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République du Tchad UNITÉ-TRAVAIL-PRIGRÉS

Ministère de l'enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l'innovation

Université de Doba

Faculté des Sciences et techniques

Département de Sciences Biologiques

Filière: Biologie Physiologie Animale

Niveau lll

U.E : Physiologie des Systèmes Digestif, Respiratoire et Excretoire

GROUPE N° 7

THÈME : SYNDROME DE MALABSORPTION

№ Noms et Prénoms Signatures

1 LOUWERA Ferdinand

2 LOUBATA Saint Yves

3 MADJI BOI Laeticia

4 MADJIHOUROUM Abdias

5 MADJKLA KEMSOLBAYE

6 MASRA Giscard

7 MASRANGUE Hervé

8 MBAIBAREM Azor

9 MBAIHADJIM Israël

10 RONEL NELOUMSEY

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Chargé de cours : M. WANKO MICOLT

Table des matières

Introduction...............................................................................................................................2

I. Processus normal de la digestion et de l'absorption.........................................................3

I.1. Phase luminale ou pré-enterocytaire............................................................................3

I.2. Phase enterocytaire ou muqueuse...............................................................................3

I.3. Phase post-enterocytaire...............................................................................................5

II. Symptomes...........................................................................................................................6

III. Diagnostic............................................................................................................................7

IV. Causes.................................................................................................................................8

V. Conséquences......................................................................................................................9

VI. Traitement........................................................................... .............................................10

Conclusion..............................................................................................................................12

Bibliographie...........................................................................................................................13

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Introduction

Le syndrome de malabsorption se définit comme une diminution de l'absorption digestive des


lipides, des protides, des glucides et des différents minéraux et oligoéléments avec ou sans
perte Hydroélectrolytiques. Ce syndrome est observé dans plusieurs infections où les
nutriments provenant des aliments ne sont pas absorbés correctement dans l'intestin grêle. Les
capacités d'absorption de l'intestin grêle sont très grandes. Physiologiquement, I'homme
absorbe par jour 9L d'eau; 50 à 100 g d'acides gras, 200 à 300 g de glucides et environ 100 g de
protides mais ses capacités potentielles d'absorption sont très supérieures. Plusieurs processus
d'absorption sont impliqués: des passages trans-cellulaires et para cellulaires.

La malabsorption des nutriments se traduit par des diarrhées avec stéotorhée, flatulences et
douleurs abdominales qui, à terme entraînent des carences et une dénutrition.

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I. Processus normal de la digestion et de l'absorption

En temps normal, les aliments ingérés doivent subir une digestion préalable pour être
transformés en composés ( nutriments) susceptibles d'être absorbés ( transports) par le tube
digestif. Le processus de l'absorption et de digestion est subdivisé en trois (3) phases: Phase
luminale ou pré-enterocytaire, phase enterocytaire ou muqueuse et phase post-enterocytaire.

I.1. Phase luminale ou pré-enterocytaire

Elle correspond à la digestion et a lieu dans la lumière intestinale. Elle est permise dans un
premier temps par le broyage du bol alimentaire en milieu acide au niveau de l'estomac puis
dans le second temps passe l'action de diverses enzymes pancréatiques, gastriques et
intestinales ainsi par l'action des sels biliaires (emulsification des graisses ).

I.2. Phase enterocytaire ou muqueuse

Elle consiste en l'absorption des nutriments par les cellules intestinales (enterocyes). La
quantité des nutriments absorbée par muqueuse intestinale dépend de la surface d'absorption
et du temps de transit. La muqueuse saine est constituée de petites proémineces, appelées
villosités, et de proéminences plus petites appelées microvillosités qui forment une très grande
surface d'absorption.

- Absorption des protéines

La grande majorité des protéines est absorbée au niveau du duodénum ou du jéjunum. Les
acides aminés ainsi qu'une petite quantité de dipeptides et de tripeptides sortent de
l'entérocyte du côté basolatéral pour rejoindre la circulation sanguine via 5 transporteurs qui
dépendent ou non du sodium.

