ou autres instruments en
assurant en totalité le financement par l’émission d'actions, de parts ou de titres de
reproduction réservés

créances. Ils peuvent prendre la forme d’un fonds commun de titrisation ou d’une
société de titrisation
Autres FIA
On regroupe ici des fonds qui répondent à la définition des FIA, mais qui ne sont pas listés
expressément par le code monétaire et financier. Ces fonds n’établissent pas un DICI,
mais publient, en cas d’offre au public, un prospectus visé par l’AMF. C’est aussi le
cas pour les organismes de titrisation
Quelques profils de FIA

typedeFIA Particularité Rendement Garanti ducapital Disponibilitédes


fonds

Fonds commun de placement à Au moins50%de l’actif investi -Promesse de faire mieuxque Risque important de perte de Avantagesfiscauxsi pas de retrait
dansdesactionsnon cotées. lesactionscotées l’ensemble du capital avant cinq ans. Pas de liquidité.
risque (FCPR)
Rachat au gré àgré

Fondscommun deplacement Au moins60%de l’actif investi -incertain : dépend du Risque important sur l’ensemble du Avantagesfiscauxsi pas de retrait
dansdesPMEinnovantes portefeuille et de la période de capital avant cinq ans. Pas de liquidité.
dansl'innovation (FCPI)
détention
Fondsd'investissement de Au moins60%de l’actif investi Incertain : fondsassez récent Risque important sur l’ensemble du Avantagesfiscauxsi pas de retrait
dans desPME innovantesde capital avant cinq ans. Pas de liquidité.
proximité (FIP)
quatre régions limitrophes
Fondsd’investissement Actifs d’entreprises respectant Pasd’objectif de rendement A priori aucune garanti sur le capital Oui, sur labase de lavaleur
socialement responsable (FISR) leurs salariés, leursclients et spécifique liquidative.
l’environnement
Fondsprofilé Coller au profil de l’épargnant. Dépend de la gestion du gérant Aucune garanti sur le capital Oui, sur labase de lavaleur
Plusieurs profils prédéfinis, de et du rendement des marchés liquidative.
prudent àdynamique actionset obligations

Organisme de placement Part de l’immobilier dansle Dépend de l’évolution des On n’est jamaisàl’abri de labaisse de Obligation de la société de gestion
collectif immobilier (OPCI) fondslimitée marchésainsi que de l’immobilier de racheter les parts
l’immobilier
Chapitre V – La gestiopn collective

Section I- Les OPC


Fiche n°6 – Les catégories de FIA
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

1 Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI)


Les sociétés civiles de placement immobilier ont pour objet exclusif l'acquisition et la
gestion d'un patrimoine immobilier locatif. Ils doivent investir au moins 90 % des
montants collectées dans l’immobilier
2 Les organismes de placement collectif immobilier (OPCI)
Les organismes de placement collectif immobilier ont pour objet l'investissement dans des
immeubles qu'ils donnent en location ou qu'ils font construire exclusivement en vue de
reproduction réservés

leur location. Ils se différencie des SCPI par le fait qu’ils investissent au moins 60 %
des montants collectées dans l’immobilier, mais doivent détenir au moins 5% de
liquidités pour pouvoir rembourser plus rapidement ceux qui veulent céder leurs parts.
Les détenteurs de parts d’OPCI sont donc potentiellement plus exposés aux marchés
financiers que les détenteurs de parts de SCPI
Chapitre V – La gestiopn collective

Section I- Les OPC


Fiche n°6 – Les catégories de FIA
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

3 Les sociétés d’épargne forestière


Les sociétés d’épargne forestière ont pour objet principal l'acquisition et la gestion d'un
patrimoine forestier
4 Les sociétés d'investissement à capital fixe (SICAF)
Ce sont des sociétés anonymes dont l’objet est la gestion d'un portefeuille d'instruments
financiers, de dépôts et de liquidités. Sauf dans des cas prévus par les statuts, les
actions ne peuvent être racheté par la SICAF à la demande de ses actionnaires, mais ces
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actions peuvent être admis en négociation sur les marchés financiers.


Chapitre V – La gestiopn collective

Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de Section II- La gestion pour compte de tiers
Fiche n°1 – Les acteurs de la gestion pour compte de tiers

La société de gestion est l’entité agréée par l’AMF qui est chargée de la gestion
administrative, comptable et financière des produits gérés pour compte de tiers. C’est à
cette société qu’est donné le mandat de gestion, et qui est par conséquent responsable
de l’activité qu’elle a mise en place
Le (contrôleur) dépositaire assure principalement le contrôle de la régularité des décisions
de gestion (calcul de la valeur des parts ou actions, vente, émission, rachat,
remboursement ou annulation des parts ou actions…) prises pour le compte de
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l’organisme de placement collectif, s’assure du respect de la législation et enfin la


bonne conservation des actifs de l’organisme. Le dépositaire doit avoir son siège social
ou être établi en France
Le valorisateur a pour rôle le calcul régulier de la valeur liquidative
Le centralisateur est l'intermédiaire chargé de centraliser les ordres de souscription et les
rachats.
Chapitre V – La gestiopn collective

Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de Section II- La gestion pour compte de tiers
Fiche n°1 – Les acteurs de la gestion pour compte de tiers

Le gérant a pour mission, quant à lui, d’élaborer une stratégie d’investissement et les prises
de position sur les marchés.
C’est par le biais d’un broker que la société de gestion va transmettre au marché les ordres
issus des décisions de gestion de ses gérants.
Le distributeur ou commercialisateur est un établissement de crédit, société
d’investissement, compagnie d’assurance, courtier en ligne ou conseiller en
investissements financiers auprès duquel les parts d’OPC sont disponibles à la
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souscription, et qui s’occupe de la distribution de ces parts.


Le commissaire aux comptes est chargé de certifier certains documents comptables de
l’OPCVM.
L’expert externe en évaluation du FIA, nommé par le FIA ou sa société de gestion, et
agréé par l’AMF est chargé de l’évaluation des actifs de l’OPC (se substitue au FIA ou
sa société de gestion dans le calcul de la valeur liquidative).
Chapitre V – La gestiopn collective

Section II- La gestion pour compte de tiers


Fiche n°2 – Les fondamentaux de la gestion pour compte de tiers
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Le mandat de gestion
• Le mandat de gestion se matérialise pour la gestion sous mandat par la signature d’une
convention écrite par les deux parties, et est obligatoire pour un client non
professionnel.
• Dans le cas de la gestion collective, il n’y a pas de convention spécifique. La
souscription d’une part ou action d’OPC vaut alors adhésion au contrat de gestion.
• Le mandat donne à la société de gestion tout pouvoir pour prendre toutes les initiatives
pour la gestion du portefeuille (obligation de moyen).
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• Le document contractuel représentant le mandat de gestion doit contenir les


informations suivantes :
-La capacité du client
-Le champ d’investissement et les instruments financiers autorisés
-Les objectifs de gestion (le type de gestion…)
-Le mode de rémunération de la société de gestion
- Les modalités d’information du client sur les opérations exécutées
Chapitre V – La gestiopn collective

Section II- La gestion pour compte de tiers


Fiche n°2 – Les fondamentaux de la gestion pour compte de tiers
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Les rachats et souscriptions


• Les actions et parts d’OPC peuvent être émis à tout moment sur la base de leur valeur
liquidative (frais de souscription en plus).
• Le prospectus de l’OPC définit les situations où la souscription peut être bloquée de
façon provisoire ou définitive. Par exemple, si l’actif a atteint le montant maximum, si
le nombre de parts ou de porteurs a atteint le niveau maximum, ou alors si la période de
souscription est dépassée.
reproduction réservés

• Les actions et parts d’OPCVM sont rachetées à tout moment sur la base de leur valeur
liquidative.
• Lorsque la valeur de l’actif du fonds baisse en dessous d’un certain seuil défini par
l’AMF, aucun rachat ne peut être effectué.
• La société de gestion peut suspendre à titre provisoire le rachat de parts ou l’émission
de parts nouvelles quand des circonstances exceptionnelles l'exigent.
Chapitre V – La gestiopn collective

Section II- La gestion pour compte de tiers


Fiche n°3 – Les ratios de répartition des risques
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Pour limiter le risque pris par les OPC, l’AMF fixe des ratios réglementaires de mesure et de
répartition des risques
1. Ratio de composition des actifs
Ce sont des seuils par nature d’opération et par type d’instruments financiers. Ils permettent
limiter les risques de marché et de liquidité
2. Ratio d’emprise
C’est un plafond sur la détention de titres ou capital d’une entreprise tierce. Il permet de
limiter le risque de liquidité lié au contrôle d’une entreprise par l’OPC.
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3. Ratios émetteurs et de contrepartie


Il permettent de limiter le risque de marché ou de crédit et de contrepartie sur une même
entité.
4. Ratio de risque global
Il permet de s’assurer que l‘OPC reste « solvable »: le risque lié aux contrats financiers ne
doit pas excéder la valeur nette du portefeuille (du fait de l’amplification possible du
risque par effet de levier des contrats financiers et instruments financiers à terme)
Chapitre V – La gestiopn collective

Section II- La gestion pour compte de tiers


Fiche n°3 – Les ratios de répartition des risques
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Il existe d’autres types de ratio

• Les ratio de catégorisation de l’OPC


Exemple: Les OPC dits OPCVM actions doivent être composé d’au moins 60 % d’actions.

• Les Ratios d’orientation de gestion/ ratios contractuels


Le prospectus ou le règlement d’un OPC peut prévoir des politiques d’investissement
particulières: zones géographiques limitées, des secteurs économiques spécifiques,
reproduction réservés

types de titres précis …

• Ratios fiscaux
L’OPC peut s’engager à respecter des règles répondant à des exigences fiscales. Cela permet
par exemple aux investisseurs de prétendre à d’avantages fiscaux comme avec
l’exemple du PEA : L’OPC éligible au PEA doit être investi en actions et droits attachés
ou autres titres assimilés, dans des OPC ayant investi eux mêmes au moins 75 % de
leurs actifs en titres éligibles
Chapitre V – La gestiopn collective

Section II- La gestion pour compte de tiers


Fiche n°4 – Le prospectus de l’OPCVM
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Selon le livre IV du Règlement Général de l’AMF, le prospectus complet de l’OPCVM se


divise en trois parties: le DICI, le prospectus et le règlement ou les statuts de l’OPCVM

Le document d'information clé pour l’investisseur (DICI)


C’est un document, défini par la directive UCTIS, standardisé au niveau européen qui donne
les principales caractéristiques de l’OPC. Il donne, en 2-3 pages, une information claire
et non trompeuse permettant à l’épargnant de prendre sa décision d’investissement
• Il est remis préalablement à toute souscription
• Il doit être structuré et présenté dans un langage clair, simplifié et non technique
reproduction réservés

• Il précise la dénomination du fonds d’investissement (Code ISIN du fonds et


dénomination de la société de gestion
• Il donne les renseignements indispensables à la souscription notamment
1. Les objectifs et politique d’investissement (description des objectifs et de la politique
d’investissement du fonds d’investissement en langage clair et simple et des
caractéristiques essentielles du fonds à savoir par l’investisseur
2. le profil de risque et de rendement (le niveau de risque et de rendement est affiché sur
une échelle allant de 1 à 7 afin d’illustrer rapidement le niveau du risque du produit)
Chapitre V – La gestiopn collective

Section II- La gestion pour compte de tiers


Fiche n°4 – Le prospectus de l’OPCVM
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Selon le livre IV du Règlement Général de l’AMF, le prospectus complet de l’OPCVM se


divise en trois parties: le DICI, le prospectus et le règlement ou les statuts de l’OPCVM

• Il affiche les frais courants réellement prélevés l’année précédente, les frais d’entrée
maximum et les éventuels frais de sortie
• Il illustre les performances passées sur un diagramme en bâton
• Il apporte quelques informations pratiques:
1. Il précise les modalités d’obtention des documents légaux (comptes, prospectus, statuts
ou règlement), ainsi que des informations sur la valeur liquidative
reproduction réservés

2. Il indique le dépositaire de l’OPCVM, la catégorie juridique de l’OPCVM


3. Il précise à l’investisseur de se reporter vers le commercialisateur pour la fiscalité et
mentionne que l’OPCVM est agréé par l’AMF

Le prospectus
• Il donne une information plus détaillée des éléments du DICI
• Il décrit précisément les règles d’investissement et de fonctionnement de l’OPCVM
• Il détaille complètement les stratégies d’investissement envisagées
Chapitre V – La gestiopn collective

Section II- La gestion pour compte de tiers


Fiche n°5 – Les frais appliqués par l’OPCVM
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Ces frais sont exprimés en pourcentage de la valeur de l’actif. Ces frais sont définis
librement par l’OPCVM et n’obéissent donc à aucune règle. Cependant, en général ils
se situent entre 0 et 5% de la valeur de l’actif (somme investie)

Les commissions supportés par le client (frais d’entrée…)


• Elles doivent payés par le client à chaque achat de parts ou actions: on distingue les
commissions acquises à l’OPCVM et les commissions non acquises à l’OPCVM. Le
prospectus doit indiquer séparément le taux maximum de chacune de ces commissions.
reproduction réservés

Les frais supportés par l’OPCVM (frais de fonctionnement/gestion)


