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selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les
activités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les
subventions sur les produits ;
selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales
(consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les
exportations moins les importations de biens et services ;
selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le
processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut
d’exploitation et revenu mixte) et en y ajoutant les impôts sur la production et les
importations moins les subventions.
Ainsi, quand la banque centrale augmente le taux directeur, les taux d’intérêt des banques
commerciales augmentent automatiquement et l’emprunt devient alors plus coûteux. En
revanche, quand le taux directeur baisse, les taux d’intérêt diminuent et les dépenses
augmentent.
Par ailleurs, si la banque centrale décide de faire augmenter le taux directeur, l’emprunt
auprès des banques commerciales devient plus coûteux, ce qui est favorable pour les
banques ainsi que pour les vendeurs mais défavorable pour leurs clients. En revanche, les
épargnes détenues sur les comptes à intérêts vont devenir plus rentables vu que les intérêts
seront alignés avec l’augmentation du taux directeur.
Par ailleurs, ces taux ont un rôle important dans la croissance de l’activité économique du
pays. Par exemple, si le taux de refinancement augmente, le taux d’emprunt augmente et les
ménages seront dissuader de s’endetter et par la suite de consommer. Par conséquent, cet
événement entraîne de manière générale un ralentissement de l’économie. Dans le cas
contraire, si le taux de refinancement diminue, l’endettement sera stimuler ce qui entraîne
une augmentation au niveau de la consommation et de l’investissement et par conséquent
une croissance économique.
Tout d’abord, le taux de refinancement représente le taux auquel les banques commerciales
puissent emprunter de l’argent auprès de leur banque centrale. Ainsi, si cette dernière
décide d’augmenter ce taux, elle augmente directement le coût d’emprunt des banques
commerciales. Cette augmentation affecte alors les taux d’emprunts qui sont fixés par les
banques commerciales auprès de leurs clients.
Quant au taux d’escompte, il représente le taux qui s’applique par les banques centrales afin
de prêter de l’argent aux banques commerciales si une urgence se produit. Ainsi, il s’utilise
quand une banque a besoin de liquidités à court terme et quand elle n’arrive pas à
emprunter convenablement sur le marché interbancaire à cause de certaines difficultés
économiques.
Finalement, le taux de rémunération des dépôts représente le taux auquel les banques
commerciales se rémunèrent si elles déposent des liquidités sur leur compte détenu auprès
de la banque central.
De ce fait, il convient de savoir qu’au niveau national, le Conseil estime une reprise modérée
de l’activité économique du pays. Quant aux prix de la consommation, le Conseil relève
l’augmentation de l’inflation dans le pays, et dans le monde de manière générale. Cette
inflation est estimée de revêtir un caractère persistant à cause des perturbations continues
des chaînes d’approvisionnement et du maintien des prix élevés de l’énergie.
En effet, on n ne peut évidemment pas suivre les dépenses individuelles de tout le monde au
pays, mais il est possible de se faire une idée des habitudes de consommation du ménage
moyen. Pour y arriver, Statistique
Statistiques Tunisie (INS) remplit un panier virtuel d’environ 720
7 biens
et services courants. Puis, chaque mois, l’organisme calcu
calcule
le le coût total de ce panier et note
les variations de prix par rapport au mois précédent. Ce panier regroupe diverses catégories
d’articles :
Et afin
fin d’assurer une meilleure couverture géographique, l’INS suit les prix au niveau de 4082
points de vente répartis comme suit :
L’indice des prix à la consommation (IPC) est un instrument pour mesurer l’inflation
l’inflation.
Ill permet de suivre la variation moyenne du niveau général des prix à la consommation des
ménages entre deux périodes données.
L’IPC synthétise, en n un seul chiffre, la variation dans le temps du cout d’un panier constant
de biens et services représentatif des achats d’un ménage tunisien en accordant à chaque
produit l’importance qu’ils a dans le budget du consommateur. Cet indicateur ne mesure ni
le coût de la vie, ni le niveau de vie, ni le pouvoir d’achat.
L’inflation
Une hausse globale des prix
Dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient. Certains
augmentent, d’autres diminuent. On parle d’inflation lorsque les prix augmentent
globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas,
avec le temps, chaque dinar permet d’acheter moins de produits. Autrement dit, l’inflation
détériore progressivement la valeur de la monnaie.
Cette mesure de l’inflation prend en compte tous les biens et services consommés par les
ménages, notamment :
les biens d’usage courant (tels que les produits alimentaires, les journaux ou l’essence)
les biens durables (habillement, ordinateurs, machines à laver, etc.)
les services (salons de coiffure, assurances ou loyers)
Le taux de chômage
Le chômage désigne une période pendant laquelle une personne est sans emploi, mais où
elle est apte à travailler et cherche activement un emploi.
On compte le chômage d'une population par le taux de chômage. On calcule celui-ci en
effectuant l’opération suivante.
Population au chômage
×100 =Taux de chômage
Population active
La population active est l’ensemble des personnes en âge de travailler (de 15 ans ou plus) et
qui ont un emploi ou qui sont à la recherche d’un emploi.
Un faible taux de chômage est généralement associé à une économie en santé, puisque
toutes les personnes qui sont en âge de travailler et qui veulent travailler sont en mesure de
trouver un emploi et, de ce fait, d’avoir un revenu.
La balance commerciale
La balance commerciale, aussi appelée solde commercial, est la différence entre les
exportations et les importations d'un pays.
Importation ou exportation?
On dit d'une balance commerciale qu'elle est positive lorsque les exportations sont plus
élevées que les importations. Dans ce cas, le pays vend plus de produits à l’étranger qu’il n’en
achète.
À l'inverse, lorsqu'un pays importe plus de marchandises qu'il n'en exporte, on parle de
balance commerciale négative.
Une balance commerciale positive ou négative peut donner des indications sur la santé des
entreprises et des industries dans un pays. Il est jugé préférable d’avoir une balance
commerciale positive puisque cela veut dire que le pays a vendu plus qu’il n’a acheté de
l’extérieur. De cette manière, il a pu faire un profit qui contribue à l’économie du pays.
La balance commerciale n’est qu’un des indicateurs pour évaluer l’économie d’un pays. Il est
préférable de prendre en compte plusieurs indicateurs avant d’évaluer la vitalité d’une
économie.