- Absorption des Glucoses

Une pompe Na+/K+ ATPase située sur le côté basal de l'entérocyte fait entrer les glucides dans
la cellule Le Na+ entraîne avec lui le glucose et le galactose grâce à plusieurs cotransporteurs de
même pour le passage de tous les glucides de l'entérocyte à la circulation sanguine.

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- Absorption des lipides

Une fois arrivées au niveau de la bordure en brosse, les micelles se vident de leur contenu à
proximité du côté apical de l'entérocyte. Les lipides pénètrent ensuite dans les cellules
intestinales par diffusion. Une fois à l'intérieur, le cholestérol est estérifié à nouveau et les
acides gras se lient aux 2-monoacylglycérols pour reformer des TG. Ces deux groupes de
molécules sont incorporés dans les chylomicrons qui pénètrent dans la circulation lymphatique.
L'absorption des lipides se fait en majeure partie dans le jejunum et l'iléon.

- Absorption de l'eau

Le volume total d'eau présent dans le tube digestif provient de plusieurs sources. En effet, en
plus de I'apport oral, l'intestin reçoit l'eau contenue dans les différentes sécrétions digestives.
Environ 98% des 9 litres d'eau présents dans le tube digestif sont réabsorbé par l'intestin grêle
et le côlon, ne laissant ainsi que 200 ml d'eau dans les selles. Les mouvements de l'eau dans
I'intestin sont déterminés par la pression osmotique du contenu intestinal. En effet, I'organisme
tente de rétablir l'équilibre entre l'osmolarité plasmatique et intestinale. Le contenu duodénal
est hyperosmolaire ce qui provoque un appel d'eau vers la circulation sanguine qui, combiné à
l'arrivée des sécrétions digestives, permet de rétablir l'équilibre. À mesure que les nutriments
sont absorbés, l'osmolarité intestinale diminue ce qui entraîne la réabsorption de l'eau. Celle-ci
s'effectue de manières différentes selon l'endroit et les conditions présentes dans la lumière
intestinale:

•Petit intestin: L'absorption des nutriments diminue l'osmolarité intestinale et l'eau est alors
réabsorbée en empruntant la voie paracellulaire. Pour se faire, le glucose absorbé stimule la
contraction des filaments d'actine présents dans les entérocytes. Cette contraction cellulaire
élargie les zones paracellulaires et facilite ainsi l'absorption de l'eau.

• Petit intestin et côlon : L'absorption de NaCl neutre au niveau du grêle et du côlon diminue
également l'osmolarité intestinale ce qui entraîne une réabsorption d'eau.

• Côlon: Une pompe à Na+ située du côté apical de l'entérocyte permet l'absorption d'eau et
d'autres électrolytes par voie paracellulaire.

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I.3. Phase post-enterocytaire

Cette phase concerne le transport des nutriments absorbés vers la circulation sanguine.
Lorsque l'une des trois (3) phases de l'absorption intestinale est altérée, on parle de la
malabsorption.

Lorsque que la première étape est altérée, on parle de la maldigestion qui aboutit à des
symptomes communs avec la malabsorption. Car la muqueuse intestinale même intacte ne
pourra capter les nutriments. La maldigestion peut être là conséquence d'un deficit
enzymatique en lien avec des insuffisances pancréatiques exocrines, des cholestases chroniques
ou une colonisation bactérienne chronique de l'intestin grêle. La maldigestion
entraîne une malabsorption des nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l'organisme
principalement les lipides, les vitamines liposolubles ( vitamines solubles dans les graisses
comme les vitamines A, D, E et K) et, mais aussi les protéines et les glucides (sucres) ne peuvent
pas être correctement assimilés et sont éliminés dans les selles.

Figure: Absorption des vitamines et les oligoéléments.

