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Département Economie
Option Développement
Second Cycle
Promotion Sortante
Mémoire de maîtrise
Réalisé par :
Encadré par :
Le travail de recherche que nous effectuons conditionne notre passage vers le milieu
professionnel. C’est ce qui a motivé le choix de ce thème concernant « l’évaluation
économique d’un projet de développement » puisqu’en tant qu’économiste, l’une de nos
attributions principales concerne l’évaluation des activités de développement ou des projets.
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REMERCIEMENTS
Tout d’abord, je rend grâce à Dieu de m’avoir donner la capacité, la force, le courage et la
confiance de parvenir au terme de mon étude en second cycle, aboutissant à la réalisation de
ce mémoire de maîtrise.
- à mon encadreur,
Sincères remerciements
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SOMMAIRE
INTRODUCTION…………………………………………………………………..………..1
2-1-1 / Contexte de la mise en œuvre des projets dans le cas des Pays En
Développement……………………………………………………………………………....13
2-1-2 / Spécificité de la démarche d’évaluation économique des projets de
développement……………………………………………………………………………….15
5
2-2-2 / Commentaire sur le cas………………………………………..……...18
CONCLUSION………………………………………………………………………………26
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES
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Liste des sigles utilisés
7
Liste des tableaux :
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INTRODUCTION
Le processus de développement des pays pauvres fait face à beaucoup de besoin et/ou
des problèmes, pour lesquels les différents acteurs du développement cherchent des solutions
à travers l’élaboration de stratégie de développement et/ou la mise en œuvre des projets de
développement. En ce qui concerne les projets de développement, leurs cadres d’élaboration,
de réalisation et d’évolution sont en général définis à partir de l’évaluation de la portée de
leurs actions. Cependant, le contexte de sous développement comme les différents aspects de
la pauvreté rendent la démarche de l’évaluation des projets plus ou moins complexe dans ces
pays à cause des multitudes d’objectifs de développement inclus dans le projet à évaluer.
D’où la problématique suivante : pourquoi l’évaluation économique des projet de
développement nécessite-t-elle une méthode adapté dans le cas des pays en voie de
développement ?
Notre travail est orienté vers une analyse et étude basées sur des ouvrages ainsi que
l’exploitation et interprétation des données/informations issu de plusieurs documents.
Le résultat de la recherche effectué fait l’objet du présent document.
La première partie consiste à procéder à une approche théorique sur quelques méthodes
d’évaluation à partir de laquelle nous essaierons de cerner leurs principes afin de pouvoir
dégager les intérêts et les limites de chaque méthode.
La seconde partie concerne les besoins et les contraintes l’évaluation économique des projets.
Nous nous appuyons notamment sur l’appréciation d’une étude de cas.
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Partie I / APPROCHE THEORIQUE DE QUELQUES METHODES D’EVALUATION
DE PROJET
La méthode des effets a été utilisée assez systématiquement, depuis que le calcul
économique a rendu possible la détermination des effets d’un projet, dans les pays où les
pouvoirs publics ont essayé de réaliser des projets importants à fortes retombées. En fait, les
effets d’un projet sur le contexte économique sont à prévoir dans la mesure où des
modifications pourraient être apportés au projet initial : une extension ou une réduction voire
une annulation. Alors, nous allons procéder à une étude simplifiée du principe de cette
méthode afin de pouvoir déduire ses intérêts et ses limites.
La méthode des effets, comme son nom l’indique, s’efforce de simuler concrètement
l’insertion du projet envisagé dans l’économie nationale, en essayant de déterminer les
différentes perturbations (effets) apportées par cette insertion à l’économie (OLIVIER, Juillet
1977).
A titre indicatif, il existe des perturbations tout d’abord au niveau des disponibilités en
hommes, en marchandises et en équipements, au niveau des fournisseurs et des clients tant
nationaux qu’étrangers, au niveau des revenus dégagés et de l’affectation de ces revenus aux
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différentes parties prenantes (groupes sociaux, administrations…etc.), et enfin au niveau de
l’utilisation de ces revenus par les différentes parties prenantes (consommation,
épargne…etc.) ;
Comme un projet est avant tout fait pour agir sur le contexte économique, ce contexte
le maintient à l’intérieur d’un ensemble de contraintes, d’où l’existence d’un système d’action
et de réaction entre le projet et son contexte.
Ainsi, la méthode des effets met davantage l’accent sur les actions du projet sur son
contexte. Les perturbations immédiatement apparentes concernent la production entraînée par
le projet et les diverses consommations de facteurs nécessaires pour réaliser cette production.
Toutefois, l’évaluation des projets par la méthode des effets se contente généralement
d’analyser trois séries de perturbations attaché et à sa grappe à travers les perturbations
entraînées par le projet et ses fournisseurs nationaux sur les échanges extérieurs, ensuite sur
les perturbations entraînées par le projet et ses fournisseurs nationaux sur la distribution des
revenus, en particulier sur la répartition entre les revenus publics et revenus privés, dans le
privé par catégorie d’agent, et enfin sur les perturbations entraînées par le projet et ses
fournisseurs nationaux sur l’utilisation des revenus distribués aux différents agents en les
ventilant en consommation, impôt et épargne (OLIVIER, Juillet 1977).
