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Séquence n°7
Domaine
Biotechnologie
Thème
Problématique
Situation - problème
10- Que revêt la notion de terroir dans les fromages ? Donne un exemple.
12- Quel a été le premier fromage belge à bénéficier d’une Appellation d’Origine Protégée, une
garantie reconnue par l’Union Européenne ?
Puisque la teneur en matières grasses (lipides) d'un fromage est calculée en pourcentage à partir
de la masse totale d'extraits secs (masse totale - masse d'eau), comparons la composition
moyenne de 100 g de fromage blanc et de gruyère et calculons la masse de lipides contenue
dans 100 g de chacun de ces fromages.
Quel est le fromage le plus "gras" ?
Quantité de lipides dans 100 g de fromage Quantité de lipides dans 100 g de gruyère à
blanc à 43% de MG : 41% de MG :
Conclusion
Les Champignons
Les Champignons comptent plus de 50 000 espèces. Parmi eux, on distingue notamment des
"gros" que l'on mange comme les champignons de Paris ou les girolles et des microscopiques
qui se divisent en 2 groupes :
- les moisissures, que l'on peut observer en grand nombre sur des fromages (ex : camembert) ou
dans des fromages (ex : roquefort) ;
- les levures, que l'on utilise notamment en cuisine (ex : la levure de boulanger, la levure de
bière, ...).
I. Les moisissures
1. Certaines moisissures sont utilisées pour la fabrication de fromages.
Les Bactéries
Dans l'alimentation, les bactéries sont des microbes qui jouent un rôle très important.
La plupart des bactéries vivent aux dépens de matières organiques inertes : on les appelle des
SAPROPHYTES.
Elles sont généralement inoffensives pour l'être humain.
Certaines bactéries sont utiles, elles sont utilisées pour élaborer des aliments : yaourts,
saucisson, beurre, choucroute, ...
Certaines bactéries sont dangereuses si leur nombre est trop important dans l'aliment que l'on
mange. Elles peuvent se multiplier sans modifier son goût, son aspect ou sa couleur.
Pour éviter que les bactéries contaminent les aliments, il faut des locaux propres.
Un produit nettoyant qui tue les bactéries s'appelle un bactéricide (antibiotique).
Les bactéries lactiques sont utilisées dans un grand nombre de transformations alimentaires.
Elles agissent en effet sur le goût et sur la conservation.
Le lait est transformé en fromages ou yaourts grâce à leur action.
Ces bactéries jouent aussi un rôle crucial dans la fabrication de nombreux produits alimentaires
traditionnels comme le beurre (goût de noisette) et d'autres produits dérivés du lait, les produits
de salaison (saucisson sec, ...), certains pains, la choucroute et divers légumes fermentés, les
olives, le vin, le cidre, certains condiments comme la sauce de soja...
Remarque : l'acide lactique produit empêche les autres formes de fermentation et donc la
dégradation des aliments.
Les Virus
Ils ont un pouvoir infectieux; ils parasitent les cellules de l'organisme, comme le virus du sida ou
de la grippe. Des aliments infectés peuvent contenir le virus de l'hépatite A.
Hygiène ...
Un médicament qui tue un virus s'appelle un virucide. Plus communément, les médecins
utilisent des médicaments qui empêchent les virus de se multiplier : les ANTIVIRAUX.
Fermentation : transformation sous l’action d’un agent appelé ferment, des denrées
alimentaires.
La manifestation la plus connue de la fermentation lactique est l’altération du lait. Certaines
bactéries fermentent le lactose (sucre du lait) qui se transforme en acide lactique. Cette
acidification provoque la coagulation de la caséine (le lait « tourne »).
Les applications des fermentations sont nombreuses dans l’industrie alimentaire, l’industrie
chimique, la fabrication de certains médicaments et en agriculture.
