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Présentation du chapitre
Place dans le cycle et dans les programmes
❱ Ce chapitre intervient dans le cadre du thème « Regarder le monde, inventer des › Guy de Maupassant, Textes
mondes ». Alors qu’en classe de 5e les élèves ont découvert des univers imaginaires, la sur le roman naturaliste,
classe de 4e aborde la question du réalisme. Le chapitre 6 est consacré précisément à ce Pocket, 1999.
courant, tandis que le chapitre 5 s’intéresse à l’une des tendances dérivées du réalisme, › Denis Labbé et Gilbert Millet,
la nouvelle fantastique du XIXe siècle. L’objectif est de « comprendre comment le récit Le fantastique, Ellipses,
fantastique, tout en s’inscrivant dans cette esthétique [réaliste] interroge le statut et les 2000.
limites du réel. » › Jean-Luc Steinmetz, La
Littérature fantastique, PUF,
Présentation générale 1990.
❱ « La morte » de Maupassant permet d’étudier un texte intégral d’un auteur fondamen-
tal. Il s’agit d’une nouvelle caractéristique du fantastique, dotée d’une chute à double
interprétation.
❱ Un extrait d’une nouvelle de Gogol, « Le portrait », permet de compléter l’étude du › Une expérience de professeur
fantastique, tout en découvrant la littérature russe. de collège sur l’écriture
Sitographie
fantastique.
Progression du chapitre › L’apport du multimédia.
❱ Sur la version numérique du manuel, on trouvera une comparaison du texte de Maupas- › Maupassant dans l’enseigne-
sant et du conte « La Belle au bois dormant » pour faciliter la distinction entre fantas- ment, une page de la revue
tique et merveilleux. en ligne Maupassantiana avec
❱ Plusieurs nouvelles sont proposées en lecture cursive, pour présenter une définition de nombreuses ressources.
élargie du fantastique, de l’Antiquité à la période contemporaine. › Plusieurs concours d’écriture
de nouvelles fantastiques sont
organisés partout en France :
Gérardmer, Montrouge,... Un
concours peut être organisé
au sein d’un établissement
sur ces modèles (par exemple
dans le cadre de la semaine
de la presse).
TEXTES ET IMAGES
1. Guy de Maupassant, « La morte » (1/3) p. 126 - 127
La première partie de la nouvelle est centrée sur l’incipit et la mise en place de l’intrigue. Les élèves découvrent la situation initiale et
son cadre ancré dans le réel.
Parcours d’une œuvre. 10 nouvelles fantastiques de l’Antiquité à nos jours p. 136 - 137
Le recueil permet de lire d’autres auteurs fondamentaux du fantastique et de mettre en regard des nouvelles non fantastiques au sens
propre mais qui permettent par contraste de poser les bases d’une définition du genre.
❱ Lexique
Les exercices sont surtout consacrés à l’expression de la peur et de ses manifestations.
❱ Langue
Les exercices abordent des points caractéristiques du récit (les temps, les connecteurs) et de l’expression de la peur (ponctuation, exclamation).
❱ Expression écrite
Les exercices permettent de mettre en œuvre les connaissances acquises, en écrivant des suites, des nouvelles entières ou en transformant
un personnage merveilleux de conte en personnage fantastique à partir d’une image.
❱ Expression orale
Les exercices permettent de mettre en œuvre les connaissances acquises, soit en improvisant à partir d’une image ou d’un texte, soit en
travaillant l’expressivité de la lecture.
On pourra aborder le fantastique à travers une activité commune aux langues vivantes, autour des nouvelles de E. A. Poe et H. P. Lovecraft
(anglais), E.T.A. Hoffmann (allemand), A. Pouchkine et N. Gogol (russe), ou encore J. L. Borges (espagnol).
Propositions de corrigés
OUVERTURE
Pour entrer dans le chapitre futuriste dans un monde lui-aussi futuriste est donc un merveilleux
1. Le fantastique se caractérise par l’intrusion du surnaturel, de l’ir- accepté et assumé : il s’oppose au fantastique qui, nous le rappe-
rationnel dans le cadre réaliste d’un récit. Il suscite une hésitation lons, est une intrusion du surnaturel qui interpelle, qui est ambiguë
entre une interprétation rationnelle, raisonnable (mais à laquelle et souvent terrifiante.
certains détails résistent) et une interprétation surnaturelle.
