Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
APPLIQUEES A LA
RESTAURATION
OBJECTIFS GENERAUX
Ce cours vise à :
- Donner des solides connaissances sur les aliments
- Favoriser la connaissance de la microbiologie et la conservation des aliments.
- Expliquer à l’étudiant l’hygiène et entretien des équipements hôtelier
- Appliquer les règles d’hygiènes et de sécurités lors de la production culinaire afin
d’éviter toutes contaminations.
- Maitriser les accidents professionnels et les notions de secourisme
- Etudier la microbiologie alimentaire,
- Etablir la différence entre les maladies alimentaires , nutritionnelles et leurs prise en charge
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Ce cours va permettre à l’étudiant doit être capable de :
- Définir les aliments, les nutriments et maitriser les constituants alimentaires
- Expliquer les notions de métabolisme et digestion des aliments dans l’organisme.
- Maitriser les perceptions sensorielles des aliments et définir les qualités
organoleptiques.
- Donner les différentes lois de l’alimentation,
- Définir la notion de ration alimentaire, les besoins énergétique de l’organisme et donner les
apports recommandés.
- Faire l’analyse qualitative et quantitative d’un menu
- De comprendre les proportions, les pourcentages des différents repas de la journée, et la
notion d’équilibre alimentaire
- Etablir le menu en fonction du plat principal
-Définir et citer les types des boissons
- Citer les différentes méthodes de conservation des aliments
- Expliquer les procédés techniques de conservation des aliments, puis indiquer leur
température et la durée de stockage,
- Expliquer l’importance de la conservation et l’utilité des additifs alimentaires
- Donner la signification des DLC, DLUO et les repérer sur les conditionnements
- Maitriser les notions de nettoyage et désinfection ;
- Définir détergent et désinfection
- Expliquer et appliquer les règles d’hygiènes des locaux, équipements, denrées et personnels
et leur plan de nettoyage ;
- Les notions de sécurité restauration
4
- Citer et nommer les différents accidents et risques professionnels qui peuvent subvenir au
travail ,les mesures sécuritaires à prendre afin de les éviter
- Enumérer les différentes familles des aliments, et leur classification,
- Donner le rôle des microbes, et leur utilité
- La multiplication des micro-organismes en milieu favorable ;
- Etablir la différence entre les relations entre un micro-organisme et son hôte
- Définir les TIA, MIA
-Connaitre chaque maladie leur symptôme, leur microbe et leur traitement,
- Faire la différence entre maladie alimentaire et nutritionnelle
Objectif général :
Ce chapitre vise à permettre à l’étudiant de connaitre les familles d’aliments, les constituants
alimentaires et expliquer le processus de digestion.
Objectifs spécifiques :
Ce cours va permet à l’étudiant d’être capable de :
- Définir les aliments, les nutriments et les constituants alimentaires
- Expliquer les notions de métabolisme et digestion des aliments dans l’organisme.
THEME I : L’ALIMENTATION
I Définitions
L’alimentation est l’étude des denrées alimentaires sa composition, son mode de
transformation. Les besoins nutritionnels de l’organisme sont couverts par l’alimentation.
Les aliments : sont des substances nutritives nécessaires à la croissance de l’homme et à
sa vie. Les aliments que nous consommons tous les jours sont d’origine animale, végétale,
et minérale. Ces aliments sont ingérés, absorbés, transformés par l’organisme qui y
puisent des matériaux nécessaires à l’élaboration des substances qui seront synthétisés par
des processus biochimiques appelés métabolisme.
Pour couvrir ces besoins, l’organisme assimile des éléments simples directement
utilisables appelés nutriments. Ces nutriments nous les trouvons dans les produits
alimentaires sous formes complexes.
C’est la digestion qui va transformer les aliments en nutriments utilisables
par l’organisme. Chaque aliment est composé de divers éléments qui s'appellent des «
constituants alimentaires ». Exemple : glucides, lipides, fibres, vitamines etc.…La
composition en constituants alimentaires de chaque aliment est différente.
On distingue sept groupes d'aliments à savoir :
Groupe 1 : lait et produits laitiers
Groupe 2 : Viandes, poissons, œufs
Groupe 3 : fruits et légumes frais, secs
Groupes 4 : Céréales et féculents
Groupes 5 : corps gras
Groupe 6 : sucre et Produits sucrés
Groupes 7 : Boissons
Ces groupes sont utilisés pour regrouper les aliments en fonction de leur composition
alimentaire. Chaque groupe d’aliment présente des intérêts nutritionnels.
- Les aliments minéraux
6Il s’agit généralement de l’eau et les sels minéraux (phosphore).
On appelle macroéléments :les éléments minéraux nécessaires à un taux élevés dans
l’organisme : le calcium (un adulte a besoin de 900mg de calcium et un vieillard a besoin de
1200 mg de calcium /jour dans son organisme), le sodium, le potassium.
On appelle oligoéléments : les éléments minéraux dont une quantité minime est suffisante
pour satisfaire les besoins. Exemple : le zinc, le fer, le magnésium, le cuivre.
- Les aliments organiques
Ils renferment généralement les lipides (les acides gras) les protides (les acides aminés) les
vitamines (liposolubles et hydrosolubles).
CHAPITRE I ETUDES DE LA DIGESTION
I Définition
La digestion est un processus à la fois mécanique et chimique qui permet la transformation
des aliments en substances simples capables de passer dans le sang.
II Les phases de la digestion
- La phase mécanique consiste à couper (les incisives) déchirées (canines) et broyer (les
prémolaires et molaires) imprégnés de la salive fabriquée par les glandes salivaires : c’est la
mastication, on obtient un bol alimentaire qui s’achemine dans le pharynx et l’œsophage puis
atteint l’estomac : c’est la déglutition.
- La phase chimique au niveau de l’estomac, séjourne pendant 02 à 08h puis est brassé et
imprégné de suc digestif. Les aliments sont décomposés en éléments simples par hydrolyse
sous l’action des enzymes.
III Les sucs digestifs
Les sécrétions dus à l’activité digestive de l’intestin dépendent du pancréas et du foie.
Les sécrétions pancréatiques
Au niveau du duodénum le chyme provoque la libération d’une hormone capable de stimuler
le pancréas, sous l’effet de cette stimulation, le pancréas doit produire comme enzyme :
L’amylase, La lipase, La protéase.
Le suc composé de bicarbonate de sodium va neutraliser l’acidité du chyme gastrique. Les
sucs pancréatiques tout comme les sécrétions biliaires se jettent dans le duodénum.
Les sécrétions biliaires
7La bile est sécrétée par le foie qui a pour rôle de créer un milieu favorable à l’action du suc
pancréatique et d’émulsionner les lipides. Les aliments ingérés sont sous forme de bouillie
blanchâtre appelée chyme alimentaire.
L’absorption s’effectue au niveau de l’intestin grêle et contient des nutriments obtenus tels
que le glucose, le galactose, le fructose.
Les nutriments qui ne subissent aucune transformation sont : les vitamines, les sels minéraux,
et l’eau.
Les sucs de l’estomac ou gastriques
Il s’agit principalement des peptidases ou protéases qui se forment dans la paroi de l’estomac
en présence d’un PH très acide pour quelle agisse uniquement sur les protéines.
Les sucs des glandes salivaires.
La salive est fabriquée par les glandes salivaires. C’est un suc digestif qui permet de
transformer les aliments en bouillie au niveau de la bouche. La principale enzyme qui agit est
l’amylase salivaire.
