Diapo CSE CSSCT

Formation
des élus CSE/CSSCT

Animateur:
Jean-Marc MONTOUT
Consultant-Formateur QHSE
Intervenant en prévention des Risques Professionnels
Par$e 1- Objec$fs
1. Présentations
2. Comprendre les prérogatives des CSE
- Qu’est-ce que le CSE
- Connaître les missions du CSE selon l’effectif de l’entreprise
- les ressources et moyens du comité
- Intégrer les missions en santé sécurité
- Les modalités de fonctionnement
- Distinguer les consultations du CSE en matière de conditions de travail
Le contexte réglementaire
§ Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017

relative à la nouvelle organisation du dialogue social
et économique dans l'entreprise et favorisant
l'exercice et la valorisation des responsabilités
syndicales
§ Ordonnance n° 2017-1718 du 20 décembre 2017

§ Décret n° 2017-1819 du 29 décembre 2017 relatif au
CSE
§ Entrée en vigueur le 1er janvier 2018
Qui est concerné ?
Employeurs de droit privé, EPIC, EPA employant

du personnel de droit privé, et dont l’effectif est
d’au moins 11 salariés pendant 12 mois
consécutifs (L. 2311-1 et -2)
EPIC: Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial

(ex AFPA…)
EPA: Etablissement Public à caractère Administratif (ex: EFS…)
4
IRP actuelles
Les missions premières de
chaque institution
IRP actuelles (suite)
Logique de fusion…
CE
DP DUP
CHS
CT
CSE
…mais conservation des
anciennes règles
Entreprises de 11 Entreprises Entreprises

à moins de 50 d’au moins 50 à d’au moins 300
salariés moins de 300 salariés
salariés
CSE ≈ DP
CSE ≈ DP + CE CSE + CSSCT
+ CHSCT ≈ DP + CE +
CHSCT
9
La mise en place du CSE
Fusion obligatoire des IRP
Mise en place du CSE
Cadre de mise en place du
CSE (L.2313-1)
Si un seul établissement Si plusieurs
distinct établissements distincts
Comité Social et
Economique Central
Comité (CSEC)
Social et
Economique
CSE CSE
(unique pour l’entreprise) d’Etablissement d’Etablissement
1
La composition du CSE
Composition du CSE
§ L’employeur (L. 2314-1)
§ Les membres de la délégation du personnel :

• Le nombre varie selon le nombre de salariés (L. 2314 -1, R.
2314-1). Il peut être modifié par le protocole d’accord
préélectoral (L. 2314-7)
• Les suppléants n’assistent aux réunions qu’en l’absence
des titulaires (L. 2314-1).
§ Les représentants syndicaux avec voix consultative

(L. 2314-2) :
• Dans les entreprises ≥ 300 salariés, chaque OS
représentative peut désigner un RS au CSE
• Dans les entreprises < 300 salariés les DS sont de droit
représentants syndicaux au CSE.
La durée et la fin des
mandats (L. 2314-33 à 37)
Durée de mandat
§ Mandat de 4 ans (L. 2314-33), réduction à 2 ans par
accord (L. 2314-34)
§ Limitation à 3 mandats successifs (L. 2314-33):

• Sauf dans les entreprises de moins de 50 salariés
• Sauf si, dans les entreprises dont l’effectif est compris entre
50 et 300 salariés, le PAP en dispose autrement
• Interdiction de déroger à cette règle dans les entreprises d’au
moins 300 salariés
Disparition CSE L. 2313-10
Baisse des effectifs en dessous des 11 salariés

pendant les 12 mois qui précèdent le
renouvellement : CSE non renouvelé à
l’expiration des mandats
1
Les moyens dont dispose
le comité social et
économique
Les moyens dont dispose le
comité social et économique
Dans les entreprise de 11 à 49 salariés
Budget L2315-61 à L2315-62
Le CSE ne dispose d'aucun budget.
Local
L'employeur met à la disposition des membres de la délégation du
personnel du CSE un local nécessaire pour leur permettre d'accomplir leur
mission et, notamment, de se réunir.
Panneau d'affichage
Pour informer les salariés, le CSE dispose d'un panneau d'affichage. Il doit
être différent de celui servant aux communications syndicales.
Dans les entreprise de 11 à 49 salariés
Formation L2315-18
Les membres du CSE bénéficient d'une formation dans les domaines de la santé, de
la sécurité et des conditions de travail.
La formation est d'une durée de :
•5 jours lors de leur 1er mandat,
•3 jours en cas de renouvellement de leur mandat.
Le temps consacré à la formation est pris sur le temps de travail.
Le salarié est rémunéré par l'employeur.
Le temps de formation n'est pas déduit des heures de délégation.
Le financement de cette formation est pris en charge par l'employeur. Cette formation
peut être également financée par l'Opco (Opérateur de compétences)

.
Dans les entreprise d’au moins 50 salariés
Budget L2315-61 à L2315-62

Le CSE est doté d'un budget de fonctionnement et d'un budget des activités
sociales et culturelles (ASC).
L'employeur verse une subvention de fonctionnement au CSE en fonction de
la taille de l'entreprise.
Le budget de fonctionnement du CSE est fixé à :
•0,20% de la masse salariale brute dans les entreprises de 50 à 1999
salariés,
•0,22% dans les entreprises d'au moins 2000 salariés.
Le budget des Activités Sociales et Culturelles, l’ASC

est fixé par accord d'entreprise.
En l'absence d'accord, la contribution annuelle est calculée en référence au
rapport de la contribution à la masse salariale brute pour l'année précédente.
Ainsi, le rapport de la contribution à la masse salariale brute pour l'année N ne
peut pas être inférieur au même rapport existant pour l'année N-1.
Local
L'employeur met à la disposition CSE un local aménagé
L'employeur fournit le matériel nécessaire (ligne téléphonique, documentation
par exemple) au CSE pour accomplir sa mission.
Panneau d'affichage
Pour informer les salariés, le CSE dispose d'un panneau d'affichage. Il doit
être différent de celui servant aux communications syndicales.
Missions et moyens du CSE
PARTIE 1
Utilisation des ressources internes de l’entreprise
L’utilisation des ressources mises en place par l’entreprise (intranet, messagerie
interne, etc.) ne peut se faire sans l’accord de l’employeur. Celui-ci peut être
donné unilatéralement ou résultant d’une négociation.
Utilisation des ressources externes à l’entreprise