Image d’ouverture
2. Le lecteur a des attentes particulières lorsqu’il lit un récit fan-
1. Cette affiche de film d’animation représente un couple de mariés
tastique. Il voudrait découvrir un cadre inquiétant, mystérieux,
en tenue de cérémonie, qui se donne la main et se cherche du
des personnages surnaturels et des héros qui éprouvent des senti-
regard. Ces deux personnages sont ténébreux, maigres aux yeux
ments d’isolement, de confusion, de peur…
globuleux.
Les élèves pourront citer Le Horla de Guy de Maupassant, Le portrait
de Dorian Gray d’Oscar Wilde, des nouvelles d’Edgar Allan Poe ou 2. Le bras et la main de la jeune femme sont ceux d’un squelette.
encore des romans ou des nouvelles de Stephen King. Victor, le jeune homme représente le monde des vivants et Emily,
la jeune mariée défunte, celui des morts.
3. Le merveilleux se déroule dans un monde où l’enchantement
va de soi et où la magie est la règle. Le surnaturel n’y est pas 3. On constate que les couleurs sont très sombres. La seule source
étonnant. Dans le fantastique, au contraire, le surnaturel surgit et de lumière est la lune, liée au monde nocturne, mais affadie par une
rentre en conflit avec une réalité du quotidien. Le héros doit alors brume qui ajoute du mystère à la scène. La couleur générale bleutée
gérer l’incongru, l’incompréhensible et parfois l’inadmissible. est plutôt douce au regard, même s’il s’agit d’une couleur froide. Les
La science et la technique vont engendrer un nouveau « merveil- formes sont assez baroques, tortueuses, sinueuses autant dans les
leux » : la science-fiction avec ses récits d’anticipation. Le lecteur ronces qui encadrent les deux personnages que dans la typographie
accepte d’être transporté dans une autre époque, dans un monde du titre. Un petit chien mort-vivant, squelette surnaturel, se dresse
où la science reflète souvent l’angoisse que l’on peut avoir face sur deux pattes sous la lune, entre Victor et Emily. Tous ces éléments
aux progrès scientifiques et techniques croissants. Cet imaginaire funèbres contribuent à créer une atmosphère fantastique et gothique.
TEXTES ET IMAGES
7. Cette histoire d’amour est passionnée, obsessionnelle, exclusive : 8. a) La femme aimée était la « maîtresse » du narrateur : « Je
« Et j’avais vécu pendant un an dans sa tendresse, dans ses bras, vis un prêtre qui prononça ce mot : « Votre maîtresse » (l. 24). Ce
dans sa caresse, dans son regarsd, dans ses robes, dans sa parole, couple n’était pas marié. b) La réponse devra être justifiée, que le
enveloppé, lié, emprisonné dans tout ce qui venait d’elle [...] » point de vue de l’élève ait changé ou non en apprenant que cette
(l. 8-10). femme décédée n’était pas l’épouse du narrateur.
IMAGE 1 : Gustave Klimt, Allégorie de l’amour, 1895 / Anne-Louis Girodet, Les Funérailles d’Atala, 1808.
1. On retrouve dans le tableau de Klimt les deux thèmes princi- centre du tableau. La règle des tiers dévoile un trio de person-
paux de la nouvelle de Maupassant : l’amour à travers le couple nages : le jeune homme attristé, la jeune femme morte, l’homme
enlacé et la mort dans les visages menaçants et funèbres qui d’église. On distingue deux croix : l’une qui se détache derrière
apparaissent dans un ciel sombre. la blancheur du linge porté par Atala et l’autre dans la clarté du
2. La lumière met en valeur Atala, habillée en blanc et située au ciel en arrière-plan du tableau.
Gogol a su créer une ambiance propice au basculement dans le des temps du récit, du registre fantastique…). Ce petit travail
fantastique : un portrait mystérieux, un peintre sensible, la nuit, d’écriture pourra donner lieu à une lecture expressive en classe.
un paravent, un drap… De plus, le point de vue est essentiellement De plus, il serait intéressant de donner à lire la nouvelle « Le por-
interne : le lecteur voit à travers les yeux du narrateur, doute en trait » de Gogol dans son intégralité. En effet, l’auteur a choisi de
même temps que lui et ressent sa peur. finir la phrase de l’extrait par « se réveilla » (thème du cauchemar)
7. La chute proposée par les élèves devra être courte (trois à cinq et ensuite de développer les aventures de Tchartkov sur plusieurs
lignes). Elle constituera une fin cohérente (respect des personnages, dizaines de pages à travers le thème de la folie.
