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FORMATION
Du 2O AU 24 février 2022
Animé par Monsieur Alouache Elhachmi
Consultant formateur
Sommaire
Préambule
1.Rappel de quelques concepts de gestion
1 .1. Définition de l’entreprise et différente approche globale pour le pilotage de
l’entreprise
1. 2 Environnement économique et technologique des entreprises
²
6 Contrôle budgétaire
6.1 Définition
6.2 Comptabilité de gestion
6.3 Coûts préétablis
6.4 calcul des écarts
6.5 Budget flexible
7 .Gestion des couts
7.1 Définition des coûts :
7.2 Caractéristiques des coûts :
7.4 Différents types de couts :
7.4.1 Les couts complets /
7.4.2 Les méthodes de couts partiels
7.4.3 Le cout marginal :
7.4.4 Le cout par activité méthode ABC
7.4.5 Le cout d’opportunité :
7.4.6 les couts invisibles et les couts caches
7.4.7 les couts discrétionnaires :
7.4.8 les couts administres
8 Tableau de bord :
8-1 Généralités
8.1.1 Les missions de la fonction finance et comptable
8.1.2 L'organisation de la fonction finance
8.1.3 Stratégie de la fonction finance et comptables
8.1.4 Mesure de la performance de la fonction finance et comptables
8.2 Généralité les enjeux du reporting et du tableau de bord financier
8. 2.1 Préalables
8.2.2 Définition du reporting financier et comptable
8.2.3 Différence entre reporting et Tableau de bord
8. 3 Le rôle du tableau de bord
8.4 Place du tableau de bord dans l’organisation
8.5 Les facteurs clés de succès
8.6 Présentation des indicateurs
8.7 Présentation des indicateurs du reporting
²
I - Préambule
L’objet de ce séminaire est de répondre à cet objectif aussi bien sur le plan
théorique et notamment pratique et opérationnel qui constitue la préoccupation des
participants.
Il est utile de présenter sommairement quels concepts de gestion et de mangement
liés au contrôle de gestion
- Des dividendes peuvent être versés aux actionnaires qui ont placé leurs
capitaux dans l’entreprise et une part mise en réserve par l’entreprise lui
permettra de renouveler ou d’améliorer son matériel et de financer sa
croissance : c’est l’autofinancement.
L’entreprise se fixe des objectifs, détermine les moyens à mettre en œuvre pour
les atteindre. C’est aussi un pôle d’échange de biens, de services, de flux
financiers, d’information mais elle reste autonome même si elle a des relations
²
L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE
« marco-environnement »
- Le cadre juridique
- La conjoncture économique
- Le contexte sociologique
- Le cadre international
« micro-environnement »
- Les clients
- Les concurrents
- Les fournisseurs
- Les partenaires
Il constitue un moyen d’action sur lequel l’entreprise peut agir par sa stratégie (choix
possibles)
Juridique :Le droit des société conditionne les choix en matière de structure
juridique . Ex entreprise individuelle, SARL, SA etc.
Sociologique : L’entreprise doit tenir compte des croyances sociales et des forces
sociales dans ses choix. Ex La paix sociale dans l’entreprise dépend des
négociations et accords avec des forces syndicales
Culturel :L’évolution des valeurs sociales doivent être intégrée dans la culture
d’entreprise. Ex L’importance accordée à l’environnement naturel
L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE
²
L’environnement est en perpétuelle évolution et cela peut avoir une incidence sur
l’offre (ex : une hausse des prix des matières premières, de nouvelles normes,
une nouvelle réglementation du travail, etc.) ou de la demande (ex : changement
de conjoncture économique, évolution des modes de consommation, etc.) En
revanche, l’entreprise essaiera de saisir les opportunités, (ex : incitations fiscale,
de nouveaux besoins du consommateur, etc.) Le développement ou la survie de
l’entreprise est lié à sa capacité d’adaptation : certaines s’adaptent aux
changements, d’autres les anticipent.
Pour bien percevoir le champ d'analyse, les enjeux et les finalités du contrôle de
gestion, il semble nécessaire de préciser la notion d'entreprise et les rapports qui
existent entre l'entreprise et son environnement.
Cette restitution de l'entreprise dans le milieu dans lequel elle évolue et la mise en
évidence des logiques d'interpénétration réciproque des forces et des contraintes du
milieu et de l'entreprise, permettent en effet de mieux comprendre les fondements et
les justifications du développement du contrôle de gestion, son évolution et son
champ d'analyse.
fiscale et sociales
Les préteurs Intérêts et capital
Les apporteurs Les di5dendes
L’entreprise Revenus non distribués
c) un centre de décisions :
L'entreprise est un centre de décision autonome, dont le degré d'autonomie est
déterminé par sa dimension et par l'environnement dans lequel elle se déploie.
On distingue généralement trois niveaux de décision qui engagent l'entreprise :
Niveau des décisions stratégiques (long terme), niveau des décisions tactiques
(moyen terme) et le niveau des décisions opérationnelles et d'exécution (court
terme et très court terme)
d) Approche managériale
efficacité permet d’atteindre les objectifs avec le moindre coût à savoir avec
efficience de l’entreprise ou de toute entité ou organisation.
Dans la théorie générale des systèmes, l'entreprise est perçue comme un système
ouvert, finalisé, régulé et composé d'un ensemble de sous-systèmes en interaction.
Son appréhension comme un système fait de l'entreprise une organisation
marchande comportant une structure et un réseau de flux physiques, financiers et
informationnels. Ce système est à la fois :
b) Type de pilotage :
Le pilotage s’appuie donc sur l’ensemble des décisions qui sont prises dans
l’entreprise. Toutes ces décisions n’ont pas la même importance du fait de
différences dans leur champ d ’application et de leur horizon temporel (classification
de I.Ansoff)
L'entreprise évolue dans une logique d'interpénétration réciproque avec son environnement au sens où
elle subit les contraintes et les effets de son milieu et elle lui fait subir à son tour les contraintes et les effets
de sa stratégie (et de ses décisions).