II. Symptomes

Les symptomes de malabsorption sont dus à la majoration du passage à travers le tube digestif
de nutriments non absorbés, ou carences nutritionnelles qui résultent d'une absorption

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insuffisante. Le symptôme le plus
fréquent de malabsorption est la diarrhée chronique. En cas d'absorption inadéquate des
lipides dans le tube digestif, les selles contiennent des graisses en excés et sont de couleurs
claires, molles , volumineuses , d'aspect huileux et anormalement malodorantes ( ces selles
sont appelées stéatorrhée ). Les selles peuvent flotter ou adhérer à la cuvette des toilettes, d'où
elles peuvent être difficiles à évacuer. L'absorption insuffisante de certains sucres peut
provoquer une diarrhée explosive, ballonnement abdominal et une flatulence.

La maldigestion peut entrainer un déficit de tous les nutriments ou des déficits sélectifs en
protéines, graisses, sucres, vitamines ou minéraux. Les personnes atteintes d'un syndrome de
malabsorption perdent généralement du poids malgré une alimentation adéquate. Il arrive que
les femmes n'aient plus de règles. Les symptômes varient selon les carences
spécifiques par exemple, une carence en protéines peut provoquer un gonflement et une
accumulation de liquide ( oedème ) dans n'importe qu'elle partie du corps, une sécheresse de la
peau et une perte de cheveux. Une anémie (provoquée par une carence de vitamines ou de fer)
peut entrainer la fatigue et la faiblesse.

III. Diagnostic

Certains examens biologiques de réalisation courante permettent d’évoquer un syndrome de


malabsorption. Ces examens peuvent également orienter vers le siège de la malabsorption. Ce
sont: - Mesure des
graisses fécalespar a méthode de Van de Kamer: examen de référence qui consiste à recueillir
les selles sur 3jrs sous régime lipidique normal (apportoral de 80 à 100g de lipides). La mesure
est pathologique si la stéatorrhée > 14g/jrs, douteuse si comprise entre 6 et 14g/jrs. En fait la
stéatorrhée est souvent importante supérieure à 20 g/jrs.
- Test d'absorption du D-xylose(sucre): méthode non invasive d’exploration d’une
malabsorption secondaire à une atteinte du grêle proximal; en effet le sucre est absorbé
préférentielement dans la partie proximale de l'intestin, au niveau du jéjunum. Le test consiste
à doser la xylosémie 2h après absorption de 25 g de xylose (N> 250 mg/l).
- Test de Schilling: méthode permettant d’affirmer une malabsorption de la vitamine B 12. Elle

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consiste à mesurer la radioactivité des urines des 24 heures après ingestion orale d’une petite
dose de vitamine B12 marquée au cobalt radioactif et ce après avoir saturé la moelle par une
injection de vitamine B12. Normalement, la vitamine B12 marquée est absorbée puis éliminée
dans les urines et une élimination urinaire supérieure à 10 % de la vitamine B12 ingérée traduit
une absorption digestive normale. Lorsque moins de 10 % de la radioactivité ingérée est
retrouvée dans l’urine, cela signifie que la vitamine B12 n’a pas été absorbée. Une mauvaise
absorption de cette vitamine oriente vers une atteinte de la portion terminale de l'iléon.

IV. Causes

En temps normal, les aliments sont digérés et les nutriments ( proteines, glucides, lipides,
vitamines,et minéraux) sont absorbés dans la circulation sanguine, essentiellement au niveau
de l'intestin grêle. Le syndrome de malabsorption peut se produire si un trouble se présente.
1.Les malabsorptions pré-entérocytaire: maldigestion. a.D’origine
pancréatique: il existe un déficit en enzymes pancréatiques qui sont absolument indispensables
à la digestion et l'absorption des glucides, des lipides et des protides. On note cependant une
prédominance sur la digestion/absorption des lipides, les stéatorrhées les plus importantes
sont observées en cas d'insuffisance pancréatique exocrine. Les causes sont dominées par le
cancer du pancréas et la pancréatite chronique.