Rien n’interdit le CSE de mettre en place un site internet, un blog, de
communiquer sur les réseaux sociaux. Toutefois, cette communication doit
respecter les règles de confidentialité́ (interdiction de diffuser des informations
présentées comme confidentielles par l’employeur, ou pouvant nuire à
l’entreprise).
Le crédit d’heures de délégation
Concernent es membres titulaires du comité social et économique
(CSE) ;
•les membres titulaires du CSE aux bénéficient d’heures de délégation,
également appelées “crédit d’heures”, dans le but d’exercer leurs missions.
•Les membres titulaires bénéficient de la présomption de bon usage des
heures de délégation
Précision
Les membres suppléants du CSE ne disposent pas d’heures de délégation,
sauf si un accord le prévoit. Les suppléants peuvent bénéficier des heures de
délégation en cas de remplacement d’un titulaire ou si un titulaire leur “donne”
des heures de délégation.
Nombre d’élus et d’heures de délégation
6
Les attributions : les
missions en HSCT
Dispositions Générales
(L. 2312-1 à L. 2312-4)
Attributions en fonction des seuils
Entreprises de 11 à 49 Entreprises d’au moins 50
(exDP) (ex DE/CE/CHSCT)
Salariés concernés (L. 2312-6 et L. 4111-5)

§ Salariés de l’entreprise
§ Travailleurs temporaires (rémunération, conditions de travail,
transport et installations collectives)
§ Salariés d'entreprises extérieures qui, dans l'exercice de leur
activité, ne se trouvent pas placés sous la subordination directe
de l'entreprise utilisatrice
§ Travailleurs au sens de L. 4111-5 en matière de santé, sécurité,
conditions de travail : Toute personne placée à quelque titre
que ce soit sous l'autorité de l'employeur dont stagiaires
19
Les missions HSCT au sein du CSE
Dans les entreprises de 11 à 49 salariés (art. L2312-5):

• Elle contribue à promouvoir la santé, la sécurité et
l'amélioration des conditions de travail dans l'entreprise et
réalise des enquêtes en matière d'accidents du travail ou de
maladies professionnelles ou à caractère professionnel.
• Les membres de la délégation peuvent saisir l’inspection du
travail de toutes les plaintes et observations
Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, le CSE (art.

L. 2312-8):
• Exerce les attributions prévues pour les entreprises de 11 à 49
salariés ;
• A pour mission d'assurer une expression collective des
salariés permettant la prise en compte permanente de leurs
intérêts dans les décisions relatives à la gestion et à l'évolution
économique et financière de l'entreprise, à l'organisation du
travail, à la formation professionnelle et aux techniques de
production.
Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, le CSE (art.
L. 2312-8):
Le comité est informé et consulté sur les questions
intéressant l'organisation, la gestion et la marche générale de
l'entreprise, notamment sur :
o Les conditions d'emploi, de travail, notamment la durée du
travail, et la formation professionnelle ;
o L'introduction de nouvelles technologies, tout aménagement
important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les
conditions de travail ;
o Les mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le
maintien au travail des accidentés du travail, des invalides de
guerre, des invalides civils, des personnes atteintes de maladies
chroniques évolutives et des travailleurs handicapés,
notamment sur l'aménagement des postes de travail.
Dans le champ de la santé, de la sécurité et des

conditions de travail, le comité social et économique
(art. L. 2312-9):
• Procède à l'analyse des risques professionnels
• Peut susciter toute initiative qu'il estime utile et proposer
notamment des actions de prévention du harcèlement moral,
sexuel et des agissements sexistes
• Contribue à faciliter l’accès des femmes à tous les emplois
• Contribue à l’aménagement des postes afin de faciliter l’accès
et le maintien des personnes handicapées dans l’emploi
Modalités :
• Formule, à son initiative, et examine, à la demande de
l'employeur, toute proposition de nature à améliorer les
conditions de travail, d'emploi et de formation professionnelle
des salariés, leurs conditions de vie dans l'entreprise ainsi
que les conditions dans lesquelles ils bénéficient de garanties
collectives complémentaires (Art L. 2312-12)
• Procède à des inspections en matière de santé, sécurité et
conditions de travail : au minimum 4 par an (art. R. 2312-14)
• Réalise des enquêtes en matière d'accidents du travail ou de
maladies professionnelles ou à caractère professionnel. (Art
L. 2312-13)
• Réunions du CSE sur les questions de santé, sécurité,
conditions de travail : au moins 4 par an. (Art L. 2315-27)
Consultation du CSE en matière de conditions de
travail :
o Consultation annuelle sur la politique sociale de l'entreprise, les
conditions de travail et l'emploi : actions de prévention en matière
de santé et de sécurité, les conditions de travail (Art L. 2312-17)
o Présentation d’un rapport annuel écrit : bilan de la situation générale
de la santé, de la sécurité et des conditions de travail dans
l'entreprise et des actions menées au cours de l'année écoulée (Art
L. 2312-27 1°)
o Présentation d’un programme annuel de prévention des risques
professionnels et d'amélioration des conditions de travail : liste
détaillée des mesures prévues au cours de l'année à venir (Art L.
2312-27 2°)
o Le CSE peut proposer un ordre de priorité et l'adoption de mesures
supplémentaires
La BDES : base de données économiques et sociales

(Art L. 2312-18)
La BDES permet la mise à disposition des informations
nécessaires notamment à la consultation récurrente sur la
politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et
l’emploi (Art R. 2312-7) :
o Informations sur l’investissement social : évolution des effectifs
par type de contrats, par âge, par ancienneté, évolution de l’emploi
des personnes handicapées, conditions de travail (durée du
travail dont travail à temps partiel)
o Investissements matériels notamment en ce qui concerne la
transformation des méthodes de production
o égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
Le CSE peut faire appel à un expert habilité :

• Lorsqu'un risque grave, identifié et actuel, révélé ou non par un
accident du travail, une maladie professionnelle ou à caractère
professionnel est constaté dans l'établissement (Art L. 2315-96 1°)
• En cas d'introduction de nouvelles technologies (Art L. 2315-94)ou
de projet important modifiant les conditions de santé et de sécurité
ou les conditions de travail, prévus au 4° de l'article L. 2312-8 (Art
L. 2315-96 2°)
Financement à 100% par l’employeur pour les consultations

récurrentes sur conditions de travail + en cas de risque grave
concernant SSCT
Financement 20% CSE + 80% employeur dans autres cas comme
l’introduction de nouvelles technologies
Droit d’alerte
o En cas d’atteinte aux droits des personnes, à leur santé

physique et mentale ou aux libertés individuelles dans
l’entreprise (Art L. 2312-59)
o En cas de danger grave et imminent et en matière de santé