²
L'environnement a en effet une influence importante sur son fonctionnement, sur ses modes de gestion
et sur sa performance, voire même sur sa viabilité. L'atteinte des objectifs qu'elle s'assigne exige donc
d'elle le développement de capacités d'adaptation permanente à son environnement, soit par auto-
régulation, soit par le fait d'organes de commande appropriés.
Voici à titre illustratif les mutations (au sens évolution) des forces et des contraintes
qui caractérisent aujourd'hui les principales variables de l'environnement spécifique
de l'entreprise :
Une opportunité résulte d’une tendance favorable du macro environnement qui peut
se traduire par un nouveau champ d’actions commerciales dans lequel une
entreprise compte bénéficier d’un avantage concurrentiel.
Certains éléments sont des données qui s’imposent à l ’entreprise :ce sont des
contraintes d’environnement
L’entreprise, pour être en phase avec son en5ronnement, doit souvent anticiper
l’évolution de celui-ci.
II 2 .2 Le micro environnement
2.3.1 La mission présente ce que fait votre entreprise, ce qu’elle offre comme
service , et autant que possible, la façon dont elle le fait ou se distingue.
²
2.3.4 La vision d’entreprise, elle, est un énoncé qui sera utilisé principalement en
interne avec vos employés et partenaires.
La vision permettra de définir où vous voulez aller, de communiquer clairement ce
que vous désirez atteindre comme objectifs, de mobiliser et de motiver les gens pour
vous suivre dans cette vision.
Contrairement à la mission la vision est bornée dans le temps et est donc valable à
une échéance donnée.
C’est la réponse à la question : « Quel positionnement souhaitons-nous pour
au-delà entreprise dans trois ans ou cinq ans ? » Il peut s’agir d’élément purement
quantitatif ou qualitatif être un fournisseur préféré pour un portefeuille de clientèles.
Position concurrentielle
La position concurrentielle est évaluée par référence aux facteurs clés du succès
( FCS), tant de l'entreprise que de la concurrence. Un FCS est défini comme un
atout qu'il est essentiel de maîtriser pour réussir dans un domaine d'acti5té.
EXEMPLES
EXEMPLES
- Les budgets sont l'adaptation au court terme des objectifs à moyen terme des
plans opérationnels.
- L’ensemble des budgets s'étend de façon exhaustive à toutes les fonctions et
di5sions de l'entreprise. Les budgets sont coordonnés.
- Le découpage des différents budgets coïncide avec la répartition de l'autorité
entre les responsables.
- Les budgets sont quantifiés en valeurs, tant en ce qui concerne les objectifs
que les moyens. L’unité monétaire est en effet la seule unité qui soit commune
à toutes les fonctions et qui assure la cohérence de l'ensemble. Ceci n'exclut
pas que les valeurs soient complétées par une quantification en volume
chaque fois que la nature d'un budget le permet
- L horizon des budgets est généralement d'un an mais ils sont découpés en
périodes plus courtes (généralement mensuelles) ce qui permet de préciser le
calendrier des actions au cours de l'année.
²
Le management de l’entreprise
Deux auteurs : Mintzberg et Drucker .Ils ont définis le management comme « l’art de
diriger une entreprise » et qui se décompose en 4 étapes successives.
rocessus de gestion
-Planification
²
-L’organisation
-L’impulsion ou activation
- Le contrôle
2.4.1 La planification
Par ailleurs, ces 3 formes d’organisation se distinguent les unes des autres par :
- le degré de délégation.
- le degré de décentralisation.
- les moyens de coordination
- le nombre d’unités opérationnelles et fonctionnelles.
Ainsi le choix d’une structure pour une organisation reste délicat car il
dépendra d’une multitude de facteurs (orientations, hommes en présence, style de
direction, culture d’entreprise, environnement…).
Actuellement, les formes organisationnelles connaissent des transformations
radicales :
- une « déhiérachisation » afin de raccourcir les circuits de décision et de
rendre toute son importance à la ligne managériale (structures plates).
- une accentuation de la décentralisation afin d’accroître la flexibilité et
l’adaptabilité à un environnement moins pré5sible.
- un décloisonnement des structures favorisant la communication interne et le
développement des réseaux tant à l’interne qu’à l’externe.
2.4.3 L’activation
Le but de l’activation est d’animer les hommes et les femmes qui planifient,
organisent et contrôlent afin de donner 5e à l’organisation. Pour cela, 5 points
peuvent être qualifiés de majeurs :
1-La motivation..
2- le pouvoir
3- le conflit
²
. 4- Le commandement
5 - le changement..
2.4.4 Contrôle
la définition de la performance.
• Les dirigeants :
• Pertinence : Pour qu’un système soit pertinent, il faut qu’il met en œuvre les
moyens lesquels adaptés en quantité et en qualité aux objectifs escomptés.
• Croissance : l’entreprise est tenu d’améliorer sans cesse ses résultats , d’une
façon périodique
La roue de Deming, est une illustration de la méthode qualité PDCA (Plan Do Check
Act), son nom vient du statisticien William Edwards Deming.
Une fois achevée, on entame l'étape Check (de l'anglais "vérifier) qui consiste à
contrôler que le travail (Do) correspond bien à ce qui était prévu (Plan). Cette étape
utilise des moyens de contrôle divers, tels qu'indicateurs de performance...
L'étape Act amènera un nouveau projet à réaliser, donc une nouvelle planification à
établir. Il s'agit donc d'un cycle que l'on représente à l'aide d'une roue.
De plus, pour éviter de "revenir en arrière", on représente une cale sous la roue qui
l'empêche de redescendre et qui symbolise par exemple un système d'audits
réguliers, ou un système documentaire qui capitalise les pratiques ou les décisions.
• Selon Anthony (1965) « le contrôle de gestion est le processus par lequel les
managers obtiennent l'assurance que les ressources sont obtenues et
utilisées de manière efficace et efficiente pour la réalisation des objectifs de
l'organisation ».5(*)
• En 1988 il ajoute une autre définition «le contrôle de gestion est le processus
par lequel les managers influencent d'autres membres de l'organisation pour
appliquer les stratégies».