Dans certaines maladies, l'organisme produit des quantités ou des types d'enzymes digestives
inadéquats, enzymes qui sont nécessaires pour la dégradation des aliments. Par exemple, la
malabsorption est fréquemment due à une production insuffisante des enzymes digestives par
le pancréas, comme cela se produit avec certaines maladies pancréatiques, ou par l'intestin
grêle, Comme en cas de déficit en lactase. Une diminution de production de la bile, un excès ou
un déficit en acide dans lestomac ou une quantité trop importante du type inadéquat de
bactéries dans l'intestin grêle peut aussi perturber la digestion.
b.D’origine biliaire: il existe une rétention des sels biliaires qui sont essentiels à la digestion
des graisses. Les protides et les glucides seront digérés et absorbéstout à fait normalement.
c.La pullulation microbienne intestinale: la flore intestinale pathologique va déconjuguer les
sels biliaires et les rendre inefficaces, et on observera une diminution, voir une perte de la

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digestion des graisses. Pour le diagnostic, on réalise un test respiratoire à l'hydrogène. La
fermentation des sucres produit de l'hydrogène en excès qui sera mesuré dans l'air expiré.
Cette fermentation anormale des sucres est provoquée par les bactéries présentesen trop
grande quantité.

2.Les malabsorptions entérocytaires: ce sont des maladies de la paroi intestinale. Elles sont
très nombreuses, on citera: -La maladie
cœliaque: la malabsorption porte sur toutes les classes de nutriments. Il s’agit d’une
intolérance constitutive au gluten qui est un composé protéique présent dans plusieurs classes
de nutriments, comme le blé, leseigle et l'orge. Il existe une atrophie villositaire à la biopsie de
la muqueuse intestinaleet des anticorps spécifiques de la maladie(anticorps anti endomysium
et anti transgutaminase). -La maladie de Whipple: maladie infectieuse due
à une bactérie (Tropheryma whippelii) caractérisée par une infltration macrophagique de la
muqueuse du grêle responsable de la malabsorption. Le diagnostic repose sur l’examen
histologique d’une biopsie du grêle qui montre une infiltration du chorion par des macrophages
contenant des inclusions PAS positives.
-La maladie de Crohn: maladie inflammatoire, intestinale chronique. Il s'agit d'un conflit
immunitaire au niveau de la paroi intestinale. Le diagnostic se fait grâce à des examens
endoscopiques.

3.Les malabsorptions post-entérocytaire: ces maladies sont moins fréquentes et sont dues à
des anomalies morphologiques ou fonctionnelles à la sortie de la cellule intestinale au niveau
de la jonction avec les vaisseaux sanguins. Les protéines sont concernées le pus généralement
avec fuite anormale des protéines, on appelle cela le syndrome d'entéropathie exsudative.

V. Conséquences

• Maldigestion des lipides ' –Pertes


énergétiques : perte de poids –Carences en vitamines
liposolubles A,D,E et K (anémie, hémorragie, rachitisme...).
–Cas particulier des acides gras à chaines longues : irritation de la muqueuse colique se
surajoute une diarrhée sécrétoire –Selles grasses

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–Liaison des acides gras au calcium qui normalement se lie à l’oxalate *Oxalate reste
libre et est réabsorbé par le colon puis éliminé par le rein *Lithiase oxalique

• Malabsorption des protéines –Perte


énergétique –Perte musculaire
–Œdème ( effet osmotique )

• Malabsorption des glucides -Arrive


dans le colon maldigéré --fermentation
par les bactéries du colon -production de gaz
-flatulence et selles flottent à la surface de l’eau -
production d’acides organiques -
diminution du pH des selles -perte
énergétique: perte de poids -glucides
maldigérés : effets osmotiques aggrave la diarrhée

VI. Traitement

Le traitement dépend de la cause. Certaines malabsorptions ont des traitements spécifiques.


Par exemple, la sprue tropicale et la maladie de Whipple sont traitées par des antibiotiques. En
général, si une personne a des difficultés avec certains aliments uniquement, les médecins lui
conseilleront de les éviter. Si la personne n'a pas certaines enzymes digestives, une
supplémentation en enzymes est parfois possible. Si la personne a une carence en vitamine,
elle prendra des suppléments de vitamines.