Exemples de produits fermentés :
- grâce aux levures : - pain, vin, saké, bière, … ;
- vitamines ;
- enzymes industrielles (lactase, lipases) ;
On en distingue 3 sortes :
2- chymosine animale :
elle se trouve à l’état naturel dans la caillette de veau, petite poche (4 ème partie de
l’estomac) qui sécrète le suc gastrique permettant de digérer le lait maternel. Il s’agit
donc de tout jeunes veaux nourris au lait.
On l’extrait sous forme de présure (disponible en pharmacie).
oesophage
panse
bonnet
feuillet
feuillet bonnet
panse
caillette
caillette
Le dictionnaire nous apprend que « génétique » peut être associée à « hérédité ». Les
caractéristiques héréditaires sont celles que l’on peut transmettre à sa descendance.
Comment cela fonctionne-t-il ?
Un nouvel individu naît de la fusion d’un ovule féminin et d’un spermatozoïde masculin.
Toutes les caractéristiques de cet individu doivent donc provenir de cet ovule et de ce
spermatozoïde. En effet, ces deux cellules contiennent quelques dizaines de milliers de
« gènes » invisibles à l’oeil nu. Les gènes sont porteurs de caractéristiques héréditaires,
comme le groupe sanguin, la couleur des yeux, des cheveux, …
« Génétiquement modifié ou manipulé », cela veut donc dire « qui a reçu, suite à des
manipulations, de nouvelles caractéristiques héréditaires ».
Caillé : partie du lait obtenue par coagulation Globule : très petit corps sphérique
et servant à fabriquer le fromage
Hémoglobine : pigment rouge du sang qui
Caillebote : masse de lait caillé transporte l'oxygène
Caséines : protéines qui tapissent les Inoxydable (acier) : acier qui résiste à
gouttelettes de matière grasse dans la crème, l'oxydation de l'air
dans le lait et le fromage
kJ (1 000 joules) : le joule est l'unité légale
Centrifuge (force) : force qui tend à éloigner utilisée pour le calcul de l'énergie
du centre d'une rotation (par exemple un
virage) Lactase : enzyme qui facilite la digestion du
lait
Lactosérum : sérum du lait, composé d'eau Sérum : liquide se séparant du caillé (ou du
et de substances solubles dans l'eau caillot) lors de la coagulation du lait (ou du
sang)
Maturation : processus menant au
développement du fromage Streptocoque : bactérie en forme de petites
sphères. Les streptocoques s'alignent en
Normaliser : rendre un produit conforme à chaîne.
certaines normes (goût, teneur en matières
grasses, ...) Synthétiser : préparer une substance à
partir des éléments qui la constituent
Optimal(e) : se dit de l'état ou du moment le
plus favorable Toxine : substance toxique (nuisible)
élaborée par un organisme vivant
Photosynthèse : production de matières
organiques (sucre, amidon, ...) et d'oxygène Unicellulaire : composé d'une seule cellule
par les Végétaux à partir de dioxyde de vivante
carbone, d'eau et d'énergie lumineuse
Upérisation : procédé de chauffage du lait à
Polyéthylène : matière plastique utilisée Ultra Haute Température (UHT)
notamment pour l'emballage des liquides
alimentaires
Nous allons fabriquer du fromage en utilisant les 2 types de chymosine, produites l’une de
manière naturelle, l’autre par la biotechnologie.
Dossier 2
Matériel
une tasse à café de lait pasteurisé
un récipient (petite casserole ou poêlon) rempli d’eau chaude
une cuillère à café
un thermomètre de cuisine
du citron, de la présure de veau
un compte-gouttes
un couteau
une petite passoire à thé
deux tasses à café en plastique
mode opératoire pour réaliser du fromage frais (voir Feuilles Document-élèves ci-après).
Le lait pour fromage est chauffé pour détruire toute bactérie nocive qui peut être présente.
Le pourcentage de matières grasses dans la substance sèche du lait est standardisé pour
contrôler la teneur en graisses du fromage en résultant.