D’une part, la méthode des effets apparaît comme particulièrement efficace pour
examiner l’insertion du projet dans l’économie nationale dans la mesure où elle implique la
nécessité de bien connaître le contexte national, surtout l’appareil productif. De plus, la
méthode des effets permet, en simulant l’introduction du projet dans l’économie nationale, de
faire apparaître les modifications dans les échanges extérieurs ainsi que de dégager les
revenus affectés aux différents agents tels qu’ils doivent être en réalité.
D’autre part, la méthode des effets traite les problèmes faciles à résoudre mais laisse de côté
les problèmes difficiles. En effet, elle ne couvre pas l’analyse des autres effets comme les
effets d’entraînement sur l’économie, les effets sur les structures sociales (changements et
mutations sociaux), les effets sur les dépendances économiques (échanges avec l’extérieur),
les effets sur l’environnement humain (phénomène de diffusion et d’imitation),les effets sur
l’environnement physique (les externalités).
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De plus, la méthode des effets ne prend compte que des projets directement productifs, à
l’exclusion des projets de type santé, sociaux,… ; et seul est étudié le problème de
l’évaluation au détriment du problème de la réalisation et de la gestion du projet.
Si telle est l’analyse de la méthode des effets, essayons maintenant exposer une autre
méthode théorique d’évaluation qui est la méthode dite de prix de référence.
Dans ce chapitre, nous reprenons également les idées développées par OLIVIER
(1977) sur « la comparaison des méthodes d’évaluation des projets ». En fait, l’approche des
méthodes des prix de référence a été introduite dans la littérature de développement par des
organismes de financement (banques, organismes de financement extérieurs au pays…etc.).
Ainsi, nous allons effectuer une étude simplifier de l’objet de ces méthodes en vue de
formuler une analyse critique.
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Toutefois, la méthode des prix de référence implique davantage une bonne
connaissance de l’économie que la méthode des effets.
Les perfectionnements apportés aux méthodes des pris de références conduisent à une
évaluation « sociale » du projet ; ainsi on peut faire une distinction entre les revenus utilisés
pour la consommation et les revenus destinés à l’investissement ainsi que pour la distinction
entre secteur public et secteur privé.
L’introduction des prix de références selon l’affectation du revenu entre groupes
sociaux peut contribuer à la réduction entre les inégalités des revenus au sein de ces groupes.
De plus, la plupart des organisations internationales et certains banquiers extérieurs
exigent l’évaluation des projets selon la méthode des prix de référence.
Cependant, ces méthodes ne traitent que les problèmes faciles à résoudre et laisse de
côté les problèmes difficiles. En effet, le problème des comparaisons inter temporelles
demeure puisque les méthodes des prix de référence n’utilisent pratiquement pas de prix de
références variables dans le temps.
Après avoir analyser ces deux méthodes théoriques d’évaluation des projets, nous
allons aborder quelques méthodes d’organismes dans lesquelles seront analyser les méthodes
d’évaluation de l’OCDE, de l’ONUDI ainsi que celles de la Banque mondiale en raison de la
forte participation de ces institutions dans les différents projets de développement à travers le
monde.
Essayons d’abord d’exposer la méthode d’évaluation de l’OCDE à travers une analyse
simplifiée de son objet.
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1.3.1 / Principes de la méthode
Les objectifs cités dans les plans de développement des pays considérés concernent les
objectifs de croissance du PIB, d’emploi, de répartition de revenu ainsi que l’équilibre de la
balance de paiements. D’après le manuel de l’OCDE, le but final des activités économiques
des pouvoirs publiques est d’élever le niveau de vie. Comme la consommation étant une
mesure importante de niveau de vie, l’objet de cette méthode concerne la maximisation de la
consommation.
De ce fait, la méthode de l’OCDE privilégie l’objectif de croissance dans lequel les
critères d’évaluation fréquemment utilisés sont le bénéfice actualisé et le taux de rentabilité
interne. Cependant, ces critères ne sont pertinents qu’à travers les calculs économiques des
avantages et des coûts qui traduisent formellement les objectifs de croissance.
Autrement dit, cette méthode différencie l’analyse cout-avantages du point de vue de
la collectivité et l’analyse de la rentabilité de l’angle de vue de l’entrepreneur par le biais de
l’évaluation des facteurs de production et les produits obtenus à des prix différents de ce que
l’entrepreneur paie ou reçoit effectivement. En fait, la valorisation des coûts et avantages dans
cette méthode s’effectue par des prix internationaux (directement pour les biens
internationaux et indirectement pour les biens locaux, qui sont convertis en terme des prix
internationaux par le biais des facteurs de conversion).
A partir de cette énoncé, nus allons mettre en exergue les intérêts ainsi que les limites
de cette méthodes d’évaluation.
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- l’intensité capitalistique ne diminue pas,
- le taux de salaire est constant.
Cependant, il peut y avoir des doutes quant à la réalisation de ces hypothèses dans les
Pays en développement. Ce qui avance que ce type de croissance s’avère être inadapté à la
réalité de ces pays et limite ainsi l’efficacité de la méthode d’évaluation de l’OCDE quant à
certains projets qui y sont mis en œuvre.
En utilisant la même démarche, nous allons passer à l’analyse de la méthode d’évaluation
de l’ONUDI.
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Si tel est le principe de cette méthode, qu’en est-il de l’intérêt et de la limite de
l’évaluation ?