NB : c’est au niveau de l’intestin grêle que se déroule la partie essentielle de la digestion.
3. La notion de digestibilité alimentaire
L’utilisation digestive d’un aliment ou digestibilité est la faculté de cet aliment à être
hydrolysé pendant le transit digestif et à donner naissance à des nutriments capable de
traverser la paroi intestinale ce qui entraine l’assimilation intestinale. Les aliments empruntent
deux voies :
-La voie lymphatique facilite l’absorption des vitamines et des lipides.
-la voie sanguine est celle qui favorise l’absorption des glucides, les acides aminés, les sels
minéraux et l’eau. C’est également dans cette voie que les cellules puisent leurs nutriments en
fonction de leurs besoins.
IV Les métabolismes
Le métabolisme est l’ensemble des réactions chimiques de transformation et de dégradation
de la matière (aliments). Il permet à la cellule de transformer et d’utiliser l’énergie pour le
renouvellement et la construction de nouvelles cellules. Il existe plusieurs types de
métabolismes :
- Le métabolisme de base ou basale
Le métabolisme de base : c'est la quantité d'énergie, exprimée en kJ, dépensée au repos. Sa
valeur moyenne est estimée à 7000 kJ chez l'homme et à 5500 kJ chez la femme. Ce
métabolisme varie en fonction de l'âge, du sexe, de l'état de santé et du poids. Il fait partie
du métabolisme total qui assure toutes les fonctions vitales au repos.
- Le métabolisme global : c'est la quantité d'énergie dépensée en 24 heures. Il varie en
fonction de l'activité physique.
- Le métabolisme total
L’énergie alimentaire permet d’assurer toutes les activités biologiques volontaires ou même
involontaires.
- Le métabolisme de synthèse ou anabolisme
Il permet de fabriquer les grosses molécules directement utilisables.
- Le métabolisme de dégradation ou catabolisme :
Il permet la destruction des déchets et de maintenir la tension du corps.
Remarque : chez un individu en bonne état de santé l’anabolisme et le catabolisme sont
toujours en équilibre dynamique.
Tout déséquilibre peut entrainer le disfonctionnement de l’organisme.
- Le métabolisme glucidique
Dans la bouche, les glucides sont attaqués par les amylases qui les transforment en dextrines
par la suite au niveau du pancréas les amylases produites attaquent une nouvelles fois les
dextrines qui libèrent alors le « maltose ». Au niveau de l’intestin, les enzymes produites sont
le maltose, saccharase, lactase. Le glucose se dégrade en éléments carbonés qui seront oxydé
en molécules d’eau et en gaz carbonique. Si l’énergie n’est pas immédiatement utilisée, le
glucose se transforme en « glycogène » qui sera stocké dans le foie et les muscles. Lorsque les
réserves sont saturées, le glucose est transformé en graisse dans tissus adipeux.
- Le métabolisme des lipides
Pendant la digestion les graisses sont hydrolysées et décomposées en acides gras. Le
métabolisme des graisses va décomposer les acides gras en graisse neutre composées de
cholestérol et de phospholipides. Ces composés sont des principales composantes de la
membrane cellulaire. Ils participent à la croissance et au maintien de l’intégrité de
l’organisme et forment des stocks d’énergies pour une utilisation ultérieure, les lipides sont
catalysés en substances carbonés dont l’oxydation produit le gaz carbonique et l’eau.
- Le métabolisme de protéines
Absorbé au niveau de la muqueuse intestinale, les acides aminés se transforment, pour être
intégrés dans les hormones et les enzymes puis l’excédent est dégradé par catabolisme.
V BILAN BIOCHIMIQUE DE LA DIGESTION
Au niveau de la bouche, un suc digestif est déversé, puis ce suc transforme l’amidon en
maltose. Au niveau de l’intestin grêle l’amylase transforme en maltase.
Au niveau de l’estomac les protéines sont transformées en peptides sous l’action des pepsines
puis en acide aminé sous l’action des protéases.
Au niveau de l’intestin grêle la lipase hydrolyse les lipides et les acides gras. Pendant la
digestion, le PH varie au niveau de la bouche, il passe du milieu acide au milieu neutre. Au
niveau de l’estomac, le PH baisse puis remonte au niveau de l’intestin grêle.
V1- Les enzymes qui interviennent dans la digestion
Ce sont des enzymes qui vont aider à découper les aliments. On peut citer :
Les amylases, qui découpent les glucides complexes (amidon) dans la salive et l'intestin
grêle ;
Les pepsines, qui découpent les protides dans l'estomac ;
Les peptidases, qui découpent les protides dans l'intestin grêle ;
Les lipases, qui découpent les lipides dans l'intestin grêle.
2- L’absorption des nutriments dans l'intestin
Les nutriments vont être absorbés par notre organisme pour alimenter nos cellules, à
l'exception des fibres qui ne seront pas digérées (leur seule utilité est de faciliter le transit
intestinal). Selon la nature des nutriments, ils passeront soit par la voie sanguine, soit par la
voie lymphatique.
Les voies de l'absorption intestinale : Observez bien que tout ce qui est gras passe par la voie
lymphatique alors que le reste passe par la voie sanguine. Une fois que les constituants
alimentaires ont été transformés en nutriments, ces nutriments vont pouvoir franchir les
villosités de l'intestin grêle pour arriver jusqu'aux cellules, par la voie sanguine et
lymphatique.
VI- LA PERCEPTION SENSORIELLE DES ALIMENTS
Il s’agit des qualités organoleptiques et le goût et l'appétit.
1. Les qualités organoleptiques
La qualité d'un aliment n'est pas liée qu'au goût. Les autres sens sont également impliqués
dans notre perception des aliments, et de ses qualités organoleptiques. Ainsi, un aliment bien
présenté, avec de forts arômes, gagnera en qualité par rapport à un aliment du même goût,
mais mal présenté et sans arômes. Les aliments ont tous les qualités organoleptiques. Ces
qualités correspondent à ce que nos organes des sens perçoivent des aliments.
Exercice d’application : Le besoin énergétique journalier d’un individu est de 2000 kcal, soit
30% lipides, 15% de protéines.
1- Exprimer ce besoin en kJ
2- déterminer le pourcentage des glucides et calculer les valeurs énergétiques des
nutriments en kcal et KJ.
. IMC « indice de masse corporelle » = P/t2
C’est le rapport entre le poids (p) et la taille (t) au carré. Il permet de déterminer le degré
d’obésité,
lorsque le rapport est supérieur ou égal à 30, on dit que l’individu est obèse.
Lorsque l’IMC c’est au-dessous de 40, on parle d’obésité morbide (entraine la mort).
Lorsque l’IMC est située entre 18 et 25, on dit que le poids est normal.
Lorsque l’IMC est situé entre 25 et 30 on parle de surpoids.
Exercice d’application : calculer votre IMC puis justifier cela.
4. Les erreurs commises par l’alimentation
Un individu qui s’alimente rationnellement et de façon équilibré correspond à la définition de
l’homme de référence. Malheureusement peut d’individus répondent à cette façon idéal, une
étude récente montre que certaines population vivent dans un état de surconsommation
alimentaire et d’autre en souffrent de carence dans le domaine de la qualité et la quantité.