• Retenons le fait que le contrôle de gestion pour Anthony suppose l'existence
des objectifs préalable que le manager chargé de réaliser à travers l'action
d'autre indi5dus tout en s'assurant la mise en œuvre de stratégies définies et
l'utilisation des ressources de manière efficace et efficiente.
• La définition de A. Khemakhem :
• « Le contrôle de gestion est le processus mis en œuvre au sein d'une entité
économique pour s'assurer d'une mobilisation efficace et permanente des
énergies et des ressources en vue d'atteindre l'objectif que 5se cette entité ».
• A.Khemakhem insiste dans cette définition sur la flexibilité du contrôle de
gestion pour tenir compte de spécificités de chaque entreprise et de chaque
situation, il insiste aussi sur la mobilité des énergies et des ressources pour
atteindre les objectifs prévus de l'entité.
• La définition de H. Bouquin :
• « On con5endra d'appeler contrôle de gestion les dispositifs et processus qui
garantissent la cohérence entre la stratégie et les actions concrètes et
quotidiennes ».
• Selon H. Bouquin les managers qui sont chargés de définir la stratégie ont
besoins de dispositifs et processus pour s'assurer que l'action quotidienne des
indi5dus est cohérente avec la stratégie. Donc le contrôle de gestion est un
régulateur des comportements.
• Définition de A. Burlaud
• Le contrôle de gestion est un système de régulation des
comportements applicables dans les organisations exerçant une acti5té
économique.
il est à signaler que les prévisions sont différentes des objectifs qui sont des actes
volontaires axés sur la croissance.
Les outils utilisés sont les techniques de simulation, les techniques statistiques
d’extrapolation et de régression multiples , les coûts préétablis , les méthodes des
scénarios , méthodes experts, méthodes Delphi etc …
Ce type de prévision intéresse beaucoup plus les directions générales que les
utilisateurs qui utilisent ces prévisions pour fixer les objectifs stratégiques de
l’entreprise .
Certaine types de techniques prévisionnelles peuvent être utilisées par les
opérationnelles .
Même si les prévisions sont le fait de la direction générale , les opérationnels
peuvent donnés leur a5s sur certains points bien précis .On parle de prévisions
centralisées et de prévision décentralisées et de budget négocié et non imposable .
sur le plan horizontal que le plan hiérarchique ce qui renforce les synergies et
l’adhésion ainsi que l’échange d’expériences capitaliser et le partage des risques .
Ce qui favorise la démarche réactive et proactive en anticipant la résolution des
problèmes .
Le contrôleur de gestion doit être polyvalent. Il doit être en effet à la fois : spécialiste
(maîtriser les outils pointus), généraliste (organiser, coordonner les procédures),
opérationnel (gérer l'exécution), fonctionnel (conseiller les décideurs), technicien
(intégrer la dimension technique) et humain (gérer les hommes et les groupes).
²
Ce métier concerne les entreprises de tout secteur d'acti5té. Dans une grande
entreprise, les contrôleurs de gestion peuvent être spécialisés (Contrôleur de gestion
industriel, commercial, budgétaire) et rattachés fonctionnellement à une cellule
centrale de gestion. En PME, le contrôleur de gestion peut assurer en même temps
d'autres fonctions (comptables, financières, administratives).
Du fait qu'il est appelé à être l'interlocuteur de tous les centres de responsabilité. Une
formation pluridisciplinaire est 5vement souhaitable pour un contrôleur de gestion.
Outre qu'il soit contrôleur avec aisance les techniques propres à sa fonction, il doit
être initié à toutes les techniques susceptibles d'être utilisées au sein de l'entreprise.
Une grande aptitude au dialogue, à la formation, à l'éducation et à l'orientation ne
doit laisser aucune place au contrôle au sens de répression.
Il effectue un ensemble des tâches qui aident les responsables à la prise de décision
et qui évaluent la qualité de son gestion. Il s'agit donc d'un travail de conseil et
²
Le contrôle de gestion apparaitre sous des formes plus ou moins élaborées selon la
nature ou la structure de l'organisation et suscite des remises en causes plus ou
moins importantes dans sa conception comme dans son implantation.
• Utilise les service s ou les données produites par les différentes fonctions de
l'entreprise.
• Aide les opérationnels de toutes origines et les dirigeants en effectuant pour
leur compte certaines simulations financières.
• Elabore des indicateurs spécifiques à chaque fonction afin d'éclairer les divers
aspects de la performance et de son pilotage. ces relations montrent que le
contrôle de gestion est une fonction transversale de support.
La stratégie est déterminée par la direction générale. Cette dernière précise vers
quelle direction l'entreprise doit se diriger à long terme. L'internationalisation, la
spécialisation et la croissance interne sont des exemples de stratégies adoptées par
de nombreux groupes industriels et commerciaux. La formulation d'une stratégie est
un préalable indispensable à la mise en place d'un contrôle de gestion.
- En amont, pour éclairer les choix stratégique. Il est courant, par exemple que
les service s du contrôle de gestion soient sollicités dans le cadre d'achat
d'une entreprise pour analyser le plan d'affaire de l'entreprise cible.
- En aval, pour s'assurer que la stratégie est bien mise en oeuvre à l'échelle de
l'entreprise. Le contrôle de gestion organise alors le suivi au moyen
d'indicateur propre à chaque stratégie. Dans le cas de croissance externe par
exemple il est très important de suivre la progression de l'intégration des
systèmes d'information et du personnel.
Les méthodes de prévision sont à la base des décisions de toutes les fonctions du
management. Elles constituent un moyen d'amélioration de la prise de décision.
On utilise en général les prévisions pour décrire ce qui se passera dans le futur
à court ,moyen et long terme en tenant compte de l’ensemble des
circonstances et des contraintes
²
Ainsi, les prévisions se composent d'un ensemble de méthodes statistiques qui ont
pour objectif de chercher à réduire l'incertitude liée au futur. Les erreurs de
prévisions peuvent avoir un effet néfaste et être coûteuses pour l’entreprise qui se
trouve face à des excédents de stocks, invendus ou manque à gagner.