publique et d’environnement (Art L. 2312-60)
PARTIE 1
PARTIE 1
Alerte économique : droit du CSE de demander des explications à l’employeur
sur les faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation
économique de l'entreprise. Le CSE peut se faire assister d’un expert-
comptable,
Alerte CICE: droit du CSE de demander des explications à l’employeur en cas
de mauvaise utilisation de ce crédit,
Alerte sociale : droit du CSE de saisir l’inspecteur du travail en cas de recourt
abusif aux CDD et contrats intérim,
42
PARTIE 1
Alerte atteinte aux droits des personnes : en cas d’atteinte aux personnes, à
leur santé physique et mentale ou aux libertés individuelles dans l’entreprise qui
ne serait pas justifiée par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnée au
but recherché.
Le droit d’alerte « CHSCT » concerne tout danger dont la gravité et
l’imminence sont telles qu’il menace la vie ou l’intégrité physique des
travailleurs.
43
Le fonctionnement
La Commission Santé
Sécurité et Conditions de
Travail
La commission santé sécurité & conditions
de travail - CSSCT (L. 2315-36 À 44)
Mise en place
§ Obligatoire dans les entreprises et établissements d’au
moins 300 salariés (L. 2315-36) et plus, les SEVESO et les
installations nucléaires, quel que soit l’effectif (L. 4521-1)
§ Entreprise de moins de 300 salariés
• Par accord d’entreprise avec les DS ou, en l’absence de DS (L.
2232-12, al 1), avec le CSE (L. 2315-43) ou à défaut d’accord, par
l’employeur qui fixe le nombre de CSST (L. 2315-44, al. 2)
• Par décision de l’inspecteur du travail lorsque cette mesure est
nécessaire, notamment en raison de la nature des activités, de
l’agencement ou de l’équipement des locaux. Cette décision peut
être contestée devant le Direccte (L. 2315-37).
La commission santé sécurité & conditions
de travail - CSSCT (L. 2315-36 À 44)
§ Modalités de mise en place, de composition et de

fonctionnement
• Prévues par l’accord défini à L. 2313-2 (L. 2315-41 à
-43) et, à défaut d’accord, par le règlement intérieur
du CSE (L. 2315-44, al. 1)
• Invitation systématique de l’agent de contrôle de l’IT
et de la Carsat
Evolutions concernant les missions
HSCT au sein du CSE
• Rôle : La CSSCT se voit confier, par délégation du CSE, tout ou

partie des attributions du comité relatives à la santé, à la
sécurité et aux conditions de travail, à l'exception du recours à un
expert prévu à la sous-section 10 et des attributions consultatives du
comité.
• Composition :
o présidée par l'employeur ou son représentant
o Comprend au minimum 3 membres, dont au moins un
représentant du second collège, ou le cas échéant du troisième
collège
o Désignés par le comité social et économique parmi ses
membres
Dispositions communes
PAS DE CHANGEMENT
§ Dispositions générales (L. 2315-1 à -6)

o Prise en compte des intérêts des salariés, secret
professionnel, obligation de discrétion
o Possibilité d’aménagement plus favorable par accord
o Recours à la visioconférence par accord, ou à défaut, 3
réunions / an,
§ Déplacements et circulations (L. 2315-14)
§ Affichage (L. 2315-15)
Entreprises de 11 à 49 salariés
Réunions
§ Mensuelles (L. 2315-21)

§ Questions écrites 2 jours avant (note) / Réponses
employeur au plus tard dans les 6 jours dans un
registre spécial (L. 2315-22)
§ Suppléant présent seulement en l’absence du titulaire
(L. 2314-1)
§ Des réunions en visioconférence peuvent être
organisées (L. 2315-4, D. 2315-1 et D. 2315-2)
Entreprises d’au moins 50 salariés
PAS DE CHANGEMENT
§ Règlement Intérieur (L. 2315-24)

o Obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés
o Détermine les modalités de fonctionnement du CSE
ainsi que celles des rapports entre le CSE et les salariés
de l’entreprise
§ Votes et délibérations à la majorité des membres

présents (L. 2315-32 à -33)
§ Procès-verbal des réunions (L. 2315-34 à 35, R. 2315-

25 à R. 2315-27)
§ Visioconférence et enregistrement (L. 2315–4 et L.

2315-34)
Les réunions
Réunions ordinaires
§ Périodicité négociée par accord (mais au moins 6/an) (L. 2312-
19)
§ A défaut d’accord (L. 2315-28) :
§ < 300 : au moins 1 tous les deux mois
§ ≥ 300 : au moins 1 par mois
Autres réunions
§ Seconde réunion dans l’intervalle à la demande de la majorité des
membres (L. 2315-28)
§ Lorsque l'employeur est défaillant, et à la demande d'au moins la
moitié des membres du CSE, celui-ci peut être convoqué et présidé
par l'agent de contrôle (L. 2315-28)
Assistance de l’employeur : 3 collaborateurs maximum (L. 2315-
23)
Ordre du jour : communiqué aux membres, agent de contrôle,
CARSAT 3 jours au moins avant la réunion (L. 2315-29 à -31)
Les réunions
En matière de santé et sécurité (L. 2315-27)
§ Parmi les réunions du CSE, au moins 4 réunions doivent

porter en tout ou partie sur ce sujet
§ En outre, réunions ponctuelles
o suite à accident ayant ou ayant pu entraîner des conséquences
graves
o en cas d'événement grave lié à l'activité de l'entreprise, ayant ou
ayant pu porter atteinte à la santé publique ou à l'environnement.
o à la demande motivée de 2 représentants du personnel sur les
sujets SSCT.
Réunions SSCT : L’employeur informe annuellement l’inspection du
travail, la CARSAT et la médecine du travail du calendrier retenu pour
les réunions SSCT et lui confirme par écrit au moins 15 jours avant la
réunion (L. 2315-27)
La formation des membres du CSE
en santé, sécurité, conditions de
travail
§ L’ensemble des membres de la délégation du personnel du
CSE (y compris les suppléants) bénéficie de la formation
nécessaire à l'exercice de leurs missions en matière de
SSCT, quel que soit l’effectif de l’entreprise et y compris
lorsqu’existe une CSSCT (art. L. 2315-18).
§ Cette formation est organisée sur une durée mini de 5 jours si
+300 salariés et de 3 jours si -300 salariés (art. L. 2315-40).
§ Renouvellement tous les 4 ans, mandats consécutifs ou non
§ En outre, les membres de la CSSCT peuvent, le cas échéant,
bénéficier d’une formation spécifique correspondant aux
risques ou facteurs de risques particuliers, en rapport avec
l'activité de l'entreprise (art. L. 2315-41, L. 2315-42 et L.
2315-44).
Invitation des personnes extérieures
aux réunions (L. 2314-3)
§ Le médecin du travail (qui peut donner délégation à un membre

de l'équipe pluridisciplinaire du SST ayant compétence en
matière de SSCT), le responsable, ou, à défaut, l’agent SSCT de
l’entreprise : Réunions SSCT, voix consultative
§ Les agents de contrôle de l’Iinspection du Travail et de la
CARSAT (CGSS) aux réunions suivantes :
§ Commissions SSCT,
§ Suite à AT avec arrêt d’au moins 8 jours ou à maladie
professionnelle
42
Invitation des personnes extérieures
aux réunions (L. 2314-3)
§ Les agents de contrôle de l’Iinspection du Travail et de la

CARSAT (CGSS) aux réunions suivantes :
§ A l’initiative de l’employeur ou à la demande de la majorité
des membres du CSE pour les réunions prévues à L2315-27,
al. 1 et 2 :
o Réunions ordinaires du CSE portant sur la SSCT
o Celles suite à accident ayant entrainé ou ayant pu
entrainer des conséquences graves
o Celles suite à évènement grave lié à l'activité de
l'entreprise, ayant porté ou pu porter atteinte à la santé
publique ou à l'environnement
o Celles demandées par au moins deux membres du CSE
CSE : Un enjeu de qualité de vie
au travail !
CSE
Formation:
COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE
La préven9on des Risques Professionnels

