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INTRODUCTION
L’analyse classique de la concurrence pure s’appuie sur l’hypothèse d’une mobilité totale des
individus et des ressources, ce qui permet de déduire que non seulement les salaires et les taux
de profit doivent tendre à être les mêmes dans les divers activités, mais aussi que les rapports
d’échange des marchandises doivent être égaux aux rapports de leurs coût réels ; à l’opposé,
l’analyse du monopole à été conduite en supposant que l’apparition de nouveaux concurrents
était impossible. Ainsi, on a associé, d’un coté, concurrence et liberté d’entrée, d’un autre
côté, monopole et entrée impossible. L’analyse des situations de concurrence monopolistique
et de concurrence imparfaite permet de considérer les deux cas extrêmes d’entrée‟ totalement
libre” ou ‟totalement impossible”.
On doit à Bain (1956) et Sylos-Labini (1957) d’avoir les premiers a développé le concept de
barrières à l’entrée et souligné le rôle crucial de la concurrence potentielle. La portée de leurs
travaux est double.
Bain et Sylos-Labini ont, tout d’abord, permis de dégager les facteurs caractérisant les
structures industrielles, et plus particulièrement les barrières à l’entrée. Ces barrières peuvent
être qualifiées de ‟ naturelles ” dans la mesure où elles sont indépendantes de l’action des
firmes installées. En effet, seules les conditions économiques prévalant dans certaines
industries peuvent bloquer l’entrée d’une firme sur un marché. Ils sont, ensuite, à l’origine de
l’idée que certains comportements adoptés par les firmes installées, telles que les stratégies de
prix, de production, d’investissements, de recherche et développement, de promotion et de
publicité, peuvent influencer les facteurs de structure et plus particulièrement l’accès des
entrants potentiels. On parlera, dans ce cas, de ‟ barrières stratégiques ” et la structure de
marché est endogénéisée. Ces comportements stratégiques sont certes très pauvres chez Bain
et Sylos-Labini, comme l’a souligné Modigliani (1958), reflétant sans doute la croyance que
seuls les facteurs structurels sont réellement déterminants à long terme.
Bain (1956) donne la définition suivante des barrières à l’entrée : « Les barrières à l’entrée
sont les avantages que détiennent les entreprises en place dans une industrie sur les
entrants potentiels, ces avantages se manifestant dans leur capacité à vendre au-dessus
du prix concurrentiel, sans attirer de nouvelles firmes dans l’industrie » (Bain, 1956,
p.3). Sur un plan empirique, l’observation de profits anormalement élevés et persistant est
donc, pour Bain, le signe de la présence de barrières à l’entrée dans le secteur considéré,
l’ampleur des profits constituant une mesure du niveau de ces barrières. C’est la définition
usuelle des barrières à l’entrée.
La définition que donne Stigler (1968) des barrières à l’entrée, en mettant l’accent sur
l’existence d’une asymétrie dans les fonctions de coût entre les firmes installées et les
nouveaux arrivants, semble coïncider, au premier abord, avec celle de Bain : « Une barrière
à l’entrée est un coût de production qui doit être supporté par une firme voulant
pénétrer un marché sans que celles en place aient à le faire » (Stigler, 1968, p.67) Mais
au-delà de cet accord apparent sur la définition des barrières à l’entrée, chacun met l’accent
sur les opportunités différentes auxquelles ont à faire face les firmes en place et les firmes
candidates à l’entrée, des divergences existent.
