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Clément Soriat
Mots-clés
Microcrédit, VIH/sida, gouvernement des corps, résistance, appropriation.
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Diffusion et réception des valeurs néolibérales de responsabilisation
dans le cadre d’un projet de microcrédit au Bénin
L ’aide au développement est depuis les années 1980 l’objet de profondes mutations,
résultant en grande partie de la néolibéralisation du secteur (Harrison,
2010 ; Hillenkamp et Servet, 2012)1. Des ajustements structurels aux débats plus
récents relatifs à la thématique de l’« efficacité » de l’aide (Severino et Charnoz,
2005 ; Diaz Pedregal et Kamelgarn-Cerland, 2013), la rationalité économique
constitutive du projet néolibéral (Hache, 2007) s’impose progressivement
comme une norme de référence chez les acteurs de la coopération internatio-
nale. Par un accent mis sur la performance et les résultats, l’optimisation des
coûts et des dépenses, la mise en concurrence des prestataires (généralisation
des appels d’offres) ou encore la promotion des partenariats publics-privés,
les bailleurs internationaux imposent des prescriptions par lesquelles les
ONG et les services publics qu’ils financent ajustent leur fonctionnement
au modèle de l’entreprise privée et de l’économie de marché (Hillenkamp
et Servet, 2012). Un autre aspect, peut-être moins visible, de cette diffusion
de la rationalité économique dans le champ de l’aide au développement
réside dans des mécanismes de subjectivation (Foucault, 1984) participant à
la construction des bénéficiaires de l’aide comme des individus « respon-
sables ». Au cœur des discours sur l’empowerment, la responsabilisation est
emblématique des techniques propres à la gouvernementalité néolibérale,
« gouvernement indirect » reposant largement sur l’« autocontrôle » (Hache,
2007). Dans cette perspective, l’autonomie et la capacité de faire des choix
raisonnables sont érigées en valeurs fondamentales (Fournier, 2015). Chacun
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étatiques, mais aussi par des acteurs privés tels que des médecins ou encore
des associations (Fassin et Memmi, 2004). Cet interventionnisme « discret »
et « sophistiqué » (Fournier, 2015), dont l’ambition est d’amener chacun à se
gouverner par lui-même de manière responsable (Fassin et Memmi, 2004), a
aussi ceci de particulier qu’il a su se globaliser (Bayart, 2004) et s’exporter en
dehors du monde occidental, notamment par le biais d’un système d’aide
de plus en plus rompu à l’idéologie néolibérale.
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Ces types de projets sont d’autant plus investis par les acteurs associatifs
que le microcrédit est devenu au Bénin un outil privilégié de lutte contre
la pauvreté. Consacré par le président Thomas Boni Yayi, qui lance dans les
années 2000 un programme national de « microcrédits aux plus pauvres »,
octobre~décembre 2016 – Revue Tiers Monde
5 Environ une centaine d’ONG ont été recensées par l’État en 2011 (CNLS, 2011).
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dans le cadre d’un projet de microcrédit au Bénin
Les personnes vivant avec le VIH ont l’impression que tout est leur droit parce
qu’au début, […] on leur mettait l’argent devant, on donnait de l’argent, on
donnait tout et ils se disaient alors : « La vie est rose, la vie est belle, on doit
me donner tout. » Puis on a commencé par vouloir les responsabiliser dans
leur propre prise en charge. Si on prend les projets de microcrédit, on leur
apprend à pêcher, à mener eux-mêmes des actions. Mais on leur avait donné
un autre schéma. Ça les amène à vouloir être toujours dépendants (Franck,
Parakou, juillet 2009).
Le point de vue est partagé par les acteurs de la lutte contre le sida à
tous les niveaux, d’où une forte légitimité des programmes en faveur de
l’« indépendance » économique des séropositifs. C’est ainsi que, dans les
années 2000, la Banque mondiale et la Banque africaine de développe-
ment commencent à financer massivement des « activités génératrices de
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Sur le plan économique, les animateurs ont œuvré pour « convertir » les
bénéficiaires à la rentabilité. Pour la plupart, ces derniers pratiquaient avant
le démarrage du projet des activités, à la frontière des sphères domestiques
et économiques, qui s’articulaient avec les tâches quotidiennes relatives à la
gestion du foyer et des enfants : culture vivrière, élevage de poulets laissés en
« divagation » et se nourrissant d’herbes ou de déchets végétaux, petit com-
merce ambulant ou à domicile, etc. Une des principales ambitions du PIES
est d’amener les bénéficiaires à rompre avec cette logique de « subsistance »
et à se professionnaliser afin d’atteindre un seuil de rentabilité. Pour cela,
ils sont amenés à suivre des formations dans différents domaines. D’abord
dans le domaine du commerce où ils sont formés à l’étude de marché,
à la gestion d’entreprise, puis accompagnés pour constituer un fonds de
roulement et tenir une comptabilité. Ils sont également formés à l’élevage
à travers le suivi de modules en matière de production et de santé animale.