LES ENJEUX ET L’ORGANISATION DE LA SANTÉ ET DE LA
01
COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE
SÉCURITÉ AU TRAVAIL
• Iden5fier les enjeux humains
• Appréhender les enjeux financiers
• Maîtriser les enjeux règlementaires
CONTENTS
TABLE OF
LES MISSIONS SST DU CSE

02
• Maîtriser l’organisation de la sécurité
• Construire une démarche de prévention
L’ÉVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS

03
• Evaluer les risques professionnels
• Me1re en œuvre des ac5ons d’améliora5ons en suivant les PGP
Enjeux et organisation de la
01 Santé-Sécutité au Travail
Objec&fs:
Iden%fier les enjeux humains,
Économiques,
Règlementaires…de la préven%on de la Santé-Sécurité au
travail
ENJEUX ET ORGANISATION DE LA UN ENJEU HUMAIN….ET ÉTHIQUE!

SST
LES MISSIONS SST DU CSE Ø Une personne ne doit pas se faire mal au travail !
Ø Le travail ne doit pas altérer l’intégrité physique et morale de la
L’Ev.R.P
personne.
Ø Les conséquences d’un accident du travail ou d’une maladie
professionnelle peuvent être désastreuses dans sa vie sociale.
ENJEUX ET ORGANISATION DE LA UN ENJEU HUMAIN….ET ÉTHIQUE!

SST
La démarche de préven-on est un facteur de développement

personnel et professionnel des salariés de l’entreprise. Elle permet
L’Ev.R.P d’anCciper l’usure professionnelle, de maintenir en poste les salariés
et de favoriser le bien-être au travail.
Objec&fs:
Ø Éviter les accidents du travail
Ø Éviter les maladies professionnelles
Ø Diminuer l’usure liée au travail
LES ENJEUX ET L’ORGANISATION DE LA SANTÉ ET DE
LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL
ENJEUX ET ORGANISATION DE LA UN ENJEU HUMAIN….ET ÉCONOMIQUE!

SST
! Coût financier direct :
o Participation à l’indemnisation de l’absence
o Participation au coût des MP reconnues COUTS INDIRECTS = 3 X
! Coût financier indirect : COÛTS DIRECTS
L’Ev.R.P o Coût lié à l’absence : perte de production, coût en temps de gestion du
o remplacement, coût de l’intérim….
o Coût lié à la gestion de l’inaptitude et du reclassement
! Coût organisationnel :
o Perturbation de la production
o Obstacles ou freins à la flexibilité, au développement de projets nouveaux
o Climat social perturbé
o Image de l’entreprise altérée
§…
ENJEUX ET ORGANISATION DE LA
SST EXERCICE COLLÉGIAL!
LES MISSIONS SST DU CSE Nous parlons beaucoup des AT/MP (Accident du Travail, Maladie
Professionnelles)
L’Ev.R.P
Donner une défini&on de l’Accident du Travail et de la Maladie

Professionnelle
QUELQUES DÉFINITIONS
SST
ACCIDENT DE TRAVAIL
Est considéré comme accident du travail ou de trajet tout
accident qui survient par le fait ou à l'occasion du travail, à un

L’Ev.R.P
salarié ou à une personne travaillant, à quelque titre ou en
quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs.
L'employeur est tenu de le déclarer dans les 48 heures.
ENJEUX ET ORGANISATION DE LA ACCIDENT DE TRAJET

SST
Un accident est considéré comme un accident de trajet s'il

survient à un salarié pendant le trajet effectué entre les points
L’Ev.R.P
suivants :
- sa résidence et son lieu de travail,
- son lieu de travail et le lieu de restauration où le salarié se
rend pendant la pause repas.
MALADIE PROFESSIONNELLE
SST
Contrairement à l'accident du travail et l'accident de

trajet, il n'existe pas de définition légale générale de la
L’Ev.R.P
maladie professionnelle. On peut toutefois indiquer
qu'elle est la conséquence de l'exposition plus ou moins
prolongée à un risque lors de l'exercice d'une activité
professionnelle.
Maladie Professionnelle (MP), Accident du Travail (AT),
l’Accident de Trajet(ATJ), l’Accident de Droit Commun
(ADC)?
Q1 – Au chantier, un parpaing mal scellé tombe ; Patrick, stagiaire maçon, a la main écrasée.
Q2 – Félix, 48 ans, plombier dans l’entreprise Blop, décide après son travail à l’atelier de retourner
chez Monsieur Duc vérifier l’état des fuites qu’il a réparées ce matin. Il a un accident en rentrant
chez lui.
Q3 – Alors qu’il rentre de son travail, Pierre, électricien, s’est arrêté au bar qui se trouve sur le trajet
de son domicile, pour boire l’apéritif avec ses collègues. En sortant du bar, il est victime d’un
accident de la route.
Maladie Professionnelle (MP), Accident du Travail (AT),
l’Accident de Trajet(ATJ), l’Accident de Droit Commun
(ADC)?
Q4 – Armelle, secrétaire dans un cabinet d’avocats, fait un détour pour déposer sa fille à la crèche
avant d’aller à son travail. Elle se fait renverser par une voiture devant la porte de la crèche.
Q5 – Jean, 52 ans, ouvrier du bâSment, est aTeint de surdité. Il a travaillé pendant 8 ans avec un
marteau-piqueur.
Q6 – Franck, commercial et ancien carreleur, souffre du genou.
Son médecin constate une fissuraSon du ménisque. Franck a quiTé son emploi de carreleur depuis un
an.
ENJEUX ET ORGANISATION DE LA LES AT, LES MP…. MAIS PAS QUE!

SST
Le principe de la pyramide de BIRD exprime

le fait que la probabilité qu’un accident
grave survienne augmente avec le nombre
L’Ev.R.P
de presque accidents et d’incidents.
Une entreprise qui ne travaille pas sur la base de la pyramide

aura forcément des accidents
UNE DÉFINITION DE PLUS
LE « PRESQU’ACCIDENT…! »
Le presqu'accident est un événement qui aurait pu créer
SST
un accident mais qui, finalement, n'a pas eu de conséquences.

