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La transplantation rénale est une des méthodes permettant de pallier l’insuffisance rénale chronique
terminale. Celle-ci nécessite au préalable le prélèvement d’un rein, qui peut provenir d’un donneur vivant
ou d’un donneur décédé soit après mort encéphalique, soit après arrêt cardiaque. Le transplant subissant
les phénomènes d’ischémie puis de reperfusion peut, dans certaines situations, être placé sur une machine
de perfusion afin d’améliorer la reprise de la fonction rénale. Le geste chirurgical décrit dans une autre
monographie peut être à l’origine de complications vasculaires, infectieuses ou sur les voies urinaires.
À la suite de la transplantation, un traitement immunosuppresseur est mis en place afin d’éviter le
rejet du transplant par l’hôte. Cet état d’immunodépression permanent est source de complications
potentielles plus nombreuses (infectieuses, tumorales, métaboliques, cardiovasculaires, etc.), nécessitant
une surveillance accrue. Au final, la transplantation permet une amélioration de la survie et de la qualité
de vie comparativement à la dialyse.
© 2015 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
EMC - Urologie 1
Volume 8 > n◦ 1 > janvier 2015
http://dx.doi.org/10.1016/S1762-0953(14)63965-0
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18-158-A-15 Transplantation rénale et complications
Bilan avant le prélèvement III Arrêt cardiaque irréversible survenu après arrêt
programmé des soins
Les critères de prélèvement évoluent en fonction de IV Arrêt cardiaque irréversible survenu au cours d’un état de
l’expérience des diverses équipes de transplantation, ce qui mort encéphalique primitive, pendant sa prise en charge
a d’ores et déjà permis d’étendre les prélèvements à des donneurs en réanimation
dits « limites ».
V Équivalent du groupe II mais survenant en intrahospitalier
Il existe des critères communs contre-indiquant le prélèvement :
• certains sont d’ordre réglementaire pour des objectifs de sécu-
rité sanitaire : encéphalopathie spongiforme bovine, infection
par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), virus de Les différentes publications [11] font état de taux de survie des gref-
l’hépatite C (VHC) ou B (VHB), tuberculose active ou syphilis. fons à un, cinq et dix ans identiques et de fonctions des greffons
Diverses dérogations sont actuellement validées ou en cours de comparables entre des donneurs décédés par mort encéphalique
discussion, notamment pour VHB et syphilis ; ou par cœur arrêté.
• d’autres sont d’ordre médical comme les cancers avérés ou
métastasés (certaines tumeurs cérébrales peuvent faire excep- Critères de prélèvement
tion). Xiao et al. [5] ont montré, dans une revue de la littérature
de 2013 sur 69 études et 104 cas de transmission de cancer par Depuis 2006, un programme a été mis en place par l’ABM sur
les donneurs, que les cancers les plus fréquemment transmis les prélèvements à partir d’un donneur à cœur arrêté pour éva-
au receveur étaient les cancers du rein (n = 20 ; 19 %), suivi des luer ses résultats. Ainsi, en 2012, 119 donneurs décédés par arrêt
mélanomes (n = 18 ; 17 %), les lymphomes (n = 15,14 %) et les cardiaque ont été recensés, 53 ont été prélevés, conduisant à
cancers du poumon (n = 9,9 %). Les receveurs avec des cancers 81 transplantations rénales. Différents critères ont été instaurés
du rein transmis avaient la meilleure survie avec plus de 70 % pour proposer le prélèvement dans le cadre de ce protocole. Les
de patients survivants à deux ans post-transplantation. Glo- patients doivent faire partie des catégories I ou II de Maastricht,
balement, le taux de transmission de cancers par le donneur être âgés de 18 à 55 ans et ne pas avoir d’antécédents de maladie
apparaissait bas. rénale, d’hypertension artérielle (HTA), de diabète, de cancer, de
Dans d’autres cas, le rapport bénéfice/risque doit être évalué au sepsis grave ou de toxicomanie. Sont exclus les patients présentant
cas par cas (maladies de système, allergies, intoxications, infec- des hémorragies importantes dans un contexte de polytrauma-
tions bactériennes). tisme, les décès par homicide et les patients qui ont une indication
Les examens indispensables pour l’évaluation des reins sont : à une circulation extracorporelle thérapeutique.
la créatininémie [6] , l’examen cytobactériologique des urines Ce protocole nécessite également des délais stricts, concernant
(ECBU), l’étude du sédiment urinaire et l’imagerie rénale par écho- la cannulation artérielle, le prélèvement multi-organes et la trans-
graphie ou tomodensitométrie. Dans le cadre d’un diagnostic par plantation rénale. La cannulation sur une machine d’oxygénation
angioscanner cérébral, il est recommandé de réaliser en même par membrane extracorporelle (ECMO) est désormais préférée à
temps une tomodensitométrie thoraco-abdominale. La biopsie du la cannulation par sonde de Gillot. Enfin, les reins doivent être
transplant lors du prélèvement est utilisée par certaines équipes préservés sur machine de perfusion entre le prélèvement et la
pour confirmer ou non l’indication opératoire. Ainsi Mueller transplantation.