Pour un fromage avec faible teneur en graisses, ce sera 20% et pour un fromage gras, ce
sera 45%.
Une culture de lancement est ajoutée au lait. Ce sont des bactéries d’acide lactique capables
de changer le sucre du lait, le lactose, en acide lactique, provoquant l'acidité du lait.
Les enzymes de ces bactéries jouent un rôle important lors de l'affinage du fromage et sont
nécessaires pour produire le goût unique d'un fromage particulier.
Chaque fromage a son propre mélange de bactéries d'acide lactique.
Pour suivre l'addition de la culture de lancement de bactéries, de la présure est ajoutée au
lait. La présure contient une enzyme, la chymosine, capable de coaguler le lait par son action
sur la caséine (protéine) présente dans le lait. Cette action amène à du lait coagulé qu'on
appelle lait caillé. Lorsque l’on coupe ce lait caillé en petits cubes, le petit lait peut être séparé
du lait caillé.
Après cela, les morceaux de lait caillé sont collectés dans un moule et pressés. La taille de
ce moule détermine la taille du fromage qui en résulte.
Le lait caillé dans le moule est pressé. Après cela, le jeune fromage peut être salé.
Quelques variétés, par exemple le Cheddar, sont salées avant le pressage et la plupart des
fromages hollandais comme le Gouda et l'Edam, sont salés après le pressage en plongeant
les jeunes fromages dans une solution salée, la saumure.
Le jeune fromage peut être protégé des infections de champignons en le couvrant. Enfin, les
fromages sont amenés à maturation, affinés, dans la chambre d’affinage.
La présure étant une sécrétion de l'estomac de jeunes veaux non sevrés, il faut abattre l'animal
pour l'obtenir. Grâce à la biotechnologie, ce n'est plus le seul procédé pour l'obtenir.
Dans le matériel génétique de micro-organismes, un gène peut être introduit avec le code de
l’enzyme de chymosine, ce qui fait produire à ces micro-organismes de la chymosine exactement
la même que celle des estomacs de veaux abattus. En utilisant ces micro-organismes, de la
présure microbienne est donc fabriquée.
De cette manière, le besoin de présure peut être rencontré d’une manière sûre et efficace. Une
présure microbienne très utilisée dans la fabrication du fromage est la chymosine
biotechnologique, produite en utilisant Klyveromyces lactis.
Matériel :
Mode opératoire
1) Placer la tasse contenant le lait dans une casserole au bain-marie, à une température
approximative de 35° C maximum. Utiliser éventuellement un thermomètre.
2) Quand le lait est chaud, ajouter 4 gouttes de jus de citron et 2 gouttes de chymosine ou de
présure. Remuer doucement pendant 15 secondes, laisser reposer.
3) Après 1/2 heure, le lait a coagulé. Le petit lait (ou lait battu), de couleur jaune clair, surnage
au-dessus du caillé.
5) Placer le lait caillé dans un moule "maison" constitué d'une des tasses en plastique percée
d'un trou dans le fond. La deuxième tasse est utilisée comme contre-moule pour presser le
caillé et permettre au lait battu de s'écouler.
Compare le mode opératoire que tu viens d'employer pour fabriquer du fromage et celui proposé
par Hervé This (physico-chimiste attaché à la Direction scientifique « Nutrition humaine et
sécurité des aliments », conseiller scientifique de la revue « Pour la science », animateur de
séminaires de gastronomie moléculaire et écrivain).
Extrait de "La casserole des enfants" Hervé This - Edition Belin
La confection d'un fromage
Faire soi-même son fromage ! Lui donner le goût qu'on aime ! Voilà de quoi épater ta famille. Et
pourtant ce n'est pas difficile. Le plus compliqué, ce sera de te procurer un flacon de présure,
mais tu peux généralement le commander chez le pharmacien.