C'est le cœur du problème.
L’Ev.R.P
La situation de presqu'accident impliquent souvent des une
informations importante qui auraient dû alerter.
Les identifier est un enjeux essentiel de la démarche de

prévention.
ENJEUX RÉGLEMENTAIRE
SST
article L 4121-1 du Code du Travail
L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et
protéger la santé physique et mentale des travailleurs.
L’Ev.R.P
Ces mesures comprennent :
1°Des actions de prévention des risques professionnels et de la
pénibilité au travail
2° Des actions d'information et de formation
3° La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.
L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du
changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations
existantes.
ENJEUX RÉGLEMENTAIRE
SST
L’employeur a une obligation de sécurité de résultat

L’Ev.R.P
Le manquement à ceRe obligaSon a le caractère d’une faute

inexcusable, au sens de l’arScle L. 452-1 du code de la
sécurité sociale
LES ENJEUX ET L’ORGANISATION DE LA SANTÉ ET
RESPONSABILITÉS
SST La «responsabilité civile» est une responsabilité de «réparation» (ou
d’indemnisation). La victime d’un A.T. ou d’une M.P. ne doit pas avoir à
LES MISSIONS SST DU CSE supporter les conséquences financières d’un dysfonctionnement des
installations ou des méthodes selon lesquelles elle travaille.
L’Ev.R.P Dans tous les cas, c’est l’entreprise qui devra assurer la
responsabilité civile* d’un A.T. ou d’une M.P.
La « responsabilité pénale », qui est une responsabilité de « punition »

ou de « sanction ».
En cas d’A.T. ou de M.P., le « juge » vérifiera que « toutes les
précautions » ont bien été prises pour qu’une tel accident situation
ne se produise (ou ne se reproduise) pas.
LES MISSIONS SST DU
02 CSE
Objectifs:
Maîtriser le rôle des IRP dans l’animation et l’organisation
de la prévention de la SST dans l’entreprise …
LES MISSIONS DE L’ANIMATEUR SÉCURITÉ
DES MISSIONS DE PRÉVENTION/PROTECTION

SST Prévention : action visant à diminuer la fréquence du risque

C’est une attitude et/ou l'ensemble de mesures à prendre consistant à
limiter le risque professionnel, visant à prévenir ce risque en annulant
L’Ev.R.P
ou en diminuant la probabilité d'occurrence du phénomène dangereux
Protection : Action visant à diminuer la gravité du risque
La protection regroupe l’ensemble des mesures visant à limiter
l’étendue ou/et la gravité des conséquences d’un phénomène
dangereux, sans en modifier la probabilité d'occurrence.
ENJEUX ET ORGANISATION DE LA L’animateur Sécurité collabore à :

SST
Ø l'identification des dangers dans le cadre de l'analyse des risques;

Ø l'étude des facteurs qui influencent la survenue d'accidents ou
L’Ev.R.P d'incidents et l'étude des causes
Ø l'examen de la charge de travail, de l'adaptation de la technique et
des conditions travail
Ø l'analyse des causes des maladies professionnelles
Ø Il communique la politique de prévention des risques
Ø à l'organisation des premiers secours.
LES MISSIONS DE L’ANIMATEUR SÉCURITÉ
QUELQUES INDICATEURS SST

SST Le taux de fréquence (TF) est le nombre d'accidents avec arrêt de
LES MISSIONS SST DU CSE travail supérieur à un jour, survenus au cours d'une période de 12 mois
par million d'heures de travail
L’Ev.R.P
Taux de gravité (TG)
Le taux de gravité représente le nombre de journées indemnisées pour
1 000 heures travaillées
QUELQUES INDICATEURS SST

SST Le taux d’Incapacité Permanente Partielle (IPP)
En droit français, l'Incapacité permanente partielle (IPP), aussi

L’Ev.R.P
appelée déficit fonctionnel permanent, est un pourcentage exprimant
l'importance des séquelles qui subsisteront définitivement et qui
diminuent la capacité physique d'une personne qui a subi un accident.
L’IDENTIFICATION DES DANGERS ET L’ANALYSE DES
RISQUES
ENJEUX ET ORGANISATION DE LA « L’animateur sécurité collabore à l'iden&fica&on des dangers et à

SST
l’analyse des risques »

L’Ev.R.P N’allons pas trop vite!

Atelier pe-t Larousse:
Proposez moi des défini&ons simples de:
o Danger
o Risques
L’IDENTIFICATION DES DANGERS ET L’ANALYSE DES RISQUES
SST Le Danger:

C'est la propriété ou capacité intrinsèque d'une substance,
d'un équipement, d'une méthode de travail, etc., susceptible
L’Ev.R.P
de causer un dommage pour la santé des salariés.

Simplification: le danger est ce qui peut faire mal ou du
mal
«Faire mal»: Physiquement; « Du mal »: Psychologiquement
SST Quelques exemples de danger
Tout ce qui s'avère par nature capable de causer des lésions
corporelles ou de nuire à la santé des personnes :
• un produit chimique
L’Ev.R.P
• L'électricité
• Les vibraCons
• le bruit,
• la lame d'un couteau, d'une scie circulaire,
• un virus, …
Exercice:
À vous de jouer… Proposez chacun deux danger et expliquer
comment font ils « mal » ou « du mal »
Le Risque (selon l’INRS):
SST
Le risque est « une noCon abstraite, inobservable directement, une
catégorie de statut intermédiaire entre celle des dangers et celle
des dommages ».
L’Ev.R.P
le risque est l’éventualité d’une rencontre entre l’homme et un
danger auquel il est exposé.
Deux composantes caractérisent le risque :
• La probabilité de la survenance d’un dommage liée à la
fréquence d’exposiCon et/ou la durée d’exposiCon au danger et
la probabilité d’appariCon du phénomène dangereux,
• La gravité du dommage.
Le Risque (selon Jean-Marc); C’est l’exposiWon au danger

LES GRANDES FAMILLES DE RISQUES
SST
L’Ev.R.P
Brochure INRS ed840

SCHÉMA D’APPARITION DU DOMMAGE (S.A.D)
TIE 2
PAR
Le travail s’exposant aux dangers du travail
SST
Présence de
personnes
Situation
génèrent
L’Ev.R.P
dangereuse
Phénomène Evènemen
dangereux ou t Glissade
danger déclenche Disfonctionnement
Maladresse
ur …
Dommages
Coupures, Fractures, heurts, intoxication…
Danger Situation Evènement Dommage
dangereuse déclencheur
(exposition au danger)
1 salarié éponge un produit au sol
Produit acide
Doigt sectionné
Carl glisse sur une flaque d’huile
L’opérateur monte sur un tabouret
Inhalation prolongée
Paul soulève une charge lourde
Bruit
Danger Situation Evènement Dommage
dangereuse déclencheur
(exposition au danger)
1 salarié éponge un produit au sol

x
Produit acide x
Doigt sectionné x
Carl glisse sur une flaque d’huile x
L’opérateur monte sur un
tabouret x
Inhalation prolongée x
Paul soulève une charge lourde x
Bruit x
l'examen de la charge de travail, de l'adaptation de la
ENJEUX ET ORGANISATION DE LA technique et des conditions travail… pour prévenir les risques
SST
et protéger les travailleurs
LES MISSIONS DE L’A.S
Les 9 Principes Généraux de Prévention,

L’Ev.R.P
Pour mettre en place une démarche de prévention, il est
nécessaire de s’appuyer sur les neuf grands principes
généraux (L.4121-2 du Code du travail ) qui régissent
l’organisation de la prévention
Les 9 Principes Généraux de Prévention (L.4221-2 du CT)
ENJEUX ET ORGANISATION DE LA 1. Combattre les risques à la source
SST
2. Eviter les risques

LES MISSIONS DE L’A.S
3. Maîtriser les risques qui ne peuvent pas être évités
L’Ev.R.P 4. Adapter le travail à l’homme
5. Intégrer l’évolution de la technique
6. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est moins
7. Planifier la prévention
8. Prendre des mesures de protection collective
9. Donner les instructions appropriées aux travailleurs
LES ACTEURS DE LA PRÉVENTION DES RISQUES
Guide ED110 INRS : Qui interroger en prévention des risques professionnels

L’Evaluation des Risques
03 Professionnels
Objectifs:
Identifier les modalités d’apparition des dommages…
Maîtriser l’évaluation des Risques Professionnels et
proposer des mesures préventives cohérentes
L’EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS
KESAKO L’Evaluation des Risques Professionnels ?