et al. [7] ont montré en 2008 que l’étude du transcriptome à partir
de biopsies du transplant reflétait bien mieux la qualité du trans-
plant et la susceptibilité à la delayed graft function (DGF) que les
Donneur vivant
scores cliniques et histopathologiques actuellement utilisés. La transplantation rénale à partir de donneurs vivants s’est
Les contre-indications au prélèvement rénal sont : développée de manière importante depuis la révision des lois de
• une clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min ; bioéthique en 2004.
• une glomérulosclérose supérieure à 50 % ; Les données de la littérature montrent que la survie du trans-
• des lésions athéromateuses majeures. plant rénal issu d’un donneur vivant est meilleure que celle du
Une hématurie et une protéinurie modérées, une insuffisance transplant de donneur décédé. Les données du registre américain
rénale aiguë apparue en réanimation et un arrêt cardiaque de United Network for Organ Sharing (UNOS) de 2006 rapportent
moins de 30 minutes ou une instabilité hémodynamique, même une survie du greffon à cinq ans de 80 % versus 67 % pour le
avec des doses élevées de catécholamines, ne contre-indiquent pas transplant d’origine cadavérique. Les données françaises sur les
le prélèvement [8, 9] . transplantations effectuées entre 1993 et 2007 rapportent une sur-
vie du transplant à dix ans de 63 % pour les donneurs décédés
versus 77 % pour les donneurs vivants. La survie du patient est
Décédé après arrêt cardiaque également significativement supérieure à celle du transplanté à
partir de donneur décédé. La compatibilité human leucocyte anti-
Définition
gen (HLA) n’influence pas de manière significative le résultat de la
Depuis le début des années 1990, plusieurs pays européens et transplantation à partir de donneur vivant.
les États-Unis développent des programmes de transplantation à Confirmant la volonté du législateur de répondre aux attentes
partir de donneurs à cœur arrêté. Ces greffons proviennent de des patients et de leurs familles et de favoriser ce type de greffe, la
donneurs prélevés selon les critères établis par la classification loi de bioéthique du 7 juillet 2011 élargit le cercle des donneurs et
internationale dite « de Maastricht » [10] (Tableau 1). autorise le don croisé d’organe et prend en considération les liens
En France, seuls les donneurs des catégories I, II et IV peuvent d’amitié en incluant dans le cercle des donneurs toute personne
être prélevés. pouvant apporter la preuve d’un lien affectif étroit et stable depuis
L’incidence de la non-fonction primaire du greffon est de l’ordre au moins deux ans avec le receveur.
de 4 à 6 % pour les donneurs à cœur arrêté et se révèle désormais Ainsi, lorsque le don n’est pas possible au sein de deux
comparable à celle observée pour les donneurs à cœur battant. membres de la même famille, le don croisé consiste à réunir deux
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Transplantation rénale et complications 18-158-A-15
Receveur
anomalie du Doppler, ou
antécédents de transplantation ou
polykystose
Bilan prétransplantation Autres
Avant d’être transplanté, chaque patient doit avoir un cer- Coloscopie Si plus de 50 ans avec facteurs de
tain nombre d’examens, constituant le bilan prétransplantation. risque
Celui-ci varie en fonction de l’âge et des comorbidités associées Examen gynécolo- Si plus de 40 ans
(Tableau 2). gique + frottis + mammographie
Cystographie rétrograde Si antécédents urologiques ou
anurie de plus de deux ans
Immunosuppression Fibroscopie gastrique Si symptomatologie ou
Le traitement des rejets repose sur la prévention puis sur le antécédent d’ulcère
traitement curatif en cas d’insuffisance de cette prévention.
PTH : parathormone ; VHB : virus de l’hépatite B ; VHC : virus de l’hépatite C ;
La prévention repose sur un traitement immunosuppresseur, HTLV : human T-cell lymphoma virus ; HHV8 : human herpes virus 8 ; CMV : cyto-
adapté principalement au risque immunologique (antécédents mégalovirus ; EBV : Epstein-Barr virus ; PSA : prostate specific antigen ; HLA : human
d’immunisations par transfusion, précédentes transplantations, leucocyte antigen ; ECG : électrocardiogramme ; TDM : tomodensitométrie.
etc.) du receveur. Ce traitement immunosuppresseur comprend
l’association de plusieurs molécules de mécanismes d’action diffé-
rents. Pour renforcer le niveau global de l’immunosuppression, un
Tableau 3.
traitement d’induction peut être mis en place au début. Il est censé
Molécules utilisées lors de l’induction.