Par conséquent, bien prévoir les ventes permet de :
• Établir quelle capacité de production est requise afin d’ajuster l’offre à la
demande;
SUBJECTIVES OBJECTIVES
Gestion budgétaire
Mission
Processus de planification
Valeur
Besoin Marché Offre
²
Plan opérationnel
Budget
Tableau de borde
reporting
Ecart
Réactivité /plan
Processus de planification d’action correctif
• Vision : Elle définit ce que l’entreprise veut devenir et les buts à atteindre à
long terme .ces buts doivent mobiliser et faire adhérer l’ensemble des acteurs
de l’entreprise à un projet commun.
Pré requis.
L'élaboration des budgets s'inscrit normalement dans le cadre d'un plan stratégique
de plus long terme (par exemple sur cinq ans), qui peut lui-même être décliné sur le
moyen terme en plans opérationnels (par exemple sur trois ans). En cela le budget
est un des outils de la mise en œuvre des objectifs stratégiques.
L'élaboration d'un budget suppose une identification préalable claire des périmètres
de responsabilité : Il s'agit d'associer à chaque budget un responsable clairement
identifié, en mesure de tirer profit des latitudes de gestion qui lui sont accordées.
. Définition
Le budget peut être défini comme un plan annuel des activités futures établi
sur la base d'hypothèses d'exploitation. Il est exprimé principalement en
termes financiers (prévisions), mais il incorpore souvent beaucoup de
mesures quantitatives non financières.
Dans l’organisation, le budget est un instrument de :
La planification : prévisions
La communication : communication réciproques des attentes entre les
responsables
La coordination : cohérence et compatibilité des objectifs globaux et sectoriels
Et du contrôle : comparaison prévision/réalisations, recherche d’inefficacités.
Comptabilité budgétaire : elle permet de
Rôles de budget
• La direction générale :
• Le contrôleur de gestion :
demandées. Il dirige les documents vers les unités concernées, les récupère, en fait
l’analyse; consolide les budgets;
Sur la base des échanges qu’ils auront eus avec les membres de leur équipe de
travail, le personnel de leur unité administrative, la direction de l’entreprise et leurs
collègues, ils expriment, en les quantifiant, leurs objectifs, les actions à prendre pour
les atteindre ainsi que les besoins en ressources pour réaliser les objectifs.
Véritable comité de sages pour les arbitrages budgétaires entre les divers
responsables d’unités administratives, il a pour avantage d’élargir le nombre
d’intervenants qui partageront les choix de l’organisation, et de protéger le
contrôleur, très souvent perçu comme le porteur de mauvaises nouvelles et comme
celui qui “coupe”.
Objectifs du budget
.Le budget permet une comparaison régulière avec les résultats réels
Ils doivent décrire avec précision les actions qui permettront d’atteindre les objectifs
fixés, les facteurs clés qui vont conditionner la réussite de ces actions, les personnes
concernées, le calendrier à respecter, les moyens à mobiliser, les résultats attendus
et la façon de les mesurer.
Cette phase vise essentiellement trois objectifs :
- Indiquer les objectifs généraux de progrès de l’entreprise: Profit-part de
marché-finances
- arrêter les hypothèses en tenant des contraintes et des opportunités lées
l’environnement interne et externe
- arrêter le calendrier d’élaboration du budget (rigueur dans le respect des
délais , rapidité d’élaboration.
Cette étape doit impliquer les principaux acteur de l’entreprise représentant les
principales fonctions de l’entreprise.
Chaque responsable devra préparer les éléments caractérisant la situation de son
activité et l’évolution projetée des paramètres essentiels de sa fonction.
La phase 2 du lancement
La construction du budget est une procédure itérative, elle suppose donc un travail
d’équipe.
Envoi par la Direction Générale aux différentes directions des objectifs et des axes
stratégiques adoptés, avec les hypothèses retenues.
2: le Pré budget
Établissement du budget préliminaire de chaque entité, accompagné d’une note
explicative
3: La consolidation
C’est le regroupement par le CG des différents budgets, auxquels sont ajoutées les
réponses aux questions suivantes:
4: la négociation
Entre la Direction Générale et les centres de responsabilités d’où modification
éventuelle du pré-budget.
5: L’Adoption
Adoption par les organes constitués (conseil d’administration, conseil de
surveillance).
²
2. But de la pré-budgétisation
Eviter que la construction des budgets détaillés, par centre de responsabilité,
ne soit anarchique ;
Pour ces raisons, le pré budget global est établi à titre de guide. Et c’est à la direction
générale qu’il appartient d’impulser le processus budgétaire, même dans les
structures décentralisées pratiquant un management participatif, à travers la lettre
d’orientation générale.
• D’autre part, les budgets financiers ou de synthèse qui traduisent les effets de la
mise en œuvre des budgets opérationnels. On cite comme exemple le budget de
trésorerie.
Le budget des ventes:
C’est le point de départ du processus prévisionnel: il s’agit de prévoir mensuellement
les quantités et les prix unitaires de vente.
Les prévisions s’appuient sur plusieurs techniques:
- analyse des ventes passées;
- l’étude des parts de marché de l’entreprise, le cycle de vie des produits et de la
concurrence, estimation des tendances globales;
- étude des comportements des consommateurs;
- études économiques sectorielles ou macro-économiques;
- collecte d’informations auprès des vendeurs de l’entreprise.
Le budget de la distribution et du marketing:
²
Le budget des ressources humaines est parfois intégré aux budgets de structure car
il peut représenter jusqu’à plus de 80% du budget général le fait du bureau d’étude.
Le budget des Ressources humaines au sein d’un bureau d’études est très important
du fait qu’il constitue le poste le plus important des charges en plus le choix des
recrutement et du mouvement du personnel et notamment du climat social est
stratégique .Aussi des plans d’actions annuels doivent menés d’une façon
permanente pour répondre à ces exigences à savoir : .
les flux, tels que recrutements, départs en nombre, variations de
niveaux hiérarchiques
les promotions internes
les formules spécifiques de flexibilité comme les Contrats à Durée
Déterminée, le travail temporaire, les heures supplémentaires, les
adaptations de toutes sortes (contrats jeunes, etc.)
les décisions du personnel telles que démissions, absences,
changements volontaires
de statuts, etc.
les tensions sur le marché du travail : difficultés de recrutements pour
certaines compétences
les dispositions conventionnelles qui rendent automatiques en fonction
des diplômes
des promotions, des recrutements, etc. les dispositions légales comme
le SmiG, la Réduction du Temps de Travail , les aides à l’embauche,
etc.