SST
L'évaluation des risques professionnels (EvRP) consiste à
LES MISSIONS SST
identifier les risques auxquels sont soumis les salariés d'un
L’Ev.R.P établissement, en vue de mettre en place des actions de
prévention pertinentes couvrant les dimensions techniques,
humaines et organisationnelles.
Elle constitue l'étape initiale de toute démarche de prévention
en santé et sécurité au travail
QUELQUES RAPPELS RÈGLEMENTAIRES…

SST
La Directive cadre n°89/391/CEE du 12 juin 1989 institue l'évaluation
des risques à priori. L'article L4121-1 et suivant du code du
travail stipule que l'employeur prend les mesures nécessaires pour
assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des
L’Ev.R.P
travailleurs.
Ces mesures comprennent :
o Des actions de prévention des risques professionnels ;
o Des actions d’information et de formation ;
o La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.
L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du
changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations
existantes.
QUELQUES RAPPELS RÈGLEMENTAIRES…

SST L’article L. 4121-2 stipule que l’employeur met en œuvre les mesures

prévues à l’article L. 4121-1 sur le fondement des Principes Généraux
de Prévention suivants :
L’Ev.R.P
o Éviter les risques
o Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités
SST
La démarche d’évaluation est une démarche structurée selon
LES MISSIONS SST DU CSE les étapes suivantes
L’Ev.R.P
1. Préparer l’évaluation des risques
2. Identifier les risques
3. Classer les risques
4. Proposer des actions de prévention
1. Préparer l’évaluation des risques

SST
Préparer l'EvRP consiste à définir le cadre de l’évaluaCon et les moyens
LES MISSIONS SST DU CSE qui lui sont alloués, préalablement à son déroulement.
Composer groupe de travail
L’Ev.R.P
Désigner le ou les pilotes et l’organisa-on de l’évalua-on

Le champ d’interven-on aussi nommé "unité de travail"
Définir les ou-ls mis en œuvre pour l’évaluaCon (documents, grilles,
logiciels spécifiques...),
Les moyens financiers,
Les forma-ons/informa-ons internes nécessaires, La communicaCon…
Etape 2. IdenWfier les risques

SST
Il s’agit de repérer les dangers et d’analyser les risques.
LES MISSIONS SST DU CSE Repérer les dangers, c’est mettre en évidence les propriétés
intrinsèques d’un équipement, d’un agent chimique ou biologique,
L’Ev.R.P d’une organisation du travail susceptibles de causer un dommage à
l’intégrité physique et/ou mentale des salariés. C’est également à cette
étape que sont repérés les facteurs de pénibilité.
Analyser les risques, c’est se prononcer sur les conditions d’exposition

des salariés à ces dangers et aux différents facteurs de pénibilité dans
l’entreprise.
Etape 3. Classer les risques

SST L’étape de classement des risques permet de passer d’un
inventaire des risques à la définition d’un plan d’actions
cohérent. Bien que non précisée dans la réglementation le mode
de classement reste à « la main » de l’employeur.
L’Ev.R.P
Ainsi, les deux principaux objectifs de cette étape sont :

o De débattre de priorités d’actions,
o D’aider à planifier les actions.
Dans l’entreprise BACACIER, le mode de classement des risques

est la méthode Kinney.
LA QUOTATION DES RISQUES

SST
L’AMDEC (L’Analyse des Modes de Défaillance et l’Etude de leur
Criticité) permet d’évaluer les risques et de déterminer quelles
actions doivent être entreprises.
L’Ev.R.P
Une estimation de la probabilité de l’exposition ou de la

fréquence d’exposition, de la gravité, et de la maitrise du risque
permet d’attribuer un chiffre au risque dont s’accompagne une
tâche.
La cotation du risque étant déterminée par le produit des 3
facteurs
C=GxFxM
o Facteur de probabilité (P)

SST La probabilité est le risque qu’un danger entraîne des
dommages. Vous devez procéder à cette estimation sans tenir
compte des mesures de prévention individuelles ou collectives.
o Facteur d’exposition (E)
L’Ev.R.P
Le facteur d’exposition tient compte de la durée et de la
fréquence de l’exposition au danger.
o Degré de gravité (G)
Pour estimer le degré de gravité, vous devez estimer les plus
graves effets éventuels de l’exposition.
o Maîtrise (M)
Désigne le niveau de protections préventives d’ores et déjà mis
en place par l’entreprise
Etape 4. Proposer des actions de prévention

SST
Appuyées sur l’identification et le classement des risques, les
actions décidées - qui seront de la responsabilité du chef
L’Ev.R.P d’entreprise - contribueront à alimenter le plan de prévention.
Les actions doivent être choisies en privilégiant les mesures qui

répondent aux 9 principes de prévention.
Le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels

SST
L'employeur transcrit et met à jour dans un document
unique les résultats de l'évaluation des risques pour la
L’Ev.R.P santé et la sécurité des travailleurs à laquelle il procède
en application de l'article L. 4121-3.
Cette évaluation comporte un inventaire des risques
identifiés dans chaque unité de travail de l'entreprise ou
de l'établissement.
Quelques bonnes raisons de mettre à jour le DUERP…

SST
a) Valeur humaine : éviter l’usure professionnelle, les AT et
les MP à long terme
L’Ev.R.P b) Permet d’impliquer l’ensemble du personnel dans la
démarche de prévention des risques
c) Eviter des sanctions financières pour l’employeur
La non présentation d’un document unique peut
entraîner une amende de 1500 €/3000€ si récidive
Reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur
L’analyse des AT/MP
par la méthode de
l’Arbre des causes
Objec:fs:
• Relever objec:vement les faits qui ont conduit à l’évènement
• Agencer les faits
• Proposer des ac:ons de préven:on secondaire
L’ADC, A QUOI ÇA SERT ?
¢ Un accident = toujours la conséquence d’une combinaison de causes
¢ Arbre des causes :

⚫ Méthode d’analyse à utiliser à la suite d’un accident
⚫ Permet une description objective pour la reconstitution de l’accident
⚫ Permet l’identification de toutes les causes de l’accident et leurs relations

entre-elles
⚫ Permet d’agir sur les causes de l’accident pour éviter qu’il ne se reproduise
⚫ Est présenté sous la forme d’une arborescence graphique

¢ Obligations de sécurité de l’employeur :

⚫ L’employeur est tenu par la loi de prendre toutes les mesures nécessaires
pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses
salariés (article L. 4121-1 du Code du travail)
⚫ L’employeur ne doit pas seulement diminuer le risque, mais l’empêcher.