BLOC 2 :
1. La proposition de Mr Steward semble irrationnelle : « Si vous appuyez sur le bouton, quelque part dans le monde, quelqu’un que vous ne
connaissez pas mourra. Moyennant quoi, vous recevrez cinquante mille dollars. » La réaction des personnages est plausible. Norma, la première,
a « les yeux écarquillés ». Le couple est très vite intrigué et pose des questions : « Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? », « C’est une mauvaise
blague ? », « Qui représentez-vous ? » etc. Arthur est choqué (« ça me choque »), c’est d’ailleurs lui qui fait sortir Mr Steward et qui déchire
sa carte de visite. Il dira même plus tard : « c’est immoral » alors que Norma sera, elle, de plus en plus curieuse et attirée par l’appât du gain.
2. Lorsque Norma appuie sur le bouton, elle a peur (« elle frémit », « un frisson d’horreur la parcourut »). Il est intéressant de relever la
répétition du mot « ridicule », avant et après son geste fatal.
3. Arthur est mort dans un accident de métro. Sa femme Norma recevra 50 000 dollars de l’assurance vie. La chute est surprenante parce
que le lecteur ne pensait pas qu’Arthur mourrait. En effet, Mr Steward avait dit : « Si vous appuyez sur le bouton, quelque part dans le
monde, quelqu’un que vous ne connaissez pas mourra. Moyennant quoi, vous recevrez cinquante mille dollars. » Norma connaissait la vic-
time et étrangement elle touchera les 50 000 dollars promis. Comment Mr Steward aurait-il pu savoir qu’elle avait appuyé sur le bouton ?
A-t-il pu provoquer l’accident du métro ? Est-il un être surnaturel ?
4. La dernière phrase de la nouvelle sonne comme une morale : on ne connait jamais vraiment les gens.
5. L’explication rationnelle est que la mort d’Arthur est accidentelle et n’est pas la conséquence du « jeu du bouton ». L’explication surna-
turelle est que Norma a vraiment provoqué la mort de son mari en appuyant sur le bouton d’une boîte qui ne contenait « ni transistors »,
« ni fil », « ni tube », acceptant le pacte diabolique proposé par l’étrange Mr Steward. Les élèves préfèrent souvent l’explication surnatu-
relle et insisteront sur l’humour noir qui se dégage de la fin de la nouvelle.
LEXIQUE
Exercice 1 : 1. JOUR : aube, aurore, chant du coq, dès potron-minet, diurne, lever, pointe du jour. NUIT : couchant, crépuscule, déclin,
entre chien et loup, nocturne, obscurité, ténèbres, vespéral.
2. Aube : nom. Aurore : nom. Chant du coq : groupe nominal. Couchant : nom (participe substantivé) ou adjectif (participe présent). Crépus-
cule : nom. Déclin : nom. Dès potron-minet : groupe prépositionnel. Diurne : adjectif. Entre chien et loup : groupe prépositionnel. Lever :
nom (infinitif substantivé). Nocturne : adjectif. Obscurité : nom. Pointe du jour : groupe nominal. Ténèbres : nom. Vespéral : adjectif.