• Le prospectus doit indiquer le taux maximum des frais de fonctionnement et de gestion

Les frais effectivement supportés par l’OPCVM au cours du dernier exercice


• Le prospectus doit obligatoirement mentionner ces frais.
• Le TFO (total facturé par l’OPCVM) comprend les frais de fonctionnement et de
gestion
• Le TFO permet de comparer ces frais pour plusieurs OPCVM
Chapitre V – La gestiopn collective

Section II- La gestion pour compte de tiers


Fiche n°6 – La valeur liquidative de l’OPCVM
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

• Contrairement aux titres financiers classiques, les OPCVM sont des portefeuilles
• Ils ne possèdent pas une valeur découlant de la loi de l’offre et de la demande
• Les clients peuvent en général entrer (et sortir ) d’un fond à tout moment
• Un nouveau client ne devrait pas supporter une précédente baisse des valeurs du fonds
• Un nouveau client ne devrait pas profiter d’une précédente hausse des valeurs du fonds

• La valeur liquidative est l’outil qui permet de traiter de façon équitable les clients quel
que soit leur date d’entrée dans le fonds
reproduction réservés

• A chaque date de liquidation (date de souscription possible) le portefeuille du fonds est


valorisé à partir des valeurs de marchés des titres composant le portefeuille, et divisé
par le nombre de parts existantes: on obtient ainsi la valeur liquidative du fonds
• En achetant une part du fonds à sa valeur liquidative:
- Le prochain client paye moins cher le client actuel en cas de baisse des cours
- Le prochain client paye plus cher le client actuel en cas de hausse des cours
• La valeur liquidative permet donc d’imputer la perte en (ou le gain) en capital passé
uniquement aux clients qui étaient déjà présents dans le fonds.
Chapitre V – La gestiopn collective

Section III- La réglementation des OPCVM


Fiche n°1 – La réglementation française
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Le Code Monétaire et Financier (CMF)


• Le code monétaire dans ses dispositions législatives et réglementaires définit les OPC,
leur fonctionnement ainsi que les règles de composition de l’actif

Le Règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers (RGAMF)


• Le RGAMF met en place la réglementation tel que prévu par le CMF (délivrance des
agréments, définition du rôle des acteurs, conditions d’exercice des OPCVM,
classification des fonds, règles d'investissement et de répartition des risques…)
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• Le livre III du RGAMF est consacré à la réglementation des acteurs


• Le livre IV du RGAMF est consacré à la réglementation des OPC
L’agrément d’un OPC est demandé auprès de l’AMF via le dépôt d’un dossier comportant :
– le DICI,
– le prospectus,
– le règlement (cas d’un FCP) ou les statuts (cas d’une SICAV)
Chapitre V – La gestiopn collective

Section III- La réglementation des OPCVM


Fiche n°2 – La réglementation européenne
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

• La gestion collective dans l‘Union Européenne est encadrée par la Directive


européenne UCITS IV 2009/65/CE du Parlement européen et du Conseil du 13 juillet
2009 pour les OPCVM et par la directive AIFM 2011/61/UE du Parlement européen et
du Conseil du 8 juin 2011
• Son objectif est de coordonner les législations nationales en matière de réglementation
des OPCVM, afin de promouvoir la concurrence dans leur commercialisation sur le
plan communautaire, tout en assurant une protection plus efficace et plus uniforme des
porteurs de parts.
reproduction réservés

• La directive vise notamment à supprimer les restrictions à la libre circulation des parts
d'OPCVM dans la l’espace économique européen.
• UCITS IV a introduit la notion de passeport européen pour les sociétés de gestion et de
passeport produit pour l’OPCVM commercialisé: Ce passeport permet à la société de
gestion de commercialiser l’OPCVM dans un Etat sans y avoir une succursale
Chapitre V – La gestiopn collective

Section IV- Les types de gestion


Fiche n°4 – Les types de gestion collective
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Les organismes de placement collectif peuvent se distinguer aussi par le style de gestion
adopté par leur gérant. On peut distinguer les styles de gestion selon les techniques
d’analyses de l’information, mais aussi suivant le mode de sélection des valeurs du
portefeuille. Dans ce dernier cas, on distinguera la gestion passive, la gestion active et
la gestion alternative.

La gestion active et la gestion passive rentrent dans le cadre de la gestion traditionnelle,


comme c’est le cas avec les fonds monétaires, obligataires, actions et diversifiés.
reproduction réservés

La gestion alternative se retrouve par exemple chez les fonds garantis, les fonds de fonds et
les fonds à formule.
Chapitre V – La gestiopn collective

Section IV- Les types de gestion


Fiche n°4 – Les types de gestion collective
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

La Gestion active essaie de « battre » un indice de référence en se spécialisant sur un type


d’actions. On distingue ainsi les styles Value et Growth, les fonds petites
capitalisations (SMALLCAP) et moyennes capitalisations (MIDCAP) et même des
fonds sectoriels:

Le style Growth sélectionne des actions à fort potentiel de croissance (généralement dans
des secteurs porteurs…)
reproduction réservés

Le style value sélectionne (en utilisant les ratio comme le PER…) des actions estimées
sous-évaluées, et donc délaissées par le marché

Les petites et moyennes capitalisations succitent moins l’intérêt des analystes que les
grandes capitalisations; il y est donc plus facile d’y répérer des opportunités (la
volatilité y est plus élevée…)
Chapitre V – La gestiopn collective

Section IV- Les types de gestion


Fiche n°4 – Les types de gestion collective
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Les fonds sectoriels parient sur le potentiel de croissance d’un secteur spécifique
(biotechnologies, immobilier, pharmaceutique, services financiers, nouvelles
technologies, Matières Premières…)

On pourrait aussi aborder ici les fonds investissement socialement responsable (ISR) qui
consistent à ajouter aux critères financiers standard de sélection de titres des critères
éthiques: environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance…
reproduction réservés

Pour ces différents styles de gestion, le potentiel de rentabilité dégagé par un choix
restreint de titres réduit le bénéfice de la diversification (donc le risque est plus
important)
On peut ajouter à cette classification quelques autres types de gestion, repris dans le
tableau suivant :
Chapitre V – La gestiopn collective

Styledegestion Principe
La gestion indicielle (gestion passive ) Objectif de répliquer la performance des principaux
indices, notamment des marchés d’actions
Conception © Bertrand Djembissi – Cnam – Droits de

Gestion alternative Utilise un éventail d’instruments et de stratégie plus


vaste afin d’augmenter les possibilités de
diversification par rapport à une gestion
conventionnelle en actions et obligations.
L’archétype de la gestion alternative se retrouve chez
les « Hedge funds ».
Gestion discrétionnaire Le gérant privilégie l’analyse financière et les
contacts rapprochés avec les entreprises pour
détecter les actions ayant un bon potentiel de
rendement
Gestion quantitative Le gérant privilégie le développement de modèles
reproduction réservés

mathématiques sophistiqués, utilisant les données


passées, pour identifier les titres à fort potentiel

Gestion tiltée (gestion active) Objectif d’améliorer la performance d’un indice de


référence tout en conservant son niveau de risque.
Cette amélioration potentielle est obtenue en
surpondérant les valeurs jugées sous-évaluées et en
sous-pondérant les valeurs jugées surévaluées
Gestion en stock-picking Gestion dynamique qui consiste, à partir d’un
portefeuille initial, à éliminer régulièrement les
valeurs qui présentent le moins bon potentiel
a ft
Le fonctionnement et l'organisation du marché

N. ORIOL & I. VERYZHENKO


Dr
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a ft
Dr
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Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

Le système nancier

a ft
Le système nancier est l'ensemble des institutions qui
permettent de mettre en relation les agents économiques
excédentaires en ressources avec ceux qui sont décitaires
3 composants :
Les marchés nanciers
Dr
Les intermédiaires nanciers
Les régulateurs nanciers

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Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés
Mécanisme

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés
Mécanisme

La structure de marché

a ft
La structure dirigée par
les prix
Les oreurs et demandeurs
contactent des teneurs de
marché. Les prix font les
ordres.

Dr
La structure dirigée par
les ordres
Les oreurs et demandeurs se
retrouvent tous en un seul et
même lieu. Les ordres font les
prix à partir d'un carnet
d'ordre.

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Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés
Organisation

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés
Organisation

Mode d'encadrement

a ft
Les échanges peuvent répondre à un certain nombre de règles, de
protocoles, de processus standardisé.

Ces règles peuvent être informelles et/ou établies entre


professionnels ou contractuellement au cas par cas. Dans ce 1er cas, on
parlera de marché de "gré à gré" (ou OTC  Over The Counter) qui
ne sont accessibles qu'aux utilisateurs avertis car plus risqués.

Ces règles peuvent également être centralisées et conées à une


Dr
entreprise de marché. On qualiera alors ce marché "d'organisé".

Elles peuvent être enn ociellement xées par une autorité publique
(un régulateur). Lorsque le marché répond aux règles du
régulateur comme l'AMF, il obtient le label de "marché
réglementé" délivré par le ministre en charge de l'économie sur
proposition de l'AMF.

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Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés
Organisation

Mode d'encadrement

a ft
Les marchés réglementés
un système multilatéral
géré par une entreprise de marchés
qui assure ou facilite la rencontre
de multiples intérêts acheteurs et vendeurs exprimés par des
tiers sur des instruments nanciers
La reglementation impose à une entreprise :
être une société commerciale
satisfaisant à tout moment aux dispositions législatives qui
lui sont applicables
Dr
Le fonctionnement :
listing
cotation
négociation
diusion de cours et de données de marché
prestations informatique
La qualité de marché réglementé est reconnue par le ministre en
charge de l'économie sur proposition de l'Autorité des Marchés
Financiers (AMF) 8 / 126
Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés
Organisation

Mode d'encadrement

a ft
Les marchés non réglementés
Ils n'ont pas ni le statu d'entreprise de marchés ni celui de marché
reglementé
ne bénécient pas du statut de marches réglementés au sens des
directives européennes
orent un moyen de diusion des ordres d'achat et de vente et une
facilité de négociation
Dr
Les valeurs qui y sont négociées n'ont pas fait l'objet d'une procédure
d'admission et leurs émetteurs ne sont pas soumis aux mêmes
obligations de diusion d'information
Exemple : CHI-X (liale du courtier Nomura), Turquoise (liale de
plusieurs grandes banques), le marché libre géré par NYSE Euronext

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Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés
Organisation

Marchés primaires/secondaires

a ft
Une dernière manière de qualier les marchés est la distinction entre
les marchés primaires et les marchés secondaires.
Le marché primaire est le marché sur lequel sont émis les titres.
Leur acquisition est donc une acquisition de première main, un peu
comme une voiture sortie du garage !
Le marché secondaire est le marché sur lequel les titres s'achètent
et se revendent après leur émission. C'est donc un marché de
l'occasion ou de secondes mains.
Dr
Sur le marché primaire existent donc des corps de métiers et des
services bien spéciques (valable aussi bien pour les actions que pour
les titres de dette) :
L'originateur crée le produit : il va monter par exemple
l'opération d'introduction en bourse, rééchir sur le prix des titres, la
clientèle cible d'investisseurs. . . .
Intervient ensuite le syndicateur. Son rôle est de "placer" le produit
émis par l'originateur en étudiant la clientèle cible, s'occupant des
aspects marketing pour l'atteindre (roadshow).

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Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés
Organisation

Test

a ft
1 L'autorité de tutelle en charge d'agréer les sociétés de
Bourse est :
a) Le Comité consultatif de la législation et de la
réglementation nancières (CCLRF)
b) L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR)
Drc) L'Autorité des marchés nanciers (AMF)

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Mécanismes
Dirigé par les prix

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Mécanismes
Dirigé par les prix

Dirigé par les prix

a ft
Les transactions entre investisseurs naux sont rares et pour
eectuer une transaction, ils ont recours à des négociateurs
(brokers) qui n'agissent qu'en tant qu'intermédiaires. À
l'autre bout de la transaction se trouve en général une banque
qui répond à l'intérêt du client nal
Des intermédiaires boursiers (market makers) proposent en
permanence un prix d'achat et un prix de vente sur des
Dr
titres (une fourchette). L'ore et la demande ne rentrent pas en
jeu.
Le teneur de marché : i) prend le risque de liquidité, ii) peut
avoir à prendre des positions mal diversiées iii) "prend
un risque informationnel" (si investisseurs mieux informés)
iv) fest rémunéré par le "bid-ask spread"

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Mécanismes
Dirigé par les prix

Dirigé par les prix

a ft
Market-makers ont un rôle essentiel d'animation du marché
en proposant en permanence des prix acheteur/vendeur
d'assurer la liquidité des produits
Leur role principal est
Grâce aux market-maker un client trouvera toujours une
contrepartie pour acheter ou pour vendre
Dr
Pour réaliser un léger gain, le market-maker maintient une
diérence entre le prix auquel il est pret à acheter (bid) et le prix
auquel il est disposé à vendre (ask).