Pour la Banque mondiale, l’évaluation économique des projets consiste plus ou moins
à effectuer le suivi et évaluation des activités de développement. L’objectif de ces derniers est
de fournir aux pouvoirs publics, aux gestionnaires de développement et à la société civile de
meilleurs moyens de tirer les leçons de l’expérience, d’améliorer la prestation des services, de
planifier et d’affecter les ressources, et de rendre compte des résultats obtenus
(BAMBERGER, 2004).
Dans ce chapitre, le développement sera basé sur le rapport de l’OED élaboré par
BAMBERGER (2004) ; ainsi nous allons d’abord exposer quelques outils requis par ces
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méthodes, ensuite étudier l’objet de l’évaluation et enfin analyser quelques méthodes issu de
l’OED.
Comme il s’agit d’une méthode d’organisme, c'est-à-dire, une méthode plus ou moins
appliquée, la conduite de l’évaluation implique l’utilisation de quelques outils, qui seront
exposer ci-après, afin d’assurer l’efficacité des analyses à effectuer.
a) Le cadre logique
Le cadre logique est avant tout un instrument qui nous oblige à raisonner de manière
stratégique en opérant des choix sur les objectifs, des priorités, des domaines clés d’activités,
des ressources et des compétences distinctives sur la base d’une étude sur l’environnement ou
du marché. En d’autre terme, il s’agit d’un tableau résumant les informations pertinentes sur
le but, objectifs, résultats, activités, inputs du projet, ainsi que ses critères et les moyens de
vérification du succès et des hypothèses de base sur l’environnement du projet.
Il possède également une logique verticale qui identifie les composantes fondamentales du
projet ainsi qu’une logique horizontale qui fournit les instruments pour vérifier / surveiller
l’évolution dans l’avancement / réalisation de chaque composante verticale (PNUD,
MAG/97/007, 2002).
Entre autre, le cadre logique impose la définition d’objectifs clairs, l’utilisation des
indicateurs de performances et l’évaluation des risques. De ce fait, il fournit une base
objective et critique pour le suivi et l’évaluation des activités, et constitue ainsi un outil
efficace pour l’évaluation économique des projets.
Généralement, nous pouvons définir les indicateurs comme un indice, une mesure, un
nombre, un fait, une opinion ou une perception qui décrit un état ou une situation, et
détermine les changements apportés à cet état ou situation au cours d’une période donnée
(PNUD, MAG/97/007, 2002). De ce fait, les indicateurs de performances constituent un
moyen d’apprécier les divers aspects d’un projet de développements.
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En d’autre terme, ils permettent de fixer des objectifs de performances et de mesurer le
degré de réalisation atteint.
Les enquêtes sont des instruments qui peuvent servir à réunir des données normalisés
sur un échantillon soigneusement sélectionné d’individu ou de ménages (BAMBERGER,
2004). En ce qui concerne l’évaluation, les enquêtes servent à collecter des informations
auprès des bénéficiaires d’un projet et son milieu récepteur. Ainsi, ils fournissent une base de
référence qui permettra de mesurer la performance des projets en vue d’évaluer formellement
ses impacts.
Après avoir exposer ces outils, essayons d’étudier la fonction objectif de ces
méthodes.
Ce type d’analyse vise à déterminer si les résultats et les impacts d’une activité en
justifient le coût. En fait, l’analyse coût – avantage mesure les ressources et les résultats en
terme monétaire tandis que l’analyse coût – efficacité mesure les ressources en terme
monétaire et les résultats en terme non monétaire comme l’amélioration de la santé de la
population,… (BAMBERGER, 2004).
Autrement dit, ces analyses permettent d’éclairer les décisions sur l’affectation des
ressources qui seront la plus efficiente et en même temps d’en déduire l’efficience du projet.
b) L’évaluation de l’impact
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leurs effets sur le bien être (BAMBERGER, 2004). De ce fait, elle permet de mesurer les
résultat et les effets de l’action du projet, de les isoler de ceux qui sont extérieur au projet
considéré et enfin d’estimer l’ampleur des impacts.
A partir de ces critères d’évaluation, nous allons procéder à l’analyse de quelques
méthodes d’évaluation issue de l’OED.
En se referant sur la deuxième rapport de l’OED sur le suivi et évaluation, nous pouvons
effectuer une analyse sur les trois méthodes d’évaluation suivantes :
a) Evaluation basée sur la théorie
Ce type d’évaluation présente des similitudes avec le cadre logique, mais il permet
d’appréhender de manière bien plus approfondie le fonctionnement d’un projet ou d’une
activité. En plus du simple relation linéaire de cause à effet, elle cherche à définir les facteurs
déterminants jugé important ainsi que les interactions possibles entre ces divers éléments, en
vue d’identifier les conditions de réussite critiques (BAMBERGER, 2004).
De ce fait, ce type d’évaluation permet de prendre des mesures correctives dès qu’un
problème se pose et peut ainsi servir de base à l’évaluation des impacts probables des projets.
Cependant, elle peut facilement devenir trop complexe s’il s’agit d’un projet ou d’activité de
grande envergure.