Plan de formation
Les politiques de rémunération.
Evolution de la masse salariale par qualification
Système de motivation prime et indemnité
Frais fixes et variables
Cout prévisionnel de la formation
Frais prévisionnel sociaux
.ces préoccupations doivent être pris en charge par le budget de l’entreprise
Les états financiers prévisionnels:
Les contrôleurs de gestion procèdent aux vérifications à partir des tableaux de bord
et indicateurs que chaque centre établit dans le cadre de son reporting. Quant aux
analyses d’écarts, on distingue souvent :
Les causes internes et les causes externes. Les causes externes ont comme origine
une modification de l’environnement et les cause internes sont à rechercher au sein
de l’entreprise ;
- Les écarts de volume et les écarts de prix qui recouvrent l’habituelle décomposition
effet-prix et effet-qualité ;
- L’imperfection de la prévision
- L’imperfection de la décision
Les données sont généralement issues d'un système d'information de gestion (SIG).
C'est un outil d'aide au management pour piloter (orienter les évolutions et les
effets du fonctionnement d'un système), animer une équipe en développant une
réflexion collective, et organiser dans le but d'utiliser au mieux les ressources.
- Évaluer la performance,
- Communiquer,
- Informer,
Le document final élaboré, implique des acteurs, des méthodes et des procédures
- Il attire l’attention sur les points clés de la gestion et sur leur dérive éventuelle
par rapport aux normes de fonctionnement prévues.
- Il attire l’attention sur les points clés de la gestion et sur leur dérive éventuelle
par rapport aux normes de fonctionnement prévues.
• Le tableau de bord,, doit permettre un dialogue aussi bien entre les différents
niveaux
• Sur le plan horizontal ,Il peut être un levier pour une coordination et une
coopération des acteurs dans un consensus actif.
Les instruments les plus fréquents sont les écarts, les ratios, les graphiques et les
clignotants.
Les écarts
Le contrôle budgétaire permet le calcul d’un certain nombre d’écarts. Il s’agit alors de
repérer celui (ou ceux) qui présente(nt) un intérêt pour le destinataire du tableau de
bord.
Les ratios
Les ratios sont des rapports de grandeurs significatives du fonctionnement de
l’entreprise.
En règle générale, un ratio respecte les principes suivants :
un ratio seul n’a pas de signification : c’est son évolution dans le temps et dans
l’espace qui est significative ;
il faut définir le rapport de telle sorte qu’une augmentation du ratio soit signe d’une
amélioration de la situation.
La nature des ratios varie selon le destinataire et son niveau hiérarchique.
• On le compare dans son état à des périodes différentes pour voir dans quel
sens évolue une situation (croissance / décroissance, gains / pertes …) ;
• La comparaison peut aussi être faite par rapport aux standards du marché
(ratios, normes, mouvements observés chez les concurrents …).
²
Catégories d’indicateurs
Au niveau de l ‘entreprise : le prix des matières premières (le cours de la devise , les
taux d’intérêt).
La norme ISO 11620 répertorie plus de trente indicateurs pour lesquels elle précise
Systématiquement l’objet mesuré, les conditions de la mesure et les modalités de
Construction de l’indicateur. Ces indicateurs sont issus exclusivement de la littérature
Professionnelle et sont testés selon six critères :
C’est la définition même du tableau de bord qui impose ces principes de conception :
•
Mission du responsable
Critères ou paramètres de
gestion
Indicateurs
²
Mission du responsable
Il s’agit de sélectionner parmi toutes les informations possibles celles qui sont
essentielles pour la gestion du responsable concerné.
Le choix consiste à déterminer les indicateurs pertinents et agrégés de plus en plus
synthétiques.
Pour chaque centre de responsabilité ou entité ou service ou fonction, Pour autant, la
recherche d’indicateurs performants ne doit pas conduire à la publication tardive du
tableau.
• La rapidité d’élaboration et de transmission
– les instruments utilisés: les indicateurs , les ratios , les tableaux , les graphes , les
commentaires
contenus
• Le tableau de bord contient des indicateurs et des graphiques; Les indicateurs
doivent répondre à certains critères préalablement sélectionnés.
Claires et simples,
Significatifs et durables,
Cohérents entre eux,
Personnalisés.
: Le premier travail consiste à trouver les indicateurs adaptés à l'entreprise et en
fonction de ces derniers, à formaliser des objectifs.
Il existe 4 catégories d'indicateurs à utiliser en fonction de l'activité de l'entreprise:
Économiques, Humains, Physiques et de Suivi de projets
D’indicateurs physique: quantité, heures machines, heures travaillées, visites
effectuées,
D’indicateur financiers: se rapportant aux coûts, aux produit, aux marges, aux
résultats,
D’indicateurs relatifs à l’environnement: évolution de la concurrence, évolution
des statistiques relatives au coût de la vie,
D’indicateurs relatifs à l’activité: quantités vendues ou fabriquées, chiffre
d’affaires.
Cette analyse doit être compléter par l’analyse par les ratios
Les graphiques dans certains cas, peuvent mieux que des chiffres exprimer
l’indicateur.
²
Les exemples de graphiques pouvant figurer dans le tableau de bord sont nombreux,
dont voici quelques uns
Appui sur un système coordonné de prévisions budgétaires : la lecture simultanée de
prévisions, des réalisations et des écarts (présentées en chiffres, courbes en
graphique donne à l’information plus de signification et facilite la prise de décisions.
D’où la règle de base : les éléments clés d’un tableau de bord doivent être
présentées en regard d’une prévision ou d’une norme.