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Mécanismes
Dirigé par les prix

Dirigé par les prix

a ft
A travers le monde, les intermédiaires sur le marché des actions
peuvent être repartis en deux catégories
les brokers : ils mettent en rapport un acheteur et un
vendeur, la transaction ne peut se faire que s'ils ont trouvé
un acheteur ou des acheteurs pour chaque vendeur et
réciproquement. Ils sont rémunérés par une commission.
les market makers : lorsqu'un investisseur est vendeur de
Dr
titres, les market makers les achètent à un certain prix et
essaient simultanément ou ultérieurement de les revendre à
un prix supérieur au prix d'achat. Ils se rémunèrent donc
par la diérence entre le prix de vente et le prix d'achat

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Mécanismes
Carnet d'ordres

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Mécanismes
Carnet d'ordres

Le carnet d'ordres en pratique

a ft
L'investisseur qui souhaite acheter ou vendre des titres doit passer un ordre
de bourse auprès de son PSI. Son opération doit comporter un certain
nombre d'informations obligatoires :
Le nom et/ou le code de chaque valeur (code ISIN)
Le nombre de titres à traiter
Le sens de l'opération (achat ou vente)
Le prix / type d'ordre
le mode de règlement pour les valeurs éligibles au SRD (Service de
règlement diéré)
Dr
La durée de validité de l'ordre
La durée de validité de l'ordre : l'ordre peut être valable
Le "jour" : l'ordre n'est exécutable que pendant la journée en cours
"A date déterminée" : l'ordre n'est exécutable qu'à la date dénie
"A révocation" : il reste valable, sauf exécution ou annulation,
pendant 365 jours.
Les règles de priorité d'exécution des ordres en attente sur le carnet d'ordres
électronique Euronext sont par limite de prix d'abord, puis par ordre
chronologique 17 / 126
Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à court limité (ACL)

a ft
L'ordre à cours limité consiste à passer un ordre sur une quantité
donnée de titres mais en imposant comme condition un prix maximum
d'achat ou un prix minimum de vente ; ce type d'ordre est celui qui est le
plus souvent utilisé par les investisseurs ; il permet à l'investisseur de
maîtriser le prix de sa transaction, mais avec un risque de non exécution ;
les ordres à cours limités sont placés par des investisseurs patients et
apportent de la liquidité au marché
Dr
Passage d'ordre : achat de 300 actions à cours limité de 65

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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à court limité (ACL)

a ft
Dr
Ordre passé : achat de 50 actions à 60 et 200 actions à 65, 50
actions n'ont pas pu passer

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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à court limité (ACL)

a ft
Dr
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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à la meilleure limite (OML)

a ft
L'ordre à la meilleure limite est un ordre qui vient se positionner en
face de la meilleure limite du côté opposé ; il permet de rentrer en bonne
position sur le marché et d'engendrer une transaction, mais avec cependant
un risque d'exécution partielle (si les quantités disponibles sont
insusantes) ; la partie non exécutée se transforme en ordre à cours limité
au cours coté
Dr
Passage d'ordre : achat de 25 actions à la meilleure limite

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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à la meilleure limite (OML)

a ft
Dr
Ordre passé : achat de 25 actions à 60

22 / 126
Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à la meilleure limite (OML)

a ft
L'ordre au marché : il est placé sans limite de prix et est prioritaire sur
tous les autres ; il est exécuté dès lors qu'il y a sur le marché une
contrepartie pour les quantités souhaitées ; il n'y a aucune maîtrise du prix
d'exécution ; il est placé par un investisseur pressé et consomme de la
liquidité

Dr
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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre au marché (OAM)

a ft
Dr
Passage d'ordre : achat de 825 actions au marché

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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre au marché (OAM)

a ft
Dr
Ordre passé : achat de 50 actions à 60, de 200 actions à 65, de
100 actions à 70, de 200 actions à 75 et de 275 actions à 80

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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre au marché (OAM)

a ft
Dr
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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre au marché (OAM)

a ft
Dr
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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à seuil de déclenchement(ASD, Stop Loss)

a ft
L'ordre à seuil de déclenchement : pour un ordre d'achat (de vente), il
n'est activé que lorsque le marché enregistre une transaction à un prix
supérieur (inférieur) ou égal à un seuil xé ; il se transforme alors en ordre
au marché ; pour que cet ordre soit accepté, le seuil doit être supérieur (cas
d'un ordre d'achat) ou inférieur (cas d'un ordre de vente) au dernier cours
enregistré sur le marché

Dr
Passage d'ordre : achat de 150 actions au seuil de 75

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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à seuil de déclenchement(ASD)

a ft
Dr
Ordre passé : achat de 150 actions à 75

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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à seuil de déclenchement(ASD)

a ft
Dr
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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à seuil de déclenchement(ASD)

a ft
L'ordre à seuil de déclenchement (SD) est un ordre dicile à
maîtriser, car il fonctionne à l'inverse de l'ordre à cours limité.
Il est utilisé pour se protéger contre une baisse trop forte (lorsque l'on
est en position d'acheteur net) ou contre une hausse trop importante
(si l'on est en position de vente à découvert).
A la vente. Spécier un cours inférieur au cours actuel ... L'ordre de
vente à seuil de déclenchement se passe en spéciant un cours inférieur
au cours actuel du titre. Il s'agit en eet d'un ordre de protection
pour stopper une perte en cas de retournement de marché. D'où son
ancien nom " d'ordre stop ".
Dr
'ordre à seuil de déclenchement est généralement utilisé pour se
protéger d'un retournement du marché alors que l'on se trouve sur une
position gagnante. Le risque, dans ce cas, est celui du déclenchement
de l'ordre alors que le marché ne s'est pas vraiment retourné : votre
position est soldée sans avoir engrangé tout le potentiel de prot. On
s'y expose d'autant plus que l'on ajuste régulièrement le cours du seuil
pour accompagner la tendance.
L'ordre une fois activé, devenant un ordre à tout prix, vous ne
maîtrisez pas le cours d'exécution. 31 / 126
Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à seuil de déclenchement(ASD)

a ft
Raymond Fleurs estime que les actions de Acme Corp qu'il possède
sont surévalués actuellement. L'investisseur sait aussi que la valeur de
titre continuera à progresser pendant un certain temps avant d'être
corrigée. Quel type d'ordre devrait placer l'investisseur s'il veut vendre
ses actions lorsque le prix commence à perdre sa valeur d'une manière
importante ?
Fleurs doit envoyer un ordre vente à seuil de déclenchement au prix à
Dr
certain pourcentage au-dessous du niveau d'actuel. Si les titres sont
négociés à 40 euros, il pourrait envoyer un ordre vente au prix 36 euro
(10%) en dessous du niveau actuel. Suite a une augmentation de prix
à 42 euros, Fleurs pourrait passer son ordre stop-loss au prix 37.80
euros. Un ordre limite de vente avec un prix limite en dessous du prix
de marché actuel serait exéxuter immédiatement

32 / 126
Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à plage de déclenchement(APD)

a ft
L'ordre à plage de déclenchement : un seuil est spécié mais il s'accompagne
d'une limite. Par exemple, dans le cas d'un ordre d'achat : si le cours égale ou
dépasse le seuil xé, l'ordre se transforme en ordre au marché, mais avec une
limite supérieure

Dr
Passage d'ordre : ordre à la plage de déclenchement achat de 500 actions cours
limite 1 : 65, cours limite 2 : 75

33 / 126
Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à plage de déclenchement(APD)

a ft
Dr
Evolution des cours à la hausse à 65

34 / 126
Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à plage de déclenchement(APD)

a ft
Dr
Ordre passé : achat de 175 actions à 65, de 100 actions à 70, de
200 actions à 75 25 actions n'ont pas pu passer à cause du seuil
limite 2

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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à plage de déclenchement(APD)

a ft
Dr
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Mécanismes
Carnet d'ordres

Ordre à plage de déclenchement(APD)

a ft
L'ordre à plage de déclenchement est proche de l'ordre à
seuil de déclenchement. Mais il se transforme en ordre à
cours limité, au lieu d'un ordre au marché, dès que le seuil
de déclenchement est atteint.
Le fonctionnement est simple : si le cours touche le seuil de
Dr
déclenchement, alors l'ordre arrive sur le marché au cours
limité par le deuxième cours de la plage : on revient donc à
un ordre à cours limité classique.

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Mécanismes
Carnet d'ordres

Les ordres icebergs

a ft
Les ordres icebergs sont des ordres spéciquement dédiés
aux ordres de grande taille qui mettent du temps à se faire
absorber...orant la stratégie de l'initiateur au vu et au su
de tous.
La solution : les ordres icebergs. Ils permettent
d'automatiser l'envoi d'un ordre de grande taille par
tranches. Les tranches restantes sont "cachées" et ne se
Dr
révèlent que de manière séquentielle, à chaque tranche
exécutée et jusqu'à exécution totale de l'ordre.
Exemple : ordre de 100 000 titres, tranche 10 000, limite
28$. Cet ordre ne sera exécuté que par tranches visibles de
10 000 titres, et lorsque les prix à la vente dépasseront les
28$.

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Mécanismes
Carnet d'ordres

a ft
Règlement-livraison et transfert de propriété. Toute action
est cotée au comptant ; le règlement (pour l'acheteur) et la
livraison (pour le vendeur) ne sont pas instantanés mais
diérés de trois séances de Bourse (J+3)
À Paris, depuis le 1er avril 2006, la transmission de
propriété est eective en J+3, mais les droit (les dividendes)
Dr
reste acquis à l'acheteur dès la date de négociation.

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Mécanismes
Carnet d'ordres

La formation des cours

a ft
Tous les ordres sont enregistrés dans l'ordinateur central Pour
chaque valeur, les ordres sont classés dans une feuille de marché
Les cours peuvent être cotés
Au FIXING
Dr
En CONTINU

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Mécanismes
Carnet d'ordres

La journée de Bourse

a ft
7h15-9h Pré-ouverture : accumulation des ordres sans transac-
tion. Le marché calcule et ache à chaque instant un
cours théorique d'equilibre
9h Fixing d'ouverture (call auction) : l'ordinateur déter-
mine un prix d'ouverture en confrontant ore et de-
mande
9h-17h30 Le marché fonctionne en continu
17h30-17h35 Pré-clôture : accumulation des ordres sans transaction
Dr17h35 Fixing de clôture : l'ordinateur détermine un prix de
clôture en confrontant ore et demande

Le cours du xing est celui qui maximise le volume échangé.


Le cotation en continu, de 9h à 17h30 : chaque ordre de bourse introduit dans le
système est traité avec ce qui se trouve déjà dans le carnet

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Mécanismes
Carnet d'ordres

Fixing

a ft
Dr
On determine le cours d'ouverture (xing) de manière à maximiser le volume
des transactions qui pourront être conclues sur ce prix
Dans le cas éventuel ou plusieurs prix conduisent à un même volume
maximum, le cous d'ouverture sera alors déterminé :
en recherchant d'abord à minimiser le volume non exécuté
puis en tenant compte du sens des ordres non exécutés
et enn en intégrant le dernier cours traité sur le système électronique, ajusté des
éventuelles opérations sur titres survenues depuis lors
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Les directives
MIFID I

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Les directives
MIFID I

MIF

a ft
La Directive marchés et instruments nanciers (MIF) ou en
anglais Markets in Financial Instruments Directive
(MIFID1 et MIFID2) ⇒ réguler et uniformiser les marchés dans
les instruments nanciers (directive 2004/39/CE1) de l'Union
Européenne.
L'objectif ⇒ de créer un marché de transactions d'ordres
nancières ouvert à tous au sein de l'U.E et de garantir un
Dr
maximum de protection pour chaque acteur.
A été transposée en droit français au sein du Code Monétaire et
Financier ainsi que du règlement général de l'AMF.
MIFID I a été mise en application depuis novembre 2007 en
France

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Les directives
MIFID I

MIF

a ft
Favoriser l'émergence d'un marché nancier unique
européen, dans un environnement juridique encore très
fragmenté
Fin à l'obligation de concentration des ordres : les plateformes
multilatérales et la pratique de l'internalisation
Dr
Autrement-dit ? Avant, les titres par exemple cotés sur le marché
réglementé Euronext...n'étaient accessibles à l'échange que chez
Euronext. Après, ils sont devenus disponibles à l'échange chez de
nouveaux concurrents.