Matériel
Une grande jatte
Du lait entier cru Extrait de Hervé This,
Un petit flacon de présure La casserole des
Un grand saladier enfants,
éditions BELIN
Une étamine
Une fourchette
Protocole
1. Mets de l'eau chaude au fond d'une grande jatte, puis déposes-y le saladier, où tu verseras un
litre de lait entier cru, et quelques gouttes de présure (lis le mode d'emploi de la présure).
Le lait est composé de gouttelettes de matière grasse dispersées dans de l'eau. Ces
gouttelettes sont séparées les unes des autres par ce que l'on nomme de la caséine, des
molécules qui se rassemblent en petites sphères, qui se dispersent dans l'eau, pour
certaines, ou tapissent la surface de gouttelettes, pour d'autres. Des forces électriques
repoussent les gouttelettes de matière grasse ainsi recouvertes de caséine.
2. Laisse le saladier dans l'eau chaude pendant environ une heure puis trempe une fourchette
dans le lait. Qu'observes-tu ?
Le lait, qui était liquide, est remplacé par une masse solide, que la fourchette découpe
facilement, en laissant derrière elle des sortes de blocs durs. Un liquide aqueux et blanchâtre
entoure ces blocs. Ce qui s'est passé, c'est que les molécules de la présure ont coupé la
caséine, et supprimé les forces électriques. Les gouttelettes de matière grasse se sont
agrégées, formant du fromage frais ; l'eau qui l'entoure, c'est le petit lait.
3. Verse le contenu du saladier dans l’étamine que tu suspends en l'attachant au-dessus d'un
évier, afin qu'il perde son eau.
Tu obtiens un fromage frais que tu peux saler ou sucrer, additionner de ciboulette hachée, de
noix, de persil, de thym, ... A toi d'imaginer ce que tu aimerais mettre dedans.
Conclusion
(*) la chymosine elle-même n’est pas un OGM. Ce sont les micro-organismes qui ont servi à sa fabrication qui sont génétiquement modifiés !
(**) cela est dû à l’impossibilité d’une étude des effets réels des OGM sur une longue période de temps, car leur utilisation est trop récente.
Dossier 3
1. Méthode traditionnelle et méthode biotechnologique
Biotechnologie : terme constitué de deux parties : bio signifie « vie » en grec et technologie
implique l’intervention humaine. Par conséquent, la biotechnologie est l’utilisation
d’organismes vivants ou de parties de ces derniers.
En fait, la biotechnologie est très ancienne. Pour brasser de la bière ou produire du vin,
du pain et du fromage, on utilise des micro-organismes depuis 6000 ans déjà.
ANVERS
betteraves fourragères
FLANDRE sucrières
betteraves OCC 14ha
betteraves fourragères FLANDRE ORIENT 39ha
maïs
colza betteraves sucrières
betteraves fourragères
maïs
colza
BRABANT WALLON
betteraves sucrières
betteraves fourragères
maïs
colza
LUXEMBOURG 8 ha
Plante transgénique : végétal dont un ou plusieurs caractères ont été acquis, non pas par
transfert de gènes entre deux plantes parentales lors d’un croisement classique, mais par le biais
des techniques de génie génétique. Ces techniques permettent d’ajouter, par manipulations, un
ou plusieurs gènes dans l’ADN d’une plante, ce qui permet de lui donner une propriété
« intéressante » qu’elle n’avait pas auparavant. Ainsi, par exemple, une tomate dans laquelle a
été introduit un gène de carrelet (poisson) résistera au gel. Une pomme de terre, à laquelle on
aura ajouté un gène provenant d’un virus par exemple résistera d’elle-même à des maladies,
permettant ainsi à l’agriculteur l’économie d’un pesticide.
Le risque pour l’environnement : les plantes transgéniques cultivées en plein air pourraient se
croiser avec les autres plantes sauvages de la nature et leur transmettre leurs propriétés
artificiellement obtenues par génie génétique. Certaines mauvaises herbes pourraient ainsi, par
exemple, devenir résistantes à un herbicide total.