Le contenu du tableau de bord doit être choisi de façon à donner au chef
d’entreprise :
Les chiffres clés extraits du budget reflétant la marche d’ensemble de l’entreprise
(vente, rentabilité, trésorerie)
Les chiffres clés permettant au chef d’entreprise de juger l’efficacité de ses
principaux collaborateurs
Les chiffres et éléments lui permettant de surveiller l’avancement des principales
opérations spéciales actuellement en cours de réalisation (création ou extension
d’une usine, lancement d’un nouveau produit, réorganisation majeure)
Entreprise :……………………….
Structure :………………………… Exercice…….. Mois :……
Designatio Unité Rappel N-1 Objectif N Réalisation Taux de Taux
n de N réalisation d'évolution
mesur Moi Cumu Moi Cumu Moi Cumu Moi Cumu Moi Cumul
e s l s l s l s l s
²
Le contrôle budgétaire
Définition
Le contrôle budgétaire : détermination et interprétation des écarts
Le contrôle budgétaire a pour vocation essentielle de vérifier que les objectifs ont été
correctement tenus et, si ce n'était pas le cas, d'impliquer les responsables afin
d'identifier des actions correctrices. L'objectif d'un contrôle budgétaire est de
maîtriser les coûts, les marges, les investissements,...
Le fondement technique du contrôle budgétaire : la détermination et
l'interprétation
C’est une modalité financière du contrôle de gestion. Tout budget est composé d’un
ensemble de postes budgétaires. L’analyse des écarts budgétaires consiste à analyser
les différences constatées entre les données prévisionnelles et les données réelles.
Trois paramètres sont pris en considération :
- les quantités,
- les prix,
- les rendements
- Les délais
Les écarts trop importants doivent déclencher un processus de correction. L’analyse
des écarts a longtemps constitué la méthode pri5légiée du contrôle budgétaire. La
régulation du système budgétaire à court terme réside dans ces mesures correctives
qui, pour leur part, peuvent déclencher des effets d’apprentissage à moyen terme.
Les nouvelles méthodes de contrôle de gestion visent à anticiper les évolutions
(planification flexible, méthodes des scénarios), à être plus réactives (réponses plus
²
- Les ventiler ;
- Les exploiter ;
Définition
Les coûts préétablis sont des coûts calculés antérieurement aux faits qui les engendrent. Ce sont des
coûts de référence qui serviront le moment venu de normes, d’objectifs ou de simples prévisions.
2) Catégories de coûts préétablis
Selon leur type et selon l’optique de leur calcul, on distingue quatre types de coûts préétablis.
a) LE COÛT STANDARD
b) LE DEVIS
Le devis représente le coût déterminé a priori pour une commande précise.
c) LE COÛT BUDGÉTÉ
Il est constitué d’éléments extraits d’un budget de charges.
d) LE COÛT PRÉVISIONNEL
Il est déterminé par observation statistique (moyenne ou tendance) des périodes comptables
antérieures et par anticipation des modifications prévisibles dans les conditions techniques et
économiques de production.
Pour les coûts standard, l'étude des moyens à mettre en œuvre conduit à
distinguer :
- le standard idéal obtenu en exploitant les facteurs de production dans les
meilleures conditions possibles. Naturellement inaccessible, il risque de
décourager les acteurs de l'organisation s'il est retenu ;
Eléments de coût
la loi d'évolution des couts résulte d'une analyse des charges qui composent les
budgets des centres.
Soient vp le cout variable unitaire préétabli et fp le cout fixe préétabli. en fonction du
niveau x d'activité, le cout budgété est de la forme :
cp = vp x + fpj
le modèle obtenu permet d'établir un budget flexible, c'est-a-dire adaptable a
différents niveaux d'activité dans les limites des capacités du centre.
- Les coûts préétablis des matières
Le coût préétabli des matières est obtenu en utilisant des standards techniques (type
et quantité de matières nécessaires pour la fabrication d’un produit) et des standards
monétaires (coût estimé de ces matières). Il faut tenir compte non seulement des
matières réellement incorporées dans le produit fini mais également des pertes qui
peuvent avoir lieu durant le processus de fabrication (déchets, rebuts, ..).
- Les coûts préétablis de main-d'œuvre directe
De même que pour la matière, le calcul repose sur l’utilisation de standards
techniques (temps et niveau de qualification de la main d’œuvre nécessaire pour la
fabrication d’un produit) et des standards monétaires (coût salarial estimé,
cotisations sociales comprises).
Là aussi, il faut tenir compte non seulement du temps de travail consacré à la
production mais également des autres périodes rémunérées : réglage et entretien
des machines, congés payés, etc ….
Par convention, on intègre :
- les temps improductifs imposés par les contraintes techniques (réglage des
machines) dans le standard technique (temps standard),
- les temps improductifs imposés par la législation sociale (congés payés) dans le
standard monétaire (taux standard de la MOD).
Soit une entreprise dont les données budgétées et les données réalisées sont les
suivantes :
Produit a Produit b
Budget
Quantités (Qb) 300 200
Prix unitaire (Pb) 13 11
Coût unitaire (Cb) 8 9
Marge unitaire 5 2
(Mb)
Réalisations
Quantités (Qr) 240 250
Prix unitaire (Pr) 14 12
Coût unitaire (Cr) 8 9
Marge unitaire (Mb) 6 3
Les écarts n'ont d'autres rôles que de mettre en œuvre des phénomènes, mais ils ne
sont pas eux-mêmes porteurs de toutes les explications. Ainsi un écart favorable sur
les prix d'une matière première peut provenir :
- D'un effondrement des cours ;
Les écarts
Les écarts sont une mesure quantitative de la différence entre le préétabli (standard,
budgété ou prévisionnel) et le réel. Ils sont soit favorables, soit défavorables.
Un écart est décomposé en sous-écarts qui s’articulent entre eux. L’exemple le plus
simple est celui du coût dû à une matière incorporée au produit : une différence avec
le préétabli s’explique par une différence de prix d’achat et / ou de quantité de
matière utilisée.