diminuer l’incidence du rejet aigu dans les trois mois qui suivent
la transplantation. Il s’agit d’une molécule (anticorps polyclo- Anticorps déplétants Anticorps bloquants
naux antilymphocyte ou anticorps monoclonal antirécepteur de Thymoglobuline (ATG) rIL 2
l’interleukine 2 [IL-2]) qui est dirigée contre un ou des antigènes OKT3 Anti-LFA 1
lymphocytaires et qui modifie l’activité du système immunitaire Campath 1 (CD52) : alemtuzumab Anti-ICAM 1
(Tableau 3). Elle est prescrite à la période initiale pour une durée Rituximab (CD20) Anti-CD 40
brève. LFA3 (CD2)
Selon le rapport de l’UNOS 2006, l’étude des traitements
d’induction entre 1996 et 2005 montre une nette utilisation de
celle-ci avec des molécules ayant évolué au fil du temps. Ainsi, au
milieu des années 1990, le taux de traitement d’induction chez les Le traitement d’induction permet de diminuer la fréquence des
transplantés était de 38 % avec une utilisation en premier lieu de rejets aigus et permet une introduction retardée des anticalci-
l’OKT3 puis de l’antithymocyte globulin (ATG). Entre 2000 et 2005, neurines, qui sont potentiellement néphrotoxiques. Cependant,
le taux de traitement d’induction est passé de 50 à 75 % avec, en les traitements d’induction sont associés à un risque accru
premier lieu, l’utilisation nette de l’ATG puis du basiliximab. d’infections et de néoplasies.
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Anticorps
Anticorps Sirolimus
anti-CD25
anti-CD154 Everolimus
Interleukine-2
Costimulation Interleukine-15
CD40 Signal 3
CTLA-4-Ig
CD80, 86 CD25 Inhibiteur
CMH/peptides de JAK3
Antigène Signal 2 JAK3
JAK3
CD154
Signal 1 MPA
se CD28 PI-3 PI-3
p
Anticorps Syna
PI-3K mTOR
anti-CD3 TCR/CD3 Synthèse
IKK FK778
CDK/cyclines nucléotide
MAPK
Calcineurine Anticorps
G1 S anti-CD52
Ciclosporine CD 52
Tacrolimus M G2
NFAT AP-1 NF-kB (déplétion)
Azathioprine FTY720
Noyau mARN
Récepteur S-1-P
(alteration recirculation
Membrane cellulaire lymphocytaire)
Cellule T
Figure 1. Sites d’action des immunosuppresseurs au cours de la réponse immune (d’après [17] ). MAPK : mitoten-activated protein kinase ; mTOR : mammalian
target of rapamycin ; CMH : complexe majeur d’histocompatibilité ; TCR/CD3 : récepteur des cellules T pour l’antigène ; mArn : ARN messager ; JAK3 : kinase
de type Janus 3 ; MPA : acide mycophénolique.
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Transplantation rénale et complications 18-158-A-15
Conclusion
La transplantation est le traitement de choix de l’IRTC. Le prin-
cipal problème actuellement réside dans l’inadéquation entre la
demande et les organes disponibles. Afin de trouver des solutions
à cette pénurie, ont été développées l’optimisation de la prise en
Figure 2. Machine de perfusion Lifeport® du laboratoire Organ Reco- charge des donneurs afin d’améliorer la qualité des greffons cada-
very Systems. vériques, la mise en place des prélèvements à cœur arrêté, mais
surtout la promotion des transplantations à partir de donneurs
vivants, qui donnent à ce jour les meilleurs résultats.
“ Points essentiels
• Il faut favoriser, quand cela est possible, le prélèvement
à partir de donneurs vivants car il donne les meilleurs résul-
tats.
• Le traitement immunosuppresseur doit être person-
nalisé en fonction du risque immunologique et des
antécédents oncologiques du patient.
• La surveillance du patient transplanté est fondamentale
afin de prévenir et détecter les complications chirurgicales
et les complications liées à l’état d’immunodépression.
Figure 3. Machine de perfusion Waves® du laboratoire Waters Medical
Systems.
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Service d’urologie, CHRU de Tours, 2, boulevard Tonnellé, 37044 Tours cedex 9, France.
Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), Centre-Val de Loire Université, Université François-Rabelais, 60, rue du Plat-d’Étain, 37000 Tours,
France.
M. Buchler.
Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), Centre-Val de Loire Université, Université François-Rabelais, 60, rue du Plat-d’Étain, 37000 Tours,
France.
Service de néphrologie, CHRU de Tours, 2, boulevard Tonnellé, 37044 Tours cedex 9, France.
Toute référence à cet article doit porter la mention : Brichart N, Bruyère F, Buchler M. Transplantation rénale et complications. EMC - Urologie 2015;8(1):1-8
[Article 18-158-A-15].
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