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Les directives
MIFID I

MIF

a ft
Une ouverture à la concurrence des fonctions de négociation des
marchés réglementés à 2 acteurs supplémentaires : Les
systèmes multilatéraux de négociation (SMN) et les
internalisateurs systématiques (IS)

Dr
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Les directives
MIFID I

MIF

a ft
Les investisseurs ont la possibilité d'eectuer une transaction en
actions dans tous les pays d'Europe
le droit de lister les valeurs
Les marchés réglementés gardent
L'internalisation des ordres de bourse où la confrontation
des clients investisseurs de la banque.
Des plateformes alternatives : MTF (Multilateral Trading
Dr
Facility en anglais et Système multilatéral de négociation en
français).
Les systèmes multilatéraux de négociation (SMN) sont créés et
gérés par des prestataires de services d'investissement (PSI) ou
des entreprises de marché

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Les directives
MIFID I

MIF

a ft
la Directive "Marchés et Instruments Financiers" (MIF) met n
à l'obligation de concentration des ordres
centralisé : tous les ordres sont transmis en un même lieu
(plate-forme d'échange) ; un seul prix à tout moment
fragmenté : plusieurs lieux ; plusieurs prix possibles ; multiples
cotations (même titre coté sur plusieurs marchés) ; transactions
hors du marché principal ("blocs", compensation des ordres
Dr
interne au courtier)
marché de gré à gré (interbancaire, devises...) : les valeurs
achées par le market-maker sont indicatives (négociation) ;
possible problème de transparence, résolu par obligations de
communication/achage de toutes les conditions de transaction

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Les directives
MIFID I

MIF

a ft
La fragmentation du ux d'ordres  l'existence de
plusieurs marchés cotant les mêmes titres
Par exemple, les actions françaises les plus liquides sont
cotées à Paris, mais aussi sur les principales places
Dr
boursières mondiales

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Les directives
MIFID I

MIF

a ft
La diversité des microstructues : prix, rapidité d'exécution,
coût de règlement-livraison
L'obligation de la diusion des informations post marché.
La nouvelle cartographie des intermédiaires nanciers
Dr
une nouvelle concurrence entre le "Clear Pool" (les bourses)
et le "Dark Pool" (les banques)

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Les directives
MIFID I

MIF

a ft
MIFID1 a mis en avant une certaine éthique visant un
comportement honnête et en accord avec l'esprit des marchés
nanciers pour éviter que certains acteurs tirent prot des failles
du système mis en place.
MIFID1 a renforcé des règles de transparence pour les
platesformes de négociation mais également pour toute forme de
négociation par les PSI sur du gré à gré.
Dr
En revanche, la directive MIF allège le dégré de transparence
pour les internalisateurs systématiques sur Les titres non
liquides 1

1. Pour qu'une action soit considérée comme liquide, elle doit obligatoirement etre négociée
quotidiennement
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Les directives
MIFID I

MIF

a ft
Transparence
Un marché est transparent en pré-négociation si les investisseurs
peuvent obtenir des informations sur les devis et les ordres.

Un marché est transparent en post-négociation si les investisseurs


peuvent obtenir des informations post-négociation sur le prix, le
volume et l'heure d'exécution des transactions.

La MIF impose la diusion pré-négociation : du meilleur prix à


Dr
l'achat et à la vente ainsi que les volumes correspondants pour
chaque teneur de marché
Les exceptions :
- Si le prix d'un ordre ne provient pas de la même plateforme
- Dans le cas d'ordres de taille conséquente
- Si les trades sont "négociés"
- Si les ordres rentrent dans la boucle de gestion des ordres
antérieurement à leur mise sur le marché
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Les directives
MIFID I

Dark pools

a ft
Les dark pools sont des platesformes de négociation
alternatives sans transparence pré-trade et avec une
transparence post-trade réduite
Il n'y a pas de publication du carnet d'ordres et donc
aucune information n'est disponible sur les prix et les volumes
des ordres en attente d'exécution
Dr
Les transactions réalisées font l'objet d'un reporting mensuel
agrégé susamment imprécis pour ne donner aucune
information sur chaque participant

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Les directives
MIFID II

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Les directives
MIFID II

MiFiDII

a ft
MIFID2 (devait entrer en application début 2017, mais a été reportée
au 03/01/2018, car trop lourde et complexe à mettre en place.) ⇒
améliorer et uidier la version (MIFID 1) votée quelques années
auparavant :
La protection des investisseurs. La MIFID 2 introduit des
exigences strictes en matière de communication, de divulgation et de
transparence en faveur des investisseurs. L'objectif est de s'assurer que
de la conception à la distribution, l'intermédiaire nancier vend le
bon produit au bon client.
Dr Exigences organisationnelles. L'importance des fonctions de
conformité, d'audit et de gestion des risques des acteurs du marché,
notamment en ce qui concerne la production et la commercialisation
de nouveaux instruments nanciers.
Prévention des risques du trading haute fréquence. MIFID II
harmonise le pas de cotation (tick-size), c'est-à-dire l'écart minimal
entre deux prix directement consécutifs sur un même titre.

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Les directives
MIFID II

MiFiDII

a ft
Les dérogations possibles aux règles de transparence sont
conservées. Elles sont limitées en terme de volume. Les transaction qui
dérogent à la transparence pré-négociation ne doivent pas dépasser 4%
des volumes des transactions sur un marché donné ou 8% sur
l'ensemble des transactions dans l'UE.
En cas de dépassement, les dérogations seront suspendues pendant 6
Dr
mois par l'ESMA
La transparence pré-trad est élargie : instruments comparables aux
actions (ETF), obligations, produits structurés admis sur un marché
réglementé, sur SMN ou un OTF, produits dérivés standard négociés.

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Les directives
Les acteurs de la MIF

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Les directives
Les acteurs de la MIF

Les acteurs de la MIF

a ft
Dr
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Les directives
Les acteurs de la MIF

Les acteurs de la MIF

a ft
La MIF dénit ainsi 3 opérateurs qui, selon la terminologie
réglementaire, ont l'autorisation d'organiser l'échange de titres.

Nous avons en 1er lieu le marché réglementé (MR), acteur


historique. Il s'agit d'entreprises de marché (uniquement) qui
organisent la rencontre entre l'ore et la demande de titres nanciers
et qui dénissent le fameux "catalogue" de ce que l'on peut échanger.
Autrement-dit ? Ils ont le monopole de la constitution du listing ou de
Dr
l'admission des titres à la cotation (donc à l'échange).

Comment devenir un MR ? Il faut obtenir l'agrément de l'AMF après


examen d'un lourd dossier déposé par une entreprise de marché (donc
commerciale), seule habilité à en déposer un. L'entreprise de marché
est une entreprise dont la seule fonction est d'organiser et de proposer
des infrastructures permettant l'échange de titres nanciers.

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Les directives
Les acteurs de la MIF

Les acteurs de la MIF

a ft
Puis, 1ère nouveauté de la MIF, le statut de SMN (système
multilatéral de négociation). Il ne peut pas admettre (émission) des
titres (cad à dire introduire des entreprise en bourse) mais a le droit
d'organiser les transactions des titres admis sur un marché
réglementé.

Seconde diérence avec le MR (mise à part la diérence de monopole


sur le listing) : le statut peut-être obtenu par une entreprise de
Dr
marché...ou un prestataire de services d'investissement.

les sociétés de gestion ou les


Autrement-dit, avec la MIF,
entreprises d'investissement ont obtenu l'autorisation d'orir
eux-aussi, des services d'exécutions aux côtés de l'intermédiation
traditionnelle !

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Les directives
Les acteurs de la MIF

Les acteurs de la MIF

a ft
Enn, 2nde nouveauté de la MIF, le statut d'internalisateur
systématique (IS). Réservé aux Prestataires de Services
d'Investissement, il s'agit de la possibilité de créer un marché dédié
spéciquement aux clients de l'établissement. Les ordres des clients
sont ainsi directement exécutés face aux ux inverses...ou au compte
propre directement de l'établissement.

Les internalisateurs systématiques sont des prestataires de


services d'investissement qui se portent directement contrepartie des
ordres acheteurs et vendeurs de leurs clients.
Dr
Ici, la diérence avec les deux précédents repose sur la spécicité des
ux d'ordres appariés (seulement les clients). L'admission à la
cotation n'est évidemment pas possible.

Le statut n'a pas besoin d'un agrément, mais l'acteur doit organiser
l'exécution et l'appariement de manière systématique et régulière pour
pouvoir être considéré comme tel !
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Les directives
Les acteurs de la MIF

Les acteurs de la MIF

a ft
Notion Dénition
Les Marchés Régle- dont le rôle est de négocier des titres et d'admettre les
mentés (MR) instruments à la cotation.
Les Internalisateurs gérés par des PSI et dont le rôle est d'apparier les ordres
Systématiques (IS) de leurs clients entre eux ou face à leur propre compte.
Les Systèmes Mul- gérés par des PSI ou des entreprises de marché, et qui
tilatéraux de Négo- organisent la négociation des titres émis par les MR (donc
ciation (SMN)
Dr
Les Systèmes Mul-
tilatéraux de Né-
gociation Organisés
à la diérence des IS, le service de négociation est ouvert
à tous)
spécicité de transposition en droit français, qui sont des
SMN gérés par une entreprise de marché qui demande à
l'autorité de marché d'en approuver les règles
(SMNO)

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Les directives
Les acteurs de la MIF

Les acteurs de la MIF

a ft
Notion Dénition
Organized Trading dont le rôle est de négocier des derivés standard, des obli-
Facilities (OTF) gations, des produits structurés et quota carbonnes. Pas
ouvertes aux actions. Plus grande exibilité (peut décider
de placer ou de retirer un ordre, ne pas apparier des ordres
Dr pour optimiser les transactions de ses clients.)

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Euronext
Organisation

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Euronext
Organisation

a ft
Dr
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Euronext
Organisation

Euronext

a ft
Le produit de la fusion des bourses de Paris, Amsterdam,
Bruxelles, Lisbonne, Porto et du LIFFE (London International
Financial Futures and options Exchange) qui a eu lieu etre 2000 et
2002.
NYSE Euronext est né en 2007 du rapprochement entre le groupe
New York Stock Exchange et le groupe Euronext. Le groupe est,
depuis le 12 novembre 2013, passé sous le contrôle
d'Intercontinental Exchange Group Inc.
Dr Depuis le 20 juin 2014, Euronext est une société cotée indépendante
(regroupe la bourse de Paris, Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne,
LIFFE s'est détaché de la structure historique)
En novembre 2017, Euronext annonce l'acquisition de la bourse de
Dublin

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Euronext
Organisation

Euronext

a ft
L'introduction en Bourse d'Euronext, en juin 2014
Banques européennes (ABN AMRO, BNP Paribas, Société
Générale...) et les organismes publics (CDC, bpifrance, la SFPI
belge,...), contrôlent 33% du capital de l'opérateur.
le 24/02/2016, le London Stock Exchange et la Deutsche Borse ont
Dr annoncé leur intention de fusionner
Le titre d' Euronext a dévissé de 7,76%

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Euronext
Organisation

Euronext, un marché dirigé par les ordres

a ft
Dirigé par les ordres  les acteurs du marché confrontent
directement leurs désirs de réaliser des échanges à travers la structure
d'échange sans passer par un intermédiaire.
La confrontation entre l'ore et la demande et l'établissement du cours
I Est un marché entièrement électronique : il n'existe pas de lieu
physique où se déroulent les transactions.
Dr
I Les investisseurs transmettent leurs ordres par téléphone ou via des
réseaux informatiques
I Réseaux de communication internationaux permettent d'assurer une
relation permanente entre les marchés : l'Asie, l'Europe et les
États-Unis

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Euronext
Organisation

Euronext

a ft
Le routage des ordres, la surveillance et la réglementation du
marché, la gestion du règlement-livraison, la transmission de
propriété et la conservation des titres.
Plusieurs plateformes de négociation agrées par AMF
Les membres du marché sont des prestataires de services
Dr d'investissement (PSI) (banques, caisse d'epargne) sont reconnus
par les plateformes (Axa Banque, Bourse Direct, Boursorame,
Capitol, Fortuneo Banque, ING Direct, StartFinance).

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Euronext
Organisation

Euronext : Capitalisation mondiale, Mai 2017

a ft
Dr
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Euronext
Organisation

Euronext

a ft
Une centrale de dépôt de titres (Central Securities Depositary,
CSD) gère les opérations post-négociation
Euroclear est le CSD le plus important
Les CSD organisent le règlement-livraison qui consiste à s'assurer
que l'acheteur règle et que le vendeur livre (mouvements de
comptes-titres)
Dr Les Chambres de Compensation (clearing house) organisent la
gestion des dépôts de garantie et des paiements en cas d'appels de
marges, ainsi que le prêt de titres. Elle assure une qualité de signature
unique.