Ces méthodes constituent un moyen rapide de consulter les bénéficiaires ainsi que
d’autres parties prenantes afin de fournir aux décideurs les informations dont ils ont besoin
pour la gestion d’un projet et permet également par la suite de porter une appréciation
qualitative sur des changements socio-économiques complexes, des situations sociales
fortement interactives ou les valeurs, motivations et réactions de la population
(BAMBERGER, 2004).
En d’autre terme, ces méthodes constituent un instrument rapide et souple pour
apprécier les résultat et les effets d’un projet mais sa portée est généralement limité à une
communauté ou une localité particulière.
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c) Méthodes participatives
Il résulte de cette analyse que la logique de base de toute évaluation de projet se traduit
par l’analyse des coûts bénéfices ou coût avantages. Cependant, nous avons constaté que le
méthode des effets, des prix de références, de l’OCDE ainsi que de l’ONUDI requièrent un
critère global d’évaluation. En fait, ces méthodes n’apprécient la portée d’un projet qu’à
travers son insertion dans l’économie nationale par le biais des analyses macroéconomiques,
et d’autre part, elles ne considèrent que les projets de développement de grande envergure
ainsi que ceux qui sont directement productif.
Quant aux méthodes d’évaluation de la Banque mondiale, les analyses peuvent couvrir
un large type de projet et peuvent aussi être complémentaires. A première vue, la complexité
d’évaluer les résultats des projets de développement fait apparaître plus ou moins l’efficacité
des méthodes d’évaluation de la Banque mondiale par rapport aux quatre autres méthodes
exposées précédemment, dans la mesure où les critères d’évaluation des impacts et d’analyse–
coût / efficacité peuvent apprécier à la fois des résultat monétaires, nom monétaires,
chiffrables et non chiffrables.
Ainsi, cette synthèse issue de l’approche théorique de ces différentes méthodes nous
amène à cerner l’évaluation des projets dans le cas des pays en voie de développement où
nous allons essayer d’expliciter la raison pour laquelle ces pays nécessitent une méthode
adaptée afin de pouvoir évaluer leurs besoins et leurs contraintes en matière d’évaluation
économique de projet.
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Partie II / L’EVALUATION ECONOMIQUE DES PROJETS DANS LES PAYS EN
DEVELOPPEMENT
Si l’on s’intéresse sur les raisons de fonds qui conduisent à se poser les problèmes de
l’évaluation économique des projets dans les Pays En Développement, c'est-à-dire, le
problème de l’évaluation du point de vue de « l’intérêt général » de ces projets, il semble
qu’on puisse en isoler deux qui sont de nature différent :
- tout d’abord une raison de fait, qui tient à l’importance du rôle économique des
administrations et des organismes internationales (ONG, bailleurs,…) dans les Pays En
Développement,
- ensuite une raison idéologique, qui tient au consensus largement répandu selon lequel la
réalisation du développement économique dans les Pays En Développement ne saurait être
soumise aux vicissitudes de l’économie de marché mais nécessite au contraire un effort
délibéré, coordonné, correctement orienté. Ce qui implique d’une part la place prépondérant
de la planification dans le processus de développement et d’autre part la nécessité de la
pertinence de l’analyse effectuée dans les évaluations économiques des projets de
développement mis en œuvre dans ces pays.
Ainsi, nous allons d’abord exposer le cadre de l’élaboration d’une évaluation dans les
pays en développement, ensuite d’analyser empiriquement une étude de cas et enfin
d’apprécier cette évaluation.
2-1-1 / Contexte de la mise en œuvre des projets dans le cas des Pays En
Développement
Le projet peut être défini « comme un ensemble des moyens mis en œuvres de façon
coordonnée dans le but d’atteindre un objectif économique fixé au préalable » (CHERVEL,
LEGALL, 1976). De cet objectif économique résulte la particularité de la mise en œuvre des
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projets dans les Pays En Développement. En effet, l’objectif économique de ces pays, comme
le cas de Madagascar, a été défini suivant les changements de la structure économique dont la
chronologie se déroule comme suit :
-dans les années 60, l’objectif était le développement économique par la croissance,
-dans les années 80, l’objectif était de contenir la crise d’endettement par la mise en œuvre du
Programme d’Ajustement Structurel,
-dans les années 90, l’objectif concernait la lutte contre la pauvreté,
-enfin, l’Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD) a défini la plupart des
objectifs économiques des Pays En Développement à travers la mise en œuvre d’un processus
de développement durable en vue de réduire la pauvreté.
Ainsi, une grande partie des projets mis en œuvres dans ces pays consiste à réduire la
pauvreté dans le cadre du processus de développement durable, d’où la dénomination de
« projet de développement ». En fait, le projet de développement concerne plusieurs
domaines :
-projet de développement des infrastructures (infrastructures de transport),
-projet de développement rural (amélioration du niveau technique et du rendement agricole
par assistance, encadrement et formation, vulgarisation agricole, aménagement hydro
agricole,…etc.),
-projet de développement social et communautaire (adduction d’eau, alphabétisation,
animation culturelle, aménagement de piste desserte, activité génératrice de revenu…etc.).
En d’autre terme, un projet de développement n’est pas un projet technique mais un
projet économique et social issu d’un investissement publique et d’un financement émanant
des organismes de développement, des bailleurs, dons et aides extérieurs,…et il se définit
toujours par un but et un résultat à atteindre, que ce soit le résultat fixé à l’origine ou un
résultat modifié en fonction de l’expérience, de l’imprévu, de l’évolution de la conjoncture.
