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S9 option ACG
ENCG Marrakech
Objectif principal :
Plan du cours :
1- introduction générale
2-Les nouvelles méthodes de coût
complet
3-Le management des valeurs
4-Le contrôle de Gestion sociale
5-Le contrôle de gestion différentié
1) Le manager
2) Le contrôleur
3) Le contrôlé
Sur le terrain, les contrôleurs de gestion (en milieu industriel) ressortent avec « une
image bien meilleure que ne le pensent les contrôleurs ». L’analyse des
attentes des managers amène l’auteur à conclure qu’il faut « envisager sous un
angle différent le rôle et la place du contrôleur de gestion en entreprise, perçu
désormais comme un "accompagnateur du progrès" » (Bouin et Simon, 2004,
En matière de reporting, « globalement, l’axe financier reste le plus suivi (87 %) par
les équipes du contrôle de gestion et leur direction générale ».
L’enquête révèle que des indicateurs tels que le BFR (besoin en fonds de
roulement) n’est suivi que par 69 % des entreprises sondées.
Enfin, les outils de consolidation : quand une entreprise sur deux dispose de ces
outils, elles sont 45 % à y recourir pour leur reporting contrôle de gestion.
Ces résultats font clairement apparaître que les contrôleurs de gestion passent
encore beaucoup de temps à rechercher les données et à compiler des informations.
« Le plus souvent (63 %), le service de contrôle de gestion est centralisé et, de
ce fait, attaché au directeur administratif et financier (68 %). Quand les entreprises
possèdent des filiales, le contrôle de gestion est décentralisé dans 9 % des
cas et se trouve, lui aussi, rattaché au directeur administratif et financier (34 %).
Actuellement, le contrôle de gestion met en avant l’appréhension des métiers et
processus de l’entreprise (73 %), puis la maîtrise des systèmes d’information (72 %)
et seulement en troisième position le profil de compétence financière (63 %).
Dans une projection à cinq ans, l’ordre des priorités resterait le même. »
Au coeur des enjeux de l’entreprise, le contrôleur de gestion doit assumer trois rôles :
être partenaire,
être acteur
être contributeur.
Elle confirme en grande partie les évolutions relevées par le groupe de travail « Le contrôle
de gestion : ses évolutions » du comité Jacques-Coeur de la DFCG Île-de-France.
Ces évolutions font ressortir deux points mettant en avant l’évolution des champs
d’intervention du contrôle de gestion :
Cette vision du métier du contrôle de gestion a été développée par Henri Poupart-
Lafarge, directeur financier, Alstom lors d’un entretien mené par Dominique
Chesneau et François-Xavier Simon paru dans la revue Échanges en 2008 :
« Ces trois axes s’appliquent à la plupart des managers financiers. Le contrôleur
de gestion de projet va devoir communiquer l’information financière (comptabilité
par projet et par site) à la fois au responsable du projet et à la hiérarchie
centrale. La consolidation est faite par site au sein duquel les contrôleurs de
gestion extraient les tranches de matrice afin de réconcilier tranches et projets.
Gardien du temple : les processus et procédures d’achats, de ségrégation des
tâches, de gestion des appels d’offres doivent être respectés.
ou
SOMMAIRE :
Aux clients
Valeur pour
le client actionnaires Assez
prêteurs
difficile
Valeur pour Valeurs
les prêteurs et salariés
créées et
les Etat distribuées Facile
actionnaires
Valeur fournisseurs
d ’usage Prix de
Impôts
pour le vente au
« Slack » et Complexe
client client marges des
Coûts fournisseurs
d ’exploitation
hors Coûts
financement optimisés et
coûts des
fournisseurs
On distingue désormais :
Principales questions :
Comment créer des valeurs ?
Comment évaluer la valeur de l’entreprise ?
Comment manager les valeurs ?
Le Contrôle de Gestion : Outil de pilotage des
performances :
-La productivité
- L’efficacité
- L’efficience
- La pertinence
La performance résultat,
La performance action
La performance succès (fonction des représentations des
acteurs)
La performance La valeur
Les coûts
Management de la valeur
Approches de la valeur :
Pour le client
Pour les actionnaires
Pour les partenaires
La Gestion de la valeur pour le client
Valeur Perçue
Prestations inutiles Valeur Non Perçue Défauts sur Attentes Attentes non
prestations satisfaites satisfaites
Valeur Offerte
VC = CS-C1-C2-C3-C4-R
VC = valeur Client
CS = Contribution à la satisfaction
C1= Prix d’achat
C2 = Coût de transmission
C3 = Coût d’installation
C4 = Coût de l’utilisation
R = Risque de défaillance
- Analyse de la valeur
- Le coût cible
- La Gestion par activités ou Processus
- Le benchmarking
- Le feature Costing de J. Brimson ou le calcul de coût
par attribut de valeur
• et ce que les fonctions qu'il doit remplir (et non les fonctions
qu’il remplit) devraient coûter ; cela, sans que la qualité et les
performances du produit examiner n'en soient altérées.