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Euronext
Organisation

Eurolist

a ft
Les entreprises qui introduisent sur l'Eurolist placent en moyenne 15
millions d'euros de titres.
Pour entrer sur Eurolist, l'entreprise doit présenter trois années
d'historique aux normes IFRS, c'est à dire trois années de comptes
certiés.
Les sociétés sont regroupées en compartiments selon un critère de
capitalisation (la "taille boursière").
Dr
CompartimentValeurs Capitalisation
Eurolist A Les blue chips Valeurs supérieures à 1 mil-
liard d'euros
Eurolist B Les valeurs moyennes Entre 1 milliard et 150 mil-
lions d'euros
Eurolist C Les petites valeurs Capitalisation inférieure à
150 millions d'euros

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Euronext
Organisation

Alternext (Euronext Growth)

a ft
A la suite de l'Eurolist, a été ouvert le 17 mai 2005 l'Alternext an d'attirer
les entreprises à capitalisation réduite (entre 10 et 90 millions d'euros).
L'Alternext n'est pas considéré comme réglementé. Il s'agit d'un système
multilatéral de négociation organisé (SMNO).
Un minimum de capital ottant : L'entreprise qui souhaite
s'introduire sur Alternext est contrainte de placer sur le marché au
moins 2,5 millions d'euros de titres.
Au moins 2 ans d'existence comptable (les règles IFRS ne sont pas
obligatoires)
Disposer d'un "listing sponsor" : Ce spécialiste nancier
Dr accompagne la société lors de son processus d'introduction (Société
Générale, Crédit Agricole, Arkeon Finance)
Un prospectus visé par l'AMF
La société, qui souhaite faire appel à l'épargne du public, doit
soumettre à l'Autorité des marchés nanciers un prospectus qui
décrit la situation juridique et comptable de la société.
Sans ce visa, l'introduction en bourse de la société n'est pas
permise
73 / 126
Euronext
Organisation

Alternext

a ft
La transparence des comptes Si, contrairement aux sociétés
cotées sur Eurolist, une entreprise présente sur Alternext n'est
pas contrainte à une publication trimestrielle de ses comptes, elle
est néanmoins dans l'obligation de présenter des comptes annuels
certiés et des comptes semestriels.
Dr Un système de cotation double

74 / 126
Euronext
Organisation

a ft
EUROLIST ALTERNEXT
Flottant 25% du capital (en moyenne 15 2,5 millions d'euros de titres
millions d'euros de titres )
Historiques Comptes certiés des 3 der- Comptes certiés des 2 der-
comptables niers exercices aux normes niers exercices
IFRS
Autres Prospectus visé par l'AMF en Prospectus visé par l'AMF cas
contraintes cas d'appel à l'épargne pu- d'appel à l'épargne publique
blique
Dr
Types d'entre-
prises corres-
pondants
Toutes les entreprises qui en-
traient auparavant sur les Pre-
mier, Second et Nouveaux
Marchés
PME

75 / 126
Euronext
Organisation

EnterNext

a ft
EnterNext est lancée en mai 2013
"...EnterNext (n'est pas un marché) concentre l'ensemble des actions
menées par le Groupe Euronext en faveur des entreprises dont la
capitalisation boursière est inférieure à un milliard d'euros et couvre
les sociétés cotées sur les compartiments B et C de ses marchés
réglementés européens ainsi que sur Alternext, le marché organisé sur
Dr mesure pour les PME-ETI"

Source : www.enternext.biz

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Euronext
SRD

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Euronext
SRD

Le cas du Service à Règlement Diéré (SRD)

a ft
C'est un service proposé par Euronext Paris et permettant aux actionnaires
de diérer le paiement de leurs opérations. Les ordres sont ainsi passés
conformément aux conditions de prix décrites ci-dessus, mais le
règlement/livraison n'intervient que le dernier jour du mois
calendaire. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un emprunt auprès d'un
prestataire de services d'investissement, permettant l'achat de titres.
1ère règle : Seuls les titres justiant d'une capitalisation boursière d'au
moins 1 milliard d'euros, ou d'un volume quotidien échangé de 1 million sont
éligibles (par Euronext) ou appartenant au SBF120 sont éligibles à l'achat
ET à la vente. Les titres dont le volume échangés quotidien minimal est de
Dr
100 000 euros peuvent également être éligible mais uniquement à l'achat (ils
sont qualiés de SRD "Long Only"). Cette éligibilité est publiée par
Euronext.
2nde règle : l'investisseur utilisant le SRD doit détenir un certain montant
d'avoirs sur son compte de couverture SRD. Cette somme, faisant oce de
garantie, détermine la proportion d'actifs qu'il est susceptible d'acquérir en
bénéciant d'un paiement diéré. Ce montant dière en fonction de la classe
d'actif considérée.

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Euronext
SRD

Le cas du Service à Règlement Diéré (SRD)

a ft
Nature des actifs Montant de la position en SRD
Liquidité ou OPCVM 5 fois le montant détenu en liquidité
monétaires
Obligations ou 4 fois le montant détenu
OPCVM
Actions françaises ou 2.5 fois le montant détenu
Dr
OPCVM actions

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Euronext
SRD

Le cas du Service à Règlement Diéré (SRD)

a ft
Illustration : Vous détenez 40 000 euros en espèces, 50 000 euros en actions
et 10 000 en obligations.
L'engagement maximal que vous pouvez prendre en SRD est de :

40000 × 5 + 50000 × 2.5 + 10000 × 4 = 365000

Si votre position (avant que vous la régliez), prend ↑ 5% : 18 250 euros de


gains, tout est ok.
Mais si elle perd ↓ 5%, les 18 250 seront déduits de vos liquidités :
40000 − 18250 = 21750 euros. Votre couverture ne vaudra donc plus que :
Dr 21750 × 5 + 50000 × 2.5 + 10000 × 4 = 273750euros

Votre établissement vous demande alors de couvrir.


Solution 1 : Vente de 40 000 d'actions. Nouvelle couverture =
(21750 + 40000) × 5 + 10000 × 2.5 + 10000 × 4 = 373750 euros
Solution 2 : Vous apportez des liquidités d'un autre compte
Solution 3 : Vous allégez votre position de près de 100 000 euros

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Euronext
Participants

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
Dr
SRD
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Euronext
Participants

Les membres de marché

a ft
Les membres de marché sont les intermédiaires habilités à
participer directement à la négociation sur un marché réglementé. Les
transactions doivent obligatoirement transiter par eux.
Sur Euronext, qui décide de l'admission ou non d'un membre par
accord écrit, les membres du marché peuvent jouer l'un ou l'autre des
2 rôles suivants : négociateur ou compensateur.
Les négociateurs transmettent les ordres d'achat et de vente pour
eux-mêmes ou pour leurs clients.
Les compensateurs sont des intermédiaires chargés de transmettre à
Dr LCH Clearnet* les ordres exécutés des négociateurs dont ils s'occupent
et de suivre la compensation et le règlement-livraison.
Les deux rôles ne sont pas exclusifs l'un de l'autre : un négociateur
peut être également compensateur et donc habilité à gérer l'ordre sur
toute sa chaîne de traitement. Dans le cas où le PSI n'est pas membre
du marché, il est donc obligé, pour toute exécution d'ordre, de
s'adresser à un membre du marché, ayant un accès direct à ce dernier.

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Euronext
Participants

Une sélection des membres de marché Euronext, en date du 07/01/2018

a ft
NOM AMS BRU LIS LON PAR
√ √ √ √
BARCLAYS BANK √ √
BNP PARIBAS √ √ √ √
BNP PARIBAS ARBITRAGE √ √ √
BOURSE DIRECT √ √ √ √
BPI √ √ √ √
BRED BANQUE POPULAIRE √ √ √ √
COMMERZBANK √ √ √ √
CREDIT SUISSE INTERNATIONAL

HSBC
Dr
CREDIT AGRICOLE
GOLDMAN SACHS INTERNATIONAL

JP MORGAN













√ √





KEPLER CHEUVREUX √ √ √ √
MORGAN STANLEY INTERNATIONAL √ √ √ √
NATIXIS √ √ √ √ √
SOCIETE GENERALE

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Euronext
Participants

Apporteurs de liquidité (liquidity providers)

a ft
Les apporteurs de liquidité sont des PSI dont le rôle est d'assurer
à tout moment la possibilité de réaliser une transaction sur une valeur
désignée.
Il doit obligatoirement posséder la qualité de membre auprès
d'Euronext, détenir le passeport européen et être habilité à négocier
pour compte propre.
Ces PSI sont signataires d'un contrat commercial auprès de Euronext
Dr qui les agrée.
Ils s'engagent donc par ce biais à se positionner simultanément à
l'achat et à la vente d'un titre, an en assurer la liquidité. Ils peuvent
assortir ce rôle d'un contrat de liquidité passé directement avec les
émetteurs.

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Euronext
Participants

Apporteurs de liquidité

a ft
Il existe plusieurs types d'apporteurs de liquidité :
Le permanent : tenu d'assurer en permanence une fourchette de prix
pour une quantité dénie tout en respectant un écart maximum tout
au long de la séance et au xing
De xing : se positionnant à l'achat et à la vente durant les phases
d'accumulation précédant le xing
Dr Le "Next 150" : n'intervenant exclusivement que sur des valeurs
composant cet indice
Sur valeurs à faible cours (moins de 5 euros)

85 / 126
Euronext
Participants

Les membres de marché

a ft
Cette notion est à ne pas confondre avec celle d'animateur de marché
(ancienne qualication de l'apporteur de liquidité) et du contrat de liquidité.
Ce dernier repose sur les mêmes obligations pour le PSI, mais à la diérence
du contrat d'apporteur de liquidité qui se joue entre le PSI et l'entreprise de
marché, ce contrat est passé directement avec l'émetteur.

Elle n'est pas non plus à confondre avec la notion de "teneur de marché"
qui interviennent sur les marchés dirigés par les prix et qui proposent des
prix pour des titres à l'achat et à la vente (en se rémunérant sur l'écart
appelé fourchette). Ces derniers, dans ce cadre, ne "complètent" pas le
Dr marché central comme c'est le cas pour les apporteur de liquidité avec
obligations de compléter à la clé, mais "font" le marché littéralement.

Apporteur de liquité sur un marché réglementé dirigé par les ordres,


entretiennent la liquidité pour le compte de l'entreprise de marché
Contrat de liquidité idem mais pour le compte de l'émetteur
Teneur de marché sur un marché dirigé par les prix, produisent la
liquidité et les cotations pour leur propre compte

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Principaux marchés

Marchés de la dette

a ft
Deux qualicatifs de marché : obligataire pour les titres de
créances de plus d'1 an, et monétaire pour les moins d'1 an où
l'on retrouvera les billets de trésorerie, les bons du Trésor ou les
certicats de dépôts.
Une organisation essentiellement de gré à gré, avec deux
procédures de placement auprès du public :
La syndication : Il s'agit de mettre en place un pool bancaire qui
assure l'organisation, la diusion et la garantie des opérations. Les
Dr prix sont dénis en amont et les investisseurs dénissent les quantités
choisies en fonction du prix aché.
L'adjudication : elle constitue la voie privilégiée d'émission des
valeurs du Trésor. En France, elle est élaborée "au prix demandé", ce
qui consiste à servir les titres au prix de soumission, les ores les plus
élevées étant prioritaires. Cette technique, dite "à la Hollandaise",
s'oppose à celle "à prix uniforme" où tous les acheteurs paient un prix
identique.

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Principaux marchés

Marchés de dérivés

a ft
Il en existe de deux types :
Généralistes : le MATIF et le MONEP intégrés au LIFFE ou l'EUREX
(appartenant à la Deutsche Börse)
Spécialisés :
POWERNEXT : Dérivés sur énergie (qui propose également l'échange direct de
quotas, cf. slide suivant)
BLUENEXT : Dérivés environnementaux
FOREX : Devises et dérivés sur devises
A noter que lorsque les contrats sont échangés sur un marché réglementé
ou organisés (comme c'est le cas pour l'EUREX et le LIFFE), ils sont
Dr
qualiés de futures, et sur du gré à gré, de forwards.
Nous parlerons aussi de dérivés listés (échangés sur marché, sur la base de
produits standardisés et répondant à des règles de transparence et de
compensation précises) par opposition aux dérivés OTC (Over The Counter
 Gré à gré)
Les produits dérivés listés sont négociés sur un marché organisé

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Principaux marchés

Marchés à quotas

a ft
L'Union européenne (UE) met en place un système d'échange de quotas d'émission de
gaz à eet de serre en vue de réduire celles-ci de façon économiquement ecace
(Directive 2003/87/CE). Les installations réalisant des activités dans les secteurs de
l'énergie, la production et transformation des métaux ferreux, l'industrie minérale et la
fabrication de papier et de carton sont obligatoirement soumises à ce système d'échange
de quotas. (Source Europa.eu)
Lancé en 2005, le marché des quotas de CO devait permettre à l'Europe de respecter les
objectifs pris à Kyoto pour réduire les émissions de gaz à eet de serre. Chaque site
industriel s'est vu attribuer un plafond annuel d'émission de CO. Si ce plafond est trop
juste, la solution la plus simple consiste à acheter les quotas excédentaires d'autres
acteurs. (source : Les Echos)
Les échanges peuvent se faire de gré à gré, ou sur un marché organisé dédié.
Dr
En France et en Allemagne, ce sont les organisateurs du marché de l'électricité
(Powernext en France et l'EEX en Allemagne) qui géreront leur marché national du
CO2. En partenariat avec la plate-forme espagnole, une initiative néerlandaise devrait
permettre aux petits porteurs d'échanger leurs quotas
Les marchés réglementés de quotas d'émission de gaz à eet de serre correspondent au
marché secondaire des quotas
L'AMF suit les marchés réglementés de quotas d'émission de gaz à eet de serre en
partenariat avec la Commission de Régulation de l'Energie (CRE)

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Principaux marchés

Test

a ft
1 Une entreprise de marché est statutairement :
a Un établissement public
a Une entreprise commerciale
a Un établissement bancaire
2 La directive MIF :
a Interdit aux prestataires de services d'investissement d'exécuter les
ordres
a Impose la centralisation des ordres en un lieu unique
a Permet l'ouverture à la concurrence des bourses de l'Espace
Dr Economique Européen (EEE)
3 Les internalisateurs systématiques sont :
a Des prestataires de services d'investissement qui se portent directement
contrepartie des ordres acheteurs et vendeurs de leurs clients
a Des interfaces de connexion directe avec les marchés réglementés
a Des investisseurs qui se mettent directement en contact avec les
émetteurs

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Principaux marchés

Test

a ft
1 Un ordre avec service de règlement diéré (SRD) est un ordre exécuté en J
(date de négociation) et :
a Livré et réglé en diéré (dernier jour de bourse du mois civil)
a Livré aujourd'hui et réglé à la n de l'année civile
a Livré et réglé 7 jours plus tard
2 Les instruments nanciers éligibles au service de règlement diéré (SRD)
sont listés :
a Par Euronext
a Par le Ministère de l'Economie et des Finances
a Par l'Autorité des marchés nanciers (AMF)
Dr
3 Les systèmes multilatéraux de négociation (SMN) sont créés et gérés par :
a Des entreprises de marché uniquement
a Des teneurs de compte conservateurs uniquement
a Des prestataires de services d'investissement (PSI)
4 Les marchés organisés ou plates-formes de négociation sont des marchés :
a Agréés par la Banque centrale européenne
a Où l'interaction se fait par les ordres ou par les prix
a Qui reposent sur des opérations de gré à gré entre investisseurs
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Principaux marchés

Test

a ft
1 La notion de marché organisé tient entre autres :
a A leur gestion par une entreprise de marché
a A leur condition de prix low cost
a A l'absence d'autorité de tutelle
2 La qualité de marché réglementé est reconnue par :
Dr a Le ministre en charge de l'économie sur proposition de l'Autorité des
Marchés Financiers (AMF)
a La Fédération des Banques Françaises (FBF)
a L'entreprise de marché

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Thème 10 : Les infrastructures post-marché

Les infrastuctures post-marché

a ft
Des institutions en charge du dénouement des transactions, après exécution
des ordres à savoir les organismes compensateur et de règlement livraison

A quelles questions va-t-on répondre ?