L'intervention nutritionnelle chez l'adulte doit tenir compte de l'origine et du type de


malabsorption nutritionnelles engendrées et des carences. Dans le cas d'une maladie coeliaque,
la prise en charge est essentiellement diététique avec la mise en place de l'éviction stricte du
gluten. Dans le cas d'une diarrhée abondante en lien avec une MICI(Maladie Inflammatoire
Chronique de l'intestin) avec atteinte de lintestin grêle, la priorité sera donnée à la
réhydratation dans un premier temps réhydratation associée à une prise en charge diététique
limitant les résidus. Une supplémentation martiale et vitaminique sera effectuée en fonction de

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l'importance des carences et le régime sera élargi dès régression de la poussée. Dans les
situations où I'hydrolyse des protéines est compromise (insuffisance pancréatique exocrine,
pancréatite aiguë, nutrition site jéjunal, duodénopancréatectomie, absence de flux biliaire,
syndrome de grêle court), I| faut préconiser des solutions nutritives faciles à digérer et à
absorber et parfois fractionner l'alimentation en petites quantités. ll peut être recommandé par
exemple des formules sans lactose en nutrition orale ou en nutrition entérale, des solutions
nutritives semi-élémentaires, qui contiennent des protéines hydrolysées sous forme de
peptides et dont une partie des lipides est constituée de TCM (Triglycérides Chaînes
Moyennes).

Conclusion

En somme, la malabsorption est une infection qui influe négativement sur tout le corps.
Souvent confondue à une mauvaise digestion, cette maladie a des répercussions assez graves.
Les adultes sont les plus exposés à ce problème. Heureusement, elle se traite, mais son
traitement nécessite une forte rigueur sur le plan nutritionnel.

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Bibliographie

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Dis,2002,13 182-190. 2. van
der Heide F Acquired causes of intestinal malabsorption. Best Pract Res Clin Gastroenterol 2016
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Assessment of intestina malabsorption. Best Pract Res Clin Gastroenterol 2016 30, 225-235.
5. Louis E. Diagnostic différentiel d’une darrhée chronque. Rev Med Liege 2014, 69, 51-56 .
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Di Sabatino A, Corazza GR, et al— Dagnosng small bowe maabsorption : a review Intern Emerg
Med, 2014, 9, 3-8.

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RÉSUMÉ

Le syndrome de malabsorption est une entité clinique, rencontrée régulièrement en


consultation, qui combine des symptômes digestifs et généraux. Il se caractérise
essentiellement par des troubles du transit (diarrhée chronique), associés fréquemment à une
perte de poids. Cette symptomatologie altère la qualité de vie des patients, il est donc
important de mettre au point le/les mécanisme(s) responsable(s) de la malabsorption afin de
pouvoir envisager les différentes possibilités thérapeutiques et améliorer au maximum la
qualité de vie du patient. Pour ce faire, nous devons, dans un premier temps, procéder à une
anamnèse minutieuse et un examen clinique soigné, ensuite prescrire et exploiter les analyses
de laboratoire (sur sang et sur selles) adaptées ainsi que les examens complémentaires de
médecine nucléaire, d'imagerie médicale et d'endoscopie digestives. Il existe tout d'abord, une
série de pathologies gastro-intestinales qui présentent ce syndrome, telles que la maladie
coeliaque dans sa forme classique et, plus rarement, la maladie de Crohn ainsi que les
pathologies bilio-pancréatiques. Le syndrome de malabsorption est également très frěquent

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dans les suites de chirurgies digestives lourdes telles que l'ischémie mésentérique entraînant un
syndrome de grêle court, la pancréatectomie partielle ou totale, la gastrectomie totale, ainsi
que les chirurgies du système biliaire. Nous allons, au travers d'un cas clinique,illustrer
l'approche diagnostique sur le plan anamnestique, clinique et technique d'une malabsorption
secondaire à une chirurgie digestive.

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