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Numéraire .......................................................................................................................................................................... 7
b) Crédit-bail immobilier.......................................................................................................................................... 17
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Leçon 1 : Les modes de financement des investissements
Après avoir décidé des investissements (économiquement rentables), l’entreprise doit se préoccuper
de leurs financements. Pour cela, il est nécessaire de faire appel à une ou plusieurs sources de
financement.
L’importance dans cette leçon est de présenter une diversité d’instruments de financement permettant
le bon fonctionnement de l’activité économique, autrement dit pour le fonctionnement harmonieux
de l’entreprise.
Cette leçon est exclusivement consacrée à l’étude des modes (sources ou moyens) de financement.
Afin d’effectuer de meilleurs choix de financement qui s’avèreront primordiaux pour l’entreprise, il
est indispensable d’identifier, au préalable, les sources de financement envisageables.
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ses activités, qu’elle est en mesure de vendre afin de récupérer les fonds pour faire face à un projet
d’investissement.
Les cessions d’éléments d’actifs immobilisés peuvent résulter :
- du renouvellement normal (investissement volontaire) des immobilisations qui s’accompagne,
dans la mesure du possible, de la vente des biens à renouveler
(Investissement de croissance, de remplacement, de renouvellement, de maintien).
- de la nécessité d’obtenir des capitaux. L’entreprise est alors amenée à céder, parfois sous la
contrainte (investissement forcé), certaines immobilisations de son actif actuel qui ne sont pas
nécessaires à l’activité (actifs non stratégiques).
- de la mise en œuvre d’une stratégie de recentrage (investir peu et céder beaucoup) des
activités. L’entreprise cède des usines, des participations, voire des filiales, etc.
Les cessions des éléments d’actifs nécessitent au préalable d’identifier les éléments susceptibles
d’être cédés et de prendre en compte les avantages et inconvénients de ce mode de financement.
Exemple 2 : Une société souhaiterait investir dans trois nouvelles machines à imprimer afin de
remplacer les machines actuelles et conserver une production de qualité, facteur clé de succès de
l’entreprise.
Des acquisitions de terrains ont été menées il y a quelques années sans véritable lien avec
l’activité. La société est propriétaire de deux terrains dont la valeur de marché est estimée à
210 000 au total. Les matériels d’imprimerie actuelles sont totalement amortis et pourraient être
revendus à 33 000 HT sur le marché. Le projet d’investissement des nouvelles machines à
imprimer s’élève à 222 000HT.
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D’après les informations données dans le document ci-après, déterminez si le projet
d’investissement peut être financé par cession d’éléments d’actif.
Identifiez les avantages d’un tel mode de financement.
Avantages Inconvénients
Les sommes obtenues appartiennent à Imposables : entrainent une charge d’impôt
l’entreprise (quote-part des subventions virées au résultat) et
la CAF en conséquence.
Font partie des capitaux propres Octroi sous condition (développement territorial,
innovation, emplois générés etc.)
Pas d’obligation de remboursement Démarche administratives importantes et délai
parfois long
Ressource externe sans frais (pas de charges Financement partiel de l’investissement (montant
d’intérêts) limité de la subvention)
L’augmentation de capital constitue donc une modification des fonds propres d’origine externe ou
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une augmentation du volume du capital social mais pas forcément le volume des capitaux propres
(notamment dans le cadre de l’augmentation de capital par incorporation de réserves).
Une action offre en général que des revenus variables (dividendes, plus-value), donc incertaine, et
fait courir à son détenteur un risque financier (la perte de valeur du titre souscrit : moins-value).
Quand on emploie le mot <<action>>, aussi bien en théorie financière que sur la bourse des valeurs,
on désigne généralement les actions ordinaires.
Une action ordinaire peut être définie comme un titre de propriétés cessible et négociable, qui donne
à son détenteur le droit de se voir attribuer une fraction des résultats, le boni de liquidité, et la
possibilité de participer aux assemblées.
On distingue généralement trois grands types d’action appelé aussi Actions ordinaires en fonction des
moyens de souscription utilisés : action de numéraire, action d’apport, action industrielle.
On peut classer les augmentations de capital en numéraire selon leur affectation qui peut avoir
comme finalité:
- de financer des investissements ;
- d’apurer des pertes ;
- de consolider les fonds propres.