Bain définit les barrières à l’entrée du point de vue de la firme installée. L’évaluation de la
barrière à l’entrée nécessite de comparer les profits de l’entreprise établie avant l’entrée et
ceux de son rival après l’arrivée sur le marché, sachant que cette entrée peut susciter une
réaction de la firme établie. Stigler se place du point de vue des firmes postulantes. La
présence de barrières à l’entrée pour Stigler est décelée par la comparaison des profits de la
firme installée avec ceux de la firme entrant potentiel, si celle-ci produisait la même quantité
que la firme en place. Si la différence de profits est positive, en faveur de la firme installée, on
a une mesure des avantages que possède cette dernière par rapport à la firme potentielle, c’est-
à-dire une mesure des barrières à l’entrée. En d’autres termes, une barrière à l’entrée
n’existera que si les deux firmes ne sont pas également efficientes, une fois pris en compte les
coûts d’entrée. Les deux définitions coïncident si aucune firme n’entre sur le marché, puisque
dans ce cas la barrière à l’entrée se réduit au profit de la firme en place. Par contre, si l’entrée
est rendue simplement plus difficile, les deux définitions divergent. La définition de Bain
indiquera une barrière à l’entrée plus «élevée » que celle de Stigler. Les divergences de
conception en matière de barrières à l’entrée entre Bain et Stigler apparaissent encore plus
clairement lorsque l’on s’intéresse aux sources de ces barrières. Plusieurs autres définitions
ont été proposées depuis celles novatrices de Bain et Stigler. Cependant, la plupart de ces
définitions se situent soit dans la lignée de Bain, soit dans celle de Stigler. Par exemple,
Fergusson (1974) définit une barrière à l’entrée comme « un facteur qui rend l’entrée non
rentable tout en permettant aux firmes en place de fixer leurs prix au-dessus du coût
marginal et de gagner un profit de monopole sur une longue période » .
Cette définition suit celle de Bain, mais avec la condition supplémentaire que les firmes en
place perçoivent un profit de monopole. Von Weizsäcker (1980) définit une barrière à l’entrée
comme « un coût de production qui doit être supporté par une firme qui cherche à
entrer dans une industrie mais qui n’est pas supporté par des firmes déjà en place et qui
implique une distorsion dans l’affectation des ressources d’un point de vue social ». Cette
définition suit celle de Stigler mais avec la condition supplémentaire que le différentiel de
coût réduit le bien-être.
Les différentes natures des barrières à l’entrée :
Les obstacles qui, dans une activité, s’opposent à l’entrée de nouveaux producteurs sont
nombreux ; on distingue généralement les trois types de barrières suivantes :
la présence d’obstacles de nature juridique suppose que les firmes en place peuvent en effet
posséder des protections légales qui sont des brevets, des licences, de concession, de
l’exploitation d’un certain savoir faire… ajoutons que, dans la plupart des cas, l’entrée n’est
pas permise dans les secteur nationalisés vue l’existence de monopole légaux ( distribution
d’électricité….), des protections douanières et des barrières artificielle aux échanges de
produits, des modalités d’installation soumises à des conditions bien strictes constituée par la
possession d’un diplôme ( médecin ), d’un agrément ( notaire, transporteurs, cheffe ures de
taxi ).
1- un premier type courant de barrières à l’entrée peut consister dans la détention par
les firmes en place de ce que J.Bain a appelé des « avantages absolus par les coûts ».
ceux-ci tiennent au fait que, dans le cadre d’une production donné, toute firme désireuse
d’entreprendre ne pourra le faire qu’en se procurant les facteurs nécessaires à des coûts
supérieurs à ceux que connaissent les firmes déjà installées, ce qui constitue un handicape non
contestable. Il peut en aller ainsi dans le cas où les marchés des facteurs sont concurrentieles,
mais où l’offre n’est pas parfaitement élastique : le prix du facteur est le même pour tous les
acheteurs, mais l’entrée d’un nouveau client provoque une hausse de prix ( ce qui fait que les
coûts pour les entrants sont supérieurs à ceux des entreprises existantes .) Il en va plus
facilement de cette façon dans le cas où les marchés sont imparfaits, c’est à dire dans le cas où
tous les acheteurs ne sont pas identiques aux yeux des vendeurs : -sur le marché du travaille
où les firmes en place se sont déjà procuré les qualités de travailleurs les plus recherchés, de
sorte que les entrants devront probablement offrir des salaires supérieurs à ceux de leur
concurrent. -sur le marché des matières premières où les meilleurs produits semi-finis ou
certaines ressources rares, tel les gisements ‟ bien placés ”, par exemple, peuvent être
détenues par les firmes existantes. -sur les marchés des techniques où les firmes entrants
doivent se procurer divers droits d’exploitations ; là encore, le prix de ces droits peut être
élevé, variant selon le degré de l’exclusivité des inventeurs, le degré de protection prévue par
les textes. -sur les marchés des capitaux : il est vraisemblable que les firmes existantes les plus
favorisées ont accès aux crédits dans des conditions meilleurs que les firmes postulantes,
souvent inconnues et sans répondant.