Les principales erreurs alimentaires sont :
-L’excès de matières grasses et de produits sucrés,
-Les grignotages salés et sucrés
-La consommation insuffisante de fruits et de légumes
a. La sous-alimentation
Ce sont des apports alimentaires inférieurs aux besoins recommandés. La qualité demeure à
prêt correct les apports se font dans ces proportions, sensiblement équilibrées mais la quantité
consommées doit être suffisante.
b. La mal nutrition
L’alimentation est apparente satisfaisante en quantité mais déficiente en qualité (c’est la
situation dans les pays du tiers monde). On note un déséquilibre calorique-azoté
(disproportion entre l’apport en vitamine et en glucide).
c. La surconsommation alimentaire
La consommation excessive de certains nutriments peut être dangereuse. Par exemple, le
sodium dans les pays occidentaux. Sa consommation se fait majoritairement sous forme de
chlorure de sodium (sel de table). La surconsommation de sodium est à l’origine de la
rétention de l’eau dans le système sanguin ce qui conduit à l’hypertension artérielle. Faire en
sorte que chacun sache constituer des menus équilibrés est un enjeu de santé publique. Il est
maintenant certain que les déséquilibres alimentaires sont une source importante de maladies
comme les maladies cardiovasculaires, le surpoids, les maladies oculaires, les diabètes,
l’ostéoporose et certains cancers. Cette erreur peut être jointe à l’abus de nombreuse
substance excitante (alcool, tabac et café), ou due à un excès de sel ou à une suralimentation
énergétique. Une bonne hygiène de vie, bonne alimentation, la pratique régulière d’une
activité sportive peut vous éviter les risques de maladie et de fatigue.
Exercices :
1. Qu’est-ce qu’un nutriment énergétique ? un nutriment non énergétique ?
2. Rappeler nous les apports énergétiques des différents nutriments et leur pourcentage de
répartition ?
3. Dégager l’apport nutritionnel de chaque groupe d’aliment dans l’organisme
4. Un menu est composé des aliments suivants :
Procéder à l’analyse qualitative de ce menu.
Objectif général :
Ce chapitre permet à l’étudiant d’appréhender la notion de repas et boissons.
Objectifs spécifiques:
Ce cours vise à permettre à l’étudiant de :
- De maîtriser les proportions, les pourcentages des différents repas de la journée, et la notion
d’équilibre alimentaire
- Etablir le menu en fonction du plat principal
- analyser le contrôle qualitatif et quantitatif d’un menu
- définir et maitriser les types des boissons
Un repas est un ensemble de nourriture composée de divers mets et de boissons que l’on
absorbe à des heures précises de la journée. C’est une action de l’alimentation qui entre dans
le cycle des activités journalières car il est souvent perçu comme un acte naturel qui répond à
la satisfaction des besoins physiologiques essentiels. Généralement on adopte 03 repas
journalier pour l’adulte plus un goûter ou une collation pour les enfants et les sportifs.
1. Le petit déjeuner
Il représente 25% du besoin journalier. Les aliments du petit déjeuner peuvent être préparés la
veille avec une mise en place de couvert agréable pour le service ou tôt. Ils sont variés de
façon à susciter l’appétit. On distingue 04 petits déjeuners à savoir:
- Le petit déjeuner simple composé de : d’une tasse de café, du lait, une tranche de pain,
micro-beurre, confiture.
- Le petit déjeuner continentale composé de : micro-beurre, jus de fruit, boisson fraude,
pain, viennoise, confiture, une omelette au choix.
- Le petit déjeuner américain composé du petit déjeuner continental + tranche de fruit +
omelette garnie, sandwich.
- Le petit déjeuner buffet : viennoiserie, œufs dur, croissant, crudité, charcuterie, etc…
2. Le déjeuner
Ils représentent en moyen 40% du besoin journalier. Il doit être léger, limité à 3 préparations
tout en étant équilibré dans sa composition. On distingue :
- Le déjeuner à la carte : constitué d’un menu complet ou d’un menu binaire
- Le déjeuner buffet : il s’agit d’un ensemble constitué de plusieurs menus.
3. Le goûter (10%)
Il est réservé aux enfants, aux adolescents, aux sportifs et aux travailleurs de force. Il s’agit
aliments variés, lorsqu’il est pris à domicile il faut y introduire des jus de fruits et les
préparations lactées.
4. Le dîner
Il représente 35% du besoin journalier. C’est un repas qui ne doit pas être copieux, ni
indigeste ceci afin de ne pas gêner le sommeil. En définitive, tous ces repas doivent apporter
les différents groupes d’aliments en proportions équilibrées. Ces proportions doivent être
reparties rationnellement au cours des repas de la journée, soit se retrouver dans chacun des
menus.
II- LE CHOIX DES REPAS
I GENERALITE
3 Hygiène professionnelle : ensemble de techniques et de méthodes garantissant la salubrité
du matériel, des locaux et des matériaux. Elle limite le risque de contamination du personnel
et des clients.
2L’hygiène des locaux dépend de la conception de l’ensemble des établissements de
restauration qui doit mettre en application le principe de la marche en avant (opération de
livraison des matières premières, de production jusqu’à la remise des plats aux
consommateurs, le cheminement des denrées alimentaires).
Toutefois, de nombreuses imperfections dans les installations rendent ce principe impossible
notamment : l’absence de la zone de travail, l’insuffisance de la ventilation, absence des
vestiaires, de lave mains, et de la zone poubelle. La technique employée pour réduire les
risques de contamination des denrées alimentaires est appelée le bio nettoyage : procédé
destiné à réduire momentanément la bio contamination d'une surface.
Pour éliminer la bio contamination, il faut : Éliminer les micro-organismes → avec un
désinfectant (désinfection)
Retirer leur nourriture potentielle (résidus alimentaires) → avec un détergent
(nettoyage). Note : Nettoyage (avec un détergent) + Désinfection (avec un désinfectant)
= bio nettoyage.
II NETTOYAGE ET DESINFECTION
1. Nettoyage
Le nettoyage est effectué grâce à un produit détergent, c’est une opération qui permet
d’éliminer les souillures visibles. La surface est alors visiblement propre mais elle est encore
contaminée par la présence des microbes. Aucun produit ne possède à lui seul toutes les
qualités requises pour assurer le nettoyage plus efficace. Ce sont des combinaisons judicieuses
de plusieurs substances chimiques qui permettent d’obtenir les formules aux caractéristiques
bien définies et aux usages bien spécifiques.
2. Notion de détergent
Un détergent est un produit qui sert à nettoyer. Il est utilisé pour le lavage, le trempage et
permet d’éliminer les souillures. Les principes d’un détergent sont :
- Le moulage : la souillure étant adhéré au substrat (surface à nettoyer), le détergent va entrer
en contact avec la souillure et établir les forces d’adhésions à celle existant entre la souillure
et le substrat.
- Déplacement de la souillure : il y a rupture des liaisons différentes entre la souillure et le
substrat.
- Maintenir de la souillure à l’écart du substrat : il s’agit du pouvoir dispersant, le
détergent va éviter le redéveloppement de la souillure par sa mise en suspension sous forme
de particule.
3. Les principaux détergents
On distingue :
Les détergents dégraissants ou alcalins : de formule alcaline, PH supérieur à 7 ils sont
destinés à éliminer les graisses, les résidus sucrés et d’autres souillures organiques.
Les détergents détartrants : à formule acide, PH inférieur à 7, leur rôle est de dissoudre le
calcaire et autres souillures minérales.
a. Composition de détergents
Les détergents dégraissants renferment souvent soit :
- Les substances détergentes appelées « tensio-actifs » qui comportent 02 parties à savoir :
la partie hydrophile (qui se mélange à l’eau) et la partie lipophile (qui se mélange aux
matières grasses).