Comment les titres apparaissent sur votre compte après achat ?


Dr
Comment être certains, si je ne vois jamais mon interlocuteur, que
lorsque j'eectue le transfert de mes liquidités, je vais forcément
recevoir mes titres ?
Comment tous ces organismes communiquent-ils entre eux ?

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Thème 10 : Les infrastructures post-marché

Les infrastructures post-marché

a ft
Les infrastructures post-marché sont des institutions facilitant le
dénouement des transactions et se portant garant de la bonne n des
opérations
En eet, lorsque vous eectuez une transaction, il faut s'accorder sur
les moyens de paiement et le mode de livraison. On peut également
vous demander des arrhes an de s'assurer la garantie de votre
paiement.
Sur les marchés nanciers où tout est dématérialisé (loi de 1981), il
existe un triple problème :
Dr
Comment être certain d'être livré/Payé sans jamais avoir de contact
direct avec sa contrepartie ?
Comment organiser la comptabilisation des opérations sachant qu'elles
émanent d'un nombre élevé d'intermédiaires nanciers ?
Comment traiter de manière ecace et rapide le nombre incalculable
de messages et de ux de titres et de liquidités ?
Ces diérents points sont la raison d'être des activités post-marché : la
compensation, et le règlement-livraison. Elles sont nécessairement
présentes sur un marché réglementé.
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Thème 10 : Les infrastructures post-marché

a ft
Les infrastructures post-marché sont des institutions facilitant le
dénouement des transactions et se portant garant de la bonne n des
opérations

Dr
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Thème 10 : Les infrastructures post-marché

La compensation des titres

a ft
La compensation est une activité dont l'objectif est de garantir la
bonne n des opérations. Elle est assurée en Europe par les Chambres
de compensation.
Deux fonctions sont assurées par ces chambres :
 La novation : La chambre de compensation se substitue à toutes les
contreparties en présence. Cela permet d'éviter un risque de
défaillance des deux contreparties. Mais si le risque de contrepartie est
globalement diminué pour les opérateurs, il n'en est rien pour la
Dr chambre de compensation qui le prend justement en charge ! Celle-ci
va alors déployer tout un arsenal de garanties : sélection de ses
adhérents en fonction de leurs fonds propres.. Et dépôt de garantie
exigé en fonction des positions prises par les opérateurs.
 Le netting : est l'opération qui consiste à consolider un ensemble de
ux en provenance ou à destination d'un opérateur et d'établir une
position nette.

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Thème 10 : Les infrastructures post-marché

Illustration du netting

a ft
Dr
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Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison

Le système de règlement/livraison

a ft
La fonction de "règlement-livraison" (RL) constitue la dernière étape
du processus de traitement des ordres. Celle-ci se traduit par le
dénouement des engagements réciproques de l'acheteur et du vendeur
(transfert des fonds et des titres correspondants) et la passation des
écritures en compte conférant un caractère dénitif aux transactions.
Deux manières de régler :
 Le "Delivery Versus Payment" ou DvP. : Des titres sont délivrés
contre paiement.
 "Payment Versus Payment" : un ux de cash dans les deux sens (c'est
notamment le cas sur le FOREX en cas d'échange de devises).
Dr
Trois acteurs impliqués :
 Le dépositaire central (Central Securities Depository ou CDS) qui
est responsable de la gestion du compte émetteur du titre qui
consolide les titres émis tout adhérent et pays confondu et procède aux
écritures en compte entre teneurs de compte conservateurs.
 Les dépositaires locaux (local custodian) qui transmettent les
instructions de RL. Ce sont des PSI adhérents au CDS.
 Le dépositaire global (global custodian) qui détient des aliations
avec plusieurs CDS et permet de traiter les opérations transfrontalières
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Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison

Les acteurs

a ft
A l'heure actuelle, nous retrouvons de plus en plus, au niveau des
modèles de dépositaires centraux, ce que l'on appelle des ICDS :
International Central Securities Depositary
En Europe, nous retrouvons 3 ICDS majeurs, en charge de l'activité
de RL :
 ESES : Euroclear Settlement of Euronext-zone Securities, plateforme
unique permettant le règlement en temps réel des titres traités par les
Dr CSD Euroclear Belgique, France et Hollande.
 Clearstream qui est la division de règlement-livraison de la Deutsche
Börse créée en 2000 suite à la fusion entre la Cedel International et la
Deustche Börse Clearing.
 DTCC : La Depository Trust and Clearing Corporation fournit des
services de compensation et de règlement livraison et représente l'un
des acteurs les plus importants en la matière aux Etats-Unis.

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Thème 10 : Les infrastructures post-marché
La messagerie SWIFT

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Thème 10 : Les infrastructures post-marché
La messagerie SWIFT

La messagerie SWIFT

a ft
Tous les acteurs impliqués dans le traitement d'une transaction
communiquent entre eux (back oce des PSI, dépositaires, chambre de
compensation...)
Avec la dématérialisation et le volume actuel des échanges en bourse (une
moyenne d'1,5 millions de transactions sur Nyse-Euronext par jour !), il est
impératif de disposer d'un système de messagerie ecace et commun à tous
(standardisé).
Surfant sur ces besoins de standardisation, la société SWIFT (Society for
Worldwide Interbank Financial Telecommunication) a mis en ÷uvre ce
Dr
système de codication et de standardisation. Il est utilisé actuellement par
la majorité des opérateurs, sauf ceux disposant d'un réseau de contact
spécique avec leurs interlocuteurs privilégiés.
SWIFT existe depuis 1973 et est devenu un acteur central, pour ne pas dire
structurel, des marchés de capitaux. Elle met à la disposition de ses
participants un réseau propriétaire, sur lequel il garantit la rapidité, la
sécurité, la condentialité et l'inviolabilité des échanges.

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Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres

Les émissions de titres

a ft
L'émission obligataire :
Condition : avoir le statut de société anonyme (SA). Les sociétés par
actions simpliées (SAS) et les sociétés à responsabilité limitée
(SARL, sous critères) ont également le droit de réaliser cette
opération, mais uniquement à titre privé.
Réalisation : par adjudication ou syndication. Les émissions sont
réalisées de gré à gré : les PSI ouvrent des lignes d'emprunts et les
placent auprès du public.
Dr
Sur un marché réglementé comme Euronext : un montant minimum
d'émission de 200 000¿, des états nanciers certiés sur 3 ans et aux
normes comptables internationales IAS/IFRS, ainsi qu'un prospectus
visé par l'AMF.

103 / 126
Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres

Les émissions de titres

a ft
L'émission d'actions (introduction en bourse) :
Condition : avoir le statut de SA, et également répondre aux critères xés
par le marché réglementé (ou organisé) qui admet à la cotation. Par
exemple, Euronext exige que le ottant (part du capital distribué sous forme
d'actions) représente 25% du capital social (ou 5% si l'émission dépasse les
5M¿) ainsi que des comptes certiés IAS/IFRS d'au moins 3 ans.

Réalisation : au moins 6 mois, le temps de trouver une banque partenaire


(listing sponsor), de préparer les documents informatifs, d'obtenir les visas
AMF/Euronext...et de faire sa campagne marketing (roadshow) !
Dr
104 / 126
Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres

Les fusions/acquisitions

a ft
Rendre une partie de son capital ottant permet/expose à la
possibilité de prises de participation ou d'acquisitions de la part
d'autres entreprises.
Une prise de participation correspond à l'achat de titres ne relevant
pas d'une prise de contrôle (inscrit au niveau des immobilisations
nancières).
Dr
Mais la prise de contrôle en vue d'une fusion (disparition des deux
entités au prot d'une nouvelle), d'une absorption (disparition de
l'entité cible) ou d'une acquisition (coexistence avec contrôle de l'une
sur l'autre) implique une OST qui sera sous la forme d'une OPA
(Ore Publique d'Achat) ou d'une OPE (Ore Publique d'Echange).

105 / 126
Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres

Les fusions/acquisitions

a ft
Une OPA ou OPE est une opération ocielle, suivie par le régulateur,
visant au rachat des actions déjà en circulation contre du liquide
(OPA) ou des titres déjà existants ou futurs (OPE).
Elle est obligatoire dès lors que l'initiateur dépasse 1/20 ème de
détention du capital ou des votes. Elle consiste à déposer une note
d'information auprès de l'AMF décrivant les conditions de l'opération.
Si elle est hostile, elle peut faire l'objet d'un droit de réponse de la
Dr
cible avant lancement de la proposition.
Si la prise de contrôle est visée, l'AMF impose une procédure normale
(au moins 25 jours de bourse). Si la prise de contrôle est réalisée et
qu'il s'agit d'un renforcement de détention, l'AMF impose une
procédure simpliée (au moins 15 jours de bourse).

106 / 126
Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres

Les autres OST

a ft
Les OPV, OPA et OPE sont routinières sur les marchés nanciers.
Mais il existe deux autres opérations susceptibles d'être réalisées par
les émetteurs.
Le split consiste à modier le nombre de titres composant son capital
social sans changer la valeur global de ce dernier. Par exemple, un
split 2 :1 signie que l'actionnaire qui possédait une action de valeur
50, en possédera dorénavant 2 de valeur 25. Le montant comptable des
fonds propres reste donc inchangé. Il peut être utilisé an de rendre le
Dr
ottant plus liquide
L'ore publique de retrait (OPR) peut être réalisée lorsqu'un ou
plusieurs actionnaires de concert détiennent plus de 95% des droits de
votes d'une société cotée. L'objectif sous-jacent est de récupérer tous
les titres restants sur le marché, an de faire sortir l'entreprise de la
cote. Elle peut être assortie d'un retrait obligatoire si les actions
restantes en circulation ne dépassent pas les 5% du capital.

107 / 126
Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres

Les obligations ponctuelles lors des OST

a ft
Le prospectus est le document d'information lié aux émissions (actions
ou obligations). Il doit contenir toutes les informations nécessaires
pour permettre aux investisseurs d'évaluer le patrimoine, la situation
nancière, les résultats et les perspectives de l'émetteur et obtenir le
visa de l'AMF (en France). Ces informations doivent être présentées
de manière à être compréhensibles et claires*. Il peut être établi sous
la forme d'un document unique ou de plusieurs documents distincts :
Le document de référence qui comprend les informations relatives à
l'émetteur Une note qui détaille les caractéristiques des titres
Dr
nanciers proposés à la vente Un résumé des détails précédents.
La note d'information doit détailler les caractéristiques des
OPA/OPE**. Nous y retrouvons :
Les modalités de l'opération (circonstances, prix, parité...)
Les conditions de nancement
Les intentions stratégiques de l'initiateur pour l'année à venir
Ses orientations en termes de ressources humaines et d'emploi

108 / 126
Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres

Les obligations périodiques et permanentes

a ft
La présence des émetteurs sur un marché réglementé impose le respect
de deux obligations d'information (sous peine d'amende et
d'emprisonnement pour les dirigeants !) :
Information périodique avec la publication des rapports nanciers
(annuels et semestriels), et un communiqué sur les honoraires des
commissaires aux comptes (an de vérier les possibles conits
d'intérêts).
Dr
Une information permanente avec les déclarations de
franchissement de seuils, la liste des initiés, les pactes d'actionnaires et
toute forme d'information susceptible d'aecter la composition du
capital.

109 / 126
Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres

Les obligations périodiques et permanentes

a ft
Le rapport annuel est établi au plus tard dans les 4 mois qui suivent la clôture
d'un exercice, et doit obligatoirement contenir les comptes annuels, les comptes
consolidés si l'entité fait partie d'un groupe ainsi que le rapport de gestion. Il est
déposé auprès de l'AMF et disponible gratuitement

Dr
110 / 126
Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres

Les obligations périodiques et permanentes

a ft
Aux côtés des obligations régulières, l'émetteur est tenu de fournir une
information en ux continu, notamment concernant l'évolution de
deux éléments.
Les franchissements de seuil : Toute acquisition d'actions et des droits
de vote assimilés doit, lorsque certains seuils sont franchis, faire l'objet
d'une déclaration auprès des autorités*.
Dr
Le pacte d'actionnaires est un instrument très utile pour organiser les
relations entre les diérents propriétaires d'une société. (verrouillage
du capital, clause de concertation exclusive...). Son existence et sa
nature doivent également être communiquées.