Obligation de résultat : en cas d’accident lié aux conditions de travail, la
responsabilité de l’employeur pourra être engagée.
¢ Les accidents permettent de mettre en évidence des
dysfonctionnements dans la collectivité (ponctuels ou permanents)
¢ But de la méthode = éviter ces dysfonctionnements en recherchant les
causes puis en agissant sur celles-ci
¢ L’arbre des causes est :

⚫ Un outil de recherche : ne pas se limiter à la seule situation de travail et au
comportement de l’agent, remonter le plus en amont possible au niveau de
l’organisation du travail
⚫ Un outil de dialogue : débat ouvert autour de l’accident
⚫ Un outil clair et synthétique : utilisation d’une représentation graphique
⚫ Un outil d’analyse : permet de proposer le plus de mesures de prévention
possibles, ne pas se limiter aux EPI et consignes
Ne pas rechercher les responsabilités des uns et

des autres et désigner un coupable mais
→ rechercher ensemble des solutions
ADC, COMMENT ÇA MARCHE ?
¢ Quoi ? : quels accidents analyser ?

Les accidents graves (décès, …), les accidents avec arrêts de travail, les
accidents sans arrêts de travail, les presqu’accidents
¢ Qui ? : qui procède à l’analyse ?

Constitution d’un groupe de travail :
Victime, assistant de prévention, responsable hiérarchique de la victime, des
témoins de l’accident, membres du CHSCT, le médecin de prévention, …
¢ Quand ? : quand procéder à l’analyse ?

Le plus tôt possible après l’accident
Le recueil des informations se fait sur le lieu de l’accident,
avant remise en état des lieux
Si on attend trop longtemps, les témoignages sont moins précis,

ils ne sont plus spontanés et peuvent être déformés ou censurés
Accident de
travail
Recueillir les faits

Qui ? Quand ? Où ? Quoi ? Comment ?
IdenCfier les causes

Pourquoi ?
ConstrucSon de l’arbre des causes
Définir les actions de préventions à réaliser

Que faire ? Qui ? Quand ?

¢ ObservaAons sur l’environnement de travail
⚫ Equipement de travail en cause
⚫ OuSls uSlisés
⚫ Contexte, …
¢ DocumentaAon
⚫ Document unique : connaitre les risques au poste de travail
⚫ Registres (vérificaSons incendie, électriques, …)
⚫ Consignes de sécurité
⚫ Fiches de poste, …
¢ DéclaraAons des acteurs pouvant apporter des informaAons sur
la situaAon de travail et/ou sur l’accident
⚫ VicSme
⚫ Collègues,
⚫ Témoins,
⚫ Encadrement, …

¢ Les informations recherchées : ITMAMI
L’ I ndividu Le MA tériel
•Quels engins / outils utilisait-il et pour quelles
• Quelle expérience avait-il du travail effectué ?
raisons ?
• Était-il formé ?
• Quels sont les risques connus pour ce matériel ?
• Pour quelle raisons agissait-il comme cela ?
• Dans quel état était ce matériel ? Était-il contrôlé ?
• Avait-il des difficultés / contraintes particulières ?
• Y’a-t-il eu une panne ?
•…
•…
La T âche Le MI lieu
•Que faisait-il au moment de l’accident et comment • Quelle était l’organisation du travail ?
s’y prenait-il ? (horaires, travail seul / en équipe, urgences, sous-
•Pour quelles raisons devait-il faire ce travail de cette effectif…)
façon ? • Y’a-t-il eu des facteurs d’ambiance qui ont jou1é1?
• Y’a-t-il eu quelque chose d’inhabituel ? (intempéries, espace de travail encombré…)
•… •…

¢ Points importants :
⚫ Expliquer l’intérêt des infos recueillies et l’utilisation qui en sera faite
⚫ Décrire le travail tel qu’il se fait réellement d’habitude
⚫ Chercher ce qui était inhabituel
⚫ Toujours se baser sur des faits vérifiés et non des éléments subjectifs
⚫ Ne jamais interpréter les faits
⚫ Ne jamais porter de jugement de valeur
⚫ Ne jamais chercher de coupable

12
Identifier les causes

Pourquoi ? Construction de l’arbre des causes
¢ Les étapes de construction :
⚫ 1 - Lister les faits recueillis en les résumant par des énoncés très courts
⚫ 2 – Partir du fait ultime (conséquences, blessure) et déterminer les faits qui

l’ont entrainé en remontant pas à pas et en se posant les questions :
⚫ Qu’a-t-il fallu pour que… ?
⚫ Est-ce nécessaire ?
⚫ Est-ce suffisant ?
¢ Exemple :
Comme le sol était mouillé ce jour là, la victime
a glissé et elle s’est blessée après être tombée.
Le sol était La victime a La vicKme La victime

mouillé glissé est tombée s ’est blessée
Sens de l’investigation

¢ Exercice 1
« Une histoire de marteau »
Récit
« M. X a tenté de saisir son marteau par le manche mais ses

mains étaient pleines de graisse. Le marteau lui a glissé des doigts
et lui a heurté le pied. Il s’est blessé le pied. »

¢ Exercice 1
Récit
« M. X a tenté de saisir son marteau par le manche mais ses mains

étaient pleines de graisse. Le marteau lui a glissé des doigts et lui
a heurté le pied. Il s’est blessé le pied. »
IdenCfier les causes

Pourquoi ? ConstrucSon de l’arbre des causes
¢ Exercice 1
Faits Arbre des causes

❶ Il a tenté de saisir le
marteau par le manche
❷ Ses mains étaient
pleines de graisse
❸ Le marteau lui a
glissé des doigts ?
❹ Le marteau lui a
heurté le pied 16
❺ Il s’est blessé au pied

¢ Exercice 1

❶ Il a tenté de saisir le
marteau par le manche Ses mains
étaient pleines
❷ Ses mains étaient de graisse
pleines de graisse Le marteau Le marteau Il est
lui a glissé lui a heurté blessé au
❸ Le marteau lui a des doigts le pied pied
glissé des doigts Il a tenté de
❹ Le marteau lui a saisir le marteau
par le manche 17
heurté le pied
❺ Il s’est blessé au pied


¢ Exercice 2
« Panaris suite à une piqûre au service espaces verts »
Récit
«Jeudi à 14 heures, Mr. J s’est piqué avec une seringue en vidant les
poubelles du parc. Pour les vider, il faut retirer le sac plastique à
l’intérieur mais celui-ci ne résiste pas aux déchets coupants ou pointus. Il
n’avait pas de gants à disposition. La piqûre lui a provoqué un panaris. »