On distingue 04 catégories de tensio-actifs : les tensio-actifs non ioniques ; les tensio-actifs
anioniques (formés d’ions négatifs) ; les tensio-actifs cationiques (formés d’ions positifs) ; les
tensio-actifs amphotères (formés d’ions négatifs et positifs).
- Les substances « anticalcaires » telles que les phosphates,
- Les substances « anticorrosion » telles que les silicates qui protègent les métaux,
- Les produits décapants qui sont des pâtes alcalines à mousse active.
Les détergents détartrants sont constitués d’acide (nitrique, chloridrique, phosphorique et
citrique…)
b. Choix d’un détergent
Le choix du détergent est fonction de la souillure. Il se fait en tenant compte de la nature
de la souillure, du choix technologique de la législation. Car il faut choisir un détergent adapté
à un problème donné selon un certain nombre de paramètres notamment :
Nature de la souillure
En règle générale, une souillure organique nécessite l’utilisation d’un détergent alcalin avec
un PH>12,5.
Une souillure minérale nécessité l’utilisation d’un détergent acide en conjonction avec les
tensio-actifs
Le support
3On doit tenir compte du support (qualité des matériaux) lors du nettoyage, car il peut avoir
risque de corrosion, on doit limiter la tension des produits chlorés lorsque le support est un
acier inox. Lorsque le support est en aluminium, on doit utiliser les silicates pour éviter les
attaques.
Méthode d’application
Si le lavage est manuel, il faudra :
- Une solution, non agressive
- Une action à basse température
- Une mouillabilité importante et mousse.
Si le lavage est à la machine, il faudra :
- Un détergent puissant
- Un travail à haute température
- Une absence de mousse
La qualité de l’eau
Une eau agressive (dure) nécessite la présence des complexant. De même une eau agressive
riche en Co2 libres demandera des inhibiteurs de corrosion tels que les silicates.
II La Désinfection
La désinfection est une opération au résultat momentané qui vise à éliminer ou tuer les
microbes indésirables. Autrement dit, c’est un produit chimique utilisé pour la destruction des
germes pathogènes. La surface ou l’ambiance ainsi désinfectée devient microbiologiquement
saine.
Une bonne désinfection ne peut être réalisée qu’après un nettoyage efficace. En milieu
alimentaire, l'utilisation des produits de désinfection permet d'obtenir un niveau d'hygiène
satisfaisant dans les zones à risque. Ces substances chimiques sont destinées à détruire les
micro-organismes ou stopper leur développement. Leur action est momentanée. Ils permettent
ainsi de préserver la santé des personnes et d'éviter les toxi-infections alimentaires.
L'action d'un désinfectant est possible grâce à des molécules chimiques qui ciblent certains
micro-organismes en particulier. On peut citer les molécules suivantes :
- Bactéricide : Qui tue les bactéries.
- Fongicide : Qui tue les champignons microscopiques.
- Virucide : Qui tue les virus.
-Les agents désinfections
-La chaleur
Elle constitue l’agent le plus ancien qu’on connaisse et le plus utilisée dans les industries
alimentaires. Quand elle est bien appliquée, elle assure la destruction totale des
microorganismes.
Les phénols et dérivés
Ils tuent les microbes en dénaturant leurs membranes cytoplasmiques. Ils peuvent provoquer
des allergies cutanées au contact de la peau.
Exemple : phénol, crésol, hexachlorophène.
les dérivés halogénés
Parmi les désinfectants utilisés dans l’industrie alimentaire, le chlore occupe probablement la
1ère place. Ils ont un large spectre d’action et coûtent moins chers.
Exemple : hypochlorite de sodium (NaOcl)
Les pouvoirs antiseptiques de l’iode sont connus depuis de longues dates. L’alcool iodé à une
action bactéricide par oxydation des protéines cellulaires. Tous ces dérivés halogénés sont
toxiques par ingestion.
Les oxydants
Ils sont instables en solution, au taux de concentration de leur utilisation. Ils sont peu
corrosifs.
Exemple : l’eau oxygénée (H2O2), le permanganate de potassium (K Mn O4).
Les alcools
Ils dénaturent les protéines et détruisent les membranes cytoplasmiques des microbes.
Exemple : l’éthanol (C2H4) à 70°c.
l’eau de javel
Il est possible de classer l’utilisation de l’eau de javel dans 03 catégories en fonction de sa
concentration.
- La Désinfection des végétaux
Ici, la dilution est de un litre pour 1000litres d’eau ce qui correspond à un bouchon pour 10
litres d’eau.
- La désinfection de plan de travail, matériels inox et sol
La dilution est de un litre pour 100litres d’eau froide ou tiède jamais eau chaude.
- La désinfection des zones très contaminées
Il s’agit ici de désinfecter les sanitaires, poubelles, siphons et grilles d’évacuation. La dilution
est de un litre pour 10litre d’eau.
36
III PRINCIPE DE BASE POUR UN BON NETTOYAGE ET DESINFECTION
C : Concentration
M : Mécanisme
T : Température
Cercle de sinner D : Durée d’action
Le nettoyage sera très efficace si les 04 éléments ci-dessus sont respectés. Pour un meilleur
rapport efficacité / prix les prescriptions du fabriquant doivent être suivies scrupuleusement.
Enfin, l’utilisation des détergents doit être suivie d’un bon rinçage car le mélange des produits
d’entretien est dangereux.
Les détergents désinfectants
L’association des composés désinfectants et composés détergents permet d’important gain de
temps, d’énergie et de mains d’œuvre. Néanmoins, les détergents désinfectants ne sont
efficaces que si le matériel à nettoyer ne comporte pas trop de souillure.
L’emploi des détergents désinfectants est une bonne solution à préconiser en restauration où
la désinfection jugée fastidieuse est trop rarement effectuées.
IV HYGIENE DU PERSONNEL, DES LOCAUX ET DE LA MATIERE 1ERE
1) Hygiène du personnel
La propreté d’une cuisine dépend avant tout de la discipline hygiénique du personnel qui y
travaille. En effet, l’homme peut contribuer à la contamination des aliments de plusieurs
manières :
- Par la manipulation des produits ou en se servant du matériel souillé, il risque de véhiculer
la contamination d’un objet à un autre ou par les mains.
- Par la présence des germes à la surface de son corps, dans sa cavité bucconasale et dans son
intestin, il peut facilement contaminer les aliments ainsi que le matériel.
La Contamination croisée : c’est le transfert direct ou indirect des microbes pathogènes sur
les aliments déjà contaminés ou préalable.
C M
D T
Objectif général :
Ce chapitre permet à l’étudient de prendre acte des incidents qui peuvent subvenir lors de la
réalisation des tâches.
Objectifs spécifiques : Ce cours vise à permettre à l’étudiant de :
- Maitriser les différents accidents et risques professionnels qui peuvent subvenir au
travail
Il s’agit des cas courants où le sang s’échappe d’un vaisseau sanguin à travers une plaie.
Les précautions consistent à faire un garrot entre la blessure et le cœur. On distingue 03
types :
- L’hémorragie artérielle : le sang sort des artères en jet saccadé et est de couleur
rouge vif.
- L’hémorragie veineuse : le sang s’écoule des veines en nappes et de couleur rouge
sombre.
- L’hémorragie capillaire : le sang coule de la plaie de quantité négligeable.
3- L’hémorragie extériorisée
On distingue trois formes particulières : la victime est directement conduite à l’hôpital.
