Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I- Introduction
Les examens complémentaires permettent d’orienter ou de confirmer un
diagnostic suspecté par l’interrogatoire et l’examen physique. Ils sont demandés
selon une stratégie rigoureuse : chaque examen doit être justifié.
Les résultats sont toujours interprétés selon le contexte clinique.
Les prélèvements bactériologiques doivent être réalisés suivant des règles
précises.
l’homme
L’anémie peut être associée à certaines infections (septicémies, paludisme,
infection à M. pneumoniae, VIH, BK, leishmanies).
➢ Globules blancs : hyperleucocytose > 10000/mm3, leucopénie < 4000/ mm3
3
- Polynucléose neutrophile : PNN > 7000/mm : infections bactériennes
localisées ou généralisées, maladies inflammatoires (Maladie de Still, etc.),
certains cancers et du tabagisme,
3 3
- Neutropénie : PNN < 1000/mm , un taux de PNN < 500/mm expose à un
risque important de complications infectieuses
3
- Hyperéosinophilie : éosinophiles > 500/mm : parasitoses digestives, des états
d’allergie, des vascularites, de certains cancers ou leucémies.
3
- Lymphocytose : Lymphocytes > 4000/mm chez l’adulte (viroses).
3
- Lymphopénie : Lymphocytes < 1000/mm : infection à VIH, tuberculose et des
légionelloses.
3
- Monocytose : > 1000/mm : la monocytose s’observe au cours des infections
virales.
➢ Plaquettes
➢ En cas de fièvre, faire les prélèvements au moment des frissons, des pics
l’absence de fièvre.
➢ La positivité des hémocultures confirme le diagnostic de bactériémie.
* Absence de bactériémie.
* Hémocultures négativées par une antibiothérapie préalable.
* Présence de bactéries à croissance lente ou ne cultivant pas en
hémocultures.
2- Examen cytobactériologique des urines (ECBU) : c’est un prélèvement
aseptique des urines pour en effectuer une analyse cytobactériologique afin
d’infirmer ou confirmer la présence d’une infection urinaire.
Le prélèvement des urines doit être pratiqué avant toute antibiothérapie, de
préférence sur la première miction du matin ou sur des urines ayant séjourné
au moins 3 H dans la vessie
La technique du prélèvement doit être rigoureuse afin d’éviter la
contamination des urines par des bactéries normalement présente dans
l’urètre antérieur.
Désinfection du méat urétral par une solution antiseptique (Dakin) (chez la
toilette vaginale soigneuse au préalable), élimination du 1er jet puis recueil
ème
du 2 jet.
Chez le NRS : recueil à l’aide d’une poche autocollante stérile.
Le sondage vésical est rarement utilisé, la ponction sus pubienne en cas de
rétention d’urine fébrile.
L’urine recueillie doit être adressée immédiatement au laboratoire ou
conservée à + 4°C pendant au maximum 2H afin d’inhiber toute
multiplication bactérienne
L’ECBU comporte obligatoirement
- Une numération des leucocytes : toute leucocyturie > 10/mm3 est
pathologique
- Une numération des bactéries : la présence de plus de 105 bactéries/ml signifie
une infection urinaire
- Une identification de la bactérie responsable: l’infection urinaire est en règle
monomicrobienne
- Un antibiogramme
Interprétation des résultats de l’ECBU
Leucocyturie Uroculture Interprétation
monomicrobienne
10/mm3 – Pas d’infection
> 10/mm3 + Infection certaine
> 10/mm3 – Infection décapitée, Tuberculose
Urétrite, prostatite
Néphrite interstitielle
10/mm3 + Souillure. Contrôle si signes
cliniques