3- un troisième type de barrières est créé par la différenciation des produits :de réelles
différence de qualité entre les produits et le développement de processus d’information bien
caractérisé, tel ceux de la publicité, vont alors créer de profonds attachements des
consommateurs au produit de firmes déjà installer et constituer de véritables obstacles à toute
pénétration de firmes postulantes, car celles-ci, pour s’imposer, devra développer une
importante campagne promotionnelle et prévoir de grands frais pour mettre en place un réseau
de vente compétitif… ou bien pratiquer des prix nettement inférieur à ceux des firmes
existantes. Ce double désavantage (hausse des coûts, baisse des prix ) durera tant que le
produit n’aura pas été accepté par les consommateurs et l’importance pratiquer des prix
nettement inférieur à ceux des firmes existantes. de la protection des firmes en place
dépendra, tout à la fois, du montant cumulé des différences de prix et des différences de coût
et de la durée de ce désavantage.
Ces stratégies peuvent consister à faire pression sur les pouvoirs publics de toutes sortes pour
que soient renforcés à leur avantages les protections réglementaires susceptibles de les
favoriser : pression de « lobbies » pour mettre en place des normes de fabrication ou de
commercialisation, pour introduire des quotas à l’importation, empêcher les aides Etatiques au
profit de concurrents….etc. Ces stratégies peuvent s’agir de l’existence d’une capacité
excédentaire de production détenue par les firmes en place qui s’en servent pour intimider les
concurrents éventuels, les menaçant de jeter sur le marché de quantité supplémentaires de
biens et de provoquer par là une importante baisse de prix. Ces stratégies peuvent enfin
résider dans le développement d’une politique de prix qu’illustre ‟ la théorie du prix-limite ” :
il consiste à élevé le prix de marché tout juste au-delà de ce que serait le prix de concurrence
d’un montant tel que l’entrée de tout producteur supplémentaire agissant dans les conditions
de production contribuerait, par l’apport de ca production, à ramener ce prix de marché au
niveau de concurrence et de réduire par cette effet l’intérêt de toute entrée dans cette branche.
La mesure et les implications des barrières à l’entrée.
1-J. Bain définit l’importance des barrières à l’entrée par l’importance des profits des firmes
par rapport à leurs coût moyens minima et dit, par exemple, qu’il existe de « très hautes
barrières » quand les prix peuvent dépasser de 10% ou plus ces coûts.
2-une autre démarche de mesure de ces barrières consiste à les mesurer directement par
l’importance de quelques types précis de protection, telle l’importance du rapport des
dépenses de publicité au chiffre d’affaires, l’importance du capital minimum nécessaire pour
entreprendre, de façon efficace, la production d’un bien ou l’importance des unités monétaires
investie par personne employée.
3-pour estimer l’importance des ces « barrières », on peut encore évoqué quelque critères plus
empiriques, tel, par exemple, le taux de rotation des firmes dominantes : si, dans une industrie
donné, les firmes leader restent toujours les mêmes, d’une année sur l’autre en supposant que
leurs activités sont très protégées.
L’existence des barrières a à l’entrée constitue une déviation par rapport au modèle
économiques de concurrence pure et parfaite ce qui explique la faible mobilité de capitaux
souvent enregistré d’une activité à une autre, de la stabilité de certain situation de domination
voire de la persistance de divergence de taux de profit intersectorielles. On peut étudier dans
un premier temps l’impact des barrières à l’entrée sur le jeu de marché avant d’étudier les
stratégies des agents économiques vis-àvis ces barrières.