Exercice 2 :
1. Nom Adjectif qualificatif ou participe passé Verbe
Surprise Surprenant ; surpris Surprendre
Alarme Alarmant ; alarmé Alarmer
Angoisse Angoissant ; angoissé Angoisser
Frayeur Effrayant ; effrayé Effrayer
Affolement Affolant ; affolé Affoler
Inquiétude Inquiétant ; inquiet Inquiéter
Épouvante Épouvanté ; épouvantable Épouvanter
2. a) Frango ➝ frayeur. Frango signifie « briser, abattre, faire un bruit fracassant », ce qui peut, par extension, faire peur. b) Quies ➝
inquiétude. Le mot signifie « qui sort du repos, qui ôte le repos », grâce au préfixe négatif in-. c) Folleo ➝ affolement. Le préfixe ad-
ajoute l’idée de mouvement en tout sens. d) Prendo ➝ surprise. Surprendre c’est prendre par-dessus, c’est-à-dire sans être vu. e) Pavor
➝ épouvante. Le préfixe ex- sert ici de renforcement du mot simple. f) All’arme ➝ alarme. Il s’agissait d’un terme militaire. g) Angus ➝
angoisse. Littéralement, quand on se sent à l’étroit, on sent monter l’angoisse.
Exercice 3 : › Faible : appréhension, trouble, crainte.
› Moyen : angoisse, menace, frousse, frayeur.
› Fort : affolement, hantise, épouvante, panique.
Exercice 4 : 1. Métaphore (« déchirait en lambeau le manteau de la nuit »). 2. Accumulation des compléments de lieu. 3. Comparaison
(« comme une décomposition… »). On peut aussi voir une métaphore dans « spasme affreux de la pensée ». 4. Oxymore (« ce jour noc-
turne »). 5. Répétition de « mon cœur » et de « parbleu ».
Exercice 5 : « un malaise horrible », « les tempes serrées », « mon cœur battait », « frissonner ».
LANGUE
Exercice 1 : 1. Phrase interrogative : « Qui est-ce ? ». Phrases prenant à pleins bras, l’emporta et le vint jeter aux pieds de [son
exclamatives : « Le fauteuil était vide ! Miséricorde ! ». Phrase frère] en répétant d’une voix attendrie : « Tiens, tiens, tiens, mon
nominale : « Quel sursaut ! ». 2. Ces phrases traduisent un senti- petit Jean, le voilà ! »
ment d’épouvante. Puis il replaça sur sa selle les deux cadavres l’un sur l’autre ; et il
Exercice 2 : On veillera dans cet exercice à ce que les élèves pra- se remit en route. [...]
tiquent les différentes formes de l’expression de la peur et de la Et souvent, plus tard, quand il reparlait de ce jour, il prononçait,
surprise, en les encourageant à utiliser des phrases exclamatives les larmes aux yeux : « Si seulement ce pauvre Jean avait pu me
verbales ou nominales, des questions rhétoriques, et à jouer de voir étrangler l’autre, il serait mort content, j’en suis sûr ! »
toutes les nuances de la ponctuation expressive (point d’exclama- Exercice 4 : › d’une incroyable pureté ➝ qui était plus pure que
tion, point d’interrogation et points de suspension). le diamant
Exercice 3 : Et, brusquement, dans le sentier qu’envahissait › sur son déclin ➝ qui était en train de décliner
la nuit, une grande forme passa. C’était la bête. Une secousse › immobile ➝ où rien ne bougeait
d’épouvante agita le chasseur ; quelque chose de froid, comme › silencieux ➝ qui restait muet
une goutte d’eau, lui glissa le long des reins, et il fit, ainsi qu’un Exercice 5 : 1. Il prit son sabre dans ses dents, un pistolet à
moine hanté du diable, un grand signe de croix, éperdu à ce retour chaque main, et s’aventura dans l’escalier. Le spectacle le plus
brusque de l’effrayant rôdeur. [...] Alors il piqua son cheval et extraordinaire l’attendait en touchant le sol de la cave.
s’élança derrière le loup. [...] Toutes les bouteilles se livraient à une sarabande éperdue et for-
Et, soudain, l’animal et le cavalier sortirent de la forêt et se maient les figures les plus gracieuses. Les cachets verts repré-
ruèrent dans un vallon, comme la lune apparaissait au-dessus des sentaient les hommes, et les cachets rouges représentaient les
monts. [...] Le loup acculé se retourna. femmes. [...] Le sergent, qui avait bu quelques chopines avant
François alors poussa un hurlement de joie que les échos répé- d’entreprendre l’expédition, ne voyant là que des bouteilles, se
tèrent comme un roulement de tonnerre, et il sauta de cheval, son sentit fort rassuré et se mit à danser lui-même par imitation.
coutelas à la main. [...] 2. Le passé simple exprime des actions ponctuelles, l’imparfait
Puis il se jeta sur le monstre. Il se sentait fort à culbuter une mon- décrit un spectacle et le plus-que-parfait exprime une antériorité
tagne, à broyer des pierres dans ses mains. [...] Alors François, le par rapport aux actions principales.