¢ Exercice 2
Récit
«Jeudi à 14 heures, Mr. J s’est piqué avec une seringue en vidant les
poubelles du parc. Pour les vider, il faut retirer le sac plastique à
l’intérieur mais celui-ci ne résiste pas aux déchets coupants ou pointus.
Il n’avait pas de gants à disposition. La piqûre lui a provoqué un panaris.
»

¢ Exercice 2
❶ Il s’est piqué avec une seringue Il vidait les

poubelles du parc
❷ Il vidait les poubelle du parc
Il s’est piqué Il a un
Il travaillait
❸ Le sac poubelle ne résiste pas avec une
mains nues panaris
aux déchets pointus / coupants seringue
❹ Il travaillait mains nues Le sac poubelle ne

résiste pas aux déchets
❺ Il a un panaris pointus / piquants 21

¢ Exercice 3
« Intoxiqué suite à une panne d’aération »
Récit
« Le système d’aération était tombé en panne dans le local. Du gaz

s’était accumulé à cause de la panne et faute d’aération. Le
dépanneur est intervenu sans appareil respiratoire, il respira du gaz
et fut intoxiqué. »

¢ Exercice 3
Récit
« Le système d’aération était tombé en panne dans le local. Du

gaz s’était accumulé à cause de la panne et faute d’aération.
Comme le
dépanneur est intervenu sans appareil respiratoire, il respira du gaz et
fut intoxiqué. »

¢ Exercice 3

❶ Le système
d’aération était en
panne
❷ Il y avait une
accumulation de gaz
dans le local
❸Il est intervenu
bouche nue
?
❹Il a respiré du gaz
❺Il a été intoxiqué

¢ Exercice 3

❶ Il a respiré du gaz
❷ Il y avait une
Le système Il y avait une
accumulation de gaz
d’aération accumulation de
dans le local était en panne gaz dans le local
❸ Il a été intoxiqué Il a respiré Il a été

du gaz intoxiqué
❹ Le système
Il est intervenu
d’aération était en
bouche nue
panne
25
❺ Il est intervenu
bouche nue
Définir les actions de prévention à réaliser

¢ Examiner systématiquement tous les faits de l’arbre des causes en lisant
de droite à gauche
¢ Rechercher pour chacun d’entre eux s’il existe un ou plusieurs moyens :

⚫ de le supprimer
⚫ d’en empêcher l’apparition
⚫ d’en éviter les conséquences néfastes
¢ Pour chaque fait les mesures peuvent être des améliorations techniques,
d’organisation, de protection, de formation, de procédés…
¢ Cette recherche doit s’effectuer de façon collective en cherchant le

maximum de solutions
26
Définir les actions de prévention à réaliser

¢ Exemple :
Le système (1) Il y avait une
d’aération accumulation de
était en panne gaz dans le local
Il a respiré Il a été
du gaz intoxiqué
(2)Il est intervenu

bouche nue
Prévoir un plan de (1) Elaborer une Formation de l’agent Remplacer le gaz par
maintenance régulier procédure d’intervention un gaz non toxique
du système d’aération en cas de panne Sensibiliser l’agent aux …
risques et au respect des
Mettre en place un (1) Elaborer des procédures et consignes
système de détection consignes de sécurité de sécurité
en cas de panne
… (2) Mettre à disposition …
des équipements de
protection individuelle
…
Merci de votre attention!

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des élus CSE/CSSCT

§ Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017

§ Ordonnance n° 2017-1718 du 20 décembre 2017

Employeurs de droit privé, EPIC, EPA employant

EPIC: Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial

Entreprises de 11 Entreprises Entreprises

§ Les membres de la délégation du personnel :

§ Les représentants syndicaux avec voix consultative

§ Limitation à 3 mandats successifs (L. 2314-33):

Baisse des effectifs en dessous des 11 salariés

Le CSE ne dispose d'aucun budget.

peut être également financée par l'Opco (Opérateur de compétences)

Budget L2315-61 à L2315-62

Le budget des Activités Sociales et Culturelles, l’ASC

Utilisation des ressources externes à l’entreprise

Salariés concernés (L. 2312-6 et L. 4111-5)

Dans les entreprises de 11 à 49 salariés (art. L2312-5):

Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, le CSE (art.

Dans le champ de la santé, de la sécurité et des

La BDES : base de données économiques et sociales

Le CSE peut faire appel à un expert habilité :

Financement à 100% par l’employeur pour les consultations

o En cas d’atteinte aux droits des personnes, à leur santé

o En cas de danger grave et imminent et en matière de santé

§ Modalités de mise en place, de composition et de

• Rôle : La CSSCT se voit confier, par délégation du CSE, tout ou

§ Dispositions générales (L. 2315-1 à -6)

§ Mensuelles (L. 2315-21)

§ Règlement Intérieur (L. 2315-24)

§ Votes et délibérations à la majorité des membres

§ Procès-verbal des réunions (L. 2315-34 à 35, R. 2315-

§ Visioconférence et enregistrement (L. 2315–4 et L.

§ Parmi les réunions du CSE, au moins 4 réunions doivent

§ Le médecin du travail (qui peut donner délégation à un membre

§ Les agents de contrôle de l’Iinspection du Travail et de la

La préven9on des Risques Professionnels

LES MISSIONS SST DU CSE

L’ÉVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS

ENJEUX ET ORGANISATION DE LA UN ENJEU HUMAIN….ET ÉTHIQUE!

ENJEUX ET ORGANISATION DE LA UN ENJEU HUMAIN….ET ÉTHIQUE!

La démarche de préven-on est un facteur de développement

ENJEUX ET ORGANISATION DE LA UN ENJEU HUMAIN….ET ÉCONOMIQUE!

Donner une déﬁni&on de l’Accident du Travail et de la Maladie

accident qui survient par le fait ou à l'occasion du travail, à un

ENJEUX ET ORGANISATION DE LA ACCIDENT DE TRAJET

Un accident est considéré comme un accident de trajet s'il

Contrairement à l'accident du travail et l'accident de

Q6 – Franck, commercial et ancien carreleur, souﬀre du genou.

ENJEUX ET ORGANISATION DE LA LES AT, LES MP…. MAIS PAS QUE!

Le principe de la pyramide de BIRD exprime

Une entreprise qui ne travaille pas sur la base de la pyramide

un accident mais qui, finalement, n'a pas eu de conséquences.

Les identifier est un enjeux essentiel de la démarche de

L’employeur a une obligation de sécurité de résultat

Le manquement à ceRe obligaSon a le caractère d’une faute

La « responsabilité pénale », qui est une responsabilité de « punition »

DES MISSIONS DE PRÉVENTION/PROTECTION

LES MISSIONS SST DU CSE

ENJEUX ET ORGANISATION DE LA L’animateur Sécurité collabore à :

Ø l'identification des dangers dans le cadre de l'analyse des risques;

QUELQUES INDICATEURS SST

QUELQUES INDICATEURS SST