111 / 126
Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres

Les obligations périodiques et permanentes

a ft
Que risque t'on en cas de manquement à ces obligations ? Les
responsabilités de publication incombent au dirigeant et aux
administrateurs de la société. Ils risquent en cas de manquement :

Sanctions
De la part de l'AMF, une sanction pécuniaire :
Code monétaire et nancier, Article L621-15
Pour les professionnels de la nance : Interdiction à titre temporaire
ou dénitif de l'exercice et sanction pécuniaire d'un maximum de 10
Dr
millions d'euros
Pour les personnes physiques : Retrait temporaire ou dénitif de la
carte professionnelle et sanction pécuniaire d'un maximum d'1,5
millions d'euros ou du décuple des prots réalisés.
De la part des juridictions pénales, des sanctions pécuniaires et de la
prison (emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 375 000
euros) Code de Commerce, Livre II, Titre IV, Chapitre II

112 / 126
Thème 12 : Les bases comptables et nancières

Les ressources de l'entreprise

a ft
Une entreprise c'est un patrimoine : des outils, des machines, un
savoir faire, des immeubles, des terrains.
C'est aussi un cycle : le cycle de production qui comprend des sorties
(réalisation) et des entrées (ventes) de caisse. Le lien ? A la n d'un
cycle, si l'entreprise est rentable, autrement-dit si les sorties de caisse
ont été inférieures aux rentrées, le patrimoine est enrichi.
L'ensemble de ces notions est représenté au sein des états nanciers de
l'entreprise (ou liasse scale) qui retrace tous les éléments comptables
Dr
et nanciers décrits précédemment.
Lorsque l'entreprise est considérée dans son individualité, on parle de
comptes sociaux.
Lorsque l'entreprise est considérée dans son ensemble y compris la
structure de son capital-, on parle de comptes consolidés.

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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat

Le compte de résultat

a ft
Le compte de résultat est la consolidation sur une année, de l'ensemble des
charges (dépenses) et des produits (recettes) aectés à l'exploitation de
l'entreprise.

Dr
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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Le bilan

Sommaire
1 Thème 9 :Le fonctionnement et l'organisation des marchés

a ft
Mécanisme
Organisation
2 Mécanismes
Dirigé par les prix
Carnet d'ordres
3 Les directives
MIFID I
MIFID II
Les acteurs de la MIF
4 Euronext
Organisation
SRD
Dr
Participants
5 Principaux marchés
6 Thème 10 : Les infrastructures post-marché
Le système de règlement/livraison
La messagerie SWIFT
7 Thème 11 : Les émissions et les opérations sur titres
8 Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Compte de résultat
Le bilan
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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Le bilan

Le bilan est la photographie du patrimoine de l'entreprise. Il est scindé en


deux parties : le passif qui représente l'ensemble des ressources de

a ft
l'entreprise et l'actif qui représente la manière dont l'entreprise a utilisé
ces ressources : les emplois.

Dr
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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Le bilan

Le bilan

a ft
Nous retrouvons donc les principales ressources de l'entreprise au niveau
des capitaux permanents, cad le haut du passif !

Dr
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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Le bilan

Analyse du bilan

a ft
Le bilan, photographie du patrimoine de l'entreprise, permet essentiellement
de renseigner sur sa solvabilité (capacité à honorer ses engagements). Sa
structure nancière (la composition de ses ressources stables au passif), est
un élément fondamental pour l'apprécier.
La démarche ? Comparer l'échéance de ses besoins (emplois) avec la
nature de ses nancement (ressources). Vous ne nanceriez pas un loyer
supérieur à votre salaire par du découvert ? L'entreprise solvable non plus !
Le passif stable doit pouvoir assurer le nancement du maximum de ses
Dr
emplois : immobilisations (actif stable) et pourquoi pas le circulant.
Nous avons donc 3 blocs d'emplois et de ressources, l'idée est de savoir
comment ils se correspondent (l'emploi étant invariablement = à la ressource
globale) .

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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Le bilan

Analyse du bilan

a ft
L'outil ? 3 soldes : le Fond de roulement (FR), besoin en fond de roulement
(BFR) et la trésorerie (T).
Le fond de roulement représente la diérence entre les ressources stables
(capitaux permanents) et les emplois de long terme (immobilisations)
F R = CP − Actif stable

Un FR positif signie que les ressources de long terme sont susantes pour
assurer le renouvellement de l'outil de production MAIS AUSSI du reste
puisqu'il y un excédent !
Le besoin en fond de roulement représente les décalages du cycle de
production entre le paiement des fournisseurs (dettes fournisseurs) et celui
Dr
des clients (créances clients).
BF R = Actif circulant − passif circulant

Un BFR positif signie qu'il y a un besoin de trésorerie pour assurer la


continuité de l'exploitation. C'est normal en soit (il faut produire avant de
vendre !) mais tout dépend comment ce décalage se nance : FR ou
trésorerie ?
La trésorerie représente ce qu'il reste en caisse : Disponibilités-Concours
bancaire
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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Le bilan

Analyse du bilan

a ft
Comment cela marche ? Imaginons une entreprise dont la structure
est la suivante :
 Nous voyons bien que les emplois de long terme
 Sont faibles et inférieurs aux ressources stables.
 L'entreprise dégage donc un FR positif
 Les dettes courantes (donc ressources circulantes
 Sont inférieures aux emplois courants.
 L'entreprise dégage donc un BFR positif
Dr 

Mais celui-ci est nancé par l'excédent de ressources
Stables : de fait, elle dégage une trésorerie positive.
Autrement dit ? Les ressources durables de l'entreprise sont tellement
susantes pour nancer sa structure et la continuité de son
exploitation, qu'elles permettent de dégager une marge de liquidité
supplémentaire. L'entreprise n'a donc aucun problème de solvabilité.

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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Le bilan

Analyse du compte de résultat

a ft
Le compte de résultat retrace les ux de charges et de produits liés à une
année d'activité.
Le résultat net montre si un bénéce est dégagé donc si l'entreprise est
rentable (il est ensuite reporté au sein des ressources stables du bilan).
Le problème est que l'on ne perçoit pas nement d'où provient cette
rentabilité. De l'exploitation en elle-même ? Des décisions nancières comme
les placements ou les emprunts contractés ? Ou de l'exceptionnel ?
Les sociétés cotées nous orent donc des soldes intermédiaires nous
permettant de retracer la composition du résultat net.
Dr
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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Le bilan

Tableaux de ux et ratios

a ft
Les tableaux de ux permettent de retracer les décisions prises entre
l'année N-1 et N. Il en existe 2 : le tableau de ux de nancement qui
part du haut du bilan, et le tableau de ux de trésorerie qui explique
comment nous sommes passés d'un niveau de trésorerie N-1 à un
niveau de trésorerie N.
Concrètement ? Si l'on passe par exemple d'un FR en N-1 de 1000 à
un FR en N de 500, avec ce type de tableau, on en détermine la raison
en un seul coup d'÷il : remboursement de dettes, achats de nouvelles
Dr
immobilisation... Ils permettent donc d'apprécier la stratégie de
l'entreprise dans le temps !
Enn, dans le but "d'asseoir" et d'illustrer un peu plus leurs rapports
annuels, les entreprises proposent des ratios standardisés, qui
permettent la comparaison.

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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Le bilan

Tableaux de ux et ratios

a ft
Exemple de tableau de ux de nancement

Dr
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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Le bilan

Tableaux de ux et ratios

a ft
Tableaux de ux et ratios

Dr
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Thème 12 : Les bases comptables et nancières
Le bilan

Liens bilan/Compte de résultat

a ft
Aux cotés du tableau de ux qui permet de visualiser l'évolution d'un bilan
sur plusieurs années, il est également possible d'utiliser certains indicateurs
permettant de faire le lien entre le compte de résultat (ce qu'on a gagné sur
l'année) et le bilan (impact sur le patrimoine et les ressources).
La rentabilité économique (ROCE  Return On Capital Employed) permet
de comparer ce qu'on a investi en termes d'outils de production (actif
économique  AE - ou encore capitaux investis cad dettes + fonds propres) )
Dr
avec ce que l'on en a tiré (Résultat d'exploitation - REX) : REX*/AE
La rentabilité nancière (ROE  Return On Equity) permet de comparer ce
que les actionnaires ont investi (Capitaux Propres  CP), avec la rentabilité
globale qu'ils en ont tiré sur l'année (Résultat Net  RN) : RN / CP

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Thème n°12 :
Bases comptables et financières
Riadh BELHAJ
Plan
1. Bilan et compte de résultat
2. Information financière
3. Fiscalité des particuliers
4. Fiscalité des sociétés

2
Paragraphe 1 :
Bilan et compte de résultat
Catégorie C - 2 questions
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Bilan

L’actif du bilan comptable


On retrouve à l’actif du bilan les principaux postes suivants :
Les immobilisations avec les valeurs brutes, les amortissements et les valeurs nettes. On retrouve
notamment dans cette catégorie d’actif : les terrains, les immeubles, le fond ou les fonds de
commerce, les machines, le gros outillage, les véhicules possédés, le gros matériel informatique, le
mobilier, les logiciels, les sites internet, les licences, les brevets, les marques, les titres financiers et
les cautions.
Les stocks de marchandises, de matières premières et les éventuels travaux en cours (notamment
pour les entreprises de BTP).
Les créances clients, fiscales et sociales qui sont encore dues à l’entreprise à la date d’établissement
du bilan comptable.
La trésorerie, avec les comptes bancaires, les valeurs mobilières de placement (VMP), les autres
placements de trésorerie et les valeurs en caisses, que l’entreprise détient à la date d’établissement
du bilan comptable.
4
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Bilan

Le passif du bilan comptable


On retrouve au passif du bilan les principaux postes suivants :
Capitaux propres se composent :
• du capital social : il se constitue des apports des créateurs.
• des réserves des l'entreprise : il s'agit de la partie des bénéfices non distribués à l'entreprise ou
au créateur.
• du résultat net : il s'agit de la différence entre les produits et les charges de l'exercice. Le résultat
pourra être un bénéfice ou une perte.

Provisions pour risques et charges


Dettes: Les dettes constituent les ressources de l'entreprise. Le passif du bilan distingue les dettes
d'exploitation (dettes fournisseurs, TVA, salaires ...) dettes à court terme (moins d'un an) ou encore
les dettes à moyen long termes (emprunt bancaires).
5
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
Un compte de résultat contient deux éléments fondamentaux: les produits et les charges. Un
produit correspond à une recette (ventes), et une charge correspond à une dépense (achats de
marchandises ou de services, exemple: l'achat d'articles de vêtements de sport pour un commerce
d'achats-ventes d'articles de sport ou pour l'achat de services, l'exemple d'une coupe de coiffure
dans un salon, prestation immatérielle, seulement déductible fiscalement pour certaines activités
où l'image fait partie intégrante de la notion fiscale de charges engagées génératrices de revenus).
La nature des produits et des charges contenus dans le compte de résultat peut se décliner en trois
classes : l'exploitation, le financier, l'exceptionnel. Ainsi, la constitution du compte de résultat
final se détermine par la somme des résultats d'exploitation, financiers et exceptionnels.

Le Résultat d'exploitation
Il s'agit du résultat issu de l'activité courante de l'entreprise. Il est obtenu par la différence entre
le chiffre d'affaires (ventes de marchandises, prestations de services) et les charges afférentes
(consommation de matières premières, charges de personnel, les impôts, les taxes et autres charges
externes). Un résultat d'exploitation insuffisant implique une mauvaise maitrise des coûts ou
un chiffre d'affaires insuffisant pour répartir les charges fixes (loyers/assurance/etc…). La solution
consiste à augmenter le chiffre d'affaires, ou à diminuer les charges, ou idéalement combiner ces
deux solutions.

6
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Le Résultat financier
Il traduit la politique financière de l'entreprise. Il est obtenu par la différence entre
les produits financiers (placements) et les charges financières (intérêts d'emprunt). Une
entreprise commerciale n'ayant pas vocation à générer des produits financiers, son solde
est de façon générale négatif (pas de produits financiers, alors que les charges
financières sont présentes dès qu’il y a un emprunt).
• Le Résultat exceptionnel
Il contient des éléments non récurrents à l'activité de l'entreprise (subventions, procès,
prime de sinistre, plus ou moins-values sur cession d'actifs...). Il ne constitue pas un
indicateur pertinent dans le cadre du pilotage car il ne permettra pas de juger de la
rentabilité durable de la société. Autrement dit, le résultat exceptionnel recense les
recettes et les dépenses conjoncturelles.
• L'agrégation de ces trois résultats correspond au résultat final de l'entreprise avant calcul
de l'impôt, élément clef du compte de résultat. Il servira, par conséquent, de base au
calcul de l'impôt.

7
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
Besoin en fonds de roulement

BFR = stock + créances clients + autres créances d’exploitation – dettes


fournisseurs – dettes fiscales et sociales – autres dettes d’exploitation

C’est le besoin de financement du cycle d’exploitation.