EXPRESSION ÉCRITE
Exercice 1 : L’exercice permet de vérifier que les élèves maitrisent le verbes de perception et les modalisateurs devront être nombreux.
texte descriptif et qu’ils savent écrire une suite de texte cohérente. Exercice 2 : L’exercice est l’occasion de rappeler les différences
Les élèves doivent veiller à conserver le temps du récit original, l’im- entre merveilleux et fantastique.
parfait de description. Les compléments circonstanciels de temps 1. La pâleur du visage et du vêtement (semblable à un linceul),
doivent être cohérents avec leur choix entre jour et nuit. Côté ainsi que les yeux fermés, peuvent être interprétés différemment,
lexique, on veillera à la présence des champs lexicaux de l’étrange, comme ceux d’une femme endormie ou comme ceux d’une morte.
de l’architecture et de la nature ainsi qu’au choix des couleurs. Les
2. Il s’agit d’un travail d’écriture à partir d’une image. Les élèves Exercice 4 : La nouvelle de Mérimée est disponible gratuitement
doivent rester cohérents. La description sera évaluée à partir de en ligne, en version écrite (sur Wikisource ou Gutenberg.org) ou
l’utilisation des verbes d’état, des compléments du nom et des audio (sur Audiolude ou Audiocité par exemple). Les contraintes
adjectifs, du champ lexical du corps. L’angoisse peut être exprimée de l’exercice sont détaillées dans la méthode.
par le biais du choix des couleurs, de l’interprétation de l’expres- Exercice 5 : L’intérêt de l’exercice est de mettre en commun les
sion du visage et de l’hésitation entre sommeil et mort. capacités de chaque membre du groupe et de trouver un compro-
Exercice 3 : L’exercice permet de valider les connaissances sur le mis narratif tout en respectant les contraintes d’écriture.
fantastique. On peut commencer par vérifier la compréhension du L’exercice permet de revoir les caractéristiques de construction
passage et par identifier le champ lexical dominant, celui de la d’une nouvelle fantastique, avec une situation initiale normale,
mort. Les élèves s’entrainent également à l’exercice de la suite. Il une progression vers l’angoisse, l’irruption d’un phénomène inex-
faudra prendre garde de conserver le système des temps et le point pliqué et la chute.
de vue adopté dans le texte d’origine.
EXPRESSION ORALE
Exercice 1 : Comme pour l’exercice 5 de la partie Expression écrite, tion (variation du ton, de la hauteur de voix, de vitesse...).
l’exercice permet de revoir la construction d’une nouvelle fantas- Exercice 3 : L’exercice a pour but de travailler l’aspect le plus
tique. L’illustration donne un point d’appui à l’imagination. La dif- difficile d’une nouvelle fantastique, sa chute. Il faut au préalable
ficulté réside dans l’improvisation. On pourra enregistrer le travail. vérifier avec les élèves qu’ils ont bien compris le fonctionnement
La lecture de la nouvelle « Le nez » de Gogol une fois l’exercice de la chute et ses caractéristiques, en particulier sa brièveté et son
terminé permettra aux élèves de comparer ce texte fantastique aspect inattendu.
avec leur production. La contrainte de temps peut agir comme élément motivateur.
Exercice 2 : On pourra demander aux élèves de préparer la lecture Exercice 4 : L’exercice permet d’imaginer une nouvelle version de
à la maison, ou bien de travailler de manière spontanée. L’exercice « La morte », à partir de l’irruption d’un élément surnaturel ori-
est à la fois un exercice de lecture, de compréhension et de mise ginal. Il s’agit d’un exercice d’improvisation : on évaluera donc
en scène. On pourra évaluer les élèves également sur leur posture. moins le détail de la scène que la cohérence avec le thème (respect
Le groupe de juges pourra préparer en amont une fiche d’évalua- du texte d’origine et création d’une ambiance fantastique).