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Institut International
Polytechnique & Commerce
Agrément définitif par l’Etat S/N°195 MES-CAB.DG-DAAC du 21/04/2021
THEME : MAINTENABILITE
Groupe n° 3
Sous la direction de :
Mr MOUKANGALA ALEX
MEMBRES DU GROUPE
➢ NGOMA christ
➢ MAKOSSO christ
➢ BIYOLO pindoux
➢ MOUKOUATA christel
➢ MAKOSSO junior
➢ BOUTANDOU nelh
➢ NGOTO relick
➢ KIWOUBA ANDRESS
➢ TENGO LIANE
➢ MALANDA DEO
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PLAN DU TRAVAIL
➢ INTRODUCTION
➢ OBJECTIF
➢ PRE-REQUIS
➢ GENERALITES
➢ TRAVAIL DEMANDE
➢ PRISE DE RECUL
➢ CONCLUSION
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INTRODUCTION :
Suite aux différents problèmes liés aux défaillances continuelles, l’homme songea alors d’opter pour une méthode
qui lui permettra de corriger les différents problèmes nuisant à un bon fonctionnement continu tout en en préservant
la même productivité de son industrie. D’où naquis la notion de maintenance et de l’étude FMD (fiabilité,
maintenabilité et disponibilité). Notre étude sera basée sur la maintenabilité et ses approches mathématiques.
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OBJECTIFS :
A la fin, l’étudiant devra être capable de :
✓ Connaitre ce que c’est la maintenabilité
✓ Distinguer les différents types de maintenabilité
✓ Faire la différence entre la maintenabilité et la maintenance
✓ Faire le calcul de la maintenabilité
PRE-REQUIS :
L’étudiant doit avoir des connaissances en :
✓ Mathématique
✓ Technologie de maintenance
✓ Mécaniques (machines et mécanismes)
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I. GENERALITES :
HISTORIQUE :
Jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale les machines industrielles étaient majoritairement imposantes, très
robustes et fonctionnaient lentement. Dans un contexte où les exigences de la production n’étaient pas aussi fortes
qu’actuellement, les temps d’arrêt ne posaient pas de problèmes majeurs et ils étaient relativement rares. Dès la fin
de la guerre, les besoins de reconstruction de l’appareil industriel et des pays en général a entrainé une
augmentation du rythme de production et une utilisation plus poussée des machines entrainant plus de pannes,
alors que le coût des arrêts de production et des réparations augmentait lui aussi. Ces milles exigences ont conduit
les entreprises industrielles à améliorer leurs pratiques de maintenance. [1]
II. MAINTENABILITE
A. Définition :
‹‹ Dans les conditions d’utilisation données pour lesquelles il a été conçu, la maintenabilité est l’aptitude d’un bien
à être maintenu ou rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir dans des conditions données, avec des
procédures et des moyens prescrits. ›› (NF EN 13306) [2]
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- coût des pièces de rechange
Remarque :
On peut améliorer la maintenabilité en :
✓ Développant les documents d'aide à l'intervention
✓ Améliorant l'aptitude de la machine au démontage (modifications risquant de coûter cher)
✓ Améliorant l'interchangeabilité des pièces et sous ensemble.
B.1. La maintenabilité prévisionnelle : elle est également « construite », mais à partir de l’objectif de
disponibilité.
B.2. Maintenabilité intrinsèque :
Elle est « construite » dès la phase de conception à partir d’un cahier des charges prenant en compte les critères de
maintenabilité (modularité, accessibilité, etc.).
B.2.1. Construction de la maintenabilité intrinsèque :
La construction de cette maintenabilité doit prendre en compte un certain nombre de critères listés en pages
suivantes et intégrés dès la phase de conception d’un nouvel équipement.