Dans le cadre de ces formations, on leur apprend à contenir leurs poulets
ou leurs lapins dans des espaces clos (enclos, clapiers, etc.), leur apporter
de la nourriture enrichie, gérer les cycles de reproduction de manière opti-
male, prévenir et traiter les épidémies, etc. Ils sont invités à épargner pour
renforcer continuellement leur capacité d’investissement et ainsi développer
progressivement leur activité. C’est tout un mode de vie qui est, au final,
ici inculqué, fondé sur la différenciation entre vie domestique et activité
économique, et sur l’intériorisation d’une logique de rationalisation tournée
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Caroline, bénéficiaire du PIES, vit à Bohicon avec ses enfants dans la maison
familiale de son mari. Tous deux sont séropositifs. Elle a stoppé sa scolarité
au collège. Elle tire la plupart de ses maigres revenus d’activités de commerce.
Lorsque Florent arrive au domicile de Caroline, celle-ci sort tout juste de sa
douche. « Je ne savais pas que vous alliez arriver aujourd’hui. Je m’apprêtais pour
aller au marché ». Vraisemblablement, Caroline n’est pas disponible. Florent lui
demande malgré tout de lui consacrer trente à quarante-cinq minutes. L’objet
de sa venue n’est pas très clair. Il commence par demander des nouvelles : « Et
la santé, ça va ? Et vos enfants ? ». Caroline dit que tout va bien. « – Tu prends
toujours tes médicaments ? » « – Oui, mais ça me fatigue. » Florent demande
à voir la boîte de comprimés pour vérifier « quelles molécules elle prend ».
« – Et tes enfants, ça se passe bien à l’école ? » « – Oui, ça va. » Caroline se lève
et revient avec les bulletins scolaires des enfants. La visite à domicile s’achève
par un contrôle de l’élevage de lapins soutenu par le projet. « C’est sale. Et
pourquoi la lapine n’est pas encore grosse ? Ce n’est pas normal. Il faudra
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Dans le cadre du PIES, les modalités d’action mobilisées par les bénéfi-
ciaires révèlent leur capacité à résister et à s’approprier le projet en fonction
de leurs représentations, de leurs visions et de leurs motivations. Le concept
de résistance sera entendu dans son sens foucaldien, autrement dit comme
des actes consubstantiels aux relations de pouvoir prenant la forme de
résistances violentes, de fuites, de ruses ou de stratégies qui renversent la
situation (Foucault, 2001). La résistance ne consiste ainsi pas nécessairement
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en une lutte ou une opposition marquée. Cette idée rejoint d’ailleurs les
résultats des études effectuées en socio-anthropologie du développement
(Olivier de Sardan, 1995) qui montrent que l’appropriation des projets de
développement ne se construit pas dans le rejet mais plutôt dans la réinter-
prétation. Cependant, sur notre terrain d’enquête, ces résistances peuvent
être manifestes, contrairement à ce que peut laisser entendre la littérature
précédemment citée. Dans tous les cas, elles sont liées à la position socio-
économique des bénéficiaires. Ainsi, ceux qui parviennent le mieux à faire
valoir leurs intérêts sont ceux qui, à la base, sont les plus favorisés.
Quand bien même le contrôle et les visites des animateurs sont indis-
pensables à l’obtention du soutien, certains refusent les visites à domicile et,
avec elles, l’appui proposé. Pour les bénéficiaires qui l’acceptent, des marges
de manœuvre subsistent. Aussi apprennent-ils à « faire avec » la contrainte
des visites, à la gérer (Olivier de Sardan et al., 2006). Plus exactement, ils
développent tout un ensemble de pratiques comme le mensonge ou la
dissimulation, l’impassibilité ou encore le renversement de la contrainte.
Ces pratiques sont d’autant plus courantes que les bénéficiaires vivent
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la matière :
Le vrai problème, c’est avec les PVVIH ; ils ne sont jamais satisfaits […]. Ils
peuvent dire que tu as révélé leur statut à quelqu’un, et alors ils interdisent
à l’enfant de discuter avec toi […]. Les associations ont des responsables qui
doivent […] aider les ONG à faire le travail sur le terrain. […] On leur dit :
« Voilà, on veut prendre en charge les enfants. Voici leur nom. Leurs parents,
ils sont dans votre association. Voilà ce qu’on veut faire. » Ils vont voir les
parents. Ils leur disent : « Voilà l’ONG. Ils veulent faire telle activité. Ils doivent
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venir chez vous. » C’est à eux d’expliquer à leurs membres pour qu’ils nous
acceptent. (Thomas, Parakou, juillet 2010).
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les bénéficiaires. Les visites perdent alors aux yeux de ces derniers leur carac-
tère contraignant et prennent l’allure d’une visite amicale, voire familiale.
Des repas et des boissons sont offerts. On plaisante, on rit, on s’échange des
confidences, etc. Il arrive que l’animateur soit sollicité personnellement pour
résoudre telle ou telle difficulté financière. Le contrôle exercé est alors celui
d’un ami ou d’un parent bienveillant, et devient une ressource.