- Le saignement du nez :
- L’hémorragie rectale et urinaire
-Vomissements et crachats du sang.
V RISQUES ET ACCIDENTS PROFESSIONNELS
1) Les gestes et postures
a. Les postures
Pour soulever une charge lourde, il faut adopter une bonne position.
- Les pieds légèrement écartés doivent être placés au plus près de la charge à soulever
permettant ainsi un bon équilibre du corps
- Fléchir les genoux, rentrer le menton, prendre une position proche de la verticale
- La colonne vertébrale doit être placée dans une position telle que ses courbes naturelles
soient conservées
- Le levage se fait à l’action des jambes (muscle puissant et articulation plus mobile). La force
des jambes doit être utilisée par flexion et extension
- Garder la charge le plus près possible du corps
Il faut éviter les mauvaises postures
- Les pieds ne doivent être serrés ni placer loin de la table
- Ne pas garder les jambes tendues
- Les mouvements de levage ne doivent pas se faire avec le dos mais par l’action des jambes.
b. Les gestes
Le respect d’un certain nombre de règle de base ne suffit hélas pas toujours, à éviter les
incendies, les coupures, les glissades etc… dues à des mauvaises manipulations.
Le choc électrique : il est produit par le passage du courant électrique dans le corps humain
et peut entraîner les brûlures, la tétanisation des muscles ou même la mort. Par conséquent
- Ne pas ouvrir les armoires électriques les boîtes à bornes, les appareils électriques protégés,
les disjoncteurs ainsi que les portes des locaux électriques
- Respecter tout signal ou obstacle destiné à vous préserver d’un contact électrique
c. Les manipulations et manutentions
Les principaux stades de la manipulation d’un produit peut se définir par :
- Le déchargement, réception et stockage des produits divers et des denrées alimentaires
- Le transport de ces matières sur les lieux d’utilisation
- Les manipulations dans les locaux de cuisine : rondeau, cuve de mélangeur, vaisselles,
ustensiles
- La livraison des plats cuisinés aux consommateurs
Ces opérations ne sont pas généralement continues au cours d’une journée de travail mais
elles n’en sont pas moins dangereuse et peuvent causer la hernie discale, tour de riens, les
lombalgies, etc…..
d. Organisation du rangement des locaux de réserves
- Vérifier la résistance des étagères en fonction du poids des denrées à stocker
- Aménager les étagères et les différentes hauteurs des plateaux
- Disposer un arrêtoir en fin de courses sur les étagères à double entrées
- N’acheter pas un sac d’un poids supérieur à 25kg : pommes de terre, riz, sel…
Quelques règles de manutentions en cuisine
- Ne jamais déplacer un récipient de liquide brûlant remplir à ras bord
- Tourner toujours les queues des casseroles à 45%. Par rapport aux bords de la table de
cuisson
- Ne pas utiliser les récipients donc la contenance peut être supérieur à 20l
e. Amélioration des conditions de circulations rendant les manutentions
moins dangereuses
- Les sols doivent être unis et non glissant sans rupture de niveau non glissant sans rupture
de niveaux
- Des allers et passages dégagés de marche antidérapante
- Les locaux de stockage suffisamment éclairés
- Des portes d’accès aux cuisines facile à ouvrir Des passages suffisamment larges sans
encombrement entre les rayonnages des magasins
et des itinéraires réservés aux piétons.
VI LES DIFFERENTES MALADIES DU DOS
A. Etude de la colonne vertébrale
Elle est constituée de 24 vertèbres du coccyx et du sacrum.
- La région cervicale 07 vertèbres
- La région dorsale 12 vertèbres
- La région lombaire 05 vertèbres
Entre chaque vertèbre ensemble d’un disque intervertébrale, composé d’un anneau fibreux
et d’un noyau interne gélatineux. La colonne vertébrale à une triple fonction :
- Soutenir la partie supérieure du corps
- Assurer de la mobilité du tronc et de la tête
- Protéger la moelle épinière contenant les nerfs spinaux à l’origine des réflexes
Le noyau interne reparti la pression entre 02 vertèbres en se déformant et en se déplaçant à
l’intérieur de son anneau fibreux au cours des mouvements de la colonne vertébrale.
1- Les lumbagos (tour de reins)
C’est une douleur aigue de la région lombaire (le plus souvent d’un seul côté) survenu
brutalement à la suite d’un effort parfois minime, mais toujours réaliser dans une mauvaise
position. Cette douleur s’accompagne d’une contracture musculaire anormale.
2- La hernie discale
Le noyau du disque intervertébral a déchiré plusieurs épaisseurs de l’anneau fibreux du disque
et peut provoquer une irritation du nerf. Le fait d’être assis d’une manière incorrecte avec le
bas du dos arrondi pendant une longue durée est un facteur favorisant l’apparition d’une
hernie discale.
3- Le tassement discale
C’est le stade ultime de la détérioration du disque intervertébrale.
Le tassement discale peut subvenir à l’occasion d’un choc violent ou d’efforts répétitifs
encaissés par le disque intervertébral. (Machine vibrante ; port de fardeau répété).
4- Les sciatiques
La déformation crée par le noyau du disque intervertébrale vient toucher le nerf sciatique,
provoquant une vive douleur qui descend dans la jambe. Le dos est douloureux et raide.
5- La scoliose
C’est une déformation de la colonne vertébrale. Cette dernière n’est plus rectiligne vue de la
face, mais présente une triple carbure.
6-Les troubles du muscle squelettiques (TMS)
a- Présentation des facteurs de risque des TMS
Ces facteurs sont endogènes ou exogènes. Les facteurs endogènes sont liés à un l’équation
personnel de l’opérateur, c’est à dire son histoire médicale et son patrimoine génétique.
Les facteurs exogènes sont liés à l’activité professionnelle et/ou extra professionnelle.
Ces 02 types de facteurs peuvent être directs ou indirects.
b- Les facteurs endogènes
Les Facteurs endogènes directs
Parmi ces facteur figurent les antécédents médicaux, l’état de santé ; l’âge, le sexe, le
poids corporel et divers autres facteurs liés au patrimoine génétique de l’individu.
De même la formation à la tâche l’expérience, l’habilité manuel, la façon de réaliser la tâche
ont une incidence sur l’apparition des TSM.
Les facteurs endogènes indirects
Ils sont constitués par les facteurs psychologiques (l’anxiété, la dépression, le stress...)
c- Les Facteurs exogènes
Les facteurs exogènes directs
Les principaux facteurs des risques exogènes de nature professionnels sont les suivants :
- Les angles articulaires extrêmes
- La répétition des gestes qui sollicitent toujours la même structure anatomique
- Les efforts excessifs notamment les efforts de préhension
Chaque facteur n’existe jamais seul, ces facteurs sont toujours combinés entre eux à des
niveaux variées et variables dans le temps.
Les Facteurs exogènes indirects
Ils sont représentés par des perspectives subjectives de l’opérateur concernant
l’environnement du poste et l’organisation du travail. Ils n’agissent qu’indirectement sur la
subvenu des TMS. Ainsi une perception psychologique négative du travail peut amener
l’opérateur à exercer une force excessive pour accomplir une tâche ou négliger de se reposer
en cas de fatigue pour être débarrasser au plus tôt d’un travail pénible ou sans intérêt.
B- Le secourisme
En règle générale, venir en aide à une personne en détresse se résume en 04 verbes :
- Protéger
- Examiner
- Alerter
- Secourir
Que faire en cas de brûlure, chute, blessure ?