Le risque pour la santé : les nouveaux gènes introduits dans les organismes génèrent la
production de nouvelles protéines dont certaines pourraient avoir des effets indésirables ou du
moins mal identifiés sur la santé humaine (allergies, résistance à l’action de certains
antibiotiques, ...).
La chymosine est une enzyme qui a la propriété de coaguler le lait. Elle se trouve à l'état naturel
dans la 4ème partie de l’estomac du tout jeune veau nourri au lait, de même que la pepsine (toutes
deux extraites sous forme de présure).
La chymosine peut être produite, grâce au génie génétique, par des micro-organismes
génétiquement modifiés : un gène isolé initialement dans une cellule de l'estomac de veau, est
introduit dans le micro-organisme qui produit alors la chymosine. Le produit final est totalement
purifié et ne contient pas de trace de la souche qui a servi à sa production.
D'après l'entreprise Gist Brocades (fabricant de la chymosine MAXIREN), la chymosine ainsi
obtenue dispose de bonnes propriétés coagulantes et est moins chère que la chymosine
classique.
Ainsi la chymosine, enzyme utilisée dans l'industrie fromagère, peut être produite par des
souches génétiquement modifiées de " Escherichia coli K12 ", " Aspergillus Niger " et " Kluy
veromices lactis ". Plus de trente pays dans le monde - parmi lesquels ne figure pas la France,
où le dossier est encore en cours d'instruction - ont autorisé son utilisation (Belgique, Irlande,
Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Allemagne, Etats-Unis, Australie, Canada, ...).
2. OGM : nombreuses applications en perspectives
Remarque : ce ne sont pas les enzymes qui sont des OGM, mais bien des micro-
organismes qui ont servi à leur fabrication.
Applications actuelles : bière, mayonnaise, pain, fromage, huile, poisson, viande.
a- thérapies géniques ;
b- production de médicaments par les plantes (ex : insuline pour les diabétiques).
7. Peut-on modifier des gènes chez les animaux ? Dans quel but ?
10. Pourquoi peut-on transférer les gènes d'un animal sur un végétal ?
12. Peut-on craindre de devenir résistant aux antibiotiques en consommant des OGM ?
14. Sur quels autres êtres vivants les OGM pourraient-ils être néfastes ?
Historique
En 1973, un groupe de chercheurs américains greffe des gènes étrangers à une bactérie.
En 1983, la première plante génétiquement modifiée voit le jour.
Dès 1986, des essais de culture en champ sont effectués en Belgique.
Les OGM, font leur apparition sur les marchés américain et européen en 1992, et sur le marché
canadien en 1996.
Suite à la publication des résultats d’une étude effectuée par un institut de recherche écossais,
qui prouvaient clairement les effets nocifs des OGM sur les rats, un vent de panique emporte le
grand public en 1999.
Le Parlement européen opte pour l’étiquetage obligatoire des OGM durant l’été 1999 et adopte
un moratoire sur la semence des OGM, et sur tout nouveau brevet d’OGM.
En janvier 2000, 139 pays optent pour le protocole de la biosécurité, et en avril 2000, pour
l’étiquetage obligatoire des produits contenant plus d’1% d’OGM.
Références :
1- Andrew Chesson, Philippe James “OGM : comment maîtriser le vivant” La Recherche. Janvier
2001. N° 327
2- Denis Sergent “Les aliments avec OGM sont-ils sans danger ?” EUREKA. Janvier 2001. N° 63
3- Guy Paillatin, Dominique Rousset “Les OGM et la notion de risque” Tais-toi et mange ! Chap.8
5- Stéphaner Laner “Les cultures OGM ne cessent de s’étendre dans le monde.” Le Monde.