²
L’écart global est nommé écart sur résultat. Les subdivisions possibles sont
nombreuses. Pour simplifier, on peut l’analyser en trois sous-écarts :
Ce qui est appelé : marge réelle est en fait la différence entre une recette réelle et
un coût de production préétabli (plus précisément, coût unitaire préétabli × quantité
réelle). La comparaison est donc fondée sur un coût unitaire de production identique
afin de raisonner « toutes choses égales par ailleurs ». Un écart de marge sur coûts
préétablis est lui-même analysé comme la somme de deux sous-écarts : un écart sur
les prix unitaires de vente et un autre sur les quantités, lui-même éventuellement
subdivisé entre un sous-écart de volume global et un autre qui indique l’écart de
composition entre produits ou gammes(voir page suivi des marges sur plusieurs
produits).
L’ écart sur marge, ce dernier étant obtenu par différence entre une marge unitaire
réelle appliquée à une quantité réelle et une marge unitaire préétablie multipliée par
une quantité préétablie.
La différence entre ces deux formules est l’écart sur coût unitaire, Qr (Cr – Cp). Bien
qu’apparemment plus évident, l’écart sur marge est moins utilisé que l’écart de
marge sur coûts préétablis puisqu’il est « biaisé» par cet écart sur coût unitaire qui
ne dépend pas des services commerciaux mais de l’activité productive.
²
L’écart sur coût de production est sans doute celui qui fait l’objet des plus
nombreux développements. Il est lui-même décomposé entre un écart sur charges
directes et un écart sur charges indirectes. Ces deux sous-écarts sont eux aussi
décomposés à leur tour.
Un écart sur charges directes est toujours la somme d’un écart sur coûts unitaires
et d’un autre sur quantités. Ces charges directes sont d’une part les différentes
matières nécessaires à la production et d’autre part la main d’œuvre directe.
L’analyse d’un écart sur charges indirectes de production est plus technique. Il
nécessite au préalable l’établissement d’un budget flexible (qui distingue les frais
fixes des variables), puis d’une fiche de coût unitaire standard (ou préétabli), puis
d’un tableau d’élaboration du coût préétabli pour la période. Ensuite, les écarts
peuvent être calculés puis analysés.
- sur budget,
- sur activité
- sur rendement.
L’écart sur charges de structure est le troisième type d’écart. Il mesure la
conformité budgétaire des services fonctionnels. Il n’existe pas de technique
spécifique et souvent, on observe simplement la conformité de postes de dépenses
plus ou moins détaillés (loyers, frais de formation, fournitures, etc.). Le tableau du
suivi de la masse salariale peut servir de base pour préétablir les rémunérations.
L’écart global sur CA peut être décomposé en deux sous-écarts, l’un sur le prix
unitaire des ventes et l’autre sur leur volume. Éventuellement, ce dernier peut être
subdivisé entre un écart sur volume global et un autre sur le mix des ventes dès lors
qu'il porte sur un ensemble de produits. Ci-dessous, les prix unitaires sont indiqués
par P, les quantités par Q. L’indice p signifie préétabli et r signifie réel.
²
Un écart sur charges directes se compose de deux sous-écarts : l’un sur le coût
unitaire de la charge, l’autre sur sa quantité.
Quelles sont ces charges ? Ce sont bien sûr des matières qui entrent dans la
composition du produit mais aussi, bien par de la main d’œuvre directement affectée
à la production.
Un écart sur coût est une différence entre le préétabli unitaire et le réel multiplié par
les quantités réelles. L’écart sur quantité est pondéré par le coût préétabli. On
nomme parfois écart sur taux celui qui concerne le coût horaire de main d’œuvre et
écart de rendement celui qui affecte le nombre d’heures de travail effectuées.
L’écart total sur charges indirectes est la différence entre le constaté et ce qui
avait été prévu mais appliqué à la production RÉELLE. En d’autres termes, on
considère que le niveau de production (Q) n’est pas de la responsabilité des unités
productives. Or, l’une des fonctions du contrôle budgétaire est précisément
d’associer les écarts constatés aux centres de décision concernés…
complet, sans distinguer ce qui est fixe de ce qui est variable. Évidemment, il revient
au même d’appliquer un COEFFICIENT au coût GLOBAL préétabli (ce coefficient
étant la production réelle par rapport à la budgétée).
Un BF est le coût total qui devrait être constaté moyennant une production donnée.
Ainsi, les charges fixes (CF) apparaissent GLOBALEMENT, comme elles avaient été
prévues, et ne sont pas intégrées à chaque coût de production unitaire.
BF = xCVu + CF.
L’écart global sur frais indirects est la somme de trois sous-écarts construits à partir
de ces trois types de budgets et du réel constaté.
²
Ce premier sous-écart représente la différence entre les frais réels et le coût variable
standard appliqué au temps réel. C’est un écart sur frais variables, du moins si les
CF restent identiques.
L’écart sur budget n’est autre que la différence entre le coût réel et le BF.
L’écart de marge sur coûts préétablis se décompose ainsi (P est le prix de vente
unitaire, C le coût unitaire de production, Q la quantité et M la marge unitaire.
Cet écart se subdivise en un écart sur prix et un écart sur quantité. En effet, une
différence de marge peut être due à une différence de prix et / ou de volume de
vente. C’est l’écart sur quantité qui nous intéresse ici.
²
L’écart sur volume total utilise la marge moyenne (notée ici Mm) préétablie. C’est sur
cette base que l’on évalue financièrement la différence entre le volume de vente
prévu et le réalisé.
L’écart de marge sur coûts préétablis, différence entre une marge dite réelle et une
marge préétablie s’écrit ainsi :
Dans le cas d'un grand nombre de produits, l’écart sur quantité est à son tour
décomposé afin de faire apparaître un troisième sous-écart dû à la différence de
structure dans la composition des ventes. Il est alors subdivisé en un écart sur
volume global de ventes et un autre sur composition.
Le tableau de bord
C'est l'instrument qui permet au responsable d'effectuer en permanence un contrôle
sur les activités. Il attire sont attention sur des points clés, fait apparaître ce qui a un
caractère anormal ou ce qui a une incidence importante sur le résultat de l'entreprise.