1- les barrières a à l’entrée et les stratégies de progrès : La maîtrise des technologies peut
permettre de pénétrer sur des marchés relativement protégées de deux façons principales :
soit en facilitant la production des produits concurrents, comparables aux produits dominants
et considérés comme pratiquement identique par las utilisateur, voir même supérieurs, du fait
de la maîtrise de processus plus performantes exemple : la production chimiques à partir de
produits pétroliers a permis l’entrée des entreprises pétroliers dans l’industrie
pharmaceutiques. Soit en facilitant la maîtrise de processus nouveaux ce qui pourra permettre
par exemple de mettre fin aux avantages que procurait l’exploitation du monopole d’une
ressource ; la substitution de la production d’énergie nucléaire a remis en cause la domination
des grands de pétrole, par la découverte de la technique de la désulfurisation de gaz naturel
Le sucée de L’entrée dans une industrie protégée par des barrières à l’entrée n’est pas toujours
un signe favorable pour les entreprises postulantes. Reste à noté que dans le cas où ces
entreprises n’arrivent pas à conquérir les entreprise en place ces dernières doivent quitter ce
marché, chose qui n’est pas toujours facile vue l’existence des barrières au sorties limitant le
désinvestissement dans un secteur donné.
Les barrières à la sortie
La sortie d’un marché pour une entreprise
Avant d’examiner comment les barrières à la sortie sont définies dans la
littérature, il n’est pas inutile de commencer par décrire et analyser ce qu’est la
sortie du marché. Pour le dire simplement, une entreprise sort d’un marché
lorsqu’elle cesse tout à fait de produire un produit ou un service, ou en suspend
la vente dans une aire géographique déterminée.
Les raisons pour lesquelles une entreprise décide de sortir d’un marché sont
diverses. La sortie du marché peut être due à une absence effective de rentabilité
; elle peut aussi avoir lieu parce qu’une entreprise en place anticipe une baisse
permanente ou un ralentissement de la croissance de la demande, et donc une
réduction des profits escomptés ; elle peut encore s’expliquer par l’apparition de
nouveaux entrants plus efficients qui prennent la place des entreprises
auparavant présentes sur le marché d’une entreprise.
La sortie est plus fréquente dans un secteur en déclin que dans un secteur en
pleine expansion. Certaines pratiques anticoncurrentielles comme les prix
d’éviction peuvent aussi contraindre des entreprises à sortir d’un marché.
Il existe plusieurs façons pour une entreprise de sortir d’un secteur, en
particulier au moyen d’une fusion, d’une liquidation volontaire ou d’une
faillite1. Les conséquences économiques de ces différents types de sortie ne sont
pas les mêmes. Dans les cas de fusion, une grande partie des capacités de
production peut rester dans le secteur. Dans les cas de liquidation volontaire, ces
capacités sont fréquemment soustraites au marché ; de même, les faillites
entraînent souvent la fermeture permanente des capacités de production
Ces différentes formes de sortie du marché libèrent à un degré plus ou moins
grand une capacité de marché ou des ressources qui peuvent ainsi être
réaffectées. Les autorités de la concurrence analysent l’impact d’une sortie
lorsqu’elles cherchent à déterminer si une sortie par fusion risque d’entraîner
une baisse de la concurrence, ou si les entreprises en place resteront soumises à
une pression concurrentielle suffisante en cas de sortie d’un concurrent (ou de
plusieurs concurrents à un moment donné, par exemple en période de récession).
Le moment auquel il est efficient pour une entreprise de sortir d’un marché
dépend de toute une série de facteurs. En théorie, dans un marché parfaitement
concurrentiel, une entreprise ne devrait rencontrer aucune barrière à l’entrée et
aucune barrière à la sortie. Dans ce scénario idéal, une entreprise pourrait
décider de suspendre ses activités à court terme lorsque la moyenne de ses
revenus est inférieure à la moyenne de ses coûts variables2. Si cette situation
persiste à plus long terme, l’entreprise devrait pouvoir quitter le marché sans que
cela n’entraîne pour elle de coûts particuliers3.