➢ Modularité et interchangeabilité : La conception modulaire d'un équipement repose sur l'idée de la
simplification de sa fabrication, mais aussi de la simplification de sa maintenance grâce à
l'interchangeabilité des modules. La facilité de l'interchangeabilité (carte électronique par exemple) est
un facteur favorisant le transfert de tâches vers les opérateurs, dans le cas de la TPM. Le module de
remplacement peut provenir
• D’un atelier de fabrication. Dans le cas d'un composant, il doit être fabriqué dans le respect des spécifications et
des tolérances normalisées (joint d'étanchéité, coussinet de palier, etc.).
Cela offre une gamme large de solutions pour organiser une intervention. L'interchangeabilité suppose le
respect des normes (ajustements, filetages, produits, lubrifiants, raccords, connexions, etc.).
➢ Standardisation : Elle vise à la simplification par réduction aussi bien en matière de fabrication que
de logistique et de maintenance. En maintenance, elle s'exerce à tous les niveaux techniques et
commerciaux, en permettant la réduction des stocks aussi bien que la rapidité et la simplicité des
interventions. Prenons quelques exemples :
• Les équipements : il est plus facile de maintenir 10 machines de même type que de types différents.
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• Les technologies : il est plus facile de se tenir à un modèle d'automate et de former les techniciens à sa
programmation que de multiplier les formations.
• Les modules : utiliser 20 moteurs électriques ou 20 pompes centrifuges identiques offre plus de faciliter
d'organisation de la maintenance que s'ils étaient tous différents.
• Les outillages : démonter tout un module avec une clé de 13 est plus simple que d'avoir à inventorier toute sa
caisse à outils.
• Les composants élémentaires : quincaillerie, visserie, graisseurs, robinets, trappes de visites, interrupteurs sont
autant d'éléments qu'il est facile de standardiser.
• Les lubrifiants et leur fournisseur : ne pas suivre les préconisations par références de marque, qui conduiraient
à une profusion de fûts. Il existe des tableaux d'équivalence et il suffit de 5 types d'huile et de 2 types de graisse
pour assurer la lubrification d'un site industriel.
• Les procédures : standardiser leur présentation facilite l’exploitation.
• Les fournisseurs : un équilibre est à trouver entre le monopole accordé à un fournisseur privilégié et la
multiplication des sources.
Notons que la normalisation est un outil de standardisation, qui elle-même facilite interchangeabilité
➢ Accessibilité : Elle est caractérisée par la rapidité avec laquelle un élément peut être atteint. Elle doit
être d'autant mieux maîtrisée que la fréquence probable des opérations de maintenance est grande. C'est
le cas des filtres, des graisseurs, des points de réglage, de mesure, de surveillance, etc.
Dans certains cas, l'accessibilité peut être définie sur des bases réglementaires touchant à la sécurité
(exemple : échafaudage) ou ergonomiques (dimensions de l'ouverture d'un « trou d'homme » ou d'une
trappe de visite)
➢ Aptitude à la pose et à la dépose : Elle concerne les modules qui nécessitent un échange standard en
préventif ou en cas de défaillance. Elle concerne les liaisons à supprimer pour isoler le module de son
ensemble. Prenons l'exemple d'un groupe moteur électrique / pompe centrifuge : la dépose se rapporte
à l’électricité (consignation, accès au bornier, connectique), à l'hydraulique (vannes d'isolement,
vidange, boulonnerie des brides), à la mécanique (boulonnerie de la fixation). Des solutions plus ou
moins rapides existent pour faciliter chacune de ces opérations de maintenance. Quelques problèmes à
optimiser pour améliorer l'aptitude à la pose / dépose
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➢ Démontabilité : Elle concerne l’accès plus ou moins facile et plus ou moins rapide à des composants
potentiellement « fragiles » et inaccessibles lorsque le sous-ensemble est monté. Elle se caractérise par
des manœuvres rapides (portes de visites et capots avec verrous et charnières) demandant un minimum
d'outils standards et facilitées par une documentation efficace (perspective éclatée montrant le
fractionnement des éléments).