Vendredi 20 Mars 2001. Edition Proche-Orient
Sites Internet :
www.greenpeace.org
www.mygale.org
www.creaweb.fr
www.radio-canada.com
http://natpro.be/
Donne-nous ton opinion
Les OGM n’apportent rien de bon
Greenpeace magazine printemps 2002 n°53
Depuis leur entrée dans le monde agricole en 1996, les OGM n’ont rien
apporté de bon. Un exemple : ils renforcent la dépendance vis-à-vis des
produits chimiques. Les plantes transgéniques les plus répandues ont été
conçues pour résister aux herbicides totaux employés pour éliminer les
mauvaises herbes. Elles étaient censées réduire l’emploi de ces
herbicides. Pourtant, on voit à présent apparaître, aux Etats-Unis, des
publicités vantant les mérites d’herbicides spécifiques supplémentaires,
nécessaires pour tuer les mauvaises herbes devenues résistantes !
Scientifiquement, les menaces que représentent les OGM pour
l’environnement sont bel et bien attestées.
Pour ou contre ?
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A ton avis...
MAIS ...
l'emploi d’OGM est dangereux aussi bien en ce qui concerne la Nature (biodiversité en
danger, insectes et mauvaises herbes résistants, ...) que l’Homme (possibilité de
modifications génétiques, de Virus résistants, ...).
Extension 2 : faire sa bière de manière artisanale
Place de la biotechnologie dans l’alimentation aujourd’hui (vins, bières, pains, céréales, …).
En Belgique, jusqu’au début du 20e siècle, les ménagères pratiquaient l’art du brassage.
Actuellement, cette tradition, à la portée de tous, connaît un regain.
Les Anglais et les Américains, eux, organisent des concours de la meilleure « homebrew ».
Voici donc l’occasion de redécouvrir un art très ancien sous forme de loisir.
Matériel
1 seau de brassage (plastique, 30 litres, si possible avec un robinet dans le fond)
1 seau de fermentation (peut être le même) avec un couvercle muni d’un trou pour
placer le barboteur
1 barboteur (dispositif qui empêche les microbes et insectes de s’infiltrer dans le
moût mais qui laisse échapper le gaz carbonique)
1 capsuleuse
Des capsules couronnes
Des bouteilles de bière vides (vidanges)
1 brosse à bouteilles
1 éprouvette de 250 ml
1 densimètre
Procédure
Brassage (deux à trois heures) :
- mettre la boîte de conserve contenant le moût au bain-marie pendant 10 minutes afin de
le liquéfier ;
- verser le contenu de la boîte dans une grande casserole et ajouter 2 X le volume de la
boîte en eau pour stériliser le moût ;
- faire bouillir à petit feu, en mélangeant.
Fermentation (2 semaines) :
- verser 6 litres d’eau dans le seau de fermentation et ajouter le moût bouilli ;
- ajouter 1 à 1,5 kg de sucre et mélanger ;
- ajouter la levure (en granulés, sous forme de levain) dans le moût en ne dépassant pas
les 25 à 30°C qui tueraient les levures et bien mélanger pour faire mousser ;
- mesurer, à l’aide du densimètre, la densité (pour calculer plus tard le % d’alcool) ;
- verser en cuve de fermentation (sans couvercle) pour refroidir (une couche de 2 à 3 cm
de mousse se forme durant les 24 premières heures).
Cette fermentation primaire durera 48 heures. Ensuite :
- transvaser le liquide, stériliser le seau et éliminer la levure morte par décantation ;
- cette fois, fermer le seau et placer le barboteur pour procéder à la fermentation secondaire
durant 5 à 15 jours.
La fermentation est terminée lorsque plus de 2 minutes se passent entre 2 bulles de dioxyde
de carbone qui s’échappent du barboteur.
Pour terminer :
- filtrer éventuellement ;
- mettre en bouteilles en laissant 2 à 3 cm en dessous du goulot (trop plein de gaz) ;
- laisser reposer environ 1 mois à température ambiante (plus de repos = meilleur affinage).
Cidre
Clarification du moût
moût