En cas de blessure
Soigner le plus rapidement possible selon la gravité
En cas de chute
Eviter de faire lever le blesser, le couvrir, ne pas le faire boire
En cas de brûlure
- Passer sous l’eau froide la zone concernée
- Disposer d’une trousse à pharmacie (antiseptique pansement stérile)
En cas d’incendie
- Prévenir le plus rapidement les pompiers au 118
- Evacuer sans panique les personnes. Si le feu n’est pas important, fermer les fenêtres et
portes couper la ventilation du local concernée. Attaquer le feu à la base des flammes à
l’aide d’un extincteur
- Si le feu est déjà important et que vous n’en connaissez pas l’origine, la fumée s’échappe
sous une porte n’ouvre jamais celle-ci éloignez-vous et évacuer les victimes de toute
urgence.
Consignes d’évacuation des locaux
Dès l’audition du signal sonore d’évacuation :
- Fermer les portes et les fenêtres en quittant les locaux
- Emprunter les sorties de secours
- Suivre les indications de l’équipe de sécurité
- Emprunter les cheminements d’évacuation
- Emprunter les cheminements d’évacuation jusqu’à la zone de rassemblement
- Ne jamais utiliser les ascenseurs
- Ne jamais revenir en arrières sans y être invité.
Exercices
1- Quelles sont les accidents pouvant subvenir lors d’une production culinaire ?
2- Comment les éviter ?
3- Quelles sont les consignes de sécurité en cuisine ?
4- Dégager 04 consignes de secourisme ?
Objectifs spécifiques :
Ce cours va permettre à l’étudiant de :
- Maitriser Les conditions de vie des micro-organismes,
- Maitriser La multiplication des micro-organismes en milieu favorable ;
- La multiplication des micro-organismes en milieu défavorable : la sporulation ;
- Appréhender les relations entre un micro-organisme et son hôte
Quelques définitions :
Toxi-infection :c’est l’infection causée par l’ingestion des aliments contaminés par certains
agents infectieux ou par leurs toxines.
Intoxication : c’est l’ingestion des toxines bactériennes à travers les aliments et la bactérie
pouvant être détruite.
1- Les germes pathogènes
a- Staphylococcus aureus (staphylocoque doré)
C’est un germe pathogène susceptible de provoquer une intoxication.
Origine et temps d’incubation
Le germe provient des contaminations d’origine humaine :
- Par voie aérienne lors de l’infection de la sphère rhinopharyngée du personnel (gorge, nez).
- Par contact des mains avec les aliments lors des infections au niveau de la peau (de
l’infection la plus bénigne jusqu’au panaris). Le temps d’incubation se situe entre 30min et 4h
Dangers- conditions propices
Lorsqu’il est présent dans un aliment, et lorsque les conditions de températures sont
favorables (t° > 18°c) les staphylocoques dorés vont synthétiser une toxine qui sera présent
dans
les aliments. Celle-ci est thermorésistante et une cuisson ultérieure de l’aliment ne la détruira
pas (même si le staphylocoque est tué). C’est l’apparition de cette toxine en grande quantité
qui
provoque des troubles.
Actions préventives
- Ne pas tousser, éternuer, parler au-dessus des aliments ; se laver les mains après l’avoir
fait.
- Ne pas gouter les sauces avec le doigt mais avec une cuillère changée ou rincée après
chaque dégustation.
- Utiliser les doigtiers en plastique à usage unique pour les coupures bénignes.
b)- Les anaérobies sulfito-réducteurs
Ils représentent un groupe de germes dont clostridium perfringens et clostridium botrilinium
font partir. On nomme également le genre Bacillus céreus.
Ce sont des germes se multipliant en l’absence de l’air (dans la profondeur des produits ou
dans
le sous-vide) ; leur résistance à la cuisson est remarquable
Source et temps d’incubation
Les espèces du genre clostridium et plus particulièrement clostridium perfringens se
retrouvent facilement dans l’intestin de l’homme et des animaux. Leur particularité est de
former les spores thermorésistantes et donc à une cuisson normale, seule la stérilisation
permet
de les détruire. Ils ne peuvent se développer qu’à l’abri de l’air au plus profond des produits
(germe dit anaérobie). Le temps d’incubation dure entre 4h et 12h
- Denrées souillées, végétaux mal lavés,
- Tube digestif de l’homme et des animaux
- La viande peut en quelque fois en contenir
Il existe deux types de toxines : les entérotoxines qui attaquent principalement le tube le
digestif et les neurotoxines qui attaquent le système nerveux et provoque des paralysies et les
crampes musculaires.
Dangers et conditions propices
Lorsque les clostridiums sont présent dans un aliment et ont fermé des spores, le produit est
potentiellement dangereux ; en effet une cuisson doit faire éclater les formes végétatives,
libérer
les spores et lors du refroidissement, les formes vont évoluer à nouveaux vers la forme
végétative. Entant que germe thermophiles, les anaérobies sulfito réducteurs se développent à
des températures élevées avec une croissance maximale autour de 46°c.
Actions préventives
- Eviter les contaminations croisées entre les matières premières (viandes, volailles,
poissons,) et les produits finis.
- Bien désinfecter le matériel (plan de travail, planche, petit matériel…..) après contact
avec un produit cru.
- Maitriser le refroidissement des produits après cuisson (atteindre 10°c en moins de 2h).
- Ne pas laisser les produits séjourner à température ambiante.
- Refroidissement rapide après cuisson
-Maintient à la température suffisante des aliments chauds (≥63°C)
- Veiller au respect de la chaine de froid
c)-Les salmonelles (Salmonella)
Ce sont des germes pathogènes apportés par l’homme, la volaille, la viande. Les maladies
comme la typhoïde et la paratyphoïde sont dues à des salmonelles. Les salmonelles sont
sensibles à la chaleur et leur présence résulte d’une contamination après cuisson.
Les sources et temps d’incubation
La contamination est particulièrement fréquente par les pièces de volailles crues, les œufs en
coquilles, les matières fécales d’origine animale et humaine, les insectes, les rongeurs.
L’intestin humain peut en contenir après une infection plus ou moins importante. Le temps
d’incubation est de l’ordre de 10h à 24h.
Les dangers et les conditions propices
Certaines personnes peuvent renfermer dans leurs intestins des salmonelles, qu’elles aient ou
non déclenchées une intoxication. Ces personnes sont appelées porteurs sains. Un porte sain
doit être éloigné de son poste de fabrication et placé dans un poste administratif jusqu’à la fin
de son traitement.
Actions préventives
- Assurer un suivi médical périodique du personnel (prélèvement de selles)
- Empêcher toute contamination croisée.
- Séparer le plan de travail des préparations cuites et crues.
- se laver les mains avant et après contact des matières premières au sortir des sanitaires.
Bien cuire les œufs, éviter les œufs pochés les omelettes baveuses.
d)- Listéria monocytogène
Elle est connue depuis longtemps comme agent de maladie d’origine alimentaire. Elle ne
provoque pas les symptômes ordinaires de l’intoxication mais une maladie grave et rare : La
listériose (méningite, avortement involontaire). C’est une bactérie contaminant fréquemment
les denrées à un faible taux, elle ne devient dangereuse qu’à la suite d’une multiplication. Elle
a la particularité de se développer à de températures assez basses (germe psychrophile).
Source et temps d’incubation
La listéria monocytogène est une bactérie qui existe partout à l’état naturel : eau, air, sol,
végétaux, et animaux. Elle se retrouve dans notre nourriture et s’installe une fois ingérée dans
nos intestins où elle peut proliférer et provoquer une infection.