Les rapports de contrôle
à date fixe le centre de responsabilité se doit d'établir, avec l'aide du service du
contrôle de gestion, un compte rendu d'acti5té qui sera transmis à la hiérarchie. Ce
rapport présenté, sous une forme standardisée, indique :
les variables de contrôle choisies et les cibles correspondantes ;
²
les mesures qui ont été prises pour réorienter l'action vers la droite ligne de l'objectif.
Les réunions de suivi budgétaires
Mensuellement ou bimensuellement, il est souhaitable que se tiennent des réunions
d'examen systématique des comptes. À ces réunions, participeront, autour du
contrôleur de gestion, les responsables budgétaires d'un niveau hiérarchique donné
et leurs supérieurs.
Ces réunions pourront avoir comme support d'information, les rapports de contrôle,
un système de tableaux de bord informatisé ou un processus informel.
– Identifier les responsables des écarts et les assister pour qu’ils évitent
les erreurs la prochains fois
• Mécanisme de contrôle
• Toute procédure de contrôle vise à faire en sorte que les résultats obtenus
aillent dans le sens des objectifs souhaités.
Le budget flexible
Prévision budgétaire du coût total d’un centre d’analyse qui distingue les charges
variables, dont le montant est fonction de l’activité du centre (sans être nécessairement
proportionnel), et les charges fixes, dont le montant à court terme est indépendant
du niveau d’activité. Les budgets flexibles peuvent être établis en fonction de
différentes hypothèses de niveaux d’activité.
Conclusion
Mettre en place une ou des actions correctrices afin d'y remédier: lancement d'une
action de communication, diminution des stocks, changement du mode de transport..
Avantages
Donne une vision multidimensionnelle de la performance ;
Donne une dimension prévisionnelle ;
Dote l’organisation d’un « système d’information » ;
Permet d’apprécier la délégation du pouvoir ;
Permet à chaque responsable d’une unité de gestion de disposer d’indicateurs
synthétiques et de prendre des mesures correctives ;
Prend tout son sens dans le cadre d’une démarche d’animation de gestion qui
le fait vivre, le rend opérationnel en en faisant le cadre d’un dialogue de
gestion riche et régulier entre niveaux hiérarchiques et autres entités
concernées.
Elle constitue une approche utile pour déterminer le prix de vente d’un
nouveau produit qui n’a pas de référence sur le marché.
Elle est une aide précieuse pour évaluer les différents type de stocks
(matières premières, produits en cours, produits finis)
Marge sur coût variable = montant des ventes prévues - charges variables.
Taux de marge sur coût variable = (marge sur coût variable / montant du
chiffre d'affaires) x 100.
Seuil de rentabilité = Montant des charges fixes / taux de marge
Cette méthode fait ressortir l’impact de la structure (charges fixes), du prix de ventes et des
charges variables unitaires (marge sur coût variable) sur la rentabilité de l’entreprise.
Le coût marginal d'un produit est le coût qui résulte de la production d'une unité
supplémentaire de ce produit : c'est le coût de la dernière unité produite. Bien que la
méthode soit difficile à mettre en œuvre, l'évaluation du coût marginal constitue un
élément à prendre en compte pour faciliter la prise de certaines décisions. Il peut
aider à orienter des décisions concernant par exemple :
•l'opportunité d'une sous-traitance ;
•l'affectation des ressources entre plusieurs productions possibles ;
•etc.
Conclusion
2 méthodes principales
Les coûts complets, méthode largement dominante (car préconisés par
le Plan comptable)
La méthode ABC, adaptée aux évolutions de structure (développement
des activités de soutien et augmentation de la part des charges
indirectes dans les coûts) et aux préoccupations de gestion (étude des
processus de création de valeur, cartographie des activités)
Une véritable aide à la gestion
un coût caché est provoqué par un élément connu dont les charges ne sont pas
isolées par le calcul mais agrégées à un autre coût de l’entreprise.
ainsi, la recherche de la « qualité totale » dans l’entreprise tendra à mettre en
évidence tous les coûts cachés de non qualité.
on parle du « gisement de non qualité »
le coût est administré quand il s’impose au décideur de l’extérieur par les pouvoirs
publics
Bibliographie
Ouvrages généraux
- Henri Bouquin, 1986, le contrôle de gestion, PUF.
- Henri Bouquin, Les fondements du contrôle de gestion, Collection Que sais-je ?
N°2892, PUF, 1994 *
- RN Anthony , 1988, la fonction contrôle de gestion, Publi-Union
- H Löning & Y Pesqueux, 1998, le contrôle de gestion, Dunod
- Robert Teller, Le contrôle de gestion, Editions Management et Société, 1999 *
- Comptes et récits de la performance, P. Lorino, Editions d’organisation, 199vi*
²
Ouvrages techniques
- Kaplan & Norton,1997, Le tableau de bord Prospectif, Les éditions
d’organisation *
- Philippe Lorino, 1996, Le contrôle de gestion stratégique, la gestion par les
activités, Dunod
- Le calcul des coûts dans les organisations, P Mevellec, repère, la découverte,
199vi
- Comptabilité de gestion, A. Burlaud et C. Simon, Vuibert, 2000 *
- Contrôle de gestion et budgets, R. Teller, P. Lauzel, Sirey, 1997
- Les nouveaux tableaux de bord, A. Fernandez, Edition d’organisations, 1999
- Comptabilité de gestion, Y de Rongé, Deboeck Université, 1998 *
- Reporting et contrôle de gestion, B. Pigé et P. Lardy, EMS, 2003
- La méthode ABC/ABM, L. Ravignon, PL Bescos, M. Joalland, S. Le Bourgeois,
A. Maléjac
- Comment utiliser le tableau de bord prospectif, R. Kaplan e t DP Norton,
Editions d’organisation, 2003
Ouvrages d’exercices
- Contrôle de Gestion, C. Cossu et R. Milkoff, Cahier 128 , Nathan, 1998 *
- Comptabilité de gestion, C. Cossu et R. Milkoff, Cahier 128 , Nathan, 1998 *
- Comptabilité de gestion, S. Chatelain Ponroy, Vuibert, 2000 (livre d’exercice)