En outre, le résultat attendu d’un projet de développement s’avère être si complexe
qu’il nécessite l’élaboration d’un cadre logique pour pouvoir coordonner les activités à
réaliser suivant les objectifs à atteindre. De ce fait, la portée de l’action d’un projet devrait
agir sur les différents aspects de la pauvreté dans les pays en développement. D’où le
jugement de ces projets requiert une analyse détaillée et approfondie de leurs résultat, au-delà
du simple analyse coût – bénéfice / avantages / efficacité.
En bref, évaluer un projet de développement implique une méthode spécifique voire
adaptée afin de pouvoir apprécier formellement la portée de leurs actions par rapport aux
multitudes d’objectifs de développement.
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2-1-2 / Spécificité de l’évaluation économique des projets de développement
15
à travers la réalité existant à Madagascar. De ce fait, nous allons d’une part exposer un extrait
du rapport d’évaluation, et d’autre part nous allons commenter cette étude de cas.
a) Présentation du projet
Dans les années 90, suite à la situation critique dans des nombreux villages de la
région de l’Androy (dans le Sud de Madagascar) causé la grande sécheresse et la famine, il a
été décidé dans ce contexte d’urgence la réalisation de forage équipé d’une pompe. Le projet
concerne la « Recherche et mise en valeur des eau souterraines dans la région de l’Androy ».
Ce projet est financé par le Gouvernement japonais dont le rôle de l’opérateur technique a été
attribué à l’AES et sous la tutelle de la DSEM.
En fait, les objectifs visés par ce projet concernent
- la satisfaction des besoins essentiels en eau,
- l’amélioration de l’état de santé de la population par la fourniture d’eau de bonne qualité et
en quantité suffisante,
- la mise en place d’un système d’entretien et de maintenance des moyens d’exhaure,
- la promotion d’activités économiques dans l’optique d’encourager les comités d’eau les plus
dynamiques,
- la réduction du travail des femmes concernant le charge ménagère d’approvisionnement en
eau.
b) Organisation du projet
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- le département de la maintenance qui assure la maintenance ainsi que l’entretien des pompes
par l’organisation d’un système d’approvisionnement en pièces détachés et la formation des
réparateurs villageois et des réparateurs régionaux,
- et le département de l’animation qui assure l’information des communautés avant et après
l’exécution des forages, la négociation des conflits entre villageois, entre équipe du projet et
villageois, participation à la formation des réparateurs ainsi que l’encouragement des activités
annexes destinés à appuyer les comités d’eau qui sont chargé de la gestion.
c) Mode d’intervention
-400 forages réalisées dont 292 productifs (73%). Sur ces 292 forages, 280 ont été
équipées de pompes. Réalisations du forage pour 400 habitants à raison de 20 litres/hab./jours.
Besoins estimés couverts à 60%, cependant 40% des villages restent à satisfaire.
-169 réparateurs villageois ont été formés (réparant la partie externe de la pompe) et 7
réparateurs régionaux (formés et équipés pour réparer tout le corps de la pompe, y compris la
partie immergée).
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-Les forages sont intensément utilisés en saison sèche. Pour le reste de l’année, les
villageois ont recours au puits traditionnels s’ils existent et même aux eaux de surface
(marigots, flaques,…etc.). Et on a constaté qu’ils transportent et stockent l’eau des puits avec
les mêmes récipients que l’eau du marigot ou des flaques, l’eau consommée demeure ainsi
contaminée.
-Les analyses bactériologiques montrent une faible teneur en germe dans les eaux des
puits réalisées par la campagne de forage.
-Mise en place des comités de gestion composées de 7 principales fonctions
(président, trésorier, trésorier adjoint, secrétaire, surveillant, surveillante, réparateur) à raison
d’un comité par village équipée depuis 2003.
-138 comités d’eau ont été mis en place. Ils sont chargés de l’entretien et de la gestion
des points d’eau. Le projet encourage les comités d’eau dynamique grâce à un appui
représenté par une somme plafonnée à 750 000 Fmg pour l’achat d’équipements agricoles.
Ainsi 10 projets ont été financés.
Cette évaluation a servi à contrôler la bonne maîtrise du projet par l’équipe. Il s’agit
d’une évaluation externe participative à la demande du bailleur, en vue de proposer un regard
critique extérieur sur le projet. De ce fait, l’équipe d’évaluateur a été choisie en dehors de la
structure responsable de l’action.
L’équipe du projet et l’AES ont été associés à la définition des termes de référence.
Pour le recueil et l’exploitation des informations, des différences sources
d’informations ont été utilisées :
-des interviews, la DSEM, etc.…
-des réunions avec le comité régional de développement (CRD) de la région de l’Androy.
-des enquêtes auprès de 10 villages caractérisant la représentativité socio-économique de la
région.
-l’étude des documents des projets.
-etc.
Quant aux critères d’évaluation : l’efficacité, l’efficience, l’impact et la viabilité de ce
projet sont appréciés à travers la formulation des indicateurs dans les domaines suivants :
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• Pour la dimension technique :
- les besoins sont estimés à un forage pour un village de plus de 200 habitants
donnant 40 litres/ personnes/ jours et le résultat de l’évaluation la réalisation d’un
forage pour 400 habitants à raison de 20 litres/ habitants/jours. Alors, on peut
l’apprécier comme suit :
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• Pour la dimension économique : de l’objectif de promotion des activités
économiques résulte le financement de 10 projets (AGR) dans les villages
ayant un comité d’eau le plus dynamique, d’où l’appréciation ci-dessous :
Tableau 3 : Appréciation de l’aspect économique du projet
Critères Indicateurs
Efficacité -Nombre d’activités économiques par
villages.