Pour la grande majorité de personne, la listériose peut passer inaperçue, maîtrisée
naturellement
par le système immunitaire. Les temps d’incubations sont de 05 à 30 jours. Les premiers
symptômes ressemblent à ceux de la grippe, fièvre, maux de tête et de la gorge. Sans soins
médicaux appropriés, la bactérie peut ensuite gagnée la circulation sanguine et le cerveau
(éventuellement le placenta) chez les sujets fragilisés (nourrissons, femmes enceinte pères
âgé)
Dangers et conditions propices
Parmi les aliments sensibles, on trouve notamment les fromages au lait cru, les poissons
fumés,
les coquillages crus, les pâtés et foie gras.
Dans le réfrigérateur à quatre degré 4°c la bactérie prolifère mais au ralenti ; ce qui autorise la
conservation des produits. Dès que la température augmente, la listeria en profite pour
accélérer
de façon considérable sa prolifération. C’est pourquoi il demeure crucial de ne pas rompre la
chaîne de froid pour la multiplication bactérienne reste raisonnable.
Action préventive
Ne pas rompre la chaîne de froid (ensemble des moyens mis en jeux pour maintenir les
denrées alimentaires à basse température).
Les germes témoins non pathogènes
a. microorganismes aérobies
Ils représentent l’ensemble des microbes qui se développent en présence de l’air et à une
température moyenne (entre 20 et 40°C) ils ne sont pas pathogène, ils se retrouvent un peu
partout (en particulier dans l’air et sur la terre).
Les causes de présences
Leur présence en grand nombre dans un produit alimentaire peut avoir trois causes :
- Séjour des aliments dans un lieu sujet à des mouvements d’air (ventilation, courant
d’air) et non protégé par un film ou un couvercle : les germes se déposent à la surface
de l’aliment.
- Apport des aliments par une matière première chargée à microorganisme aérobie
(légume terreux)
- Séjour des aliments à une température favorable à un développement microbien
Interprétation
La présence d’un grand nombre de microorganismes aérobies mésophile (flore-totale) sur un
aliment, montre qu’il a eu une contamination lors de la préparation ou lors du stockage
associé
à un développement microbien à un moment donné au cours de la préparation, du stockage ou
tout au long de la période de stockage.
b. coliformes totaux, coliformes fécaux, Escherichia coli
Le dénombrement des coliformes dans les aliments constituent un test d’hygiène ; il est
révélateur de la contamination durs à des grandes manipulations (par lavage et non
désinfection
des mains ou sortie des sanitaire ou après manipulation des emballages contaminés, de la
matière première… et des préparations effectuées dans des mauvaises conditions.
Les causes de présences
Les coliformes totaux sont représentatifs des conditions générales d’hygiène au cours des
préparations et du stockage. Alors les coliformes fécaux sont plus spécifiques de
contaminations fécales (mauvais lavage des mains, viandes contaminées lors de l’abatage
suite
à l’éviscération) ou des contaminations telluriques (végétaux terreux).
Parmi les coliformes fécaux, Escherichia est un germe spécifique des contaminations fécales
(il est à la flore intestinale).
Les coliformes totaux et fécaux sont différenciés par leurs température de cultures au
laboratoire (respectivement 30° et 44°C lorsque la contamination d’un produit alimentaire est
d’origine fécale, le risque est de retrouver sur ce coins non seulement les coliformes fécaux,
mais aussi des germes pathogènes qui ont la même origine particulièrement les salmonelles et
les clostridiums perfringens. Ainsi donc, les coliformes totaux sont des témoins de bon ou
mauvais pratique travail (manipulation locaux, matériels) et permettent la mesure du risque de
contamination générale
Quant ’aux coliformes fécaux ils sont les témoins de bonne ou de mauvaise pratique lors des
préparations et représentent la possibilité de présence ou non des germes pathogènes d’origine
fécale. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
méthode d’analyse
Elles sont spécifiques de la micro biologie alimentaire et précisés par des critères
microbiologies. Ces critères sont fixés par chaque catégorie de denrées d’origine animale
(DOA). Les bulletins d’analyses doivent contenir des critères qui sont généralement des
valeurs maximales à ne pas dépasser.
2) critères microbiologiques auxquelles doivent satisfaire certains DOA
a) les plans d’interprétation des résultats
Principe
Les résultats des examens interprétés permettent de déterminer (fixer) trois classes de
contaminations :
- Celle inférieur ou égale au critère m
- Celle m inférieur ou égale
- Celle supérieure M
Définition des paramètres
m est un critère fixé par un arrêté. Tous les résultats égaux ou inférieurs à cette valeur sont
considérés satisfaisants.
M est le seuil limite d’acceptabilité au-delà duquel les résultats ne sont plus considérés
comme satisfaisants sans que pour autant le produit soit considéré comme toxique.
Les valeurs de M sont fixées à :
- M = 10m lors du dénombrement effectué en milieu solide
- M= 30m lors du dénombrement effectué en milieu liquide
- n égal au nombre d’unité composant l’échantillon
- c égal au nombre d’unité de l’échantillon donnant des valeurs situées entre m et M
b) Application pratique
La qualité du lot est considérée comme satisfaisante ou acceptable lorsque aucun résultat ne
dépassant M :
- Les valeurs observées sont les qualités satisfaisantes inférieur ou égal à 3 m lors
d’emploi du milieu solide et inférieur ou égal à10m lors d’emploi du milieu liquide
- Les valeurs observées sont comprises qualité acceptable entre 3m et 10m (=M)
milieu solide entre 10m et 30m (=M) milieu liquide et c/n plus petit ou égal à 2/5
- Les résultats sont considérés comme non satisfaisants Dans tous les cas où les
valeurs supérieures à M sont observées.
c) plan à deux classes
Ce plan est ainsi désigné car les résultats des examens interprétés sur cette base
permettent de déterminer seulement deux classes de contaminations. Ce type de plan, qui
n’accepte aucune tolérance correspondent le plus souvent aux expressions
- « absence dans » le résultat est considéré comme satisfaisant
- « présence dans » le résultat est considéré comme non-satisfaisant.
Le produit est déclaré impropre à la consommation
N.B : ce plan est en particulier applicable aux contaminations par les salmonelles
III- INTERPRETATION DES ANALYSES NON CONFORME
1- Microorganismes aérobies mésophiles à 30°
Ils renseignent sur la charge bactérienne globale de l’aliment. Un excès de MAC 30° est la
conséquence soit d’une pollution (mal propreté générale), soit d’une mauvaise conservation
(température de conservation trop élevée ou durée de conservation trop longue)
2- Les coliformes
a- Coliformes 30°C : ce sont des germes provenant du sol et de l’environnement
Les sources de contamination
- Végétaux crus mal ou non lavés
- Mauvaise hygiène générale : mauvaise entretien du plan de travail, des instruments, des
enceintes froides, de la plonge, des sols, ou des problèmes de gestion des déchets et
emballage
Prévention
- Laver soigneusement les légumes
- Appliquer et respecter les procédures de nettoyage
- Veiller à la propreté de la tenue vestimentaire
Ce sont des germes habituels du tube digestif de l’homme ou des animaux.