8
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
Excèdent brut d’exploitation

EBE = Vente – coût d’achat + production de l’exercice – achats


consommés – impôt – taxes – charges de personnel

L’EBE est une bonne mesure de la performance économique de


l’entreprise.

9
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
La Capacité d’autofinancement

Résultat net – Plus-values sur cession d’immobilisation – quote-part


des subventions d’inv. + Dotations aux amortissement et provisions

C’est une mesure essentielle de la solvabilité d’une entreprise.

10
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
Ratio de rentabilité financière

Return on equity = résultat net / capitaux propres

C’est un des plus important ratio financier. Il mesure la capacité de


l’entreprise à générer des profits à partir des capitaux propres.

11
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Bilan (Questions-Réponses)

Lequel de ces éléments figure dans le bilan ?

1. Le capital
2. Les charges de personnel
3. Le chiffre d'affaires

12
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Bilan (Questions-Réponses)

Lequel de ces éléments figure dans le bilan ?

1. Le capital
2. Les charges de personnel
3. Le chiffre d'affaires

13
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Bilan (Questions-Réponses)

Qu'est-ce qu'un passif ?

1. Un passif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour
l'entité, c'est-à-dire une obligation de l'entité à l'égard d'un tiers dont il est probable
ou certain qu'elle provoquera une sortie des ressources au bénéfice de ce tiers, sans
contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
2. Un passif est un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique
positive pour l'entité, c'est-à-dire un élément générant une ressource que l'entité
contrôle du fait d'évènements passés et dont elle attend des avantages économiques
futurs.
3. Un passif est une somme reçue ou à recevoir en contrepartie de la fourniture par
l'entreprise de biens, travaux et services.

14
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Bilan (Questions-Réponses)

Qu'est-ce qu'un passif ?

1. Un passif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour
l'entité, c'est-à-dire une obligation de l'entité à l'égard d'un tiers dont il est probable
ou certain qu'elle provoquera une sortie des ressources au bénéfice de ce tiers, sans
contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
2. Un passif est un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique
positive pour l'entité, c'est-à-dire un élément générant une ressource que l'entité
contrôle du fait d'évènements passés et dont elle attend des avantages économiques
futurs.
3. Un passif est une somme reçue ou à recevoir en contrepartie de la fourniture par
l'entreprise de biens, travaux et services.

15
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Compte de résultat (Questions-Réponses)

Parmi les comptes suivants, quel est celui qui ne constitue pas une
charge ?

1. La production stockée.
2. Les charges locatives.
3. Les dotations aux amortissements.

16
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Compte de résultat (Questions-Réponses)

Parmi les comptes suivants, quel est celui qui ne constitue pas une
charge ?

1. La production stockée.
2. Les charges locatives.
3. Les dotations aux amortissements.

17
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Compte de résultat (Questions-Réponses)

Quelle est la fonction de l'amortissement?

1. Constater l'usure des actifs immobilisés


2. Constater une perte de valeur passagère des actifs
3. Diminuer le montant d'une dette .

18
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Compte de résultat (Questions-Réponses)

Quelle est la fonction de l'amortissement?

1. Constater l'usure des actifs immobilisés


2. Constater une perte de valeur passagère des actifs
3. Diminuer le montant d'une dette .

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Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Taux de rentabilité (Questions-Réponses)

Le taux de rentabilité financière des fonds propres est calculé comme :


1. Le produit financier divisé par les fonds propres
2. Le résultat net divisé par les fonds propres
3. Le dividende distribué divisé par les fonds propres

20
Paragraphe 1 : Bilan et compte de résultat
• Taux de rentabilité (Questions-Réponses)

Le taux de rentabilité financière des fonds propres est calculé comme :


1. Le produit financier divisé par les fonds propres
2. Le résultat net divisé par les fonds propres
3. Le dividende distribué divisé par les fonds propres

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Paragraphe 2 :
Information financière
Catégorie C - 1 question
Paragraphe 2 : Information financière
• Rapport annuel
Après la clôture des comptes, le délai de publication du rapport
financier annuel par les entreprises cotées sur Euronext est de 4 mois
après la clôture

Rapport semestriel
Après la fin du semestre, le délai de publication du rapport semestriel
d’activité est de 3 mois

23
Paragraphe 2 : Information financière
• Franchissement de seuil
Le premier seuil dont le franchissement donne lieu à une notification à
la société émettrice et à l'AMF est de 5% ou le vingtième du capital.

Déclaration d’intention
La déclaration de franchissement doit être accompagnée d'une
déclaration d'intention à partir de 10% ou le dixième du capital ou des
droits de vote.

24
Paragraphe 2 : Information financière
• Questions-Réponses

En cas de franchissement des seuils de 10 ou 20 % du capital ou des droits de


vote, quelle obligation s'impose à l'acquéreur de titres ayant franchi l'un de
ces seuils ?
1. Aucune obligation déclarative n'accompagne le franchissement des seuils
de 10 ou 20 % du capital ou des droits de vote.
2. Une déclaration de franchissement de seuil doit être adressée aux autres
actionnaires au plus tard le cinquième jour de négociation suivant le
franchissement de seuil.
3. Une déclaration de franchissement de seuil doit être adressée à l'AMF au
plus tard le quatrième jour de négociation suivant le franchissement du
seuil.
25
Paragraphe 2 : Information financière
• Questions-Réponses

En cas de franchissement des seuils de 10 ou 20 % du capital ou des droits de


vote, quelle obligation s'impose à l'acquéreur de titres ayant franchi l'un de
ces seuils ?
1. Aucune obligation déclarative n'accompagne le franchissement des seuils
de 10 ou 20 % du capital ou des droits de vote.
2. Une déclaration de franchissement de seuil doit être adressée aux autres
actionnaires au plus tard le cinquième jour de négociation suivant le
franchissement de seuil.
3. Une déclaration de franchissement de seuil doit être adressée à l'AMF au
plus tard le quatrième jour de négociation suivant le franchissement du
seuil.
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Paragraphe 2 : Information financière
• Questions-Réponses

Sur le marché réglementé des actions, l'obligation d'information dans


le cas de franchissement de seuils s'applique :
1. Uniquement dans le cas d'un franchissement à la hausse
2. Uniquement dans le cas d'un franchissement à la baisse
3. Dans le cas d'un franchissement à la hausse comme à la baisse

27
Paragraphe 2 : Information financière
• Questions-Réponses

Sur le marché réglementé des actions, l'obligation d'information dans


le cas de franchissement de seuils s'applique :
1. Uniquement dans le cas d'un franchissement à la hausse
2. Uniquement dans le cas d'un franchissement à la baisse
3. Dans le cas d'un franchissement à la hausse comme à la baisse

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Paragraphe 3 :
Fiscalité des particuliers
Catégorie C - 2 questions
Paragraphe 3 : Fiscalité des particuliers
• Le taux marginal le plus élevé de l'impôt sur le revenu (IR) est
actuellement de 45%.

• Les revenus du capital mobilier sont soumis au prélèvement


forfaitaire unique – la « flat tax » –, au taux unique de 30 % englobant
l'impôt sur le revenu (12,8 %) et les prélèvements sociaux (17,2 %)
lors des versements.

30
Paragraphe 3 : Fiscalité des particuliers
L’option pour l’imposition des dividendes au barème progressif de l’IR
Sur option expresse et irrévocable, le contribuable peut opter pour l’imposition
des dividendes au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Cette option
irrévocable doit être exercée lors de la déclaration d’ensemble des revenus
souscrite par le contribuable l’année suivant celle au cours de laquelle les
dividendes ont été perçus.
• Avec cette option, un prélèvement de 30% est opéré à la source par
l’établissement payeur :
• 17,20% au titre des prélèvements sociaux,
• et 12,80% au titre de l’acompte d’impôt sur le revenu, sauf si le contribuable peut
demander une dispense d’acompte.
• En optant pour l’imposition des dividendes au barème progressif de l’impôt sur le
revenu, le contribuable bénéficie de l’abattement de 40%.

31
Paragraphe 3 : Fiscalité des particuliers
Taxation des plus-values mobilières réalisées à compter du
01/01/2018.

Les plus-values réalisées à compter du 01/01/2018 sont soumises au


prélèvement forfaitaire unique (ou « flat tax ») dont le taux global est
de 30 % (12,8 % au titre de l'impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des
prélèvements sociaux).

32
Paragraphe 3 : Fiscalité des particuliers
L’impôt sur la fortune immobilière (IFI)
L’IFI concerne les personnes détenant un patrimoine immobilier net
supérieur à 1,3 million d’euros.

Dès lors que vous êtes soumis à l’IFI, le calcul de cet impôt commence à
800 000 € selon un barème progressif.

33
Paragraphe 3 : Fiscalité des particuliers
Nombre de parts (Article 194 du CGI)
Lorsque les enfants sont réputés être à la charge
égale de chacun des parents, ils ouvrent droit à une
majoration de :
• a) 0,25 part pour chacun des deux premiers et 0,5
part à compter du troisième, lorsque par ailleurs
le contribuable n'assume la charge exclusive ou
principale d'aucun enfant ;
• b) 0,25 part pour le premier et 0,5 part à compter
du deuxième, lorsque par ailleurs le contribuable
assume la charge exclusive ou principale d'un
enfant ;
• c) 0,5 part pour chacun des enfants, lorsque par
ailleurs le contribuable assume la charge exclusive
ou principale d'au moins deux enfants.

34
Paragraphe 3 : Fiscalité des particuliers
• Compte de résultat (Questions-Réponses)

A quel montant commence le calcul de la première tranche de calcul de


l'impôt sur la fortune immobilière ?

1. 800 000 €
2. 1 000 000 €
3. 1 300 000 €

35
Paragraphe 3 : Fiscalité des particuliers
• Compte de résultat (Questions-Réponses)

A quel montant commence le calcul de la première tranche de calcul de


l'impôt sur la fortune immobilière ?

1. 800 000 €
2. 1 000 000 €
3. 1 300 000 €

36
Paragraphe 3 : Fiscalité des particuliers
• Compte de résultat (Questions-Réponses)

Les dividendes sont :

1. Soumis à des prélèvements sociaux


2. Exonérés de prélèvements sociaux
3. Soumis à la taxe spéciale sur les opérations de Bourse

37
Paragraphe 3 : Fiscalité des particuliers
• Compte de résultat (Questions-Réponses)

Les dividendes sont :

1. Soumis à des prélèvements sociaux


2. Exonérés de prélèvements sociaux
3. Soumis à la taxe spéciale sur les opérations de Bourse

38
Paragraphe 4 :
Fiscalité des sociétés
Catégorie C - 1 question
Paragraphe 4 : Fiscalité des sociétés
• IS
• Le taux normal de l'impôt sur les
sociétés, en l'absence de
dispositions particulières, est fixé
conformément à l'article 219-I
du CGI.
• Le taux normal de l'impôt sur les
sociétés est progressivement
abaissé à compter des exercices
ouverts au 1er janvier 2017
comme suit :
40
Paragraphe 4 : Fiscalité des sociétés
• IS
Les sociétés peuvent être redevables d'autres
contributions :
• la contribution sociale qui représente 3,3 % de
l’IS dû pour les entreprises réalisant un chiffre
d’affaires d’au moins 7,63 millions d’€ et dont
l’IS dépasse 763 000 € ;
• la contribution exceptionnelle de 15 % de l'IS
(pour les entreprises dont le chiffre d'affaires
est supérieur à 1Md€) et la contribution
additionnelle de 15 % de l'IS (pour les
entreprises dont le chiffre d'affaires est
supérieur à 3Md€) qui s'appliquent au titre
des exercices clos entre le 31 décembre 2017
et le 30 décembre 2018.

41
Paragraphe 4 : Fiscalité des sociétés
• Questions-Réponses

Une entreprise de droit français est soumise à l 'Impôt sur le bénéfice


des Sociétés (IS) en France en fonction de ses activités en France et des
activités réalisées :
1. A l 'étranger par elle-même ou par ses succursales étrangères
2. A l 'étranger par ses filiales étrangères
3. En France par ses filiales étrangères

42
Paragraphe 4 : Fiscalité des sociétés
• Questions-Réponses

Une entreprise de droit français est soumise à l 'Impôt sur le bénéfice


des Sociétés (IS) en France en fonction de ses activités en France et des
activités réalisées :
1. A l 'étranger par elle-même ou par ses succursales étrangères
2. A l 'étranger par ses filiales étrangères
3. En France par ses filiales étrangères

43
Paragraphe 4 : Fiscalité des sociétés
• Questions-Réponses

Les plus-values réalisées par une société anonyme sur une cession de
parts d'OPCVM sont :

1. Exemptées d'impôt sur les sociétés


2. Soumises à un taux spécifique d'impôt sur les sociétés
3. Soumises au taux normal de l'impôt sur les sociétés

44
Paragraphe 4 : Fiscalité des sociétés
• Questions-Réponses

Les plus-values réalisées par une société anonyme sur une cession de
parts d'OPCVM sont :

1. Exemptées d'impôt sur les sociétés


2. Soumises à un taux spécifique d'impôt sur les sociétés
3. Soumises au taux normal de l'impôt sur les sociétés

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