-Bénéfice réalisé par activité
Impact Revenu individu/groupe
Source : Analyse de l’auteur
• Pour l’aspect social, l’objectif de satisfaire le besoin en eau potable de bonne
qualité et en quantité suffisante peut être apprécié de la manière suivante :
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Tableau 5 : Bilan du projet
Objectifs Résultats Effets Impact
Satisfaire les besoins -Réalisation de 280 Le critère qualitatif L’action du projet n’a
essentiels en eau puits équipés de n’étant pas pas apporté le
potable pompes déterminant pour les changement
-Besoins en eau villageois, celles-ci escompté dans la
couverts à 50% continuent à puiser pratique d’utilisation
de l’eau au marigot d’eau (usage, mode
quand cela est de
possible et n’utilise le conservation,…etc.)
puit qu’en saison ainsi que sur
sèche. l’amélioration de la
Améliorer l’état de Analyse Les villageois situation sanitaire des
santé des villageois bactériologique transportent et villageois, même si la
par la fourniture montrant une faible stockent l’eau des majorité des objectifs
d’eau de bonne teneur en germe dans puits avec les mêmes ont été plus ou moins
qualité. l’eau des puits. que l’eau des atteints.
marigots. Par contre, les
L’eau consommée nouvelles activités
demeure encore génératrices de
contaminée. revenus financés par
Réduire le travail des Diminution effective Transfert du temps le projet dans les 10
femmes du temps consacré à libéré sur des villages sélectionnés
l’approvisionnement nouvelles charges contribuent à
en eau durant la familiales l’augmentation de
saison sèche leurs revenus dont
une partie est
Promotion des Appui financière de réinvestie dans la
activités 10 projets portant sur santé.
économiques dans des activités
l’optique de génératrices de
promouvoir des revenu, dans les
comités d’eau villages ayant les
dynamique comités d’eau le plus
dynamique
Source : Analyse de l’auteur.
A partir de ce commentaire de l’étude de cas, nous allons évaluer la portée de
l’évaluation de ce projet.
En partant de cette étude empirique de cas, nous allons effectuer en premier temps une
analyse de l’évaluation économique de ce projet et dans un second temps, il convient
d’avancer quelques critiques et recommandations opérationnels en vue d’assurer l’efficacité
de ce principe d’évaluation.
21
2-3-1 / Analyse de l’évaluation dans le cas du projet étudié
22
déterminer les écarts entre les méthodes théoriques et les méthodes appliquées dans l’analyse
empirique de ce cas ainsi que les moyens utilisés par le projet pour les contourner.
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A partir de ce tableau, nous avons constaté un écart important entre les méthodes
théoriques et son application dans la démarche d’évaluation du cas étudié, tandis que les
méthodes d’évaluation issues de l’OED s’avèrent être efficace dans une grande partie de
l’appréciation. De ce fait, il résulte une prédominance des critères d’appréciation sociale du
projet par l’analyse qualitative détaillé des effets et de l’impact des activités, au détriment de
l’aspect économique formel de l’évaluation comme l’analyse coût – bénéfice du projet pour
cause d’insuffisance de référentiel.
Ce qui nous amenons aux recommandations opérationnelles en terme d’évaluation de
projet ainsi qu’aux éventuelles solutions adaptées.
Dans notre étude de cas, certains indicateurs ont été mal définis faute absence de
référentiel, alors il convient d’inclure dans les termes de références d’une évaluation des
aspects pluridimensionnel incluant l’aspect sanitaire et écologique de l’action du projet. En
fait, les indicateurs (qualitatifs et quantitatifs) sont seulement des indices qui ne rendent
possible qu’un certain degré d’analyse, d’où la nécessité de procéder à une analyse
qualitative plus approfondie afin d’expliquer les origines d’une situation donnée.
De plus, il est important d’associer les principales parties prenantes à la définition des
indicateurs pour qu’elles puissent les comprendre et de les utiliser pour la prise de décision au
niveau des projets, en d’autre terme, concevoir l’évaluation comme un exercice participatif.
Face aux divers aspects de la pauvreté dans les pays en développement, le processus
de développement durable requiert comme critère clé le changement durable dans la mise en
œuvre des projets de développement. De ce fait, la démarche de l’évaluation d’un projet
devrait être doté d’un dispositif de :
-suivi- évaluation : qui consiste à procéder régulièrement à des évaluations et à assurer la mise
en œuvre de leur résultat pour réorienter l’action.
-suivi-capitalisation qui consiste à collecter et à analyser les informations utiles à l’action.
En fait, ces deux dispositifs ont pour fonction de juger la réalisation des objectifs (suivi-
évaluation) et d’identifier les innovations, les solutions pratiques, les ouvertures et
potentialités qui pourront être mises en œuvres dans la suite de l’action (suivi capitalisation).