C’est l’unique modalité conduisant à une augmentation du fonds de roulement net global et donc à la
disponibilité accrue de fonds pour le financement.
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Action d’apport (augmentation de capital par apport en nature)
L’action d’apport est créée et attribué à la suite d’apport en nature (actifs immobilisés) par le
souscripteur.
Il s’agit de tous les apports de biens meubles ou immeubles à l’exception des espèces monétaires.
Peu importe que le bien soit corporel ou incorporel. Il peut également s’agir d’une créance dont la
valeur réelle dépend de la solvabilité du débiteur cédé ou d’un fonds de commerce notamment
lorsque l’entrepreneur individuel décide de constituer une société.
Toutefois, celles-ci, bien que représentant l’écrasante majorité des titres, ne sont pas les seules
composantes dans l’augmentation de capital.
Juridiquement, le prix d’émission (E) ne peut être inférieur à la valeur nominale (V) de l’action,
autrement dit le prix d’émission doit être supérieur à la valeur nominale.
Valeur nominale (V) < Prix d’émission (E) < Cours boursier (CB)
La prime d’émission doit être libérée intégralement à la souscription des nouvelles actions.
La prime d’émission a pour objet d’assurer l’égalité des actionnaires en faisant payer aux
actions nouvelles le prix actuel, le droit (droit de vote et droit pécuniaire) qu’elles vont acquérir
sur les réserves.
K= (Nbre actions anciennes X CB Av aug) + (Nombre actions nouvelles émises X PE) / (Nbre
actions anciennes + Nombre actions nouvelles émises) X CB Av aug)
Ainsi pour être comparable aux cours après émission, le cours avant doit être corrigé :
CB Apres aug = CB Av aug X K
(b) Droit de souscription
Le droit de souscription représente le droit qui est donné à tout actionnaire ancien de souscrire à
l’émission de titres nouveaux. Dans la mesure où le nombre d’actions en circulation est un multiple
du nombre d’actions à émettre et qu’à chaque action ancienne est attachés un droit de souscription, il
faut un nombre déterminé de droits de souscription pour pouvoir souscrire à l’augmentation de
capital.
Exemple
Le rapport de souscription est de 15 actions anciennes ou droits de souscription pour pouvoir
souscrire à une action nouvelle.
15 actions anciennes = 1 action nouvelle
15 DS = 1 action nouvelle
Rapport de souscription = 1/15.
Techniquement, ce droit est évalué de manière à égaler la perte théorique (DS X Nombre d’actions
anciennes) que devrait subir l’action ancienne du fait de l’émission d’actions nouvelles à un prix
d’émission inferieur au cours bousier après augmentation de capital (CB après augmentation de
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capital - E).
C’est un droit cessible et négociable. Si un actionnaire ancien ne désire pas souscrire à une nouvelle
augmentation de capital, il va pouvoir vendre le droit de souscription attaché à son action. De ce fait,
ce droit compensera la perte technique que le cours va subir. De même, un actionnaire n’ayant pas
assez de titres, donc de droit de souscription, pour souscrire (rompu) aura la possibilité soit d’acheter
des droits de souscription (et non des titres) et pourra de ce fait souscrire, soit de vendre ses droits.
Exemple 3 : Une société investit dans un laboratoire de recherche. Pour se financer elle lance
une augmentation de capital par émission d’actions nouvelles à une valeur nominale proche du
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cours du marché.
Montant de l’investissement prévu dans le laboratoire de recherche : 45 000 000
Montant brut de l’augmentation de capital en numéraire : 40 000 000
Valeur nominale : 200
Valeur du prix d’émission : 210
Les frais d’émission s’élèvent à 299 998
Période de souscription : du 17/10/N au 31/10/N
CAF : 5 555 000
Dividende distribué dans l’année : 1 500 000
Un emprunt divis ou obligataire est un emprunt divisé en fractions égale appelés obligations,
souscrites par un grand nombre de préteurs appelés obligataires.
Une obligation est un titre de créance négociable, coté ou non, émis par une société privée ou
publique, un groupement ou des associations, qui entraine l’engagement pour l’émetteur de payer
un intérêt et de rembourser le capital aux obligataires selon des modalités prévues par le
contrat sans participations aux résultats de l’exploitation et sans participation dans l’administration
de la société.