➢ Détectabilité : Elle concerne la réduction des temps de localisation et de diagnostic, principalement
pour les PC des équipements. Un logiciel de recherche et de localisation des défauts, les outils d'aide
au diagnostic, une supervision, mais aussi un simple voyant ou le repérage des câbles et des points de
mesure sont autant d'éléments de réduction des temps d'investigation. La réalisation d'une AMDEC
amène le concepteur à évaluer le critère « détectabilité » et à proposer des solutions si nécessaires.
➢ Autres critères de maintenabilité : Tout ce qui peut être intégré à la conception d'un équipement afin
de faciliter sa maintenance ultérieure est un critère de maintenabilité. Il en est ainsi pour l'installation
de compteurs d'unités d'usage, pour les taraudages permettant la fixation d’un accéléromètre de
surveillance vibratoire, pour le repérage visuel des graisseurs, pour la présence d'un anneau d'élingage
sur le bâti, etc.
• Le soutien logistique accompagnant l’équipement est également un critère de maintenabilité. Quelques exemples
:
• La possibilité de dépannage par téléphone (télémaintenance) ;
• La formation des techniciens aux interventions correctives probables
• L’obtention rapide de pièces de rechange sans ambiguïté de références ;
• Le sérieux, la pérennité et la proximité du SAV La logistique de maintenance est distincte de la maintenabilité.
Beaucoup d'éléments de la logistique de maintenance convergent avec les éléments de maintenabilité intrinsèque
afin de réduire les temps d'intervention et les coûts d'indisponibilité des équipements industriels. Citons en
particulier
• La qualité de la documentation technique (DTE),
• La disponibilité des rechanges en stock interne,
• L’efficacité des moyens mis à disposition.
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B.3. Maintenabilité opérationnelle :
Elle sera mesurée à partir des historiques d’interventions.
L’analyse de maintenabilité permettra d’estimer la MTTR ainsi que les lois probabilistes de maintenabilité (sur les
mêmes modèles que la fiabilité).
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jamais chose facile. Il est donc indispensable que la maintenance sache définir ses besoins et les intégrer au cahier
des charges d’un équipement nouveau afin que celui-ci puisse être facilement maintenable.
LOGISTIQUE DE
MAINTENANCE
FIABILITE MAINTENABILITE
DISPONIBILITE
Le schéma ci-dessus rappelle les composantes de la disponibilité d’un équipement. Il met en évidence :
• Que la maintenabilité est un des leviers d’action pour améliorer la disponibilité et donc la productivité d’un
équipement.
• Que la fiabilité et la maintenabilité sont 2 notions parallèles de même importance (et dont les démarches
d’analyse sont semblables). [3]
La figure ci-dessous schématise les états successifs que peut prendre un système réparable :
Début
d’intervention
Mise en
1ère
Service défaillance défaillance
Durée
d’usage
MT
En fait, les grandeurs portées par le graphe sont des durées (comme les TBF) auxquelles on associe
des moyennes (comme la MTBF) obtenues par exploitations des durées constatées et enregistrées. Les
sigles utilisés, d’origine anglo-saxonne, correspondent aux notions suivantes :
MTTF : (Mean Time To Failure) Durée moyenne de fonctionnement d’une entité avant lapremière défaillance
MTTR : (Mean Time To Repair) Durée moyenne de réparation
MUT : (Mean Up Time) Durée moyenne de fonctionnement après réparation
MDT : (Mean Down Time) Durée moyenne d’indisponibilité. Cette durée correspond auxphases suivantes :
Détection de la panne, la réparation de la panne et la remise en service.
MTBF : (Mean Time Between Faillure) Durée moyenne entre deux défaillances consécutives d’une entité
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réparée.
Ce graphe illustre l’attention qu’il faut porter aux traductions que l’on effectue en français depuis les
termes anglo-saxons. En effet, les abus de langage provoquent parfois des incohérences ou des erreurs
de compréhension.