Ainsi, l’étude préalable de la mise en œuvre d’un projet de développement (ou
évaluation Ex Ante) devrait évaluer les différents paramètres de risque ou d’éventuel
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problème (sociale, économique …etc.) lié à la gestion et la réalisation des activités du fait
que les projets de développement sont caractérisé par un but et des résultats à atteindre.
En outre, la méthode des effets, des prix de références ainsi que la méthodes
d’évaluation de l’OCDE et de l’ONUDI apparaissent comme des outils macroéconomiques
d’analyse de projet dans lequel le calcul économique constitue le critère principal de
l’évaluation. Cependant, le niveau macroéconomique de ces méthodes écarte tous les
microprojets de leurs champs d’analyse, ce qui marginalise les effets et les impacts des projets
de développement de petite envergure comme les projets de développement communautaire
par exemple. En effet, il existe une difficulté quant a l’estimation d’un certain nombre
d’éléments qui entrent dans l’analyse des effets et impacts, ainsi que
les calculs économique que l’on peut en tirer à partir de ces méthodes.
Ainsi, il convient d’effectuer une adaptation des outils macroéconomiques d’analyses,
notamment en qui concerne les différents calculs économiques, afin d’assurer l’efficacité de
l’appréciation économique de l’évaluation des projets dans les pays en développement. De ce
fait, le processus de l’évaluation économique d’un projet de développement devrait être inclus
tout le long de sa planification en vue de pouvoir élaborer et formuler convenablement les
termes de références relatives à la conduite de l’évaluation, compte tenu de l’importance des
critères socioéconomiques dans l’évaluation des projets de développement.
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CONCLUSION
De l’approche théorique de ces quelques méthode d’évaluation, il résulte que la
logique de base de toute évaluation consiste à analyser les coûts et les bénéfices. Seulement le
principe d’évaluation économique des projets de développement requiert plutôt l’analyse des
avantages et inconvénients à travers les critères d’efficacité, d’efficience et d’impact. Quant à
certain projet de développement qui nécessite un critère de rentabilité, il convient de procéder
à une évaluation sociale dont les calculs permettront d’effectuer une analyse des coûts et des
bénéfices sociaux ainsi que l’analyse coût – avantages / efficacité apportée par l’action du
projet. En fait, les différents aspects de la pauvreté dans les pays en développement
impliquent une multitude d’objectif dans la réalisation d’un projet et que les méthodes
d’évaluation qui requièrent des outils d’analyse macroéconomiques (méthode des effets,…)
ne peut assurer l’efficacité de l’évaluation (faute de critère global d’évaluation qui n’est
significatif qu’à l’échelle macroéconomique). D’où la nécessité d’adopter des principes
d’évaluation économique de projet spécifique qui fait l’objet d’une méthode adaptée. En effet,
les méthodes des effets, des prix de références, de l’OCDE ainsi que de l’ONUDI qui sont
analysés précédemment impliquent une appréciation purement économique des réalisations
d’un projet à travers des calculs économiques et d’analyse coût – bénéfice tandis que les
méthodes de la Banque mondiale requièrent une analyse plus ou moins sociale des résultats de
l’action d’un projet par l’appréciation ses effets et de ses impacts à travers les indicateurs de
performances, quantitatif ou qualitatif, à travers les critères socio-économiques du projet.
Puisque la solution pratique en matière d’évaluation économique de projet est de
concilier la valorisation économique de ses résultats et l’appréciation socio – économique de
ses effets et impacts, dans quelle mesure pouvons nous intégrer une évaluation d’impact
environnemental dans l’appréciation d’un projet de développement ?
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BIBLIOGRAPHIES
Ouvrages
- CHERVEL M, LEGALL M, 1976 – Méthodologie de la planification, Manuel d’évaluation
économique des projets. SEDES, Ministère de la coopération française, Paris. 152 p
- OLIVIER R, Juillet 1979 – Comparaison des méthodes d’évaluation des projets : Méthode
dite des effets et méthodes dites des prix de référence. SEDES, Ministère de la coopération
française. 152 p
- NOEL M, Juin 1976 – Objectifs nationaux et méthodes d’évaluation de l’OCDE et de
l’ONUDI. SEDES, Ministère de la coopération française, Paris, 152 p
Rapport
- BAMBERGER M, 2004 – Suivi et évaluation. Quelques outils, méthodes et approches.
Rapport OED, Banque mondiale, Washington, 2e édition. 27 p
Compte rendu de séminaire
- IRAM, Juin 1996 – « L’évaluation pourquoi ». In : session d’information technique sur
l’évaluation, F3E, Paris. 100 p
- PNUD, MAG/97/OO7, Septembre 2004 –« Manuel. Atelier de réflexion en suivi et
évaluation ».In : Gouvernance et Politique Publique pour un Développement Durable,
Ministère de l’économie et de la planification, Antananarivo. 28 p
27
Liste des annexes
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ANNEXE 1 : Définitions de quelques termes relatifs à l’action1.
La finalité : c’est l’idéel vers lequel on tend. La finalité ne se décrit pas, elle n’est pas
« photographiable », elle est immatérielle et fait référence à des valeurs : la dignité, la
liberté, l’égalité, etc.….
Le but : c’est la matérialisation de la finalité que l’on se donne. Le but est concret, il
peut être décrit, mais il n’est pas accessible immédiatement.