Source
- d’origine fécale
- Mauvaise hygiène des mains
- Manque de désinfection des vestiaires et sanitaires
Prévention :
- veiller à l’hygiène du personnel
- Veiller à l’entretien et à la désinfection des sanitaires
c- Les staphylocoques : Ce sont des bactéries secrétant une toxine thermorésistante
Source :
- personne atteint d’infection cutanée (abcès, furoncle) ou encore lors des maux de gorge
(angine)
- Présence de la chevelure dans une préparation
Prévention
- Ecarter les personnes atteintes des infections indiquées ci-dessus
- Porter des coiffes recouvrant toute la chevelure Lavage régulier des mains
d- Les salmonelles
Elles sont des bactéries présentent dans le tube digestif de l’homme et des animaux elles sont
détruites par la cuisson des aliments.
Source :
- Contamination initiale de la matière première (surtout œufs, volaille)
- absence d’hygiène lors des manipulations
- Contamination croisée par l’intermédiaire des manipulations ou des surfaces de travail
Prévention
- Veiller au nettoyage des mains, des matériels et des surfaces de travail
- Veiller à la qualité des matières premières, conditions de transport etc.
IV - MALADIES INFECTIEUSES ALIMENTAIRES (MIA)
1. origines microbiennes
a. les gastro-entérites
Elles résultent d’une infection de l’appareil digestif et les individus les plus exposés sont les
enfants et les personnes âgées.
Elles ont une origine fécale et se transmettent soit directement (mains contaminées) ou
indirectement (aliments, crèmes glacées, plats cuisinés à l’avance). Les symptômes sont
généralement : les diarrhées, les vomissements, les fièvres… pour les éviter il faut :
6- Une bonne hygiène des mains ;
- Un dépistage des porteurs sains
b. la listériose
C’est une maladie animale et humaine provoquée par la listéria. Les personnes les plus
exposées
sont les plus fragiles (femmes enceinte, nourrissons, personnes âgées). Les symptômes sont
parfois inaperçus : septicémie, méningite mortelle.
La contamination se fait le plus souvent par voie digestive par toutes sortes d’aliments. Pour
la prévention il faut :
- Surveiller les personnes à risque
- Contrôler la production
- Surveiller la matière première
c. les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes
Elles sont dues à deux espèces de salmonelle salmonella typhique et salmonella paratyphique
La contamination est le plus souvent d’origine fécale ; boissons ou aliments crues
contaminées par des malades ou porteurs sains ; des eaux insuffisamment contrôlées :
Les symptômes sont :
- Fièvres grave et forte
- Lésions intestinales
- Hémorragies digestive, maux de tête, vertiges
Précautions à prendre
- Vaccination : protection des enfants personnes qui risque de boire de l’eau non contrôler
- Recherche des salmonelles et de l’analyse des selles du personnel qui manipule les denrées
alimentaires
- Cuire suffisamment des aliments
- Hygiène corporelle (mains)
d. la dysenterie bacillaire
Dysenterie est la caractéristique des pays chaud aux conditions d’hygiène précaire maladie
contagieuse.
Les symptômes apparaissent après une durée d’incubation de 24 heures il s’agit des :
nausées, diarrhée, faux besoins, douleur violente, la fièvre, vomissement
Précautions à prendre
- Appliquer et respecter scrupuleusement les règles d’hygiène
- Isoler le porteur sain du lieu de production
- Le personnel devrait effectuer des examens de dépistage.
e. la brucellose ou fièvre malte
La contamination s’effectue le plus souvent par des animaux malades ou par transmission
alimentaire (lait crus et fromages).La durée d’incubation est de deux à quatre semaines.
Les symptômes sont : fièvre, fatigue pouvant persistée, douleur et lésion articulaire viscérale.
Les précautions
6- Eviter la consommation de lait cru et certains fromages d’origine artisanale ou inconnue
f. Hépatite virale A
Maladie exclusivement humaine. Les aliments servent de véhicule de propagation des virus.
La contamination se fait par l’intermédiaire des selles, d’une personne à une autre
(contamination d’une denrée manipulée) les symptômes sont : la fatigue, les nausées, les
troubles digestifs.
Précaution à prendre
- Hygiène des mains
- Renforcer le contrôle des mollusques et coquillage
- Cuire suffisamment les aliments
- Appliquer le protocole de nettoyage des vestiaires et sanitaires
2. origines parasitaires (parasitoses alimentaires)
a) les ténias
Ce sont les vers plats vivant à l’état adulte dans l’intestin de l’homme
Cycle parasitaire
L’œuf est incapable de se développer dans l’intestin humain. Expulser avec les déchets de la
digestion les œufs devra passer dans une hotte intermédiaire pour évoluer. Si un porc vient de
manger ou ingéré les œufs des ténias, chaque œuf doit pouvoir se développer dans le tube
digestif du porc. L’évolution de l’œuf donne un embryon que traverse la paroi intestinale et se
fixe dans le muscle. L’évolution chez l’animal s’arrête à ce stade.
Si l’homme vient de manger la viande du porc cru ou insuffisamment cuit contenant
l’embryon, celui-ci se développe dans l’intestin grêle. L’individu parasité a toujours faim
mange beaucoup et maigri.
b) les ascarides
C’est un ver cylindrique rougeâtre, effilé aux deux extrémités ressemblant aux vers de terre .il
vit en parasite dans l’intestin
Cycle parasitaire
C’est en générale par l’eau ou légumes mal lavé que se fait la contamination. La femelle pond
des œufs qui sont rejetés avec les selles
c) les oxyures
C’est un ver rond très fin et blanc. Il ressemble à un petit fil, ils vivent en nombre
considérable dans l’intestin grêle, la femelle pond ses œufs (dix mille par ans) au voisinage de
l’anus provoquant de vive démangeaison. La contamination se fait par de lave contenue dans
l’eau ou déposé sur les légumes. D’autres parts, les oxyures se développent dans l’appendice
pouvant provoquer des crises d’appendicites.
d) la trichine
C’est un ver cylindrique de deux à quatre millimètre de long qui vit à l’état adulte en parasite
dans l’intestin de l’homme, du porc et du rat.
Cycle parasitaire
La femelle adulte pond des œufs qui donnent des petites laves cylindriques perforant
l’intestin s’entassent dans les muscles. Elle s’y en roule en spirale dans une petite coque de
0,5 centimètre environ.
Le porc peut se contaminer en mangeant des débris d’animaux par exemple les cadavres de
rats trichinés.
L’homme se contamine en mangeant la viande du porc trichiné ; le suc gastrique dissous les
kystes ; les laves se développent dans l’intestin ; les femelles adultes pondent leurs œufs d’où
sortent les laves qui vont s’enkyster dans les muscles déterminant la maladie appelée
trichinose
e) la douve du foie
Petit ver parasite de l’homme et certains animaux chez lesquelles elle provoque la
distomatose.
Les œufs sont évacués du corps de l’hôte avec les fèces et écloses au contact de l’eau pour
donner naissance à une lave. Celle-ci nage jusqu’à ce qu’elle trouve un escargot dans lequel
elle puisse se développer. Elle migre alors vers le foie de l’animal et se transforme en
sporocyste (une cellule en forme de spore)
f) les amibes
Ce sont des organismes cellulaires appartenant au groupe des protistes. Certaines espèces
vivent sur des plantes aquatiques, d’autres dans les sols humides et d’autres parasites encore
dans des animaux. Les amibes se déplacent en allongeant une partie de leur cytoplasme. Ils
sont responsables de l’amibiase et de la dysenterie.
Exercices : Définir les sigles TIA, MIA DJA Définir TIA, MIA Etablir la différence entre
maladie alimentaire et maladie nutritionnelle(MN)
Citer 04 TIA, 04 MIA et 04