Le coût cible
Secteurs concurrentiels
Coût Cible = Prix de Vente – Marge
Le coût cible intitulé également coût objectif (ou Target Costing) est un coût que
l’entreprise souhaite supporter afin de dégager une marge prédéterminée.
Le coût cible est une vision stratégique de la production.
Tant qu'il est sur le marché il génère des frais de surveillance, reconditionnement,
etc.
En effet, 80 % des coûts du cycle de vie d'un produit sont déterminés au niveau de
la phase de conception et se poursuivront tant que le produit est sur le marché.
23/10/2015 SAID OUHADI
La Méthode du Coût Cible
Exemple d’application :
Yo = 10P² + 200P
Yd = 90875-4P- 10P²
Les dirigeants de l’entreprise recherchent une profitabilité de 20%.
• Organique,
• Fonctionnelle,
La décomposition organique, consiste à décomposer le produit en éléments physiques.
De ce fait le produit tend vers le souhait des clients. Ainsi le coût cible rend asymptotiques la
valeur créée et la valeur attendue.
Une comparaison entre le coût estimé et le coût cible est nécessaire pour
susciter des réactions.
L’étude de marché montre que le prix pourra être fixé à 9000 DH pour la première année de
commercialisation.
Ce prix est relativement élevé mais l’appareil bénéficiera d’un effet de nouveauté face à une
concurrence qui propose des modèles plus anciens.
Dès la deuxième année, le prix sera ramené à 7400 DH pour résister aux nouveaux produits
concurrents qui apparaîtront sur le marché.
Les prévisions de vente portent sur 50000 appareils la première et la deuxième année et 30000
appareils la troisième année.
23/10/2015 SAID OUHADI
Années 1 2 3 Total
Prix 9000 7400 7400
Il représente la moyenne entre la marge cible de 30% des produits nouveaux (qui
constituent 1/3 du portefeuille de produits) et la marge cible de 15% attribuée aux
produits anciens.
Les 5 S
La pertinence des
informations demeure Elle n’est pas toujours
discutable (imputation opérationnelle du fait que
subjective et arbitraire le décideur, souvent, est
inapte de prendre des
comme même) ;
mesures adéquates suite à
la constatation d’un coût
de revient trop élevé par
exemple.
Le benchmarking :
• Interne
• Fonctionnel
• concurrentiel
Définition
Méthode orientant l’ensemble des activités du personnel de toute l’entreprise de façon
qu’elle atteigne ses objectifs principaux et qu’elle réagisse rapidement aux
évolutions de son environnement.
Triple visée de planification, de communication et de contrôle.
Méthode pouvant être utilisée dans les établissements ayant déjà une culture qualité
leur permettant d’intégrer le management par la qualité totale.
- La valeur patrimoniale
- La méthode des ratios
- La valeur financière
- Stratégie de la valeur de T.Copelan, T.Koller et J.Murin
- L’EVA
- La valeur patrimoniale (Situation nette, Actif net corrigé, Goodwill, ROI, ROCE)
Vn = F/(k-g)
Vn Valeur Terminale
F Premier cash flow après la période explicite
k coût moyen du capital
g taux de croissance perpétuel attendu du cash flow
La stratégie consiste à :
EVA = RE – kCi
EVA/k = RE/k – Ci
K = Rcp(CP/(CP+D)) + Rd (D/(CP+D))
Pre = Prm x β
Prm = Prime de risque de marché
β = Coefficient de volatilité du titre par rapport à celle du
marché
Rd = (1-t)Rdn
t = Taux d’impôt sur les bénéfices
Rdn = taux d’intérêt nominal de la dette
Capital Processus
23/10/2015
Capital innovation
SAID OUHADI
Le tableau de bord immatériel
Edvinsson et Sullivan (1996) expliquent que le Capital Intellectuel se
compose du Capital Humain (connaissances, savoir-faire, expériences des
salariés, attitudes et capacités d’innovation et d’apprentissage) et du Capital
Structurel (compétences qui peuvent être valorisées sur le marché).