L’analyse se complique dès qu’il devient nécessaire de prendre en compte des
coûts de sortie du marché (barrières à la sortie). En pareil cas, il est possible que
l’entreprise décide de rester sur le marché, bien que cela ne soit ni rentable, ni
efficient, parce qu’il serait plus coûteux pour elle d’en sortir.
La baisse du dynamisme des entreprises – c’est-à-dire la fréquence de l’entrée et
de la sortie d’entreprises du marché – est un indice de l’existence de barrières à
la sortie.
ANNEXES
LES BARRIERES A LA MOBILITE
Les barrières à la mobilité sont des rigidités structurelles du secteur qui cloisonnent les firmes
dans des groupes homogènes de concurrents en terme de stratégie (avantage par les coûts,
différenciation ou focalisation) et empêchent les firmes de se déplacer facilement à l’intérieur
du secteur.
Ces barrières peuvent être volontairement mises en place par des firmes qui veulent protéger
leur segment de l’intrusion de concurrents. Elles peuvent aussi être le fruit de la structuration
naturelle du secteur, sans que leur existence soit le fruit d’une action volontaire.
Les barrières à la mobilité sont proches des barrières à l’entrée. Les unes s’appliquent à un
segment du secteur alors que les autres s’appliquent à un secteur entier. Pour dresser des
barrières à la mobilité, une firme peut verrouiller les circuits de distribution, fermer l’accès
aux matières premières, jouer sur leur expérience, faire de la publicité, protéger leur
technologie, mettre en place les obstacles classiques propres aux barrières à l’entrée.
Les barrières à l’entrée sont des rigidités structurelles du secteur qui obligent les firmes
souhaitant y entrer à réaliser un effort conséquent. Elles obligent les nouveaux entrants à
réaliser des investissements importants avant d’arriver à l’équilibre et à la rentabilité attendue
de l’entrée sur le secteur.
Les barrières à la sortie sont des rigidités structurelles qui obligent une firme à rester en
activité sur un secteur ou un segment sur lequel la rentabilité n’est pas ou plus au rendez-
vous.
Ces barrières à la sortie peuvent prendre la forme d’immobilisations spécifiques à une
activité, de contrats existants avec les clients, de craintes pour l’image de marque, de coûts
liés à la sortie, de perte de pouvoir de négociation avec les parties, de perte de confiance des
actionnaires, de perte de synergie ou d’interconnexion, d’aspects politiques, de raisons
psychologiques et affectives,…
L’élévation de l’importance des barrières à la sortie peut être bénéfique si elle constitue une
barrière à l’entrée pour le secteur. Il faut cependant que les entrants potentiels prennent en
compte ces barrières à la sortie au moment de l’évaluation de la rentabilité d’une entrée sur le
secteur, ce qui n’est pas toujours le cas.
LE CHAMP CONCURRENTIEL
LA CHAINE DE VALEUR
La chaîne de valeur est un outil d’analyse qui permet d’identifier les activités
clés pour l’obtention d’un avantage concurrentiel parmi l’ensemble des activités
que la firme doit mettre en œuvre pour satisfaire un secteur ou segment. Il y a
trois grandes catégories d’activités dans une chaîne de valeur : les activités de
soutien, les activités primaires liées à la production et les activités primaires
liées à la vente et au contact client. Le niveau de détail de la décomposition en
activités élémentaire doit être guidé par l’importance des activités élémentaires
pour l’avantage concurrentiel. La chaîne de valeur permet de mettre en évidence
les activités clés de la firme, c’est à dire celles qui ont un impact réel en termes
de coût ou de différenciation par rapport aux concurrents.
LA DIFFERENCIATION
LA FOCALISATION