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Jeanne est séparée de son conjoint et vit chez sa mère avec son enfant, à Bohicon.
Elle est affectée psychologiquement par la maladie et prend des antidépresseurs.
Elle a 35 ans environ. D’extraction sociale modeste, elle a stoppé sa scolarisation
au collège. Avant le projet, elle tirait la plupart de ses revenus de son activité
de vente ambulante. Après son identification comme bénéficiaire du projet,
elle déclare n’être « pas trop confiante » à l’idée de recevoir un microcrédit.
Quand on lui demande quelle activité elle souhaite développer, elle choisit la
vente ambulante de savon. Les animateurs, estimant ce type d’entreprise peu
rentable, l’orientent vers des activités commerciales de plus grande envergure.
Elle se décide finalement sans conviction pour une télécabine. Si elle fait preuve
d’assiduité et d’implication dans les activités à caractère social, elle consacre
peu de temps à son AGR. Les bénéfices dégagés sont faibles. De plus, son
père et ses frères, qui l’aidaient à hauteur de 15 000 francs CFA par mois (soit
20 euros), remettent en cause leur soutien car ils supposent que sa télécabine
lui rapporte suffisamment d’argent. S’ensuit une perte de motivation, renfor-
cée par la dégradation de son humeur dépressive (qu’elle associe au fait d’être
restée des journées entières seule dans sa boutique). Dans le même temps,
elle se rapproche d’une église pentecôtiste dont le responsable met en avant
un certain nombre de cas de guérison du VIH/sida parmi ses fidèles. Celui-ci
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Maxime réside à Parakou. Issu d’une famille aisée, il a quatre enfants scolarisés,
dont un est à l’université. Juriste de formation, il a été huissier de justice avant
de démissionner suite à une accusation, selon lui fallacieuse, de malversations
financières. L’expérience de la maladie et son incapacité à travailler pendant
de longues années ont conduit à sa précarisation économique. Néanmoins,
il a, pour reprendre ses termes, « plusieurs cordes à son arc ». Il dirige un
commerce (dans lequel il a investi 3,5 millions de francs CFA, soit 5 300 euros
environ) ainsi qu’une entreprise dans le domaine du bâtiment et des travaux
publics. Lors de notre dernière rencontre, il était en pourparlers avec l’Agence
nationale de l’emploi en vue d’un financement de 4 millions de francs CFA (soit
6 000 euros environ) dans le cadre d’un projet de société de gestion immobilière.
Il est conseiller permanent auprès de Caritas Bénin. Il est chargé à ce titre de
défendre les intérêts des séropositifs auprès de l’institution et effectue occa-
sionnellement des témoignages à visage découvert. Il est également secrétaire
général d’une association de personnes vivant avec le VIH/sida, structure dont
il assure la gestion financière. Par ailleurs, Maxime est un militant politique,
président du cadre de concertation de la mouvance présidentielle de son
quartier. Enfin, il est fortement impliqué dans sa paroisse. Ces engagements
multiples ont contribué à sa reconnaissance dans le paysage local. Lorsque les
animateurs entrent en contact avec lui, il est dans un premier temps réticent à
l’idée de prendre part au projet. Il n’accepte la proposition que dans la mesure
où il est en capacité d’en faire un usage instrumental. Il choisit de mettre en
place une télécabine. Il confie la gestion de cette activité à une de ses filles,
contrairement à ce qui est normalement attendu. Alors qu’il a la capacité de
rembourser ses dettes rapidement, il repousse au maximum les échéances de
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posés par le projet et les réalités locales. Ils sont particulièrement disposés
à intégrer et à articuler des « univers de sens » antagonistes, tout en étant
en mesure de défendre leurs intérêts. Maxime adhère ainsi pleinement aux
valeurs néolibérales promues par le PIES et a d’ailleurs développé un esprit
d’« auto-entrepreneuriat » bien avant le projet. Il s’en fait le relais auprès
des bénéficiaires, « appuyant » par exemple la parole des animateurs lors
des réunions observées. Mais il ne perd pas de vue ses objectifs propres et ne
s’implique dans le projet qu’en fonction des ressources qui lui sont offertes.
Ce faisant, il conforte son statut social.
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Diffusion et réception des valeurs néolibérales de responsabilisation
dans le cadre d’un projet de microcrédit au Bénin
auteur
Clément Soriat
Enseignant en science politique à l’université de Lille 2, il mène des recherches
sur les politiques de santé en Afrique. Il est également impliqué dans le
monde associatif.
A récemment publié :
Soriat C., « Participation des associations de personnes vivant avec le VIH/
sida à la lutte contre le sida au Bénin : entre mobilisations et injonctions », in
Broqua C., et Delaunay K. (dir.), Lutter contre le sida en Afrique : Mobilisations
locales et internationales au temps des antirétroviraux, Marseille/Paris, IRD/
Karthala [à paraître].
Soriat C., 2013, « S’investir ou investir dans la lutte contre le sida au Bénin ?
Trajectoires d’entrepreneurs et reconversions associatives », Face à Face,
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