L’emprunt obligataire constitue un outil de financement de plus en plus utilisé actuellement.
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Son avantage premier est de permettre aux entreprises d’accéder à des financements autres
que ceux issus directement du système bancaire.
En effet, les préteurs, acheteurs des obligations, se révèlent être d’autres entreprises, l’Etat, des
particuliers ou des banques.
b) Caractéristiques de l’emprunt obligataire
Un emprunt obligataire est déterminé par :
Caractéristiques Définition
Nombre d’obligations (N) Nombre total d’obligations émises et à
rembourser.
Valeur nominale ou faciale (V) Valeur d’une obligation. Elle représente une
fraction du montant de l’emprunt ; elle est
identique pour tous les titres relevant d’une
même émission. Elle sert de base de calcul des
intérêts (coupon).
Montant brut de l’emprunt = N x V
Prix d’émission (E) Montant payé ou versé par l’obligataire pour
obtenir une obligation au moment de
l’émission (N x E).
Si E = V, l’émission est au pair ;
Si E < V, l’émission est en dessous du pair.
Prime d’émission (PrE) Différence entre la valeur nominale et le prix
d’émission.
Pr E = V – E
Prix de remboursement (R) C’est le prix que va percevoir l’obligataire en
fin de durée de vie de l’obligation de la part de
l’entreprise (N x R).
Si R = V, le remboursement est au pair ;
Si R > V, remboursement est au-dessus du
pair.
Prime de remboursement (PrR) Différence entre le prix de remboursement et la
valeur nominale.
PrR = R – V
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Taux d’intérêt nominal ou facial C’est le taux à appliquer à la valeur de
(t) l’obligation afin de calculer le montant des
intérêts périodiques (coupon) que l’emprunteur
versera au porteur de l’obligation. Ce taux peut
être fixe (connu à l’avance) ou variable (en
fonction des taux des marchés financiers)
Coupon d’intérêt (c) Montant annuel des intérêts versés pour une
obligation
Coupon(c), montant des intérêts = N x V x t
Durée de vie (1) C’est le temps compris entre la date de
règlement, quelquefois à partir de laquelle les
intérêts courent (date de jouissance) et le
dernier flux en capital.
Maturité (4) C’est le temps qui reste à courir à partir d’une
date d’observation jusqu’au dernier
remboursement, c’est-à-dire au dernier flux en
capital.
Au moment de l’émission, durée de vie et
maturité sont identique.
Date de règlement (2) C’est le jour ou le souscripteur verse le prix
d’émission.
Date de jouissance (3) C’est la date à partir de laquelle les intérêts
commencent à courir (souvent 2 ou 3 semaines
après la date d’émission des obligations.
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0 Maturité
n
Durée de vie
Au moment de l’émission Durée de vie = Maturité
c) Modalités de remboursement
L’amortissement des obligations, ou remboursement, peut se réaliser selon différentes
modalités prévues dans le contrat d’émission. Le paiement par l’entreprise de la somme
formée par les intérêts et le remboursement est une annuité.
Les méthodes d’amortissement les plus fréquemment utilisées sont présentées ci-après :
Exemple 4
Données relatives à un emprunt de 2 000 000 pour financer une usine de production :
Taux nominal annuel : 4,5%
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Modalités de remboursement : Remboursement par versement annuels (annuité) à date d’anniversaire
de l’emprunt. La durée totale a été fixe à 5 ans.
Annuité : Annuité calculée par amortissement constants et intérêts calculés sur le capital restant dû
chaque année.
TAF :
Présentez le tableau d’amortissement d’emprunt indivis avec amortissement constants du capital
emprunté.
Exemple 5
Données relatives à un emprunt de 2000 000 pour financer une usine de production :
Taux nominal : 4,5%
TAF :
Calculez l’annuité constante
Présentez le tableau d’amortissement de l’emprunt indivis.
Exemple 6
Données relatives à un emprunt de 2000 000 pour financer une usine de production :
Taux nominal : 4,5%
TAF :
Présentez le tableau d’amortissement d’emprunt indivis avec remboursement in fine.
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