Le Capital Structurel comprend des actifs tangibles, mais surtout des actifs
intangibles en relation avec les partenaires
commerciaux (c’est le capital relationnel : liste de prospects, réseau de
distribution, alliance avec les fournisseurs…), ou en relation avec la structure
(systèmes de calcul de coût, processus de fabrication et d’innovation,
processus de décision, …).
Ils proposent la formule suivante pour calculer cet indice du Capital Intellectuel :
Capital Intellectuel = i x C avec,
- C : agrégation d’une vingtaine d’indicateurs exprimés en valeur absolue et orientés vers le
développement à venir de la firme.
17- programmes de formation et d’assistance réservés aux salariés travaillant à temps partiel
dans le cadre d’un contrat à durée déterminée.
Clients et
parties prenantes Organisation
Axe Clients
Axe Humain Axe Processus
Axe Renouvellement
et développement
S9 ENCG Marrakech
La méthode des
équivalences est
recommandée lorsque
l’entreprise diversifie sa
production.
G. PERRIN a suggéré de
convertir une production de
plusieurs produits en une
production d’un bien
unique.
S9 ENCG Marrakech
La profitabilité de
l'entreprise se situe dès
la phase de conception
du produit.
Secteur non
concurrentiel
Prix de Vente= Coût estimé +
Marge
Secteurs
concurrentiels
Coût Cible = Prix de Vente –
Marge
Prix exogène
Le prix est une donnée
exogène car c'est la
concurrence du marché qui
le fixe.
Marge cible
Marge cible
Coût cible
Exemple d’application :
Pour les produits Y, les fonctions
d’offre Yo et de demande Yd par
rapport au prix sont connues.
Coût cible
Exemple d’application :
Yo = 10P² + 200P
Yd = 90875-4P- 10P²
Coût cible
Exemple d’application :
Les dirigeants de l’entreprise
recherchent une profitabilité de 20%.
Quel est le coût cible ?
Coût cible
• Organique,
• Fonctionnelle,
La décomposition • Organique,
consiste à décomposer le produit
en éléments physiques.
Exercice d’Application
Nouvelles organisations
- Abandon progressif du système taylorien au profit de nouvelles modalités
de l'organisation du travail, de la motivation des hommes, du pilotage
et du contrôle de l'organisation :
Nouvelles organisations
Nouvelles organisations
Nouvelles organisations
Nouvelles organisations
Les avantages en nature doivent être pris en compte puisqu’ils font partie
du coût global de la main d’œuvre. Les avantages sont estimés à leur coût
de revient pour l’entreprise.
- Augmentations collectives
- Augmentations catégorielles
- Augmentations individuelles
Exercices de 1 à 4
- Augmentations individuelles
* Glissement
* Vieillissement
* Technicité
* Vieillissement
- La structure Individuelle
- La structure interne
- La structure externe
Salaires/Valeur Ajoutée
- Augmentation collective
- Augmentation Catégorielle
- Augmentation Individuelle
- Le Vieillissement
- Le Glissement
- La Technicité
Exercices 1 à 4
23/10/2015 SAID OUHADI
Analyse des rémunérations et Masse Salariale
Exercice 7
Voir Exercices 5 et 8
6- La Noria
6- La Noria
6- La Noria
Voir exercice 6
Rémunération individuelle
Coûts main d'œuvre
Les temps
Les effectifs
Les rémunérations
Le niveau des charges patronales
L'organisation
Le salaire brut du mois de décembre de l’année N-1 est retenu comme base
auquel il faut ajouter les augmentations générales et catégorielles ainsi que
les promotions et anciennetés y correspondantes
Appliquer des taux moyens par zone de salaires de base pour tenir compte
des effets de seuil et de plafond ;
Le coût de départ
Les budgets sont établis compte tenu d’un absentéisme moyen projeté.
Le budget annuel est le résultat du cumul, mois par mois, des budgets
mensuels.
23/10/2015 SAID OUHADI
Analyse des rémunérations et Masse Salariale
Exercice 13
Exercices 14, 15 et 16
Ecart sur coût = (coût moyen réel - coût moyen standard) x temps prévu
Ecart sur temps = (temps réalisé - temps prévu) x coût moyen prévu
Ecart de composition =
(coût moyen réel - coût moyen standard) x (temps réalisé - temps prévu)
Ecart sur coût = (coût moyen réel - coût moyen standard) x temps réalisé
Ecart sur temps = (temps réalisé - temps prévu) x coût moyen prévu
Après avoir présenté les budgets par poste, puis par sous unités,
les budgets des charges de personnel dépendent fondamentalement :
Du niveau d’activité