La traduction que l’on fait de la MTBF « moyenne des temps de bon fonctionnement MTBF »
correspond en fait au MUT. La traduction que l’on fait de la MTTR « moyenne des temps techniques
de réparation MTTR » correspond en fait au MDT.
Ces approximations ne sont valables que dans les cas suivants :
Dans de nombreux cas, MDT = MTTR : temps d’attente à la maintenance très faibles
Pour de nombreux systèmes, MDT est faible devant MUT ; et donc la différence entre MUT
et MTBF est faible. Dans les analyses de disponibilité, il faudra donc au préalable définir les termes
et abréviations que l’on utilisera. [4]
1h ½h 1h
Bon fonctionnement
Panne (d’arrêt)
Solution :
Calculons
2.5 1
𝑀𝑇𝑇𝑅 = = 0.83ℎ, 𝜇 = = 1.20ℎ−1
3 0.83
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Analogie de la fiabilité et de la maintenabilité.
M(t)
M(t)
𝑒−𝜇𝑡
t
MTTR
Figure 1
Exemple 2 :
Dans cette partie, on s'intéresse aux temps de réparation (TTR) d’une presse. A chaque panne, on associe
le nombre d’heures réparation de chaque panne.
Les observations se sont déroulées sur une période de 4 ans et ont donné les résultats suivants :
Rang de la panne 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TTR (temps de réparation en heures) 2 3 1,5 20 5 3 2,5 12 1 0,5
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E.2.1. Analyse de maintenabilité par la loi de valeurs extrêmes : Exemple
d’application
• Thème traité
Soit N un petit échantillon de N=19 valeurs issues des bons de travaux en clientèle, dans le cadre d’un contrat de
maintenance. Ces interventions correctives longues se rapportent toutes à un même module fragile de l’équipement
à maintenir. Une révision des prix de contrat s’impose : sur quelle base de temps ?
Les 19 durées ont été traduites en heures et 1/10 d’heures :
4.3 ;9.7 ;7.3 ;8.5 ;6.8 ;4.7 ;9 ;5.9 ;11.5 ;3.6 ;8 ;13.9 ;5.5 ;10.3 ;3.4 ;16 ;6.4 ;4.5 ;12.7
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Le papier fonctionnel spécifique est d’usage très simple, suivant la procédure d’étude ci-dessous :
1
Donc 𝑎 = 3.23 = 0.309
Calcul de la MTTR
0.5778 0.5778
MTTR = μ + = 6.3 + = 8.17heures
a 0.309
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Expression de la maintenabilité déduite de l’échantillon
−0.309(𝑡−6.3) |
𝑀(𝑡) = 𝑒 |−𝑒
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Conclusion :
En somme, nous avons passé en revue les points principaux que l’on doit garder à l’esprit lorsqu’on étudie la
maintenabilité, aussi nous avons parler des différents types de maintenabilité et notons que la loi LVE n’est pas la seule
loi utilisable dans le cas où le taux de réparation est variable.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1]-https://mobility-work.com/fr/blog/histoire-maintenance-dans-industrie/(8-08-2022/21:24)
[2]-https://yard.onl/fichiers/BTS_Concept_FMD-memento.pdf/(8-08-2022/21:57)
[3]- file:///D:/polycopi%20FMD%202013.pdf/(8-08-2022/21:59)
[4]-https://pdfprof.com/PDF_Doc_Telecharger_Gratuits.php?q=-23PDF85346-
exercice+corrig%C3%A9+fiabilit%C3%A9+maintenabilit%C3%A9+disponibilit%C3%A9+
PDF+Cours,Exercices+,Examens(22-08-2022/14:47)
[5]-https://pdfprof.com/PDF_Doc_Telecharger_Gratuits.php?q=-23PDF85346-
exercice+corrig%C3%A9+fiabilit%C3%A9+maintenabilit%C3%A9+disponibilit%C3%A9+
PDF+Cours,Exercices+,Examens(22-08-2022/16:32)
[6]-b_05_fiabilite_maintenabilite_disponibilite.pdf
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