L’objectif : C’est le résultat attendu d’une action. C’est la succession des objectifs qui
concourent à atteindre le but que l’on se fixe. Les objectifs sont ordonnés dans le temps et
dans l’espace. On parle alors d’objectifs principaux, de sous objectifs,…etc.
Les moyens : sont les outils et méthodes techniques que l’on met en œuvre pour
atteindre les objectifs.
Les activités : C’est le « comment arriver aux résultats ».
1
IRAM, Juin 1996 – « L’évaluation pourquoi ». In : session d’information technique sur l’évaluation, F3E,
Paris : p 45
29
ANNEXE 2: Définitions de quelques termes relatifs à l’évaluation2
Les résultats : Changements qualitatifs et quantitatifs produits directement par
l’action.
Les effets : Incidence de l’action sur le milieu physique et humain environnant.
L’impact : Nouvelle situation issue de l’ensemble des effets (mesure dynamique des
effets de l’action)
L’efficacité : compare les résultats (analyse quantitative) aux objectifs prévus, mesure
les écarts et tente de les interpréter. Le critère d’efficacité permet d’établir le degré de
réalisation atteint.
L’efficience : compare les résultats avec les moyens humains et matériels mis en
œuvres, les détails pour atteindre les objectifs, les moyens utilisés. Le critère d’efficience tend
à repérer si l’on a fait les bons choix pour optimiser, quantitativement et qualitativement, les
moyens mis à dispositions.
La viabilité : Capacité de l’action à se poursuivre sans appui extérieur.
La pertinence : Capacité à choisir la ou les actions les mieux adaptées pour répondre
à la demande des bénéficiaires.
Les bénéficiaires : Ce sont ceux qui sont destinataires des actions par rapport à ceux
qui ne profitent pas d’un projet de développement (groupement au sein d’une population,
coopératives, syndicats,…etc.).
L’audit : Il s’agit d’une mission de contrôle de l’exécution d’une action. Ce contrôle
est souvent comptable et financier et peut être effectué indépendamment de toute évaluation.
Le critère : C’est un point de vue qui permet de porter une appréciation sur une
action.
2
IRAM, Juin 1996 – « L’évaluation pourquoi ». In : session d’information technique sur l’évaluation, F3E,
Paris : p 47, 70
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ANNEXE 3 : Présentation du cadre logique
Activités
Moyens
Conditions
préalables
Source : PNUD, MAG/97/007, 2002
31
ANNEXE 4 : Logique d’intervention
OBJECTIFS GLOBAUX
OBJECTIF SPECIFIQUE
Via l’objectif spécifique, on contribue à la
Réalisation des objectifs globaux
RESULTATS
Par le biais des résultats, on cherche à réaliser l’objectif spécifique
ACTIVITE
Grâce aux activités, on obtient
MOYENS
Grâce aux moyens, on peut
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ANNEXE 5 : Algorithme pour apprécier le facteur externe
OUI NON
Improbable
Peut on redessiner l’intervention afin
d’influencer ce facteur externe ?
OUI NON
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ANNEXE 6 : Etat de réalisation des objectifs et des résultats
OBJECTIF SECTORIEL :
SOUS - OBJECTIF :
Axes Situation Indicateur Etat de Objectif Etat de
stratégiques escomptée sur la réalisation spécifique et réalisations
d’interventions situation de la résultats des résultats
escomptée situation attendus attendus
escomptée
Description Description
de la et indicateurs
situation sur l’objectif
escomptée spécifique
Situation de Description
références et indicateurs
sur les
résultat
attendus
Situation Résultats en
escomptée N
en N
Situation
escomptée Résultats en
en N +1 N +1
Source : PNUD/97/007, 2002
34
ANNEXE 7 : Cycle d’un projet de développement
Evaluation Identification
Financement
35
ANNEXE 8 : Indicateurs utilisés pendant le cycle du projet
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Nom : RAFARARANO
Prénoms : Laza Audy
Intitulé : Evaluation économique d’un projet de développement
Nombre de page : 31 + Annexes
Nombre des tableaux : 06
Nombre des références bibliographiques : 06
RESUME
L’évaluation économique des projets de développement fait apparaître certaine
complexité dans les pays en développement. De ce fait, l’analyse critique de quelques
méthodes d’évaluation va nous permettre d’aborder le problème ainsi que de pouvoir y
apporter une solution.
D’une part, les méthodes théoriques d’évaluation comme la méthode des effets
s’efforcent d’apprécier économiquement la réalisation d’un projet à travers des calculs
économiques au niveau de l’analyse coût – bénéfice, et d’autre part, les méthodes
d’évaluation des organismes comme ceux de la Banque mondiale tachent d’apprécier
davantage les résultats et les impacts de l’action d’un projet au niveau social.
Un projet de développement est avant tout réalisé pour des objectifs économiques
même si l’action du projet consiste à améliorer la situation socio-économique de la
population.
Dans ce contexte, l’adaptation d’une méthode d’évaluation spécifique est nécessaire en
vue de valoriser les résultats d’un projet en terme économique (monétaire, agrégat…) par les
méthodes théoriques comme celle des effets, ainsi que d’apprécier les effets et l’impact de son
action sur le milieu récepteur (population, localité,…) à travers les différents critères comme
l’évaluation des impacts ou l’analyse coût – efficacité dans les méthodes d’organisme.
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