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Le lancement sur le marché d'un nouveau produit ou

nouveau service, c'est aller vers l'échec dans 97% des cas.

Comment réussir son lancement dès le départ, et ainsi


économiser... son temps, et beaucoup d'argent ? Ce dossier
vous apprend à rater le lancement de votre produit ou
service. Libre à vous de suivre les conseils, ou de faire
l'inverse !
Quand on a une petite entreprise, il est rare de réussir le
lancement d’un nouveau produit/service à partir de l’idée
initiale.

J’estime que sur 100 idées de produits ou services,seules 3


atteignent le stade d’un lancement réussi sur le marché.

Et encore! Il est bien souvent nécessaire de réviser l’offre


pour s’assurer qu’elle colle vraiment aux attentes et besoins
des clients.
Beaucoup de raisons peuvent expliquer ce faible taux de
réussite des lancements de nouveautés. Toutefois, on peut
distinguer 7 raisons qui sont la cause directe ou indirecte de
l’échec du lancement de son produit ou service.

Quelles sont ces raisons de l’échec du lancement d’un produit


? d’un service ? Ce dossier vous propose les 7 causes les plus
répandues d’échec des lancements de produits ou services.

Évitez-les… et votre prochain lancement ne fera pas partie


des 97% d’échecs !

Ne pas comprendre le produit ou le service

La plus simple et la principale raison de rater le lancement


d’un produit ou service, c’est de ne pas comprendre le
produit. Son utilisation ainsi que le marché visé
(cible marketing). Cela arrive lorsque la réponse à la question
“à qui s’adresse votre produit ou service ?” est similaire à…
“tout le monde”.

Pour empêcher ce souci, il est nécessaire de pouvoir décrire la


cible, et l’intérêt du produit pour cette cible en plusieurs
lignes.

Rater l’opportunité de se comparer aux autres

L’opportunité est probablement la cause d’échec de


lancement la plus difficile à éviter. Surtout si vous créez un
produit qui ressemble à peu de choses existant déjà. Le
marché a besoin de points de référence pour pouvoir
comparer.

C’est pourquoi il est nécessaire de donner cette information…


et de créer des points de comparaison avec des offres
existantes même si le produit ou service vendu a finalement
peu de choses à voir.

Se planter de canaux de distribution et de vente

Certains produits ou services ne sont pas du tout adaptés à


certains canaux de distribution. Par exemple, il est difficile de
vendre une voiture à 100 visiteurs d’un site internet. En
revanche, il est facile de vendre au moins une voiture à 100
visiteurs de sa concession.

Suivant le produit, suivant le service, certains canaux de


distribution sont difficiles à dompter. Parfois, il suffit de
changer de canal de distribution pour passer d’un échec
complet à une réussite totale.

Faire son étude de marché… dans sa tête

On pense marketer une nouvelle idée de produit, ou de


service.

Il existe une part d’éléments factuels (des chiffres, des


informations, des ressentis) sur lesquels on se repose pour
faire le marketing du produit ou service. Mais pour une bonne
part, ce marketing consiste aussi en construction purement
mentale.
C’est à dire que l’on réfléchit, et que l’on “invente” des
raisons plus ou moins logiques pour lesquelles Monsieur
Durand, personnage inventé pour l’occasion, va acheter ce
nouveau produit.

En retirant la construction mentale, on se rend compte


que ce marketing ne repose sur aucun chiffre, aucune
tendance, aucune information factuelle !

Ne pas concevoir les différences de perception

En relation avec la raison précédente. Les entreprises et les


personnes à qui vous vendrez votre produit ou service ont
une perception différente de la vôtre. L’image de votre
produit/service n’est pas perçue de la même façon que vous.

Ce qui vous paraît simple peut être perçu comme compliqué.


Une fonction qui vous paraît utile peut paraître illusoire pour
les clients potentiels. Et inversement.

Comprenez-vous ces différences de perception ? Avez-vous


des réponses et solutions à toutes ces questions ?

Réaliser une seule déclinaison du produit

Le lancement d’un nouveau produit ou service sur le


marché requiert plus d’un seul et unique produit. Si nous
achetions tous la même voiture de la même couleur avec les
mêmes options, nous ne serions pas bien humains.

Les gens n’achètent pas des produits et des services. Ce qu’ils


achètent, ce sont :
 Des fonctionnalités

 Des solutions à leurs problèmes

 Des bénéfices, des résultats

 Une image

 Un statut

 Un moyen d’affirmer leur personnalité

Et en plus, dépenser 100% de son budget promotionnel

C’est tout ou partie de votre budget publicité/communication


qui est perdu… et autant de temps ! C’est la 7ème raison de
l’échec du lancement de produit ou service : investir en
communication et publicité sans avoir considéré les 6 raisons
précédentes de l’échec.

On se retrouve donc avec les produits sur les bras, et peu de


fonds pour rectifier le tir et refaire un lancement.

Il ne faut pas hésiter à tout stopper si l’on sent que les


résultats ne sont pas à la hauteur des prévisions, le temps de
tout revoir.

En conclusion

L’absence de réponse aux 7 causes principales de l’échec du


lancement, et on risque de perdre gros! Tant en terme
d’argent que de temps.
Les maîtres mots sont les suivants : une nouvelle idée de
produit a une valeur négligeable. Autrement dit, une idée ne
vaut quasiment rien.

C’est le succès de la commercialisation de ce produit qui


donne de la valeur à l’idée.

De très bonnes idées dans lesquelles ont été investis des


centaines de millions d’euros ne valaient en fait… rien. Parce
que le lancement a été un échec et que l’entreprise n’a pas
réussi à rectifier.

Un exemple ?

Celui de Boo.com, la première boutique de vêtements sur


Internet lancée au moment de la bulle Internet (close en
2000). Investissement : 150 millions d’euros engloutis en 18
mois. L’entreprise n’a jamais trouvé sa clientèle, pour toutes
sortes de raisons. La principale d’entre-elles est que le site
était trop lent à charger.

Lancer un produit ou service qui marche dès le lancement,


c’est ce qu’on veut tous… et cela coûte cher! Autant éviter les
problèmes inutiles pour ne pas se planter…

Crédit photo : Merci à Lintmachine.

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